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 (laurian #2) can you distract me from all the disaster?

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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptyJeu 09 Nov 2023, 20:27


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{can you distract me from all the disaster?}
crédit/(moonsoongifs) ✰ w/@Adrian West
Il fallait bien que tu le fasses à un moment ou un autre. Réinstaller Instagram sur ton téléphone. L'application a été supprimée après ton dernier post et parce que tu avais besoin d'une pause loin de tout ça. C'est une question de contrôle, comme le dit ta thérapeute, avoir une plateforme et un métier, c'est bien, mais en devenir complètement dépendante ? C'est là que les problèmes arrivent. Alors l'application revient sur ton téléphone, tu supprimes tous les messages non lus et les requêtes que tu n'ouvriras jamais et tu vas dans les paramètres. Pour limiter ton utilisation à trois heures par jour. Cela te parait raisonnable quand on sait que tu étais capable de passer toute la journée avec le nez dans ton téléphone, à lire tous les commentaires et les likes, et les reposts... Plus de ça maintenant, il faut que tu sois en contrôle. C'est juste pour le boulot. La semaine prochaine, tu as un rendez-vous avec ta supérieure pour faire le bilan sur ton absence et voir si tu peux reprendre tes fonctions. Et honnêtement ? La perspective d'être à la boutique, d'avoir des clientes de nouveau dans ta chaise et de juste maquiller, ça te motive. Te replonger dans la spirale de la publicité, de la fille intéressante et qui influence ? Tu ne sais pas encore si tu as envie de revêtir cette personnalité. En tout cas, pas dans les mêmes conditions qu'avant, il faut définitivement que quelque chose change.
Tu hoches la tête et tu reposes ton téléphone sur le canapé avant d'être en mouvement. Tu pousses ce dernier pour faire de la place à la bâche blanche que tu veux installer là ainsi que le projecteur. Et ça te fait tellement du bien de pouvoir te servir de tes deux bras, tu n'as pas besoin d'aide, tu peux le faire toi-même et vraiment, tu ne le prendras plus jamais pour acquis. Oui, tu as pris une photo de ton bras au moment où l'attelle a trouvé ton placard pour ne plus jamais être utilisée. Enfin, ça, tu l'espères. Cela ne te prend que des essais pour disposer la bâche comme tu le souhaites et ensuite, tu vas chercher le projecteur qu'il y a dans ta chambre, ainsi que le trépied pour la caméra, enfin là en l'occurrence, ton téléphone. Il est mis en place aussi et tu sursautes presque quand on sonne à la porte. Presque, c'est Adrian, tu le sais, c'est toi qui l'as invité et ce n'est pas la première fois qu'il vient ici. Mais quand même, tu le fais attendre le brun, tu fais un un tour dans la salle de bain pour te remettre une couche de gloss sur les lèvres, question de principe. Et tu jettes un coup d'œil à te tenue : un short noir large, agrémenté d'un haut de la même couleur, ça fait ressortir ton teint pâle et il y a toujours les cicatrices sur tes jambes... le résultat de l'accident, elles s'effacent peu à peu, mais les marques sont bien là. Tu n'as rien à cacher, voilà ce que tu penses en passant une main dans tes mèches blondes, avant de trouver la porte d'entrée.
"Hey, tu es là, désolée pour l'attente, mais c'est bon, parfait, rentre, rentre..." Tu joins le geste à la parole, une main sur l'épaule d'Adrian pour l'entrainer à l'intérieur. Tu refermes la porte derrière lui, il connait déjà les règles, pas de chaussures dans le reste de l'appartement, il sait même où se trouvent les toilettes et le frigo. Ce n'est pas sa première visite, vous vous êtes beaucoup vu le mois dernier, il a tenu sa (presque) promesse, il t'a apporté ton café. Alors, tu l'as laissé se remettre de sa journée de boulot sur ton canapé, il y eu des films visionnés ensemble et même quelques pizzas partagées. Rien de trop sérieux et rien de trop effrayant. Tu te diriges vers ton salon la seconde suivante, lui montrant déjà tout le matériel mis en place. "Oui, j'ai commencé l'installation sans toi, mais maintenant que je peux me servir de mes deux bras, hors de question d'attendre qui que ce soit." Tu dis cela en agitant bien ton bras, comme une gamine surexcitée, tu supposes que tu l'es à cette seconde et le sourire sur ton visage est réel alors que tu te tournes de nouveau vers lui. "Est-ce que je t'ai déjà dit merci ? Merci de m'aider." Tu ne sais pas pourquoi il est là, tu ne sais pas pourquoi il a décidé de te tendre la main. Mais Adrian est bien là, dans un sens, il n'est pas revenu sur sa parole et plus que jamais, tu as des raisons de le croire maintenant. C'est bien pour cela que ton regard bleuté ne quitte pas le sien alors que tu hoches la tête et que tu continues sur ta lancée.
"Je peux te payer un vrai repas après, oui, autre chose que de la pizza sur mon canapé, maintenant que j'essaye de nouveau me comporter comme un être humain et tout... Ce sera une meilleure façon de te remercier je crois." Et parce que tu ne peux pas éternellement te cacher dans ton appartement, ce n'est pas toi dans tous les cas. Et partager un repas, c'est bien ce que font les amis, non ? Ouais, tu ne sais pas encore si tu rangerais Adrian dans cette catégorie, mais il faut bien commencer quelque part, n'est-ce pas ?  
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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptyDim 03 Déc 2023, 21:31

