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 (losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence

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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptyMer 01 Nov 2023, 16:29

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 « je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence »  (losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence 873483867  chelsea cavanagh & logan novak.


TW fausse couche

Il avait retrouvé sa complicité avec sa meilleure amie, ils s’étaient enfin tout dit – ou presque, l’essentiel du moins. Ca avait été long, des semaines, peut-être des mois avant de retrouver la Chelsea d’antan. Celle qui le faisait rire, celle qui le comprenait simplement en un regard. Celle pour qui il pourrait déplacer les montagnes, et celle pour qui il était prêt au pire. Comme de laisser de côté Léonnie pour passer toujours plus de temps avec elle – comme si à force de l’avoir laissé de côté, elle avait créé un manque. C’était peut-être un peu le cas, le Novak n’en savait rien, à vrai dire. Ils devaient se rendre au cinéma ce jour-là, et en réalité, rien ni personne ne pourrait entraver ce besoin de piquer dans le pot de popcorn de Chelsea tout en allant voir un film – maintenant qu’il sait que Maisie bosse là-bas, il était pris entre deux feux : celui de l’éviter à tout prix parce qu’elle n’en valait plus la peine, et celui de la faire maronner au possible en se pointant avec une multitude de femmes différentes à chaque fois. Mais ce qu’il ignorait totalement c’est qu’il ne la tromperait pas. Maisie le connaissait suffisamment pour savoir qu’il n’était pas comme ça, à multiplier les conquêtes gratuitement, et quand bien même, il cherchera à éviter avec soin la discussion portant sur Léonnie, il l’aimait, même si il veut qu’une chose désormais : qu’elle croit le contraire. Il n’est pas à l’aise à discuter de bébé, de couches, et de choses d’adultes. Lui veut rester encore dans le déni aussi longtemps qu’on le lui permettra, sans se douter une seule seconde, que pendant qu’il fait face à cet écran géant, avec comme compagnie celle de la Cavanagh, Léonnie vit son pire cauchemars. Sur son téléphone est affiché, vingt-trois appels en absence et autant de sms qu’il laisse sans réponse. Pas parce qu’il veut l’éviter, ou parce qu’il ne veut pas lui répondre, mais bien parce que son téléphone est resté sur silencieux le temps du film comme il est indiqué en rentrant dans la salle sombre du cinéma. Le brun profite de cette accalmie auprès de Chelsea, comme si il était reculé de toute autre existence, tous ses problèmes se sont envolés en même temps qu’il était entré dans cette salle. Et dans le noir, il n’y avait plus de jugement, juste une échappatoire dont il avait éperdument besoin en ses temps compliqués. C’est sans aucun doute sa faute à lui aussi. Il ne s’est guère montrer courageux en se cachant derrière son travail – qui lui prenait certes beaucoup de temps, mais dont finalement, il ne faisait rien pour arranger les choses, allant même se faire recruter chez Platemate comme si déjà Sergio ne lui en demandait pas déjà assez. C’était une triste réalité et Léonnie peinait à garder la tête hors de l’eau, entre ses rendez-vous médicaux et sa folle envie de découvrir ce qui se tramait dans la tête de son cher et tendre pour qu’il la fuit autant. Devenu comme une seconde passion chez lui – alors qu’il n’a jamais été aussi peu démonstratif avec elle qu’aujourd’hui. Il est tellement différent de l’homme dont elle est tombé éperdument amoureuse et ça entache très sérieusement ses sentiments envers lui – mais il se rendra compte de sa pire connerie peut-être quand il sera trop tard, il ne voit absolument pas tout le mal qu’il peut faire autour de lui, refuse de le voir. Plus de deux heures après, le film se finit, et Logan se lève, suivant le pas de Chelsea, avant de placer son bras autour de son cou en descendant les quelques marches du cinéma, retrouvant le jour qui lui rend pendant quelques secondes, un flou total. « Je sais que t’en meurs d’envie, débriefe ! » Il hausse les épaules, un sourire en coin. Instinctivement il jette un rapide coup d’œil et fronce les sourcils en voyant le nombre d’appels manqués se demandant qui cela pourrait être. Peut-être Sergio, ce serait bien son style d’insister jusqu’à outrance, jusqu’à ce que l’autre en face finisse par craquer. Il avait certainement encore un service urgent à lui demander et n’avait pas trouvé de meilleur pigeon pour obtenir gain de cause. Parfois, Logan rêvait qu’il sache toute la vérité, qu’il se découvre idiot devant un fils qu’il n’a pas vu grandir, encore moins s’en est occupé ; et à la seconde même où il se retrouvait devant lui, le Novak perdait ses moyens et rien ne parvenait à passer la barrière de ses lèvres. Tout rester coincé dans sa putain de gorge endoloris par tous ses mensonges au fil des jours et des mois. La rouquine avait finis par tout découvrir, il refusait de perdre son amitié au détriment de mensonge. Et il s’était fait la promesse de tout lui dire, de ne plus rien laisser un tel truc s’installer entre eux. Cela pourrait être son cousin Max mais il ne laisserait pas autant d’appels manqués – la fierté des Novak est trop grandissante pour ça. Demeurait son éternelle petite amie, qui n’avait guère apprécié qu’il disparaisse quasiment une après-midi sans trop le prévenir alors qu’il ne devait pas se rendre à son travail aujourd’hui. Et Logan fronce les sourcils tout en activant code pour en savoir plus, il racle sa gorge tout en contournant sa voiture avant d’annoncer à Chelsea, « petit contre temps, je dois me rendre au plus vite à l’hôpital. » Il écoute néanmoins quelques messages vocaux le temps que Chelsea grimpe côté passager et attache sa ceinture, Logan démarre sa voiture, « j’sais pas trop de quoi ça parle, mais elle a eu une douleur au ventre et elle est partie en urgence là-bas. » Est-ce qu’elle peut lire son inquiétude sur son visage et l’entendre dans sa voix ? Sans aucun doute. Il n’avait évidemment pas voulu tout ça et demeurait dans un flou artistique, n’ayant pas eu de nouvelles depuis plus d’une heure – Léonnie avait dû se sentir si seule, et si incomprise qu’elle avait finalement délaissé de donner des nouvelles à un homme qui n’en avait strictement plus rien à faire d’elle – et le Novak sait d’avance combien il en payera toute les conséquences. « Ca te dérange pas de venir avec moi ? » Il n’avait de toute évidence pas le temps pour un quelconque détour, et demeurait malgré tout inquiet, assez pour s’en vouloir sur le trajet d’être venu au cinéma, son égoïsme a une fois de plus, une fois de trop parler pour lui. Ses mains serrant le volant, il roule beaucoup trop vite, si bien que la rouquine lui demande de ralentir à plusieurs reprises. L’effet des courses peut-être, l’effet de son palpitant qui lui hurle d’être beaucoup trop con pour savoir s’arrêter à temps. Léonnie devrait être la dernière personne qu’il veut voir souffrir, et elle fait partie de celles qui sont en top position de sa part. Au bout d’un certains nombres de minutes incalculable pour l’assistant, il finit par quitter fortitude valley pour se retrouver à toowong – où l’immense hôpital de Brisbane l’attend de pied ferme comme si il avait fait une quelconque connerie. Il finit par se garer sur la première place qu’il voit, et finit par sortir de son véhicule, il a l’impression de faire un pas en avant, deux en arrière, ne se doutant absolument pas ce qui se trame et ce qui l’attend. Il ne peut s’empêcher de penser au pire scénario, et a même pas sept mois de grossesse, est-ce que l’enfant sera viable si elle venait à devoir accoucher ? Il n’a même pas la réponse parce qu’il ne s’est jamais intéressé à cette grossesse et que quand bien même, il est venu aux échographies, il est toujours resté évasif sur ses ressentis, sans jamais vouloir poser de questions de peur de s’y attacher : à ses yeux, il ne sera jamais un bon père, n’a aucune idée de comment on s’y prend, n’ayant jamais eu d’exemples masculines dans sa vie si ce n’est celui de son cousin à peine plus vieux que lui. Il a l’impression que le monde s’arrête de tourner lorsqu’ils attendent patiemment devant cet ascenseur, et que ce dernier s’amuse à le faire languir – comme si Léonnie ne l’avait pas suffisamment attendu. Mais il est content de pouvoir avoir Chelsea à ses côtés – chose que Léonnie finira par le lui reprocher il en a conscience lui-même. Si elle n’avait émis aucune jalousie jusque-là envers sa meilleure amie, et qu’elle avait même tenté d’apaiser les choses entre eux il y a encore quelques mois, force est de constater que Logan lui échappe toujours davantage pour passer du temps avec elle, chose qui lui interdit de son côté en voulant éviter à tout prix leur cocon familial. « Tu crois que c’est grave Chel ? » Les portes de l’ascenseur se referment sur cette question alors qu’il ose à peine porter son regard sur elle, et en appuyant sur le bouton deuxième étage, il n’est qu’à quelques secondes – minutes de découvrir cette réalité. Après plusieurs longues minutes de recherche dans les chambres, il finit par voir le numéro de sa chambre, un soupire nerveux sort de ses lèvres quand il toque à la porte, et qu’une personne en blouse blanche vient lui ouvrir lui demandant de patienter encore quelques minutes à l’extérieur. La jeune femme ne semble pas émettre d’opposition et il se recule légèrement pour venir rejoindre Chelsea, appuyée contre le mur d’en face. Son regard reste distant, évasif.


