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 abe/bird 2 x every day is like another storm

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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyJeu 26 Oct - 20:24


juillet 2023, Kilcoy. La vie n’est pas forcément tendre avec toi en ce moment. Il y a l’annonce de cette maison que vous aviez visé avec Jordan pour laquelle tu as eu un véritable coup de cœur qui vous a échappé des griffes. Tu n’as pas réussi à avoir les papiers du divorce de Will en temps et en heure - ton meilleur ami t’a fait part de son ressenti qu’il a eu l’impression de recevoir un pieu dans le cœur face à cette demande. Tu lui as vite répliqué qu’il exagère beaucoup ; ce mariage n’avait pas de but autre que l’amusement. Seulement, l’amusement avait ses limites et là, la limite, c’est ton propre confort et celui de la petite famille que tu as créé autour de toi. Will a été compliqué et Will a voulu te foutre des bâtons dans les roues. Ou de l’ail dans la tombe. Histoire de bien être sûre que tu ne puisses pas avancer pendant un moment. Tu veux croire que c’est simplement parce qu’il y a le décalage horaire et qu’il est occupé. Il a des choses à voir, à faire, même si tu ignores complètement quoi. Là n’est pas la question ni le sujet. Tout se cumule beaucoup trop pour ta pauvre petite tête et t’es doucement mais sûrement en train de craquer.

C’est dans des moments comme ça que tu sais que tu as besoin d’un break. Et ce break n’arrive qu’en partant de Brisbane et en roulant vers Elimbah. Tu y es restée un moment. Des jours et des semaines. Tu avais autant besoin de temps pour te remettre d’aplomb. L’aplomb est intervenu de la façon la plus inédite que tu aurais pensé. Quand Jordan a joliment fait sa demande de fiançailles. Pas de mariage, de fiançailles. La différence est importante, elle est à souligner, à surligner, à entourer et à mettre en majuscule. Ton partenaire - maintenant ton fiancé - a été patient avec toi. Iel sait tes attentes, ce que tu veux ou non. Jordan a été le roc le plus solide de toute cette période foireuse. Iel est ton pilier et tu n’as même pas conscience à quel point t’es clairement dépendante de lui dernièrement. Même si vous vous êtes frictionnés ici et là, tu retournes toujours dans ses bras car sa présence te rassure plus que n’importe quoi au monde. T’es véritablement chanceuse de l’avoir dans ta vie - ce n’est pas pour rien que vous êtes unis. Mais iel est assez important.e dans ton existence pour que tu acceptes d’être sa fiancée. Sa moitié à tout jamais car ça semble être l’évidence même. Par contre, tu n’iras pas plus loin ; iel le sait. Tu es au maximum de tes capacités et de tes principes.

Et vu que t’es à Elimbah, pourquoi ne pas en profiter pour aller voir Abraham ? Les animaux te font toujours du bien et tu ne dirais pas non pour aller ne serait-ce que caresser un de leurs chevaux. Ou un âne. Même une biquette te ferait plaisir. Tu n’es pas bien compliquée. L’air de Kilcoy est aussi agréable que celui d’Elimbah ; c’est la campagne. Même si l’été est chaud et que t’es déjà à moitié en transpiration quand tu te gare devant la maison de ton ami en priant le comte Dracula et ses sbires qu’il soit là. Tu montes les quelques marches du porche afin de toquer à la porte, tout en regardant sur les côtés pour voir s’il n’est pas à l’extérieur. Ça ne serait pas surprenant. “Abeeee ? J’ai un truc à te montrer. Promis, ce sont pas mes seins.” Que t’es conne. Mais tu te sens aussi bien de prononcer ce genre de boutade, ça signifie que ça va un peu mieux. Tu regardes ta bague avec un léger sourire. Tu n’aurais pas cru que juste ça suffirait à calmer un peu tes peines et tes tourments. Comme quoi, ça a beau être niais, l’amour reste un très bon remède.

@abraham taylor abe/bird 2 x every day is like another storm 1949770018


Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 29 Avr - 11:35, édité 2 fois
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyMar 31 Oct - 7:16

Abraham Taylor & @Birdie Cadburry
'cause in the morning everything can change, and time will tell you it does, oh, I know that there'll be better days, that sunshine 'bout to come my way, may we never ever shed another tear for today 'cause oh, I know that there'll be better days. ☆☆


(2023, juillet) Elles étaient rares, les matinées qui ne voyaient pas Abraham s’éveiller avant l’aube. Il savait traîner au lit, là n’était pas la question, et pouvait se laisser aller à la grasse matinée si un autre corps réchauffait la place à côté de la sienne, mais ses sens s’éveillaient par nature à l’heure où le bleu du ciel s’éclaircissait à peine, et où le coq de la maison voisine donnait de la voix pour tirer le reste de la basse-cour du sommeil. Ce matin-là pourtant, même le chant du coq et les premiers rayons du soleil tentant une percée à travers ses rideaux n’étaient pas parvenus à éveiller le Taylor, que seul l’épuisement était parvenu à plonger dans le sommeil en premier lieu. Il ne faisait pas le fier en rentrant du garage la veille, ayant véritablement eu l’impression de se traîner jusqu’à chez lui, la respiration sifflante et la toux si mauvaise qu’elle en avait réveillé sa migraine chronique. Il ne faisait toujours pas le fier en se traînant jusqu’à son lit, espérant dormir vite et se réveiller en meilleure forme, et avait au lieu de cela continué de cracher ses poumons jusqu’aux petites heures du matin, se sentant à la fois épuisé et mis pour la première fois face à l’éventualité que le médecin qu’il refusait de prendre au sérieux puisse, en réalité, avoir émis ses mises en garde pour de bonnes raisons.

« Oui, oui … j’arrive. »
Faisant honneur à l’intelligence que l’on prêtait à sa race, Rocket le Border Collie était parvenu à tirer la poignée de la porte et à se glisser dans la chambre de son maître, reniflant d’abord tout autour de lui avant de finalement venir coller sa truffe humide contre le bout de bras qui dépassait du matelas. La trachée encore douloureuse d’avoir été sursollicitée durant des heures, Abe s’était réveillé avec le goût du sang dans la bouche, et avait grimacé face à l’agression du soleil à peine un œil ouvert, laissant machinalement sa main aller flatter le pelage de son compagnon à quatre pattes avant d’envisager simplement se redresser pour s’asseoir. Par chance, sa toux avait disparu et le simple fait de respirer ne ressemblait plus à un effort incommensurable, et s’est envahi d’un certain soulagement que l’ancien militaire s’était finalement assis en tailleur sur son lit et avait pris le temps de terminer de se réveiller. Quelle heure était-il ? L’écran du radio-réveil indiquait 11:48 mais Abe peinait à y croire, plutôt du genre sauve-souris que marmotte, et il lui avait fallu la vérification de l’heure sur son téléphone puis sur l’écran du micro-ondes pour se rendre à l’évidence. Lançant la cafetière par automatisme, il avait pris le temps de saluer ses deux autres chiens avant de leur ouvrir la porte permettant l’accès au pré faisant office de jardin à l’arrière de sa maison. Plantés devant cette même porte, les deux chats le fixaient quant à eux d’un air accusateur, l’heure de leur repas du matin largement dépassée, et attrapant sur le porte-manteaux le vieux sweat de l’armée qui lui servait à traîner dehors lors les températures hivernales le dissuadaient de sortir en t-shirt, le garagiste s’était empressé d’aller remplir leurs gamelles de pâtée sur laquelle les deux félins s’étaient jetés comme deux vampires sur le cadavre d’une vierge.

