| (everhett #25) i wanna bother god |
| | (#)Ven 27 Oct 2023 - 14:57 | |
| @Evelyn Pearson
(rspca shelter) Adopter un chien n’a jamais été une idée. Il n’en a jamais eu envie, et il n’en a même jamais ressenti le besoin. Il aime bien les animaux, certes, mais il aime surtout le calme et le silence de son appartement dans lequel pas le moindre poil ne traîne, ni où aucun chat ne risque de lui ramener une souris vivante (ou morte) dans le lit, ou aucun chien se décider à ronger ton son canapé et revoir son design. Il comprend pourquoi certains ont des animaux, mais il comprend surtout pourquoi lui n’a jamais franchi le pas de prendre une telle décision. Jusqu’à maintenant, du moins. Jusqu’à ce qu’il se retrouve à devoir réfléchir à sa vie, à ses actions, et à ses non-actions. A tout ce qu’il aurait pu faire différemment, mais surtout mieux faire. Et pour une fois, il n’a pas une telle réflexion parce qu’il cherche à ce qu’il pourrait mieux faire dans sa vie et dans sa carrière, parce que pour une fois ce n’est même pas ce qui lui importe le plus. Evelyn le détesterait pour oser une telle réflexion et se dire que s’il peut s’occuper d’un animal alors il peut apprendre à en faire de même avec son couple, et il admet lui-même que la comparaison est maladroite. Il ne cherche pas à la troquer contre un animal de compagnie, ce n’est pas ça.
« Alors on est d’accord qu’on peut dire qu’on la déteste ? » Il reprend sur le sujet de la thérapeute, qui semble être un point sur lequel ils s’entendent sans trop de mal. A défaut de savoir comment la saluer, il ne le fait tout simplement pas. Il offre un sourire timide à la brune, encore un peu trop marqué par l’éternelle violence de leurs derniers échanges. Les mots ne sortaient pas de nulle part, il en convient, mais il retient surtout que les derniers mois lui ont beaucoup coûtés ; à lui, et à elle aussi. La seule chose qu’il a détesté plus que cet instant, ce sont les propos de la professionnelle de santé, qu’il a justement trouvée tout sauf pro. Elle était partiale, elle avait un jugement biaisé, et elle s’est avérée être parfaitement inutile. Il aurait aimé que le hasard le fasse tomber sur une bien meilleure personne, parce qu’il continue de penser que l’idée initiale de consulter un pro n’était tout de même pas si terrible. Elle était plutôt bonne, en réalité, et c’est seulement dans la réalisation que tout a merdé. « Je promets rien. J’ai juste vu passer une annonce avec les derniers rescapés. » Rhett le précise à nouveau, quand bien même il est à peu près certain de déjà avoir eu ces mots à l’encontre d’Evie. Il ne promet pas qu’il va repartir de là avec un chien sous le bras, mais il sait au moins que quelques photos l’ont touché. Et sans doute que l’idée de donner un foyer à un animal qui en a été spolié lui fait plaisir malgré tout, surtout maintenant qu’il n’a plus le moindre travail et pas grand chose à faire de ses journées sinon de s’occuper d’un animal et de lui donner quelques croquettes ici et là. « T’as déjà eu des animaux ? » Il ne sait pas si les personnes de la Fondation sont réellement du genre à en avoir, mais il pense que cela donne tout de même une bonne image, alors il pense que oui.
Quelques secondes s’écoulent sans qu’il ne sache quoi dire, et il serre la mâchoire face à toute cette situation qu’il ne comprend pas. Un jour tout allait si bien, et l’instant d’après ils en sont une fois de plus au point où ils doivent de nouveau apprendre à communiquer entre eux, comme s’ils étaient de parfaits inconnus. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 27 Oct 2023 - 20:44 | |
| i wanna bother god @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Seulement parce que haïr, ce serait un peu exagéré, je trouve." Encore une fois, ne lui demandez pas pourquoi elle avait accepté de voir Rhett, Evie. Il y avait encore quelques jours de ça, elle s’entendait dire à son frère que tout ce qui le concernait de près comme de loin ne la regardait plus ; en l’espace de deux semaines ou trois, elle avait pourtant accepté une thérapie de couple qui ne lui faisait pas beaucoup de bien, mise au centre d’une réflexion toute analytique d’une femme qui avait vraisemblablement déjà choisi son camp depuis le début, et renoué avec ses travers de l’époque, celle où elle faisait l’école buissonnière pour s’adonner à quelque chose de plus engageant que d’apprendre qu’elle avait un souci de contrôle et que tacher de contrôler, justement, et surtout de comprendre l’addiction de Rhett, c’était faire peser trop de poids sur ses épaules. Oui, leur thérapeute avait choisi son camp, et dans un sens, Evelyn parvenait à le comprendre. Il suffisait de le regarder, avec ses grands yeux bleus et son sourire charmeur comme armes de destruction massive, elle ne pouvait pas la juger trop fort pour chercher à lui trouver des excuses quand elle faisait exactement la même chose de son côté. A peine arrivée, elle donna un sourire à Rhett elle aussi, en guise de salut qui n’en était pas vraiment un, plongeant presque immédiatement ses mains fébriles dans le manteau qu’elle portait sur le dos, qui dissimulait une tenue qu’elle avait pris le temps de changer avant de se rendre sur le lieu de son rendez-vous avec Rhett, consciente que les talons hauts et la jupe crayon n’étaient pas très indiqués pour un refuge animalier, ressortant un jean qu’elle n’avait pas mis depuis des années et des tennis qui la rendaient plus petite qu’à l’accoutumée. Elle continua sur sa lancée "Cela dit, tu devrais apprendre à l’apprécier. Elle, elle a plutôt l’air de te trouver sympathique." Pour ne pas dire à son goût, mais c’était sous-entendu sans que ça ne soulève une quelconque jalousie de la part de la jeune femme. Ça aurait pu, étant donné la situation dans laquelle ils se trouvaient désormais, sauf que ça ne l’était pas, juré : elle voulait juste détendre un peu l’atmosphère, renouer avec des automatismes qui ne partaient pas de son besoin récent de le dénigrer sans le vouloir vraiment, d’appuyer là où elle savait que ça faisait mal pour qu’il se sente coupable d’avoir fait ce qu’il avait fait.
S’avançant enfin jusqu’à lui, ses doigts jouant avec des petits fils échappés de ses poches dans lesquelles ses mains étaient profondément enfoncées, elle hocha la tête à la positive pour marquer par anticipation l’idée qu’elle avait compris, oui, qu’ils n’étaient là qu’en éclaireurs. Et dans le fond, c’était curieux qu'ils soient là ensemble, pas seulement parce qu’il se passait ce qu’il se passait entre eux — ce qu’il ne se passait plus en l’occurence — ces derniers temps, mais surtout parce que finalement, ça faisait passer un message un peu ambiguë ; alors elle s’était répété un nombre inlassable de fois avant de venir que le chien était pour Rhett, pas pour elle — pas pour eux, pour le dire un peu brutalement histoire de bien se l’enfoncer dans la tête. Retirant une main de l’une de ses poches pour chasser le cheveu qui se faufila entre ses lèvres du bout de l’index, l’ambiance légèrement venteuse devant le refuge faisant virevolter ses mèches, elle lui dit doucement "Hm, je sais. Tu m’avais dit que tu voulais me montrer une photo en particulier dans tes messages ?" l’encouragea-t-elle, et s’approchant d’un pas supplémentaire, elle attendit qu’il lui montre le chien dont il lui avait parlé.