@chelsea cavanagh rollinaway
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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptySam 04 Nov 2023, 20:00

« Je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence »
TW : fausse couche
Être dans une bulle d’insouciance, Chelsea n’avait pas connu cela depuis très longtemps. Elle dirait probablement qu’elle baigne dans la vie d’adulte depuis son premier contrat de travail, qui lui avait fait comprendre que son quotidien de lycéenne n’était plus qu’un vestige du passé. Il avait été tellement jouissif de toucher son premier salaire, qu’elle n’avait plus jamais arrêté de travailler, au point de vouloir prendre deux boulots malgré des études qui la passionnaient plus que tout. Tout autant d’éléments qui l’avaient empêché encore et encore de chercher à voir Logan, quand celui-ci s’était évaporé. Il n’y avait rien de mieux que de parler avec une personne en face à face pour régler les problèmes, la soirée qu’ils avaient passée ensemble lorsqu’il était passé à l’improviste chez elle l’avait prouvé. Elle adorait parler pendant des heures avec l’un de ses proches, encore plus dans un sphère intimiste où ils pouvaient tout se dire, même si le Novak ne s’était pas montré assez bavard au sujet de la grossesse. Il n’était toujours pas décidé à le creuser plus que cela, à vrai dire c’était même tout l’inverse, puisqu’il avait choisi une activité qui nécessitait qu’ils soient tous les deux silencieux. L’étudiante en photographie ayant besoin de souffler, elle n’opposera aucune objection à son désir d’aller voir un long film au cinéma, qui représentait une pause bienvenue dans sa vie trépidante. Elle effectuera bien une grimace lorsqu’elle vit que le numéro de la salle, mais uniquement parce qu’il s’agissait de celle où son speed dating forcé s’était déroulé. Comble du hasard, seule la rangée où elle avait dû prendre place était suffisamment clairsemée pour qu’ils puissent se mettre ensemble sans avoir de voisins juste à côté d’eux. Le brun n’avait pas manqué ses différentes réactions, de lui soutirer ses confidences avant de se moquer d’elle. Elle le menaça gentiment de lui balancer ses pop-corn dans la figure s’il n’arrêtait pas son manège, jusqu’à ce que l’extinction des lumières ne les assagisse. Le portable de son complice s’alluma plusieurs fois durant la séance, elle l’observa de façon assez hâtive pour constater qu’il ne cherchera pas à savoir pourquoi on le contactait autant. La rousse était égoïstement rassurée de pouvoir l’avoir pour elle toute seule, de voir qu’il ne la reléguait pas de nouveau au second plan. Il lui faisait une véritable place dans son emploi du temps, même s’il s’était montré assez fou pour prendre un second travail, un comportement qu’elle pouvait difficilement critiquer alors qu’elle faisait pire que lui en gérant trois choses de front. Est-ce qu’il cherchait à augmenter ses revenus pour assurer un meilleur avenir à son enfant ? Ou au contraire un moyen de pouvoir  s’absenter davantage, de s’émanciper en devenant capable  de se prendre une location rien que pour lui ? Il était difficile de se prononcer pour le moment, Logan était insondable. Elle laissa tomber toutes ses pensées pour se concentrer sur le film. Une fois qu’il fut terminé, elle ressentit le besoin de se lever assez rapidement, pour rejoindre la sortie avant que les autres spectateurs ne s’y amassent. Elle le laissa déposer son bras sur son cou, malgré l’image que cela pouvait renvoyer, après tout qui les connaissaient dans cette rue ? Il lui demanda son avis sur le film, qu’elle devait trépigner de lui donner selon lui, il n’avait pas tort parce que la jeune femme aimait donner son opinion. « C’était plutôt déroutant, je ne m’attendais pas à cette fin... » Chelsea aurait pu lui donner de plus amples explications, si elle n’avait pas remarqué que son sourire s’était envolé en un fragment de seconde.

Logan était perturbé par ses notifications, elle comprit qu’elle parlerait dans le vent alors elle se tut. Ses lèvres restèrent liées jusqu’à ce que son meilleur ami découvre qu’il devait se rendre à l’hôpital de toute urgence. Elle le suivit dans sa voiture en s’imaginant qu’il la déposerait près de chez elle, il écouta les différents messages de sa petite amie. Logan lui paraissait confus, ce qu’il confirma de vive voix en énonçant le problème de Léonnie. Soudainement, le visage de la rousse s’assombrit. « Ce n’est pas bon signe ça... » Elle n’avait pas besoin d’avoir fait médecine pour se douter que quelque chose de grave devait se tramer en cet instant même. Il lui fit une demande à laquelle elle ne s’attendait pas, celle de l’accompagner. « Tu sais pertinemment que je déteste les hôpitaux. » Chelsea y avait trop souvent mis les pieds pour le suivi de son grand-père, elle avait cru plusieurs fois qu’elle allait le perdre entre ces murs. Et pourtant elle lui cédera, dès qu’elle comprit qu’il allait foncer à toute allure, qu’il ne freinerait pas s’il n’avait personne à ses côtés pour le raisonner. « Par contre j’veux rester dans la voiture, ok ? » La Cavanagh n’avait pas sa place entre ces deux-là, elle ne voulait aucunement interférer. Elle préférait attendre, pouvoir être là pour le soutenir dès qu’il quittera les portes de cet établissement, mais plus elle l’observait et plus elle se questionnait, est-ce que cela serait bien suffisant ? Chelsea ne lui fera aucune promesse durant le trajet, mais il ébranlera une nouvelle fois sa volonté une fois qu’ils se retrouveront sur le parking. Elle l’avait regardé droit dans les yeux, pour lui demander s’il voulait vraiment qu’elle l’accompagne à l’intérieur, ce qu’il lui confirma. Refuser devant autant d’insistance serait être une amie indigne, ce qu’elle ne voulait pas être, pas alors qu’ils venaient de se réconcilier. Elle se fit violence pour ne pas y aller à reculons, parce qu’elle savait qu’il avait trop tardé à venir pour son propre profit. L’atmosphère se faisait lourde, la rousse fixait le plafond de l’ascenseur. Logan lui demanda si elle s’imaginait que c’était grave, elle ferma ses yeux avant de baisser sa tête. « J’en sais rien Log. » Elle était la dernière des personnes à être calée niveau grossesses, celles-ci étaient rares dans sa famille et celle de sa meilleure amie l’avait fait flippé plutôt qu’autre chose, elle s’était dit que moins elle en savait mieux elle se porterait. Chelsea était persuadée que jamais au grand jamais elle ne se retrouverait dans la situation de Léonnie, comme si elle avait le contrôle absolu de son corps. La fin de leurs recherches signait le moment fatidique, du moins c’est ce qu’elle avait pensé jusqu’à ce qu’une infirmière ne leur demande de patienter. Les minutes paraissaient être des heures, le ressenti de son ami devait être infiniment pire que le sien. Les yeux bleus de la rousse affichaient une peine non dissimulée, qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir apprendre ? Son pressentiment était mauvais...


