Mon estomac se tordait douloureusement face à la frustration que ressentait Marley en ayant découvert la blessure qui recouvrait une partie de mon flanc. Je me mordais nerveusement la lèvre inférieure, appréhendant cette plaie monstrueuse que je souhaitais secrète et qui lui était dorénavant partagé. Je redoutais les réactions prochaines de cette femme dont j'étais éperdument amoureux et surtout, qu'elle en vienne aux mêmes conclusions glaciales que je m'étais effectuées : j'étais potentiellement la cause de la disparition de l'innocente Moira.
Autoritaire, Marley me guidait en dehors du bar vers les jardins botaniques. J'attrapais un tablier au passage pour dissimuler le sang sur ma chemise et la suivais, docile, bien que l'âme en peine et le palpitant tambourinant. Je finissais par m'installer sur un tabouret proche des carrés végétaux où l'objet de mes convoitises s'affairait. « Tu m'en veux beaucoup ? » Je m'entendais demander d'une petite voix, m'efforçant de rester immobile, comme si cela permettait à la plaie de coaguler plus rapidement. « J'en ai rêvé, Ley. Enfin, je crois. C'est un rêve surnaturel. J'étais dans la forêt, proche d'où poussent les ifs et la vervaine et soudainement, j'ai entendu grogner. C'était un cri horrible de douleur, de rage, de désespoir, comme si la personne qui le produisait laissait évacuer enfin tout le mal à l'intérieur d'elle mais qu'elle luttait encore pour ne pas extérioriser tout ça. Comme si elle avait peur de perdre le contrôle sur sa destinée si elle se laissait aller. Puis il y a cette douleur cinglante qui me tord, qui me brûle. Je n'arrive même pas à crier tellement elle est abasourdissante. Je sens le sang chaud couler entre mes doigts et il coule encore et encore jusqu'à ce que je perde connaissance, que je m'écroule sur le sol humide. Je n'arrive à rien faire pour l'éviter, ni pour chasser cette personne qui a hurlé et qui est si puissante, si féroce, si bestiale. » Je frisonne discrètement et croise distraitement les bras contre ma poitrine, comme pour me protéger.
Dernière édition par Kai Luz le Dim 5 Nov 2023 - 19:21, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3421 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Sans regarder derrière elle ni prendre le temps d'expliquer son départ à son patron, Marley entrainait Kai à sa suite. Son pas était décidé et elle ne laissait pas la moindre opportunité au garçon de prendre la fuite. Les lèvres pincées, elle gardait le silence, contenant sa colère, sa peine mais aussi son inquiétude. Elle devait rester concentrée et se souvenir des onguents que Lena lui avait montré ou qu'elle l'avait vue faire. Ils finirent par arriver au jardin botanique et la jeune femme indiqua de la tête un tabouret à son ami. Elle lui tourna le dos et commença à observer les différentes plantes qu'elle avait à sa disposition. Alors qu'elle se baissait pour ramasser un peu de sauge, elle se figea lorsqu'elle entendit sa question : « Tu m'en veux beaucoup ? » Elle ferma les yeux, inspira profondément puis finit par répondre : « Tellement que je suis à quatre pattes en train de ramasser des plantes pour tes beaux yeux. » Le ton était réprobateur mais les paroles l'étaient moins. Jamais elle ne pourrait véritablement lui en vouloir. Elle l'aimait trop pour cela mais le jeune homme l'ignorait. Elle reprit sa cueillette, coupant des fleurs à gauche, des tiges à droite, des feuilles un peu plus loin lorsqu'elle l'entendit reprendre la parole. Un rêve ? Il allait vraiment lui raconter un rêve ? Ce n'était pas le moment et le regard qu'elle darda en sa direction indiquait bien que cela ne l'amusait pas et qu'elle n'avait pas de temps à perdre avec cela. Malheureusement pour la jeune femme cela ne le stoppa pas. Elle l'écouta d'une oreille distraite jusqu'au moment où il lui dit : « Puis il y a cette douleur cinglante qui me tord, qui me brûle. » Un froncement de sourcil du côté de la serveuse montrait qu'elle était intriguée par la suite. Elle s'approcha de Kai, les bras remplis d'ingrédients et écouta la suite : « Je sens le sang chaud couler entre mes doigts et il coule encore et encore jusqu'à ce que je perde connaissance, que je m'écroule sur le sol humide. » Cette fois-ci cela ne l'amusait plus du tout. Le comportement de Kai semblait trop troublé pour que cela ne soit dû qu'à un rêve. Elle vit frissonner, croiser les bras sous sa poitrine. Elle posa toutes les plantes sur la table haute qui se trouvait à côté d'eux puis frictionna avec douceur les bras de son ami : « C'est fini Kai, tout va bien. » Elle tentait de le rassurer comme elle le pouvait mais force était de constater que son rêve paraissait bien trop réel au vu de sa blessure. La respiration de Marley était de plus en plus vive alors qu'elle ajoutait : « On va d'abord te soigner et on règlera ce mystère après... » Une chose à la fois, la priorité pour le moment était de le remettre sur pieds.
