Le départ pour Riyadh est dans 2 jours. Jackson a terminé son sac et prévenu ses proches de son départ. Contrairement à d'habitude, aucun d'eux ne sait où il se rend. Mills ne part pas en formation pour le compte du MOSC. C'est l'ASIO qui l'envoie en mission et c'est donc sous secret défense qu'il ment aux êtres qui lui sont les plus chers. À ses parents, il a dit qu'il s'envolait pour les States. À Judy, il a prétendu qu'il allait sauver des vies. À Louisa, il a affirmé qu'il partait pour mieux revenir. Quant à Mickey, il lui a demandé de prendre soin de sa famille s'il ne revenait pas ...
Marley est supposée arriver d'un instant à l'autre. La métisse sait que l'agent part en mission. Elle a été la première avertie dès qu'il est rentré du Botswana. Une date de départ, une date de retour. Pas d'autres informations et la promesse de faire attention, évidemment. Fidèle à ses bonnes résolutions, Lynch n'a pas insisté pour savoir et Jax lui en est reconnaissant. S'ils ne se sont pas tant vus depuis son retour d'Afrique, c'est parce que l'agent a été très sollicité par ses différentes responsabilités, mais aussi parce que Mills peine à faire face à celle venue s'ajouter à la liste depuis que son cousin a foutu le pavé dans la mare. Mal' est enceinte, il le voit un peu plus chaque jour et le fait qu'il ne bande plus n'a rien à voir avec ce petit ventre dodu dont l'innocence rend d'autant plus sexy la dentelle de sa lingerie. Jackson évite le contact physique parce que le doute plombe sa libido ; parce qu'il s'en veut d'entendre cette voix dans sa tête qui lui rappelle chaque fois qu'il croise Marley que ce bébé n'est peut-être pas le sien. Le combat que se livrent la suspicion et la culpabilité à l'intérieur de son esprit tourmenté court-circuite jusqu'à ses pulsions les plus primaires. Il n'a plus envie de sexe.
Cela ne l'empêche pas d'avoir dressé la table et préparé une soirée romantique. L'ordre reçu de rédiger un testament rend le danger encore plus palpable qu'il ne l'est d'ordinaire. Jax sait qu'il risque sa vie en se rendant en territoire ennemi. Il refuse de ne pas saisir la chance de passer un bon moment en présence de celle qu'il aime parce que les doutes le tiraillent et jouent au yoyo avec sa paranoïa. Naïvement, l'homme s'imagine que les choses finiront par se régler d'elles-mêmes, que ses insécurités disparaîtront avec l'adrénaline du terrain et les enjeux vitaux qui l'attendent. La vérité, c'est peut-être que Jackson n'est pas prêt à affronter une infidélité de plus ...
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Devant la porte de la maison de Jackson, Marley souriait à pleines dents. La métisse trépignait d'entrer et de retrouver son compagnon. Depuis qu'il était rentré du Botswana, ils ne s'étaient vus que trop rarement à son goût. L'agent avait tendance à être partout à la fois sauf vers elle, mais soucieuse de tenir parole et de ne pas commettre les mêmes erreurs que par le passé, Lynch prenait sur elle pour ne rien dire. Elle savait que l'annonce de sa grossesse l'avait bouleversé – elle ne pouvait lui en tenir rigueur, elle aussi avait eu un sacré choc – et qu'il avait de nombreuses choses à gérer avant son départ pour une nouvelle mission. Mission qui débutait dans deux jours et dont elle ne savait rien si ce n'était la date de retour. La curiosité lui brûlait les lèvres pourtant la maquilleuse n'avait posé aucune question. Elle s'était promis de ne plus être un poids sur ses épaules et elle comptait bien garder cette ligne de conduite. Ce soir néanmoins, Jackson l'avait invitée à passer la soirée avec lui. La belle s'était donc fait aussi jolie que possible – malgré son ventre rebondi – elle avait enfilé une jolie robe et fait un maquillage simple et élégant.