Les poules, les moutons, les dindons, eux aussi attendaient l’heure de la pitance en se demandant probablement pourquoi elle avait tant tardé à venir, et la gorge râclant encore un peu douloureusement et réclamant la chaleur d’un café, il s’était néanmoins assuré que toute sa ménagerie était nourrie avant d’envisager revenir à l’intérieur. Tenant dans une main les trois œufs du jour récoltés au poulailler, un bruit de moteur avait subitement attiré son attention en ce qu’il était certain de le reconnaître ; des moteurs, il en écoutait ronronner à longueur de journées, et savait à force déceler toutes les sonorités et subtilités qui les différenciaient, l’ouïe à ce sujet presque aussi fine que celle du vampire. Et ce moteur-là, il l’aurait reconnu entre tous : il se cachait sous le capot du van de Birdie. Une certitude confirmée par le « Abeeee ? J’ai un truc à te montrer. Promis, ce sont pas mes seins. » qui s’était élevé depuis l’autre côté de la maison, arrachant au Taylor un rire goguenard avant que ne lui vienne une idée. Glissant les oeufs dans la poche de son jogging pour ne pas risquer de les faire tomber, il avait rebroussé chemin jusqu’à l’enclos d’Hulk Hogan – l'alpaga, toujours pas le catcheur – et persuadé l’animal de lâcher un moment le foin dans lequel il avait plongé son museau, pour s’aventurer hors des limites de l’abri dans lequel il passait ses nuits et les journées pluvieuses. La démarche fière et assurée, le camélidé ne s’était pas fait prier longtemps, jamais plus heureux que lorsqu’occasion lui était donnée de se dégourdir les pattes sur l’entièreté de la propriété, et d’aller renifler les endroits auxquels il n’avait pas accès sans surveillance. Mais les chardons et les hautes herbes qui n’attendaient que d’être mangés n’étaient pas la raison pour laquelle Abe l’avait fait sortir, et guidant l’animal autour de la maison en l’attirant avec une ou deux friandises, il n’avait eu qu’à le guider jusqu’à avoir Birdie dans son champ de vision pour que la curiosité de l’animal ne se charge du reste. Silencieusement, l’alpaga avait trottiné jusqu’à la jeune femme qui lui tournait le dos, et se faisant remarquer d’un meulement joyeux il avait tenté de piéger le bas du t-shirt de la jeune femme entre ses canines, provoquant chez Abe un éclat de rire et un « J’crois bien que lui a envie de voir tes seins en tout cas. » taquin, tandis qu’il parcourait les derniers mètres le séparant de la jeune femme. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tout va bien ? Tu m’avais pas dit que tu passerais. » Loin de lui l’idée d’en faire un reproche néanmoins, il était toujours heureux de voir la blonde, mais elle jouait de chance en le trouvant chez lui à une heure où, en toute logique, il aurait dû se trouver au garage. « J’étais en train de préparer du café, je t’en sers un aussi ? » Compte tenu de l’heure, lui proposer de rester manger aurait sans doute eu plus de sens, mais en attendant d’être suffisamment réveillé pour le réaliser, Abe était d’avis qu’il n’y avait pas véritablement d’heure pour la caféine.
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyMar 31 Oct - 18:10


Abraham sait que tu n’es pas d’un tempérament très patient en général. Cependant, ton humeur de ces dernières semaines ayant été terni par d’innombrables galères qui se sont empilées comme des petits os dans une tombe que tu as hérité d’une léthargie sévère de patience. En temps normal, tu aurais déjà fait le tour de la maison pour voir où se protègre ton ami - peut-être que le soleil est trop fort pour lui, qui n’a pourtant rien d’une chauve souris, étant plus habitué à la vie extérieure de la campagne qu’être enfermé entre quatre murs. Mais aujourd’hui, tu laisses le bénéfice du doute et t’attends sagement sur le perron. T’es aussi dans tes songes, le regard bleuté qui se perd sur ta main gauche très régulièrement depuis quelques jours. Tu aurais pensé que ça t’aurait angoissé. Que t’aurais cru que ta main est lourde, en feu comme un vampire que l’on badigeonne d’eau bénite. Mais c’est très loin d’être le cas. Au contraire, tu te retrouves surprise de sentir cette agréable petite vague de douceur en toi qui t’as tant manqué ces derniers temps. Une bague ne résout rien, se fiancer non plus, mais ça apaise un peu ton âme et ton cœur malgré tout. Dépendante que tu peux être, tu avais finalement besoin de cette confirmation. Sans pour autant être obligée d’aller jusqu’au cheminement final que l’on attend après des fiançailles - et ça, c’est hors de question que tu changes de position sur le sujet. Tu as été très tolérante, tu as accepté beaucoup de choses - dont une demande de fiançailles! - mais le mariage, c’est non.

T’es complètement perdue dans tes pensées ; si bien que tu n’entends qu’à peine le meulement derrière toi. Par contre, tu sens ton tshirt bougé, ce qui te fait te retourner tant bien que mal du mieux que tu pouvais vu que… T’as un alpaga accroché à l’ourlet de ton haut, avec un Abraham hilare derrière. « J’crois bien que lui a envie de voir tes seins en tout cas. » Tu penches la tête sur le côté avec un petit sourire amusé. “Evidemment. C’est une très belle paire à voir, tu sais. Y’a même un tatouage dessus.” Enfin, en dessous mais détail détail. Abraham a l’habitude de t’entendre parler comme ça. Tu es loin d’être pudique et ça se voit toujours dans tes tenues où t’en révèle toujours plus que t’en camoufles. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tout va bien ? Tu m’avais pas dit que tu passerais. » Tu essaies de gentiment retirer les canines de l’alpaga de ton tee shirt, passant une main sur le haut de son crâne pour le flatter car c’est si mignon, tu craques totalement. « J’étais en train de préparer du café, je t’en sers un aussi ? »Avec plaisir. Si tu veux me faire un Irish Coffee, je dis pas non non plus.” Que tu pouffes de rire en suivant les pas de ton ami là où il ira - dans sa cuisine certainement, vu la proposition. “T’as une petite mine en tout cas. Dure nuit ?” C’est l’impression qu’il te donne en tout cas. “Et sinon, depuis quand je préviens quand je passe de toute façon.” Ce n’est pas une question mais une affirmation. C’est rare que tu préviennes. “Ça va, ça va… Enfin, j’ai connu mieux mais j’ai clairement connu pire aussi. Je me suis dit qu’une petite visite auprès des animaux ne me ferait pas de mal.[” Que tu déroules doucement avec ce petit sourire qui n’a rien avoir avec tes grandes expressions solaires de d’habitude. “Et toi, comment tu te portes ? Toujours à te shooter à l’essence et au cambouis ?” Tu demandes avec un petit timbre amusé.