I'm too shy to tell you how I feel so I'll hide behind timid smiles and soft hellos; I'm afraid if I ask you "what do you think of me" you will reply i don't.
@Laurie Wright   



Le soleil réchauffe ton visage, et tu passes ta main dans tes cheveux tout en accélérant le pas. Tu as toujours adoré cette période de l'année, où il faisait encore assez bon pour sortir peu couvert. Tu avais mis ta chemise préférée, blanche rayée rouge. Celle que tu portais tout le temps à cette période. Tu avais tes petits rituels, tes petites habitudes, ça avait le mérite de te rassurer. Et puis tu n'étais pas vraiment du genre à réfléchir pendant mille ans le matin à ce que tu allais porter. Mais dire que tu n'y avais pas réfléchi aujourd'hui, dans cette circonstance, serait un peu un mensonge à toi même. Ta main passe de nouveau dans tes cheveux, machinalement. Tu sais pertinemment que tu as déjà dû passer ta main dans tes cheveux un nombre incalculable de fois dans les dernières minutes, simplement parce que c'est toujours le même toc. Toujours le même réflexe quand tu es un peu stressé, ou impatient. Pourtant tu devrais commencer à avoir l'habitude d'avoir Laurie. Ce n'est pas la première fois que tu lui rends visite, tu sais bien comment ça se passe maintenant. Ce n'est plus comme la première fois que tu l'avais revu depuis son accident, au Mall. Tu sentais que désormais sa confiance en toi était grandissante sans toutefois être acquise ni complète. Mais c'était déjà une première évolution dont tu te contentais volontiers. Tu étais content d'ailleurs que ce soit elle qui t'ai demandé de venir aujourd'hui. Tu n'avais pas vraiment compris exactement de quoi il en retournait, le monde des réseaux sociaux et comment tout cela fonctionnait n'étant pas toujours évident pour toi, bien que Lena t'ait tout expliqué un nombre incalculable de fois. Mais tu étais simplement content que Laurie t'ait appelé toi, pour venir l'aider. Ça te faisait plaisir et puis ça avait au moins le mérite d'occuper ta journée à autre chose qu’enchainer des clopes sur ton balcon, donc ça ne pouvait être que positif.

En parlant de cigarette, tu écrases celle que tu avais au bord des lèvres tandis que tu arrives à proximité de l'immeuble de Laurie. Tu montes tranquillement avant de toquer à sa porte. Elle te fait patienter, bien sûr. Elle le fait toujours. La première fois ton sang n'avait fait qu'un tour, tu avais eu l'impression que ton cœur allait sortir de ta poitrine durant ces quelques secondes où tu avais patienté sur le pas de la porte. Mais maintenant que tu avais bien compris qu'elle te faisait patienter à chaque fois, tu t'y étais habitué. C'était du Laurie tout craché. Elle finit par t'ouvrir, tout de noir vêtu. Tu trouves que ça fait ressortir ses yeux encore plus qu'à l'accoutumée. Tu ne vois que ça. Tu ne remarques même pas ses cicatrices que tu as déjà eu l'habitude de voir évoluer ces dernières semaines. Toi, la seule chose que tu vois, c'est ses yeux. Elle te fait rentrer tranquillement. Sans plus y réfléchir que ça, sa main se pose sur ton épaule. Tes poils se dressent, c'est plus fort que toi, et ça t'énerve presque. Qu'elle fasse si peu et que ça te fasse autant. Tu essaies de te sortir ça de la tête, de ne pas penser à la place qu'elle peut parfois prendre dans tes pensées et de l'effet que ça te fait de la voir, et tu te concentres sur le reste. Plus facile à dire qu'à faire.
Tu quittes tes chaussures sans même y réfléchir plus que ça, ça y est, tu connais les règles de la maison désormais. Tu l'écoutes tandis qu'elle commence à parler en se dirigeant vers le salon. "Super, tu m'appelles pour faire un truc et en fait tu t'en sors très bien sans moi." Tu souris en la rejoignant dans le salon. "En tout cas ça me fait plaisir de te voir avec deux bras fonctionnels.".
Elle te remercie de l'aider. C'est peut être la première fois qu'elle te dit ça. Elle est tellement sincère qu'une fois encore, les poils se dressent sur tes bras, totalement malgré toi. Son regard se plante dans le tien et ne le quitte pas. Ce qu'elle ne comprend pas c'est qu'elle n'a pas besoin de te remercier, que c'est finalement simplement un prêté pour un rendu. Pour cette fois où elle t'a aidé il y a déjà un moment. Simplement une main tendue parce que tu savais ce que ça faisait d'en avoir terriblement besoin sans pour autant avoir envie ni de la demander ni de l'accepter une fois qu'elle arrivait. "T'as pas à me remercier. Ça me fait plaisir d'être là." Tu lui souris doucement, et tu ajoutes, incapable de ne pas utiliser une pointe d'humour dès que tout devenait trop sérieux: "Et puis après tout j'ai vraiment rien de mieux à faire donc bon, je peux au moins m'improviser caméraman une fois de temps en temps.".