Elle finit par frapper à la porte et avant même qu'il ne lui dise d'entrer la poussa. Son regard s'illumina lorsqu'elle le vit, élégant, beau, là. Elle s'approcha à la hâte et déposa avec envie ses lèvres sur les siennes, ferma les yeux et savoura ce contact dont elle ne se lasserait jamais. Elle passa ses bras autour de son cou, décolla de quelques millimètres ses lèvres et charmeuse murmura : « Bonjour toi. » Son sourire éclaira la pièce alors qu'elle le relâchait à contre-coeur. Si les hormones de Marley lui avaient joué de mauvais tours depuis le début de sa grossesse, ce soir, elles semblaient d'humeur joueuse. Elle ne savait pas si c'était le fait de savoir qu'elle allait passer la soirée avec lui ou non, mais les désirs de Marley avait grimpé en flèches tout au long de la journée rendant l'attente de le retrouver presque insoutenable. Elle savait qu'il allait partir pendant quelques jours et qu'elle n'aurait plus la chance de le voir, de le toucher ou bien même de le sentir. Elle se recula légèrement, laissa glisser sa main sur son torse et avec un petit sourire lui dit : « Vous êtes très élégant monsieur Mills. » Son regard ne trompait pas, si elle l'avait pu, elle l'aurait déshabillé sur le champ. Sa main jouait d'ailleurs habilement avec les coutures de son vêtement tandis qu'elle se mordillait la lèvre. S'il lui avait préparé un bon dîner, la brune n'était pas certaine de vouloir commencer par cela. Le dessert l'attirait bien plus que le reste.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Ça se complique à l'instant où la porte s'ouvre sans que Jackson ait eu le temps de se rendre jusqu'à elle. Mills se retrouve face à Marley en robe. Ce détail suffit à l'avertir qu'il joue en terrain miné, ce soir. La métisse le connait bien et sait quel genre de vêtement porter pour l'aguicher. Le choix de tenue de Lynch est révélateur. Aussi la regarde-t-il avancer telle une panthère, tiraillé entre l'appréciation de sa beauté et la tension de la savoir destinée à une chose en priorité : permettre à la jeune femme d'arriver à ses fins. « Bonjour toi. » « Bienvenue. » Répond-il calmement, bien décidé à ne pas faire cadeau au brasier d'un souffle qui le ferait grandir et devenir incontrôlable. Les doigts de la maquilleuse caressent sa nuque dégagée. Mission oblige, Mills s'est rasé la tête. Ni tresses, ni dreads à l'armée. « Vous êtes très élégant monsieur Mills. » Lui dit-elle après s'être reculée d'un pas. La traction de ses griffes autour du tissu de sa chemise le fait sourire. Mais pas ce genre de sourire vicieux auquel s'ajoute d'ordinaire le regard prompteur de tout le sale qu'il se verrait bien lui faire. Jax ne se voit rien lui faire du tout. Tendre, il lui caresse la joue et la détaille des pieds à la tête. « J'ai tout appris de vous, Miss Lynch. » Sa main droite s'empare de celle de la métisse tandis que la gauche désigne la pièce d'un large mouvement circulaire : « J'te fais visiter ? »
C'est la première fois que Marley pénètre sa nouvelle demeure. Avant ce week-end, la maison était encore en aménagement. Des cartons pas finis d'être déballés se disputaient l'espace avec des zones laissées vides dans l'attente de recevoir certains meubles, toujours pas livrés. Il a fallu que Mills appelle le service clients et qu'il explique sa situation - départ imminent, retour incertain ... - pour que les livraisons en retard arrivent avant qu'il ne monte dans l'avion. « Tout n'est pas fini, mais j'ai encore un peu de temps. »Pour les chambres. Jax n'articule pas ces derniers mots, rattrapé comme souvent depuis ses dernières semaines par l'écho des paroles de Mickey. Les chambres des bébés ne sont pas terminées. Il faudrait qu'il sache s'il doit en réserver une ou deux, mais comment amener cette conversation sans créer de dispute avec Marley ? Le sujet de Malik est brûlant, autant pour elle que pour lui. Mills, tout aussi disposé qu'il soit à vivre dans le déni depuis que Reeves lui a semé le doute, n'aurait pas l'hypocrisie de prétendre être réellement passé au-dessus de toute cette histoire. Ça se passait bien parce qu'il n'était plus question du rappeur nulle part, ni dans la bouche de Marley, ni dans celle de Louisa. Mais ce connard semble doté d'une capacité inouïe à entrer dans la tête des gens, aussi bien avec ses chansons qu'avec ses agissements de faux-frère. C'est bien simple : s'il a le malheur de penser à lui avant d'aller se coucher, Jax ne dort pas de la nuit. Des images de Fleming sautant Marley peu avant le mariage lui rongent la tête et lui donnent envie de tout casser dans la chambre de ce futur fils qui pourrait tout aussi bien être son futur neveu. Une histoire de famille à donner la gerbe à n'importe qui ...
Gayle Danbury
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La tendresse dont fit preuve Jackson lui fit du bien sur l'instant. Elle avait l'impression de ne pas avoir goûté à ses lèvres depuis une éternité – quelques jours tout au plus mais c'était déjà beaucoup trop – et le fait de se trouver aussi proche de lui lui réchauffait le corps. Elle tiqua néanmoins devant son calme. Il ne l'avait pas habituée à cela. Ils étaient rares les moments où Jackson se montrait raisonnable en sa compagnie. Lorsqu'ils s'embrassaient, l'électricité chargeait instantanément l'air tandis qu'il fallait qu'ils prennent sur eux pour accepter de se décoller l'un l'autre. Ce soir, c'était différent. L'agent était posé, sage, presque trop. Même le sourire qu'il lui fit lui retourna l'estomac mais pas de la meilleure des manières. « J'ai tout appris de vous, Miss Lynch. » Elle fut rassurée par ce compliment qu'il venait de lui offrir alors que déjà il lui attrapait la main. Ce geste qui aurait pu paraître des plus banals pour quiconque étonnait Marley. Habituellement, les doigts de Jackson parcouraient ses courbes, glissaient sous le tissu qui la couvrait ou encore venaient chatouiller ses zones érogènes. Que se passait-il ? « J'te fais visiter ? » Un large sourire apparut sur le visage de la maquilleuse qui semblait enfin comprendre : Evidemment ! Il voulait lui faire découvrir sa nouvelle maison. « Avec grand plaisir ! » s'exclama-t-elle avec enthousiasme.