Dernière édition par Birdie Cadburry le Mar 19 Mar - 11:16, édité 1 fois
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyDim 5 Nov - 23:45

Abraham Taylor & @Birdie Cadburry
'cause in the morning everything can change, and time will tell you it does, oh, I know that there'll be better days, that sunshine 'bout to come my way, may we never ever shed another tear for today 'cause oh, I know that there'll be better days. ☆☆


D’impatience, Hulk Hogan avait rageusement envoyé ses sabots valser contre le grillage qui encerclait son enclos. Que le coq, cet imbécile, ait poussé sa gueulante et réveillé toute la basse-cour bien plus tôt qu’à l’accoutumée passait encore, quand bien même l’alpaga aurait bien refermé sa mâchoire sur sa gorge de poulet pour lui passer envie de jouer la sérénade de façon si matinale. Mais que le grand dadet chargé de tous les nourrir ne soit pas encore venu garnir de foin le râtelier pourtant soigneusement récuré la veille jusqu’à la dernière brindille, et ce alors même que le soleil brillait désormais haut dans le ciel et que les chauve-souris s’en étaient allées dormir, c’était la gousse d’ail qui faisait déborder le beurre. Hulk Hogan avait faim, si faim que si ses canines avaient été plus acérées il aurait volontiers fait son déjeuner des dindons qui passaient honteusement de son enclos au suivant sans y avoir été invités – mais plus encore que la faim, l’envie de ne pas tâcher son poil d’un blanc laiteux, pareil à la peau d’une ingénue, le dissuadait de se rendre coupable d’un bain de sang dont il ressortirait sans nulle doute comme le monstre sanguinaire, plutôt que comme la bête affamée poussée à devoir se nourrir de la première victime qui passerait à sa portée, au mauvais endroit et au mauvais moment.

Loué soit Serge Lama, l’humain semblait néanmoins s’être soudainement rappelé qu’une tripotée d’estomacs comptait sur lui pour leur survie, et aux grandes heures du midi il leur avait fait grâce de sa présence, mais non sans tirer une tête de six pieds de long lorsque le soleil était venu l’éblouir – il se lèverait plus tôt, la prochaine fois. Et si Hulk avait bien pensé bouder un peu, juste pour le principe, toutes ses bonnes résolutions s’étaient néanmoins envolées à la seconde où son maître était venu gratter l’interstice entre ses oreilles avant de remplir son râtelier de foin frais, arrachant à la bête un meulement satisfait. Le museau planté dans son festin avec autant de ferveur qu’un vampire sur le cadavre encore brûlant d’une vierge, Hulk s’était désintéressé de tout le reste, n’avait pas bougé une oreille ni soulevé un sabot lorsque la poule la plus téméraire de la basse-cour était venue s’installer sur la paille de son enclos, et entendait bien finir son repas jusqu’à la dernière goutte … Mais même lorsqu’il ne demandait plus rien à personne, l’alpaga ne semblait pas pouvoir espérer le repos, si peu éternel soit-il. De retour dans son espace vital comme s’il y était chez lui, l’humain avait tenté à nouveau de le flatter à grands coups de caresses, de façon si peu subtile que le camélidé flairait l’entourloupe aussi fort qu’un suceur de sang repérait le O négatif au kilomètre. La porte de son enclos ouverte, sans autre raison apparente que celle d’aller tenir compagnie à un humain n’ayant pas eu sa dose d’affection quotidienne, Hulk avait avancé d’un pas prudent, tenté un sabot hors de son périmètre en observant du coin de l’oeil la réaction du bonhomme, puis un second sabot, puis finalement sa silhouette laineuse toute entière en gratifiant l’assemblée d’un meulement orgueilleux. Les poules restaient au poulailler, mais lui était autorisé à aller brouter l’herbe du jardin, et rien n’aurait pu lui faire plus plaisir.

Rien, hormis peut-être la visite impromptue de la blonde jamais la dernière pour lui offrir une friandise, l’alpaga sautillant joyeusement à sa rencontre à la seconde où il avait tourné au coin du jardin et découvert sa silhouette menue sur le pas de la porte. La tête dans les nuages, ce dont il s’étonnait à peine, elle ne l’avait pas entendu arriver et n’avait admis sa présence que lorsque ses canines étaient allées attraper le bas de son t-shirt, une façon comme une autre de se saluer lorsque l’on ne possédait pas comme elle deux bras et deux jambes. « Evidemment. C’est une très belle paire à voir, tu sais. Y’a même un tatouage dessus. » Un brin vexé que l’attention de la visiteuse soit portée sur son congénère plutôt que sur sa duveteuse personne, Hulk avait entrepris de mâchouiller le tissu, pour ne finalement lâcher prise qu’à la seconde où Birdie l’avait gratifié d’une caresse. « Avec plaisir. Si tu veux me faire un Irish Coffee, je dis pas non non plus. » Allons bon, tout ce cinéma pour déjà l’abandonner et rejoindre l’intérieur de la maison ? « J’dois bien avoir un fond de whisky quelque part pour étancher la soif. » Décidant que qui ne tentait rien n’avait rien, Hulk s’était remis gracieusement en mouvement dans le sillage de la blonde, le « Hey, hey, hey … Les alpagas ne sont pas invités à entrer dans la cuisine. » lancé par le satrape en chef le prenant de vitesse, au moment de lui passer devant et de refermer la porte, le condamnant au jardin. « Profite, t’as tous les chardons du jardin à disposition. » Une maigre consolation, dont Hulk s’était néanmoins emparée d’un coup de canine rageur sur la fleur sauvage dont il raffolait en cachette, non sans avoir craché contre le bois de la porte comme on jetait de l’eau bénite sur un pêcheur pour lui passer l’envie de recommencer.

