ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
(trois semaines plus tôt, État de Victoria) Lorsqu’il ouvrit les yeux, il ne rencontra rien d’autre qu’une obscurité complète. Pris du réflexe d’inspirer profondément, il réalisa aussitôt avec terreur que sa bouche s’était emplie de terre plutôt que d’oxygène, et recracha aussitôt ce qu’il put, gagné par une sensation de dégoût qui excédait largement la raison, proche de l’impression de s’être empoisonné. Sa panique décupla en comprenant qu’il était incapable de respirer, sans même qu’il eût la possibilité de remarquer qu’aucun manque d’oxygène ne se faisait ressentir. S’agitant frénétiquement, il parvint à se dégager avec une facilité déconcertante des tonnes de terre sous lesquelles il était enseveli, et, toujours dominé par une angoisse paroxystique, il ouvrit les yeux pour jeter un regard terrifié aux alentours. Lorsque ses yeux paniqués s’ouvrirent et ses oreilles se focalisèrent sur la réalité, il fut frappé par une véritable tempête d’informations qui manquèrent de lui faire perdre la tête. La nature nocturne se révéla à lui dans une cacophonie qui fit bourdonner ses oreilles, et la lueur blafarde de la lune éclairait chaque détail des alentours avec plus de force que cent phares au milieu du brouillard. Confus et apeuré, il ferma les yeux et plaqua ses mains contre ses oreilles, avant de prudemment oser une nouvelle tentative, exposant ses cinq sens à un environnement aux stimuli infinis. Le voilà capable de goûter l’air, d’entendre les couleurs et de voir la fraîcheur nocturne ; de sentir contre sa peau la stridulation des criquets et le tremblement de la terre sous les pattes des marsupiaux sauvages.
Toutes ces sensations surréalistes et inexplicables ne tardèrent toutefois pas à être occultées par la soif. Insupportable et brûlante, elle le frappa comme s’il avait erré pendant sept jours et sept nuits dans le désert brûlant sans une goutte d’eau ; mais, non contente de le faire se sentir plus asséché qu’il ne l’avait jamais été, elle le fit se sentir impossiblement creux, désespérément en quête de combler un vide qui le consumait de l’intérieur et brûlait ses entrailles comme s’il ne s’était pas nourri depuis des mois. Bientôt, plus rien d’autre n’exista que la soif, au service de laquelle ses oreilles ne tardèrent pas à déceler un pouls, faible et lointain.
Trois semaines entières s’écoulèrent sans qu’Elijah n’eût jamais conscience du temps qui passait, la vie rythmée uniquement par les battements de cœur des animaux sauvages qu’il draina, un à un, de leur sang sans jamais parvenir à étancher la soif dévorante qui exigeait davantage, impérieusement et sans relâche. Trois semaines durant, il sillonna la campagne australienne sans savoir où il se trouvait, et parcourut près de deux mille kilomètres jusqu’à retrouver sa ville d’origine. Sa vitesse surnaturelle nouvellement acquise se vit entravée par sa désorientation coriace, et la découverte à ses dépens qu’il ne pouvait se déplacer du lever au coucher du soleil, après avoir enduré de terribles brûlures que le sang de ses proies herbivores avait été bien en peine de guérir. Finalement, lorsque se dessina devant lui le paysage familier de sa ville natale, ce qu’il crut être sa délivrance ne tarda pas à se muer en son pire cauchemar – pressé de retrouver le manoir familial, Elijah, confronté pour la première fois à ce que la soif désirait de plus cher, perdit toute forme de contrôle sur ses impulsions et trouva, pour la première fois depuis sa renaissance, la satisfaction que réclamait désespérément son organisme dans les artères de ses parents, laissés sans vie sur le parquet du salon.
Il avait pris la fuite – évidemment qu’il avait fui. Non content d’avoir massacré ses parents, il avait croisé le regard horrifié de son frère avant de disparaître, et les images se répétaient sans relâche dans son esprit assommé par la violence de ses propres actes. Plus paniqué encore que lorsqu’il s’était hissé seul hors de la terre dont il ignorait toujours qui l’en avait recouvert, Elijah sillonnait les rues de la ville plongée dans la nuit, et sentit une terreur sourde s’emparer de lui tout entier en constatant que, deux heures seulement après avoir été étanchée, la soif commençait à nouveau à faire rage en lui.
