ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Reasons why I did things that I loved and hoping, just hoping that it's right. Cuz I tread lightly, light as a feather, wait to see whether things are as lost as they seem to be. See you looking around, you had something to say but you don't want to engage, no no. See the look in your eyes, full of hope and surprise. Well time will take it away
Il était 18h passé quand Sergio poussa la porte de la maison familiale. Le salon était calme ; une playlist se jouait sur la télé mais autrement, il n’y avait que Alejandro assis en tailleur sur la table basse. Il était occupé à colorier et leva à peine la tête en voyant son père rentrer. « Salut mon grand. » Il ébouriffa les cheveux du gamin qui leva la tête en lui lançant un sourire bref avant de retourner à son dessin. « Qu’est-ce que tu colories ? » Il poussa la feuille pour montrer son œuvre. « Des robots super-héros. » Il y avait de l’idée, Sergio pouvait reconnaître la forme des robots cubiques et les capes. « Je te laisse tranquille. Cesar est là ? » Ale opina en silence, ses sourcils de fronçant alors que son feutre revenait sur les rebords du dessin. Le patriarche n’insista pas, revenant plutôt dans l’entrée pour déposer sa veste sur le porte-manteau et caresser Etna qui le collait depuis qu’il était entré. Il y passa un peu plus de temps que ce qu’il aurait fait d’habitude, pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas hâte de la discussion qui s’annonçait. Il ne restait qu’une demi-heure avant que Maritza ne rentre et Sergio ne la voulait pas dans la maison pour ce qui s’annonçait. Le fait est qu’il avait déjà bien trop attendu pour avoir une conversation avec Cesar quant à son comportement. Il ne savait pas exactement pourquoi aujourd’hui avait été la goutte de trop, mais ses messages sur le groupe Whatsapp familial avaient touché un nerf sensible. Ce n’était pas la première fois que le jeune homme décidait de mettre le feu aux poudres sans avoir de raison légitime mais juste parce qu’il voulait faire savoir ce qu’il pensait de son père. Sergio ne s’en était pas formalisé au début en se disant que cela finirait par passer. Il n’avait aucun souci avec les attaques permanentes, ou avec le fait que son fils le haïsse. Il savait avant même de remettre les pieds dans la vie des Gutiérrez que ne jamais avoir leur pardon serait un risque à prendre. Le souci était que Cesar ne se contentait pas de le faire en face ; il le faisait en présence de sa fratrie, de sa mère, de n’importe qui. Cela avait fini par devenir irritant, comme une sale habitude dont on ne saurait se défaire. Le patriarche n’avait aucune intention d’user de la carte de la discipline envers l’artiste. En revanche, il allait user de la carte de la civilité. Il était plus que temps. Il grimpa les escaliers pour toquer à la porte de son fils, attendit une réponse avant d’entrer. A en juger par sa réaction, il n’était pas la personne qu’il espérait voir entrer. Ça n’avait absolument aucune importance. Sergio referma la porte derrière lui pour assurer qu’ils seraient tranquilles. « Il faut qu’on parle. » Avec un peu de chance, ce serait bref. Bras croisés sur le torse, le patriarche s’avança jusqu’à la fenêtre pour regarder le jardin. Il ne souhaitait pas se montrer plus intrusif que sa présence dans cette maison ne l’était déjà, alors il ne chercherait pas à voir ce que le jeune homme était occupé à faire. « Tu sais ce que Alejandro m’a demandé l’autre jour ? » Parce que ce gamin posait énormément de questions. Il n’arrêtait jamais et ce qui était fascinant était que ce n’était jamais sans raison. Il y avait toujours un fil logique dans sa spontanéité. « Il a voulu savoir pourquoi tu me détestais. » Sergio n’avait pas demandé pourquoi son cadet demandait cela. Peut-être était-ce à cause de tout ce qui s’était dit en son absence, ou tout ce que Cesar lui racontait maintenant que Sergio était de retour. Cela n’avait aucune importance tant que le gosse savait faire preuve de discernement. « J’ai été honnête. Je lui ai dit que c’était parce que je suis parti très longtemps et que je n’ai pas été là pour toi, ou pour tes frères et sœurs. Parce que j’ai laissé ta mère se débrouiller avec vous tous. » Il ne mentionnerait pas le ‘pourquoi’ demandé par Alejandro et toutes les courbettes que Sergio avait dû faire pour offrir une réponse à la fois convenable pour un gosse de cet âge, honnête, mais à la fois superficielle. « Et ensuite j’ai réalisé que ce n’était vraiment pas la seule raison. » Il ne parlerait pas ouvertement de l’incident chez Maddy, de sa relation avec la blonde ou de l’existence de Paola. Il ne parlerait pas non plus de leurs caractères bien trop sanguins pour pouvoir s’accorder avec l’autre. Ils ne s’entendaient pas, c’était un fait. Mais à ce stade, Sergio ne savait plus s’il s’agissait d’une incompatibilité pure et dure ou d’un mur qu’il se prenait systématiquement parce que son fils avait décidé