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Un frisson parcourait longuement mon échine au terme du récit que je relatais à Marley. Distrait, le regard vitreux, je croisais les bras contre mon torse, tel un mécanisme de protection. Je demeurais silencieux, les lèvres pincées, trésaillant quelque peu lorsque la Lynch vint frictionnait avec douceur mes bras contracté. « C'est fini Kai, tout va bien. » Je cillais, offrant un léger rictus à mon interlocutrice qui se voulait conciliant, encourageant. « On va d'abord te soigner et on règlera ce mystère après... » Ce mystère, je déglutis difficilement à l'usage de ce terme et tout ce qu'il incombait. J'étais intégralement épouvanté à l'idée de ce que la femme que j'aimais de tout mon coeur pouvoir élucider par l'intermédiaire de cette blessure qui perçait ma chaire. J'étais horrifié qu'elle en vienne aux mêmes conclusions que moi : j'abritais la bête féroce qui avait assassiné sa cadette. Sinon, comment justifier mon amnésie la nuit de sa disparition ? Comment expliquer cette entaille sanguinolente au-dessus de ma hanche ? Comment raisonner mon réveil au milieu de la forêt de Mangrove dans un état si pitoyable que je me refusais d'y songer de nouveau.
Une présence me fit revenir au présent. Je remarquais deux pieds. « Il faut que tu t'en ailles maintenant, » j'annonçais d'une voix blanche alors que la silhouette spectrale de la fille se tenait devant moi. Moira, à son dernier jour, me faisait face, me scrutait sans vergogne, quand je n'osais même pas croiser son regard. La honte, la culpabilité, le chagrin m'inoculait le sentiment de ne pas la mériter. « Je suis désolé. Je ne voulais pas - » je me stoppais, papillonnant pour combattre les larmes qui perlaient sournoisement au bord de mes yeux. « Ce n'est pas juste pour personne, » je commentais. Et de Marley, Moira et moi, la deuxième en payant le prix le plus haut. Je posais une main sur mon front fiévreux, mes doigts tremblant. « Je n'arrive pas à me rappeler. » Je regrettais, reportant mon attention sur la barmaid.
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Rien de ce qu'elle disait ne semblait rassurer ou même détendre Kai. Marley dont le regard perçant détaillait le garçon, avait l'impression qu'elle le figeait sur place. Telle Médusa, elle avait un pouvoir sur le jeune homme dont elle ignorait tout. Les serpents qui gisaient sur son crâne venaient gêner sa vue qui tentait de lire en lui. Ils avaient passé tellement de temps ensemble que la Gorgone avait souvent cru que Kai était son propre reflet, un miroir dans lequel elle pouvait se regarder. Ce n'était donc pas surprenant que son état de stress actuel ait pris place dans les veines de la brune. Il n'osait pas la regarder, craignant sans doute d'y lire sa propre peur, sa propre faiblesse. Bien que venimeuse par moment, le regard glacial de Marley exprimait actuellement la peur, la peur de le perdre lui aussi. « Il faut que tu t'en ailles maintenant » de marbre Marley n'était pas et si le visage de Méduse n'exprimait aucune émotion, ce furent la surprise et l'incompréhension qui traversèrent les billes de la jeune femme. Elle haussa un sourcil, entrouvrit les lèvres pour lui dire que non, elle ne partirait pas. Elle resterait toujours à ses côtés, son corps et son esprit sinueux trouveraient toujours une manière de s’immiscer dans sa vie et peut-être même dans son cœur.
