ebs & flows (ginny)

Ginny Williams

This. I love this. Looks like a mistake.

Pièce d'identité

NOM ≈ (McGrath-)Williams, malaise. PRÉNOM(S) ≈ Virginia (Mary, Elisabeth), dites Ginny et ça passe encore très bien. AGE ≈ 33 ans, elle n’a pas encore trouvé son premier cheveux blanc mais elle a hâte, l’ingrate. LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane, de parents anglais pure souche qui avaient envie d’ajouter un peu d’horizon et de chaleur à l’enfance de leurs trois gamins. L’un a touché l’océan australien de trop près, l’autre est repartie aussi vite qu’on la croyait pourtant bien installée. STATUT SOCIAL ≈ mariée en cavale ayant malencontreusement pErDu son alliance. Elle tombe amoureuse des garçons de qui on lui dit de se méfier since 1990. Le dernier en date s’appelle Adam. Que ceux & celles qui trouvent une ressemblance avec le prénom de son mari s’abstiennent. Elle fait la sourde oreille, de toute façon. MÉTIER ≈ femme-à-tout-faire pourrait parfaitement convenir, mais on ira au plus simple : peintre et photographe d’abord et avant tout, elle a passé les deux dernières années à également jouer à la réalisatrice de jour et à la poétesse de nuit. Elle caresse aussi le rêve de publier les quatre (!!!) livres pour enfants qu’elle a conceptualisés, des textes aux illustrations, d’ici la fin de 2024. ORIENTATION SEXUELLE ≈ hétérosexuelle, elle a entamé une longue remise en question qui l'amène à réévaluer ses intérêts et envies en matière d’amour et de relations (la réflexion est tellement confortable qu’elle n’a pas nécessairement envie de la quitter de sitôt). Adam semble comprendre.
GROUPE ≈ 30 ans sinon rien AVATAR CHOISI ≈ Daisy Ridley CREDITS GIFS ≈ art acide, may tumblr be with you

Les informations en vrac

Elle quitte Brisbane en 2021, la clavicule et le cœur cassés. C’est comme ça qu’on commence les anecdotes, parce qu’une fois que c’est mentionné on peut passer à autre chose. L’autre chose en question est aussi intriguant qu’étrange. * Ginny passe 3 mois à Sydney à peindre sur des murs. À parler de peindre sur des murs. À analyser l’art comme elle ne l’a jamais fait. À apprendre à se connaître à travers ses pinceaux. Elle n’en a jamais eu le temps, ne s’en est jamais donné le droit. Elle devient une vraie peintre, quelque part en juillet 2021. Et se jure qu’elle le restera aussi longtemps qu’elle sera en vie. * À Brisbane, ses fils la voient toujours. On dit “toujours”, parce que la distance qu’elle a mise entre sa vie là-bas et sa vie ici est grande, et pas juste en kilomètres. Pourtant, elle planifie religieusement des appels vidéos à toutes les semaines, débarque en surprise lorsque Noah et Ezra s’y attendent le moins. Laisse de côté ce qui doit l’être, quand Sloan est près d’elle, et qu’Auden l’est aussi. * La marge des 3 mois passés à Sydney lui provoquent la plus grosse crise d’anxiété qu’elle a vécue depuis longtemps. Depuis ses parents et la vie qu’ils lui ont forcée à Londres il y a un monde de ça. Elle n’en parle pas, surtout lorsqu’elle remplit le formulaire où on lui demande de lister toutes les raisons pour lesquelles elle serait une incroyable (et stable) assistante de recherche pour David Harlansterr, post-doctorant en littérature de l’art. Elle décroche le poste à temps plein. Elle décroche aussi le téléphone pour dire au revoir aux hommes à qui elle avait simplement dit à plus tard. * Les recherches académiques pour lesquelles Ginny est engagée occupent à peine 5% de sa vie. Les rencontres, les vernissages, les lectures, les expositions, les voyages, David, les discussions sans fin durant des heures autour d’une bouteille de vin, les livres raturés, réécrits, les baisers passionnés par ce qui s’est dit avant et par ce qui se dira après, les secrets révélés sur l’oreiller, les disputes sur des toiles et des thèmes, les silences sur des toiles et des thèmes, les nuits blanches et les matins en après-midi, ça par contre, c’est une toute autre histoire. * Quelque part à l’été 2022, Ginny est assise autour d’une table et de bouteilles de vin. Elle imagine, avec d’autres femmes, des artistes de tous les âges et de tous les styles. Elles créent un monde. Ce monde s'appelle La Clairière. Ce monde gobera Ginny pendant deux années entières. * Les lettres s’espacent et avec raison, tous les messages que Ginny écrit à Noah, à Sloan, à Ezra, à Swann, et même à Auden (...) n’ont jamais été envoyés. Certains diront que les femmes avec qui elle passe son temps, au fin fond de la forêt à créer jour et nuit sans la moindre notion d'heure et de calendrier, avaient autre chose à faire et qu’elles ont tout simplement oublié de passer à la poste. D’autres penseront qu’elles voyaient Ginny s’épanouir avec autant de facilité et de force, loin d’eux, et que de leur donner l’occasion de la contacter en retour serait ridiculement stupide. * Ginny n’a jamais réalisé qu’un silence de la part de ses correspondants était de mauvaise augure. Ginny n’a jamais osé aller plus loin que le silence, se disant que c’était bon signe, plutôt. Ginny est excellente en évitement, en déni. * Son retour est l’addition de plusieurs éléments, certains plus évidents que d’autres. Ginny a appris, avec le temps, à se faire un peu plus confiance, à écouter son instinct. Son instinct voulait qu’elle revienne. La Clairière lui manque, mais elle savait le moment venu de la quitter. * Ginny en 2020 était : maladroite, amoureuse, incertaine, insomniaque, déstabilisée, dissipée. Ginny à l’approche de 2024 est : intéressée, passionnée, obsédée, solide, impulsive, marquée.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle HUB, mais appelez-moi Cath, le retour. J'ai un âge, et je viens du canada. J'ai découvert 30YSY grâce à des prémonitions, et j'ai cédé à m'inscrire parce que il y a dans l'air un divorce paraît-il. Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) un peu chaque jour. Mon personnage est un SCÉNARIO/PRÉ-LIEN du passé. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et écrire ici m'a vraiment manqué.