L’oreille tendue et l’ouïe affinée, l’alpaga avait continué de mâchouillé dans le vide en écoutant sans rien y comprendre la discussion qui se jouait à l’intérieur, la fenêtre ouverte lui permettant de profiter aux premières loges des jérémiades de son traître de propriétaire. « T’as une petite mine en tout cas. Dure nuit ? Et sinon, depuis quand je préviens quand je passe de toute façon. » Des bruits de vaisselle, de tasses que l’on posait sur une table, de bouteille à demi-vide dont on faisait danser la couleur ambrée à la lueur du soleil. « J’suis seulement rentré tard hier soir. » Menteur, aurait pu siffler l’animal d’un ton moqueur s’il avait été doué de parole. Abe était rentré plus tôt qu’à l’accoutumée, toute la basse-cour en était témoin comme de l’avoir entendu cracher ses poumons durant des heures. « Ça va, ça va… Enfin, j’ai connu mieux mais j’ai clairement connu pire aussi. Je me suis dit qu’une petite visite auprès des animaux ne me ferait pas de mal. » Dans le doute, il avait meulé à nouveau comme pour appuyer sa dernière phrase, mais sans obtenir de réponse tandis que l’homme tendait à la femme une tasse de café coloré à l’alcool écossais. « Bird, sur ton échelle personnelle “ni mieux ni pire” ça équivaut à “au fond du seau” chez quelqu’un d’autre … Me force pas à doubler ta ration de whisky pour me donner les moyens de te faire parler. » Qu’il causait trop, celui-là. « Et toi, comment tu te portes ? Toujours à te shooter à l’essence et au cambouis ? » Qu’elle se défendait mal au jeu de la botte en touche, celle-ci. « Bwarf, tu sais, un petit shot de gasoil et ça repart. » Humour au ras des pâquerettes, pour ne pas changer. « Rien de très neuf. Kilcoy quoi, tu sais comment c’est … Je comptais plutôt sur tes potins de citadine pour me divertir. T’es venue sans Jordan ? » Sans Jordan et sans friandise pour ce pauvre alpaga, condamné semblait-il à errer dans le jardin comme une âme damnée, s’éloignant finalement de la fenêtre pour gober d’autres fleurs sauvages.
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyMar 7 Nov - 19:01


« J’dois bien avoir un fond de whisky quelque part pour étancher la soif. » Birdie gratifie une nouvelle fois l’alpaga d’une caresse - c’est un animal qu’elle n’aurait jamais pensé aussi fidèle et affectueux mais forcer de constater qu’elle n’est jamais au bout de ses surprises quand cela concerne les animaux. Cependant, si Hulk pourrait être un bon moyen de divertissement et qu’elle se promet d’aller l’embêter, lui et toute la basse cour, un peu plus tard dans sa visite, son attention est pour l’instant plus focalisée sur la proposition de son ami, la première tête de tout ce joyeux remue-ménage qu’elle est venue voir. Une très bonne distraction. Abe et la ferme lui font du bien à l’esprit, une véritable coupure avec quelqu’un qui la comprend et qui est assez loin de Brisbane pour avoir le recul nécessaire. Non pas qu’elle songe à se plaindre et à pousser une lamentation plus grande que son avenir mais une excellente distraction est toujours bonne à prendre. « Hey, hey, hey … Les alpagas ne sont pas invités à entrer dans la cuisine. » Un petit sourire s’étire. “Le pauvre, tu pourrais le laisser entrer. Je suis sûre que tu pourrais lui apprendre à se tenir à table.” Elle formule alors que la porte se referme. « Profite, t’as tous les chardons du jardin à disposition. » Un coup d’oeil à travers la fenêtre la plus proche pour voir l’animal dans toute sa majesté aller machouiller les fleurs sauvages. “T’as pas peur qu’il conspire contre toi ?” Demande-t-elle, amusée au possible d’avoir l’impression de voir un air rageur chez Hulk. “Je suis sûre qu’il voulait voir mon tatouage.” C’est qu’elle continue et enchérit par-dessus le marché ; pour une fois qu’elle a l’impression d’avoir l’esprit léger, elle en profite.

« J’suis seulement rentré tard hier soir. »Ouuuh…” Birdie se délaisse de la fenêtre pour aller s’asseoir sur la table. Oui, pas sur la chaise mais sur la table. Elle est assez petite comme ça et c’est juste la première chose qui était là. “Qu’est-ce que t’as fait hier soir pour être rentré tard ?Tout de suite. Son petit air malicieux s’attend évidemment à recevoir une histoire croustillante à se mettre sous la dent. Elle risque d’être déçue, elle qui pense à une épopée lubrique ou au moins charmante à entendre mais songeant rapidement qu’Abe est loin d’être fait du même bois qu’elle. A savoir à charmer tous les quatre matins et à se retrouver avec un partenaire différent tous les soirs. Pourtant, son ami pourrait être un véritable don juan s’il s’en donnait les moyens. « Bird, sur ton échelle personnelle “ni mieux ni pire” ça équivaut à “au fond du seau” chez quelqu’un d’autre … Me force pas à doubler ta ration de whisky pour me donner les moyens de te faire parler. » Des paroles qui font rire la Cadburn qui prend la tasse avec un remerciement, ses pieds se balançant joyeusement dans le vide. C’est vraiment dans des moments comme ça qu’elle se rend compte qu’elle reste une fille de la campagne. “Okay, vas-y.” Qu’elle dit en tendant de nouveau son verre avec un petit air de défi au visage. “Nan, mauvaise idée. Je conduis après. J’ai envie de revenir à Elimbah en un seul morceau. Jordan pourrait te tuer si je meurs à cause de ton whisky.” Qu’elle affirme d’une voix grave en ramenant la tasse contre elle.

« Bwarf, tu sais, un petit shot de gasoil et ça repart. » Les lippes forment un sourire qui va jusqu’aux yeux, ça fait plaisir de se détendre le visage de la sorte. Elle a vraiment l’impression de ne pas avoir souris depuis des lustres. « Rien de très neuf. Kilcoy quoi, tu sais comment c’est … Je comptais plutôt sur tes potins de citadine pour me divertir. T’es venue sans Jordan ? » Elle hausse une épaule. “J’avais envie d’être un peu seule pour venir te voir. Pourquoi, t’es déçu de pas le voir ? Tu le préfères à moi, c’est ça ? Tu peux me le dire. Moi aussi, je le préfère à moi-même en ce moment.” Elle tente un peu l’humour pour la forme mais le fond est réel. Elle qui est d’une grande confiance habituellement, toute plume ressortant tel un paon en pleine fierté, elle n’a presque aucune hésitation à s’auto descendre. “On est venus quelques jours à Elimbah. Ça fait depuis mars qu’on est en appartement après l’inondation de la maison de Jordan et je peux t’affirmer que je ne suis plus faite pour vivre dans une boîte à chaussures.” Lâche-t-elle dans un bref souffle. “Et puis… En faites, c’est tellement la merde en ce moment que je sais même pas par où commencer.” Qu’elle finit par dire en passant sa main sur son visage. La gauche. Celle avec la belle bague que Jordan lui a mise à l’annulaire quelques jours auparavant.


