Siham scrollait sur son téléphone et comme lui avait indiqué son pilote, elle regardait les réseaux sociaux, et notamment Twitter.  Les vidéos étaient toutes plus folles les unes que les autres. Toutes les informations y allaient bon train sur leurs interprétations, puis, elle tomba sur un communiqué officiel de la ville de Brisbane. « Attends, écoute ça… c’est la mairie qui a posté ça. »
Elle se mis alors à lire le communiqué en question, le sang glacé. Chers habitants de Brisbane.

«Nous vous adressons ce communiqué officiel pour vous informer d'une situation exceptionnelle qui touche actuellement notre ville. Il est de notre devoir de vous tenir informés et de vous demander de rester vigilants face à ce qui semble être un événement surnaturel sans précédent.

Hier soir, un événement extraordinaire s'est produit : le tombeau égyptien, exposé au Queensland Museum a été mystérieusement ouvert. Cette profanation a déclenché une série d'événements inexplicables, rappelant les anciennes légendes et les Plaies Égyptiennes mentionnées dans l'histoire biblique.

Les autorités compétentes, en collaboration avec des experts en égyptologie et des spécialistes des phénomènes paranormaux, enquêtent activement pour comprendre les origines de cette malédiction qui semble s'abattre sur notre ville. Nous comprenons que de nombreux habitants sont inquiets, et nous partageons vos préoccupations.

Les signes de la malédiction égyptienne sont déjà apparus sous la forme de phénomènes inexpliqués, de troubles climatiques et de comportements anormaux. Nous demandons à tous les citoyens de respecter les consignes de sécurité suivantes :

1. Restez chez vous, si possible, et évitez de sortir sauf en cas de nécessité.

2. Gardez vos portes et fenêtres fermées, et assurez-vous que vos résidences sont sécurisées.

3. Évitez tout contact avec des objets ou artefacts égyptiens, et signalez toute découverte douteuse aux autorités locales.

4. Tenez-vous informés via les canaux officiels de communication de la ville pour les dernières mises à jour.

Nous sommes pleinement engagés à travailler sans relâche pour résoudre cette situation et protéger nos citoyens. Des équipes d'experts sont déployées sur le terrain pour étudier et contenir les effets de cette malédiction.

Nous comprenons que cette annonce est troublante, mais nous appelons à la solidarité, à la prudence et au calme en ces moments difficiles. Nous vous tiendrons informés au fur et à mesure que nous en saurons davantage sur la nature de cette malédiction et sur les mesures prises pour la contenir.

Ensemble, en tant que communauté, nous surmonterons cette épreuve. Restons unis et forts. »
Elle passait les numéros en lignes dédiés et les messages de remerciements… « Qu’est ce que t’en penses ? » mais qu’est ce qu’ils pouvaient bien faire de ces informations ?

@Rhett Hartfield

Il ne sait pas quoi en penser, Rhett, de ce communiqué de la ville. Il ne fait aucun sens et pourtant il semble en faire énormément pour que cela puisse avoir un effet autre que l’inquiéter davantage. Tout semble impossible, invraisemblable, mais si même la ville de Brisbane a été poussée jusqu’à devoir faire un communiqué à ce sujet, alors cela signifie que le sujet est digne d’intérêt. Et qu’il est surtout digne d’inquiétudes. « Qu’est ce que t’en penses ? » - « Qu’on est dans la merde, non ? » Ils ont pu se mettre à l’abri et c’est sans doute déjà une bonne nouvelle et un bon avancement, mais qu’advient-il d’eux ? Qu’advient-il de tous les habitants de cette ville, de tous ceux qui n’ont aucun endroit où se réfugier et ceux qui n’ont tout simplement pas encore eu accès à un tel bulletin ? « Ma mère a une quantité pas possible de trucs égyptiens chez elle. Il faut que je la prévienne. » Il y repense soudainement et une certaine once de panique se fait entendre dans sa voix. Rhett n’est généralement pas du genre à se soucier de ses proches mais aujourd’hui le sujet est tout différent, et l’enjeu tout autant.