Elle le suivit alors, observant avec attention chaque pièce. Tout n'était pas encore parfait ni vraiment rangé, et il manquait clairement des meubles mais cela n'empêchait pas Marley de trouver l'endroit idéal. L'espace était grand, les murs clairs, il était évident que Jackson se sentirait bien entre ces murs. Que leur fils aussi. A cette pensée, elle glissa sa main libre sur son ventre rebondi et le regarda lorsqu'il lui précisa : « Tout n'est pas fini, mais j'ai encore un peu de temps. » Les doigts de Lynch se resserrèrent autour de ceux de l'agent alors qu'elle lui souriait avec tendresse. « Bien sûr, je pourrai t'aider si tu veux. » proposa-t-elle un peu timidement. Ils n'avaient jamais abordé le sujet de la maison. Marley n'avait aucune idée de la manière dont ils allaient s'organiser. Lorsqu'elle n'était pas encore enceinte, cela lui paraissait logique de rester vivre dans son appartement le temps de voir l'évolution que prendrait leur histoire or depuis qu'elle était enceinte, elle se questionnait énormément. Allaient-ils continuer à vivre chacun chez soi ? Leur enfant aurait-il des parents en couple mais vivant séparément ? Elle avait du mal à imaginer un tel cas de figure, ne se voyait clairement pas seule dans son appartement avec le bambin et n'avait aucune envie de vivre comme un couple séparé pourtant la peur l'empêchait d'en parler à son compagnon. Elle ne voulait pas précipiter les choses – même si sa grossesse s'en était parfaitement chargée – elle attendait donc que le sujet arrive naturellement sur le tapis. Chose qui n'était toujours pas arrivée.
Ils passèrent devant quelques pièces vides, Marley se doutant qu'il s'agirait sans doute des chambres des enfants et enfin ils arrivèrent jusqu'à la chambre de Jackson. Elle sourit en reconnaissant le lit. C'était dans celui-ci qu'ils s'étaient réconciliés, dans celui-ci que leur mini-eux avait été conçu. Toujours sa main accrochée à la sienne, elle entra dans la pièce et regarda autour d'elle. « C'est sympa ici. » dit-elle avec une pointe de concupiscence. Sa main glissa hors de celle de Jackson afin de s'installer dans son dos. Lentement elle la fit descendre jusqu'à ses fesses alors qu'elle lui demandait taquine : « Tu es sûr de bien avoir orienté le lit ? Je pense qu'il faut tester pour en être certain. » Marley ne pouvait pas être plus claire concernant ses envies. Le sourire carnassier qu'elle arborait, la flamme qui luisait dans ses pupilles, sa lèvre qu'elle mordait avec envie, tout laissait entendre à Jackson qu'elle le voulait tout entier. Maintenant.
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Mal lui propose de l'aider. Jax se demande s'il ne devrait pas saisir cette perche au vol. Avec la délicatesse qu'on lui connait, l'agent s'imagine lui demander cash le test de paternité qui mettrait fin à toutes ses interrogations en précisant que cela l'aiderait beaucoup, en effet. Mais la tendresse avec laquelle la métisse accentue la pression de ses doigts autour des siens l'en dissuade. Mills a compris qu'une grande partie des leurs problèmes de couple venait de la communication et de la sensibilité de chacun. C'est difficile pour lui de le concevoir, mais Lynch n'est pas Sparrow, Widow, Bowser ou Teach. Elle n'a pas la même formation que lui concernant le partage d'informations clé. Là où ses collègues féminines s'attendent à de l'expéditif, Marley s'en trouve blessée, considère cela comme du manque d'empathie plutôt que d'y voir la volonté d'être clair, concis, sans laisser place aux mauvaises interprétations. Mais comment arrondir les angles d'une demande aussi connotée ? Jax connait la maquilleuse, sa tendance à prendre les choses personnellement ainsi que celle de voir des reproches partout. Avce le temps, ils sont devenus champions dans l'art de s'engueuler pour des raisons dépassant celle évoquée initialement. Jax redoute que, plutôt que de s'en tenir aux faits, Mal s'attarde sur l'implicite pré-supposé par le test de paternité. Il l'imagine se braquer, lui reprocher de ne pas avoir confiance en elle et remettre une pièce dans la machine des prises de bec dont il n'a nullement besoin à deux jours de son départ. Pris au piège, l'agent est face à un dilemme : partir dans le doute ou partir contrarié. Lequel est le pire ? « On organisera ça à mon retour. » Procrastination. Jax ne souhaite rien promettre tant qu'il n'est pas certain. Et il ne sera sûr de rien tant qu'il n'aura pas eu ce maudit test sous les yeux. Un cercle vicieux qui lui pèse et dont il tente de s'extraire en continuant la visite.
Arrivé face à sa chambre, Mills se contente d'entre-ouvrir la porte, pas le moins du monde inspiré à l'idée de s'y attarder. Ce n'est pas le cas pour Marley qui s'y engouffre sans y avoir été invitée. Jackson ravale un soupir, se laisse trainer à sa suite sans rien dire. Est-ce parce qu'il est à ce point contrarié par ses ruminations paternelles qu'il voit comme le nez au milieu de la figure les manœuvres faussement innocentes de Lynch ou bien la métisse ne cherche-t-elle tout simplement pas à cacher ses intentions ? Il penche pour la deuxième option lorsqu'elle se met à lui tripoter les fesses. « Tu es sûr de bien avoir orienté le lit ? Je pense qu'il faut tester pour en être certain. » C'est le moment d'intervenir. Jax le sait. S'il laisse le désir grimper davantage, il va se retrouver avec une interlocutrice frustrée et cela rendra d'autant moins productive la conversation qu'ils doivent avoir. « Faut qu'on parle. » Répondit-il, récupérant la main de Marley aux alentours de son postérieur. « Pas ici. » Non, la chambre à coucher n'est définitivement pas le lieu pour ça, quand bien même tout à commencé dans ce lit ...