Sa question lui fit froncer le nez, aide bienvenue pour remonter dans ses souvenirs, et si elle évitait de le regarder directement jusqu’à maintenant, elle osa lever le regard pour croiser le sien, et lui raconter dans le même temps "On avait un chat avant que mon père parte. Pistache." A la française, prononcé à la perfection, résultat des origines dominiquaises de Kai qui octroyaient aux filles Pearson la qualité de le parler plutôt bien compte tenu de son absence prolongée. Elle continua "Il est mort pas très longtemps avant que je m'en aille pour Londres, c’était plus devenu mon chat que celui de la famille. Je crois qu’il a senti que j’allais l'abandonner, moi aussi." Pour une durée moins prolongée que Kai, restait que l’animal n’avait surement pas voulu s’imposer un autre coup au coeur — ça, et le fait qu’il était vraiment très vieux à l’époque, mais l’ego d’Evie aimait à penser que sa décision de partir lui avait été insupportable. Elle eut un léger sourire en racontant cette histoire, finit par hausser les épaules un air de dire que c’était de beaux souvenirs, et lui demanda en retour "Toi ? Pas d’animaux chez les Hartfield ?" Ou en général, elle ne ferait pas la fine bouche. Ils n’avaient jamais eu ce genre de discussions, alors ça aussi, c’était un peu curieux. Ils en avaient eu beaucoup, mais pas de ce genre-là. Parce qu’à un certain âge, faire le tour des animaux de compagnie de la famille, c’était peut-être moins une priorité pour apprendre à se connaître que quand on avait la vingtaine, et qu’on ne savait pas trop comment s’y prendre. Quoiqu’ils ne donnaient pas l’air de mieux savoir s’y prendre dans leur quarantaine, mais ils essayaient non, c’était encore ça qu’il fallait retenir. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mer 1 Nov 2023 - 13:38, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 1 Nov 2023 - 10:17 | |
| "Seulement parce que haïr, ce serait un peu exagéré, je trouve." Elle est d’une patience rare, Evelyn, parce qu’il n’aurait pas eu le moindre mal à entendre le terme ‘haïr’ de son côté. Pour sa propre personne, pour beaucoup d’autres - et peu importe le destinataire, au final. Il n’aurait eu aucun mal à le penser non plus, bien qu’il soit loin d’être la personne la plus méprisante qui soit. Rhett est du genre à donner des secondes chances, et rien que pour cette raison il estime ne pas être une mauvaise personne, même s’il est bien vrai qu’en retour il est surtout celui qui en reçoit de la part de ses proches et de sa famille. Evelyn pourrait en témoigner à elle seule. "Cela dit, tu devrais apprendre à l’apprécier. Elle, elle a plutôt l’air de te trouver sympathique." Et il aime être aimé, évidemment. Pas aimé aimé, pas quand cela vient d’une inconnue, mais au moins apprécié. Il aime qu’on reconnaisse son talent, son historique, ses réalisations. Bien évidemment qu’il aime tout ça, et lui-même n’aurait pas l’audace de prétendre le contraire, mais il peut au moins avouer que le fait d’être apprécié par quelqu’un ne le pousse en rien en retour à ressentir la même chose. « Et grand bien lui fasse, mais je risque pas de dire la même chose à son sujet. » Il ne le dit pas avec véhémence, preuve en est qu’il hausse les épaules, mais il a toujours fait part de sa franchise parfois un peu crue. « Je suis pas sûr de retourner la voir non plus. » Il continue d’annoncer. L’idée n’est pas abandonnée, parce qu’il pense sincèrement que parler à un professionnel du genre pourrait leur être bénéfique, mais il a déjà compris qu’elle n’est pas leur bonne personne et qu’elle risque de causer bien plus de dégâts que Rhett n’en a déjà fait.
Comme pour se convaincre lui-même, il répète que ce n’est qu’une visite pour voir ce qu’il en est. Il n’adopte pas de chien sur le moment, évidemment que non. Il pourrait au moins se défendre et dire qu’il n’a pas eu l’idée ce matin mais il y a au moins trois jours, et qu’il fait une bonne action à donner un peu d’attention à des animaux qui en manquent cruellement - mais pas de l’attention au point d’en adopter un, rappelons le encore une fois. "Hm, je sais. Tu m’avais dit que tu voulais me montrer une photo en particulier dans tes messages ?" Elle s’approche d’un pas de plus et il finit de gommer totalement la distance entre eux lorsqu’il affiche le sourire d’un enfant, son téléphone tendu en sa direction, la photo en question ayant été placée dans ses favoris à la seconde même où il l’a enregistrée. « Il a un traitement à suivre, c’est pour ça que l’adoption est particulière. » Classée “sensible” ou quelque chose comme ça . Il ne s’est pas intéressée davantage à l’étiquette posée sur ce pauvre animal, lui qui a pensé à l’adopter avant même de savoir qu’il était malade, et qui continue de le penser maintenant qu’il sait qu’il ne pourrait pas se contenter de remplir ses gamelles d’eau et de nourriture et de le sortir deux fois par jour.
Pour se rassurer, sans doute, il interroge Evelyn sur l’histoire qu’elle a - ou non - avec les animaux. Parce que si elle en a eu en étant enfant, elle saurait sans doute bien s’y prendre avec eux aujourd’hui encore, même si Rhett n’en doute de toute façon pas - et même si ce chien serait le sien, pas le leur puisque leur couple n’existe apparemment plus. "On avait un chat avant que mon père parte. Pistache." Evidemment, elle est du genre à avoir un chat bien plus qu’un chien. Cette idée le fait sourire, parce qu’elle le pousse à imaginer l’enfant qu’elle était et à se demander si elle a toujours été particulièrement sage et objective depuis ses premières années. "Il est mort pas très longtemps avant que je m'en aille pour Londres, c’était plus devenu mon chat que celui de la famille. Je crois qu’il a senti que j’allais l'abandonner, moi aussi." - « T’extrapoles, Evie. » Il souffle doucement, incapable de croire que cela lui passe autant au dessus que ce qu’elle voudrait faire croire. Il a des années de retard, mais Rhett prend tout de même le temps de lui faire comprendre que Pistache n’est pas mort à cause d’elle et qu’il a sûrement vécu une très longue et belle vie. Il ne trouve pas quoi dire de plus, alors il choisit tout simplement de ne rien dire, simplement heureux d’en avoir appris un peu plus à son propos. Pas grand chose, mais quand même. "Toi ? Pas d’animaux chez les Hartfield ?" Il a un rire simple. Pas moqueur, mais réellement amusé qu’elle pense qu’ils n’en ont jamais eu ; mais il n’a jamais statué le contraire, après tout. « Oh si. Une vraie ferme. Des chats, des chiens. Un poney, à un moment donné. » Il ne sait pas comment ses parents trouvaient le temps de s’occuper d’autant d’enfants et autant d’animaux alors qu’il a déjà du mal à gérer sa propre et seule personne. « Mais j’ai jamais ressenti le besoin d’en avoir, je crois. J’avais pas vraiment le temps avant de toute façon. » Il vivait rugby et ça aurait été égoïste que d’adopter un animal pour toujours le laisser seul dans son appartement où même Mabel ne passait que très rarement quand ils étaient encore en couple. « Maintenant ça a changé. » Il le dit sans être aigri. Maintenant, il n’a plus rien à faire de ses journées, alors il pourrait au moins adopter un chien. « J’ai pris rendez-vous. Je crois qu’ils nous attendent. » Bien sûr qu’il a appelé pour s’assurer que le chien qu’il a vu était toujours à l’adoption, et bien sûr qu’il a dit qu’il passerait le plus tôt possible pour le voir. « On pourra passer voir les chats, si tu veux. » Il ne sait pas trop ce qu’il fait, à prendre la direction de l’entrée du refuge et à poser son regard sur Evelyn en même temps qu’il lui fait la proposition, sans doute soucieux de reconnaître qu’elle est bien plus de la team chats que chiens. Il a noté que l’animal qu’il a vu est ok chats, sur sa petite feuille. Il a aussi noté qu’il est ok enfants, mais ça n’a plus aucune importance, ça. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 1 Nov 2023 - 14:51 | |
| i wanna bother god @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Rhett, il était plus tranché dans sa façon de voir les choses que ne l’était Evelyn. Du moins, c’était le cas jusqu’à récemment, disons que les derniers événements avaient rendu la jeune femme plus prompte à trancher que d’ordinaire en ne s’encombrant plus de la politesse que représentait cette forme de complaisance dans laquelle elle évoluait pour ne pas paraître impolie. Ici, c’était bel et bien Rhett qui était le plus clair pour exprimer le rapport qu'il entretenait avec l’affection supposée de leur thérapeute. Il ne fallait pas être sorti d’une grande école pour avoir compris, dès leur première séance, qui de ses patients elle préférait. La faute au livre de Rhett qu’elle avait dévoré ? Pas sûr, même si Evie ne pouvait pas l’exclure. Elle s’en fichait un peu finalement, ça la mettait seulement dans une position où elle savait que ses torts seraient davantage mis en exergue que ceux de Rhett, entachant sa dignité qui restait fragile, ces derniers temps. En d’autre terme, ça rendait tout ça un peu contre-productif, mais c’était l’idée du jeune homme après tout, et comme elle lui avait assez reproché ses erreurs, elle ne voulait pas soulever elle-même l’éventualité de tout arrêter avant qu’il ne le fasse au risque de balayer d'un revers de main tout ce qu'il essayait de soigner ; et ce par respect pour ses efforts justement, on ne se refaisait pas. Fronçant brièvement les sourcils après qu’il se soit donc montré tranché sur sa façon d’accueillir la bénédiction de leur thérapeute, elle finit par lui dire avec un léger sourire "Je crois de toute façon qu’elle n’est pas vraiment là pour qu’on l’apprécie. En ça, c’est une experte dans son domaine, tu me feras penser à rédiger un commentaire élogieux pour ses reviews sur Google." Elle plaisantait, bien que le sujet ne prêtait pas à sourire quand on s'y arrêtait. Leurs séances lui tournait souvent dans la tête, c’était le propre de l’analyse : macérer dans ce qui sortait parfois tout cru, et ce n’était pas toujours agréable — jamais, vraiment. Elle fronça un peu plus les sourcils à la suite de ses propos, levant pour de bon la tête vers lui pour analyser tous ses traits d’abord, tracer plus précisément le contour de sa bouche avec ses pupilles ensuite, et ce pour mieux saisir ce qu’il était en train de lui dire. Ça avait beau résonner avec sa propre pensée, elle lui demanda tout de même, ne voulant pas mal interpréter "Tu veux tout arrêter ?" Elle ne lui demanderait pas pourquoi, elle le savait déjà.