En désespoir de cause, il rejoignit le seul endroit où il savait pouvoir trouver des réponses. Il franchit la porte familière de la maison-close qui l’avait accueilli à d’innombrables reprises ces derniers mois, sans prendre la peine cette fois-ci de s’annoncer avec son habituelle politesse à l’accueillante qui le toisa d’un air ébahi, visiblement bousculée par les changements qui s’étaient opérés sur son apparence. Il se précipita à l’intérieur de la salle où la fête n’arrêtait jamais de battre son plein, et la parcourut du regard, jusqu’à la trouver. Elle trônait à sa place habituelle, l’air vaguement ennuyée comme elle en avait l’habitude. Davantage que la beauté de la maîtresse des lieux, ce fut une hargne sourde qui frappa Elijah, qui fondit sur la redoutable vampire en moins d’une fraction de seconde. « Toi ! », s’époumona-t-il en l’agrippant par l’avant de sa robe, les yeux noircis par la rage, avant de la projeter de toutes ses forces contre le mur opposé dont les pierres s’écroulèrent dans un fracas retentissant. Sans s’accorder de répit, il se matérialisa aux côtés de celle qui commençait à se relever, et enjamba son corps pour l’empêcher d’y parvenir, attrapant ses épaules pour la propulser contre le sol, produisant un sinistre craquement par la violence de son geste. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? Qu’est-ce qui m’arrive ? », hurla-t-il en la giflant de toutes ses forces, sans relâcher la force avec laquelle il la maintenait clouée au sol. Il aurait tremblé de rage s’il avait encore été vivant, mais seul son regard put trahir, mieux que la fureur de ses coups, l’étendue de sa colère et de son désespoir.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Dernière édition par Elijah Walker le Jeu 26 Oct - 13:37, édité 1 fois
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
L’immortelle avait prudemment allongé son corps encore chaud sur les draps, essuyé ses lèvres et réajusté l’orientation de sa nuque, et s’était assise près de lui en caressant ses mèches charbonneuses des heures durant. Au fil des décennies, la vampire avait engendré un nombre relativement faible d’enfants - elle aimait les plaisirs de la chair, plus encore se jouer des humains et de leurs faiblesses, mais ne trouvait qu’une maigre satisfaction et une drôle de culpabilité à offrir l’éternité à ceux dont la peau avait vocation à se flétrir et à retourner à la terre. Elle se souvenait de chaque mortel qu’elle avait transformé, Flora - tous avaient été ses amants, et tous avaient été trop stupides pour faire bon usage du cadeau qu’elle leur avait offert. Aucun de ses enfants n’avait vécu plus longtemps qu’il l’aurait fait en continuant à se consumer, et elle avait assisté à leurs démences sans jamais trouver les mots justes pour les réfréner. Sa capacité à aimer comme la petite fille qu’elle avait été s’était éteinte avec elle, mais quelques bribes d’humanité perçaient parfois sa carapace, et la brune avait toujours accordé une importance particulière à ceux qui la couvraient d’un amour inconditionnel. Elle se moquait de connaître les motivations de leurs sentiments, n’était pas sans savoir que la peur jouait un rôle capital dans ce qui se dégageait et se percevait comme de l’amour, mais trouvait un réconfort certain quant à s’en imprégner. et Elijah, sa fierté et sa force de caractère, avaient fait remonter en elle cette sensation agréable que celle d’être aimée. et Flora avait voulu la faire durer pour toujours.
Patiente, immobile et obnubilée par l’espoir, elle n’avait pas quitté sa chambre ni cessé ses caresses soixante-douze heures durant. Mais, lorsque l’absence de réaction dans le corps du brun s’était faite suspecte, la vampire s’était levée et avait secoué son corps en réalisant brusquement qu’elle n’avait jamais attendu si longtemps pour un réveil. Aucune goutte de sueur n’avait maculé ses traits, pas le moindre de ses nerfs ne s’était raidi, et la brune s’était peu à peu rendue compte que le mortel n’avait pas lutté une seule seconde tout en se refusant à croire qu’une telle force de caractère et de la nature ait pu faiblir face à l’épreuve qu’elle-même était parvenue à surmonter il y a deux siècles. « Elijah ? Ouvre les yeux. » Ses mains fines agrippées à ses épaules, elle avait continué à le secouer, le regard alarmé passant sur son corps à la recherche du moindre indice. Pourquoi ne se réveillait-il pas ? Saisie de panique, elle avait entaillé son poignet pour le porter à ses lèvres et avait continué d’attendre une réaction qui n’était jamais venue. Elle avait cherché une explication Flora, à comprendre et à changer la donne - et n’avait rien trouvé en mesure de la satisfaire, mais ne s’était pas contentée de cela non plus.