Doucement, Mills les extrait de la chambre. Dans le couloir, il hésite. Redescendre dans le salon, au rez-de-chaussée ? S'asseoir sur les marches de l'escalier ? Aucun espace ne lui semble approprié sauf peut-être la chambre vide sensée accueillir le(s) nourrison(s). La boule au ventre, Jax s'y rend. Sa pression artérielle croit à chaque pas qu'il fait en direction du théâtre de ses (des)illusions. Les murs sont blancs, le sol est brut. Du parquet statifié en attente d'être posé dort dans un coin de la pièce tandis qu'un contour dessiné à la hâte du scotch localise l'emplacement de l'armoire à venir. Mills prend une grande inspiration puis se lance : « J'ai vu les efforts que tu as faits pour nous ces derniers mois. » Commence-t-il, s'inspirant de la façon dont s'exprime Sparrow lorsqu'elle arrive avec ses discours non violents et sa volonté affichée de ne froisser personne. « J'apprécie. » Jackson fait face à Marley, il la regarde droit dans les yeux afin de lui signifier que ce qui va suivre est important pour lui, que cela dépasse le simple caprice ou la suspicion mal placée. L'agent se sait en droit de douter. S'il n'a pas l'intention de reprocher une fois de plus à la métisse son infidélité, il ne compte pas non plus reculer en sacrifiant son droit d'avoir l'esprit tranquille dans une affaire aussi importante que la naissance et la reconnaissance d'un enfant. « Est-ce que tu accepterais de faire un test de paternité ? »
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Il y a définitivement quelque chose qui cloche. Marley le sent jusque dans le fond de ses entrailles. Quelque chose perturbe Jackson, l'empêche d'être pleinement connecté à elle. Si elle est incapable de mettre des mots dessus, Lynch voit parfaitement la barrière qu'il est en train d'ériger entre eux deux. Elle a beau sourire, serrer avec tendresse sa main, proposer son aide, rien ne change l'air pensif de Jackson, rien ne raccourci la distance qu'il met entre eux. Lorsqu'elle lui propose timidement de l'aider pour finaliser son installation, elle sent un flottement. Elle cherche désespérément à accrocher son regard mais n'y parvient pas. Sa bouche devient sèche lorsqu'elle tente de déglutir et c'est à son tour de détourner le regard de chercher un point d'ancrage pour ne pas commencer à paniquer. Ils sont heureux ensemble, ils se sont redonnés une chance, ils sont en train de construire une famille, leur famille. Rien ne peut venir chambouler tout ça. Elle ne doit pas commencer à s'imaginer le pire. Si elle le fait, elle sait qu'elle ne parviendra pas à s'enlever ses idées parasites de l'esprit. « On organisera ça à mon retour. » Elle acquiesce en silence, tente de se convaincre que tout est normal. S'il agit ainsi, c'est parce qu'il part en mission, rien de plus. L'esprit de l'agent doit être encombré de tout ce qu'il a encore à faire avant son départ, de tout ce qui risque de lui arriver lorsqu'il sera loin. Il est préoccupé, concentré sur son travail. Voilà ce que Marley se répète en boucle pour ne pas devenir folle, pour ne pas lui hurler dessus afin de le faire réagir. Il l'a invitée chez lui pour la soirée, c'est donc qu'il a envie de la voir, de passer du temps avec elle.
C'est à cette pensée qu'elle se raccroche tandis qu'ils continuent la visite de la demeure. Elle a beau faire quelques commentaires, le cœur n'y est plus. Ce n'est que lorsqu'elle découvre la chambre qu'elle reprend espoir. Jackson n'a jamais su résister aux appels de la chair, à ses appels. Lui comme elle en sont incapables. Parce qu'ils s'aiment trop, parce que leurs corps semblent avoir été créés pour ne faire qu'un. Cela lui redonne du courage, la rend entreprenante comme elle l'a toujours été. Alors elle fonce, sans se poser davantage de question. Sa main glisse le long de son dos jusque vers ses fesses. Les sous-entendus n'en sont pas vraiment alors qu'elle le dévore du regard et qu'elle est déjà prête à lui sauter dessus. Les hormones de la maquilleuse sont en ébullition et elle ne pense plus qu'à une seule chose : le sentir en elle. Elle en a besoin, en crève d'envie. « Faut qu'on parle. » La douche froide. Elle sursaute, baisse le regard sur sa main qu'il vient de récupérer. Le contact avec le corps chaud de l'agent vient d'être rompu. Pétrifiée, Lynch n'ose plus bouger, plus parler, plus respirer. Ces mots-là ne sont jamais plaisants à entendre, encore moins lorsqu'ils viennent de la bouche de Jackson. A chaque fois qu'ils ont dû « parler », ils se sont disputés, ont fini par se quitter. Elle sent ses jambes trembler alors que le regard hagard elle le suit. Il les oblige à quitter la chambre et c'est encore pire que ce qu'elle avait en tête. S'il fait ça, c'est qu'ils ne partageront pas les mêmes draps. Par pur réflexe, elle tourne la tête en direction du lit, comme si elle n'allait plus jamais avoir l'occasion de s'installer dessus. Muette, la métisse n'a d'autre choix que de le suivre quand son cœur lui hurle de s'éloigner.