Ils ne s’étaient pas vraiment donné rendez-vous pour discuter de leur thérapie, un rappel qu’Evie se fit mentalement en s’approchant davantage de Rhett, quémandant de voir la photo dont il lui avait parlé par message. Enlevant sa main de la poche de son manteau, elle lui prit son téléphone des mains, précautionneuse, lorsque le cliché de l’animal apparut sur l’écran. Elle jeta d’abord un regard à Rhett un air de lui dire tu te moques de moi ?, ses yeux bruns le fixant par-dessous la barrière de ses longs cils, et laissa la vraie pensée qui la traversait lui échapper à haute voix "Il est beaucoup trop adorable." Est-ce qu’elle partait d’un constat objectif ? Est-ce qu’on pouvait l’être quand il s’agissait d’animaux, d’animaux venant d’un refuge qui plus est ? Elle hocha la tête en entendant la voix de Rhett, laissa son regard détailler la photo qu’elle avait sous les yeux avant de lui rendre son téléphone et de lui demander en même temps "Tu sais pourquoi il a besoin d’un traitement ?" Non qu’elle était une experte dans le genre, mais c'était toujours bien de savoir où on mettait les pieds. Quand bien même rien n’était sûr, elle connaissait tout de même Rhett, et l’expression qu’il avait sur le visage, elle reflétait une décision qu’il semblait déjà avoir prise sans même s’en être rendu compte.
Il se rendit compte d’autre chose en revanche, et c’était du faux détachement qu’elle laissa poindre lorsqu’ils parlèrent de feu son chat d’enfance "Tu vois ce que ça te fait de suivre une thérapie, tu essayes de m’analyser à la moindre occasion maintenant." s’entendit-elle dire sans reproche, plaisantant juste, alors que l’instant d’après, elle admit plus sérieusement, repoussant une mèche de cheveux qu’elle coinça derrière une oreille "Mais oui, c’est sans doute le cas." Cela dit, Pistache reposait au paradis des chats depuis un moment maintenant, de fait elle préféra retourner la question à Rhett qui lui apprit quelque chose qu’elle ignorait jusqu’à maintenant. La bouche légèrement entrouverte, elle sembla tomber des nues "Pourquoi j’apprends tout ça seulement maintenant ? T’imagines pas à quel point je suis jalouse que vous ayez eu un poney." Fantasme de petit-fille riche que d’avoir un poney, elle ne faisait pas exception malgré ce qu’elle avait tenté de faire croire tout au long de sa vie en cherchant à se démarquer de son nom et de la fortune qui allait avec "Il y a un temps pour tout. C’est le moment pour toi, il faut saisir l’occasion sinon tu vas beaucoup le regretter." Preuve encore une fois qu’au fond, sa décision était prise, et d’ailleurs elle le lui fit subtilement remarquer en ajoutant, malicieuse "Répète-moi ce que tu m’as dit avant de me montrer la photo, que tu ne promettais rien, que tu avais seulement vu l’annonce passer ?" À d’autre Hartfield, renvoya le regard qu’elle lui accorda à ce moment-là, sa main glissant de nouveau dans la poche de son manteau pendant qu’elle reprenait, un hm-hmm lui échappant avant toute chose "On va éviter de les faire attendre, au cas où ce serait une condition sine qua non d’arriver à l’heure pour adopter." Que c’était étrange d’utiliser ce champ lexical, assez pour que l’espace d’un instant, elle ressente le besoin de se recentrer sur la réalité des faits : elle n’était là que pour… pour quoi, d’ailleurs ? Elle se perdit brièvement dans ses pensées, suivant le mouvement de Rhett en se dirigeant vers l’entrée du refuge, sa voix lui arrivant de nouveau aux oreilles "Je ne sais pas si j’aurais le temps de m’occuper d’un chat, je commence à être de plus en plus occupée. J’ai accepté, au fait." L’offre professionnelle qu’on lui avait faite il y avait quelques mois de ça. Lui avouer ne changerait pas grand-chose, mais ça lui était venu naturellement ; et parce qu’elle réalisa que c’était peut-être un peu maladroit de soulever le sujet, elle lui donna un nouveau, et léger, sourire quand elle ajouta "Mais pourquoi pas ? Ça ne m’engage à rien de jeter un oeil. Comme toi avec le chien." souligna-t-elle, s’amusant encore et toujours de sa fausse indécision. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 6 Nov 2023 - 13:50 | |
| "Tu veux tout arrêter ?" Même en ayant en tête tout le contexte de cette discussion, Rhett a besoin d’un peu de temps pour se rendre compte qu’elle ne parle pas réellement de tout tout. Elle parle de la thérapie, elle parle de cette femme qu’aucun des deux n’apprécie réellement de toute façon. Son regard traduit brièvement l’inquiétude qui est la sienne et qui continue tout de même de persister, parce que jamais il n’oubliera les mots qu’elle a eu à son égard et les décisions qu’elle a prises sans jamais officiellement revenir dessus. Il n’oubliera pas qu’elle a à un moment donné pensé sincèrement tout ça, surtout alors qu’il n’est pas sûr qu’elle ait complètement changé d’avis aujourd’hui. Elle le tolère, ça oui, mais du reste il ne sait pas ce qu’il en est et il ne veut pas s’interroger davantage. « Je vais me renseigner sur d’autres personnes. Pour moi, au moins. T’es pas obligée de venir. » Peut-être qu’il a besoin d’un psy, ouais, elle a raison. Il avait simplement besoin d’y aller avec quelqu’un une première fois, parce que tout est un peu moins terrifiant de cette manière.