« Il faut que j’aille la sauver. » Il en tire rapidement la conclusion, plus déterminé que jamais à arriver à une telle fin parce qu’il est hors de question qu’il sache que sa mère court un danger et ne lui vienne pas en aide. Ruben ne lui pardonnerait pas, et il ne se le pardonnerait pas non plus. Après tout, elle est sa seule mère et il tient à elle. « T’as le choix de venir ou non, j’te force pas, mais… peut-être qu’on devrait pas se séparer. On peut y aller en voiture, elle est à quelques rues d’ici. » Il veut simplement s’assurer qu’elle reste loin de toutes ces maudites choses, comme les autorités l’ont conseiller pour toute la population - et il ne cherche même pas à savoir pourquoi, en réalité.

« Qu’on est dans la merde, non ? » elle en avait fait la même conclusion au fur et à mesure qu’elle avait lu ce communiqué. Elle n’arrivait pas à croire que ce soit quelques chose d’officiel d’ailleurs. Elle avait vérifié plusieurs fois que le compte était bien celui certifié pour la Ville de Brisbane et avait même regardé les publications précédentes pour voir si ce n’était pas une page satirique. Mais tout semblait converger à la même réponse : ça n’avait rien d’une blague. Rien de tout ça ne serait publier sur une vidéo youtube dans le seul but de divertir. « Ma mère a une quantité pas possible de trucs égyptiens chez elle. Il faut que je la prévienne. » Siham se demanda alors si ce n’était pas le cas pour sa propre mère, mais après avoir balayé rapidement au rayon X tout ce qu’elle possédait, elle ne voyait rien qui puisse être un potentiel danger dans son appartement. Par contre, si le communiqué disait vrai, alors le brun devait sans doute s’inquiéter davantage. « Il faut que j’aille la sauver. » Siham ne savait que faire de cette quête, elle n’allait pas lui jeter la pierre de vouloir lui venir en aide, bon, de là à se poser en héros et aller la sauver c’était une autre affaire. « Qu’est ce que tu crois qu’il peut lui arriver ? » une horde de momie armée allait arriver chez elle pour récupérer les objets dont elles étaient propriétaire ? Un pharaon allait sortir de son sarcophage pour piller tous ceux qui avaient pillés l’Egypte des milliers d’années après sa mort ? Après tout, après ce qu’elle venait de voir, elle n’avait plus aucune idée de ce qu’elle pouvait croire ou non.
« T’as le choix de venir ou non, j’te force pas, mais… peut-être qu’on devrait pas se séparer. On peut y aller en voiture, elle est à quelques rues d’ici. » Siham regardait dehors, non, elle n’avait pas l’impression qu’elle avait réellement le choix. « J’te suis. » fit-elle résignée… « Tu crois qu’il peut lui arriver quelques choses ? Tu veux que j’essaie de l’appeler ? » qu’il lui donne son téléphone et son contacte, elle tenterait de la joindre. « J’vais envoyer un message à ma mère… » elle quitta twitter pour rejoindre ses contacts, sa mère n’utilisait que la fonction SMS pour communiquer. Le visage de Siham se décomposa quand elle tenta d’envoyer le texto. « Y a plus de réseau. » coupé, plus de signal, rien. Une croix à la place de la 4G. Elle souffla, il lui était impossible de passer un simple appel, tout était vraiment coupé. « Ca fait pas partie des plaies ça… » Les plaies d’Egypte, 2.0.
Siham eut l’impression que l’atmosphère devenait plus sombre et qu’elle y voyait moins clair. Elle leva les yeux au ciel, à travers la fenêtre. Le ciel était noir, les nuages s’étaient emparés totalement de l’atmosphère, plus un seul rayon du soleil ne pouvait les percer. « tu devrais te dépêcher. » plus facile à dire qu’à faire sans doute, il faisait déjà de son mieux pour esquiver les autres voitures à l’arrêt et faire une percer dans tout ce raffut. La pluie commençait à tomber et petit à petit, ils n’y voyaient plus rien. Un vrai déluge. L’angoisse commençait à s’emparer de la jeune femme. Elle craignait que les éléments ne se déchainent eux aussi. Elle détestait la pluie, détestait les tempête et les orages. Les sauterelles et les grenouilles, facile mais le tonnerre