Alors elle était partie. Elle avait minutieusement emballé son corps, placé l’homme dans l’équivalent d’un cercueil pour le transporter et le conserver dans les meilleures conditions possibles, et avait quitté Brisbane. Elle avait attelé deux chevaux à une voiture, embarqué un cochet avec elle comme provision, et s’était mise en quête de trouver peu importe quel sorcier capable de le ramener à la vie. Elle avait parcouru des centaines de kilomètres, peut-être quelques milliers, avait frappé aux portes de trop d’ensorceleurs pour se souvenir de tous leurs noms, s’était battue pour sa vie et celle du mortel, et avait résisté à plus d’embuscades qu’elle ne s’en était jamais vue tendre. Flora, elle avait échappé à une meute de loup-garous, avait bien failli se voir planter un pieu dans le coeur, et s’était finalement trouvée sur le seuil de celui dont toutes les créatures rencontrées sur la route lui avaient vanté la magie noire et les pouvoirs sans limites. Ses joues creusées par un régime constitué d’écureuils et lapins tous plus sveltes les uns que les autres, la vampire s’était présentée sous une pluie battante devant la porte d’un vieux mage, un petit sac chargé de rubis dans la main et un regard plus sombre que sa chevelure rendue noire par l’obscurité de ses pensées. « Sauvez-le. »
Mais toutes les incantations du monde n’étaient jamais parvenues à faire se rouvrir les yeux océan d’Elijah. Le sorcier avait exercé sur son corps intact des sortilèges effrayants, même pour elle, et avait finalement orienté un regard navré sur la vampire tenue immobile une semaine durant dans un coin de la pièce. Son regard violet rendu vide par l’absence de mouvement s’était gelé sur le corps allongé sur la table du sorcier, et elle l’avait finalement redressé vers le chaman sans parvenir à articuler les moindres paroles. Une semaine supplémentaire s’était écoulée avant que la vampire ne se résigne à bouger, rendue faible par le manque de sang mais se penchant avec une douceur inégalée vers le corps insensible. Le sorcier n’était pas revenu la voir, et bien que l’immortelle le sentait à proximité, le vieux mage s’était montré particulièrement respectueux de son silence. Lentement, une fois à hauteur du brun endormi, ses doigts s’étaient suspendus près de son visage pâle et un sourire sans saveur avait étiré ses lèvres. Ses yeux tristes avaient ausculté ses traits et, d’une manière étonnament stupide, Flora s’était penché pour embrasser sa joue, effleurant sa pommette d’ordinaire si rieuse et chaude. « Reviens moi… s’il te plaît, Elijah. » avait-elle chuchoté avant de se redresser, guettant ses paupières immobiles dans l’espoir illusoire de les voir s’animer. Mais plus rien ne ferait s’étirer les traits du mortel, pas même l’amour et encore moins la magie, et même elle était impuissante face à cela.
Alors, elle était revenue à sa vie. Elle avait enterré son corps dans les bois près de l’habitation du sorcier, avait continué d’attendre quelques jours assise sur la terre, et avait finalement rebroussé chemin pour revenir à Brisbane. En deuil, malheureuse et en colère, elle avait marqué son retour d’un bain de sang en toutes bonnes et dûes formes, et Flora avait remis de l’ordre dans son manoir livré à tous les vices en son absence. S’adonnant à des meurtres par dizaines pour apaiser sa peine, la vampire avait également marqué les esprits en dévoilant une chevelure particulièrement courte en contraste troublant à ses mèches impossiblement longues ayant toujours cascadé dans son dos. Les cheveux des vampires ne poussaient pas, et à l’image de poupées de cire, chaque changement d’apparence était définitif et irréversible - et Flora sublimait un carré noir à hauteur de mâchoire, loin de ses longues ondulations brunes.