Dernière édition par Chelsea Cavanagh le Sam 18 Nov 2023, 10:44, édité 3 fois
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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptyVen 10 Nov 2023, 22:31

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 « je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence »  (losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence 873483867  chelsea cavanagh, léonnie sanders & logan novak.


TW fausse couche

L’ambiance entre eux est désormais au beau fixe, et il ne peut s’empêcher de rigoler quand il voit la grimace de Chelsea apparaître sur son visage frêle, alors qu’il parvient à soutirer l’information capitale : son speed dating s’est déroulé dans cette salle, ah si les murs pouvaient parler, il espère néanmoins qu'elle lâchera quelques infos et il ne compte pas dire son dernier mot là-dessus. Elle le connait suffisamment pour être perspicace et pour comprendre les choses, mais elle ne serait pas facile à dompter, et le Novak en a conscience.  « C’est vrai, tu m’as même pas raconté comment il était beau, grand et séduisant… » Il énumère sans aucun doute en poussant le bouchon un peu trop loin, titillant la Cavanagh sur ce sujet visiblement tabou à s'en souvenir. Et si il savait Logan qu’il parle de son cousin il s’étoufferait sur place avec son pop-corn qu’il engloutit pourtant comme si il avait faim. Ce n’était seulement que de la gourmandise, mais Logan aime bien manger, il n’est pas le dernier en tout cas ! Installé dans cette salle, il lorgne sa meilleure amie, jouant avec ses sourcils pour l’entendre râler alors qu’elle fait mine de ne rien entendre. « Comment il s’appelle déjà ton coloc ? » Et ça aussi, c’est gratuit alors qu’elle lui donne une tape sur le bras, il lève les yeux avec son innocence qu’on lui prêterait à tout épreuve. Il n'avait probablement pas eu une si mauvaise idée et peut-être qu'ainsi, elle oubliera son affreux D. C'est tout ce qu'il souhaite Logan. Pour autant le silence débarque lorsque le film débute et Logan est attiré par la musique et les personnes plus qu'autre chose. Ça fait un petit moment qu'il n'est pas venu par ici, et certainement que les choses finiront un jour par s'arranger pour qu'il puisse venir dans ce coin sans songer que l'une de ses ex bosse ici. Peut-être une heure trente après, les voilà déjà sortis de la salle de cinéma et si habituellement, Logan est le genre à partager son ressenti tout de suite - et surtout à écouter celui de Chelsea, il ne peut s'empêcher de rester face à cet écran en fronçant les sourcils. Il ne comprend pas tout ce qui se dit, encore moins ce qu'il lit. « C’était plutôt déroutant, je ne m’attendais pas à cette fin... » Elle se stoppe et Logan bien trop pensif, avance machinalement jusqu'à sa voiture, silencieux. Elle doit bien voir Chelsea que quelque chose ne va pas, qu'un truc le perturbe et si elle savait. Elle est bien loin de s'imaginer - autant que lui des détails qui se trament.

Refermant la portière de la voiture, le regard évasif, Logan se répétait que tout est de sa faute, et au fond de lui, il se trouve bien trop égoïste à cet instant. Comme toujours, il n'a pas su voir qu'il allait trop loin et est-ce qu'il est pas trop tard pour rattraper les choses ? Il est inquiet, il a peur. Et n'est pas vraiment à l'aise avec ce qu'il va découvrir. « Ce n’est pas bon signe ça... » Evidemment et Logan s’en doute si bien qu’il ne relève pas vraiment la réponse de sa meilleure amie, préférant rester plonger devant lui, tout se mélange dans sa tête et il refuse d’admettre qu’il a agi par lâcheté et égoïsme. Refusant finalement l’inévitable dans les yeux de Léonnie et il pense à ce qu’elle a dû ressentir ses dernières heures – parce que ses nombreux appels en absence n’est pas le signe d’une inquiétude de sa part, mais plutôt de quelque chose qui va mal… Très mal. Implacable Novak quand il annonce sa venue à l’hôpital, il se cherchera tous les prétextes pour qu’elle vienne, dans l’unique but de ne pas à avoir à affronter cela tout seul, et quand bien même si Chelsea n’a pas forcément sa place auprès de lui, et de Léonnie. Il n'acceptera pas vraiment les commentaires de cette dernière contre Chelsea, qui finalement n'a rien demandé à personne. Le trajet se fait rapidement à vrai dire, « tu sais pertinemment que je déteste les hôpitaux. » Il ne détourne pas ses yeux de la route, mais elle peut ressentir cette inquiétude en lui, ce besoin omniprésent de veiller sur celle qu'il a longtemps mit de côté au profit d'un père qui n'en a jamais été un. Et qui n'en sera jamais vraiment un, pas comme il le souhaite du moins. Elle souffle devant sa vitesse, Logan est le genre habituellement à même pas s'en rendre compte. Il aime conduire et prendre des risques, et Chelsea ni Léonnie, ni personne ne savent vraiment à quel point. Il a ce besoin  de toujours aller plus vite, plus loin comme si ça le dépassait. Comme si c'était plus fort que lui. « Par contre j’veux rester dans la voiture, ok ? » Elle demande, avec douceur quand Logan ne détourne pas son regard. Restant concentré sur sa conduite autant qu'il peut l'être avec tout ce qui se passe dans sa tête, qui se mélange. « Comme tu veux. » Il souffle à son tour sans même être vraiment convaincu lui-même de ce qui serait le mieux, ou de ce qu'il pourrait accepter ou non. Plusieurs minutes plus tard, le parking qui se dessine sous ses yeux et cette boule au ventre qui ne le quitte plus. Maintenant qu'il fait face à ce qu'elle redoutait en lui demandant s'il souhaite être accompagné, il ne pouvait pas faire autre chose que de répondre positivement. Il avait besoin d'elle et de sa présence, quoi que ça lui en coûte. « J’en sais rien Log. » Qu'elle avoue, dans ce couloir trop grand, trop silencieux pour  lui. Il le détestait à présent que ça le séparait de Léonnie. Il ne savait pas vraiment quoi penser de tout ça et encore moins où avait-il le plus mal. Est-ce que vraiment les choses allaient pouvoir s'arranger désormais ? Il en doute. Forcément qu'il en doute. « J'aimerai que les choses redeviennent comme avant... » Mais Logan ne saurait remonter le temps et surtout préciser la période exacte. Avant de rencontrer son père ? Est-ce que cela pouvait lui porter malheur ? Est-ce qu'il s'était si mal comporté qu'aujourd'hui il en payait les conséquences ? Est-ce qu'il allait pouvoir avoir un peu de répit après tout ça ? Le Novak l'ignorait. « Tu crois qu'elle m'en veut Chel ? » Bien sûr qu'elle lui en veut mais il voulait demander à quel point elle pouvait lui en vouloir ? Est-ce elle qui le bloqué dans ce couloir ? Est-ce normal qu'il rumine de la sorte ? « Monsieur Novak ? Elle vous attend mais ne restez pas longtemps, elle est épuisée. » Épuiser ? Pourquoi ? Il n'avait même pas entendu l'infirmière qu'elle se retrouvait déjà devant lui, il inspira profondément fermant les yeux pendant un laps de temps court, très court. Avant de se lever, il avait l'impression d'être un automate et de ne pas réellement tout comprendre ni de savoir comment apprivoiser tout ses sentiments qui s'opposent en lui. Une tempête s'abat de part et d'autre alors qu'il ouvre la porte, et immédiatement son regard se pose sur Léo, allongée sur le lit. Les murs sont trop blancs mais elle aussi est très blanche. « Comment ça va ? » Était-il en droit de lui demander ça ? Il s'approche d'elle, fronçant les sourcils, avant de reprendre, « Je suis désolé de pas t'avoir répondu, j'ai pas pu. » Inutile de lui signifier qu'en réalité il était dans sa salle de cinéma ? Pendant qu'elle se battait corps et âme pour son enfant... Pour leur enfant ? Méritait-il de savoir alors que beaucoup trop de questions se mélangent dans sa tête. « C'est terminé, on va bientôt pouvoir rentrer à la maison... » Et il ne devinait pas à quel point les choses sont terminés, si encore l'infirmière lui avait annoncé cette nouvelle fracassante
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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptyMar 14 Nov 2023, 18:42

