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@arthur coventry

lieu: wickham terrace, dimension gothique.
(c): behindfairytales (gif), luleaby (codage).

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Arthur n’avait pas rouvert les yeux depuis plusieurs heures déjà, mais ce n’était pas quelque-chose qui inquiétait fondamentalement Ruben. Lorsqu’il l’avait rattrapé avant qu’il ne touche le sol, affaibli au possible, ce dernier avait clairement du mal à lutter à la fois contre la perte de sang conséquente et la morsure qui lui avait provoqué un début d’infection. Si le vampire n’avait pas été présent à ses côtés, il ne s’en serait surement jamais sorti ni remis - puisqu’avant de sombrer dans l’inconscience, le chasseur lui avait confié repenser à deux fois finalement à la proposition de prendre un peu de sang de Ruben pour guérir.

« Rebienvenue dans le monde des vivants. » Haussant un sourcil, bien sur qu’il avait un sourire amusé qu’il adressait au jeune homme, avant de se relever de la chaise sur laquelle il était assis. « Essaie pas de te lever de suite, t’es pas encore tout à fait sur pieds. » Il y avait du mieux - autant le côté vampire que le côté médecin de Ben pouvait le dire avec certitude -, mais ce n’était pas encore parfaitement ça. « J’espère que tu as fait de beaux rêves. » Il était connu que le sang de vampire dans le système humain puisse donner quelques jolis moments d’hallucinations lorsque ce dernier n’était pas utilisé pour une transformation derrière. Attrapant le verre d’eau posé sur la table non loin du lit sur lequel Arthur était allongé, son acolyte d’un journée revint vers lui. « Comment tu te sens ? » Lui tendant le verre d’eau, il lui fit un geste du menton pour l’inciter à la prendre. « Promis c’est juste de l’eau. Même pas bénite. » Avec son sourire, il ficha le verre entre les doigts du chasseur, retrouvant l’assise à ses côtés, soupirant lassement comme si ce qu’il venait d’effectuer lui avait demandé le moindre effort lorsque ce n’était en rien le cas.

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@RUBEN HARTFIELD & ARTHUR

« Rebienvenue dans le monde des vivants. » Au-dessus de lui, Ruben affichait son sourire torve. Sa vision se voulait floue, rendant les lieux étranges et le visage de Ruben empli de gibbosités prêtes à l’effrayer jusqu’à la mort. Cherchant à se redresser, Arthur vit le monde tourner sur son axe. « Essaie pas de te lever de suite, t’es pas encore tout à fait sur pied. » Sa gorge était sèche, incapable de former le moindre mot ou de laisser échapper le moindre cri. Il reconnaissait le vampire, mais pas le lit dans lequel il se trouvait allonger. « J’espère que tu as fait de beaux rêves. » Il n’en avait aucun souvenir, si ce n’est quelques atrocités faites de loups garous déformés et sanguinolents. « Pas vraiment. » Sa voix rauque sonna de manière étrange. Un mal foudroyant lui traversa le crâne, l’obligeant à fermer les yeux, un instant. « Comment tu te sens ? » Foudroyé par le ciel ? Incapable de formuler la moindre pensée cohérente ? Pas vraiment dans son assiette en tout cas. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Il ne ressentait plus la douleur sur son épaule et tout lui paraissait étrangement brillant autour de lui. « Promis c’est juste de l’eau. Même pas bénite. » Maintenant, il reconnut le goût qui traînait encore sur sa langue, différent de celui d’un de ces fruits drupe comme la cerise. « Merci. » Il paraissait revenir à lui lentement, prenant conscience de son environnement. Se redressant dans le lit, il jeta un coup d’œil à la pièce. « Je ne savais pas que les vampires avaient un goût prononcé pour une vie sardanapalesque. » Il eut un rire étouffé par une légère toux. « Je n’ai plus mal. » Il pouvait le sentir, cette force étrange qui paraissait courir dans ses veines. « Tu m’as sauvé ? » Allait-il devoir lui être reconnaissant pour le reste de sa vie ? « Tu te sens toujours fort comme ça ? » Ses idées paraissaient courir à mille à l’heure poursuivant cette fascination exacerbée sur son compagnon d’une soirée.