Dernière édition par Birdie Cadburry le Mar 19 Mar - 11:18, édité 2 fois
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyJeu 1 Fév - 0:45

Abraham Taylor & @Birdie Cadburry
'cause in the morning everything can change, and time will tell you it does, oh, I know that there'll be better days, that sunshine 'bout to come my way, may we never ever shed another tear for today 'cause oh, I know that there'll be better days. ☆☆


Reprendre des animaux était – sans grande surprise – l'une des toutes premières choses qu'avait fait Abe après avoir quitté l'armée, et réétabli ses quartiers à Kilcoy de façon définitive. Les Taylor avaient toujours vécu entourés d'animaux, et si ses frères s'étaient assez peu attachés à l'envie de perpétrer la tradition, le troisième ne s'imaginait pas pour sa part se passer de la compagnie des bêtes. Il y avait d'abord eu Torrence, le vieux bouvier bernois dont la mort à un âge pourtant plus que respectable avait laissé Abe inconsolable durant de longues semaines. Puis la ménagerie s'était agrandie, fruit d'opportunités diverses, du déménagement du studio aménagé au-dessus du garage à la maison dans laquelle il vivait désormais, d'autres chiens, des chats, les poules, dindons et moutons, et bien sûr l'alpaga imprévu, inattendu, et preuve irréfutable de l'incapacité de l'ancien militaire à résister à un animal abandonné. « Le pauvre, tu pourrais le laisser entrer. Je suis sûre que tu pourrais lui apprendre à se tenir à table. » Laissant échapper un éclat de rire, l'homme s'était tourné vers Birdie pour chuchoter sur le ton de la confidence « Surtout lui dit pas que les chiens ont le droit de dormir sur le lit, eux. » et refermant la porte derrière eux, il avait envoyé le camélidé s'occuper des chardons du jardin, un privilège d'ordinaire réservé à Bernard et Bianca, les deux moutons. « T’as pas peur qu’il conspire contre toi ? » C'est que derrière son regard éternellement impérieux, l'animal en donnait parfois l'air. Mais l'air, seulement. « Je suis sûre qu’il voulait voir mon tatouage. »« C'est comme ça que tu appâtais tes plans cul, avoue ? » Pas qu'elle n'ait pas raison d’utiliser tous les atouts à sa disposition, raison pour laquelle le ton était plus taquin que premier degré.

A midi et des poussières, il aurait pu être l’heure du café autant que de l’apéro, et plutôt que de choisir Abe n’avait eu aucun scrupule à proposer d’allier les deux, le fond de whisky dont il disposait encore dans un placard se révélant un excellent candidat pour couper la caféine qui passait déjà dans le filtre. « Qu’est-ce que t’as fait hier soir pour être rentré tard ? » Allant poser son séant directement sur la table de la cuisine, Birdie avait posé sur lui un regard que l’ancien militaire sentait sur ses épaules bien qu’il lui tournait le dos. « J’ai bu des coups chez Joe, j’ai pas vu le temps passer. » Quelle importance, que ce ne soit pas la vérité ? Sa soirée se terminait suffisamment souvent au (seul) bar de Kilcoy pour qu’il n’ait pas l’impression de mentir totalement – et il pourrait jurer se sentir aussi mal qu’un lendemain de gueule de bois. Reste que l’ironie tenait dans le fait que d’eux deux, Birdie était celle dont la moue semblait la plus équivoque, et menaçant pour la forme d’utiliser l’alcool pour tenter de lui arracher des confessions, Abe tendait surtout une perche immense à la blonde dans le cas où elle souhaitait se décharger d’un fardeau. « Okay, vas-y. » Tendant sa tasse, elle avait étiré sur ses lèvres un sourire facétieux. « Nan, mauvaise idée. Je conduis après. J’ai envie de revenir à Elimbah en un seul morceau. Jordan pourrait te tuer si je meurs à cause de ton whisky. » Les reins allant s’appuyer contre le rebord du plan de travail de la cuisine, Abe avait désigné Birdie à l’aide de sa tasse de café-whisky et rétorqué « Avise-toi de ne pas rentrer en vie, et moi je m’arrange pour te ressusciter et te tuer de mes propres mains avant même que Jordan ait conduit jusqu’ici. » d’un ton entendu.

Bien que le Taylor ne soit jamais en reste pour converser de la pluie et du beau temps, il avait rapidement chassé les banalités d’usages et tentatives pour faire dévier la conversation vers lui pour recentrer le débat sur Birdie. Sur Birdie et sur ce Dieu-sait-quoi qui semblait la tracasser au point d’altérer sa bonne humeur et son optimisme naturels. « J’avais envie d’être un peu seule pour venir te voir. Pourquoi, t’es déçu de pas le voir ? Tu le préfères à moi, c’est ça ? Tu peux me le dire. Moi aussi, je le préfère à moi-même en ce moment. » Maintenant, Abe était inquiet. « Qu’est-ce que tu me chantes, là ? » La posture, la ride inquiète creusée entre ses deux yeux, et même le ton sur lequel avait été posée la question – Abe n’avait jamais tant ressemblé à son propre père qu’à cet instant. « On est venus quelques jours à Elimbah. Ça fait depuis mars qu’on est en appartement après l’inondation de la maison de Jordan et je peux t’affirmer que je ne suis plus faite pour vivre dans une boîte à chaussures. » Sur ce point il ne pouvait que la comprendre, n’ayant toujours pas compris comment ses frères pouvaient s’épanouir dans l’étroitesse d’une grande ville après avoir grandi si longtemps au grand air. « Et puis … En fait, c’est tellement la merde en ce moment que je sais même pas par où commencer. » Prenant le temps d’une gorgée de son café amélioré, il avait rétorqué avec douceur « Par le début, ça me semble être une bonne option. » et marqué une brève pause, son regard la détaillant juste assez longtemps pour appuyer la phrase suivante « Ou alors … de ce caillou qui n’était pas là la dernière fois qu’on s’est vus. » Oh, ça, on pouvait parfois reprocher à Abe de manquer un peu de finesse, mais il était plus observateur qu’il n’en avait l’air – et surtout, la bague qui brillait au doigt de la blonde n’avait rien de comparable aux bijoux fantaisie qu’elle arborait habituellement.
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyDim 11 Fév - 12:17


« Surtout lui dit pas que les chiens ont le droit de dormir sur le lit, eux. » Tu mimes une fermeture éclair sur tes lèvres. “Ton secret est bien gardé.” Jusqu’au jour où tu lui feras du (faux) chantage pour qu’il te fasse une faveur. Comme si t’en avais besoin. Mais ça te ferait bien rire malgré tout. Tu ne craches jamais d’avoir des munitions, même quand elles sont inutiles et/ou ridicules. « C'est comme ça que tu appâtais tes plans cul, avoue ? » Un éclat de rire s’échappe de ta gorge. “J’avais pas de tatoo quand j’étais seule et libre, mon coquelicot des îles. Mais c’est clairement ce que j’aurai fait si ç’avait été le cas.” Surtout celui sous ton sein, il aurait été ton arme absolue, ta botte secrète. Mais t’as tellement d’autres atouts et capacités que t’en avais pas besoin.

« J’ai bu des coups chez Joe, j’ai pas vu le temps passer. » Tu penches la tête sur le côté avant de secouer la tête en souriant légèrement. “Tout seul ?” Le connaissant, la réponse sera oui. “Abe, tu devrais en profiter. Ca te ferait du bien.” C’est clair que pour Birdie Cadburry, c’est toujours une partie de plaisir de passer du temps avec autrui. Ou plutôt, d’avoir une bonne partie de jambs en l’air. Ce n’est pas la solution aux problèmes mais ça a le mérite de se faire sentir moins seul et, surtout, de détendre tout son être entier. « Avise-toi de ne pas rentrer en vie, et moi je m’arrange pour te ressusciter et te tuer de mes propres mains avant même que Jordan ait conduit jusqu’ici. » Tu hausses les sourcils avant de gigoter la main devant toi comme si tu t’apprêtes à le griffer. “Attention, tu vas presque me rendre toute chose à être aussi autoritaire.” Abe est un bel homme et évidemment que ce n’est pas inédit que tu sortes ce genre de phrases. C’est juste normal venant de toi. Ça ne reste que de l’amusement.