de lui en faire voir de toutes les côtés. « Tu peux me détester. Je l’ai mérité. » Et ce serait un affront de rappeler les principaux arguments de leurs conflits. « Et tu peux ne pas être ravi que je sois de retour, ou que j’habite sous ce toit. Je comprends que ce ne soit pas simple à vivre. » Même si, pour être parfaitement honnête, cela semblait poser problème surtout à Cesar. Le reste de la famille avait eu l’air de parfaitement s’y accommoder. « Mais tes commentaires et ton agressivité permanente ne font que blesser ta mère et compliquer les relations pour tout le monde. » Le mexicain s’inquiétait surtout pour Maritza qui donnait parfois l’impression de se noyer à force de devoir jongler entre les états d’âme de tout le monde. « Ca ne peut pas continuer. Tu peux y mettre la hargne que tu veux, je n’irai nulle part. Alors dis-moi Cesar, qu’est-ce qu’on fait ? » Il cherchait réellement une solution ici. Ils n’avaient pas à avoir une relation si le gamin ne le voulait pas, mais ils devaient au moins essayer de faire en sorte que cela cesse d’impacter tout le monde autour d’eux.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
J’ai passé la journée enfermé dans ma chambre quasiment sans en sortir si ce n’est pour me faire un sandwich et du café -beaucoup de café- et voir si Ale n’était pas en train de faire n’importe quoi. J’ai profité de mon jour de congé pour faire l’ermite et bosser le plus possible. Si je m’isolais dans ma chambre pour comater sur instagram sans ne rien faire il y a quelques mois à peine cette époque est derrière moi. Aujourd’hui j’avais juste besoin d’être seul, de ne pas être dérangé pour répondre à mes commandes patreon qui sont arrivées nombreuses cette semaine. Avoir des commissions est une charge de travail mais je suis plus que ravi que les affaires reprennent. La reprise a été difficile après la suppression de mon compte instagram sur un coup de tête stupide, mais petit à petit j’essaie de remonter la pente. Je bosse dur, jour et nuit par moments pour essayer d’avoir un contenu de qualité régulier, c’est ce qui explique mes cernes en ce moment, et les dix mugs à café qui trainent sur mon bureau, véritable désordre organisé où je suis le seul à pouvoir me repérer. Pinceau en main et écouteurs sur les oreilles, je discerne des coups sur la porte. La porte s’ouvre finalement sur la personne que j’avais le moins envie de voir dans ma chambre. Je soupire légèrement en attendant de savoir ce qui peut bien l’amener ici. « Il faut qu’on parle. » Je fronce les sourcils, ne voyant pas très bien où il veut en venir. « Tu sais ce que Alejandro m’a demandé l’autre jour ? » Je secoue la tête de gauche à droite. « Il a voulu savoir pourquoi tu me détestais. » Je déglutis difficilement, celle-là je ne l’ai pas vue venir. Venant d’Ale et ses mille questions à la minute ça ne m’étonne pas vraiment. Je ne cache pas que je n’aime pas Sergio, j’essaie de ne pas mêler mon frère à tout ça mais c’est difficile. J’aimerais lui dire de se méfier de Sergio, qu’il ne devrait pas s’y attacher parce qu’il mettra sûrement les voiles dans quelques temps mais je ne le fais pas, parce que c’est un gamin. Mais un gamin intelligent qui voit bien que je ne saute pas de joie quand je le vois, qu’on se parle à peine, au maximum pour se demander la carafe d’eau à table et encore. La tension et les conflits sont faciles à percevoir mais je ne pensais pas que la question perturberait autant Ale et ça me fait un pincement au cœur. « J’ai été honnête. Je lui ai dit que c’était parce que je suis parti très longtemps et que je n’ai pas été là pour toi, ou pour tes frères et sœurs. Parce que j’ai laissé ta mère se débrouiller avec vous tous. » Il a au moins le mérite d’être honnête sur ses erreurs. Je le regarde en silence, écoutant ce qu’il a à me dire jusqu’au bout. « Et ensuite j’ai réalisé que ce n’était vraiment pas la seule raison. » Je détourne furtivement le regard à ce moment-là. La liste des raisons pour lesquelles je déteste Sergio est longue, très longue, c’est bien qu’il en ait conscience. « Tu peux me détester. Je l’ai mérité. » Je n’avais pas besoin de sa permission pour le faire. « Et tu peux ne pas être ravi que je sois de retour, ou que j’habite sous ce toit. Je comprends que ce ne soit pas simple à vivre. » Simple ce n’est pas le mot, de mon point de vue c’est un véritable cauchemar. Quand j’étais petit j’aurais rêvé de pouvoir vivre avec mon père, aujourd’hui à chaque fois que je le croise dans le salon j’ai comme une boule au ventre. Quand il est à la maison je ne me sens pas à l’aise, comme si je n’étais pas vraiment chez moi et je n’ai qu’une envie : me barrer dans ma chambre ou chez Em. « Mais tes commentaires et ton agressivité permanente ne font que blesser ta mère et compliquer les relations pour tout le monde. » Je déteste les reproches et me faire engueuler comme si j’avais l’âge d’Ale, je prends sur moi pour ne rien dire que je pourrais regretter et je