Il continua néanmoins à parler, mais cette fois rapidement le serpent comprit qu'on ne s'adressait pas à lui, il y avait quelqu'un d'autre avec eux, quelqu'un que les yeux perçants de Lynch ne pouvaient détecter. Quel était cet étrange phénomène qui les frappait tous un à un. Il y avait d'abord eu Greta, puis elle aussi avait eu le droit à la visite d'un esprit, sa sœur. « Je suis désolé. Je ne voulais pas - » un sifflement glissa hors des lèvres de la métisse. Peu à peu son corps se muait, au départ bien droite, là voilà qui se rapprochait de Kai, collant peu à peu son buste contre le sien. Qui était avec eux, qui le tourmentait ainsi ? « Je n'arrive pas à me rappeler. » Cette fois-ci c'était trop. Marley attrapa le visage de Kai entre ses deux mains et l'obligea à la regarder dans les yeux. Et tant pis si elle le pétrifiait, tant pis s'il devait perdre l'usage de la parole. « Stop » siffla-t-elle entre ses dents. Il n'y avait qu'eux deux, rien qu'eux deux. Elle inspira profondément, ses poumons se gonflant d'air alors que sans réfléchir davantage ses lèvres foncèrent sur les siennes. La Gorgone avait réussi, sa proie ne bougeait plus, statufiée tandis que le venin s'engouffrait entre ses lèvres. Belle à s'en damner, la vipère avait pris le contrôle de la situation. Mais contrôlait-elle véritablement quelque chose ?
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Lorsque Marley imposa ses mains sur mes joues, le visage de sa sœur fut peu à peu remplacé par le sien. Néanmoins, je la contemplais avec confusion et épouvante, terrifié comme férocement rangé par la culpabilité de l'apparition de sa cadette. Et si Moira était vouée à me hanter ? Et si l'adolescente œuvrait pour que la vérité de son décès soit exposé ? Si celui-ci me concernait directement, comme je le redoutais tant, et me hissait au rang des sinistres assassins ?
Mon coeur tambourinait, l'angoisse s'immisçait sournoisement en moi tel une mer déchaînée dont chaque déferlante froidement ma perte. « Stop, » siffla la femme que j'aimais depuis tant d'années. Je me plongeais éperdument dans les ténèbres de son regard, espérant y dénicher réconfort, espérant m'y nicher tout entier afin de me dissimuler du cauchemar généré par mes doutes que je sois perpétuellement damné.
Les lèvres de la Lynch sur les miennes eurent un effet immédiat. Spontanément, le monde s'arrêta et mes débats intérieurs s'évanouirent. L'espace d'un instant, je me demandais si je ne me trouvais pas en pleine fantaisie de ma conscience, si Morphée ne m'avait pas sournoisement enveloppé de sa possession, mais la douleur lancinante au-dessus de ma hanche me rappelait doucereusement que ce baiser était bien réel. Avec une délicatesse infinie, je venais caresser la joue halée de la barmaid, une mèche de ses cheveux bouclés barrant son portrait. La plus belle des femmes, la plus splendide des œuvres. Je ne m'étais jamais risqué à peindre Marley car je savais que je ne saurais jamais lui rendre justice. Je glissais mes doigts dans son cou pour prolonger ce inestimable baiser, cette véritable comète inespérée, cette magistrale et inégalable éclipse de mes fantasmes. Je mêlais mon souffle à celui de la Lynch, je m'enivrais de son parfum unique, je me délectait de sa chaleur suave ; mon coeur battant le tambour de l'amour que je lui dédiais inconditionnellement. Je t'aime, Ley, m'empêchais-je d'articuler alors que nous nous distancions de quelques centimètres, le souffle court. « Tu es l'éternelle à mon coeur, Ley, » j'annonçais, plus timoré, plus abstrait. Elle y avait une place de choix à tout jamais et y était souveraine : il produisait de spectacles saltos lorsqu'elle était très proche de moi ou s'habillait de manière si élégante, il se serrait douloureusement quand je lisais le chagrin dans son regard, il martelait avec force dès que quelqu'un osait lui manquer de respect - il palpitait en son nom, hymne tout désigné.