Leurs pas les mènent jusque dans une chambre vide, elle suppose que c'est celle de son fils à venir. Elle fixe obstinément les lattes du plancher comme si quelque chose de magique ou d'incroyable allait en sortir. Au lieu de ça, c'est la voix de Jackson qui résonne dans la pièce vide : « J'ai vu les efforts que tu as faits pour nous ces derniers mois. » Les sourcils de la jeune femme se froncent. Elle relève la tête dans sa direction, accroche ses pupilles et cherche à sonder le fond de son âme. Elle a l'impression que ce n'est pas suffisant, que malgré tout ce qu'elle a fait pour lui, pour eux, cela n'a rien changé. « J'apprécie. » Instinctivement elle fait un pas en arrière sans même s'en rendre compte. Elle ne fuira pas, pas cette fois, pourtant l'envie est présente. « Pourquoi tu me dis tout ça ? » murmure-t-elle la voix chevrotante. Elle ne pleurera pas, parce qu'elle a déjà bien trop pleuré, parce qu'elle a compris depuis longtemps que ses larmes ne résolvent rien. Son cœur bat si fort dans sa poitrine qu'elle est persuadée qu'il peut l'entendre. Il cherche les mots, elle le voit se triturer les méninges. Elle est à deux doigts d'arracher le pansement elle-même et de lui demander s'il va lui annoncer la fin de leur relation mais n'en a pas le temps : « Est-ce que tu accepterais de faire un test de paternité ? » Un coup de poignard dans le ventre, voilà ce qu'elle ressent lorsque ses mots viennent la percuter de plein fouet. Elle entrouvre les lèvres, abasourdie, le regard planté dans le sien alors que les coups sont répétés. Elle comprend alors. Ses yeux descendent le long de sa propre silhouette. Il bouge. Pour la première fois depuis le début de sa grossesse, elle sent son fils s'agiter en elle. Lui aussi réagit aux mots de son père, lui aussi a envie de hurler, de tout casser pour se faire entendre. Ses doigts glissent sur ce ventre qu'elle a tant de mal à regarder alors qu'elle cherche à son tour les bons mots.
Il a des doutes sur sa paternité et ça la tue. Plus qu'il ne peut se l'imaginer. Elle ne comprend pas comment il peut craindre une telle chose. Elle ne comprend pas comment cette idée a pu lui effleurer l'esprit. Personne d'autre que lui ne l'a touchée depuis qu'elle s'est salement faite agresser dans la rue. Ce soir-là Marley a perdu une partie d'elle, partie qui ne réapparaît que lorsqu'elle est en sa compagnie. La déception est grande lorsqu'elle murmure : « Je croyais que tu me faisais confiance... » Il n'y a pas de cris, il n'y a pas de colère, juste une tristesse démesurée. Elle daigne enfin relever le regard jusqu'au sien alors que sa main caresse distraitement son ventre. Leur fils a-t-il entendu ça ? « Si ça peut te rassurer je le ferai. » concède-t-elle. Parce qu'elle n'a rien à cacher, parce qu'elle sait qu'il est le père. Il n'y a pas le moindre doute dans l'esprit de la métisse mais un semble perdurer dans l'esprit de l'homme qu'elle aime. Elle lui en veut atrocement, se sent trahie, incomprise, pourtant elle ravale sa fierté, ravale sa colère, sa haine et accepte de faire ce test qui risque de faire bien plus que de révéler à Jackson qu'il est le père. Quelque chose vient de se briser en Marley et elle ne sait pas si cela pourra être un jour réparé ou non. « Depuis quand tu as des doutes ? » ose-t-elle demander. Elle a besoin de savoir. Besoin de savoir si c'est la raison pour laquelle il n'a presque pas été présent depuis l'annonce, besoin de savoir ce qui a pu le mettre dans cette position. Est-ce pour cette raison qu'il n'a pas sauté de joie en apprenant sa grossesse ? Est-ce pour cela qu'il ne la touche plus ? Qu'ils n'ont jamais refait l'amour ensemble depuis son retour du Botswana ?
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C'est compliqué pour Jackson de voir Marley se caresser le ventre ; de vouloir croire que ce qu'elle porte est le fruit de leur amour, mais de sentir ce doute horrible accroché à sa cheville l'empêcher d'avancer, de réduire la distance que la métisse à mise entre eux en reculant. L'agent la voit baisser les yeux. Une part de lui - la plus dure - cherche la faille, la preuve de culpabilité ; une autre - aimante et préoccupée par le bienêtre de la brune - espère de tout son cœur qu'il se méprend, qu'il n'y a absolument rien à découvrir de fallacieux dans cette histoire. « Je croyais que tu me faisais confiance... » Mills croyait aussi.
Des semaines qu'il essaye de se convaincre, de se raisonner, de ne pas y songer et de faire taire cette voix pernicieuse planquée quelque part au fond de sa tête. Mais moins il en parle, plus il doute. Et plus il doute, moins il bande. Son corps somatise ses pensées tourmentées. La nuit, Jax rêve que son fils ne lui ressemble pas, que Malik lui vole sa paternité en plus de lui avoir volé le corps de sa femme. Des cauchemars et des suspicions : ce n'est pas la vie que l'agent souhaite avec Marley. Ses projets de famille, de mariage et de foyer ont toujours inclus de la joie, du bonheur, de la confiance .. Mills veut pouvoir partir en mission en sachant que ses trésors les plus précieux l'attendent sagement à la maison, qu'ils sont en sécurité, que leurs liens sont indéfectibles. Mais pour l'être, encore faut-ils que les liens en question existent bel et bien ... « Si ça peut te rassurer je le ferai. » Jax déglutit. Il ne prétendra pas passer à côté de ce que cela coûte à Lynch de ne pas lui cracher dessus, de ne pas surréagir comme elle l'y a habitué.