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Arthur venait à peine de se réveiller que déjà, Ruben faisait en sorte de tenter de se moquer de lui - c’était toujours la réaction et la solution la plus simple. « Pas vraiment. » - « Pourtant t’es resté plusieurs heures à dormir, t’aurais eu le temps de faire de beaux rêves. » Dommage, du temps de perdu.

« Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Bien sur que ce fut un rire qui échappa d’entre les lèvres de Hartfield. « Je t’ai sauvé la vie. Une fois de plus. La liste va rapidement être longue si on continue sur ce chemin là. » Deux fois en une soirée, cela commençait à faire un chiffre assez conséquent. Effectuant quelques mouvement au sein de la pièce où ils se trouvaient, il finit par tendre un verre d’eau à Arthur. « Merci. » Il se rassit à ses côtés. « Je ne savais pas que les vampires avaient un goût prononcé pour une vie sardanapalesque. » Sa toux étouffa le rire qu’il aurait pu avoir, cela fit sourire Ben. « Va pas t’étouffer à dire des bêtises comme ça. » Il secoua quelque peu la tête. « Le soleil nous oblige à nous obombrer, alors il faut bien qu’on ait de l’espace à l’abris des regards. »

« Je n’ai plus mal. Tu m’as sauvé ? » - « J’aurais pu ne pas le faire. » Il préférait souligner dans un premier temps cette partie là, pour rappeler à Arthur où était sa place malgré tout. « Mais oui, je t’ai sauvé. Je t’ai fait boire un peu de mon sang pour que tu cesse de te vider du temps. » Pas grand chose, une petite quantité suffisante pour le remettre d’aplomb. « Tu te sens toujours fort comme ça ? » Ce fut pour une fois un rire franc et sonore qui échappa à Ruben. « Calme toi, Dartagnan. C’est une sensation temporaire pour toi. C’est l’effet de mon sang qui se mélange au tien qui te donne cet effet là. » Il croisa ses bras sur son torse. « Mais je me sen plus fort que ça moi, puisque je n’ai pas d’autre composant que ce sang là. Pas mal, qu’en penses-tu ? » Oh, si un chasseur venait lui dire que c’était agréable d’être un vampire, il aurait gagné sa semaine.

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« Pourtant t’es resté plusieurs heures à dormir, t’aurais eu le temps de faire de beaux rêves. » Se redressant tant bien que mal, Arthur pris conscience du changement d’environnement. Tout cela ne lui disait rien qui vaille. « Je t’ai sauvé la vie. Une fois de plus. La liste va rapidement être longue si on continue sur ce chemin là. » Lui qui n’avait jamais croisé la route d’un vampire auparavant, le voilà en dette avec l’une de ces créatures. Pas un simple coup de main, mais sa vie, à deux reprises. Timidement, Arthur adressa un sourire à Ruben. Un remerciement dans le silence.

Reprenant ses esprits, il réalisa que Ruben l’avait probablement ramené dans sa demeure. Cela s’ajoutait à la longue liste de sa dette invariablement. « Va pas t’étouffer à dire des bêtises comme ça. » Reprenant une gorgée de son verre d’eau, il laissa son regard courir aux alentours, ayant la sensation étrangère de mieux pouvoir capter les détails. « Le soleil nous oblige à nous obombrer, alors il faut bien qu’on ait de l’espace à l’abris des regards. » Arthur eut un rire amusé à son tour. « Moi qui pensait que vous étiez du genre à vous terrez dans des caves. » Peut-être bien que seul les loups vivaient tel des animaux se répandant dans leur crasses.