Sur un ton bien différent, il montre la photo du chien dont il a vu l’annonce. Son sourire trop immense et ses yeux trop brillants ne sont qu’une preuve supplémentaire qu’il l’a déjà adopté, au fond. "Il est beaucoup trop adorable." Le regard de Rhett dérive brièvement du téléphone en direction de la brune qu’il continue de qualifier comme sa petite-amie, ce qui fait d’elle une personne ayant son mot à dire dans l’adoption d’un chien. Et les siens sont doux, ils tendent dans la même direction que Rhett, ce qui la conforte dans sa décision (qui n’en est pas une, puisqu’il s’agit évidemment d’une simple visite). "Tu sais pourquoi il a besoin d’un traitement ?" - « Un problème cardiaque, apparemment. » Il s’est renseigné, il a au moins tapé le nom sur Wikipedia et c’est sans doute déjà pas mal, surtout pour quelqu’un qui part d’aussi loin que le fait Rhett. « S’il prend son traitement correctement, c’est sans conséquence. » Il rajoute, éprouvant le besoin de la rassurer. Les mots “problème cardiaque” font peur, mais ils font sans doute encore plus peur pour une personne comme Evelyn, qui a un historique avec de telles choses et ce bien malgré elle. "Tu vois ce que ça te fait de suivre une thérapie, tu essayes de m’analyser à la moindre occasion maintenant." Il n’a pas assimilé ses mots à une moindre analyse d’aucune sorte, et il était aussi très loin de s’auto-proclamer capable dans le domaine, si bien que la remarque d’Evelyn l’interpelle simplement. Il passe rapidement à autre chose, n’y pense pas davantage et ne s’en fait pas non plus. Tout ce qu’il essayait de faire, c’est faire relativiser Evie, laquelle a un peu trop souvent tendance à s’auto-désigner coupable de faits qui ne lui sont pourtant pas imputables. La mort de Pistache, par exemple. "Mais oui, c’est sans doute le cas." Sa réponse le fait sourire tendrement, non parce qu’il est heureux d’avoir eu raison que parce que cela signifie qu’Evelyn se met déjà un peu moins de pression sur les épaules. Il n’effacera pas des années de scrupule, il le sait bien, mais ce pas en avant est sans doute déjà mieux que rien.
"Pourquoi j’apprends tout ça seulement maintenant ? T’imagines pas à quel point je suis jalouse que vous ayez eu un poney." « Et tu sais pas encore le meilleur: il s’appelait Carotte. »
Il répond avec la fierté d’un enfant dont les souvenirs ont été altérés par le temps, incapable de se souvenir quand est-ce que ce dernier est entré dans leur vie ni même quand est-ce qu’il en est reparti. Avant qu’il parte à Londres lui aussi, peut-être. N’en reste pas moins qu’il se souvient de son nom, comme de l’envie de leurs parents que d’avoir une véritable ferme chez eux (comme s’ils avaient le temps pour ça). « Il se passe pas bien grand chose à Kilcoy et y’a de la place, alors… » Ils ne font pas concurrence au ranch des Taylor et loin de là, par exemple, alors tout est à relativiser. « Tu sais monter ? On pourrait faire une ballade, un de ces jours. Si tu veux. » Il omet volontairement tout ce qu’ils se sont dit sur les distances à prendre et toutes ces conneries, puisque le simple fait qu’ils se retrouvent aujourd’hui est une preuve qu’il s’agit d’un mensonge.
"Répète-moi ce que tu m’as dit avant de me montrer la photo, que tu ne promettais rien, que tu avais seulement vu l’annonce passer ?" Et il a le sourire d’un enfant qui sait déjà qu’il va faire une bêtise au moment d’aligner quelques pas en direction de l’entrée de l’association. Il passe outre l’utilisation du champ de lexical de l’adoption puisque le sujet est encore difficile dans son utilisation plus large et pose plutôt machinalement sa main dans le dos d’Evelyn. "Je ne sais pas si j’aurais le temps de m’occuper d’un chat, je commence à être de plus en plus occupée. J’ai accepté, au fait." Un pas derrière elle, il peut se permettre de reposer son regard sur son profil sans être vu en retour. Il s’interroge un instant sur la façon qu’elle a de lui annoncer et se demande si c’est parce qu’elle n’aime pas cette idée ou parce qu’il n’est plus aussi bien placé qu’il avait pu l’être pour accueillir sa joie. « C’est bien. C’est une bonne chose pour toi. » Il opte néanmoins pour une réponse brève mais non moins sincère. Elle a son propre empire, de cette manière, et c’est sans doute au moins bien qu’elle arrive à se détacher de celui de sa famille pour qui elle ressent toujours autant d’amour-haine. "Mais pourquoi pas ? Ça ne m’engage à rien de jeter un œil. Comme toi avec le chien." - « Juste un coup d’oeil. » Il le souligne encore avec amusement.
C’est avec un peu plus de sérieux qu’il a écouté ce que les bénévoles de l’association avaient à lui dire, autant sur l’endroit que sur les animaux présents. Sur les heures de ballade, sur la façon dont les animaux sont recueillis. Sur tout comme sur rien, jusqu’à ce qu’on les laisse seuls avec le chien en question. « Il a été placé parce que son maître est mort et la famille pouvait pas s’en occuper. » Rhett commente, il informe sans trop savoir pourquoi il tient tant à ce qu’elle ait toutes les informations en main. Accroupi, il tend une main en direction de l’animal pour que ce soit ce dernier qui choisisse quand il sera prêt à approcher - même s’il ne risque pas d’aller bien loin, dans son petit chenil. « Je le trouve amusant avec ses poils partout. Et puis son traitement coûte cher, alors il risque pas de trouver une famille rapidement. » Et là, juste là, il pave la voie pour la décision qui sera bientôt sienne, et que tout le monde avait déjà devinée. Le sourire qu’il étire lorsque le petit berger arrive à sa hauteur pour quémander des caresses n’en est qu’une preuve supplémentaire. « Et puis il serait plus à sa place pour dormir sur le canapé que Ruben ou Ethel. » Et Mickey, mais peu importe. Tout ça pour dire que s’il a un chien, alors sa fratrie s’en ferait sans doute un peu moins pour lui. « T’en penses quoi ? » La décision est pour lui, certes, mais il veut croire qu’ils finiront par habiter ensemble comme convenu et que la question se pose aussi un peu pour elle, déjà, et de savoir si elle voudrait bien l’adopter. Il est ok chats et enfants, après tout. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 6 Nov 2023 - 17:32 | |
| i wanna bother god @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Elle la remarqua, la pause hésitante dans les yeux de Rhett, le moment où il s’était demandé de quoi elle parlait exactement, et ce que ça voulait dire ce tout qu’elle mentionna l’air de rien. Et elle s’en voulut, Evie. Immédiatement. Quel genre de signal était-elle en train de lui donner, à chanter sur tous les toits qu’ils n’étaient plus ensemble tout en suivant une thérapie à ses côtés, tout en acceptant de se rendre ici aujourd’hui ? La contradiction ne faisait pas partie de son mode de fonctionnement, elle était sûre d’elle et droite dans son rapport aux autres. Seulement là, elle ne savait elle-même plus sur quel pied danser, alors conseiller Rhett pour tenir le rythme et ne rien lâcher, était-elle vraiment la mieux placée pour le faire ? Elle aurait aimé s’excuser, lui dire que ce n’était pas une bonne idée, sauf qu’elle ne puisa pas assez de force pour le faire, happée par ce que le jeune homme lui répondit finalement. Si ça ne l’étonna pas, ça la laissa assez dubitative pour qu’elle ne veuille pas renchainer, marquant à son tour une pause pour faire le point avec ses pensées. Ils n’étaient pas là pour parler de ça, n’est-ce pas ? Ils avaient expressément délaissé cette fichue thérapie le temps d’une séance, ce n’était pas pour la remettre en question. Une autre fois peut-être, elle lui ferait remarquer que ce n’était pas maintenant qu’il fallait relâcher ses efforts ; ça valait pour elle, mais pour l’instant, elle se garda bien de tout commentaire, quittant son regard en posant le sien ailleurs, et serrant les lèvres en se sommant, et en se promettant en même temps, de trouver le courage de ne pas s’enfoncer plus loin ni plus fort dans ses paradoxes.
Ils s’étaient rendus ici pour une mission particulière qui tenait à coeur à Rhett qu’elle questionna sur ce dont le chien qu’il lui montra en photo semblait souffrir pour avoir besoin d’un traitement. Elle resta silencieuse de nouveau, guidant la main de Rhett par le poignet pour qu’il lui remontre la photo. A nouveau, elle songea que ce n’était surement pas une bonne idée, de prendre un chien malade comme compagnon. Elle ne le lui dirait pas maintenant, elle avait compris qu’il était déjà acquis à sa cause et que ce n’était qu’une question de rencontre avant qu’il ne se décide à affirmer que c’était cet animal qu’il voulait, mais elle se demanda si ce n’était pas un peu masochiste de l’envisager. S’attacher à un animal avec un problème cardiaque c’était jouer avec l’éventualité qu’il ne tienne plus très longtemps. Sans doute essayait-elle de rationaliser comme elle le faisait tout le temps, mais elle avait un rapport particulier avec le deuil. Elle comprit même que Rhett se montrait aussi magnanime en lui expliquant les choses à cause de ça, et c’était d’une délicatesse qui lui aurait valu un baiser autrefois. Là, elle ne lui valu qu’un regard fixe, un hochement de tête et un léger sourire qui s’agrandit ensuite, quand il mentionna les animaux de la famille Hartfield.