Elle te propose de partager un repas. Ça non plus, ce ne serait pas la première fois. Mais elle te le propose d'une façon particulière, vraiment pour te remercier et une fois de plus, tu la sens sincère. "Si j'avais sû que tu m'offrirais à manger j'aurai jeûné depuis hier soir, t'aurai dû me prévenir !". Désormais tu as vraiment le sourire jusqu'aux oreilles. Tu es content de savoir que vous allez passer un moment ensemble, partager en repas, en tout bien tout honneur bien sûr. Rien de plus, juste deux amis qui partagent un repas. Rien de mal là dedans. Autant s'en persuader, de toute façon, ce n'est que ça. Et puis tu ne sais même pas pourquoi tu penses à ça de toute façon. Autant se reconcentrer sur les choses sérieuses. "Mais avant de manger, on a du boulot. Vas-y, expliques moi ce qu'il faut que je fasse, comment je dois t'aider et tout. Je suis prêt à commencer ma formation là."  Tu lui fais un clin d’œil, bien décidé à être le meilleur stagiaire pour l'aider à réaliser son contenu.

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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptyMar 12 Déc 2023, 10:22


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Tu l'as déjà dit à Adrian, tu ne sais pas pourquoi il est là. Tu ne comprends pas sa motivation, mais tu n'es plus en train de le questionner et plus en train de le mettre à la porte. Il est là, c'est le plus important, il a répondu à l'appel et dans un sens, tu ne regrettes pas d'avoir été honnête avec lui. Au moins, il voit et a vu les parties les plus brouillonnes et les compliquées de toi et de ta vie. S'il a toujours envie d'être là après ça, de t'aider, d'être là au quotidien, c'est sa décision à lui. Mais au moins, tu ne lui as pas menti, au moins, tu n'as pas joué le rôle de la plus intéressante devant lui... Oui, c'est triste à dire, ça remonte à loin la dernière fois que tu as juste été toi face à quelqu'un. Sans rien attendre en retour, sans te dire que l'attention de cette personne-là va te sauver ou que tu es éperdument amoureuse. La vie n'est pas un film et Adrian est dans ton appartement, à te faire remarquer que tu as déjà tout fait. Enfin presque. "Oh, tu veux dire, ces deux bras-là ?" Le sourire qu'il y a sur ton visage l'instant suivant est rayonnant, et comme une gamine, tu lèves tes deux bras au-dessus de ta tête, et tu les agites, pour lui montrer à quel point tu es maîtresse de tes mouvements maintenant. L'attelle n'est plus qu'un mauvais souvenir, que tu ne risques pas d'oublier, mais tu es contente de t'être remise en réalité, et de pouvoir aller de l'avant.
"Ce sont les règles de la politesse... Et ne dis pas ça, je suis sûre et certaine que tu avais une dizaine de meilleures offres et ce même si tu ne t'en rends pas compte, je veux dire..." Tu laisses retomber tes bras, seulement pour faire un geste de la main et désigner Adrian et sa silhouette. C'est un grand gaillard, brun, et pas désagréable à regarder, et oui, tu as remarqué, tu n'es pas aveugle, et tu le sais, à chaque fois qu'il pose les yeux sur toi, qu'il pourrait être ailleurs. Trouver mieux. Le genre de fille qui le fait tout le temps sourire et qui a la tête bien vissée sur les épaules. Cette espèce de nouvelle amitié entre vous deux te laisse perplexe, cela te rend heureuse à la fois mais tu ne sais définitivement pas quelle catégorie ranger le jeune homme. Pas besoin de le faire maintenant, ce n'est pas ce qu'il te demande. "Okay, okay... je te montre donc notre plateau de tournage du jour." Tu attrapes son poignet et tu le guides jusqu'au reste du salon. Là où tu as mise ta bâche et les projecteurs et l'espace vide que vise ton téléphone. "T'as pas besoin de tenir la caméra, enfin mon téléphone en l'occurrence, déjà, même si je t'adore, je ne donne pas mon téléphone à n'importe qui et ensuite le trépied est là." Tu lâches son poignet pour désigner ledit trépied, qui fera très bien son boulot et qui garantira que tout restera en place quand tu seras devant la caméra. "Tu peux juste jouer avec les réglages et faire des zooms et la focale quand tu estimes que c'est nécessaire, comme ça." Tu lui montres, deux doigts posés sur l'écran tactile, un signe de tête pour qu'il se rapproche et comprenne comment faire. Ce n'est pas bien compliqué en réalité, n'importe qui peut le faire, Adrian peut le faire, cela tu en es même convaincue. "Mais, j'ai surtout besoin de toi pour faire la voix off en fait, et... me poser ces questions-là."
Tu te tournes ailleurs, ton carnet de note a été abandonné sur la table basse du salon, ça ne te prend qu'un instant pour le récupérer et tu le tends à Adrian la seconde suivante. Que t'est-il arrivé ? Combien de temps es-tu resté à l'hôpital ? Qu'est-ce que tu avais dans le système ? Est-ce qu'il y a eu des blessés ? Que fais-tu depuis ? Est-ce que tu te sens coupable ? Est-ce que tu ne fais pas juste cette vidéo pour l'attention ? Tu soupires et laisses Adrian tout lire par lui-même. Aucun moyen de se cacher si tu décides de faire cela, et c'est bien le but. Cela n'étonnera pas tes plus vieux abonnés, après tout, c'est comme cela que tu as connu ton premier pic d'abonnement, en pleurant des grosses larmes face à ton téléphone et en faisant part de ta frustration de femme trans. "C'est ma section de commentaires, les questions qui reviennent le plus." En ce moment, depuis que tu as annoncé un possible retour et un rythme différent. Les gens veulent savoir, ils veulent leur dose de contenu et tu t'y plies. Pourquoi ? Tu ne peux pas l'expliquer, même après plusieurs séances avec le Docteur Flynn, même après avoir admis que ce n'était pas comme un journal intime d'être sur Instagram. "J'ai l'intention d'être honnête, c'est pour ça que les gens sont là, et s'ils veulent ils pourront rester, sinon, ils partiront."
Tu hausses les épaules et tu feins une nonchalance certaine. Même si tu n'y crois pas toi-même, mais tu ne vas pas te laisser abattre si les gens partent, tu es en contrôle et tu choisis quel type de contenu et même quel type de personne, tu veux présenter au monde. Il ne suffit pas juste d'être jolie, tu veux assumer tes erreurs, toutes, et c'est un bon moyen de le faire ça. "Tu as le droit de le dire si tu penses que c'est une idée de merde."
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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptyDim 17 Déc 2023, 20:30