Les magasins de meubles, les magazines de puériculture. Léonnie a littéralement changé ses habitudes de vie, ces derniers mois. Elle essaie d’fumer moins, même si c’est pas plus facile que ça en a l’air. Elle passe son temps dans les hôpitaux, à se taper des échographies et des prises de sang pour s’assurer qu’elle et bébé se portent bien. Elle a dû arrêter de manger des sushis, bordel, alors que Dieu sait qu’c’est son péché mignon et qu’c’est typiquement le type de trucs dont elle ne pourrait survivre sans. Internet, Google. Tant de fois où ses doigts ont glissés sur l’écran de son smartphone, tant de questions auxquelles elle a trouvé des réponses. Parfois bonnes, parfois mauvaises. C’est sa volonté de bien faire, qui parle. Celle de vouloir accueillir leur futur enfant, à Logan et elle, en bonne santé et de pouvoir être la meilleure mère possible lorsqu’il sera enfin temps pour Léonnie de tenir dans ses bras ce petit être vivant que son ventre abrite depuis bientôt sept mois. Deux mois, il restait plus tellement de temps à tenir face aux nausées, à cette fatigue qui pouvait bien lui pourrir ses journées en l’empêchant de pouvoir en faire grand-chose. Les jambes lourdes, les remontées acides, ces impressions d’parfois sentir bébé bouger dans son ventre – sans pouvoir le partager avec Logan qu’a beaucoup plus important à faire. C’est tous ces « effets secondaires » qui la motivaient pourtant à aller au bout de cette grossesse, accompagnée ou non. Ce ventre qu’arrêtait pas d’enfler, ce corps qu’elle ne reconnaissait plus vraiment devant son miroir… C’était qu’une énième preuve d’une histoire d’amour, même si celle-ci ne respirait plus vraiment depuis que tout ça aura commencé. Et c’est dans l’indifférence et le doute du futur de leur relation que Léonnie aura fait de son mieux pour préparer l’arrivée d’un petit bout qui, sans qu’elle ne puisse réellement s’en douter, finirait par lui faire faux bond.

Elle a eu des contractions, Léonnie. Rien d’anormal. Son médecin l’a bien prévenue : elles sont censées faire leur arrivée au cours du septième mois. Normal, le corps se prépare, s’entraîne à l’accouchement… C’est ce qu’elle se disait pour se rassurer, au tout début. Puis l’idée s’en est allée lorsque celles-ci se sont faites plus dures, plus douloureuses à tel point qu’en passant cet appel qui signera son départ pour les urgences, Léonnie pensait presque qu’elle était sur le point d’accoucher.

Puis… tout s’est enchainé. Les contractions ont pris de l’ampleur, la douleur aussi – surtout. Puis il y eut les saignements, l’abondante présence imprévue de sang à même pas sept mois de grossesse… Et cette fois-ci, elle n’eut pas besoin de questionner son téléphone pour prendre conscience que la situation n’avait rien de normal, que sa visite à la clinique de Brisbane serait peut-être la dernière de sa grossesse. Gigantesque chute, elle sera tombée de bien haut. Les heures qui suivirent, Léonnie aura assisté à la destruction d’un monde. De son monde. Du paradis mental (incertain, certes) qu’elle aura créé et ficelé de ses propres mains. Un paradis désormais aussi incertain que son futur à elle ; et de celui de son couple.

L’arrivée d’un camion coloré, les sirènes qu’auront pas arrêté de retentir jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’hôpital de Brisbane. Si elle devait y repenser, Léonnie ne saurait pas se rappeler du moment auquel elle a fondu en larmes. Était-ce quand elle s’est rendu compte qu’elle n’était pas en train de perdre les eaux mais bien de se vider de son sang ? Ou bien quand les secouristes, dans l’ambulance, n’arrêtaient pas de la rassurer en lui disant de ne pas s’inquiéter, qu’ça irait bien ? Pas l’temps d’y penser, d’y songer. Elle avait beaucoup trop dans la tête – tous ces doutes, ces pensées destructrices, l’envie de se mettre elle-même des coups de poing dans la figure pour oublier qu’dans son ventre, c’était le chaos, la fin d’un tout… Et ils pouvaient bien essayer d’la rassurer autant qu’ils le pouvaient, Léonnie n’était pas dupe et savait pertinemment ce qui l’attendait. Elle le sentait du plus profond de son être. Et c’est bien à ce moment-là qu’elle aurait apprécié que la voix qu’elle n’arrêtait d’entendre sur cette messagerie qu’elle connaissait sur le bout des lèvres se mette enfin à s’adresser à elle. Logan, Ô, Logan…

Un brancard, les néons brillants de l’hôpital qui lui détruisaient les pupilles alors qu’dans ses oreilles ne résonnait plus que le son horripilant des roulettes de ce foutu lit sur lequel on l’avait déposée. « Hémorragie abondante et grandes contractions. » « … Suspicion de fausse couche. » Ils n’avaient pas à faire l’effort de parler tout bas ; Léonnie l’savait déjà. C’était cuit, foutu. Mais c’est pourtant la prononciation d’ce terme à deux mots qui l’aura poussée davantage vers la tragédie. Fausse couche.