"Je suis sûre que c’est Ruben qui lui a trouvé son nom. C’est tellement conventionnel." Elle le dit en riant, ne pouvant pas s’empêcher de tacler le frère de Rhett en même temps, et ce sans réelle critique au demeurant, tachant seulement de garder ce besoin qu’elle avait maintenant que les choses ne soient pas aussi sérieuses qu’elles en avaient l’air. Et pourtant, la proposition que lui fit Rhett dans la foulée, elle lui fit pencher la tête sur le côté pour capter son regard et finir par lui dire "Je peux toujours apprendre. J’ai jamais été une mauvaise élève malgré ce que racontent les appréciations sur mes derniers bulletins scolaires." Ça engageait quelque chose de bon, non ? De lui répondre de cette façon, ou donnait-elle encore une fois l’impression de jouer avec les contradictions ? Elle essaya de se repasser en avance rapide ce que la psy leur disait en séance dans l’intervalle durant lequel elle ne le lâcha pas des yeux, et puis elle décida en dernier recours de s’en ficher de ce qu’elle pouvait bien leur dire, affirmant avec pragmatisme "Plus tard, peut-être, quand mon emploi du temps sera moins chargé ?" Ou quand ses efforts se mueraient en pardon définitif ? Elle entendit son propre ton, ne comprit pas pourquoi elle faisait passer ses mots pour une question, mais elle ne s’y attarda pas, déjà en route vers l’intérieur du refuge sur le chemin duquel elle l’informa de sa décision à propos de la MHI. Une nouvelle fois, elle était consciente que la discussion à ce sujet s’arrêterait aussi vite qu’elle n’avait commencé, mais quelque part, ça lui faisait du bien de pouvoir discuter de tout et de rien sans se sentir obligée de monter dans les tours. Elle renouait avec celle qu’elle était en même temps qu’elle renouait avec Rhett, c’était un deux-en-un qui avait ses avantages dont elle choisit de profiter malgré tout.
Juste un coup d’oeil se transforma en un échange d’informations avec les bénévoles du refuge qui s’adressèrent davantage à Rhett qu’à Evie puisque cette dernière longea les rangées de chenils presque sur la pointe des pieds pour saluer les petites bêtes en attendant qu’on autorise Rhett à entamer un premier contact avec celui qu’il convoitait. Elle le rejoignit tout aussi discrètement, s’accroupissant à ses côtés en posant son regard sur le chien qui faisait briller ses yeux, et eut un geste aussi naturel que le sien tout à l’heure en posant sa main entre ses omoplates pendant qu’il lui racontait ce qu’il avait appris "Je n’ai pas envie de jouer à l’oiseau de mauvais augure, mais ça ne te fait pas peur de prendre un animal malade ?" Il n’était pas idiot Rhett, il comprendrait surement où elle voulait en venir. Elle prenait le risque qu’il lui en veuille de soulever cette question, mais il voulait un chien pour les bonnes raisons, elle voulait qu’elle les garde à l’esprit ; elle n’était pas certaine que s’imposer une autre forme de peine de coeur soit une bonne chose pour lui. Elle l’écouta ajouter ce qu’il avait à ajouter néanmoins, se risquant à faire la même chose que lui quand, tendant la main vers l’animal, ce dernier choisit sa cause sans hésitation. Rhett remporta le suffrage sans que ça ne peine vraiment Evelyn qui osa tout de même donner une caresse au chien, bien trop occupé à apprécier celles de Rhett pour s’intéresser à elle. À son contraire puisqu’il quémanda son avis qu’elle lui donna en tournant la tête vers lui, ses deux mains se joignant sur ses genoux après une observation prolongée de ses traits "J’en pense que tu en as envie, et que tant que l’idée te trottera dans la tête, tu ne penseras plus qu’à ça jusqu’à ce que tu obtiennes ce que tu veux." Les idées fixes de Rhett, Evie les connaissait assez pour que ça la fasse sourire, et poursuivre sur le même ton — plutôt tendre en comparaison des derniers temps "Ça te fera du bien de t’occuper d’un animal et je le répète, c’est ce que tu veux, et ce dont t’as sans doute besoin, je ne suis pas sûre que mon avis compte vraiment quand tu es tombé amoureux de lui à la seconde où tu as vu sa photo sur l’annonce." Elle lui adressa un sourire sincère, et puis cachant sa bouche avec sa main qui n’était pas posée entre ses omoplates, elle finit par lui dire, murmurant exagérément pour mettre l’emphase sur son observation des dernières minutes, et ce tout en désignant l’animal d'un petit signe de tête concis "En plus, je crois que le sentiment est réciproque." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 10 Nov 2023 - 19:25 | |
| Il ne savait pas où il allait en lui proposant cette ballade à cheval, mais la réponse d’Evelyn fait du sens. Malgré tout. "Plus tard, peut-être, quand mon emploi du temps sera moins chargé ?" Il hoche la tête et ne vend pas davantage son idée. Elle sait ce qu’elle sait - bien plus que lui ne le sait. Elle a décrété vouloir rendre à sa mère ses bijoux, alors ce n’est pas une attitude qui va de pair avec renouer sur des chemins de randonnée, à se battre pour que Petit Tonnerre avance dans le bon sens et à la bonne allure. « On verra. » Il sourit pour lui assurer qu’il ne le prend pas mal, ce qui est le cas. Ils sont de toute façon occupés à rentrer dans le refuge, et la discussion s’arrête à la porte.