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Embrasser Kai avait été le seul moyen que Marley avait trouvé pour faire cesser ses tourments. Il avait enfin arrêter de parler, de s'agiter. Elle n'avait pas vraiment réfléchi en agissant de la sorte, se laissant simplement porter par le besoin de lui venir en aide. Elle allait prétexter cela, elle allait lui dire que cela ne signifiait rien mais pourtant... Pourtant son propre cœur s'emballait, son ventre se nouait de plaisir alors qu'elle sentait le jeune homme répondre à son baiser tout en glissant l'une de ses mains tout contre sa joue. Cette dernière était d'ailleurs brûlante, le désir venait d'embrasser tout entier le corps de la métisse qui perdait peu à peu pied et le contrôle de la situation. Alors que Kay pressait davantage sa bouche contre la sienne, la jeune femme passa ses bras autour de sa nuque, laissant glisser l'une de ses mains dans ses cheveux et l'autre dans son cou. Un soupir de bien être lui échappa alors qu'un gémissement mécontent vint ponctuer l'arrêt trop soudain de leur baiser. Les sourcils froncés, elle en voulait presque à Kai d'avoir mis un terme à cet échange dont elle avait rêvé depuis des années sans jamais l'avouer. « Tu es l'éternelle à mon coeur, Ley, » Ses yeux se mirent à briller alors qu'elle entrouvrait les lèvres, prête à lui avouer les sentiments qu'elle ressentait à son égard. Elle l'aimait, elle l'avait toujours aimé. Elle ne dit rien cependant, laissant simplement glisser ses doigts sur sa joue, capturant mentalement l'image si parfaite de cet instant.
Finalement, la réalité vint la frapper de plein fouet. S'ils étaient ici, ce n'était pas pour rien : Il fallait qu'elle s'occupe de la blessure du garçon, il fallait qu'elle le soigne. Elle se racla nerveusement la gorge, puis marmonna : « Ce n'est pas que je n'ai pas envie de renouveler l'expérience mais... On va s'occuper de ça d'abord. » Son regard se posa sur la blessure de Kai qui n'était vraiment pas belle à voir. Elle se recula, commença à prendre différentes plantes. Elle coupa des feuilles qu'elle mit dans sa bouche et qu'elle mâcha de toutes ses forces pour en faire de la bouillie, coupa des tiges avec ses dents, écrasa des fleurs avec ses doigts puis mélangea le tout. Elle malaxa les différents ingrédients afin de créer une sorte de pâte. Lorsque ce fut fait, elle souleva le haut de Kai et demanda : « Tiens-le en l'air », sa voix était douce, tout comme l'étaient ses gestes. « Ca risque de faire un peu mal... » le prévint-elle. Elle commença donc à appliquer la préparation sur la plaie du jeune homme. Celui-ci grimaçait, s'agitait. La partie la plus douloureuse n'était néanmoins pas encore arrivée. Il fallait qu'elle enfonce ses doigts dans la blessure afin de s'assurer que la préparation pénétrerait bien sous la peau. Elle plongea ses yeux dans ceux de Kai et taquine lui dit : « Round 2 ? » et sans prévenir elle lui vola un nouveau baiser plus passionné que le premier tandis que ses doigts s'enfonçaient dans la chair du garçon. De la torture qu'elle essayait tant bien que mal de camoufler avec de l'amour. Cela serait-il suffisant ? Elle l'ignorait.
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Dans mon profond désarroi, dans mon ignoble infortune, à l'apothéose de mes remords et au creux de l'acerbe de ma culpabilité, Marley venait me rescaper en prenant possession de mes lèvres. Dans ce salut inespéré, le fantôme de sa sœur s'évanouit et les douleurs physiques nouées à mon psychique désespéré s'amoindrirent. Mes sens se concentrèrent exclusivement sur les sensations que me procuraient la belle. Je m'enivrais de son parfum, je me délectais de la chaleur de sa bouche. Je choyais du bout des doigts, comme si son portrait était constitué de porcelaine, ses joues. Des frissons coururent agréablement le long de mon échine lorsque les mains de Marley prirent place dans ma nuque, que ses doigts s'invitèrent suavement dans mes mèches d'ébène. Mon corps n'était plus qu'effervescence pour la barmaid tandis que mon coeur pulsait vigoureusement, tonitruant d'amour pour elle.