I'm too shy to tell you how I feel so I'll hide behind timid smiles and soft hellos; I'm afraid if I ask you "what do you think of me" you will reply i don't.
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Tu lui souris doucement quand tu la vois lever les bras, toute fière. Tu es content de la voir comme ça, tu te rappelles encore la première fois que tu l'as croisée au Mall avec son attelle, l'ambiance était toute autre. Comme quoi, le temps commençait véritablement à faire son oeuvre. Tu croisais simplement les doigts pour que ce ne soit pas qu'en surface, que ce ne soit pas qu'une façade. Mais avec Laurie c'était trop difficile de savoir, parfois trompeur, souvent changeant. Donc tu te contentais de la voir heureuse à cet instant précis en essayant de ne pas te préoccuper de la partie cachée de l'iceberg que tu pourrais louper.
Elle te mentionne les nombreuses offres que tu dois aussi recevoir. Ton sang ne fait qu'un tour quand elle mentionne ça. Parce que c'est l'une des premières fois que tu as l'impression qu'elle fait une allusion dans ce sens là. Comme si peut être il pouvait y avoir plus qu'une simple amitié. Mais tu as peur de trop interpréter, peur de simplement d'emballer sans même savoir pourquoi, sans même savoir ce que tu es capable d'entreprendre à ce stade de ta vie. Mais toujours est-il que sa réflexion te laisse tout gêné. Tu te sentirais presque tourner au rouge pivoine, tandis que tu lui réponds le regard fixé sur tes pieds. "Pas vraiment d'autres propositions qui m'attendent." Ça sort presque malgré toi, mais tu te rends compte que ce n'est pas du tout le message que tu veux lui faire passer. Que ce n'est pas du tout un choix par défaut de l'accompagner dans sa guérison. Tu relèves le regard, t'éclaircis la gorge un instant, avant d'ajouter, d'un ton plus sûr, en plantant ton regard dans le sien, "Enfin aucune autre proposition qui vaillent la peine de laisse tomber celle là, en tout cas.".

Elle te prend par le poignet pour te montrer son installation et t'expliquer ce que tu dois faire. Le contact physique avec elle, une fois encore, fait se dresser les poils sur tes bras bien malgré toi. Mais tu te ressaisis, tu ne veux pas laisser paraître quoi que ce soit, pas la mettre mal à l'aise, parce que tu n'es pas là pour ça. Tu la regardes t'expliquer, attentif à chaque détail qu'elle te donne, soucieux de bien faire parce que tu sais à quel point ça lui tient à coeur. "Ah oui, donc maintenant je suis carrément n'importe qui maintenant... Heureusement que t'as mentionné le fait que tu m'adores parce que sinon j'aurai été hyper vexé." Tu lui souris doucement. Tu la regardes t'expliquer comment faire un zoom et un petit rire t'échappes malgré toi. "Oui ça c'est clair ça devrait aller." Et tu sens que la réelle question, la réelle raison pour laquelle elle t'a fait venir, elle ne te l'a pas encore réellement exposé. Tu en as la certitude quand elle te demande d'être la voix off et de lui poser les questions de ses abonnés. C'était donc ça, la réelle raison.

Elle te tend le carnet dans un mouvement, elle ne dit rien de plus. Tu attrapes le carnet et tes yeux se posent pour découvrir les questions les plus posées. Certaines sont crues, d'autres bienveillantes, et surtout, toutes relèvent de la vie privée. C'était un peu quelque chose qui parfois te dépassait un peu, l'entretient de la notoriété et du partage de détails personnels. Sûrement parce que tu l'avais fui toute ta vie. Mais tu avais eu l'habitude des réseaux et de leurs utilisateurs avec Lena, et les scandales qui allaient avec. Tu avais aussi pu voir le côté positif que ces derniers pouvaient avoir. Et tu te disais que c'était peut être ça que Laurie recherchait. Un peu de bienveillance de la part de ces gens qui la suivait au jour le jour. Tu la laisses parler, ton regard alternant entre le carnet et son visage. Tu as le droit de le dire si tu penses que c'est une idée de merde. Tes yeux s’adoucissent soudainement. Bien sûr que non ce n'est pas une idée de merde. "J'allais surtout dire que je trouve ça très courageux." Tu laisses les mots flotter entre elle et toi, le temps qu'elle s'imprègne de cela, qu'elle finisse par s'en persuader, au moins le temps d'une après midi. "Et je pense que c'est une bonne idée, d'être honnête avec eux. Y'a que comme ça qu'ils se sentiront proches de toi.". Et ce que tu gardes pour toi, ce que tu ne veux pas avouer, c'est que ça te fait encore plus plaisir qu'elle t'ait demandé de l'aider pour cette situation. Qu'elle t'ait fait assez confiance pour le faire. Tu te contentes simplement de sourire, et de prendre le carnet contre toi avant de te mettre derrière le téléphone, bien fixé sur son trépied. Ton regard bienveillant vient de nouveau se poser sur Laurie, avant d'ajouter, "Alors, on s'y met ?".