À croire qu'ils sont deux à avoir changé. L'un moins impulsif, l'autre moins égoïste. Une croissance aussi douloureuse qu'accablante, en témoignent les airs désillusionnés qu'accompagnent leurs épaules tombantes. « Merci. » C'est ce qu'il y a de plus approprié. Garder l'affront en mémoire ne veut pas dire que Jackson n'a pas pardonné. Il est prêt à passer à autre chose, à éviter de retourner le couteau dans la plaie car, après tout, le plus important n'est pas le passé, mais bien le futur. Ils ne se sont pas laissé cette nouvelle chance dans le but de passer leur vie à se reprocher les raisons pour lesquelles toutes les précédentes n'ont pas fonctionné. « Depuis quand tu as des doutes ? » Mills soutient son regard. Il aurait préféré qu'elle ne le lui demande pas, mais accepte de répondre car elle accepte de faire le test : « Le lendemain. »
24 heures d'insouciance et de sentiments étranges mêlés d'incrédulité, de panique, d'euphorie ainsi que de fierté. Marley attend un fils. Jackson tuerait pour en être le père. Il a cependant déjà bien assez de sang sur les mains. Si Malik se trouve lui avoir pris aussi cette place, alors il partira. Son existence ne peut être faite que de vengeance. Chaque meurtre qu'il commet l'éloigne un peu plus de l'homme qu'il souhaitait devenir après l'agression de Gloria. Chaque cadavre qu'il planque sous le tapis le transforme davantage en criminel de la pire espèce ... Swenson battait sa compagne. Les ennuis auraient rattrapé Dom que Jax l'assassine ou non. Mais le rapeur n'a d'autre défaut que celui d'être un traitre. Ce n'est pas suffisant pour justifier une vendetta. Tout aussi jaloux qu'il puisse être, Mills n'ira pas jusqu'à sacrifier un rival sur l'autel de son ego. Ce qu'il veut, c'est tenir son enfant dans ses bras et chérir sa femme tout en sachant que s'il meurt en service, tout ce qu'il possède leur ira de droit. Rien d'autre.
Dernière édition par Jackson Mills le Mer 15 Nov 2023 - 21:54, édité 2 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Elle n'a pas les mots pour expliquer ce qu'elle ressent parce qu'elle ne sait pas elle-même trier le trop plein d'informations et d'émotions qui se bousculent dans sa tête et dans son cœur. Ce test de paternité ressemble étrangement à un couteau qu'on lui aurait enfoncé dans la poitrine et que l'on serait en train de remuer. Elle a mal de devoir en passer par là pour qu'enfin ils puissent profiter de sa grossesse. Parce que désormais Marley sait, Marley comprend pourquoi ils ne se voient plus aussi souvent, pourquoi elle passe toutes ses nuits seule sous ses draps, pourquoi il ne la touche plus, ne la déshabille plus du regard, pourquoi il a installé une telle distance entre eux. Elle a mal parce qu'elle prend aussi conscience qu'il manque encore de confiance en elle, du moins c'est ce qu'elle en déduit. S'il avait tout à fait foi en leur histoire, en ses promesses, en leur renouveau, jamais il n'aurait demandé une telle chose. Ca lui sert le cœur à la métisse, ça fait trembler ses jambes tandis que ses doigts s'agrippent au morceau de tissu qui recouvre son ventre rebondi. Le « Merci » de Jackson n'y change rien. Là, tout de suite, elle n'a pas besoin de cela. Elle a besoin de sortir, de s'aérer l'esprit, elle a besoin de s'enlever de la tête qu'il ne l'aime peut-être pas tant que cela. Elle a fait tellement de choses pour lui prouver qu'il n'y avait que lui dans sa vie que la pilule a du mal à passer. Malik. Il croit qu'elle est retournée le voir, que dès qu'il a eu le dos tourné elle a foncé dans les bras du rappeur. Cette pensée lui donnerait presque la nausée tellement elle lui paraît absurde, tellement elle la blesse.
Finalement Marley ne quitte pas la chambre, elle a besoin de savoir une dernière chose, elle a besoin de savoir depuis quand cette folie lui ronge l'esprit, depuis quand il se parasite l'âme, depuis quand le poison de la paranoïa s'est insinué dans ses veines. « Le lendemain. » Elle ne baisse pas le regard, elle ne dit rien, pétrifiée, abasourdie. Sa respiration s'est coupée alors que sa main lâche enfin sa robe. Ses doigts tremblent tout comme ses lèvres. Elle a envie de pleurer, elle a envie de hurler, mais elle ne fait rien, parce qu'elle en est incapable. La violence d'une telle vérité lui donne le tournis, un simple « Bien » franchit ses lèvres alors qu'elle se sent peu à peu défaillir. Un frisson la parcourt tandis qu'elle blêmit. Il faut qu'elle quitte cette chambre, il faut qu'elle s'éloigne du lieu du crime, de l'endroit où son monde vient de s'effilocher, où son cœur vient de se fissurer. Elle finit par tourner les talons, et s'éloigne lentement. Ses pas sont hésitants, à tel point qu'elle se demande si ses jambes vont tenir le choc, si elle ne va pas tomber, là, dans ce couloir.