Une fois à l’intérieur, Rhett prend le temps de glaner toutes les informations nécessaires au sujet du chien. Pour une fois, il écoute tout ce que les bénévoles ont à lui dire et surtout il garde les informations à l’esprit parce qu’il connaît leur importance. Il hoche la tête, il assimile, il perd son regard sur Evelyn comme pour s’assurer qu’elle écoute elle aussi, comme s’il voulait qu’elle comprenne que cette décision peut aussi la concerner, si et seulement si elle en a envie. "Je n’ai pas envie de jouer à l’oiseau de mauvais augure, mais ça ne te fait pas peur de prendre un animal malade ?" Il a l’impression d’être un enfant à qui on demande s’il est sûr et certain d’être capable de faire face à ses responsabilités et c’est blessant, oui, évidemment. Pourtant, c’est aussi blessant que c’est nourri par la réalité et par tout ce qu’elle connaît de Rhett. Elle sait qu’il a tendance à tout minimiser et à être particulièrement tête en l’air, mais il veut aussi lui prouver en retour que ce n’est pas tout ce dont est composé son caractère pour autant. Il sait faire autre chose, il sait être une autre personne. Il prend le temps d’offrir une caresse supplémentaire à l’animal avant de reposer son regard sur Evie et avoir pris le temps d’une réflexion supplémentaire. « J’ai jamais eu de raison de m’occuper de quelqu’un d’autre que moi. » Et il ne voit pas le fait d’être en couple comme quelque chose de comparable, même s’il est vrai qu’il y a bien des occasions où il aurait pu prêter un regard plus attentif à ses petites-amies, ou même à sa famille et ses proches de façon plus générale. Mais sur ça aussi, il se rend compte qu’il a fait des erreurs et il tente de se reprendre. « Mais ça serait l’occasion, je pense. Je sais que je peux pas l’abandonner. » Pas l’abandonner au sens propre, cela va de soi, mais ne pas l’abandonner au figuré non plus, parce qu’il a besoin de Rhett pour subsister et que c’est important, vraiment important. "J’en pense que tu en as envie, et que tant que l’idée te trottera dans la tête, tu ne penseras plus qu’à ça jusqu’à ce que tu obtiennes ce que tu veux." Elle le connaît trop bien pour qu’il n’ose ajouter la moindre nuance à ses propos, ni même la contredire. "Ça te fera du bien de t’occuper d’un animal et je le répète, c’est ce que tu veux, et ce dont t’as sans doute besoin, je ne suis pas sûre que mon avis compte vraiment quand tu es tombé amoureux de lui à la seconde où tu as vu sa photo sur l’annonce." Il y a bien des personnes dont il est rapidement tombé amoureux, ironiquement. Son attention se repose pour le moment sur la dernière en date et ce chien qui prend déjà confiance et quémande des caresses, faisant naître un regard particulièrement doux sur le visage de Rhett. « Ton avis compte, sinon je t’aurais pas proposé de venir. » Il souffle doucement, preuve qu’il n’attend pas la moindre réponse de sa part suite à cette explication. Elle en fait ce qu’elle veut, il le jure. « Je pense que ça serait un bon départ pour retrouver une vie un peu plus normale. » Il ne sera pas celui qui dira qu’avoir un chien est nécessaire pour avoir une “vie normale”, mais un animal lui impose au moins de sortir de chez lui deux fois par jour et il jure que c’est un sacré bon début. « C’est un peu moins une idée à la con que la psy. » Il avoue dans un rire, sans plus lâcher l’animal du regard. « Tu crois que je peux l’appeler Ruben ? » Et cette fois-ci, oui, il l’admet, c’est une blague de mauvais goût mais qui trouvera sans doute son public en la personne d’Evelyn. « J’irai demander comment se passe la procédure d’adoption. J’ai envie d’y réfléchir un peu, mais je veux pas le laisser ici plus longtemps. » Il mérite d’avoir une vraie maison, et Rhett pense pouvoir être la bonne. « Tu veux qu’on fasse le tour ? » Si jamais elle pourrait à son tour se laisser tenter par l’idée, notamment du côté des chats, il n’est pas contre l’idée de gagner quelques minutes de plus à ses côtés. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
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| i wanna bother god @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Il n’y avait rien de pire que les on verra. C’était une corbeille à tout et son contraire dans laquelle Evelyn ne préférait pas mettre le nez, trop terre-à-terre pour savoir se satisfaire de ce qu’elle contenait. Elle aimait le factuel, elle n’était pas faite pour les entre-deux, encore moins pour les promesses en l’air. Mais la situation restait délicate malgré les efforts qu’ils tentaient de faire. Après coup, elle se demanda si les bénévoles qui avaient discuté avec Rhett s’étaient demandé s’il était en couple avec celle qui l’accompagnait, c’était puéril compte tenu de la distance qu’elle imposait à leurs interactions, compte tenu de la situation dans son ensemble, mais elle espérait très fort que oui, et qu’ils les avaient trouvé beaux. Elle ne supportait pas l’idée qu’on ne puisse pas juger évident ce qui se passait entre eux, et plus encore elle ne réussissait pas à songer que peut-être, leur relation était vouée à l’échec simplement parce qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Elle n’était pas fleur bleue. Elle aimait les belles histoires en revanche, et elle n’avait jamais quêter celle qui ferait chavirer son monde ; elle lui était tombée dessus en la personne de Rhett. Envisager qu’il puisse mieux convenir à quelqu'un d’autre, c’était faire naître quelque chose chez elle de l’ordre de la résistance pure et dure, c’était aussi mettre le doigt sur l’éventualité qu’en faisant ce qu’il avait fait, il se l’était peut-être dit sans oser le lui avouer, cherchant des réponses là où il savait pouvoir les trouver. Evie, elle ne savait pas comment, en dehors de ce qu’il lui avait demandé de faire, Rhett situait Mickey. Après les insinuations de Ruben, elle se surprenait à se poser souvent la question et à en redouter le réponse — comme à tout un tas d’autres qui partaient de son incapacité propre à lui convenir parce qu’elle était la femme qu’elle était, en passant par la possibilité qu’elle ne savait pas s’y prendre pour le satisfaire, et qui mettait à mal tous ses principes de base qui l’interdisaient de se rendre coupable de l’infidélité d’un homme. Pourtant, elle ne pouvait pas se retirer cette idée de la tête : elle y était surement pour quelque chose. Pour l’heure, elle n’avait pas le courage de lui demander ce qu’elle avait fait de mal au fond pour qu’il trouve ça plus supportable de demander une faveur à quelqu’un d’autre plutôt que de s’en remettre à elle.
Elle chassa tout ça de son esprit, la place prise par l’objet de leur venue ici faisant ralentir les rouages de ses pensées qui se concentrèrent sur ce qu’elle avait sous les yeux. Sur le moment, elle s’inquiétait plus que Rhett se provoque un nouveau coup au coeur davantage que le reste. Elle ne l’infantilisait pas en lui demandant s'il était sûr de lui à ce sujet, si s’attacher à un animal malade n'était pas une mauvaise idée sur la durée, elle ne voulait simplement pas qu’il souffre si jamais l’expérience tournait court et qu’il se retrouve seul à devoir gérer ce besoin qu’il ressentait visiblement de s’occuper de quelqu’un d'autre que lui. Enfin, si elle osait penser les choses de cette façon-là, et elle osa. Bien sûr, elle ne put s’empêcher de mettre en perspective les conversations qu’ils avaient eu au sujet des enfants. C’était trop tard pour prendre la mesure de tout ça, et comprendre que c’était important pour lui parce que ça déplaçait le curseur de ses priorités sur autre chose, que ça l’aidait à enfin considérer le monde autour de lui comme un tout, et pas comme un environnement dans lequel il évoluait dans l’optique de le conquérir et de le dominer, quand bien même c’était avec nonchalance et l’air de ne pas y toucher. Elle pinça les lèvres à ses mots, garda son regard sur son visage sans s’arrêter sur un point en particulier, un sourcil se levant juste un peu pour assimiler ce qu’il lui disait et à quoi elle répondit finalement, et ce avec un sourire au coin des lèvres "Si tu te sens prêt à tenter l’expérience et à prendre tes responsabilités, c’est que c’est le bon moment pour voir de quoi tu es capable." affirma-t-elle en retirant la main qu’elle avait toujours posé entre les omoplates de Rhett en même temps. Elle repoussa une mèche de ses longs cheveux bruns avec avant de la joindre à l’autre, posée sur ses propres genoux. Interpellée par ce qu’il ajouta au sujet de l’abandon, ses sourcils se froncèrent, et alors qu’elle avait détourné le regard sur le chien à leurs genoux, elle le retourna vers Rhett "Je ne disais pas ça parce que je te crois capable de l’abandonner. Je sais que tu ne le feras pas." Elle ne voulait juste pas qu'il souffre d’un nouveau passage-éclair dans sa vie, c'était aussi simple que ça. Mais certainement que le lui expliquer alors qu’elle avait été la seule et l’unique à soulever une séparation, c’était maladroit, alors elle s’en exempta pour hocher la tête à ce qu’il ajouta à propos de son avis qui comptait à ses yeux — et qu’elle chérit sans le relever plus que ça cependant, peut-être un peu troublée qu’il ne fasse pas de pirouette pour le lui avouer.