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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptyDim 24 Déc 2023, 17:54


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crédit/(moonsoongifs) ✰ w/@Adrian West
Tu as déjà pris ta décision en fait, avant même d'en parler à Adrian, avant de tout bouger dans ton salon et avant même que les questions n'arrivent dans ta boite de messagerie sur Instagram. Tu veux être honnête, tu veux dire la vérité, pas pour faire ton intéressante, mais bien pour montrer que tu peux chuter. Que tu n'es pas juste la blonde qui sait faire des traits d'eye-liner bien précis, qui fait des blagues un peu crus et qui est capable de boire son poids en alcool et d'aller bosser le lendemain. Non, tu es plus que cela, tu es une personne à part entière, qui tombe, qui se relève et... c'est important de lever le voile sur ça. Si ce n'est pas pour tes abonnés, au moins pour toi-même, c'est bête à dire, mais dans ton esprit, les choses ne sont réelles et définitives qu'une fois que tu es a pas postées sur ta plateforme. C'est triste, con et superficiel et... ta pensée est interrompue par les mots d'Adrian. Ton regard bleuté est toujours sur le brun et tu bats des cils une fois, deux fois, avant de retrouver ta voix.
"Courageux ? Okay..." Tu ne l'aurais pas dit comme cela, et tu pensais vraiment qu'il t'aurait traitée d'idiote, mais ce n'est pas le cas. Adrian réussit à te surprendre encore une fois et si tu étais capable de ressentir de la gêne là tout de suite, ce serait le cas. Non, à la place, tu hausses tout simplement les épaules, avant de reprendre la parole."Et c'est bien le but, pas vrai ?" Que tes abonnés se sentent proches de toi, le but de l'exercice est bien de ne pas être seule, non ? Mais tu l'étais justement, seule, au moment de ton accident, quand tout a basculé, pas d'amis, pas d'abonnés, pas de Jo, pas d'Adrian... Tu prends une profonde inspiration, tu n'aimes pas repenser à cette nuit-là et ça ne sert à rien à part te faire te sentir mal. Donc hors de question de le faire."Et pas juste de satisfaire le besoin d'attention de la narcissiste complexée que je suis, pas vrai ?" Un rire, avant que tu ne te dises que non, ce n'est pas drôle. Il faudrait que tu arrêtes de te descendre en flèche pour épater la gallerie et pour espérer avoir une réaction de la part de ton interlocuteur. En l'occurence, c'est Adrian, et son avis importe peu en fait. Tu vas continuer d'avancer quoi qu'il en soit
"Désolée, j'imagine juste comment je vais raconter tout ça à ma psy après... bref, ta raison, on commence, laisse-moi juste... vérifier mon maquillage." Tu dis cela en l'abandonnant quelques instants, pour aller dans ta salle de bain, quand tu reviens, tu as un miroir dans une main et ton tube de gloss préféré dans l'autre. Tu es fière de ton maquillage, pas trop lourd, les traits sont légers et mettent encore plus en valeur tes yeus bleus et tes cheveux toujours aussi court depuis le mois d'Aout."Tu sais déjà ce que tu veux manger après ou pas ?" Tu lui demandes alors que tu fais briller un peu plus tes lèvres, tu fixes ta réflexion pendant une seconde, puis deux et lorsque tu es satisfaite, tu poses le miroir et le tube de gloss sur la table, te tournant vers Adrian.
"Tout ce que tu veux hein, comme je te l'ai déjà dit." Tu n'es pas bien difficile et l'instant suivant, comme si la conversation avançait naturellement, tu tournes sur toi-même, un autre type de sourire sur le visage. "De quoi j'ai l'air ? Je suis jolie au moins ?" Au moins, avec les cheveux plus courts, sobre, avec toujours quelques marques sur les jambes. "Ne réponds pas à cette question." Parce que tu n'es pas prête à entendre la réponse et définitivement pas prête à ce qu'il te dise que tu n'es pas du tout son genre de fille. Peut-être qu'il aime les rousses, ou les brunes, ou les filles avec la poitrine un peu plus imposante. Peu importe en fait. "Okay..." Tu hoches la tête.
"Je suis prête." Sans attendre les instructions d'Adrian, tu vas te placer toute seule devant l'objectif de la caméra et parce que tu trouves cela plus confortable, tu es en position assise le moment suivant."Appuie sur enregistrer et commence par la question que tu veux." Tu lances à Adrian avec une expression qui se veut sereine sur le visage. L'avoir ici est important à tes yeux, parce qu'il veut être ici, mais également parce que cela te permettra d'avoir une réaction en directe face à tes mots.
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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptyDim 14 Jan 2024, 13:48