Assise sur son piédestal, repue et vaporeuse après avoir comblé son appétit particulièrement gourmand, l’immortelle savoure son répit en admirant les siens en contrebas. Battant des paupières d’un air paresseux, elle songe auquel des humains qui se languit sur la piste elle jettera son dévolu, lorsque ses pensées sont brusquement interrompues. « Toi ! » Achevant de siroter sa coupe, Flora a tout juste le temps de reposer cette dernière qu’une force surhumaine arrive à sa hauteur, s’empare de ses épaules et la projette contre le mur opposé. Prise de court, son corps s’écrase avec fracas contre la pierre et enfonce cette dernière dans un bruit sourd, engendrant des éboulis sous lesquels elle disparaît brièvement. Dans un grognement mécontent, la brune repousse à l’aide de gestes désabusés les gravats qui l'ensevelissent, le teint poussiéreux alors qu’elle redresse un regard furibond vers peu importe qui ose la saluer d’une manière si peu courtoise. et, se figeant à la vue qui s’offre à elle et fait retomber toute sa colère, la vampire ne résiste nullement aux excès de colère dont elle s’apprête à être la victime. Son dos se heurte sans ménagement ni résistance aucune contre le sol graveleux, la puissance de son assaillant la clouant au sol tandis que ce dernier grince sous la pression. Elijah, la surplombant de toute sa rage et sa force, bien réel quoique différent, la gifle brusquement et Flora lui est presque reconnaissante de le faire. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? Qu’est-ce qui m’arrive ? » Son visage se tourne à nouveau vers le sien et la brune est muette, le regard brillant d’une tendresse vive malgré la haine qui se reflète dans les prunelles dorées de son enfant. « Elijah » chuchote-t-elle en s’autorisant à sourire, pas le moins du monde découragée par la force assommante qui la maintient au sol. « Mon enfant » murmure-t-elle en approchant prudemment, dans un souci de ne pas le brusquer, sa main vers sa joue et prenant délicatement cette dernière en coupe. « Regarde toi, tu es si fort et beau » poursuit-elle avec une admiration nettement perceptible, ses doigts s’éloignant dans ses mèches argentées qu’elle caresse avant de reposer sa paume contre sa pommette froide. « Tu es revenu » Il est revenu.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
La haine avait toujours été un concept étranger à Elijah. Tout au long de sa vie, il avait été marqué par autant de vilains défauts dont il n'avait jamais été en mesure de dissimuler l'existence : l'égoïsme, l'impulsivité et l'irresponsabilité faisaient partie intégrante de son caractère, et avaient indubitablement fini par le précipiter vers sa perte. Mais l'hostilité et la malveillance n'avaient jamais figuré parmi ses failles. L'héritier sot et imprudent n'en était pas moins un homme aimant et tendre, à l'inoffensivité surprenante compte tenu de sa stature et de son impertinence. Au-delà de quelques rixes propulsées par des échanges houleux lorsqu'il avait forcé sur la liqueur, sa méchanceté frôlait le niveau zéro et l’aîné Walker était réputé pour sa bonhomie et son sourire à toute épreuve. Sa musculature imposante ne lui servait généralement qu’à prêter sa force à ceux auxquels elle manquait dans leurs tracas quotidiens, et son sourire n’était que rarement éclipsé par une mine plus renfrognée. Depuis sa plus tendre enfance et jusqu’au jour où il rendit son dernier souffle, Elijah n’avait pas eu de place dans son cœur pour la haine – et ce concept semblait avoir éclos en lui, avec la force de mille ouragans, en même temps que sa renaissance.