soupire un bon coup à la place. « Ca ne peut pas continuer. Tu peux y mettre la hargne que tu veux, je n’irai nulle part. Alors dis-moi Cesar, qu’est-ce qu’on fait ? » J’en ai aucune idée, je ne vois pas de solution au problème puisque le problème ne veut pas aller habiter ailleurs. “J’en sais rien.” Il y a des fois où je me dis que la solution la plus simple serait de déménager mais je n’ai pas envie de laisser mon petit frère seul à la maison. Je me souviens nettement de la dispute entre maman et Sergio où Ale était au centre du conflit alors qu’il n’avait rien demandé. Et au fond j’ai peur que cette situation se reproduise et qu’il soit tout seul au milieu de leurs problèmes d’adultes. “Tu crois que c’est facile pour moi ? Tu débarques et tu viens tout perturber. On avait un équilibre avant, t’es arrivé et t’as bousillé tout ce qu’on avait construit.” Un équilibre certes fragile mais on avait appris à se débrouiller sans lui et on arrivait à fonctionner correctement. Son retour dans la famille a créé beaucoup de conflits, avec Sara on ne s’est pas parlé pendant presque un an à cause de tout ça alors qu’on avait toujours été proches. “Mets toi à ma place, si ton père qui t’a abandonné avant ta naissance débarquait vingt ans plus tard tu lui dirais quoi ? Oh mon papa chéri tu m’as manqué ? Je crois pas non.” C’est comme ça que Sara a réagi mais je suis trop rancunier pour réagir comme elle. “T’es un inconnu pour moi c’est normal que je t’accueille pas à bras ouverts. Et je suis un inconnu pour toi aussi, tu ne me connais pas non plus.”
***:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Reasons why I did things that I loved and hoping, just hoping that it's right. Cuz I tread lightly, light as a feather, wait to see whether things are as lost as they seem to be. See you looking around, you had something to say but you don't want to engage, no no. See the look in your eyes, full of hope and surprise. Well time will take it away
Sergio aurait pu éternellement se complaire dans l’indifférence et laisser Cesar garder ses distances s’il le désirait. Le problème était que la situation ne pouvait plus durer. Les conflits ne les concernaient plus qu’eux deux, et à chaque nouvelle pique, à chaque nouveau sujet houleux, la famille se retrouvait divisée entre les enfants et les parents. Maritza l’avait prévenue qu’elle ne ferait jamais front contre leurs enfants et elle avait tenu parole, mais son silence radio durant les accrochages prouvait surtout qu’elle battait en retraite. C’était tout bonnement usant et ils avaient atteint le point de non-retour maintenant que Alejandro commençait à son tour à poser des questions. Que le patriarche ait ce droit ou non, il ne comptait pas être celui qui ferait marche-arrière et repartirait d’où il venait pour apaiser les tensions de la maison, encore moins maintenant que la relation entre Mari et lui évoluait à nouveau dans une sphère ambiguë. Il lui avait promis encore et encore qu’il resterait cette fois, qu’il ne la décevrait plus, et même si c’était avec deux décennies de retard, il comptait honorer cette promesse et la faible confiance qu’elle avait insufflée en lui ces derniers mois. Ce n’était pas par attention de se disputer ou de remettre le feu aux poudres qu’il s’était résolu à venir parler avec Cesar mais seulement parce qu’il était plus que temps qu’ils le fassent. Ils n’avaient jamais réellement eu de conversation en face à face, sans personne autour. La première fois que c’était arrivé, cela s’était soldé par une escalade de violence qu’il valait mieux oublier. Et la dernière fois, peut-être quelques temps après la naissance de Paola. Le reste n’avait été fait que d’interactions passagères dans la maison. Ils ne parlaient juste pas, et si le patriarche avait supposé que c’était pour le mieux, il commençait à se dire que peut-être il se trompait. Il devait y avoir une solution, quelque chose pour leur permettre de réussir à vivre sans toutes ces tensions à couper au couteau en permanence. Regard rivé par la fenêtre, Sergio retint un soupir las. Être présent semblait bien plus dérangeant que d’être absent, apparemment. Il n’avait pourtant pas cherché à s’imposer plus que de raison. Il avait respecté les limites de chacun, n’avait pas cherché à forcer les moments ensemble. Il ne réclamait pas à faire partie de tous les événements, même si pour certains, cela tombait sous le sens. Il avait proposé à Mari cette maison sans jamais s’y pointer pendant quasiment un an. Ce n’était pas dans ses plans d’avoir un incendie chez lui et de devoir trouver une solution temporaire mais maintenant qu’il était ici, Sergio devait admettre aimer cette nouvelle normalité. Si son ex-femme le lui permettait, alors il n’irait nulle part. En retour, il s’était fondu dans la routine de la famille, participait aux tâches ménagères, s’occupait du cadet quand c’était nécessaire. Il faisait au mieux. Certains de ses enfants avaient décidé de l’accepter, quand