Pour recenser votre avatar

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à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>GINNY</pris>

Il était une fois

It's like I was playing some kind of game, but the rules did not make any sense to me. They seem to make themselves up.

On lui avait dit qu’elle retrouverait l’art qu’elle avait perdu en cours de route.

L’art qu’elle avait égaré, l’art qu’elle n’avait pas pris le temps de créer. L’art comme un éternel brouillon. Pas juste les toiles constamment immobiles dans sa tête, et pas seulement les croquis dont l’encre n’avait jamais taché ses doigts, et encore moins le papier. On lui avait dit qu’elle n’aurait pas besoin de cours de rattrapage, qu’on la prendrait comme elle était, dans ses maladresses, ses doutes, qu’on admirerait son syndrome de l’imposteur, qu’elle apprendrait à l’aimer elle aussi. Même ses pages blanches, si elle en avait, seraient les bienvenues. Ce n’était pas le cas. Elle n’avait jamais autant créé que depuis les dernières semaines, les derniers mois. Tout y passait, des plus petits moments de son quotidien jusqu’aux scènes grandioses qu’elle s’imaginait sans avoir besoin d’y investir toutes ses forces. Celles auxquelles elle assistait en grande protagoniste silencieuse qu’elle pouvait bien être. Elle avait appris à admirer. Les miettes, l’immensité. Elle admirait avec des yeux qui n’avaient jamais rien vu, qui voulaient tout voir. Admiratrice professionnelle lui allait mieux que n’importe lequel de ses titres. Mère, femme, amie, soeur, peintre, photographe. Mieux que n’importe quel titre tout court. Ce n’était pas une question de combler un vide, surtout pas. Elle était plus que pleine. Et plus que tout, elle voulait s’entourer de cette belle brochette d’autres qui eux aussi, étaient pleins. Pleins de beau, de grand, de laid, de sale, pleins de tout. Un gros tout qui déborde en lui-même et sur des kilomètres à la ronde. Elle écoutait attentivement la suite.

Tout s’était fait en douceur. Personne n’avait glissé vers l’angle de la rédemption, ce n’en était tout simplement pas une. Il n’y avait pas de synchronicité et on ne profitait pas d’un moment précis où elle regrettait quelque chose pour lui en offrir une version propre et améliorée, gonflée de mensonges et d’exagérations juste pour la peine de le faire. Tout était vrai. Tout sentait bon les fleurs sauvages, le velours bleuté, les pages d’un livre qu’on a aimé et qu’on aime encore, le lierre qui monte jusqu’au ciel. À cet instant précis, les mots qu’elle entendait valaient à ses yeux tout l’or, toute l’aquarelle du monde. Elle se nourrirait d’art, de conversations, de rencontres. Elle vivrait ce que tout artiste doit vivre au moins une fois dans sa vie. Une connexion avec autre chose que son médium, un lien intrinsèque, viscéral, humain, vulnérable. À double, triple, quadruple sens. Elle n’avait même pas besoin qu’on le lui promette. Elle savait qu’elle trouverait ce qu’elle ignorait chercher. Elle était prête, plus prête qu’on pouvait penser, assise face à elles.