« Qu’est-ce que tu me chantes, là ? »De quoi ?” Tu ne joues pas vraiment sur ce point ; tu n’établis qu’une simple vérité. La tienne, certes. Mais qui n’en reste pas moins légitime. T’es un boulet ces derniers temps. Tu ne sers qu’à retenir et à enchaîner Jordan. En plus de ne pas être d’une humeur exceptionnelle. « Par le début, ça me semble être une bonne option. » T’as un petit sourire alors que tu serres le mug dans tes mains tout en balançant tes pieds dans le vide. « Ou alors … de ce caillou qui n’était pas là la dernière fois qu’on s’est vus. » Tes yeux se dirigent vers le caillou en question. “Ah. Ca.” T’as un petit sourire en tendant la main. “Jordan m’a fait une demande de fiançailles. Y’a genre deux jours.” Tu perds la notion du temps quand t’es à Elimbah. C’est bien pour que t’y viens. Pour oublier la cohue de la ville. “J’insiste sur le mot fiançailles. Car y’aura pas de mariage.” Tu lèves ton mug à tes lèvres. “J’ai donc dû demander à mon meilleur ami de divorcer… Ce même meilleur ami qui s’est barré aux US alors qu’on a une affaire qui va ouvrir dans les prochains mois.” Tu passes ta main sur ton visage avant de lui sourire. “Franchement, j’en viens à t’envier. Je devrai avoir ma propre ferme, moi aussi. Les animaux sont moins chiants à gérer que les humains.” Tu jettes un coup d'œil vers la fenêtre. “Enfin, sauf les alpagas capricieux.” T’ajoute avec humour.
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyMar 19 Mar - 10:42

Abraham Taylor & @Birdie Cadburry
'cause in the morning everything can change, and time will tell you it does, oh, I know that there'll be better days, that sunshine 'bout to come my way, may we never ever shed another tear for today 'cause oh, I know that there'll be better days. ☆☆


Les occasions de se divertir, dans une bourgade comme Kilcoy, étaient assez limitées pour peu que l’on ne soit pas adepte de la chasse, de la pêche ou de la randonnée. Une fois la nuit tombée, le choix se réduisait d’autant plus et les seuls lieux de sociabilisation se résumaient au bar de Joe, et à la salle des fêtes où se réunissait le ciné-club deux fois par mois … Et entre se tenir tranquille durant deux heures devant un film, ou lever le coude en perfectionnant sa technique au billard, le choix d’Abraham était limpide. Autrement dit, la fable servie à Birdie pour expliquer le teint papier mâché avec lequel il l’avait accueillie aurait été plausible chaque autre jour que Dieu faisait, et permettait au garagiste de s’en sortir sans trop mauvaise conscience vis-à-vis de son mensonge. « Tout seul ? » avait pourtant insisté la blonde, Abe commençant à y voir un vent de suspicion quant à sa propre honnêteté. « Abe, tu devrais en profiter. Ça te ferait du bien. » Oh, oui, en pRoFiTeR comme si Kilcoy n’avait pas trois habitants et demi et une moyenne d’âge supérieure à soixante balais. « J’ai toujours la sensation du poing d’Andrew Stones sur la joue quand j’ouvre la mâchoire trop vite, alors j’vais continuer de faire mine encore un peu que ça m’a servi de leçon. » Oh, ce ne serait ni la première ni la dernière leçon du genre que recevait Abraham, tant pour le poing dans la figure que pour la réaction de vierge effarouchée de Madame, qui agissait une fois découverte comme si ce n’était pas elle qui était venue l’allumer la première … Mais qui pouvait-il, lui, si toutes les ménagères des environs lui trouvaient subitement un intérêt dès lors que Monsieur cessait de les regarder ? Il était , le vrai drame de la vie d’Abraham, si vous lui posiez la question. Et comme chaque fois que la situation risquait de (trop) dériver vers lui, le voilà qui bottait en touche et saisissait la première branche pour débiter une bêtise – encore que. « Attention, tu vas presque me rendre toute chose à être aussi autoritaire. » s’en était en tout cas amusé Birdie, et lui rendant son sourire entendu Abe avait plongé le nez dans sa tasse de café pour en avaler une rasade bien que bienvenue.

Reste que derrière les plaisanteries potaches dont ils avaient l’un et l’autre l’habitude, la blonde lui semblait un peu éteinte. Soucieuse, même, et balayant d’un « De quoi ? » évasif les questionnements que ses déclarations venaient de déclencher chez le Taylor, la jeune femme avait utilisé son café comme excuse pour ne pas en dire plus, se contentant de balancer ses jambes dans le vide tandis que brillait à son annuaire une bague que même quelqu’un d’aussi peu romantique qu’Abe considérait sans équivoque. « Ah. Ça. » Un sourire en coin sur les lèvres, elle avait tendu sa main vers le garagiste, qui s’était empressé de la saisir pour observer le bijou d’un peu plus près. « Jordan m’a fait une demande de fiançailles. Y’a genre, deux jours. » Un sifflement admiratif lui avait d’abord échappé, avant qu’il ne commente « Il s’est pas moqué de toi. » en rendant sa main à la blonde. Il ne s’y connaissait pas vraiment en bijoux, mais cela ressemblait au genre de bagues que l’on arborait fièrement. « J’insiste sur le mot fiançailles. Car y’aura pas de mariage. » avait néanmoins aussitôt ajouté la jeune femme, la bouche d’Abraham formant un O surpris mais Birdie ajoutant déjà « J’ai donc dû demander à mon meilleur ami de divorcer … Ce même meilleur ami qui s’est barré aux US alors qu’on a une affaire qui va ouvrir dans les prochains mois. » en rajoutant à la situation d’autres rebondissements. « Will compte te mettre des bâtons dans les roues ? » Concernant son affaire, concernant ce “mariage” dont Abe avouait n’avoir jamais trop compris les tenants et les aboutissants … Il ne savait pas trop vers quel sens penchait sa question, et laissait à Birdie la liberté de l’interpréter selon son bon vouloir. « Franchement, j’en viens à t’envier. Je devrai avoir ma propre ferme, moi aussi. Les animaux sont moins chiants à gérer que les humains. Enfin, sauf les alpagas capricieux. » Laissant échapper un bref rire, Abe avait laissé pousser soupir songeur tout en jetant un bref regard à travers la fenêtre. « Tu serais si mignonne en bergère. » avait-il finalement repris avec un brin de malice, son regard revenant à Birdie. « Tu sais ce que j’en pense, c’est toi qui te démène pour cette boutique, c’est plus ton affaire que la sienne. » Le meilleur ami de la blonde avait fait ses choix, il n’était pas en position de reprocher à la jeune femme de penser à elle, quand lui avait décidé de ne penser qu’à lui. Le ton redevenu plus sérieux, il avait marqué une brève pause avant de reprendre « Des fiançailles mais pas de mariage, donc … Est-ce que ça vaut quand même pour des félicitations ? » Il en avait envie, mais craignait soudainement de faire un impair.
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyLun 1 Avr - 16:15