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Tu sens que l’adjectif courageux n’était sûrement pas celui auquel elle s’attendait. Elle semble surprise, comme si tu n’avais pas lu le bon script, pas en accord avec ce qu’elle avait prévu dans son imagination. Elle aurait peut-être voulu que tu lui ries au nez, tellement loin des préoccupations habituelles avec sa relation avec les réseaux sociaux et ses abonnés. Mais tu savais à quel point c’était important pour elle. Tu l’avais bien vu avec Lena, l’importance de cette communauté en soutient dans les moments difficiles et la pression que l’on pouvait se mettre pour faire en sorte d’entretenir une relation saine avec eux. Etre honnête sans trop en dévoiler, se protéger sans mentir sur la vérité. Donc oui, tu trouvais ça vraiment courageux, de mettre aux yeux de tous les dessous de cette histoire, surtout maintenant que tu savais réellement l’impact que cela avait eu sur Laurie et toutes les questions qu’elle se posait suite à cet accident. « Tu seras soulagée de l’avoir fait. » Sous entendu que ce ne serait pas forcément facile mais qu’au moins ça serait fait.
Tu l’entends prendre une grande inspiration, comme pour s’insuffler du courage. Et pour se détendre, pour utiliser la même arme que celle qu’elle utilise toujours, elle fait une petite remarque cynique, accompagnée d’un rire faussement sincère. Tu commences presque à avoir l’habitude qu’elle utilise ce mécanisme de défense. Tu la regardes doucement, un sourire taquin aux lèvres, «  J’aurai plutôt dit narcissisme sévèrement complexée, mais c’est qu’un détail ça. s» Tu rentres dans son jeu mais tu n’en penses pas un mot et tu sais que toute ton attitude laisse transparaître ce qu’il se passe vraiment dans ta tête. Loin de l’imaginer comme une narcissiste complexée, très loin.

Elle mentionne sa psy, et ce détail te fait sourire intérieurement. Content pour elle qu’elle se fasse aider par des professionnels, point toujours difficile à franchir, toujours complexe à accepter. Celui que Michael n’avait jamais franchi, à tort. Sûrement parce qu’il y avait trop de choses qu’il ne pouvait pas mentionner, qu’il ne se sentait pas à même de pouvoir être aidé. Le cap que tu avais eu toi même du mal à franchir, d’aller parler de tes problèmes à quelqu’un. On ne pouvait pas vraiment dire que ça t’avait aidé sur l’ensemble, trop de détails devant être laissé de côté pour ne pas trop en dire aux mauvaises personnes. Difficile de faire confiance aux inconnus, comme toujours. Toujours le sourire aux lèvres, pour rigoler avec elle, pour la détendre parce que tu la sens stressée de ce qu’elle s’apprête à faire, « J’espère que tu lui diras que tu avais un super camera et prompteur en tout cas quand même. » Elle part un instant retoucher son maquillage. Il était déjà très bien et il n’avait pas besoin de retouche d’après toi, mais tu te doutes qu’elle fait plus ça pour se donner une contenance qu’autre chose. Il est vraiment très bien, ce maquillage. Elle te demande ce que tu veux manger, tout en mettant un peu plus de gloss sur ses lèvres, dans une désinvolture incroyable qui te ferait presque frissonner. Tu trouves ça dingue qu’elle se rende à peine compte de l’effet qu’elle peut te faire. Tu reviens à la réalité, et réalises que tu t’es un peu laissé décontenancé en la regardant, comme hypnotisé, et que tu prends un peu trop de temps à répondre à sa question. Ta voix tremble discrètement mais tu te reprends rapidement. « Euh, comme tu veux vraiment j’ai pas de préférence. On peut commander des sushis ou un truc du genre si tu veux ? »

Elle finit par te demander si tu la trouves jolie. Tu souris de toutes tes dents tandis qu’elle s’empresse de te demander de ne pas répondre à sa question. Tu la regardes. Tes yeux plantés dans les siens. «  Tu es très jolie. » Tu laisses un silence, laissant les mots flotter entre vous deux. «  Ça te va bien, simple comme ça. Ils auront l’impression que c’est le vrai toi, qu’ils voient là. » Tu souris doucement, en ajoutant, «  C’est l’impression que moi j’ai, en tout cas. ». Tu ajoutes, presque malgré toi, sentant un léger rouge monter à tes joues. «  T’avais demandé de pas répondre mais ça me démangeait un peu… ».

Tu te concentres à nouveau sur ton mission initiale, sérieux. Tu suis ses instructions, appuyant sur enregistrer. Tu sais déjà quelle est la première question que tu vas poser. Elle a tout de suite attiré ton regard quand Laurie t’a tendu le tas de questions posées. « Comment tu te sens aujourd’hui ? Est ce que tu vas mieux ? ». Important à tes yeux cette question, pour poser le cadre. Pour remettre sa santé à elle au coeur du sujet plus que les questions sur les détails, parfois sordides, qui avaient pu être posées. Bien sûr, tu viendrais à poser ces questions, c’étaient celles que ses followers avaient le plus posées. Mais tu voulais commencer par autre chose. Tu poses ton regard sur elle, après avoir posé la question. Bienveillant, comme pour lui dire que tu étais là et que tout allait bien se passer.