bien même la méfiance subsistait. Cesar en revanche était irrémédiablement braqué. « J’aurais accepté ton argument si je venais tout juste de revenir. Mais ça va faire deux ans et demi, Cesar. Tout ce que j’ai fait depuis n’a été qu’efforts sur efforts, et des tentatives de vous rendre la vie un peu plus simple. J’ai bien conscience que tu n’aimes pas m’avoir sous ce toit mais ce n’est pas comme si j’étais envahissant. » Sergio ne demandait pas une quelconque forme de gratitude pour l’argent qu’il avait mis sur le tapis. C’était l’option facile. Mais il s’était investi auprès de sa famille, même si c’était trop tard pour espérer être totalement pardonné un jour, et même si les relations n’étaient toujours pas au beau fixe. Néanmoins, le jeune homme marquait un point. Ils étaient des inconnus l’un pour l’autre et n’avaient pas le moindre souvenir ensemble. La première fois qu’ils s’étaient vus, c’était à l’anniversaire d’Alma et la présence du patriarche avait sans doute été la pire surprise imaginable. Beaucoup d’anniversaires étaient passés depuis et les visages avaient fini par devenir plus familiers. « Si tu veux que l’on reste des inconnus, c’est ton droit. Je ne forcerai pas une relation si tu n’en as pas envie. Je pense que mes excuses te sont de toute façon indifférentes. » Ils n’allaient pas jouer les faux-semblants. Il n’y avait rien à sauver entre eux, rien à quoi s’accrocher. Ce n’était pas difficile du tout d’enterrer une relation qui était tout bonnement inexistante. « Je te demande juste de respecter le fait que ce n’est pas forcément le souhait de tes frères et sœurs ou de ta mère. » Il soupira finalement en se tournant vers son fils. « Ce n’est pas une question de savoir qui est avec ou contre moi. Je ne suis pas là dans l’idée de diviser pour mieux régner, ou quelque chose du genre. Et je ne me fais pas d’illusions, on ne sera jamais l’image de la grande famille heureuse avec moi dans le portrait. » Et il l’acceptait, le fait qu’au moins conflit, ce serait lui contre eux tous. « Mais je ne m’imagine pas rater une année de plus de vos vies. Alors il va falloir apprendre à s’ignorer ou se supporter. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« J’aurais accepté ton argument si je venais tout juste de revenir. Mais ça va faire deux ans et demi, Cesar. Tout ce que j’ai fait depuis n’a été qu’efforts sur efforts, et des tentatives de vous rendre la vie un peu plus simple. J’ai bien conscience que tu n’aimes pas m’avoir sous ce toit mais ce n’est pas comme si j’étais envahissant. » Je secoue la tête, il n’a donc rien compris à ce que je voulais expliquer. Quand je faisais référence au fait qu’il venait perturber notre équilibre je faisais davantage référence à son intrusion directe dans notre quotidien. Qu’il débarque dans nos vies il y a deux ans a été un premier tsunami, qu’il s’installe avec nous est une véritable inondation. Dommage, je ne sais ni je n’aime nager, encore quelque chose que je tiens de mama. “Je parlais de ton installation. Tu crois que c’est pas bizarre pour moi de te voir tout le temps ? C’est pas normal, je parlais de cet équilibre là.” Son discours me crispe, à l’écouter c’est un saint et ce qu’il fait devrait réussir à effacer plus de vingt ans d’absence. Ce n’est pas aussi simple. Oui il nous a offert un toit, un très beau toit. Oui il nous aide pour payer les factures mais c’est du matériel, on achète pas l’amour de ses gosses, enfin on ne m’achète pas moi. Sara et les autres se sont peut-être faits avoir mais pas moi. « Si tu veux que l’on reste des inconnus, c’est ton droit. Je ne forcerai pas une relation si tu n’en as pas envie. Je pense que mes excuses te sont de toute façon indifférentes. » Il est au moins réaliste, il comprend bien que je ne peux pas le pardonner comme ça comme si on parlait d’une simple erreur, d’un oubli d’anniversaire. La vérité est là : deux ans et demi après, je n'ai toujours pas digéré son retour. Il y a des jours où je me dis que c’est une bonne chose qu’il soit revenu, pour Ale qui a la chance d’avoir un père. Et il y a d’autres jours où je le maudis, ou j’aimerais qu’il ne soit jamais revenu. « Je te demande juste de respecter le fait que ce n’est pas forcément le souhait de tes frères et sœurs ou de ta mère. » Je soupire, c’est difficile, mais je sais qu’on ne voit pas tous le retour de Sergio d’un bon œil dans la fratrie. Ale est trop petit pour comprendre, on ne peut pas lui en vouloir. Sara…bon c’est Sara. Alma et Diego restent sur ses gardes et Rudy -de là où il est- doit chercher depuis longtemps une poupée vaudou pour venir à bout de Sergio. Je le regarde droit dans les yeux sans rien dire, je sens bien qu’il est loin d’avoir fini et qu’il a besoin de vider son sac. Plus vite il me crachera tous ses reproches à la gueule et plus vite je pourrai continuer ce que je faisais. « Ce n’est pas une question de savoir qui est avec ou contre moi. Je ne suis pas là dans l’idée de diviser pour mieux