Elle n’avait pas surgi immédiatement. Les premières semaines n’avaient été que désolation, confusion et terreur pour celui à qui il avait fallu étonnamment longtemps pour identifier sa nouvelle condition – et même lorsque celle-ci s’était imposée à lui avec une évidence franche alors que sa peur du soleil s’était ajoutée à sa soif inextinguible, cette unique et maigre réponse n’avait fait que soulever un millier de questions supplémentaires. Dans cet ouragan d’incompréhension, seul l’instinct de survie l’avait guidé, et avait accaparé son esprit jusqu’à le mener tout droit au lieu qui l’avait vu grandir. Même lorsqu’il s’était jeté sur ses parents démunis, aucune émotion n’avait existé en-dehors de cet instinct qui le poussait à étancher sa soif. Ce n’est qu’après avoir pris la fuite que la haine s’était réveillée. Loin d’être bête, Elijah avait pourtant fait preuve d’une lenteur interpellante pour relier les points qui composaient le tableau de son existence actuelle, mais lorsqu’il avait fini par comprendre où se rendre pour obtenir les réponses qu’il était si désespéré de découvrir, une fureur sourde s’était emparée de lui au point d’éclipser le reste – la soif qui s’était à nouveau emparée de lui, le chagrin et la culpabilité suscités par l’acte abominable qu’il venait de commettre à l’encontre des siens, la peur dévorante qu’éveillaient les questionnements au sujet de la destinée qui s’offrait à lui maintenant qu’il était revenu d’entre les morts. Rien de tout cela n’avait plus d’importance alors que la colère et la haine s’étaient faites les nouveaux moteurs de ses actions, le propulsant dans la maison-close qui avait, il y a peu de temps encore, été son refuge, et propulsant peu de temps après celle qu’il avait ardemment aimée contre le mur.
Il l’avait aimée de toutes ses forces, vénérée et adorée au point d’en perdre la tête, et sans aucun doute ces émotions subsistaient-elles dans un coin de son cœur obscurci par la rage. D’aucuns affirmaient que seule une fine frontière séparait l’amour de la haine, mais seule cette dernière animait Elijah alors qu’il croisa le regard, d’abord colérique, puis rapidement attendri, de celle qu’il désirait faire souffrir autant qu’il avait, il y a quelques semaines seulement, voulu la rendre heureuse. La gifle qu’il lui asséna, premier geste de violence jamais esquissé par le Walker à l’encontre d’une femme, retentit avec toute la colère qu’il éprouvait à cet instant précis, et l’on aurait juré voir haleter celui qui n’avait pourtant plus besoin de respirer pour vivre, ni de reprendre son souffle pour se donner de la force. Ses prunelles, dont il ignorait encore qu’elles avaient pris une teinte dorée depuis sa renaissance, ironique trompe-l’œil quant à sa condition de tueur sanguinaire, s’étaient littéralement noircies sous l’effet de la rage, tandis que de fines veines se dessinaient sous ses paupières à la façon de toiles d’araignée aux motifs complexes. Autour d’eux, un silence assourdissant s’était formé alors que les festivités s’étaient interrompues et les têtes tournées vers eux suite au vacarme produit par la colère d’Elijah. Celui-ci ne s’en soucia toutefois nullement, son regard noir rivé sur celle qu’il haïssait plus fort encore qu’il ne l’avait jamais aimée. Il fut déstabilisé de ne rien lire d’autre qu’une tendresse émue dans les prunelles d’améthyste dans lesquelles il avait pris l’habitude de se perdre sans réserve, et sa mine se fit plus colérique encore. Un grognement sourd résonna dans sa poitrine alors que Flora prit la parole d’un ton qui contrastait avec celui, altier et souvent arrogant, qu’elle avait coutume d’adopter à son égard autrefois. Les rôles semblaient s’être inversés entre les deux amants, alors que leur rapport de force s’était vu inversé tant par la transformation d’Elijah que la fureur qui l’animait – soudain plus lucide et clairvoyant qu’il ne l’avait jamais été, ou du moins le croyait-il, trop accaparé par sa rage pour réaliser que celle-ci l’aveuglait tout autant que son amour, il constata qu’elle ne lui avait rarement témoigné davantage que le dédain et l’irrespect qu’il aurait voulu lui témoigner à son tour, s’il n’avait pas été aussi secoué par l’animosité que suscitait