« J’aurais pu ne pas le faire. » - « Je t’en suis reconnaissant. » De manière éternelle, probablement. Arthur se surprenait à penser ainsi alors que tous ses sens se trouvaient en alerte. « Calme toi, Dartagnan. C’est une sensation temporaire pour toi. C’est l’effet de mon sang qui se mélange au tien qui te donne cet effet là. » Un effet somme toute plutôt agréable. Arthur se leva pour entamer quelques pas dans la chambre. Il n’avait plus la sensation de se sentir faible, bien au contraire. « Mais je me sens plus fort que ça moi, puisque je n’ai pas d’autre composant que ce sang là. Pas mal, qu’en penses-tu ? » Il pourrait s’en accommoder. « Ça pourrait s’avérer utile. » Pas de fatigue après une longue traque, une force qui pourrait se mesurer à celle d’un lycan. « La sensation est enivrante. » Il pourrait sans mal aller courir à nouveau et sur son épaule, sous le passage de ses doigts, la morsure de ne laissait qu’une fine cicatrice. « Je pourrais goûter encore ? » Il se voulait plus curieux encore. « Pour voir éveiller cette fois. » Et non pas à moitié en train de mourir. Mais qu’est-ce qui lui prenait ?

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A la façon dont Ruben décrivit le mode de vie des vampires, Arthur eut un petit rire. « Moi qui pensait que vous étiez du genre à vous terrez dans des caves. » Secouant quelque peu la tête, il s’adossa à la chaise. « Je t'ai déjà dit: c’est pas nous les animaux. » Ceux qui rentraient dans cette catégorie là d’adjectif étaient ceux que lui chassait; les loups-garous ne se montraient pas aussi sophistiqués que les vampires, si bien que le petit peuple oubliait rapidement parfois que ces derniers étaient d’attitude et habitude bien différentes.

Arthur fut finalement surpris qu’il en vienne à lui sauver la vie - pourtant, Ruben était loin d’être thaumaturge et avait simplement suivi son instinct lorsque le chasseur s’était mis à perdre ses forces de façon significative: il avait les moyens de lui sauver la vie, il n’avait pas d’intérêt personnel à ne pas le faire, alors il n’avait pas réfléchi plus longtemps. « Je t’en suis reconnaissant. » - « Tant mieux. » Il pouvait effectivement au moins lui donner ça.

Apparemment, d’avoir du sang de vampire dans son organisme était une première pour le jeune homme et cela ne le rendait pas indifférent; cela fit sourire Ruben, qui lui se sentait toujours de cette façon là tous les jours. « Ça pourrait s’avérer utile. » - « Dans ton activité ? Ca pourrait l’être oui. Sauf quand reviendra le soleil où là tu regretterais amèrement ce type de condition. » Parce-qu’être vampire n’était pas que monts et merveilles et qu’il existait des revers de médaille qui pouvait faire mal - la lumière du jour en étant un, parmi tant d’autre, mais qui pourrait s’avérer contraignant pour un chasseur. « La sensation est enivrante. » - « Je sais. » Pour être témoin de ce phénomène depuis des années désormais. Certains vampires tombaient d’ailleurs dans la vésanie tant le ressenti pouvait être prenant et vous amener à perdre raison et notion du réel autour de vous. Celui qu’ils avaient croisé pendant leur sortie pouvait peut-être être un exemple de cela.

« Je pourrais goûter encore ? » Ben haussa un sourcil. « Pour voir éveiller cette fois. » - « A mon sang ? Il lâcha un rire franc, qui se répercuta quelque peu contre les murs de la chambre et que l’écho leur renvoya. Il ne s’attendait pas à créer un dipsomane aussi facilement, surtout qu’il n’avait effectivement gouté qu’à ce dernier alors qu’il n’était pas en état de s’en rendre compte. « Ce serait pas une bonne idée. » il secoua quelque peu la tête. « Pas que j’en ai quelque-chose à faire, mais tu risquerais d’y prendre gout justement. » Ce n’était pas comme simplement goûter les fruits d’un amélanchier: d’autres avant lui l’avaient bien moins vécu. « J’en connais qui n’ont pas su s’en sortir ensuite. Et même en tant que médecin, ce n’est pas quelque-chose que je dois te conseiller de faire. Ton corps n’est pas adapté pour digérer du sang en quantité trop importante. » Il finirait par ressentir rapidement un certain météorisme qui n’était en rien agréable, et qui le ferait regretter amèrement ses choix.