régner, ou quelque chose du genre. Et je ne me fais pas d’illusions, on ne sera jamais l’image de la grande famille heureuse avec moi dans le portrait. » J’ai un tout petit rire nerveux, on est loin de la famille parfaite qui vit en parfaite harmonie. Gutiérrez et harmonie sont d’ailleurs des antonymes, de l’huile et de l’eau qui ne font pas un bon mélange. Je hoche la tête en guise de réponse, il a raison sur ce coup-là. « Mais je ne m’imagine pas rater une année de plus de vos vies. Alors il va falloir apprendre à s’ignorer ou se supporter. » Je le regarde sans trop savoir quoi répondre. Je suis fatigué de me battre encore et toujours contre lui mais c’est plus fort que moi, c’est comme si j’étais programmé pour resté en colère contre lui, je n’arrive pas à penser à lui sans animosité. “Primo, j’ai besoin de temps.” Je commence par lui répondre. “Deuxio j’ai besoin que t’arrêtes de me regarder comme si j’étais un débile ou un voyou, pour ça t’as déjà Rudy.” Je ne lâche pas son regard des yeux avant d’ajouter. “Tercio, il faut que tu fasses des efforts. T’as fait des efforts avec les autres, très bien, je peux pas forcément te contredire. Mais qu’est-ce que t’as fait pour apprendre à me connaître ?” Je lui demande. Ma voix est posée, le ton est ferme mais pas agressif, c’est une question, de quoi lui faire réaliser qu’il lui reste des progrès à faire. “Je veux dire me connaître vraiment, pas juste me croiser quand tu vas te brosser les dents.” Je joue discrètement avec la bague qui est à ma main droite, ça m’aide à me calme quand je suis stressé, et c’est l’effet que me fait cette discussion. “Si tu veux que j’arrête de te traiter comme un inconnu, arrête de te comporter comme un inconnu. J’ai besoin d’un père, de quelqu’un qui me soutient, quelqu’un avec qui je me sens à l’aise et pas jugé.” J'ai les larmes aux yeux même si j'essaie de le cacher. Une référence évidente à la fois où il s’est ouvertement moqué de moi alors que des clichés intimes se sont retrouvés par erreur sur internet. Même une huître aurait eu plus d’empathie que lui ce jour-là, je n’ai pas oublié. Ce jour-là j’aurais voulu qui me dise qu’on allait trouver une solution, que ce n’était rien de grave et que tout le monde aurait oublié vite. Pas qu’il se moque de moi comme si j’étais un gamin pourri gâté. Mais bon, il faut croire que la douceur et le tact ne sont pas une caractéristique des Gutiérrez, j’en suis aussi la preuve.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Reasons why I did things that I loved and hoping, just hoping that it's right. Cuz I tread lightly, light as a feather, wait to see whether things are as lost as they seem to be. See you looking around, you had something to say but you don't want to engage, no no. See the look in your eyes, full of hope and surprise. Well time will take it away
Cette situation ne fonctionnerait jamais si tout le monde n’y mettait pas du sien et parmi tous les membres de cette famille, Cesar semblait être le plus réfractaire à l’effort. Il n’avait pas besoin de dire quoique ce soit pour faire savoir ce qu’il pensait de la présence de son père sous ce toit. Ses regards noirs, ses soupirs, sa manière d’éviter le salon ou la salle à manger juste pour éviter de le croiser. Il ne fallait pas être un génie pour deviner que ce n’était pas par hasard. Et certes, le gamin pouvait se montrer poli et cordial, mais il n’hésitait pas à attaquer à la jugulaire à la première opportunité. Sergio était fatigué de cette attitude, fatigué de constamment s’attendre à une réaction puérile de la part de son fils dès que le patriarche osait se mêler à cette famille. Cela avait bien assez duré. L’agent prenait sur lui pour être la personne mature de cette approche, et pour traiter Cesar comme un adulte qui méritait d’être entendu. C’était difficile quand les mots du garçon lui faisaient davantage penser à un caprice d’enfant mécontent qu’à quelque chose de rationnel. Ce n’était pas une question d’équilibre perturbé, il était trop grand pour cet argument. C’était surtout qu’il ne voulait pas voir son père dans les parages. Mais Sergio rongea son frein, se contentant d’un : « C’est temporaire. Rassure-toi. » qui voulait apaiser les esprits. C’était le deal en emménageant ici. Il resterait le temps que les travaux soient terminés et qu’il puisse rentrer. C’était une solution de dépannage plutôt qu’une nouvelle formalité. Dans les faits, le patriarche n’avait aucune envie de partir. Il ne se faisait juste pas de films ; viendrait un moment où il n’aurait pas le choix. Ce serait à Maritza de décider cependant, pas à Cesar. D’ici là, il faudrait qu’ils parviennent à cohabiter et l’agent fit au mieux pour exposer la situation sans la moindre animosité. Il ne voulait pas créer de conflits, il ne s’attendait pas à être traité comme s’il n’avait jamais disparu du décor. En revanche, il n’était pas intéressé par l’hostilité de Cesar. Il ne participerait pas à cela et que le garçon le