« J’ai toujours la sensation du poing d’Andrew Stones sur la joue quand j’ouvre la mâchoire trop vite, alors j’vais continuer de faire mine encore un peu que ça m’a servi de leçon. » Birdie a un léger sourire en secouant brièvement la tête. Ce n’est qu’une excuse. Si ce n’est pas ici, c’est à Brisbane qu’Abraham pourrait s’amuser. Certes, elle comprend la rigueur de la ferme (vraiment ?) mais elle ne comprend pas pourquoi il faut autant de rigueur dans la vie. Elle est faite pour s’amuser, en profiter, sortir, voir du monde. Enfin, c’est facile à dire - elle-même n’est pas en forme ni en joie en ce moment, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.

Pourtant, elle fait mine de. Elle est douée pour les masques, Birdie. Seulement, c’est moins évident quand la mélancolie marque ses traits, signe qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est profond, cette fois, et c’est difficile à éviter. Des sentiments contradictoires la cisaillent et elle ne sait même plus où donner de la tête. Pour l’instant, sa tête et son attention sont sur la jolie bague qu’Abraham n’a pas manqué de notifier. Bague que Birdie lui laisse le plaisir de contempler. « Il s’est pas moqué de toi. » La jeune femme sourit un peu plus en hochant la tête. “Jordan se moque jamais en amour. Encore moins quand ça concerne le mariage, l’engagement, tout ça tout ça.” Son fiancé lui donne la sensation d’être amoureux de l’amour. Du mariage et de la vie à deux pour l’éternité. Birdie a peut-être plus de recul sur le sujet, elle est moins romantique que lui, c’est déjà établi. Mais elle cerne de mieux en mieux ce principe de l’engagement. Evidemment. Autrement, ils ne seraient plus en couple depuis longtemps. « Will compte te mettre des bâtons dans les roues ? » Birdie pince des lèvres en baissant les yeux dans sa tasse avant de boire quelques gorgées. “Il met du temps à signer les documents donc en attendant, on peut pas envisager d’acheter quelque chose avec Jordan.” Vu que ça serait plus simple si Birdie n’était pas mariée à une tierce personne qui sera aussi bénéficiaire de l’achat de la future maison. Même si Birdie adore Will, elle n’a pas envie de ça. “C’est hyper compliqué à comprendre mais en tout cas, un conseil… Si un jour tu penses à te marier pour le fun, oublie. Quand ça sera plus fun, ça te fera bien chier.” Dit-elle en levant son mug.

« Tu serais si mignonne en bergère. » Un petit sourire vient sur ses lèvres. “C’est clair.” Birdie est convaincue qu’elle pourrait rendre n’importe quel métier mignon. Avec sa petite taille déjà, ça aide. « Tu sais ce que j’en pense, c’est toi qui te démène pour cette boutique, c’est plus ton affaire que la sienne. » Un léger soupir s’échappe de ses lippes. “Ouais, je sais… Je compte plus sur lui pour ça. Même si sans lui, j’aurai pas pu acheter le local, je peux pas être totalement ingrate.” Elle a eu de la chance d’avoir un meilleur ami qui puisse rendre ce projet réel. Même si c’est elle qui le tient complètement maintenant. « Des fiançailles mais pas de mariage, donc … Est-ce que ça vaut quand même pour des félicitations ? » La jeune femme secoue la tête. “Oui, ça les vaut. C’est pas rien pour moi avoir ça au doigt. Je mérite d’être félicitée pour mon engagement même s’il est pas total.” Enfin, il l’est pour elle car ils se sont unis mais elle n’attend plus que le monde comprenne. Alors son sourire amusé se lève sur sa bouche pour faire comprendre à Abraham qu’il peut, qu’il devrait même. C’est une ola qu’elle mérite pour avoir fait preuve d’une telle ouverture d’esprit.
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptyVen 10 Mai - 8:54

Abraham Taylor & @Birdie Cadburry
'cause in the morning everything can change, and time will tell you it does, oh, I know that there'll be better days, that sunshine 'bout to come my way, may we never ever shed another tear for today 'cause oh, I know that there'll be better days. ☆☆


Le mariage avait aux yeux d’Abraham beaucoup d’inconvénients pour assez peu d’avantages – trop peu, en tout cas, pour que la chose ne lui ait un jour fait envie. Ce n’était pas question de manquer de romantisme, il pouvait encore concevoir que l’on se fasse passer la bague au doigt sans forcément avoir la tête aux contes de fée, mais quel étrange concept que de vouloir lier la légitimité de son couple à la signature d’un contrat ? Quel intérêt à se mettre soi-même des bâtons dans les roues pour le jour où, et c’était toujours une éventualité, l’amour s’estomperait et le couple toucherait à sa fin ? Abe était tour à tour trop cartésien, trop pessimiste ou trop terre-à-terre, dépendamment de la personne à qui il servait ses arguments, mais en vérité il lui suffisait de faire le compte des divorces de ses frères, chacun en ayant un au compteur, pour terminer de se persuader qu’il ne serait pas de taille à briser la malédiction, si d’aventure une femme avait assez peu de bon sens pour imaginer passer outre l’autosabotage dont il faisait preuve chaque fois que les choses prenaient une tournure trop sérieuse. « Jordan se moque jamais en amour. » avait pour sa part affirmé Birdie sans une once d’hésitation. « Encore moins quand ça concerne le mariage, l’engagement, tout ça tout ça. » Et il est vrai que des deux, c’était bien la blonde dont on avait le plus à s’étonner qu’elle se soit laissée passer la bague au doigt – littéralement. « T’as mis la main sur le seul décent d’entre nous, le laisse surtout pas filer. » lui avait-il en tout cas répondu le ton un brin rieur, mais non moins sérieux.