Les coupes de vin à demi vides, les assiettes sales d’un repas dont elles rêveront encore des semaines durant. Des bouches qui ne bougent pas assez vite pour tous les mots qui en sortent, qui s’emballent. Les idées se chevauchent et se définissent, perdent tout leur sens parce qu’on les répète trop souvent. Et le germe, minuscule, l’étincelle qui en allumera d’autres le temps venu. Les couverts volent, on bouge la table. Il faut de l’espace pour imaginer à quoi ressemblera la porte, avec quelles émotions on guidera celles qui veulent y entrer. Et les murs, à quoi ressembleront-ils ? Et la grande salle, et les chambres isolées, et les ateliers, et la vue, aurons-nous une vue ? Elles extrapolent, elles parlent au présent puis au futur et jamais au conditionnel. Elles gesticulent les bras, les mains, puis les silhouettes renchérissent. On souhaite un cocon, quelque chose de feutré, d’intime, “sur invitation seulement”. Elles se traitent de sorcières, s’imaginent un coven, l’une lance à la blague qu’elles vont se mettre à la magie, qu’elles populent un nouveau Lesbos, arrêtent de rire timidement pour ré-évaluer, juste au cas où. Elles seront une maigre poignée chaque soir à pouvoir voir ce qui se trame. Tout un secret pour mener à un endroit qui en est tout sauf un, rien n’y est caché. Les peintres peignent, les muses se meuvent, les amoureuses aiment. Les corps vivent pour et par eux, refusent le décalage, s’enlacent pour mieux se découvrir. Passent de l’une à l’autre comme les conversations qui pleuvent, les discours et les monologues enfouis sous un tapis qui n’existe pas, ici. Elle n’a pas besoin de fermer les yeux pour voir les étincelles dans ceux de celles qui l’entourent. Le germe, les fleurs sauvages, l’art, et tout le reste. Elle inspire profondément, sachant très bien que celle qui expirera se rapprochera un peu plus de la version d’elle qu’elle a envie d’être, maintenant.

Infusée à l’enthousiasme bien plus qu’à la tisane d’opium. Droguée aux fabulations, aux grands rêves qui terrifient plus on avance vers eux alors on court à toute vitesse question de vivre en accéléré. Elles sont épuisées, mais vivifiantes. Elles sont belles à voir, toute échevelées, les joues rosies par l’amour de vivre, les doigts qui pianotent avec toute la douceur du monde sur la table autour de laquelle elles sont revenues se posées, calmes. Passionnées. Il y a dans l’après-coup un silence de coton qui enveloppe la pièce, elle tamise un peu plus les lumières pour ne rien brusquer de plus que le monde qu’elles viennent de construire et duquel elles refusent de partir désormais. Elles refusent tout ce qui n’est pas la seconde suivante et les prochaines. Tout ce qui ne les rapproche pas de leur Eden monté de toutes pièces.

Elle répète en silence, mouvant ses lèvres pour chacune des lettres de ce nouveau chapitre d’un nouveau livre d’un énième tome d’une vie qu’elle apprivoise à peine mais qu’elle aime déjà. La Clairière. Puis on lui sert à nouveau du vin, elle éclate de rire, perce le mutisme de toutes ses invitées, ricane encore. C’est si simple, quand on ne sait plus ce qu’on veut. On peut tout faire, on part de rien, on construit au fur et à mesure. Elle a les mains vierges depuis bien trop longtemps, elle bouillonne. Le vin à ses lèvres goûte la révolution. Elle le boit au ralenti, savoure. Apprend à profiter maintenant qu’elle peint dans sa tête la scène devant elle. Grandiose. Isla gribouille dans son carnet, écrit de la poésie, met des mots sur ce qui la serre à la gorge mais nourrit son sourire. Elle cherche à associer des couleurs à des parfums, des sons à des minutes. Elle veut quantifier. Jean s’est calée contre le dossier de sa chaise, ses jambes s’allongent des mètres durant, elle rêve. Rêve avec les deux yeux scotchés au plafond, prête à commencer à détruire chacune des pièces de l’appartement qu’elles habitent toutes ensembles pour en faire un prototype du chantier de La Clairière le plus vite possible. Elle veut voir ce à quoi ça ressemblera, elle veut le toucher. Ronan voit un film. Elle a déjà son scénario, il sera muet, elle veut mettre l’accent sur les images, les plans, la trame la plus feutrée possible. Elle réalise entre deux sursauts ponctués de réflexions.