veuille ou non, il faudrait composer avec. Sergio avait courbé l’échine à maintes reprises, accepté la critique et les attaques la plupart du temps sans broncher. Cependant, il n’accepterait plus le manque de respect de la part de ce fils supposé être adulte, et donc pleinement responsable de ses faits et gestes. Toujours face à la fenêtre, l’agent artistique avait fini par se retourner pour écouter les paroles du jeune homme, le laissant terminer sans intervenir. Il voyait bien que cela touchait une corde sensible et faisait remonter à la surface toutes les rancœurs possibles et imaginables. La dualité était flagrante ; Cesar voulait d’un père, juste pas de lui. Il lui reprochait de ne pas faire d’efforts quand il était le premier à se montrer hostile. Ils étaient partis sur un mauvais pied et cela ne s’était jamais amélioré depuis. Il y avait une hache de guerre à enterrer, mais ils continuaient de s’en servir des deux côtés. C’était simple quand ils étaient deux inconnus qui s’étaient à peine croisé. Mais aujourd’hui, les choses étaient bien différentes. Ils démarraient sur un terrain miné, au point que Sergio ne savait pas par où commencer. Il resta silencieux encore quelques secondes avant de se décider. « Tu as raison. Je n’ai pas essayé de créer une relation entre nous. Je ne sais de toi que ce que j’ai observé ou entendu. » A quoi bon prétendre le contraire ? A part des discussions polies par-dessus la table ou pour des questions relatives à Alejandro, ils n’avaient jamais fait même l’effort de se demander comment s’était passée leur journée respective. Avec un peu d’observation et en prêtant attention aux discussions dans lesquelles il n’était pas invité, Sergio avait pu se faire un portrait général du jeune homme ; son amour pour l’art, ses hobbies, ses conflits avec sa fratrie, son plat préféré, le nom de sa copine. C’était juste superficiel. « C’est le problème des relations. Cela doit aller dans les deux sens. Et puisque tu n’as jamais eu l’air disposé à faire connaissance, j’ai préféré garder mes distances. » Il avait bien autre chose à faire qu’essayer de passer du temps avec un fils qui ne voulait rien avoir à faire avec lui. Avec ses attaques permanentes, Cesar avait été extrêmement clair sur ce qu’il pensait de son paternel. Alors s’il pensait que le patriarche lui courrait après jusqu’à ce qu’il daigne lui parler, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. L’agent acceptait ses torts, mais il ne le ferait pas seul. « Et si je dois être honnête, alors oui. J’ai eu l’impression de voir Rudy en toi. Crois-moi, je suis soulagé de m’être trompé. » Insolent, violent, vindicatif, irréfléchi. Ils ne s’étaient mutuellement pas faits bonne impression et cela avait généré une certaine méfiance chez Sergio. Rudy avait beau être son fils, la relation était brisée depuis des années et arrivée à un point de non-retour. Ils ne se pardonneraient jamais l’un comme l’autre. Mais avec Cesar, une fois le calme revenu, l’agent avait pu voir qu’il n’était pas comme son aîné. Il avait son caractère, mais il savait aussi être raisonnable. Il avait agi comme il l’avait fait par pur instinct de protection et avec un peu de chance, ce serait le seul motif valable pour le faire en arriver là. « Je ne pense pas que tu sois un voyou, et encore moins un débile. Tu as juste hérité du tempérament sanguin des Gutiérrez, et on a bien vu ce que cela pouvait donner. » Il ne reparlerait pas ouvertement de la scène dans l’atelier, mais la référence était claire. Le jeune homme ne pouvait pas lui reprocher de s’être méfié quand il se souvenait encore trop bien de la pression de ses mains autour de son cou. Ce n’était pas pour autant qu’il le voyait comme quelque chose d’aussi réducteur qu’un débile ou un voyou, non. Cesar avait du talent, mais il était aussi travailleur, savait endosser des responsabilités. Le patriarche soupira. « Je n’ai pas envie d’être un inconnu. Ceci dit, j’entends que ce soit surtout compliqué avec toi. On a mal démarré et je n’aurais aucune idée d’où commencer. » Sergio avait bien conscience qu’en plus de leur relation houleuse, il y avait le fait que ce fils avait été l’enfant de trop, celui avec lequel il n’avait jamais rien voulu avoir à faire. Il l’avait rejeté dès l’instant où il avait appris son existence. S’il avait ses raisons à l’époque, il ne s’attendait pas à ce que l’on accepte ses justifications. « Mais je suis prêt à essayer. » Ce ne pourrait juste pas être à sens unique. Alors c’était au gamin de décider de ce qu’il désirait faire. Si jamais il refusait, alors il n’y aurait plus qu’à revenir à une indifférence cordiale.