« Mais si tu veux risquer ta vie pour quelques heures d’adrénaline et de surpuissance, tu n’as qu’à me faire signe. Je t’ai sauvé la vie mais si tu veux la gâcher, je ne t’empêcherai pas. » Il approcha son visage quelque peu du lit, posant ses coudes sur ses cuisses. « Donne moi juste l’autorisation de t’achever et profiter de ton sang qui aurait été lavé de tout goût disgracieux pour mes papilles grâce à mon propre sang dans  ton système. »

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« Dans ton activité ? Ça pourrait l’être oui. Sauf quand reviendra le soleil où là tu regretterais amèrement ce type de condition. » Il ne pensait pratiquement plus au soleil Arthur. Complètement hypnotisé par la possibilité de transformer sa propre condition. Il avait pourtant vu l’effet dévastateur que cela avait eu sur le moral d’Abraham, il connaissait les conséquences, le rejet de tout ce que pourrait amener un tel changement. Il en avait parfaitement conscience et quand bien même toute son attention se focalisait sur ce qui pourrait être dangereux dans le fait de se diriger vers cette possibilité. « On ne sait même pas si le soleil va revenir un jour. » Ses lèvres murmuraient ce que son esprit envoûté chercher à crier plus fort encore.

« A mon sang ? » Pourquoi pas ? L’idée ne lui paraissait plus si folle que cela désormais. « Ce serait pas une bonne idée. » Un soupir lui échappa. « Je savais que tu n’avais rien d’amusant. » Arthur n’avait plus conscient de rien, encore moins de l’équilibre entre le bien et le mal. « Pas que j’en ai quelque-chose à faire, mais tu risquerais d’y prendre gout justement. » N’était-ce pas là le côté alléchant de la chose ? Tenter le tout pour le tout, se risque au plus grand des diables ? « J’en connais qui n’ont pas su s’en sortir ensuite. Et même en tant que médecin, ce n’est pas quelque-chose que je dois te conseiller de faire. Ton corps n’est pas adapté pour digérer du sang en quantité trop importante. » Arthur hocha la tête, un peu bêtement. « Mais si tu veux risquer ta vie pour quelques heures d’adrénaline et de surpuissance, tu n’as qu’à me faire signe. Je t’ai sauvé la vie, mais si tu veux la gâcher, je ne t’empêcherai pas. » Ne lui disait-il pas un peu plus tôt, qu’il avait fait le choix de sa transformation. « Tu t’en portes plutôt bien. » Ruben paraissait être en pleine maîtrise de lui-même pourtant. « Donne-moi juste l’autorisation de t’achever et profiter de ton sang qui aurait été lavé de tout goût disgracieux pour mes papilles grâce à mon propre sang dans ton système. »

Une fois encore, Arthur se trouvait comme hypnotisés, emprisonner dans un sort qui l’amenait à toutes les mauvaises décisions. Il se voulait joueur, avide de sensation forte. Sortant une pièce de sa poche, il releva les yeux vers Ruben. « Pile, je rentre chez moi et tu ne me suis pas. » Il le laisse partir, restant libre de lui-même. « Face, tu fais ça vite. » Il n’avait pas à cœur de souffrir, mais bien de se sentir supérieur, plus puissant, complètement différent. Est-ce la morsure qui lui était montée à la tête ? Ou une sorcière qui lui jouait un tour ? Il n’en saura rien, la pièce se trouvait déjà en l’air, prête à retomber sur la paume de sa main.

win - pile, et peut être il reviendra demander plus tard.
so close - Ruben perds patience et puis il a faim merde!
fail - face, à nous deux Edward Cullen