« Qu’est ce que tu crois qu’il peut lui arriver ? »
« J’en sais rien. Hier encore je savais pas que des crapauds pouvaient tomber du ciel, tu vois. »

Elle le prend de haut et il en fait de même, parce qu’il estime que son attitude est quand même assez culottée dans un monde où ils en savent pourtant tout aussi peu l’un que l’autre mais qu’elle a été la première à croire que le rouge de la rivière était du sang. Alors il est peut-être crédule, il n’en sait rien, mais dans le doute il préfère tout de même tenter de sauver sa mère quitte à se battre contre des chimères plutôt que de rester les bras croisés face à ce qui pourrait être une véritable apocalypse. « J’te suis. » Elle accepte finalement l’offre, et il est rassuré. Rassuré d’être épaulé quand il devra raconter à sa mère toute cette histoire, mais rassuré aussi de toujours pouvoir avoir un œil sur elle autant que sur son petit, qui n’est pas en âge de comprendre quoi que ce soit au monde alentour.

« Tu crois qu’il peut lui arriver quelques choses ? Tu veux que j’essaie de l’appeler ? » - « Les lignes sont saturées. J’ai vu d’autres personnes essayer de contacter leurs proches. » Tout a des airs de fin du monde, et c’est effectivement aussi terrifiant que cela en a l’air. « J’vais envoyer un message à ma mère… Y a plus de réseau. » Et il la regarde d’un air dépité, sans pour autant être étonné de la situation. Il aurait aimé qu’ils puissent contacter leurs parents, mais il était plutôt évident qu’ils ne pourraient pas. « Arrête avec tes plaies, vous avez vu trop de films d’horreur. » Et les films ne représentent pas la réalité, que tout le monde soit au clair là-dessus.

Il se penche sur son volant pour jeter un œil au ciel au dessus de leur tête, soudainement noir de jais. Déjà, Rhett se mord l’intérieur de la lèvre. « tu devrais te dépêcher. » - « Quoi, tu vas me dire que maintenant ils vont m’ajouter une tornade ? Ou directement des chèvres qui vont tomber du ciel ? Non, laisse moi deviner, les dinosaures vont revenir. » Et quand bien même il s’énerve et la tourne en dérision, il appuie un peu plus sur l’accélérateur, n’en ayant plus rien à faire des limitations de vitesse autant que des panneaux en tout genre - lui, comme tous les autres automobilistes, comme le prouve l’un d’eux venant violemment percuter le flanc arrière du véhicule et l’arrêtant ainsi net dans sa course.