« Ce n'est pas que je n'ai pas envie de renouveler l'expérience mais... On va s'occuper de ça d'abord. » Je ne pouvais décoller mon regard de cette femme que j'aimais éperdument mais avec qui je me chagrinais d'une histoire impossible. Jamais n'aurais-je pu envisager qu'une romance naisse entre nous et si mon flanc ne me heurtait pas si violemment, je croirais assurément en un songe merveilleux. Ou alors, peut-être était-ce ce genre de félicité que les Hommes connaissent avant de rejoindre l'au-delà ? Peut-être mon fantasme se réalisait-il avant que le terme de ma vie sur terre ne sonne ?
Je me mordais puissamment la lèvre inférieure dès que Marley appliqua la pâte médicinale qu'elle venait de concocter, après que j'eus docilement levé mon haut. Mes dents s'enfonçaient avec une intensité instinctive dans ma chaire, menaçant de faire perler du sang, mais cette peine était dérisoire comparée à celle que m'infligeait la Lynch. Les doigts de ma main serraient de toutes leur force le tissu de ma chemise, mes ongles s'inscrivant dans mes paumes à travers l'étoffe. Je haletais d'affliction, je trépignais d'inconfort, j'étouffais maladroitement les gémissements plaintifs à défaut de pouvoir totalement les retenir. Mon regard se brouillait et je me retenais de ne pas implorer la jeune femme de cesser ses gestes alors que tout mon corps se contractait, en mode survie. Lorsqu'elle marqua une pause, je soupirais, exténué et désolé. « C'était un peu un euphémisme, 'Ley, » je tentais de plaisanter alors que mes sourcils froncés et mes yeux humides témoignaient du supplice vécu. J'étais le martyr de cette bête féroce et une partie couarde de ma personne refusait que Marley continue les soins, me doutant de la suite de sa démarche. « Round 2 ? » Sans attendre de réponse, sans capter la crainte dans mon regard, la trentenaire inocula un ardent désir en moi par son baiser passionné tandis que ses doigts me provoquaient une peine indescriptible. Je me retenais péniblement de ne pas hurler contre ses lèvres, mes plaintes peu étouffées par ma respiration saccadée et mes grognements gutturaux. Je me concentrais sur le baiser que m'offrait Marley, l'association entre torture et délice incongrue, un anesthésiant inédit.
Lorsque les doigts de Marley s'extraient de ma chaire meurtrie, mon corps tremblait encore de tourment. Mon rythme cardiaque s'emballait et je soupirais doucement, me recroquevillant légèrement en avant. « Dis-moi que tu as terminé, » je priais avec un sourire qui se voulait encourageant, presque arrogant, faussement hardi. Je n'osais même plus regarder la plaie, encore étourdi par les déferlantes de souffrances. Néanmoins, je me rattachais également aux délices que m'avait dédiés Marley par son embrassade et le désir qu'elle avait généré en mon être faisait encore bouillir mon sang, animait ma foi. Je plaçais mes mains dans le dos de la trentenaire, l'invitant à s'asseoir à califourchon sur mes genoux. Sans lui demander permission, j'entamais un round 3, pressant d'abord avec une tendresse infinie mes lèvres contre les siennes, puis invitant une avide danse langoureuse au sein de notre proximité. J'immisçais sournoisement mes mains sous le haut de la jeune femme pour atteindre le halé de son dos que je rêvais de choyer et, requérant mon souffle, je quittais ses lèvres uniquement pour les glisser sensuellement sur sa mâchoire, parcourir son cou, descendre au niveau de sa clavicule, marquant sa peau tantôt de ma bouche, tantôt de ma langue, imposant une dualité entre mes baisers chauds et mon souffle sur son épiderme. Je resserrais notre étreinte pour la rapprocher davantage de moi, brûlant d'annihiler chaque centimètre de distance entre nous, recherchant la douceur de sa peau contre la mienne, désirant sentir ses frissons contre les miens.