****
WIN : Sans regarder derrière elle, Marley avance jusqu'à la cuisine, en passant elle observe la table dressée, le romantisme dont a fait preuve Jackson tranche brutalement avec le fond de sa pensée et la raison pour laquelle il l'a invitée à passer la soirée avec lui. Elle détourne le regard, ouvre un placard et en sort un verre. Elle laisse l'eau couler puis boit une longue gorgée. Lorsque Jackson arrive, elle a les mains posées sur le plan de travail. Elle a repris quelques couleurs et demande même presque mécaniquement : « Comment je dois m'y prendre ? » Parce que ce n'est pas le genre de questions qu'elle a posé à la gynécologue lorsqu'elle l'a vue. Parce que jamais cette idée de test ne lui a traversé l'esprit avant ça.
SO CLOSE : Alors qu'elle arrive presque jusqu'à la cuisine, elle sent son ventre se contracter, sa gorge se nouer. Elle écarquille les yeux, bien consciente de ce qui va se produire dans les secondes qui vont suivre. Marley plaque sa main contre sa bouche et se précipite aux toilettes. Elle a à peine le temps de relever la cuvette qu'elle se met à vomir. Tout y passe : son repas, ses tripes, sa tristesse et son cœur. Lorsque enfin elle a terminé, elle redresse le visage, s'essuie le front couvert de sueur et la bouche, et sachant qu'il est dans son dos murmure : « Je nettoierai. » Parce qu'elle ne sait pas quoi dire d'autre, parce qu'elle se sent vide et impuissante mais que ça, au moins, elle peut le faire.
FAIL : Alors qu'elle avance, elle sent peu à peu sa vue se brouiller. Elle commence à tanguer légèrement, choisit donc de progresser dans le couloir en collant sa main contre le mur. Un peu de soutien c'est tout ce dont elle a besoin, et si Jackson ne peut pas le lui fournir en l'état actuel des choses, le mur du couloir le peu. C'est ce qu'elle croit mais bien vite ses jambes ne parviennent plus à la porter. Ses yeux basculent dans leur orbite et c'est le trou noir. Marley vient de s'évanouir.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Dernière édition par Marley Lynch le Mer 15 Nov 2023 - 21:07, édité 2 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Il la laisse partir parce qu'il comprend son besoin d'isolement. Affronter la réalité en face ne fait de bien à aucun d'eux, mais cela s'avère nécessaire, quand bien même il ne viendrait pas à l'esprit de Jackson de préciser à Marley pourquoi. Pourquoi il a besoin de savoir, pourquoi l'information est si importante. Parce qu'il est paranoïaque, c'est certain, mais aussi parce qu'il risque de ne pas revenir et que ça, c'est encore plus tabou que le nombre de coups de reins que Malik a pu lui mettre. Alors, quand elle lui tourne le dos, Jax ne dit rien. Il regarde la pièce autour de lui en se faisant la réflexion que la couleur des murs dépendra de la réponse du test. Rose s'il est négatif : la chambre appartiendra uniquement à Milkshake. Jaune s'il est positif : les deux bébés y cohabiteront le temps qu'il aménage la deuxième chambre, non prévue lors de l'achat de la maison.
Et puis le bruit de pas précipités le ramène à la réalité et son instinct de protection prend le dessus sur le reste. Mills descend les escaliers à la volée. En bas, il croise la métisse se précipitant vers les toilettes, se plaque au mur afin de la laisser passer et s'étonne de l'entendre dégueuler tripes et boyaux. Il n'était pas là durant le début de sa grossesse. Les nausées, les vomissements ne sont pour lui que des mots couchés sur le papier de ses lettres, rien de plus. Pourtant, Jax trouve les bons gestes, ceux qu'il effectuait dix années auparavant, quand ils étaient jeunes, insouciants et bien trop prompts à picoler lorsqu'ils sortaient en boîte de nuit. Délicatement, sans la toucher autrement que du bout des doigts, il retient les cheveux de la brune, s'assure qu'elle ne vomira pas dessus. L'odeur ne le rebute pas, le manque de glamour de la situation non plus. Mills est un soldat. Il a vu pire que de la bile dans le fond d'une cuvette, mais cela ne l'empêche pas de s'inquiéter pour Lynch. De lui ou pas, le bébé ne doit certainement pas apprécier ce qu'il se passe dans le corps de sa mère. Quant à la maquilleuse, ses gargouillis souffreteux font peine à entendre ...
L'agent attend qu'elle ait fini pour intervenir autrement qu'en se montrant présent dans son dos. « Je nettoierai. » Il expire par le nez. Jax se fout de l'état des toilettes. Il passe doucement ses bras sous les aisselles de la métisse afin de l'aider à se redresser puis hésite, conscient qu'elle ne souhaite peut-être plus qu'il la touche, désormais. « Tu me laisses te porter jusqu'au salon ? » Ça le rassurerait de la savoir allongée sur un canapé confortable plutôt qu'à genoux sur le carrelage. Jackson manque de confiance en Marley, pas d'amour envers elle.