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« C’est temporaire. Rassure-toi. »Il l’a répété tout un tas de fois, mais ce n’est pas pour autant que j’en suis convaincu. J’ai l’impression qu’il est déjà là depuis des siècles et je ne vois pas la lumière au bout du tunnel. Ce qui est pénible avec cette histoire c’est qu’il est impossible de savoir quand il rentrera chez lui. C’est pas comme si c’était un membre de la famille qui débarquait pour des vacances de deux ou trois semaines. Non, sa baraque a cramé donc il y en a pour des mois sûrement. Ce qui est de mon point de vue trop long. Et puis, même s’il remonte un tout petit peu dans mon estime ces derniers temps je reste méfiant. Est-ce qu’il n’essaiera pas de profiter de cette occasion plus tard pour essayer de s’imposer en restant définitivement ? “Je sais.” Je me retiens de répondre par quelque chose comme ”heureusement”, j’ai pas envie qu’il se lance dans une leçon de morale. Et puis s’il ne part pas alors je le ferai. J’ai 22 ans et je commence à en avoir marre de vivre encore chez ma mère, je vais pas quand même fêter mes trente ans dans cette baraque ou pire voir Ale quitter la maison avant moi, ce serait carrément la honte. « Tu as raison. Je n’ai pas essayé de créer une relation entre nous. Je ne sais de toi que ce que j’ai observé ou entendu. » Il est honnête et ça me soulage de l’entendre avouer ses torts à voix haute. Je ne m’attendais pas à ça, je pensais qu’il me remettrai la faute dessus, pour changer. C’est une bonne surprise. « C’est le problème des relations. Cela doit aller dans les deux sens. Et puisque tu n’as jamais eu l’air disposé à faire connaissance, j’ai préféré garder mes distances. » C’est pas totalement faux non plus. J’ai toujours rejeté sa présence, dès le moment où Sara a eu la brillante idée de le ramener à l’anniversaire d’Alma, mais j’avais des raisons d’avoir des a priori sur lui. « Et si je dois être honnête, alors oui. J’ai eu l’impression de voir Rudy en toi. Crois-moi, je suis soulagé de m’être trompé. » Je hoche la tête, il n’y aurait vraiment rien de pire pour moi que d’être comparé à Rudy. Je ne suis pas comme lui, loin de là. La seule chose qu’on partage c’est un nom de famille et il faut l’avouer un caractère de merde. Mais contrairement à lui je ne cherche pas à pourrir la vie de tout le monde et j’essaie de ne pas penser qu’à ma gueule au quotidien. Rudy ne pense qu’à lui, il n’a jamais pensé à nous quand il est parti en prison deux fois. Il ne pense pas à nous de là où il est. C’est qu’un sale con, un égoïste et je ne veux pas être comme lui, jamais. « Je ne pense pas que tu sois un voyou, et encore moins un débile. Tu as juste hérité du tempérament sanguin des Gutiérrez, et on a bien vu ce que cela pouvait donner. » Quand j’y repense des fois j’ai honte de ce que j’ai fait. J’ai honte d’avoir pété les plombs au point de ne pas réussir à contrôler ma colère. C’était un malentendu, un truc qui aurait pu être évité et je regrette. Je me suis déjà excusé à ce sujet et je le remercie de ne jamais en avoir parlé à Maman, elle m’aurait fait la leçon de morale du siècle sinon. « Je n’ai pas envie d’être un inconnu. Ceci dit, j’entends que ce soit surtout compliqué avec toi. On a mal démarré et je n’aurais aucune idée d’où commencer. » La vérité c’est que j’en ai aucune idée non plus. Comment est-ce qu’on rattrape vingt ans d’absence ? Deux ans d’affrontements et une tentative de meurtre ? « Mais je suis prêt à essayer. » Il fait un pas vers moi, j’en suis bien conscient. Du peu que je le connais je me dis qu’il doit faire un gros effort en ayant cette discussion avec moi. Je ne suis pas prêt à tout effacer d’un coup de baguette magique, je ne sais même pas s’il y a de l’espoir pour notre relation père-fils. Mais je sais aussi que l’occasion ne se représentera peut-être pas et que je risque de le regretter. Ale mérite de grandir dans une famille pas au milieu des conflits et je suis certainement le dernier rouage qui coince pour débloquer la machine. “Je veux bien essayer aussi.” Je ne garantis pas qu’on réussira à aboutir à quelque chose mais s’il fait un effort alors je dois en faire un aussi. Pour Ale, pour le reste de la fratrie et pour maman aussi. “Je suis désolé. J’ai pas été irréprochable non plus c’est vrai.” J’essaie de me comporter comme un adulte en reconnaissant mes torts aussi mais c’est pas facile. “Je te promets pas d’être irréprochable non plus, tu sais comment on est chez les Gutiérrez.” On est une famille haute en couleur, le genre qui pourrait avoir sa place dans une telenovela ou un disney un peu tordu. “Mais je vais faire des efforts petit à petit. Pendant 20 ans on m’a appris à te détester donc ne t’attends pas à ce que je t’appelle Papa demain matin ou un truc du genre.” Grandir dans la haine de son paternel, ça laisse des traces qui ne s’effacent pas comme ça. “Sans rancunes?” Je lui demande en lui tendant mon poing pour qu’on fasse un check. C’est ma manière à moi de lui proposer de faire la paix, d’enterrer la hache de guerre. Je ne lui propose pas un câlin, je suis vraiment pas tactile et lui sûrement non plus. Si on m’avait dit il y a deux ans qu’on ferait la paix un jour avec Sergio je pense que j’aurais explosé de rire. Comme quoi tout arrive et il ne faut jamais dire jamais.
***:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Reasons why I did things that I loved and hoping, just hoping that it's right. Cuz I tread lightly, light as a feather, wait to see whether things are as lost as they seem to be. See you looking around, you had something to say but you don't want to engage, no no. See the look in your eyes, full of hope and surprise. Well time will take it away
Les choses auraient été sans doute bien plus simples si Sergio n’avait pas engagé les hostilités dès sa rencontre avec Cesar. Ce n’était pas personnel initialement, le gamin s’était juste mis en travers de sa relation avec Maddy. Et s’il y avait une chose que l’agent détestait, c’était bien qu’on se mêle de ses affaires. Il n’avait pas eu de scrupules à traiter son fils comme une nuisance quand il était un simple inconnu. Il aurait dû voir plus loin, réaliser ce qu’il avait à perdre ou à gagner. Les choses étaient différentes aujourd’hui et l’évidence était là : ils ne pouvaient pas cohabiter en s’attaquant à la jugulaire à la moindre opportunité. Le froid ne marchait pas, l’indifférence non plus. Si cela les impactait juste eux, Sergio aurait pu abandonner l’affaire. Mais cela avait des répercussions sur tout le monde, à commencer par Maritza et Alejandro qui étaient les premiers à juste vouloir un peu de paix dans leur famille déjà si dysfonctionnelle. Que le patriarche en arrive à un mea culpa dénotait déjà largement sa sincérité. Il avait une fierté mal placée et un ego qui ne supportait pas de prendre les coups, alors présenter des excuses était un fait relativement rare qu’il ne faisait pas à la légère. Il ne présentait pas les torts pour accuser ou pour se soustraire de ses propres responsabilités, mais surtout pour prouver que leur relation était trop abîmée pour qu’il puisse tout faire seul. Il avait besoin que Cesar fasse des efforts, aussi minimes soient-ils. C’était peut-être la première fois qu’il avait l’impression que son fils écoutait. La première fois aussi qu’ils avaient une discussion aussi longue et réelle, également. Ce fut un drôle de sentiment de l’entendre consentir à essayer, lui aussi. Un mélange de soulagement, de curiosité, mais aussi de réserve. Ils s’avançaient droit dans l’inconnu et même si Sergio pouvait croire en la bonne volonté, il se doutait aussi que ce ne serait pas un progrès linéaire. La moindre friction causerait encore des étincelles. Sans ça, ils n’en seraient pas arrivés à de tels extrêmes. « Je pense que ta mère nous tuerait tous les deux si elle savait à quel point on ne l’a pas été. » Leur comportement avait été absolument honteux et c’était ce qui garantissait le silence de Sergio à ce sujet. Il savait combien cela risquait de blesser son ex-femme si elle apprenait ce qui s’était passé. Il y avait déjà eu des allusions, mais ça n’irait pas plus loin. C’était un trait des Gutiérrez aussi, de se brider pour protéger ses proches. « Tu n’as pas besoin d’être irréprochable. » Juste d’essayer de se calmer et de ne plus céder à l’agressivité dès que l’occasion se présentait. Ce serait un bon début. Le visage du patriarche se tordit en une grimace bizarre à imaginer Cesar soudainement l’appeler papa et se comporter un peu plus comme Sara. Il tiquait davantage sur ce point que sur le fait d’avoir été l’homme à abattre pendant deux décennies. Il savait pertinemment qu’il ne voulait pas savoir ce qui avait été dit sur son dos durant tout ce temps. « Ce serait incroyablement suspicieux. » Et ce serait se forcer. Peut-être qu’un jour, ils en arriveraient là. Peut-être que c’était voué à l’échec. Mais il était temps qu’ils avancent, et le simple fait de communiquer était un pas en avant considérable. Il considéra le poing tendu. Si on lui avait dit encore quelques mois plus tôt que Cesar lui proposerait un check, il ne l’aurait pas cru. Pour autant, il y répondit, son poing tapant contre celui de son fils. « Il faudra que je t’apprenne l’art et la manière d’une bonne poignée de main. » Sergio ne faisait pas de checks, il serrait les mains. Un écart générationnel sans doute, mais ce serait une chose à transmettre un de ces jours. « Sans rancune. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.