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Marley avait tenté de faire au plus vite. Elle avait bien remarqué que la pâte qu'elle appliquait sur la blessure de Kai lui faisait mal. Elle se forçait à continuer, à étaler quand bien même elle était la cause de sa souffrance. Elle n'était même pas certaine que la mixture soit véritablement efficace. Elle savait que la plaie ne s'infecterait pas mais pour le reste ? Et si elle s'était trompée dans les plantes qu'elle avait choisies ? Et si elle avait mal dosé ? Qu'arriverait-il au garçon ? Un frisson d'inquiétude parcourut son échine alors qu'elle secouait la tête pour s'enlever ce genre de pensées de l'esprit. Non, ça allait marcher. Elle se souvenait de la « recette » à la perfection. Si elle s'était trompée, jamais elle ne pourrait le supporter d'autant plus que Kai se tordait littéralement de douleur sous ses doigts. Elle le voyait gémir, se mordre les lèvres, tenter d'échapper à la main féminine qui essayait d'être la plus douce possible ou bien encore se planter ses ongles dans les paumes de ses propres mains. Lynch devait prendre sur elle pour continuer, pour ne pas arrêter. Il fallait qu'elle aille au bout du soin sinon le garçon risquait de souffrir le martyr, et peut-être même qu'il ne s'en remettrait pas, ce qui était tout bonnement inconcevable aux yeux de la brune. Lorsqu'elle eut enfin terminé la première partie, elle se sentit coupable lorsqu'elle l'entendit lui dire : « C'était un peu un euphémisme, 'Ley, » Elle se pinça à nouveau les lèvres, ne sachant si elle devait le prévenir ou non pour la suite des événements. Cela n'allait pas être une partie de plaisir, loin de là.
Elle avait donc agi sans plus attendre, enfonçant ses doigts aussi profondément qu'était passionné le baiser qu'elle donnait au garçon. Elle le sentait souffrir sous sa peau, sous ses lèvres. Les grognements qu'il lâchait lui tordait l'estomac de douleur. Bientôt elle mit un terme à tout cela et remarqua les yeux emplis de larmes du garçon. « Dis-moi que tu as terminé. » Pour toute réponse elle hocha affirmativement la tête et caressa avec tendresse l'une de ses joues. Son autre main prit le haut de Kai et elle le redescendit doucement sur son torse et sur ses hanches qui étaient à nouveau couverts. Peu à peu il reprenait des couleurs ce qui rassurait la serveuse. Sans qu'elle ne s'y attende, elle se retrouva assise à califourchon sur lui. « Arrête, je vais te faire mal » souffla-t-elle. Elle était trop proche de sa plaie, il fallait qu'ils gardent leurs distances. Kai n'en avait que faire de ce qu'elle lui disait puisque bientôt il l'embrassait à pleine bouche. Elle sentit ses mains glisser sous son haut et se cambra lorsque la peau brûlante du jeune homme vint embraser la sienne. Chaque caresse, chaque baiser de Kai était un véritable délice. Marley semblait avoir perdu toute notion de décence ou de réalité. La menace n'existait plus, les monstres non plus, l’éclipse n'avait jamais eu lieu. Il n'y avait que lui et elle. Les désirs qu'elle avait refrénés depuis tant d'années jaillissaient de toute part et voilà qu'elle ondulait tout contre lui, quémandant plus, toujours plus. Perdant la tête, saoulée d'amour et de passion, Lynch laissa ses mains glisser au niveau du pantalon de Kai. Elle avait envie de lui maintenant, là, ici, tout de suite.
Un craquement derrière eux la ramena instantanément sur terre. Elle sauta au sol, et sortit son couteau qu'elle pointa en direction d'un bosquet. Quelqu'un les observait à n'en pas douter. Elle s'approcha doucement lorsque tout à coup elle vit un chaton sortir. Elle se mit à rire puis soulagée se tourna en direction de Kai qu'elle avait laissé en plan. « On ne peut pas rester ici... » annonça-t-elle. Pas à la vue de tous, pas quand elle n'avait qu'une seule envie : être en tête à tête avec lui, à la chaleur d'une cheminée, à l'ombre des regards indiscrets.