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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptyMer 31 Jan 2024, 13:04


≈ ≈ ≈
{can you distract me from all the disaster?}
crédit/(moonsoongifs) ✰ w/@Adrian West
"Des sushis parfait, je connais un bon restaurant pas loin alors, on pourra faire ça..." Et sortir un peu de ton appartement. Adrian ne s'est jamais plaint de tout le temps que vous passez ici, entre ces murs, dans ton appartement et tu doutes qu'il se plaigne à ce sujet un jour. Il essaye de t'aider depuis que vous vous êtes croisés dans les vestiaires du Queen Street Mall. Tu as cessé de te demander pourquoi, d'attendre qu'il change d'avis et que le brun tourne les talons. Il ne l'a pas encore fait, tu n'as aucune raison d'en douter à part ton propre passé et tes mauvaises expériences. Sauf qu'Adrian mérite le bénéfice du doute, il l'a prouvé par le passé, il le prouve encore aujourd'hui. Peut-être qu'il n'attend rien du tout le brun et que c'est sincèrement un allié. Tu aimes te dire que c'est le cas, tu veux y croire, de tout ton cœur, te dire que pour une fois, tu n'es pas trop naïve ou très rêveuse et que les gens peuvent être aussi bons. Tu veux y croire de toutes tes forces, Adrian te donne envie d'y croire et de croiser les doigts. Tu ne le fais pas, une fois que tu as fini de te remaquiller et que tu es satisfaite de l'image que tu renvoies, tu sollicites son avis. Sans lui donner l'occasion de répondre. Ton regard bleuté rencontre le sien alors qu'il le fait tout de même. Un sourire apparaît sur ton visage, fin et sincère, et parce que si c'est un mensonge, alors c'est un très beau mensonge. "Hey, j'apprécie l'honnêteté, et oui, les compliments. Mais... Allons-y avant que je ne me dégonfle."
Tu dis cela alors que tu trouves une position assise, devant ton installation et après une profonde inspiration, tu es prête à répondre aux questions. "Je vais mieux." C'est la vérité, sur tous les plans, tu vas mieux qu'au moment de ton dernier post et avant ta disparition des réseaux sociaux. Tu es sobre, tu es suivie, tu fais tes heures de travaux d'intérêt général et tu vas voir une professionnelle pour parler de tout ce qui te passe par la tête. C'est une pente glissante que tu grimpes, petit à petit, tout doucement et lentement. "Mieux que le mois dernier en-tout-cas." Les questions arrivent et là encore, tu réponds honnêtement. Tu parles de ton état d'esprit plus que destructeur ce soir-là, et oui, tu étais sous l'influence de la drogue. Tu ne donneras pas l'identité de ton fournisseur, ni des détails complets, cela pourrait te fermer les portes d'Instagram, mais tu admets que tu n'étais pas sobre. Sur tous les plans. Et tu as causé un accident de la route, comme quoi, attacher sa ceinture, c'est un véritable truc. Tu ne le dis même pas sur le ton de la plaisanterie ça, tu es tout à fait sérieuse. Et c'est avec une expression tout aussi réelle et vive que tu parles des charges que t'a exposé la police. De l'amende, de ta punition. Parce que c'est la vraie vie, et dans la vraie vie, il y a des conséquences. Tu as passé trop de temps à courir après quelque chose d'éphémère, à prétendre que le rythme de vie d'une party girl était parfait, et sans lendemain. Ce n'est pas le cas, ça n'a jamais été le cas et tu ne comptes plus le cacher maintenant. Tu seras plus honnête que jamais, il y aura plus de vérités, des moments de doute et si tu as besoin de redisparaitre, tu le feras sans aucune hésitation. Tu essayes d'aller de l'avant et tu espères que tes abonnés le comprendront. Tu parles pendant de longues minutes, à répondre aux questions d'Adrian et quand enfin, le silence retombe, tu lui fais signe de couper la caméra. Une autre inspiration, alors que de tes index, tu fais disparaître les larmes que tu as senti monter. Une victoire, tu pensais que tu allais finir en sanglot pendant cette confession. Ce qui n'a pas été le cas, une bonne chose.
"... C'était plus éprouvant que ce que je ne pensais." Tu dis ça avec un léger rire, alors que tu es sur tes deux pieds l'instant suivant, à te redresser lentement. "Merci." Le simple mot est pour Adrian et avant de changer d'avis, tu le rejoins en quelques pas et tu passes tes bras autour de son cou, alors que tu viens te presser contre lui, pour une étreinte qui n'était pas du tout prévue. Mais qui est totalement méritée, pour le coup, ce n'est pas surjoué, ce n'est pas pour l'attention ou quoi que ce soit du genre. C'est même fini avant que cela ne soit vraiment commencé, vu que déjà, tu recules. "Bref, les sushis, laisse-moi attraper mon sac, ma carte de crédit et on y va." Il a le droit à un clin d'œil le jeune homme alors que tu vas rapidement chercher tout ça, tu le retrouves et le guides vers l'entrée, tu lui tends ses chaussures, avant d'enfiler les tiennes. Dans le couloir, tu appelles l'ascenseur, avant de nouveau t'adresser à Adrian. "Tu sais, le repas sera un bien maigre remerciement pour toute ton aide ces temps-ci."
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Message(#)(laurian #2) can you distract me from all the disaster? EmptySam 17 Fév 2024, 22:10

I'm too shy to tell you how I feel so I'll hide behind timid smiles and soft hellos; I'm afraid if I ask you "what do you think of me" you will reply i don't.
@Laurie Wright   