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Face à la cuvette, Marley ne bouge plus. Elle l'entend dans son dos souffler lorsqu'elle lui dit qu'elle nettoiera. Finalement ce sont les mains de Jackson qui la relèvent. Ses jambes sont flageolantes mais lorsqu'il lui demande : « Tu me laisses te porter jusqu'au salon ? » elle fronce les sourcils. « Non. » répond-elle abruptement. Non, il ne la portera pas, non elle n'a pas besoin de lui pour sortir de cette pièce où l'odeur lui donnerait presque envie de vomir à nouveau. Elle tire la chasse d'eau, et contourne Jackson sans le regarder. Sa main est collée au mur parce qu'elle a peur de perdre l'équilibre mais sa fierté et son orgueil sont plus forts que tout le reste. Il n'est pas question qu'elle se retrouve dans ses bras. Ce n'est pas ainsi qu'elle veut être tout contre lui. Elle veut être dans ses bras parce qu'il l'aime, parce qu'il la désire, parce qu'elle est la femme de sa vie, pas parce qu'il a peur qu'elle se casse la gueule après ce qu'elle vient d'apprendre et de comprendre. Elle se dirige jusque dans la cuisine et sans demander l'autorisation sort un verre d'un placard. Elle fait couler l'eau du robinet dedans alors que son regard hagard parcourt la table si joliment dressée. Quel gâchis. Elle boit d'une traite son verre alors qu'elle le voit tourner à l'angle. C'est difficile pour Lynch d'être si proche de lui mais aussi si loin. Son regard se pose sur l'agent sans savoir quoi faire. Elle aimerait pouvoir lui parler, ouvrir son cœur, lui dire à quel point elle a mal et à quel point elle se sent trahie mais le dire n'arrangerait rien les choses. Ils se disputeraient sans l'ombre d'un doute et la maquilleuse n'a définitivement pas envie de cela.
Ce sont les nouveaux coups de pied de son fils qui la réveillent. Elle caresse du bout des doigts son ventre, se rappelle qu'elle a mis une jolie robe pour le séduire à nouveau comme au premier jour. Elle se sent bien ridicule désormais, dans cette maison où elle a l'impression de ne pas avoir sa place. Elle déglutit difficilement puis murmure : « Je vais y aller... » Parce qu'elle n'a aucune envie de rester plus longtemps, parce que dîner avec Jackson perd tout son sens. Qu'auraient-ils à se dire désormais ? Il a besoin d'une réponse qu'elle ne peut pas lui fournir dans l'immédiat, elle a besoin de temps pour digérer sa requête. Elle contourne le plan de travail, récupère son sac qu'elle a laissé tomber dans l'entrée lorsqu'elle s'est jetée dans ses bras. « J'ai besoin de ta salive pour le test. » Elle sait qu'une pharmacie se trouve non loin de là et que Jackson pourra y trouver un contenant approprié. « Si tu as le temps, demande à un coursier de me déposer le prélèvement demain matin. » Elle paraît froide, détachée de la situation, mais au fond d'elle son cœur bat à toute vitesse. Son regard brille de tristesse mais elle ne pleure pas. Parce qu'elle se l'est interdit. Elle s'approche de la porte et au moment de sortir s'arrête quelques instants : « Fais attention à toi... » souffle-t-elle parce qu'elle sait qu'il part en mission et qu'elle ne le reverra pas avant. C'est la première fois qu'ils se quittent ainsi, sans baiser, sans câlin, sans mot d'amour. Pourtant de l'amour pour l'agent, Marley en a à revendre. C'est pour cette raison qu'elle sait que dès le lendemain à la première heure, ce fichu test sera fait.
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Bien après le départ de Marley, Mills reste assis à la table sur laquelle se fanent les bougies dressées pour leur diner romantique. Le plat qu'il avait cuisiné est resté dans le four éteint. Le dessert ne sortira pas du frigo. Il n'a pas faim. Son regard fixe et sa position droite sur la chaise témoigne de la discipline avec laquelle il s'astreint à rester fort afin d'honorer ce « Promis » qu'il a répondu avant que Lynch ne quitte la demeure.
Dans le silence du salon, derrière les parois de son crâne sur le côté duquel brille encore la cicatrice de son accident à Sydney, l'agent se répète que la preuve de sa paternité est non négociable ; que, tout aussi désagréable que puisse être le froid laissé par le départ de la métisse, savoir est un prérequis à sa paix mentale durant l'intervention à venir. Riyadh se dessine dans son esprit, faite de sable, de ruelles et de points d'interrogation. Jax a besoin de voir clairement le visage de Marley ainsi que de pouvoir penser à son fils pour se donner du courage. Il sait qu'en situations dangereuses, les souvenirs de ses proches le portent et le poussent à s'en sortir. Comme le danger sera au rendez-vous dès sa sortie de l'avion, il ne peut se jeter dans la gueule du loup avec des incertitudes. Louisa, Milkshake, Marley, Cookie, Mickey, Judy, ses parents ... Tous font partie d'un jeu de sept familles que l'agent garde dans sa manche en cas de coup dur. Il espère sincèrement les revoir. C'est la première fois qu'il appréhende autant de se rendre sur le terrain.
Aux premières heures du jour, sans avoir vraiment réussi à dormir dans le canapé du salon, Mills se rend à la pharmacie. La situation lui semble irréaliste lorsqu'il pousse la porte des toilettes du Merlot Cafe pour se mettre le coton tige dans la bouche. Debout face au miroir, il se regarde dans les yeux en espérant ne pas avoir fait la connerie de sa vie. Il se passera quoi, si Marley lui envoie des résultats négatifs ? Jax préfère ne pas imaginer. Il veut croire que tout ceci n'est qu'une formalité, que dans moins de 24 heures il sera rassuré et libéré de ce poids indigeste sur son estomac, sa libido et son moral.
Muni du kit de prélèvement, il se rend chez la maquilleuse. Sur le chemin, il achète un bouquet de fleurs qu'il dépose dans la boîte aux lettres, en même temps que l'échantillon de salive.