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Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Ce fut un véritable supplice que Marley m'imposait, armée du noble dessein de prendre soin de la plaie béante et menaçante qui creusait et martyrisait mon flanc. Difficilement, je m'évertuais à conserver contenance devant mon interlocutrice mais la douleur était telle qu'elle faisait périlleusement perler mes yeux, qu'elle contractait tous mes muscles au nom des pulsions de vie, qu'elle faisait frénétiquement trembler mon organisme par instinct. Mon souffle se saccadait de manière incontrôlable, mon palpitant martelait férocement sa cage d'os, les secondes se métamorphosaient épouvantablement en heures de calvaire. Pourtant, le simple parfum de Marley, la chaleur de ses doigts contre mon épiderme, suffisaient à ce que je demeure sur place et que je garde conscience lors de ce chemin de croix.
Lorsque l'orpheline entreprit d'aller au coeur de la blessure, une peine aigüe et intense me traversa. Les premières secondes, je crus défaillir, je crus hurler, si ce n'était pour la diversion sensuelle que m'offrait la barmaid. Je me rattachais à ce baiser comme une bouée en pleine mer, le visage néanmoins crispé par la peine. Je me guidais sur son souffle comme le navire se fie à un phare, quelques déferlantes acides m'extrayant toutefois des gémissements gutturaux. Marley était la pleine lune de cette nuit sombre générée par ma vue obscurcie sous le couperet de la douleur. Lorsqu'elle cessa enfin ses mouvements atroces, je m'autorisais à souffler précautionneusement, libérant prudemment mes poumons de cet air que j'avais emmagasiné et que je retenais de toutes mes forces comme s'il allait m'aider à traverser cette étape ultime et frisant l'insoutenable de son soin. D'une voix éraillée, je priais qu'elle eût terminé et lorsque mon interlocutrice me fit comprendre d'un geste qu'elle avait effectué toutes les démarches qui lui semblaient adéquates, je soupirais cette fois-ci de soulagement. Je fermais délicatement les yeux lorsque ses doigts vinrent caresser ma joue, chérissant ce contact inestimable, tout comme celui de sa main qui faisait recouvrir mon torse de mon haut.
Entreprenant, je n'attendais pas que Marley se distance et glissais mes mains dans son dos afin de l'attirer contre moi, la pressant à s'asseoir à califourchon sur mes cuisses. « Arrête, je vais te faire mal » « Trop tard. » Je commentais derechef. « Tu peux essayer deripoliner ta façade, ta réputation, je sais très bien de quoi tu es capable, maintenant... » Je narguais. D'une certaine manière, même si elle avait agit pour mon bien, Marley s'était montrée dotée d'un impitoyable sang-froid. Un rictus malicieux apparut à la commissure de mes lèvres pour s'évanouir lorsque je prenais possession de la bouche de la belle dans un baiser d'abord amoureux, puis promptement langoureux. Mon envie comme mon désir d'elle avaient été inoculés, je ne pouvais faire fi de nos échanges chaleureux et j'en réclamais une continuité imminente. Mes mains s'immisçaient sournoisement sous sa chemise, brûlant d'être en contact direct avec sa peau. Mes lippes déposaient une myriade de baisers le long de sa mâchoire, de son cou, de sa clavicule, désireuses de choyer chaque centimètre de peau de cette femme qui faisait inconditionnellement battre mon coeur, de marquer de mon affection certaine son corps pour que jamais elle n'oublie à quel point elle comptait à mon âme. Je confirmais par chaque baiser ma volonté de lui vouer mon éternité. Des frissons parcoururent mon échine en sentant Marley onduler sous mes baisers et mes caresses, la concupiscence se décupla tandis que ses propres mains se déplaçaient au niveau de ma ceinture. Je m'apprêtais à l'embrasser avec fougue lorsqu'un craquement se fit entendre à quelques mètres, laissant bondir Marley à distance, couteau pointé en la direction du potentiel danger. Je rejoignais la trentenaire et un chat noir se faufila à vive allure. « On ne peut pas rester ici... » « Tu as peur que l'on cause une embrouillamini avec ce qu'on s'apprêtait à faire ? Peut-être que les pipistrelles du coin nous auraient lâchement trahis aux habitants ? » Je moquais avant de me mordre la lèvre, trahissant à quel point j'étais laissé sur ma faim. Néanmoins, au creux de mon être, la culpabilité doublée d'une terreur lancinante d'être malgré moi une abomination assassine perdurait. Je reprenais mon sérieux et consentais : « Rentrons. »