Ginny, elle, a fini par déposer sa coupe de rouge sur l’îlot, elle pense. Elle pense à elles, mais pas celles avec qui elle apprend à vivre depuis plus d’un an, déjà. Elle pense à “elles”, toutes ces elles qui auront une place moulée pour leurs idées, leurs envies, leurs pourquois, aussi nombreux soient-ils. Elle s’imagine avec toute l’exagération dont elle seule est capable tout ce qu’elle pourrait leur offrir, comme lieux, comme ambiances, comme confort. Elle n’a rien d’une grande architecte, elle peint et remplit des carnets de dessin depuis qu’elle sait marcher mais à part ça, elle se tient loin du concret, du tangible. C’est pourquoi la sensation qui pétille au bout de ses doigts la rend inconfortablement curieuse. Elle aimerait pouvoir jouer du piano, elle composerait une mélodie qui s’agencerait à merveille au bourdonnement qui lui sert d’acouphène. Elle ferait tout pour connaître quelques accords à la guitare, elle en ferait une balade, un solo, un refrain où elle accorderait sur des partitions la panoplie de sensations qui la paralysent comme l’électrifient. Elle forcerait sa musique dans les oreilles, fourrerait les notes au fin fond des tympans de toutes celles qu’elle veut rencontrer maintenant. Elle est avide, elle en jubile. Elle imagine les réveils à boire des cafés les yeux dans les yeux, les poignets joints par le même pouls. Elle imagine les soirées à oublier l’heure et à ne se fier qu’à la lune et aux étoiles et puis encore, à un ciel qu’on dessine et qui se destine simplement à accompagner les mutineries en pyjama de soie. Les mèches rebelles qu’elle replacera dans un nœud comme une couronne sur le haut de son crâne rien que pour ne pas manquer une bribe de ce qui se jouera devant elle. Elle a l’impression d’avoir acheté un billet de théâtre, d’opéra. Elle aurait besoin des jumelles les plus précises du monde pour ne pas avoir à sacrifier un seul, un minuscule seul détail.

Puis elle rêve. Elles rêvent, toutes.

De beau, de grand, de laid, de sale, de tout. De fleurs sauvages, de velours bleuté, des pages d’un livre qu’on a aimé et qu’on déteste maintenant, qu’on apprendra à aimer encore un jour peut-être. Ou pas. Ça fonctionne aussi. Le lierre comme leurs rêves montent jusqu’au ciel. Et demain, peut-être, elles feront un pas de plus vers cet endroit imaginaire, vers ce lieu contenu où rien ne l’est vraiment. Ce sera une surprise, si Morphée ne sera pas parti avec tout ce qu’elles ont bien pu se lancer au visage et aux méninges. Ce qui restera sera une version édulcorée, sûrement. Parce que ce serait trop facile que le tangible finisse intact. Du sable dans des mains qui se referment avec douceur, parce qu’on ne contrôle pas ses idées, on ne contrôle pas ces moments-là. On les lance dans l’univers et on regarde le travail qui s’y fait ensuite. Et on essaie de répéter aussi souvent que possible, jusqu’à ce qu’un éclat devienne un automatisme, un instinct, une arcane, une lame de tarot. Petites sorcières iront dormir, s’embrasseront le front et le cœur avant de fermer l'œil.

La Clairière, ça semblait pendant un temps être toute sa vie.

Invité Invité

Oh la la ! Mais quel plaisir de te revoir par ici !
Re bienvenue chez toi :l:

Ma’am

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Invité Invité

Re bienvenue ici ! :l:

Superbe choix d'avatar ! ebs & flows (ginny) 4041738186

Invité Invité

Ah ben, je ne m'y attendais pas, mais sois de nouveau la bienvenue chez toi :l:

bon bah je crois qu'elle a vraiment existé dcp cette Ginny ebs & flows (ginny) 3258319053

bon retour parmi nous ebs & flows (ginny) 206649278

why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

Invité Invité

Rebienvenue à toi :l:

re-bienvenue parmi nous

Quel plaisir de te retrouver dans le coin ebs & flows (ginny) 224775235

Re-bienvenue à la maison ebs & flows (ginny) 674657830

Another love shit.

And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up

Bienvenue de nouveau à la maison avec cette beauté ! ebs & flows (ginny) 199959295

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

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Rebienvenue ici ! ebs & flows (ginny) 873483867

HAAAAAAAAAAAAAAAAA[…]AAAAAAAAAAAAAAAAAA

J’ai eu un tease y’a à peine une heure ou deux, j’avais hâte, je suis trop contente que tu reviennes parmi nous, je veux trop écrire avec toi même si c’est plus avec notre duo de biatch ebs & flows (ginny) 206649278

(MDR trop contente que t’aies gardé la secte ebs & flows (ginny) 613854477

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Invité Invité

Suffisait de RP sur le fantôme de Matt pour que tu viennes avec Ginny :OO:

(Matt est pas vraiment mort hein? #tjstrauma rollinaway

)
Quelle surprise ebs & flows (ginny) 3217047551

Rebienvenue ebs & flows (ginny) 873483867

Invité Invité

Rebienvenue :l:

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