Elle, elle lui assura sans flancher des yeux, les siens trouvant ceux de Rhett "C’était pas une idée à la con. Si c’en est une, c’est la mienne en plus. Tu te souviens que j’ai soulevé l’éventualité que tu te mettes à consulter ?" Il avait des torts Rhett, mais elle en avait aussi, et elle était prête à les assumer. Avec le sourire cette fois-ci, un rire se joignant à la discussion autour du prénom du chien "On pourrait l’appeler Ruben entre nous. Personne n’en saura jamais rien." Jusqu’à ce que leurs langues fourchent et qu’ils appellent l’animal de cette façon au milieu d'un repas où le cadet de Rhett sera convié. D’ailleurs, se levant après avoir donné une nouvelle caresse au chien qui lui lécha la main au passage, Evelyn prit une grande inspiration pour faire au jeune homme "En parlant de lui, je dois te dire quelque chose avant qu’il ne le fasse et qu’il tente de tourner la situation à son avantage. Je suis tombée sur lui à un gala de La Fondation et les choses se sont passées… difficilement." C’était le moins que l’on puisse dire. Elle attendit que Rhett se lève aussi, levant le menton pour garder son regard dans le sien lorsqu’il fût en face d’elle, et continua sur sa lancée en ressentant quand même une petite pointe de gêne, mais pas assez lancinante pour qu’elle ne partage pas avec lui ce qui s’était passé "Je lui ai peut-être dit qu’il était un connard. Je dis peut-être parce que personne autour n’a entendu ce qu’on s’est dit à ce moment-là, alors il n’y a pas vraiment de preuve, c’est sa parole contre la mienne." Mais le très léger sourire en coin qu’elle laissa échapper, il faisait fi de confirmation qu’elle ne démentirait pas, même si elle s’excusa — enfin pas vraiment, elle se contenta simplement d’ajouter "Tu sais comment il est." Comme si c’était une excuse suffisante pour expliquer ses propos, qu’encore une fois elle ne regrettait absolument pas, de fait elle espérait que Rhett ne la fustige pas trop à ce sujet parce qu’elle craignait ne rien avoir à lui offrir de plus qu’un haussement d’épaules. Se recentrant sur le sujet de leur présence ici, elle secoua la tête à la positive à la suggestion de Rhett, et glissa ses deux mains dans les poches de son manteau en lui répondant "Tu crois qu’on peut se permettre de flâner plusieurs heures ici le temps que tu prennes ta décision ? Ça ne sert à rien de rentrer si c’est pour revenir dans une heure ou deux." Il l’adopterait aujourd’hui ce chien, elle en était sûre. Inutile donc de rentrer, ils pourraient se promener et pas uniquement pour voir les chats. Il devait y avoir des tas d’animaux à cajoler dans le coin, ils n’en auraient pas de trop de plusieurs heures pour faire le point. Acceptant d’un signe de tête de le suivre, elle lui avoua au passage, retirant pour la énième fois un cheveux qui s’était glissé entre ses lèvres du bout de l’index, sa tête se baissant pour ne pas donner un air trop solennel à sa confession "Je suis contente d’être venue." Malgré tout. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 14 Nov 2023 - 12:34, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 14 Nov 2023 - 11:02 | |
| Il a l’impression de jouer à la poupée, ou à n’importe quel équivalent de jeu pour enfant dans lequel il est question de se créer une vie. Il s’imagine toujours en couple, il s’imagine un petit animal à sa charge qui aiderait sans doute à lui ajouter quelques bonheurs. Tout est simple, tout est puérile. Il pense pouvoir effacer une année difficile simplement parce qu’il en a envie et parce qu’il se rend compte que la trame narrative dans laquelle il s’est enfermé ne fait que l’amener droit vers sa perte. Et de toute évidence, merde, il est encore trop jeune pour totalement foutre sa vie en l’air. Rhett a déjà bien assez joué avec le feu à ce niveau-là, et il s’est brûlé. "Si tu te sens prêt à tenter l’expérience et à prendre tes responsabilités, c’est que c’est le bon moment pour voir de quoi tu es capable." La décision était déjà prise, elle le sait autant que lui, mais de savoir qu’ils sont du même avis et dans la même équipe aide Rhett à se sentir un peu mieux ; un peu moins coupable. Le fait qu’elle garde toujours sa main près de lui le fait se sentir comme un enfant (et pas comme un petit-ami aimé parce qu’à défaut de pouvoir se prononcer sur le “petit-ami”, il sait que le statut de “aimé” est en révision). Il ne s’en plaint pas pour autant. "Je ne disais pas ça parce que je te crois capable de l’abandonner. Je sais que tu ne le feras pas." Le regard du brun reste focalisé sur l’animal. Il sait qu’il a parfois une façon bien à lui de juger de la limite entre le mal et le bien mais non, en effet, il n’abandonnera pas cet animal. Il ne sera pas celui à provoquer le mal chez un animal n’ayant rien demandé et s’étant déjà retrouvé abandonné une première fois. « Non, c’est vrai. » Il souffle doucement, clôture le sujet. Il n’y a sans doute rien à dire de plus.
Il qualifie la psy d’une idée à la con, sans pour autant vouloir insulter cette dernière. Simplement, il faut bien avouer que l’entrevue n’a pas porté ses fruits de la manière dont elle aurait dû, quoique certains diraient qu’elle a au moins permis au couple-pas-couple de se revoir le temps de quelques heures, sans se disputer plus que d’habitude. Et sur cet aspect au moins, c’est une véritable amélioration. "C’était pas une idée à la con. Si c’en est une, c’est la mienne en plus. Tu te souviens que j’ai soulevé l’éventualité que tu te mettes à consulter ?" Rhett veut lire une amélioration dans leur capacité à prendre la faute sur leur propre personne mais pour ce qu’il en sait, justement, il n’en sait rien. Cela le pousse cependant à sourire simplement, sans vouloir continuer sur ce sujet. Ils sont de toute façon d’accord sur ce qu’ils pensent de cette professionnelle, tout comme le besoin de Rhett de consulter - parce que ce n’est pas une simple séance qui aura permis de faire des miracles, ça aussi il faut l’avouer. « On partage les torts, alors. » Elle a soulevé l’idée, il a appelé la psy en question. Ils peuvent donc partager sans mal. Et sans bien. "On pourrait l’appeler Ruben entre nous. Personne n’en saura jamais rien." Comme pour s’excuser de cette idée, il caresse une dernière fois la tête de l’animal avant de se relever, le sourire posé sur ses lèvres trahissant son amusement véritable face à cet accord passé entre eux. Ruben est un nom parfait pour un animal, après tout. Il n’y a que face à ses parents qu’il aurait un peu plus de mal à défendre le bien fondé de cette idée.
"En parlant de lui, je dois te dire quelque chose avant qu’il ne le fasse et qu’il tente de tourner la situation à son avantage. Je suis tombée sur lui à un gala de La Fondation et les choses se sont passées… difficilement." Quand la conversation débute par un “en parlant de Ruben”, ce n’est généralement pas bon signe. Ainsi, cela pousse Rhett à lui accorder son attention pleine et entière, surtout alors qu’il y rajoute un brin de souci. Qu’est-ce qu’il a pu faire, encore ? « Qu’est-ce qu’il a fait ? » Et parce qu’il a encore beaucoup de mal à anticiper les réactions de son propre frère, il ne tarde pas davantage avant de poser la question. Si Evelyn lui en parle, alors cela signifie bien que le sujet est sérieux et qu’il a raison de vouloir en parler, à défaut de déjà s’inquiéter - quoiqu’il y a déjà un peu de ça, il faut bien l’avouer. Il abandonne le chien un instant mais s’il est voué à l’adopter, il faut sans doute qu’il s’habitue aux discussions autour de son homologue du même prénom. "Je lui ai peut-être dit qu’il était un connard. Je dis peut-être parce que personne autour n’a entendu ce qu’on s’est dit à ce moment-là, alors il n’y a pas vraiment de preuve, c’est sa parole contre la mienne." Mais cette fois-ci, il ne peut s’empêcher de s’esclaffer. Rares sont ceux qui osent dire de telles choses à Ruben, et il a sans doute dû tomber de haut sans même savoir comment répondre dans un premier temps. Et même si le sujet l’amuse dans un premier temps, Rhett se demande surtout ce que son cadet a bien pu trouver à dire pour autant faire sortir Evelyn de ses gonds, et avec un tel manque de tact qui ne lui ressemble pourtant que peu. "Tu sais comment il est." - « Je sais, oui. » Et ils sont faits du même bois, alors Rhett mentirait s’il disait ne pas être un peu comme ça, lui aussi. Mais il aime croire que son frère est pire, et surtout que personne n’arrive à le supporter bien longtemps. « Mais je sais aussi comment tu es, et s’il t’a poussé à aller jusque-là, c’est qu’il s’est vraiment dépassé. » Ce n’est pas un “si” hypothétique: il ne pense pas un seul instant à remettre en question les mots d’Evie, ou même sa version des faits. Ces premiers mots sont abordés sur un ton plutôt amusé mais il reprend un air particulièrement sérieux sur la suite. « Ça va ? » Il espère que son frère n’est pas allé trop loin, voilà tout. Peu importe le sujet.