Tout aurait donc dû aller dans le meilleur des mondes, et Birdie aurait quant à elle dû n’avoir rien de mieux à faire que de frimer en arborant son nouveau bijou sous le nez de tous ceux qui la laisseraient faire. Au lieu de cela, la blonde lui semblait préoccupée, et le prénom de l’ami parti à la conquête du pays de l’Oncle Sam n’avait pas tardé à être mis sur le tapis. « Il met du temps à signer les documents donc en attendant, on peut pas envisager d’acheter quelque chose avec Jordan. » Toute cette histoire aurait due être réglée bien plus tôt, c’était au moins l’avis d’Abraham, mais enfoncer des portes ouvertes n’étant pas d’une grande aide, le garagiste avait préféré questionner « Il est tête en l’air, ou bien tu penses qu’il traîne volontairement ? » Mais pour quelle raison ? Abe n’en savait rien, cette idée de faux mariage lui ayant semblé saugrenue dès le départ, si on lui demandait. « C’est hyper compliqué à comprendre, » en avait simplement conclu la blonde. « – mais en tout cas, un conseil … Si un jour tu penses à te marier pour le fun, oublie. Quand ça sera plus fun, ça te fera bien chier. » La blonde levant son mug comme pour trinquer à son propre trait de sagesse, Abe était allé y faire cogner le sien bien volontiers. « T’inquiètes, le jour où je t’annonce mon mariage, tu as ma bénédiction pour me coincer les doigts dans la porte. » Pour le fun ou pour de bon, d’ailleurs. Et avant qu’elle ne l’accuse d’être trop dramatique, il s’était senti obligé de préciser « On a le divorce un peu trop facile dans la famille. » Elle ne pourrait pas décemment lui reprocher de vouloir conjurer le mauvais sort.

Abe était tranquille, il avait la vie (presque) rêvée, loin du risque, et donc loin de presque toutes les formes de déception. Il estimait avoir fait sa part, donné ce qu’il avait à donner hors des limites floues de Kilcoy, il avait vu le monde, il avait porté l’uniforme, il avait foulé plus de continents que certains ne le faisaient en toute une vie. Il méritait de couler des jours tranquilles là où il se sentait le plus à sa place. Était-ce ce qu’il manquait à Birdie ? Pendant un instant, l’idée semblait l’avoir amusée, puis ses contrariétés lui étaient revenues en tête et un soupir lui avait échappé. « Ouais, je sais … Je compte plus sur lui pour ça. Même si sans lui, j'aurais pas pu acheter le local, je peux pas être totalement ingrate. » Haussant les épaules, le garagiste avait sans doute été un peu trop prompt à rétorquer « N’importe qui est capable de signer un chèque. Ce projet serait mort dans l'œuf si t’avais fait comme lui. » et l’espace d’un instant le souvenir d’un autre nom que le sien sur le chèque lui ayant permis de racheter le bail du futur garage – de son futur garage – lui avait provoqué un mélange d’amertume et de honte. Pour Birdie autant que pour lui-même, il avait donc semblé au Taylor que le moment était opportun pour changer de sujet, les fiançailles de la blonde semblant être la solution toute trouvée au problème. Des fiançailles qui ne se termineraient pas en mariage, mais n’en méritaient pas moins des félicitations en bonne et due forme. « Oui, ça les vaut. C’est pas rien pour moi avoir ça au doigt. Je mérite d’être félicitée pour mon engagement même s’il est pas total. » Déposant sa tasse de café sur le bord du plan de travail, Abe s’était donc fendu d’un « Alors dans ce cas, félicitations. » sincère, et avait un court instant serré la jeune femme dans ses bras avant d’ajouter « Je suis content pour toi. Pour vous, même. » et de déposer un baiser sur la tempe de la blonde. A la fenêtre, et n’ayant visiblement pas dit son dernier mot, Hulk Hogan était venu faire part de sa désapprobation dans un hennissement. « Ah, je crois que tu viens de briser un cœur, en revanche. » s’en était aussitôt amusé le garagiste, laissant échapper un éclat de rire avant d’aller récupérer sa tasse pour la remplir à nouveau de café – et uniquement de café, cette fois-ci.
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Message(#)abe/bird 2 x every day is like another storm EmptySam 11 Mai - 18:56


« T’as mis la main sur le seul décent d’entre nous, le laisse surtout pas filer. » Birdie lâche un bref ricanement. “J’suis sûre qu’y en a beaucoup qui ont dû dire ça et au final, ce n’était pas forcément vrai.” Elle regarde de nouveau sa bague en balançant doucement ses pieds dans le vide. “Mais je pense pas me tromper avec celui-là.” De toute façon, ce n’est pas elle qui l’a choisi. Ce n’était pas un choix tout court, c’est juste arrivé. Et elle est tombée sur quelqu’un de bien, pour une fois. Quelqu’un qui la met avant tout le reste un peu plus chaque jour qui passe. Quelqu’un qui lui montre que c’est possible de tomber amoureux toujours un peu plus que la veille. C’est rafraîchissant à vivre et c’est aussi très surprenant. Mais c’est la beauté de leur histoire ; c’est tombé par hasard sans crier garde.

« Il est tête en l’air, ou bien tu penses qu’il traîne volontairement ? » L’oiseau hausse les épaules. “J’en sais rien. Un peu des deux. Son égo ne doit pas apprécier de divorcer une deuxième fois.” Pourtant, c’est le risque qu’il encourait en se mariant une nouvelle fois même pour le fun. Enfin, normalement non vu que Will connaît bien sa meilleure amie mais il faut croire que même elle peut être surprise par la tournure des évènements. En tout cas, il est certain que Will n’a pas forcément apprécié. Il a un petit égo le monsieur Cadburry. « T’inquiètes, le jour où je t’annonce mon mariage, tu as ma bénédiction pour me coincer les doigts dans la porte. » Birdie s’exclaffe sincèrement. « On a le divorce un peu trop facile dans la famille. »Mais jamais j’oserai abîmer tes jolis doigts.” Aussi jolis que des doigts de fermier puissent être. “Par contre, je peux te foutre des tartes si ça peut aider.” Qu’elle affirme en hochant la tête, l’air sérieux. Abe n’a même pas besoin de se justifier ; elle même étant réticente au mariage, elle ne peut que comprendre toutes les raisons qui en découlent.

« N’importe qui est capable de signer un chèque. Ce projet serait mort dans l'œuf si t’avais fait comme lui. » Par contre, là, Birdie est obligée de secouer à la négation. “Non non, vraiment, Abe… Déjà, c’est lui qui m’a remotivé pour le projet. Et je t’assure que toute seule, je n’avais pas les fonds suffisants. Will gagne bien sa vie avec Youtube et tout le reste. Pas n’importe qui aurait pu signer le chèque qu’il a signé.” Elle veut quand même rendre à César ce qui appartient à César. Après tout, oui, si elle avait lâché l’affaire aussi, ça aurait été un projet mort dans l'œuf, clairement. Mais c’est l’association des deux qui a rendu tout ça possible. L’un n’est pas dissociable de l’autre à son sens.

« Alors dans ce cas, félicitations. » Birdie a un petit sourire de remerciement. « Je suis content pour toi. Pour vous, même. » Un sourire qui s’élargit. “Merci.” Elle mérite d’avoir quelqu’un qui se dévoue à elle. Autant qu’Abe mériterait qu’on prenne soin de lui un peu aussi. Ça lui ferait du bien. « Ah, je crois que tu viens de briser un cœur, en revanche. » La tête tourne vers Hulk Hoggan qui hennit, ce qui fait rire la Cadburn. “T’auras toujours une place dans mon coeur, Hulky. T’as pas à t’inquiéter.
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