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« On ne sait même pas si le soleil va revenir un jour.  » - « Non c’est vrai. » Ruben soupira quelque peu, alors que son regard se portait sur l’extérieur de la pièce, par la fenêtre et au delà à l’extérieur; il y avait encore quelques semaines il n’aurait pas pu laisser les rideaux ouverts tant cela aurait été menaçant pour son existence. « Mais j’ai connu la vie avant l’éclipse. En étant vampire je veux dire. Crois moi, ce n’était pas aussi marrant que cela peut l’être maintenant. » Il se laissa porter dans ses souvenirs et ses pensées un instant. « Je sais que si je pouvais, je reviendrais pas en arrière parce-que j’aime ma condition et que je la changerais pour rien. Mais si j’avais le pouvoir de me téléporter ce serait bien pratique. Parce-que éclipse ou non, cela me permettrait d’être aux endroits qu’il faut au bon moment. Avoir l’éclipse nous permet de nous déplacer où l’on souhaite en permanence sans avoir besoin de se poser la moindre question, alors que si je pouvais me téléporter je pourrais agir de cette sorte même lorsque le soleil est présent. Il y a bien des fois où j'ai été bloqué par ma condition alors que cette dernière est censé me rendre meilleur, me rendre apte à être présent pour ceux qui en ont besoin en tous ca. Alors que si sur ces journées là, j’avais pu me téléporter, je n’aurais pas eu besoin d’y réfléchir à deux fois. Je crois qu’il existe d’autres possibilités pour ceux de notre condition pour se balader en plein jour, mais je ne les connais pas encore. Alors que si je pouvais me téléporter, je pourrais aller de maison en maison même en pleine journée pour aider ceux qui sont dans le besoin. Sans parler que je pourrais aller explorer d’autres endroits de la planète à la recherche de nouveaux remèdes, pour rencontrer d’autres personnes qui travaillent dans mon domaine et qui ont des connaissances que nous n’avons pas ici - j’ai rencontré un homme comme ça une fois qui avait voyagé aux quatre coins du monde et qui amenaient partout où il allait de nouvelles connaissances sur le corps humain et son fonctionnement. Avec la téléportation, je pourrais exercer mon métier comme lui le fait et ainsi être d’autant plus utile pour bien des personnes. Imagine si je pouvais expliquer certaines maladies que nous voyons que trop rarement chez nous en allant étudier des cas en Angleterre par exemple ? Ce serait une avancée extraordinaire. » Il eut un long soupire par la suite: ce n’était pas près d’arriver, il le savait, mais il était vrai qu’à ses yeux s’il avait la moindre capacité à obtenir, le moindre pouvoir intéressant à être doté, ce serait celui-ci.

« Je savais que tu n’avais rien d’amusant. » Ruben eut un petit rire. « Tu es enivré par la puissance de mon sang, tu perds la tête mon pauvre. » Alors que cela était pourtant vrai: il n’avait rien d’amusant, surtout quand il sortait la carte des faits et preuves irréfutables. « Tu t’en portes plutôt bien. » Il eut un rire moqueur. « Je fais partie des rares exceptions. » Mais s’il désirait véritablement s’abreuver sur lui, qu’il soit son invité: juste qu’ils soient surs de leur coup et que Ruben puisse régler le problème de la meilleure des façons qu’il connaissait, c’est-à-dire en suçant jusque la dernière goutte de sang d’Arthur si les choses tournaient mal. « Pile, je rentre chez moi et tu ne me suis pas. Face, tu fais ça vite. » - « C’est ta vie, pas la mienne. » Il leva les mains en avant, voulant preuve de son innocence. L’atterrissage de la pièce leur annonça de toutes façons qu’il n’aurait pas à se salir les mains aujourd’hui - un petit sourire en coin se glissa sur ses lèvres. « Prends le temps qu’il te faut pour retrouver tes forces, j’ai une course à faire; tu peux laisser la porte ouverte en partant personne ne serait assez fou pour s’aventurer chez autrui de nos jours. » Il sortit de la chambre dans la foulée, dans un mouvement que l’oeil humain ne pourrait percevoir.