"Tu crois qu’on peut se permettre de flâner plusieurs heures ici le temps que tu prennes ta décision ? Ça ne sert à rien de rentrer si c’est pour revenir dans une heure ou deux." Il accepte l’idée, bien entendu. Il y voit une lueur d’espoir et il veut croire qu’Evelyn sait très bien ce qu’elle fait et ce qu’elle lui renvoie, parce qu’elle ne se permettrait pas de lui donner de l’espoir s’il n’y avait plus rien à en tirer. Il l’idéalise, il la voit dans doute un peu plus parfaite qu’elle peut décemment l’être, mais sur ce point il sait avoir raison. Elle sait ce que ses mots provoquent ; et elle le sait tout particulièrement chez Rhett. [colo=darkgoldenrod]« J’aime bien l’idée. »[/color] Il aime l’excuse. Profiter de passer un peu plus de temps avec elle, c’est tout ce dont il a envie. "Je suis contente d’être venue." Malgré lui, il sourit un peu plus qu’il ne l’aurait voulu. « Moi aussi. » D’être venu, autant qu’elle soit venue. Il est très heureux des deux. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 14 Nov 2023 - 13:27 | |
| i wanna bother god @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"On partage les torts." Si elle avait été cynique, elle aurait ajouté pour une fois. Seulement, elle avait eu son quota de répliques qui ne lui ressemblaient pas Evie, elle n’avait pas envie de gâcher le moment, alors elle se contenta de lui donner son assentiment en répétant ses mots, un sourire filant au coin de ses lèvres qu’elle sentit trembler juste un peu. La thérapie était une idée à la con, celle de la sécher pour venir ici n’en était pas une meilleure sur le papier, elle avait toutefois le mérite de soulager quelque chose chez elle, et c’était la crainte qu’elle avait parfois de ne plus jamais pouvoir supporter Rhett. Elle ne le détestait pas, elle ne le pourrait jamais le détester, mais elle avait enfin réalisé pourquoi il ne faisait pas toujours l’unanimité, et elle s’était demandé si c’était l’aimer qui lui avait fait perdre tout son discernement à ce sujet. C’était la croix que devait porter les grands hommes, c’est comme ça qu’elle se consolait, de diviser. Rhett, il le faisait avec une insolence qui lui était propre, qu’elle avait prise pour du charme parce qu’au fond, il l’avait conquise dès les premières minutes de leur rencontre. Elle avait craint ne plus être capable de se le rappeler, qu’il pouvait être aussi charmant qu’agaçant, redoutant profondément que ses erreurs ne viennent gâcher définitivement l’image qu’elle avait de lui. Ça aurait sans doute été plus simple si elle avait pu le détester du jour au lendemain d’ailleurs, elle n’aurait pas eu l’impression d’être une idiote.
Elle était différente cette image qu’elle avait toujours eu de lui jusqu’à ce qu’elle apprenne ce qu’il avait fait, elle ne serait pas assez malhonnête pour ne pas le concéder. Pour autant, elle ne se sentait pas prête à ne plus lui accorder d’intérêt simplement parce qu’elle brillait d’un éclat différent ; que les bords s’étaient écornés, et qu’à force de la regarder avec autant d’attention, elle voyait tous les défauts du papier, des ombres menaçantes se dessinant en arrière-plan. Elle voulait apprendre à aimer cette nouvelle image tout en sachant que c’était stupide de s’y résigner, ayant déjà trop essayé pour ne pas savoir que dans leur finalité, ses efforts ne paieraient surement pas assez, et qu’elle aurait dans tous les cas l’impression d’être une idiote — on en revenait toujours au même point. Pourtant elle était là, et elle ne faisait pas semblant de s’intéresser à ce qu’il souhaitait mettre en place, ce nouveau but qu’il avait pour occuper sa vie, ses pensées, et avancer dans une direction qui serait bénéfique pour lui. Elle voulait lui pardonner d’avoir profité de sa tolérance pour se permettre de lui faire du mal, elle voulait être certaine que si elle y arrivait bientôt, il prenne la mesure de ce que ça voulait dire sur l’amour qu’elle lui portait. Enfin. Mais pour l’heure, elle se sentait au bord d’un gouffre dans lequel elle était terrifiée de sauter, recueillant des versions, des avis qui remettaient en cause ce que Rhett, lui, ressentait pour elle.
Est-ce qu’il n’était pas avec elle simplement parce que c’était confortable de se laisser aller à cette vie-là ? Qu’à son âge, partir en quête de quelqu’un avec qui finir sa vie, c’était un peu pathétique ? Elle avait peut-être juste été là au bon moment. Peut-être que sa paresse à s’engager, elle avait été bousculé en voyant le compteur de l’âge qu’il prenait grimper inexorablement, et qu’en apprenant à la connaître, il s’était finalement dit : pourquoi pas, ce n’est pas si pire ? C’était nul autre que Ruben qui avait semé les graines d'un doute qui couvait silencieusement en elle "C’est en partie ma faute. J’étais juste en colère." Contre toi, faillit-elle ajouter, mais elle n’en eut pas le coeur et continua comme si elle ne s’était pas interrompue "J’ai été agressive, il n’a fait que se défendre en soulevant des arguments douloureux à entendre." Des arguments qui mettaient en avant l’idée que ce que Rhett avait fait, ce n’était grave que parce qu’elle y donnait de l’importance alors qu’ils n’étaient plus vraiment ensemble, que si Ruben n’était au courant de rien de ce qui entourait la vie récente d’Evie, c’était parce que Rhett avait préféré lui parler de Mickey plutôt que d’elle, que ça donnait une vision nette de l’importance qu’il lui accordait dans sa vie. Elle en avait une liste complète qui lui faisait du mal, des arguments, et qu’elle avait consulté à de maintes fois en se disant que Ruben était un homme intelligent, qu’il n’avait sans doute pas tort. Le rire que Rhett laissa échapper après qu’elle lui avait avoué avoir insulté son frère, c’est ce qui la fit fuir de ses pensées immédiates et lui dire, sa tête se penchant avec un faux air sévère affiché sur ses traits "Je savais que ça serait ta réaction, ça ne va pas me dissuader de ne jamais recommencer." Ruben méritait encore qu’on lui dise qu’il n’était qu’un connard, quand bien même elle n’avait pas été quelqu’un de meilleur en le prenant à partie de son côté.
La tête toujours levée vers Rhett, Evelyn ne détourna les yeux qu’une fois qu’il mit en exergue le caractère étonnant, voire exceptionnel, de ce genre de comportement de sa part "ll m’a donnée matière à réfléchir." lui dit-elle, un sourcil se arquant quand elle releva la tête pour poursuivre, sortant de sa tête avec difficulté "Je veux pas en parler aujourd’hui, on passe un bon moment, non ?" De nouveau, elle hocha la tête pour appuyer ce qu’elle disait, poursuivant sur le même ton "Ce serait une bonne chose qu’on discute vraiment de tout ça, un jour. J’ai des questions à te poser — pas très agréables, c’est pour ça que je ne veux pas le faire maintenant." Chaque chose en son temps en somme, mais se retrouver tous les deux pour discuter, sans l’intervention d'un tiers, c’était peut-être moins une idée à la con que les autres — encore que, rien n’était moins sûr si on considérait que la réponse à la question de Rhett n’était pas facile à donner. Ça va ? Non, ça n’allait pas. Mais est-ce qu’elle était supposée s’en plaindre quand elle avait l’impression d’être fautive ? Elle mit un petit temps à lui répondre, et quand elle finit par le faire, elle le fit avec l’expression de ceux qui cherchent à se convaincre de quelque chose et qui le font avec une volonté ferme. Les sourcils froncés, le léger sourire aux lèvres, elle lui dit "Ça ira." Bientôt, tu crois ? Aurait-elle pu lui demander, quêtant le réconfort. Mais elle ne le fit pas, préférant prendre la tangente, et lui demander en retour "Je réalise que je ne te l’ai même pas demandé ces derniers temps." Comment il allait. Prenant le chemin vers une autre annexe du refuge, elle marcha à ses côtés après avoir flatté les oreilles du futur de chien de Rhett avant toute chose, et lui demanda enfin en retour "Toi, ça va ?" S’ils devaient passer les deux prochaines heures ensemble, autant commencer les choses par les classiques du genre. Et puis rassurée quant à l’idée que Rhett était aussi content d’être là avec elle, qu’elle l’était d’être là avec lui, elle ne mentirait pas si elle avouait qu’elle était vraiment soucieuse de savoir comment il se portait en dehors du cadre de leurs séances de thérapie.
rp terminé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (everhett #25) i wanna bother god |
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