« J’en sais rien. Hier encore je savais pas que des crapauds pouvaient tomber du ciel, tu vois. » Siham se rendit compte que son attitude n’était pas bienveillante envers lui et elle se recroquevilla dans son siège passager. Pas fière, elle n’en menait pas bien large et était complètement dépassée par cette situation. Elle devrait rester bien plus humble et cesser d’être méprisante, d’autant plus que ça ne lui ressemblait pas. Elle avait toutefois accepté de suivre son partenaire de mésaventure, car de toutes façons, elle, elle n’avait personne à sauver. Sa mère étant déjà bien entourée et elle semblait être moins au contact du danger. Siham savait qu’elle ne risquait rien chez elle et qu’elle ne prendrait pas de risques idiots à sortir. Par contre, elle allait surement s’inquiéter de ne pas la voir arriver avec Dali… mais ça, c’était une histoire qu’elle pourra régler plus tard. Sa mère habitait à l’autre bout de la ville, ils pourront y faire un crocher quand la mère du jeune homme sera hors de danger.  « Les lignes sont saturées. J’ai vu d’autres personnes essayer de contacter leurs proches. » c’était surement pour cette raison que dans un premier temps, la connexion avait été lente et difficile. Mais là, il n’y avait vraiment plus rien.
« Arrête avec tes plaies, vous avez vu trop de films d’horreur. » le film d’horreur était actuellement en train de se passer dehors. Et cette fois, c’était lui qui devenait désagréable. Elle allait mettre ça sous le coude de l’émotion, tout comme ça avait été le cas, la concernant. « Quoi, tu vas me dire que maintenant ils vont m’ajouter une tornade ? Ou directement des chèvres qui vont tomber du ciel ? Non, laisse moi deviner, les dinosaures vont revenir. » Non, juste une tempète, le communiqué disait vrai «  troubles climatiques, c’était dans le foutu texte ! » et en voilà la preuve. Le ciel était noir et des éclairs tombaient sur terre. « Tu l’as dis toi-même, tu savais pas que des crapauds pouvaient tomber du ciel… » et elle espérait qu’elle n’y verrait pas de dinosaure pour autant.
La pluie ne cessait de tomber, les caniveaux de la ville se remplissaient d’eau, les égouts débordaient. « elle est loin, ta mère ? » elle soufflait, préférait fermer les yeux , mais le bruit de la pluie sur les fenêtres et sur la taule de la voiture l’angoissait davantage. Elle serrait son fils contre elle mais elle devait sans doute lui transmettre toutes ses peurs, il se mis à pleurer, à en couvrir les bruit extérieur. « Chut. » Siham embrasser la tête chevelue de son fils, tentait de le bercer. Elle craignait que la rivière ne déborde, que les rues ne se retrouvent totalement submergées sous l’eau. « t'arrives à y voir clair ?? »

«  troubles climatiques, c’était dans le foutu texte ! »
« Ouais bah eux aussi ils ont vu les mêmes films d’horreur à la con, qu’est-ce que tu veux. »

Il s’énerve, elle s’énerve, et les deux inconnus qui se connaissent à peine n’arrivent à rien dans un tel contexte qui ne fait pas le moindre sens pour personne. C’est à n’y rien comprendre, et il désespère que toute cette histoire puisse réellement connaître une issue favorable, voire même une issue tout court à ce niveau. « Tu l’as dis toi-même, tu savais pas que des crapauds pouvaient tomber du ciel… » - « Je sais même plus si je peux croire mes yeux au point où on en est. » Mais ils vivent la même chose, elle et lui, et cela suffit à expliquer qu’il ne s’agit en rien d’une hallucination ou d’un dosage un peu trop intensif d’Oxycodone. Tout est réellement en train d’arriver sous ses yeux incrédules.

Le déluge s’abbat réellement sur la ville et Rhett jure ne jamais avoir rien vu de tel, même à Londres. « elle est loin, ta mère ? » - « Plus vraiment maintenant. Mais avec ce temps, on avance à rien. » - « Chut. » Le petit s’agite et il ne sait pas quoi faire pour l’aider à le calmer, sans doute parce que lui-même est encore bien loin de pouvoir prétendre à un tel état de self control et de zenitude. « t'arrives à y voir clair ?? » - « Pas du tout. » Autant être honnête, donc. Il a considérablement réduite l’allure et ne sait pas s’il roule sur le corps des crapauds ou sur d’autres choses, parfois. « C’est quoi les autres plaies qui arrivent ensuite ? Hypothétiquement, hein. » Mais il a besoin de se préparer autant que possible parce que les nerfs commencent peu à peu à lâcher alors que les nouvelles s’accumulent et qu’elles oscillent entre mauvaises, terrible et horrifiantes.