La suite, sans même avoir à le vivre, vous devez la connaître. Après près de sept mois à nourrir l’idée de donner la vie, à nourrir d’affection le plus mignon des êtres qu’elle s’imaginait déjà bientôt tenir chaudement dans ses bras… Léonnie dût lui dire au revoir. C’est peut-être ça le plus choquant dans tout ça, qu’tout ça aura duré sept mois… et qu’en un instant, plus rien. Un long et profond silence, la disparition de ce petit cœur qu’elle pouvait sentir battre en elle… tout ça pour la laisser seule, toute seule rien qu’avec le sien.

Elle aura jamais autant pleuré de toute sa vie. Quand sa mère l’empêchait de sortir rejoindre ses potes pour aller à ces soirées de lycée qu’étaient pourtant populaires, quand son père s’est arraché la vie et qu’son petit cerveau d’gamine avait encore du mal à s’en rendre compte… quand Logan la laissait seule avec ses maux pour aller lécher les bottes de son père, ou se réfugier dans les bras d’une fille qu’avait peut-être moins besoin de lui, à ce moment-là. Peut-être que Logan avait raison, finalement. Qu’tout ce bordel n’aurait mené à rien de bon, que ce bébé amené à la vie par pur égoïsme n’aurait pas été assez heureux entre eux deux. Peut-être que Dieu aura décidé de lui faire payer. Elle en sait rien, elle sait pas. Dans ses neurones, ça bouge à toute vitesse. Léonnie passe d’une idée à une autre, entre tragédie et mépris pour elle-même.

Dans sa chambre, les murs sont blancs… Sa blouse l’est presque aussi, si on ne paie pas attention aux petites tâches rougeâtres que Léonnie n’peut pas voir. L’intégralité de l’équipe médicale qui s’était réunie autour d’elle s’en est allée – emmenant avec elle gants, draps sales et une vague aura rassurante et sécuritaire. Mais au moins… Léonnie n’a plus mal. Elle sent plus rien, elle n’sent plus ses jambes, ni ces contractions qui lui bousillaient les entrailles y a quelques minutes encore. La douleur psychologique est venue remplacer la douleur physique, tout en venant se frotter à ce petit cœur en perdition qu’est le sien. Dans la chambre qui lui aura été assignée, il n’y a plus aucun son, rien d’autre que celui des aiguilles de cette horloge – sur le mur d’en face. Puis, parfois, de ces battements de cœur qu’elle a l’impression d’entendre, ceux d’cet enfant qu’était censé être le sien. Des battements de cœur qui étaient synchronisés avec les siens mais qui, aujourd’hui, n’en sont plus.

L’une des infirmières qui s’est occupé d’elle revient dans la chambre, s’adresse à elle de la voix la plus douce qui lui est certainement possible d’employer. Logan est là. Est-ce qu’elle veut le voir ? Est-elle en état de le faire ? Non, et non. S’il lui était possible de rester enfermée dans cette chambre jusqu’à la fin de ses jours, dans l’obscurité et la solitude la plus complète, elle le ferait. Mais il est là, il a pris la peine de venir… Et là, elle s’déteste trop pour pouvoir l’haïr lui, qu’avait certainement toutes les raisons du monde de ne pas décrocher à un seul de ces vingt-trois appels qu’elle lui aura adressés, cet après-midi.

Et voilà qu’il passe la porte, Logan, l’air terrorisé et paniqué – comme elle s’attendait à le voir. Les joues rougies par le froid, la poitrine qui se soulève plus vite qu’elle le devrait. À sa première question elle ne répondra pas. Son teint, le lit d’hôpital dans lequel elle se trouve et cette dose de médocs qu’on lui aura fait avaler devraient suffire, comme réponse. Elle ne répondra pas non plus à ses excuses. Elle en a la voix, pourtant. Parce que ses yeux sont déjà bien assez humides et ses joues encore suffisamment mouillées pour se confronter à une énième dispute qu’ils pourraient éviter, surtout aujourd’hui, à ce moment bien précis.

Léo renifle, l’observe dans un silence des plus lourds alors qu’elle le voit s’approcher, qu’l’odeur de son parfum vient lui caresser le bout du nez… de quoi presque lui arracher l’idée qu’elle a passé les deux précédentes heures dans un lit d’hôpital. Et alors qu’Logan se veut rassurant d’un air presque naïf, Léonnie roule des yeux et lâche un profond soupir de fatigue… affalée sur un matelas beaucoup trop dur, le crâne calé dans son oreiller… « C’est… terminé, Logan. » Sa voix se brise à mi-chemin, entre deux mots. C’est une chose de le savoir, mais de le dire à haute voix la détruit davantage, renforce cette idée qu’tout ça est bien réel… et que, ouais, c’est vraiment fini. Pour de bon.

Elle veut juste… s’en aller, rentrer, disparaître, s’enfermer dans sa chambre et ne plus en sortir avant un long moment… si elle finit par s’en remettre, par se reconstruire. Parce que si tout ça vient de se produire et que Léonnie n’est pas encore habituée à la douleur fracassante d’un être… qui sait si elle saura un jour s’y faire, réparer son petit cœur. « J’suis… j’suis désolée, Logan. » soupire-t-elle d’une voix sanglotante, avant qu’un déluge de larmes ne s’abatte sur ses petites joues encore douloureuses.
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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptySam 18 Nov 2023, 12:44

« Je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence »
TW : fausse couche
Chacun d’entre eux possédait ses propres tabous, ils ne se livraient pas sur tout et elle voyait bien que cela démangeait le Novak. Il y avait enfin eu un peu de remue-ménage du côté de sa vie sentimentale et pourtant, elle ne lui avait donné aucun détail, elle n’avait fait que de se plaindre de la sournoiserie de son colocataire. Elle avait tout de même admis qu’elle avait eu un véritable rencard avec le type de son speed dating, ce qui en disait tout de même long, il avait suffisamment piqué son intérêt pour qu’elle accepte de le revoir et cela n’était pas rien. Il correspondait effectivement à tous les adjectifs que son meilleur ami venait d’énoncer, mais cela l’écorcherait de le confirmer. Elle savait que si elle le faisait, il ferait tout pour en savoir plus, qu’il lui prendrait la tête pour qu’elle n’ait plus d’yeux que pour lui, sans même l’avoir rencontré. Chelsea détestait cette idée, personne ne devait lui dicter pour qui son cœur devrait battre, même si celui-ci restait bloqué par une mauvaise personne. « Continue comme ça et je vais aller rejoindre Desmond. » L’aversion profonde du Novak pour ce prénom l’avait toujours encouragé à le prononcer en entier en sa présence, alors que lui se contentait seulement d’utiliser son initiale pour le mentionner. Elle n’avait jamais compris la compétition qui existait entre les deux jeunes hommes, qui pouvaient parfaitement coexister dans sa vie, mais la jalousie était un sentiment incontrôlable dont elle avait déjà fait les frais. Heureusement pour eux, ils allaient pleinement pouvoir déconnecter de tous leurs problèmes, l’espace de plusieurs heures grâce à la magie du cinéma. L’attention de son meilleur ami aurait pourtant pu être détournée plusieurs fois, mais elle ne le sera que lorsqu’ils se retrouveront à l’extérieur. La réalité semblait l’avoir rattrapé, mais elle n’imaginait pas encore à quel point elle allait frapper fort. Léonnie étant jeune, Chelsea avait naïvement cru qu’elle pourrait mener sa grossesse dans les meilleures conditions, qu’il n’y avait pas de soucis à se faire pour elle, ce qui devait être également le cas pour le brun. L’étudiante en photographie décida d’être réaliste plutôt que de chercher à le rassurer, elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était de l’accompagner, même si elle n’avait pas la moindre envie de mettre les pieds dans un hôpital, elle pouvait au moins rester dans le parking de celui-ci. Il se comportait de façon inconsciente, à ne pas respecter la moindre limitation de vitesse, ce qui était tout aussi dangereux pour lui que pour les piétons. Logan n’avait pas le moins besoin du monde de se blesser ou de risquer de finir en prison, sans compter que la rousse occupait la place du mort. Cependant elle ne pouvait pas lui subtiliser le volant, car elle n’avait pas le permis, elle avait seulement celui qui lui permettait de naviguer avec le voilier de son grand-père. Ils arrivèrent entiers à destination, elle ne put s’empêcher d’expirer un soupir de soulagement.
 
Quitter ce véhicule lui avait coûté, mais elle était capable de faire n’importe quoi pour ses proches. Elle se donna du mal pour ne pas penser aux mauvais souvenirs qu’elle pouvait associer aux hôpitaux, mais elle n’arrivait pas pour autant à se montrer bavarde pour se distraire, ce n’était ni l’endroit ni le moment. Logan brisa le silence en exprimant un souhait que personne ne pourrait réaliser. Il était nostalgique d’une époque imprécise, mais elle pourrait certainement dire sans se tromper qu’il aimerait revenir à celle où ils étaient lycéens. Elle ne serait pas de cet avis, parce qu’elle préférait être indépendante, mais elle saisissait qu’il voulait avant tout être libéré de certains tracas qu’il n’avait pas auparavant. « Tu parles du temps durant lequel tu ne connaissais pas ton père et t’épanouissais avec Léonnie ? » Elle ne voulait pas croire que ce couple était voué à disparaître, parce qu’il était une preuve que l’amour existait encore pour leur génération, que toutes les relations n’étaient pas jetables. Il lui posa une question dont il avait déjà la réponse, mais elle prit tout de même la peine d’y répondre. « Elle doit te détester. » Si elle était à sa place, elle lui vouerait une rancœur palpable à des kilomètres. Il n’en était pas à sa première erreur, mais celle-ci pourrait être bien plus conséquente que les autres. Logan finit par rejoindre sa petite amie, la rousse resta plantée à proximité de la chambre. Elle arrivait à discerner certaines paroles, le mot terminé avait été prononcé par eux deux. Les pleurs de la jeune femme installèrent définitivement un malaise, qu’est-ce qu’elle fichait là ?  Pourquoi devait-elle être la témointe d’un événement aussi intime ? L’étudiante en photographie ferait sûrement mieux de s’éclipser avant qu’elle n’aperçoive sa présence, mais son portable en décida autrement, la sonnerie de celui-ci retentit bruyamment. « Merde. » Dit-elle d’une petite voix, si Léonnie comprenait qu’il s’agissait de la chanson que les deux meilleurs amis considéraient comme leur morceau, elle était grillée. Elle raccrocha rapidement, avant de mettre le mode silencieux, sachant pertinemment que sa mère allait insister comme à chaque fois qu’elle l’appelait. Chelsea n’aimait pas l’idée de partir comme une voleuse, alors elle ouvrit ses textos et chercha sa dernière conversation avec Logan. Elle leva ses yeux, était-ce vraiment le moment de détourner son attention vers son portable ? Il n’allait vraisemblablement pas y toucher par respect pour Léonnie, elle décida finalement de lui écrire pour lui notifier qu’elle allait partir à la recherche d’un distributeur de boissons. Soudainement, elle se sentit stupide quand elle comprit que quoiqu’il arriverait, Logan allait devoir ramener la brune chez eux et donc qu’elle comprendrait tout de même qu’il l’avait amené ici. « Fait chier. » Elle ferait mieux de rentrer chez elle par ses propres moyens, du moins si la demoiselle n’avait pas encore saisi qu’elle était dans les parages.
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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptySam 16 Déc 2023, 16:01

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 « je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence »  (losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence 873483867  chelsea cavanagh, léonnie sanders & logan novak.


TW fausse couche

Il n’y pouvait rien et ce n’était pas un souhait de sa part, mais il détestait sans doute le D. autant que ce dernier ne le supportait pas. C’est dans les fait, se disputant cette place sans vraiment le vouloir, il suffisait seulement que Chelsea vienne à parler de ce type pour qu’un vague soupire sorte des lèvres du Novak, jamais ils ne sauraient se supporter, réellement. Ils n’avaient jamais réussi, et plus le temps passait, moins il leur était possible d’imaginer le contraire. Elle voguait entre eux, soupirant parfois, sans probablement chercher à faire accepter l’un dans le regard de l’autre. Est-ce que ce n’est pas trop tard désormais ? Dans les yeux du Novak, certainement. Il ne partagera jamais Chelsea avec le pire mec qu’elle puisse fréquenter. Il avait voulu parler de ce coloc, puis de ce type qu’elle a rencontré en speed dating, parce que ça fait beaucoup trop rire le Logan, cette histoire. Quand bien même son coloc a sûrement dû passer un sale moment visiblement. Connaissant la rouquine elle n’a pas mâché ses mots et a dû se montrer impitoyable avec lui. Caractère de feu, ils se ressemblent suffisamment aussi pour parfois que ça électrise leur relation. « Continue comme ça et je vais aller rejoindre Desmond. » Novak relève les yeux au ciel. Il manquerait plus que ça. Avec chance, ce dernier n’était pas venu au cinéma en même temps qu’eux, Logan connaissait suffisamment la Cavanagh pour savoir que ce genre de chose aurait pu être son idée. Toujours vouloir arranger les choses entre eux, au point parfois de commettre l’irréparable et de pousser les choses trop loin. Le trajet fût long, Logan n’allait pas mentir, quand bien même il appuyait lourdement sur cette pédale d’accélération, il n’a jamais été le genre à aller doucement jusqu’ici, et désormais qu’il a écouté les derniers messages de Léonnie, les choses iront en s’arrangeant. Il avait un mauvais pressentiment et si il aurait voulu que Chelsea lui donne tort, ce n’est pas ce qu’elle fait, et l’aurait-elle réellement arrangé ?

A présent installé sur ce siège dans ce long couloir, une porte close devant lui, et un soupire qui sort de ses lèvres. Avait-il à présent le droit de se plaindre ? C’est sûrement trop tard et Logan en a conscience. Il n’avait même pas le droit de rentrer, de retrouver Léonnie alors que peut-être tout se joue, tout peut partir de travers. Ou est-ce déjà trop tard ? Il fronce les sourcils, ce silence ne l’apaise pas et il est le premier à le briser. « Tu parles du temps durant lequel tu ne connaissais pas ton père et t’épanouissais avec Léonnie ? » Est-ce que c’est deux choses ne sont pas compatibles ? Est-ce que comme sa mère et son cousin, Léo finira par détester cet homme autant que ne plus comprendre son petit ami ? Cette réponse il ne la possède pas, mais il n’avait jamais voulu en arriver jusque-là. Un point de non-retour. Parce que c’est sans aucun doute un peu le cas. Il ignore les débouchés réels. « Elle doit te détester. » A sa place, c’est ce qu’elle ferait sans doute, et ce que lui aussi, ferait. Alors le réalisme le frappe de plein fouet et c’était peut-être tout ce qu’il méritait. Il n’était même pas certain de savoir ce qu’il attendait là. Et si c’était réellement une bonne idée, il n’avait jamais aimé affronter la réalité en face. « Je me déteste déjà assez… » Il n’avait pas besoin de d’autres jugements mais comment pourrait-il en vouloir à Léo d’en avoir à son tour ? Elle avait été plus que patiente, et il ne savait pas encore bien quel genre d’obstacles il allait devoir l’aider à franchir. Elle avait été présente pour lui, et c’était à son tour de lui renvoyer l’ascenseur. Parce qu’il l’aimait, quand bien même il n’avait probablement pas agi correctement. Comme elle le voudrait. Il se lève machinalement, quand la porte s’ouvrit et qu’une infirmière se pointa devant lui. Elle est là devant lui. Léonnie se tient assise dans ce lit blanc. La mine en décomposition, elle semble avoir pleuré. Jamais autant qu’il puisse réellement l’imaginer. « C’est… terminé, Logan. » Il se tient à côté de son lit, il aurait envie de rompre cette distance mais ne s’en donne aucun droit. Pas comme ça, quand il n’a pas pu être auprès d’elle ses dernières heures. Sa voix est faible, brisée et la fin est… Imminente. « J’suis… j’suis désolée, Logan. » Il fait un pas en arrière, puis un second. Et s’arrête, se plantant au milieu de la chambre, il n’y avait en réalité plus rien qui existé à présent. Le cœur battant, il avait besoin d’hurler mais ça restait bloqué au creux de sa gorge. « Non non… » Mais le regard, et les larmes qui coulent le long de la joue de Léo et qui se refuse d’approcher le laisse penser tout le contraire, « comment te sens-tu ? » Elle le voulait, elle cet enfant. Elle le voulait plus que tout au monde, au point de se disputer avec le Novak. Elle le voulait, elle cet enfant contrairement à Logan. Elle se sentait prête à affronter les obstacles, mais lui, lui c’est tellement différent. Et il ne saurait même pas être soulagé. Il ne comprend pas vraiment ce que ça signifie. Il ne comprend pas vraiment ce que signifie le mot terminé. Alors que rien n’a totalement commencé encore… « Tu rentres quand à la maison Léo ? » Et surtout, est-ce qu’elle voudra encore y mettre un pied ? Mais si à l’extérieur de cette salle, la terre avait cessé de tourner, ce n’est pas vraiment le cas et il fît vite rappelé à l’ordre quand une sonnerie l’extirpa de ses pensées. « Elle est dans le couloir. » Chelsea est dans le couloir, qui d’autre pouvait l’être ? « Je suis désolé, Léo. » C’est pas ce qu’il voulait. Si il n’a jamais eu envie d’avoir cet enfant, il ne voulait pourtant pas qu’elle souffre ainsi.
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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptyDim 17 Déc 2023, 15:56

C’est terminé. C’est con, comme façon de le dire. Trop abrupt, trop ambigu, peut-être. Mais si Léonnie ne détaille pas plus ses propos, Logan semble tout de même l’avoir compris. Son regard change, il prend un peu de distance, se fige. Comme si, pour la première fois depuis presque un an, il se mettait à comprendre soudainement les mots qui pouvaient bien sortir de sa bouche. C’est comme si… cette histoire de bébé semblait enfin l’atteindre, le toucher, lui faire ressentir quelque chose. Et c’est peut-être ça le pire, qu’il lui ait fallu tout ce temps, qu’elle ait eu à le perdre pour qu’enfin, Logan cesse de se boucher les oreilles et daigne enfin l’écouter. Mieux vaut tard que jamais, comme on dit… ? Pas sûr qu’elle partage ce point de vue, elle qui aura pourtant toujours essayé d’extirper la moindre émotion de sa part vis-à-vis d’un évènement qui aura bouleversé sa propre vie, mais presque effleuré celle de celui qui l’aura pourtant fait se produire. C’est triste, bête et puéril. Il n’aura fallu que l’annonce d’un bébé pour qu’ils perdent tout ce qu’ils aient… ou presque. Ces beaux moments partagés dans la chaleur d’un appartement qui aura pourtant été leur refuge, ces mots bien aiguisés, ces paroles sensées que lâchaient leurs lèvres à chaque fois qu’ils n’arrivaient pas à dormir et qu’ils refaisaient le monde ensemble, à leur façon. Ces câlins, ces attentions physiques que seul l’amour, que seule deux âmes sœurs peuvent se prodiguer. Le voir enfin réagir à quelque chose qui l’aura touchée pendant neuf long mois devrait avoir un effet sur elle… Pourtant, rien ne change. Peut-être dû au moment, peut-être parce que ses pensées sont ailleurs… ou qu’elle en attendait simplement naïvement quelque chose d’autre de lui.

« Comment te sens-tu ? » Déboussolée, détruite, avec un p’tit fond de violence. Si elle s’écoutait, sur le moment : elle se lèverait peut-être de son lit pour quitter cette chambre beaucoup trop blanche et s’jeter par la fenêtre de sa chambre. Elle écouterait son cœur, son esprit, foutrait le camp et peut-être que la douleur se tairait, qu’ces voix qui se mélangent dans sa tête et la font se sentir comme une merde en feraient tout autant. « Qu’est-ce que tu crois… ? » Elle a l’air dédaigneuse, Léo, sans pourtant vouloir l’être. C’est l’coup des émotions, une réaction naturelle à un enchainement d’évènements qui lui donnent envie de vriller. « J’ai… tout donné pendant des mois, absolument tout. J’pensais bien faire, j’voulais qu’ça marche… » La voix qui se brise, encore une fois. Le menton qui tremble, les lèvres, aussi. « Ces rendez-vous chez l’médecin, toutes ces fois où j’les ai laissés me tripoter le ventre et m’faire croire qu’tout irait bien, m’faire espérer le meilleur pour que finalement… » Sa main, sous la couverture, se glisse sur son estomac pour essayer de venir y sentir la moindre trace de vie, comme avant. Les battements d’un cœur, ces coups de pied qui avaient autant le pouvoir de l’adoucir que de la réveiller en pleine nuit pour la faire courir vers les toilettes. Mais, plus rien. Un vide, rien d’autre. « J’ai envie d’crever. » Pas de mots mâchés, son regard est planté dans le sien… et ça sort si naturellement qu’c’en est presque inquiétant alors que ce ne sont que des mots, prononcés sur le coup des émotions. Des mots qui n’ont aucune importance, comme tout ce qu’ils ont jamais pu se dire, au final. Haut-le-cœur. Elle continue de se caresser l’estomac, à la recherche d’un sursaut de vie alors… qu’c’est fini, ça l’est vraiment. Et alors que c’est très clair, elle a peut-être encore du mal à le réaliser. ‘Va lui falloir du temps. Va leur falloir du temps.

« Tu rentres quand à la maison, Léo ? » Rien de plus, rien de moins. Il s’en fout, Logan. Il a rien à dire. Il veut juste se barrer, s’en aller, quitter ce putain d’hôpital pour retrouver la vie qu’ils avaient avant, quand ils n’avaient pas encore tout compliqué sans même le savoir. La question pourrait lui faire rouler les yeux… mais ça l’étonne plus de lui, plus vraiment. Puis, forcément, puisqu’un malheur n’arrive jamais seul. Une sonnerie d’téléphone dans le couloir, une sonnerie beaucoup trop spécifique pour que ce soit le hasard. Comme un gosse qui s’est grillé tout seul, il admet directement face à l’air lassé de sa copine. Chelsea Cavanagh. Meilleure amie, un risque pour leur relation sans trop en être un. C’est… abstrait. Si Léo a toujours eu confiance en lui, elle sait aussi qu’ce sont un homme et une femme, qu’la plupart des filles dans sa situation n’laisseraient pas leur copain rester aussi proche d’une autre fille. Sa naïveté, peut-être. Ou plutôt l’envie de ne pas cracher sur leur amitié autant qu’elle haïrait le voir jalouser l’un de ses amis à elle. Mais c’est pas pareil, si ? Elle est pas autant fourrée avec ses potes, Léo. Elle passe pas le plupart de son temps à trainer avec un mec alors qu’son copain a besoin d’elle. L’égoïsme poussé à son paroxysme, la presque-envie d’l’avoir rien que pour elle toute seule alors, qu’au contraire, elle n’a jamais été très possessive, Léonnie. « T’es vraiment… qu’un putain de gros con. » Elle remue bien les lèvres pour le dire, comme si elle voulait vraiment qu’ses insultes aient du sens, cette fois. « J’vais… T’sais quoi ? J’vais même pas gaspiller ma salive, parce que d’toute façon, ça servirait absolument à rien. T’es tordu, Logan. » Elle préfèrera pleurer plutôt qu’parler. La machine se recharge, elle a lâché trop d’larmes, elles viennent tout juste d’arrêter de couler pour s’y remettre. « Casse-toi, dégage, j’veux plus t’voir. » Plus jamais. Plus du tout. Elle regrettera son acte plus tard, pour sûr. Pour l’instant, elle a juste envie d’lui hurler dans les oreilles et d’lui éclater la gueule. Mais il bouge pas… Comme si son cerveau peinait à calculer tout le bordel qu’ils ont laissé en suspension depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Et ça la gave. « Bouge-toi, putain ! Allez, elle t’attend ! » Pourquoi il n’va pas la rejoindre ? Elle l’attend, et elle semble beaucoup plus importante qu’tout ce qu’ils ont jamais construit. Ô, Chelsea. C’était tellement… évident. Léo savait qu’il passait le plus clair de son temps avec elle, ça a jamais vraiment été une surprise. Mais qu’ça lui fait du mal de se le prendre dans la face, d’en avoir la preuve sous les yeux… et à l’un des pires moments possibles. Il aurait pas pu venir avec son frère, sa mère, un ami de classe, un collègue… Seul ?

Sous l’coup de l’énervement et avec beaucoup d’impulsion, elle se redresse d’un coup sec au fond de son lit pour choper le téléphone fixe sur la table de nuit et le lui jeter. « Faut vraiment être… putain d’étrange pour aimer faire autant d’mal aux gens ! » Elle a l’esprit qui s’échauffe, la voix qui enfle. Et revoilà que le bal des pleurs reprend.
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Message(#)(losea #4) je paye le prix de mon silence, je me blesse et je recommence EmptyDim 28 Jan 2024, 15:42

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TW fausse couche

Immobile, le regard perdu, il ne réalise pas l’affront. Il ne réalise pas que le fait de venir avec Chelsea dans cet hôpital, signe aussi la fin de cette confiance qu’elle lui porte, et signe dans le même temps l’effondrement de ce qu’il a bâti depuis des années. Elle ne parvient plus à reprendre son souffle, que Logan en fait toujours une de plus, et aujourd’hui, ça semble être la goutte de trop. « Qu’est-ce que tu crois… ? » Il n’a jamais vu Léo aussi énervée et triste. Peut-être s’est-elle inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de lui et de le savoir finalement sur ses deux pieds à cet instant lui rappelle un peu trop que le sang qui coule dans ses veines est celui des Guttiérez. Ce père qu’il n’a jamais connu, qui ne l’a jamais vu grandir, et pourtant que tout finit par assemblez : à commencer par ce foutu caractère de tout détruire autour de lui, et surtout les plus belles choses. Il ne peut que s’en prendre à lui-même, des mois qu’il fuit Léo, et leur toit. Des mois qu’il évince avec aplomb certaines conversations. « J’ai… tout donné pendant des mois, absolument tout. J’pensais bien faire, j’voulais qu’ça marche… » Il sait tout ça, évidemment qu’il a conscience de tout ça, « ces rendez-vous chez l’médecin, toutes ces fois où j’les ai laissés me tripoter le ventre et m’faire croire qu’tout irait bien, m’faire espérer le meilleur pour que finalement… » Il relève ses yeux, cherchant ce après finalement. Qu’est-ce qui avait pu se passer pour qu’elle ne porte plus cet enfant ? Est-ce qu’il est soulagé ? Peut-être oui. Et il ne s’en prive pas, elle le ressent bien, « j’ai envie d’crever. » Il met un certain temps avant de comprendre, restant silencieux. Il n’aime pas cette façon de penser, de parler. Il n’aime pas qu’elle puisse penser cela d’elle, parce que même si ça fait des mois qu’ils se disputent et qu’il ne lui montre plus aucun signe d’attention, ça n’empêche, qu’il l’aime. A sa façon, et certainement qu’ils ont besoin d’une pause, peut-être que tout s’est effrité à la force des choses. Il tente pourtant un pas en avant, mais c’est sans compter qu’une mélodie à l’extérieur de cette chambre retentit. Une mélodie qui rappellera bien trop la place que tient Chelsea dans la vie de Logan. « T’es vraiment… qu’un putain de gros con. » Il avale avec difficulté sa salive, sans vraiment se rendre compte qu’il a agi comme un con. Le mot est juste et il lui est douloureux de l’entendre de la bouche de Léo, mais comment pourrait-il lui en vouloir quand il ne cesse de multiplier les erreurs ? Et quand il est à deux doigts de la perdre ? « Laisse-moi t’expliquer ? » Expliquer quoi Logan ? Que tu as préféré te rendre au cinéma avec Chelsea plutôt que de passer du temps avec la femme qui tient ton futur gamin dans le ventre ? Il referme sa bouche quand cette question vient trotter dans son esprit, permettant alors un vrai chantier de brume d’apparaître. « J’vais… T’sais quoi ? J’vais même pas gaspiller ma salive, parce que d’toute façon, ça servirait absolument à rien. T’es tordu, Logan. » Il feinte une indifférence qu’elle ne lui connaît pas, quand ses mots le torture, et triturant ses doigts en la regardant à peine, « casse-toi, dégage, j’veux plus t’voir. » Il fronce les sourcils devant cet aveu, qui ne le surprend pas. « Bouge-toi, putain ! Allez, elle t’attend ! » Le regard qui vacille entre cette porte et Léo, il fronce les sourcils, « arrête… » Un murmure qu’elle n’entendra peut-être pas, et finalement elle se redresse à peine quand Logan fait un pas en arrière puis un second en direction de cette porte, incapable pour l’heure d’ouvrir son cœur et de s’excuser. Incapable d’être autre chose que cette personne qui la blesse encore et toujours. « Faut vraiment être… putain d’étrange pour aimer faire autant d’mal aux gens ! » Elle le rate de justesse mais il comprend surtout que ça sert plus à rien de rester là. Auprès d’elle, alors sans un mot, avec cette lâcheté, il disparait. Laissant la porte se refermait derrière sa silhouette, en arrivant devant Chelsea, bouleversé, et certainement plus marqué qu’il ne l’acceptera, il avoue dans une mine fermé, « elle veut plus m’voir, je suis pas le bienvenue. » Il le dira pas, mais elle devine ce qui se passe dans son esprit. « On a plus rien à faire là, vient on s’casse. » Et sans attendre ce qu’elle a, à lui dire, il se tire pas en direction de l’ascenseur, il a besoin de se défouler, il descendra les étages à pieds. Et cachera le plus soigneusement que possible tout ce qu’il ressent préférant rien assumer pour l’heure.


FIN
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