en lui la simple vue de l’immortelle qui avait fait battre son cœur avant de l’arrêter. Le nouveau-né se raidit au contact familier contre sa joue, et s’il ne réagit d’abord pas au-delà des éclairs lancés par ses yeux de jais, sa riposte ne tarda pas à se faire attendre lorsque sa créatrice s’aventura à lui caresser les cheveux. D’un geste vif, il attrapa le bras tendu dans sa direction et le tordit violemment, sans chercher à ménager sa force. Un craquement sinistre retentit alors que les os de la vampire se brisèrent sous la force de celui qui n’avait plus que pour seul objectif de la voir souffrir. Non content de voir l’avant-bras de Flora former un angle droit terrifiant avec lui-même, Elijah plaqua le membre au sol en poussant un hurlement furieux, désespéré de la voir connaître ne fût-ce qu’un infime fragment de la douleur qui l’affligeait. « Je suis revenu pour te tuer, après t’avoir fait souffrir comme tu m’as fait souffrir », hissa-t-il dans un grondement enragé, avant de lâcher son bras pour l’empoigner une nouvelle fois par le col, la soulevant jusqu’à ce que leurs visages ne soient séparés que de quelques centimètres avant de la projeter une nouvelle fois avec une violence inouïe dans les décombres qui jonchaient le sol. « Tu as fait de moi un monstre ! », hurla-t-il alors que l’impact du corps de Flora contre les pierres morcelées fit trembler la pièce entière. Le regard vissé sur son visage, il y chercha désespérément les stigmates d’une souffrance digne de celle qui le consumait entier. « As-tu même la moindre idée de ce que j’ai enduré par ta faute ? Des dégâts que tu as causés ? », vociféra-t-il en approchant son regard menaçant du sien. Son esprit embrumé par la haine continua son cheminement alors qu’il s’interrompit dans ses hurlements, et soudain, la douleur de ses constatations le transperça vivement. Elle s’était jouée de lui comme elle l’avait fait avec tous ceux avant lui, l’avait manipulé à sa guise à la façon d’un vulgaire objet, avant de s’en débarrasser sans un regard en arrière de l’autre côté du continent – sans se soucier de la panique et du chaos que sèmerait la situation dans son esprit lorsqu’il se réveillerait, désorienté et laissé pour compte, sans plus exister dans l’esprit de celle qui était incontestablement déjà passée à autre chose, sirotant paisiblement son nouvel en-cas tandis que lui était voué à batailler seul pour une survie qui ne pouvait se faire qu’au dépens de ceux qu’il aimait.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Il n’était pas le premier, ni ne serait le dernier à essayer de la briser. Flora, ces dernières décennies, avait enduré bien plus de tortures qu’une seule et même personne ne serait capable d’en imaginer. Elle avait été mutilée, son corps entier délesté de sa première épaisseur de peau, marquée à l’argent et brûlée par trop de procédés chimiques pour se souvenir de tous leurs noms. Elle avait été vendue comme bête de foire, été utilisée comme telle, avait servi à satisfaire toutes sortes de plaisirs et aucun des sorciers auquel elle avait fait appel n’était parvenu à effacer de sa mémoire toutes les atrocités qui y avaient été gravées. Des barbares avaient veillé à briser chacun de ses os jusqu’aux plus petits d’entre eux, d’autres l’avaient enfermée des années durant dans des cavités si petites qu’elle avait dû être déformée pour y tenir, et Flora pensait pouvoir assurer à peu importe qui l’interrogeait qu’elle avait goûté à tous les crimes les inimaginables. Elle avait vécu l’enfer, plus longtemps qu’elle ne vivrait jamais dans une paix toute relative, et aucun des excès de colère de son enfant ne parviendrait jamais à l’effrayer. Elijah, même s’il faisait appel à la magie et aux parties les plus sombres de son être, n’arriverait jamais à la cheville des plus tendres des bourreaux qui avaient posé leurs yeux sur la créature hypnotisante qu’elle était. Il ne lui faisait pas peur, ni maintenant ni jamais, et elle demeurerait probablement la seule à le voir pour celui qu’il avait été quand le reste du monde se mettrait bientôt à vouloir déchirer sa nuque pour séparer sa tête de ses épaules. Il était sa famille à présent, et elle l’aurait à ses côtés pour le reste de l’éternité.