 « Ouais bah eux aussi ils ont vu les mêmes films d’horreur à la con, qu’est-ce que tu veux. » Siham allait finir par convenir d’un cesser le feu s’ils ne voulaient pas s’étriper. Ils se trompaient tous les deux de cible en s’en prenant l’un à l’autre de la sorte. Ils devaient mieux faire équipe et admettre qu’ils ne comprenaient rien à la situation, autant l’un que l’autre. Et donc, se contenter de ce qu’ils vivaient : un vrai chao. Les choses allaient venir au fur et à mesure et il n’était pas nécessaire de spéculer sur l’avenir.
« Je sais même plus si je peux croire mes yeux au point où on en est. » elle espérait être dans un mauvais cauchemar, se réveiller bientôt et reprendre sa vie normalement. Est-ce que, comme dans chaque rêve qu’elle faisait, elle finirait par en sortir à cause des cris de Dali qui avait faim, ou soif, ou trop froid, ou mal aux dents ? Pour une fois, plus que jamais, elle l’espérait vraiment. Pour une fois, elle ne lui en voudrait pas de l’empêcher de dormir.
« Plus vraiment maintenant. Mais avec ce temps, on avance à rien. » et les voilà, les cris de Dali et pourtant, elle était toujours là, dans ce cauchemars. Elle n’en sortait pas, il ne l’avait pas réveillé… et pour une fois, même pour ça, elle ne lui en voulait pas non plus. Elle avait l’impression que les larmes allaient la submerger, mais elle se retenait.
Le chauffeur n’y voyait absolument rien
« C’est quoi les autres plaies qui arrivent ensuite ? Hypothétiquement, hein. » Siham ne les connaissaient pas dans l’ordre et ne savaient pas si elles étaient bien respectées jusqu’à présent, de mémoire, il restait « La peste animale… » qui les impacteraient à moindre mesure, sauf si sa mère avait un chat ou d’autres animaux qui pourraient les faire tomber malade à leurs tours. Dans les récits bibliques, c’était avant tout le bétail qui était touché, privant les égyptiens de nourriture et d’outils de travail pour labourer leurs champs également. « Les poux… les moustiques… » elle avait la gorge serrée. « l’obscurité… plusieurs jours de nuits. » le soleil qui ne revient pas. Et le dernier, celui qui la terrifiait bien plus que la pluie encore. « La mort de tous les premiers-nés… » Dali était son premier et dernier enfant...

Rhett était toujours assis dans sa voiture, les mains serrant fermement le volant et son regard fixé sur le pare-brise embué. La pluie tombe en torrents inarrêtables, martelant la carrosserie de la voiture comme si le ciel s'était décidé à s’ouvrir en deux, le tout pour mieux déverser tout son contenu sur Brisbane. Les éclairs zèbrent le ciel obscurci, illuminant brièvement l'obscurité et laissant entrevoir des silhouettes floues des bâtiments environnants. Les crapauds morts et autres criquets s’illuminent brièvement, eux aussi. Cette tempête est d'une intensité telle qu'elle a réussi à ébranler son assurance habituelle, ce qui le pousse à interroger Siham au sujet de ce qui les attend. « La peste animale… » Dieu soit loué, il n’a aucun animal et sa mère non plus. Avec le recul, il est plutôt heureux qu’il lui ait fait changer d’avis au sujet de ce chat qu’elle avait décidé d’adopter alors même qu’il avait déjà un propriétaire prenant bien soin de lui. « Les poux… les moustiques… » - « Tu me décris une rentrée des classes, là. » En janvier, les moustiques sont de partout.

« l’obscurité… plusieurs jours de nuits. La mort de tous les premiers-nés… »
« Il est ton premier ? »

Ce n’est qu’après avoir posé sa question qu’il se rend compte de l’aspect ô combien dur de ses mots. Il ne souhaitait pas l’angoisser davantage, ni même quoi que ce soit de négatif. Sa question découle évidemment de l’analyse qu’elle vient de donner de la situation mais jamais ô grand jamais il ne pourrait souhaiter le mal d’un enfant, alors il s’empresse de préciser la suite. « C’est pas ce que je voulais dire… Et puis une maladie qui touche uniquement les premiers nés, ça n’existe pas. » Puisqu’il continue de penser que l’intitulé des plaies d’Egypte est complètement fallacieux et uniquement voué à attirer l’attention d’un public en manque de sensations fortes.