Tu ne peux pas t'enlever de la tête ce sourire, souvent caché, bien emmitouflé, mais là tu as le droit à son véritable sourire, celui qui est sincère, celui qu'elle essaye habituelle de camoufler sous des couverts d'ironie. Tu essayes de le graver quelque part, comme si tu pouvais le garder juste pour toi, dans un coin de ta tête. L'accrocher dans ton souvenir, pour qu'il ne soit que pour toi. C'est cette image d'elle que tu veux imprimer alors que tu lui poses ces questions lourdes de sens.Qu'enfin, elle débale devant toi son point de vue sur l'accident, sans artifice, juste les faits bruts et ses émotions. Enfi, elle ne le déballe pas vraiment devant toi parce que techniquement, c'est pour ses abonnés, tu en as bien conscience.Tu as bien conscience qu'une partie de toi n'est sûrement là qu'en qualité de prompteur et cameran. Mais l'autre partie de toi a envie de se laisser espérer, peut-être simplement l'espace d'un instant, que tu n'es pas là juste pour être utile pour sa vidéo mais bel et bien parce qu'elle avait envie que ce soit toi qui soit là. Que ce soit toi qui ait ses réponses. Tu n'avais pas envie de laisser partir cette partie de toi. Tu n'osais pas t'avouer que tu rêvais secrètement que la seconde option soit la bonne, que Laurie t'ait fait venir parce qu'elle voulait se confier à toi. La réalité était que tu n'en savais trop rien. Que tu n'avais pas vraiment de réponse quant à pourquoi c'était ta présence qu'elle avait particulièrement tenu à avoir pour ce tournage. Et Laurie n'en avait sûrement pas la moindre idée elle-même.

Tu la laisses dérouler ses réponses à chaque fois, dire ce qu'elle a sur le coeur, et tant qu'elle ne te dit rien de particulier, tu pars du principe que tu dois continuer à lui poser des questions. Tu t'étais dit en arrivant que peut-être au bout d'un certains temps tu dissocierais un petit peu la situation, que tu te sentirais plus détaché, comme si tu observais simplement une situation dans laquelle tu ne te sentais que peu impliqué, comme tu venais en qualité d'aide à un tournage sur le papier. Mais c'est tout le contraire.Tu fais de ton mieux pour garder à un air neutre, pour ne pas l'influencer, mais ses réponses te touchent. Quand elle parle de ses émotions, son évolution, tu peux sentir tes poils se dresser le long de tes bras, tu aurais même tendance à avoir envie de couper la caméra, la prendre dans tes bras, faire plus que simplement la regarder débiter et lui poser ces questions. Mais tu suis sa danse, elle sait ce qu'elle fait, elle sait ce dont elle a envie pour son retour. Elle finit par te faire un signe qui t'indique d'arrêter. Tu ne sais même pas comment elle a fait pour ne pas verser une seule larme en racontant tout ça. Elle évoque l'énergie que ça lui a demandé, et tu soupires un instant malgré toi. Un soupir long et profond, comme si toi aussi tu laissais redsendre la pression et les émotions que tu avais pu ressentir en l'écoutant. Elle te remercie et tu t'apprêtes à ouvrir la bouche, pour lui faire une blague pour détendre l'atmosphère ou la taquiner sur le fait, qu'une fois de plus, elle te remercie et que ça devient une mauvaise habitude. Mais tu n'as même pas le temps d'articuler quoi que ce soit, ses bras se retrouve dans ton cou, son corps pressé contre le tien, sa tête juste posée sur ton épaule. Complètement coupé dans son élan, le type. Cette démonstration affective te déstabilise l'espace d'une seconde, et tu sens ton coeur se réchauffer. Tes joues doivent déjà avoir tourné au pivoine, mais qu'importe. Tout naturellement, tes bras s'enroulent autour d'elle, et ta tête se retrouve logée à côté de la sienne. L'odeur de sens cheveux te chatouille le nez, tu profites de cet instant suspendu, qui, tu le sais déjà, ne durera pas bien longtemps. Là aussi, tu essayes de graver ça dans ta tête. De retenir cette sensation, son odeur, juste pour toi. Et la pensée suivante qui te traverse, c'est que tu dois te rendre à l'évidence.Au début tu pouvais te voiler la face, te dire que ton envie d'aider Laurie venait juste de ton envie d'aider celle qui il y a fort longtemps t'avait tendu la main. Mais à cet instant précis, tu te rends compte que c'est plus que ça.

Mais déjà, elle s'écarte et se défait de ton étreinte. Tu ne pourrais pas dire combien de temps ça a duré, mais ce qui est sûr c'est que ça t'a paru trop court. Mais elle, elle reprend simplement son activité, comme si de rien n'était. Imperturbable, parce que pour elle, ce n'était sûrement pas grand chose, pas vrai? Alors tu essayes d'en faire de même, de faire comme si tu n'avais pas encore l'impression de sentir ses bras entourer ton cou. "Tu sais, moi, tant que tu me nourris c'est la récompense parfaite." Tu attrapes tes chaussures au vol quand elle te les tend, en te donnant un air désinvolte. "Parce que bon, poser toutes ces questions et blablater pendant des heures ça m'a donné une dalle pas possible." Tu lui souris tandis que vous attendez l'ascenceur. Les portes s'ouvrent. "C'est chouette, que t'aies fait cette vidéo aujourd'hui, je suis content pour toi." Tu lui souris en te tournant vers elle l'espace d'une fraction de seconde avant que ton attention ne se porte de nouveau sur l'ascenceur. Ta main se glisse malgré toi dans son dos pour la faire entrer avant toi. So much pour "paraître" désinvolte, idiot va.

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