La pulpe de ses doigts caresse ses mèches argentées et la vampire se contente d’une respiration, inutile mais pas moins réelle, entrecoupée pour pallier à sa peine lorsque Elijah repousse violemment son bras. Un grognement, un peu moins doux, siffle entre ses lèvres lorsque ses os se brisent sous sa rage, son bras se pliant à la manière d’une vulgaire brindille sous la frustration du nouveau né. « Je suis revenu pour te tuer, après t’avoir fait souffrir comme tu m’as fait souffrir » - « J’ai appris à aimer la douleur, mon enfant » chuchote-t-elle sans sourire, peu effrayée face à la douleur mais désireuse de ne pas lui donner l’impression de se moquer de lui ou de chercher à envenimer les choses. S’il était réel, bien face à elle, alors Elijah s’était réveillé seul six pieds sous terre dans une condition terrifiante sans rien ni personne pour l’aider à l'apprivoiser. et s’il était arrivé ici, en aussi bon état et aussi bonne forme, alors il avait dû semer sur son passage suffisamment de cadavres pour avoir la nausée - et elle était désolée pour cela, peu importe qu’il soit incapable de la croire. Saisie par le col, la vampire ne résiste pas à sa force considérable, ses yeux aimantés aux siens avant qu’il ne la repousse violemment dans les décombres de sa violence, Flora volant comme une vulgaire poupée de porcelaine plusieurs mètres plus loin. Le manoir tremble, des pierres s’effondrent sur son corps impénétrable, et elle se redresse en grognant, prise d’une légère quinte de toux. Un geste bref de la main encourage tous ses disciples à quitter les lieux, et elle essuie la poussière de ses traits poupons en se reportant sur son amant. « Tu as fait de moi un monstre ! » Elle est davantage blessée par sa peine et sa colère que les moindres des coups qu’il lui inflige, et la brune se contente de le regarder en secouant doucement la tête. « Je t’ai fais un cadeau, Elijah. » Le cadeau le plus précieux qui soit, le plus convoité, le plus désiré. « As-tu même la moindre idée de ce que j’ai enduré par ta faute ? Des dégâts que tu as causés ? » Son regard la ferait frissonner de tout son être si elle était capable d’une telle prouesse. Prudemment, la créature place ses mains en évidence, appréciant sans dire un mot l'obscurité de sa personne que sa transformation avait fait éclater au grand jour. Il était somptueux, imposant, et tellement puissant. Courbant légèrement la tête en signe de paix, sans jamais le lâcher des yeux, Flora détaille les veines noirâtres qui se dessinent sous ses paupières, accentuant la pâleur de sa peau et la force de ses pouvoirs. Certaines enveloppes subissaient mieux les transformations que d’autres, et peu importe que la sienne ait été des plus longues, son enfant est tout ce qu’elle a toujours imaginé qu’il serait. « Sais-tu quel jour nous sommes ? » demande-t-elle prudemment, immobile. La voix douce, les mouvements lents, elle profite de ce temps mort pour réaligner les os de son bras, remarquant les angles disgracieux de ce dernier à la façon dont elle a placé ses mains en évidence. Des craquements sinistres résonnent et la brune remet progressivement chacun de ses doigts dans son axe, s’immobilisant une fois ses réparations terminées. « Cela fait trois mois que je t’ai tué. J’ai veillé un mois entier sur ta dépouille en attendant ton réveil, et tu n’as jamais rouvert les yeux. » lui explique-t-elle d’une voix calme et neutre, fascinée par son reflet. Doucement, Flora lui désigne un miroir sur l’un des pans de mur voisin, et l’encourage à s’y regarder. « Tu étais mort, vraiment mort. J’ai tout fait pour te ramener, rien n’a fonctionné. Alors, j’ai fini par t’enterrer à l’autre bout du pays. » poursuit-elle, toujours immobile. « Je ne t’en veux pas de vouloir me tuer. C’est normal. » Un fin sourire se dessine sur ses lèvres à cela. « Mais tu n’auras jamais le cran de m’arracher le coeur, mon tendre. Tu es à moi, et je suis toute à toi également. » Elle est prête à encaisser tout ce qu’il veut lui faire subir, comme si cela n’était pas réel. « J’ai beaucoup à t’apprendre, mon enfant. Tellement à te faire découvrir. » continue-t-elle, plus douce et humaine qu'il ne l'a jamais vue. Pas comme s'il la voyait.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby