| (laurie #3) oh lord i think about jumping off of very tall somethings |
| ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Ven 3 Nov 2023 - 13:51 | |
| oh lord i think about jumping off of very tall somethings @Laurie Wright (crédit gif/stefansalvatored)
Mavis tira sur la paille de sa boisson détox en espérant que le shot de gingembre qu’elle y avait ajouté avant toute chose l’aide à se sentir un peu mieux, un peu plus alerte, un peu moins barbouillée surtout. Elle l’était un peu trop en vérité, alerte, la moindre manifestation d’odeur lui faisant plisser le nez, la moindre contrariété lui faisant camper sur des pensées diffuses, sur des émotions contradictoires, toutes les plus entremêlées les unes que les autres. Elle grimaça en sentant l’épaisseur du liquide dans sa bouche, la texture la dégoûtant d’emblée, beaucoup plus que le goût qui n’était pas très engageant non plus à dire vrai, et n’attendit pas une seconde de plus pour le jeter dans une poubelle disponible à l’angle d’un couloir de l’étage des consultations qu’elle rejoignit d’un pas un peu hésitant, la tête ailleurs, en prenant le temps de sécuriser son badge à la poche de poitrine de sa blouse, l’impression d’évoluer dans un coton trop épais là encore lui pesant absolument sur tout, de sa tête à son ventre ; surtout son ventre, source de tous ces maux de ces dernières semaines, et elle savait pourquoi, mais le déni était un état plus confortable que celui dans lequel elle se trouvait en ce moment. Elle n’avait pas besoin de confirmer quoi que ce soit, elle n’avait pas besoin de voir écrit noir sur blanc ce qu’elle soupçonnait à la seconde où elle avait fait les comptes, raccordé les points, et su qu’elle aurait une décision à prendre bientôt sans même juger bon d’en parler à qui que ce soit si ce n’était le médecin qui se chargerait d’elle dans quelques temps à peine. Se concentrer, voilà ce qu’elle devait faire, c’était une éventualité à sa portée, même si ça restait compliquée. Pas parce qu’elle était atteinte par ce que ça voulait dire d’avoir un parasite qui grandit à l’intérieur de soi — à l’intérieur d’elle —, mais parce que ce parasite était un succube, du genre à bouffer énergie et motivation alors qu’elle en avait grandement besoin — comme de toute sa tête d’ailleurs, aussi valait-il mieux qu’elle arrête tout de suite, et pour de bon, de penser. Espérant que ça l’aiderait de pousser cette porte derrière laquelle elle devait s’engouffrer pour préparer le suivi de patients qu'ils avaient eu aux urgences ces derniers temps et qui, a données variables, avaient tous passés quelques temps au sein de l’hôpital, elle fit ce pourquoi elle était là ce matin-là, et s’approcha du bureau qui n’était pas le sien, assistant le médecin en charge des consultations aujourd’hui.
Elle s'assit sur le coin du bureau en prenant le premier dossier de la pile pour y jeter un oeil, et puis aussitôt, elle leva la tête quand la porte s’ouvrit. Sans surprise, ayant vu son nom sur le dossier, elle regarda Laurie entrer, supervisée par une infirmière qui referma la porte presque dans la foulée "Laurie, bonjour." La dernière fois qu’elles s’étaient vues, on ne pouvait pas dire que la jeune femme était dans de bonnes dispositions. Mavis avait suivi son dossier de loin, et elle avait eu tant de choses à faire qu’au final, elle ne s’y était pas replongée pour s’assurer qu’elle allait bien. Mais le fait qu’elle soit debout sur ses deux pieds aujourd’hui, c’était un indicateur à prendre encore, bien qu’une nouvelle fois, c’était à données variables. Elle savait que ce qui péchait chez cette patiente, ce n’était pas tant sa santé physique, mais bel et bien sa santé mentale fragile, qui n’avait pas été aidé par une consommation excessive de choses déconseillées quand on ne sentait pas très en phase avec soi-même "Comment est-ce que ça va aujourd’hui ?" commença-t-elle, lui montrant le lit médicalisé avec la tranche de sa main tendue pour qu’elle puisse s’y installer en attendant que le médecin, le vrai, vienne s’occuper d’elle. Rouvrant son dossier en même temps qu’elle s’avançait à sa suite, les lèvres brièvement pincées, elle attendit de pouvoir croiser son regard pour jauger silencieusement ce qui y brillait, ne vit rien d’alarmant sur le moment, et lui offrit enfin un sourire franc lorsque, glissant un doigt entre deux pages en refermant celle de garde de son dossier, elle lui fit en penchant la tête sur le côté "Comment va cette épaule ?" S’attarder sur les problèmes des autres, en plus d’être son futur métier, c’était aussi une bonne méthode pour ne s’attarder sur les siens. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Jeu 9 Nov 2023 - 20:12 | |
| ≈ ≈ ≈ {oh lord i think about jumping off of very tall somethings} crédit/(megedonnellygifs) ✰ w/@Mavis Barnes Et où est Lawrence, Laurie, est-ce que tu peux le montrer ? Tu prends une profonde inspiration en passant les portes du St-Vincent, pour la troisième fois cette semaine. C'est plus fort que toi, les mots de la thérapeute sont encore frais dans ta mémoire et tu peux encore te revoir, à taper sur ta tempe et lui expliquer que Lawrence est toujours là. Que c'est un peu une bataille sans fin et ce depuis le début entre Lawrence et Laurie et que tu voudrais que ça s'arrête. Savoir qui tu es n'est pas aussi simple, avoir été opérée, comme tu le voulais, aide à faire la part des choses mais pas que. Tu as essayé de mettre des mots, pendant quarante-cinq minutes sur tout ce qui t'habite depuis des semaines, voire des mois. Et on t'a dit de respirer, on t'a dit d'arrêter de voir tes problèmes comme des montagnes et on t'a assuré que c'était normal d'avoir des doutes et de ne pas se retrouver parfois. Ce qui n'est pas normal en revanche, c'est ta façon de réagir face à cela. Mais là encore, tu peux apprendre, tu peux trouver des manières saines de gérer tes émotions, qui ont toujours été trop grandes et toujours trop fortes. Des manières saines et non autodestructrices, comme tout le monde le fait au quotidien. Cela parait tellement simple et tellement facile sur ce canapé, que repartir est toujours difficile. Ouais, c'est drôle, toi qui ne voulais pas venir raconter tes problèmes, maintenant, tu te demandes comment tu faisais avant. Tu es au St-Vincent pour une autre raison aujourd'hui, pas pour rendre visite à qui que ce soit, le conducteur blessé à cause de tes conneries a fini par se réveiller. Il a plus de bobos que toi et il est encore patient ici, mais il a consenti à te voir. La conversation a été difficile, il t'a demandé la vérité, il l'a eue et s'il ne sait pas encore s'il va porter une véritable plainte, il t'a avoué avoir surtout envie de s'en remettre et sortir d'ici. Et franchement ? Tu le comprends. Tu as hoché la tête et tu l'as laissé tranquille, sans demander ton reste, car tout n'est pas à propos de toi et respecter les volontés des autres... C'est tout aussi important que le reste. "Laurie Wright?" Ton nom qu'on appelle et tu te lèves avec un peu plus d'assurance qu'il y a des semaines, tu t'es faite à l'attelle que tu as au bras droit, la preuve en est avec le maquillage léger que tu as réalisé avec ton autre bras gauche. Et si c'est toujours très compliqué de s'habiller, tu as réussi à enfiler une paire de leggins bleu foncé aujourd'hui, ainsi qu'un pull violet. Pas de mini-jupe, les cicatrices sur tes jambes se sont peut-être estompées, mais elles sont toujours assez impressionnantes pour celles et ceux qui ne sauraient pas ce qui t'est arrivé. L'infirmière t'adresse un sourire alors que tu la rejoins et elle te guide pour ta visite. Tu remercies cette dernière quand elle t'ouvre la porte et tu es soulagée, oui, complètement, de reconnaitre Mavis de l'autre côté, cette dernière te saluant déjà. "Hey Mavis." Elle a le droit à un léger sourire, un peu plus sincère que ceux que tu lui as donnés cette nuit-là. Une partie de toi est gênée, l'autre s'en fiche un peu. C'est le métier de Mavis, des cas comme toi, elle en voit des tas, surement des pires et tu décides de sortir de ta propre tête pour t'asseoir sur le lit qu'elle te désigne. "Ça va... beaucoup mieux en fait." Tu es dans un sens contente de pouvoir dire cela aux gens, sans aucune ironie et sans te dire qu'il vaudrait mieux que tu disparaisses. Oui, tu te sens coupable, mais tu as suivi tous les ordres du médecin, tous et tu es sobre depuis le soir de l'accident. Tu as pris soin de vider tous les stocks d'alcool que tu avais chez toi et la chose la plus forte qu'on peut trouver dans ton frigo ou dans tes placards ? C'est du jus d'orange et des bougies parfumés à la vanille. Ton appartement n'a jamais été aussi rangé, c'est en partie à cause des visites hebdomadaires d'Adrian, mais aussi parce que cela t'aide à te concentrer.
"J'ai eu ma troisième séance chez le psy lundi, c'est hebdomadaire et visiblement, si je continue comme ça pendant les trois prochains mois, il y a une chance que je reprenne mon traitement d'œstrogène donc…" Donc c'est une bonne nouvelle, on ne prescrit pas des hormones à des personnes instables après tout. "Et j'ai bien fait mes exercices tous les jours... je suis prête à rendre mon attelle et ne plus du tout l'utiliser." Tu fais un petit mouvement avec ton bras droit pour l'indiquer, la douleur n'est plus du tout là, juste un léger picotement quand tu utilises ce bras-là, mais rien d'alarmant. Là encore, il y a du progrès qui a été fait et tu en es particulièrement contente. "Et toi ? Je suppose que t'en as vu passer des patients depuis cette nuit-là ?" Tu retournes ces questions à Mavis comme si c'était une interaction normale et que vous étiez là pour discuter autour d'un café, comme si.
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| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Ven 10 Nov 2023 - 9:48 | |
| oh lord i think about jumping off of very tall somethings @Laurie Wright (crédit gif/stefansalvatored)
Être médecin, c’était mettre de côté ses maux pour soigner ceux des autres, quels qu’ils étaient. Mavis ne s’estimait pas mal lotie dans la vie, elle avait eu de la chance. Elle venait d’une famille riche, brillante sur tous les plans. Elle travaillait certes dur pour réussir ses études, elle ne basait pas sa réussite sur le principe de la méritocratie pour autant. Elle avait été aidée, largement aidée, et ce sur plusieurs points : elle était blanche, riche, blonde, mince, jolie, cisgenre et hétérosexuelle. Sa seule défaillance selon les codes de la société, c’était qu’elle était une femme. Autrement, il fallait bien le dire, dans le listing de celles à qui on ouvrait la voie sans même douter de quoi que ce soit, elle était en tête. Et pourtant, quand on creusait, il y avait bien des choses sur lesquelles s’arrêter, des troubles et des méfaits qu’elle faisait passer pour rien étant donné qu’elle n’en parlait pas, aussi stoïque qu’elle était déterminée à garder le contrôle sur l’image lisse, sans défaut qu’elle avait aux yeux des autres. Elle n’allait jamais mal. Elle avait parfois des idées bancales, des impulsions dangereuses, de mauvaises pensées, mais sinon : tout allait bien dans le meilleur des mondes pour Mavis, aussi ce n’était pas difficile de se jeter corps et âme dans l’action de se saisir des soucis des autres pour les aider.
Elle n’avait pas de mérite. Elle le faisait parce que ça devait être fait, point final. Elle n’était pas altruiste, elle ne le faisait pas parce qu’elle était soucieuse du bien-être de la terre et de ses occupants, elle voulait en récolter les graines pour faire pousser le médecin qu’elle était en train de devenir. ; c’était un acte purement opportuniste. Elle aurait été chef d’entreprise que l’effet aurait été le même, elle avait choisi la médecine pour que ses parents l’aiment un peu plus et elle s’était prise au jeu, même si finalement, ils ne l’aimaient pas vraiment plus. Mais maintenant, elle était impliquée, et puisqu’elle y était, elle faisait les choses bien, parfaitement même d’après ceux qui la suivaient de près en espérant profiter de son aura pour briller. Elle, elle le faisait par elle-même… ou était-ce le rayonnement transmis par le nom qu’elle portait qui lui facilitait la tache ? C’était un problème du type le serpent qui se mord la queue, et elle n’avait pas le temps de s’en préoccuper.
Elle avait autre chose sur le feu "Parfait. Je suis heureuse de l’entendre, installe-toi." fit-elle à Laurie. Laurie, elle, elle n’avait pas la chance de Mavis. C’était comme si, en dehors de leurs critères physiques qui n’étaient différents qu’à quelques kilos, quelques centimètres et une couleur d’yeux près, elles étaient le parfait opposé ; ça devait être dur, elle n’en disconvenait pas, seulement elle devait avouer qu’en même temps, ça ne la touchait pas de savoir que pour supporter sa vie, elle devait s’en remettre à quelque chose en plus, à quelques gouttes d’alcool, à quelques grammes de drogues. Ça faisait d’elle une mauvaise personne plus qu’un mauvais médecin de la juger sur ses erreurs, mais ça ne la chagrinait pas outre mesure : elle savait qu’elle n’était pas foncièrement quelqu’un de bien, inutile d’en faire toute une histoire. Faisant rouler le tabouret mis à sa disposition pour s’asseoir près du lit médicalisé sur lequel elle demanda à Laurie de s’installer, elle ouvrit son dossier sur ses genoux pour en lire une partie en l’écoutant parler. Elle releva la tête pour la regarder quand elle lui expliqua ces derniers temps, et la secoua de bas en haut pour apposer un assentiment à ce qu’elle apprenait "C’est une bonne chose. Comment se passe tes séances ? Je n’ai entendu que du bien du docteur Flynn." Une ancienne interne de sa mère, qui ne pouvait donc qu’être une pointure sans pour autant surpasser sa mentore. Plissant les yeux à la mention d’oestrogènes, Mavis demanda, la tête inclinée sur le côté "Comment tu la ressens, cette privation ? Des changements notables ? Est-ce que ça joue sur ton moral ?" Sachant que le sujet pouvait être compliqué, elle ajouta tout de suite après "Je peux tout entendre. Garde à l’esprit que je suis là pour t’aider." Et pour lui apporter des solutions par la même occasion. Elle la jugeait peut-être un peu, elle ne la laisserait pour autant pas tomber parce que c’était son job, et qu’elle était là pour ça "Très bien. On va t’enlever ça pour préparer l’auscultation du docteur, approche-toi." lui fit-elle dans la foulée, désignant son attelle du menton. Elle tapota un coin du lit médicalisé plus proche d’elle, et puis elle laissa son dossier sur l’assise du tabouret après s’être levée et s’approcha de Laurie en même temps qu’elle lui demandait des nouvelles. Elle eut un rire "C’est pas toi qui dois poser les questions normalement, ça c’est mon job." Les patients posaient rarement ce genre de questions, alors sans doute qu’au fond, Laurie était un peu gênée à cause de l’état dans lequel elle était l’autre soir, quand Mavis s’était occupée d’elle. Elle en avait vu d’autre à dire vrai, il ne fallait pas qu’elle s’inquiète "Dégage tes cheveux pour que je ne tire pas dessus quand —" Brusquement, presque trop, Mavis s’arrêta. Une bouffée de chaleur se manifesta en même temps qu’une bouffée de parfum trop fort lui chatouilla les narines et perturba juste un instant l’équilibre de son estomac qui se contracta sans qu’elle ne trouve ça opportun de battre en retraite. Souriant en décalé, ses cils battant pour se recentrer, elle fit juste à Laurie qui n’avait peut-être rien remarqué, mais elle se justifia tout de même "Je manque peut-être un peu de sommeil, ça va aller." lui dit-elle pour la rassurer, prenant une inspiration en reprenant ce qu’elle était en train de faire, déterminée à ne pas flancher ni maintenant ni plus tard. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Jeu 16 Nov 2023 - 20:09 | |
| ≈ ≈ ≈ {oh lord i think about jumping off of very tall somethings} crédit/(megedonnellygifs) ✰ w/@Mavis Barnes Répondre honnêtement aux questions des autres ? C'est un exercice auquel tu dois te prêter depuis peu. Tu dois donner des réponses justes et précises, et pas surjouées, et pas cyniques, et pas donner aux gens la version de Laurie qu'ils ont l'habitude de voir et de connaitre et à laquelle ils seront le plus réceptifs. Il faut juste que tu répondes honnêtement. Et si j'ai oublié comment faire ? La question a été posée en retour à la spécialiste, de l'autre côté du canapé, avec les larmes dans tes iris bleus, à essayer de faire du sens de ce qu'elle te dit. Tu ne sais plus comment être juste toi en fait, tu te demandes s'il y a bien eu un toi au fur et à mesure de ces séances. Tu peux retracer ce chemin-là facilement: Lawrence est né, tu as été mal à l'aise, Laurie est arrivée, ensuite c'était le moment de Catherine de briller, de te dire quoi faire, après tu as suivi Jo parce que sa lumière était vive et parce qu'elle savait comment faire. Et après ? Tu as suivi la lumière de ton téléphone, les commentaires, les compliments, les faux comme les vrais et maintenant ? Maintenant, tu ne sais pas quoi faire en fait. Mais tu peux être honnête et tu hoches la tête aux mots de Mavis. C'est un bon moyen de t'entrainer cette visite. Hors de question de tourner la thérapie en dérision, de couvrir cela sous une bonne fondation ou même de rendre cela glamour. Cela et être sobre ? C'est difficile, plus difficile qu'une seule maigre épaule ne peut le supporter en réalité. "Cela se passe bien... Elle pose des questions que je n'ai pas envie d'entendre, mais je crois que c'est nécessaire. Et lui parler m'aide à réaliser que non, je ne suis pas complètement sur la touche en fait." Pas du tout. Les émotions que tu ressens sont plus que valides et visiblement, beaucoup de gens sont dans ton cas. On pourrait penser que quelqu'un qui se vante tout le temps de son nombre d'abonnés pourrait s'en rendre compte mais... c'est ça l'ironie de la chose en fait, le nombre veut tout et rien dire en réalité et c'est déroutant de se dire qu'au final, quand tout a basculé, tu étais seule. Personne pour te tendre la main, personne dans ta vie pour te secouer, tu t'es relevée toute seule et maintenant, c'est seule, que tu dois continuer tes efforts. Tu hoches la tête alors que Mavis se lève pour venir t'aider et procéder à son examen et tu lui réponds, parce que c'est son métier, parce qu'il ne faudrait pas que tu oublies que c'est une consultation mine de rien."Pas de changement notable... J'ai des coups de fatigue parfois, mais je pense que ça joue plus sur le fait que je ne vais jamais me coucher à la même heure, rien de trop sérieux en fait." Enfin, tu ne penses pas, c'est l'autre blonde l'experte, elle pourra te dire ce qui est normal ou non dans un cas comme le tient. Une femme trans, sur le chemin de la sobriété, privée de ses hormones. Est-ce que tu es un cas des plus normaux ? Pour le coup, tu aimerais que Mavis te dise que oui. "Je trouve ça bizarre de ne pas te retourner la question." Tu le dis alors que lentement, tu commences à enlever ton attelle de ta main gauche. Tu as l'habitude de le faire pour aller te doucher et enfiler des vêtements, tu as dû apprendre à faire beaucoup de choses de ta main gauche ces dernières semaines, et maintenant tu sais que tu peux te servir de cette dernière si un autre accident t'arrive. Oh, tu n'espères pas; tu suis les ordres de Mavis mais tu fronces les sourcils quand elle ne termine pas sa phrase. Tu cesses de fixer le mur d'en face au profit de l'autre blonde. Qui n'a pas terminé sa phrase et qui sourit. Son sourire n'est pas le même qu'il y a quelques minutes, celui qu'elle a eu pour toi, quand elle t'a accueilli dans la pièce."Bienvenue au club." Tu le dis avec un petit sourire, comme une blague que vous seriez en train de partager et tu finis d'enlever ton attelle, tu n'as pas besoin de son aide pour le faire. Mavis prend une inspiration qui te semble plus profonde que la précédente et elle a toute ton attention alors. "Okay je sais que tu ne vas pas me répondre honnêtement, mais tu vas bien ? Peut-être que tu devrais t'asseoir aussi, Mavis."
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Mer 22 Nov 2023 - 9:36 | |
| oh lord i think about jumping off of very tall somethings @Laurie Wright (crédit gif/stefansalvatored)
"C’est le principe de la thérapie, non ?" La fille Barnes eut un léger sourire, sa tête se levant pour croiser le regard de Laurie. Elle poursuivit sur le même ton poli réservé aux consultations de ce genre — entre la retenue et bonne humeur, il fallait trouver la juste harmonie pour mettre en confiance ceux qui atterrissaient ici "De répondre aux questions qu’on nous pose ? Qu’on se pose." corrigea-t-elle tout de suite après, le menton rentré, le sourire s’élargissant à peine tandis qu’elle refermait la page de garde du dossier de la jeune femme. Qu’en savait-elle ? Mavis n’avait jamais voulu jouer le jeu. Disons qu’avoir une mère psy, c’était s’exempter du prix exorbitant de la séance et des recommandations d’exercices à pratiquer en étant seul ; les fichus journaux intimes, les fichues introspections, et tout ce qui vous forçaient à travailler sur votre passé, vos traumatismes, vos sentiments et vos déséquilibres, elle savait comment ça fonctionnait, elle n’avait pas besoin de s’asseoir sur une fichue méridienne en velours pour en avoir une idée nette et précise. Elle était persuadée qu’Anka l’avait analysée plus souvent qu’à son tour de toute façon, sinon pourquoi lui aurait-elle fait prescrire des médicaments à un moment de sa vie ? Mavis ne craignait pas ce qu’elle avait découvert en la passant discrètement au microscope, mais parfois elle surprenait son regard fixe, et elle savait que quelque chose l’avait au mieux alarmée, au pire déplue. Elle s’en fichait. On était le fruit d’une éducation, personne ne naissait mauvais, le changement s’opérait à un moment-T, alimenté goulument par les névroses de ceux qui étaient censés nous protéger, c’était bien ça la théorie des bons praticiens : les parents étaient la cause de tout, la mère plus précisément, c’était connu. En tout cas, c’était comme ça que Mavis voyait les choses, expliquant en partie le rapport qu’elle entretenait avec les femmes. Elle était certaine qu’Anka les voyait de la même façon, même si ça devait être plus nuancé et de fait, l’inciter à ne pas fustiger sa fille trop fort puisqu’elle savait qu’elle était la responsable toute désignée de ce qu’elle avait sans doute découvert en l’observant tout au long de ces années. Davantage d’amour, ça n’aurait pas été de trop pour faire d’elle quelqu’un de plus équilibré, et comme il était trop tard pour rattraper le tir, elle avait taché d’apaiser son âme en lui donnant des médicaments. Tu parles d’une façon adaptée de demander pardon et d’aimer ses enfants, elle aurait surement agi autrement avec Marion.
"C’est bien, c’est une bonne réalisation." fit-elle en sortant de sa propre tête, se concentrant de nouveau sur sa patiente qui lui disait être aidée par la thérapie qu’elle suivait enfin "Il faut continuer comme ça si ça te fait du bien de parler et d’être épaulée." Ce n’était pas sans faille bien sûr. Une séance de thérapie, ça durait à peine une heure, le reste de la journée, il fallait la vivre sans la garantie d’être écouté. Mais c’était toujours une heure à prendre, n’est-ce pas ? "Oui, puis tu as vécu un épisode traumatique important, c’est sans doute pour ça aussi que tu te sens plus fatiguée que d’habitude. Ça reviendra à la normale plus vite que tu ne l’imagines." Elle revit son jugement en l’espace d’une nanoseconde, sa tête se penchant sur le côté en même temps "Mais revoir ton hygiène de vie, ce ne serait pas non plus une mauvaise idée. Tu manges bien, tu fais un peu d’exercice ?" lui demanda-t-elle en dernier lieu. Tous les médecins avaient le même discours : l’exercice était une bonne soupape de décompression à ne pas négliger, même une marche nonchalante était une bonne façon de s’aérer et de se recentrer sur ses objectifs ; celui de Mavis maintenant, c’était de préparer Laurie à son auscultation. Seulement cette dernière semblait déterminée à lui retourner ses questions, et ça fit sourire la stagiaire qu’elle était, déjà en train de s’agiter pour l’aider à enlever son attelle quand son parfum lui donna la nausée. Un effet indésirable dont elle se serait bien passé en pleine consultation, et si elle espéra que la profonde inspiration qu’elle prit la soulagerait, elle savait que dans l’absolu, elle en aurait une succession d’autres dans quelques minutes à peine. Pourtant, elle s’obstina en se forçant à émettre un léger rire lorsque Laurie l’accueillit dans le club de ceux qui ne dormaient pas assez. Si seulement elle savait que, dans son cas, ce n’était pas le résultat d’une hygiène de vie inadaptée, elle la bannirait de son club fissa "Quand on m’a parlé des études de médecine, on a omis de me dire que j’allais devoir me rappeler de manger et de dormir." La charmante Mavis qui cachait ses maux derrière de l’ironie fit son apparition, et elle serra les dents sans rien dire de plus, touchant l’épaule de Laurie après lui avoir demandé du regard si elle pouvait le faire. Sauf qu’elle semblait s’inquiéter vraiment sa patiente, alors pour masquer les apparences encore une fois, elle la rassura "Pourquoi, je suis devenue verte ? Je vais parfaitement bien. Le rythme est parfois soutenu avec les cours, le stage et mon bénévolat, c’est tout." Elle eut un léger rire, ajouta avec la mine adorable des enfants qui admettent quelque chose qu’ils ne devraient pas "Je crois que c’est ton parfum qui est trop sucré. J’ai rien mangé de consistant ces dernières heures, ça doit jouer." Oh ça pour jouer, ça jouait ; et avant même qu’elle ne puisse ajouter autre chose, elle sentit la nausée lui monter à nouveau. Elle l’avait anticipée, mais pas aussi vite, de fait se décalant d’un pas en arrière, elle eut juste le temps de dire à Laurie "Je reviens dans une minute. Ne bouge pas, le docteur arrivera peut-être dans l’intervalle." Un doigt levé dans sa direction un air de répété je reviens, elle se dirigea vers les toilettes annexées à la salle d’examen pour dégobiller la seule gorgée de smoothie écœurant qu’elle avait bu ce matin. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Mer 29 Nov 2023 - 21:42 | |
| ≈ ≈ ≈ {oh lord i think about jumping off of very tall somethings} crédit/(megedonnellygifs) ✰ w/@Mavis Barnes Ce n'est pas ta première fois en thérapie et ça, tu sais que Mavis pourra deviner pourquoi vu qu'elle a vu tout ton historique médicale. On ne devient pas une femme d'un claquement de doigts dans ton cas, ça nécessite un long suivi, des ordonnances, des hormones et tout ce qui t'a conduit jusqu'à un bloc opératoire il y a quelques années. Sauf que c'est différent, tu le sais, quand tu étais plus jeune, tu avais un but. Valider ta différence, faire comprendre ton ressenti et parler de Lawrence et de Laurie dans des termes précis. Et tu l'as eu ce verdict, tu l'as eu ce feu vert et tu as pu passer à l'étape suivante, puis à la suivante, puis à la suivante. Maintenant, pourquoi est-ce que tu devrais suivre les conseils du Docteur Flynn ou même appliquer ses méthodes pour te débarrasser de ton anxiété ? Il n'y a pas de gros lot, il n'y a pas de prix, il n'y a rien à gagner... Pour toi en fait, tout simplement, pour amoindrir la culpabilité que tu ressens depuis avoir causé cet accident de la route, pour pouvoir te regarder en face et pour ne pas te dire que tu n'es que cette fille-là. Tu sais que ce n'est pas la vérité, tu es plus qu'un cliché, n'est-ce pas ? "Hmm... comment te dire que non et non... mais je devrais sans doute me pencher sur la question." Que tu as répondu à Mavis, la conversation sur ton régime alimentaire prendrait des heures. Tu ne sais pas, on t'a toujours dit qu'être fine c'était être jolie, alors pour toi, c'est normal de ne boire que des boissons sucrées pendant deux jours et s'enfiler des tas de nourriture le troisième. Tu ne le fais même pas exprès, tu as toujours fonctionné ainsi, mais il est clair que ce n'est pas sain. Du tout en fait. Et est-ce que s'époumoner devant sa caméra en plateformes compte comme de l'exercice ? Non, tu ne penses pas. Tu ne penses même pas du tout. Mavis te donne beaucoup de pistes de réflexions et tu demandes ce qui pourrait te convenir, une activité physique où tu peux écouter ta propre musique, et interagir avec le moins de personne possible, ça serait le mieux. Tu as un maigre sourire en entendant que Mavis se néglige un peu, pourtant c'est elle qui est en train d'être de t'aider à corriger ton train de vie. Ça ne fait pas vraiment de sens, mais tu comprends, son métier c'est les autres et tout le temps, c'est facile de s'oublier. Tu fronces les sourcils quand elle mentionne ton parfum, ta tête se tourne vers ton épaule alors que tu prends une inspiration, pour identifier ce qui la dérange."Oh désolée ? Je n'avais pas fait attention, je prends note pour la prochaine fois." De ne plus jamais réutiliser ce parfum, tu vas même mettre la bouteille dans la poubelle dès que tu auras retrouvé ton appartement."Mavis ?" Elle est déjà partie alors que tu prononces son nom, le doigt levé et tu ne réfléchis même pas, tu te lèves, tu attrapes ton sac avec une seconde de retard, avant d'emprunter le même chemin que l'autre blonde. Pourquoi est-ce que vous vous retrouvez toujours dans des toilettes ? Bonne question, tu ne sais pas pourquoi mais vu les sons qui te parviennent... Mavis est définitivement en train de vider son estomac et très certainement de la pire façon qui soit. "Tu vas bien ?" Une question débile, voilà ce que tu te dis alors que tu te rapproches de la cabine occupée par Mavis. Il n'y a que vous, tu le confirmes avec quelques enjambées, avant de parler un peu plus fort, histoire qu'elle t'entende."Okay question inutile, je sais, c'est... pas top de vomir, j'ai une bouteille d'eau dans mon sac si tu veux, et même du rince-bouche et... tout ce qu'il faut pour se refaire une beauté." Tu dis cela en commençant à vider ton sac à côté de l'évier, le rince-bouche, la bouteille d'eau... tu as même un peigne et une trousse de maquillage, ce sera plus utile que les sous-vêtements de rechange que tu aperçois. Tu te hisses sur l'évier sans peine, prête à aider Mavis au besoin, ou à retourner à ta consultation. Le premier choix te parait plus important, et parce que tu n'es pas douée avec les silences, tu reprends la parole sans y penser. "T'as sûrement un peu trop forcée aujourd'hui, ça arrive." Oui, Mavis l'a dit elle-même, quelques longues journées et ... voilà, peut-être que c'est la fatigue qui se manifeste d'une drôle de façon."Mais je veux dire, le coup du parfum et ça, un peu plus et on pourrait te croire enceinte." Tu dis ça sur un ton léger, plus une blague qu'autre chose, et bien pour alléger l'atmosphère et pas autre chose.
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| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Jeu 30 Nov 2023 - 18:20 | |
| oh lord i think about jumping off of very tall somethings @Laurie Wright (crédit gif/stefansalvatored)
Ce n’est pas une chose évidente, de prendre soin de soi. Il fallait avoir assez d’amour propre pour le faire, et c’est une chose encore moins évidente à trouver en soi-même quand on est un tant soi peu humain. Mavis, l’était à peine, humaine, de fait elle s’aimait assez pour manger sainement, faire de l’exercice, et se faire passer en priorité — à part ça, on ne pouvait pas dire qu’elle savait vraiment s’occuper d’elle-même, et ça, ça la rendait plus humaine, sinon elle ne ferait pas les choix qu’elle faisait constamment, plus attirée par le jeu que par le concept de vivre vieille. Ils n’étaient pas bons, ses choix, bien qu’elle s’en défendrait pour garder la face, ils étaient du genre à précipiter sa perte, et à la mettre drôlement dans l’embarras. Elle savait pourtant faire particulièrement attention pour que personne ne se rende compte de rien, et c’était une forme de soin à accorder à sa propre personne. Restait qu’en vérité, elle avait autant de lacunes que Laurie dans la discipline, à la différence qu’elle savait bien dissimuler son jeu pour qu’on ne s’étonne pas de la voix sombrer. Laurie, personne n’était étonné de la voir s’effondrer. Elle paraissait fragile, gracile petite chose qui battait des cils en espérant qu’on la comprenne, quand le commun des mortels n’était pas apte à saisir toutes les subtilités de la personne qu’elle était devenue parce qu’elle voulait la devenir, naissant avec le désavantage d’une identité biaisée par ses chromosomes d’origines. Mavis n’estimait pas qu’elle la comprenait, elle n’estimait pas non plus avoir besoin de la comprendre, mais elle avait l’esprit assez fin pour savoir que la thérapie ne l’aiderait surement jamais à être vraiment heureuse, et elle ne trouvait pas ça particulièrement triste, elle se disait juste que ça devait être comme ça ; c’est comme ça, voilà ce qu’elle aimait se dire quand elle ne trouvait pas de réponse potable à donner à son esprit analytique, c’était toujours mieux que de ne pas trouver de réponse, et de se satisfaire du vide.
Le vide, elle ne connaissait pas. Elle ne s’était jamais sentie aussi pleine de sa vie d’ailleurs, se sentant lourde à chaque pas qu’elle faisait, tirée par le bas par ce qui grandissait dans son ventre et qui ne pesait rien en vérité, mais l’idée de ne plus être la seule maîtresse de ce qui lui arrivait, dans ce corps dont elle prenait soin pourtant, ça avait tendance à la peser si fort ces derniers temps, que le choix qu’elle ferait n’entérinerait que l’idée qu’elle n’était pas faite pour ça ; qu’elle était trop jeune, trop ambitieuse, trop occupée ailleurs pour vouloir imposer la vie à une petite-chose aussi fragile que Laurie. Elle lui demanda de l’attendre là, elle pensait qu’elle aurait assez de jugeote pour lui obéir et ne pas chercher à la suivre dans les toilettes annexant la salle de consultation, mais alors qu’elle dégobillait le vide qu’il y avait dans son estomac, à défaut de se sentir réellement vide en le faisant, elle entendit sa voix lui dire "Laurie, je t’ai demandé d’attendre là-b—" Nouveau vomissement, nouvelle fermeture de ses paupières au point de voir des points lumineux et des éclairs. Agenouillée devant les toilettes, Mavis sentit sa bouche pâteuse quand elle la referma, et maudit la jeune femme de se sentir obligée de parader comme si elle défilait sur un podium, avec son maquillage outrancier, son parfum dégoutant, et ses tenues colorées ; si elle n’avait pas senti son parfum, elle aurait certainement réussi à retenir ses nausées, et elle ne sentirait pas aussi humiliée d’avoir démontré un semblant de faiblesse à une patiente à qui elle venait de faire la leçon à propos de son hygiène de vie. Elle n’avait guère de compte à rendre à personne Mavis, mais Laurie pépiait de l’autre côté de la cloison, aussi quand elle opéra un mouvement pour se lever du sol sur lequel elle s’était finalement laissée tombée, attendant que son estomac daigne arrêter de s’agiter, elle s’essuya la bouche avec une bande de papier toilette avant de tirer la chasse d’eau pour enfin tomber nez-à-nez avec Laurie qui s’était hissée près des lavabos "J’ai pas besoin de baby-sitter." Pourquoi tout ce qu’elle disait en ce moment devait avoir un sous-texte en rapport avec les enfants ? Et pourquoi soudainement, sa mâchoire se carra quand, entendant les paroles suivantes de Laurie, son regard se ficha dans le sien, et qu’elle lui fit sans détour, presque agressive "La ferme." Un peu plus et on pourrait te croire enceinte "La ferme. Je plaisante pas." Si elle croyait que comme ça, elle réussirait à défendre son secret, elle se fourrait le doigt dans l’oeil. Mais la situation n’avait rien de drôle, elle était critique au contraire, et l’attitude de Mavis, elle changea aussi vite qu’elle s’approcha de Laurie pour lui faire, menaçante, un index pointé dans sa direction "Je t’interdis de colporter des rumeurs de ce genre sur moi ici, t’as bien compris ?" Dansant d’un point à un autre du visage de la jeune femme, les yeux de Mavis devinrent presque noirs "Je connais ton dossier médical sur le bout des doigts. Je connais même la personne que t’étais avant d’être celle que t’es aujourd’hui, pense à ça." Pense à comment ça pourrait détruire ta pseudo-carrière d’influence à la con s’il finissait, dans tous ses détails scabreux et pathétiques, sur les réseaux sociaux, ton foutu dossier médical, Laurie, se retint-elle de lui dire. Sauf que le sous-entendu était là pour être lu entre les lignes de la colère qui zébrait le regard de Mavis — où était-ce la peur d’avoir été percée à jour qui la faisait réagir de cette façon. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Mar 5 Déc 2023 - 11:26 | |
| ≈ ≈ ≈ {oh lord i think about jumping off of very tall somethings} crédit/(megedonnellygifs) ✰ w/@Mavis Barnes Non, Mavis n'est pas la première personne qui vide son estomac devant toi de cette façon. Absolument pas, tu ne bosses peut-être pas dans un hôpital, pas de blouse blanche sur tes épaules, mais Mavis t'a vu au plus bas. Elle sait comment tu occupais ton temps libre avant, comment tu t'amusais et comment tu faisais passer la déprime. Ce qui n'est pas un rythme de vie de sain, cela implique beaucoup de larmes, beaucoup de migraines et d'autres choses pas tout à fait joyeuses ou sympathiques à décrire. Et beaucoup de détours dans les toilettes, seule ou même accompagnée par ton compagnon de beuveries ou de conneries du moment. Tout ceci te parait un peu loin, même si cela ne l'est pas tout à fait, juste quelques semaines, juste quelques mois, cela n'efface pas les erreurs ou même les habitudes prises. Ou encore les réflexes. Là encore, tu n'as pas besoin d'expliquer à Mavis les dangers du vomissement, okay, l'autre blonde est plus que consciente et elle ne risque pas d'avaler sa propre langue ou un truc de ce style... Cela ne t'empêche pas d'être un minimum vigilante, tu l'as suivie pour cela. Un moyen à toi d'équilibrer la balance ? Peut-être, tu n'en sais rien, tu n'as pas réfléchi plus que cela, tu as juste suivi Mavis. Et cela aussi, on pourra te le reprocher, de ne pas avoir réfléchi plus que cela à ce que tu faisais. Aux conséquences de tes actions. Docteur Flynn remplirait beaucoup de pages si elle voyait votre interaction et Mavis qui vient de sortir des toilettes après avoir tiré la chasse d'eau. Tu hausses les épaules, est-ce que tu es une baby-sitter? Non, tu serais du genre à fumer des cigarettes sur le porche et à inviter ton copain plutôt que de faire ton boulot. Tu vois le moment précis où l'attitude de Mavis change, elle n'est pas juste irritée de te voir ici, de voir que tu n'as pas écouté son ordre explicite. C'est autre chose. Ton regard ne quitte pas le sien alors qu'elle continue, sur le même ton aussi dur, ce n'est plus la même personne qui te donnait des conseils. Pour aller mieux, pour appeler quelqu'un pour être auprès de toi ce fameux soir... Tu as dit quelque chose, c'est pour ça ? Tu as touché une corde sensible et peut-être même une part de la vérité ? Oh, c'est la seule pensée dans ton esprit et c'est ton tour de froncer les sourcils alors que Mavis parle de ton dossier médical."Est-ce que c'est une menace ?" Tu poses la question à voix haute, contrairement à Mavis, tu n'es pas douée pour ça. Pas douée pour sous-entendre quoi que ce soit, tu es directe. Toujours directe. Toujours de trop, comme en ce moment dans les toilettes, une personne normale serait restée dans la salle de consultation. À tout simplement attendre, à se mêler de ses affaires et uniquement de ses affaires. Pas toi, il y a bien quelque chose qui ne va pas chez toi. Tu pousses un soupir, tu es sur tes deux pieds l'instant suivant, de nouveau debout. "Cela aurait plus de poids si tu venais pas de vomir, tu t'en rends bien compte, pas vrai ?" Et c'est quoi ce réflexe de merde ? Tu fais une remarque déplacée et tout de suite, elle sort les crocs ? Elle va te mettre la tête dans la cuvette des toilettes après ? Non, ça ne te parait pas trop le style de Mavis. Douce et gentille Mavis, en apparence seulement, si elle croisait une autre personne que tu connais et qui menace bien, elle se ferait manger toute crue. Mais tu ne le dis pas, ça ne ferait pas avancer les choses. Tu hausses donc les épaules et tu reprends sur un ton un peu las, parce qu'elle a mal compris tes intentions. "Et à qui j'irais raconter ça Mavis ? Réfléchis deux secondes, on ne traine pas dans les mêmes cercles toi et moi... enfin j'espère pour toi, vraiment." L'autre blonde n'a pas réfléchi justement, trop secouée par ce qui vient de se passer et son corps qui... qui réagit du coup. Parce qu'elle est enceinte, non ? Elle vient presque de te le confirmer avec sa réaction, ce qui est l'inverse de ce que Mavis voulait faire. L'ironie est belle, tellement belle que tu forces un sourire sur ton visage. Faux et hypocrite à souhait, juste pour donner le change. Et pour ne pas répondre ce que tu aurais pu répondre si tu te sentais encore importante. Vas-y connasse, balance des détails sur moi et ta carrière de médecin va s'arrêter avant même de commencer, ça remontera jusqu'à toi et on verra comment tu termineras tes études après une telle bavure. Cela ne mènerait à rien et tu n'es pas importante."Fais ce que tu veux de tous les détails de ma vie, balance, fais-moi subir ce que tu crois que je mérite... je pense que toute seule, j'aurais déjà fait pire." Et tu n'as rien à cacher, tu as merdé, même la menace de Mavis ne changera pas ce simple fait. "T'as raison sur un point. Ce n'est pas drôle. Ça c'est sûr, désolée pour ça." Tu n'aurais pas dû être aussi légère, vous ne vous connaissez pas si bien que ça, du tout même; c'était dépasser une limite, cela tu peux l'admettre. Tu te tournes vers ton sac la seconde suivante."La bouteille d'eau. Le rince-bouche." Tu les places à portée pour Mavis, avant de remonter la fermeture éclair de ton sac et de le faire balancer sur ton épaule. Tu fais un mouvement vers la porte, avant de t'arrêter, la main posée à plat dessus."Je n'ai rien vu." Plus qu'une promesse, c'est une autre vérité et un autre secret que tu emporteras avec toi, ça, Mavis peut en être assurée.
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