ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(queen street mall) Il sait qu’il n’est pas supposé aller à l’hôpital parce qu’il veut voir Ruben et que ce n’est pas le lieu pour ça, mais il jure qu’il est le premier qui aurait préféré que le brun ait un métier plus normal, aux horaires normales. Il aurait aimé pouvoir le retrouver plus souvent, plus simplement aussi, et c’est justement parce qu’il voulait lui faire une surprise qu’il n’a pas cherché à le prévenir de sa venue. Ce qu’il aurait aimé, surtout, c’est être exempté de la vue de Ruben fricottant avec une blonde sans que cela ne laisse place au moindre doute ; et sans qu’elle soit sa fiancée, justement, ne fasse douter sa couleur de cheveux. Ambrose ne sait pas grand-chose de celle qui a une bague au doigt, mais il a au moins une idée de ce à quoi elle ressemble. Et il sait qu’elle ressemble à tout sauf à la personne qu’il a vu, même s’il ne s’est pas attardé sur place - il n’avait rien à y voir de plus, et surtout il ne voulait rien voir de plus.
Maintenant, il regrette d’avoir eu un après-midi de déjà prévu avec Ruben. Il regrette d’avoir planifié un café et un petit croc dans un commerce non loin de la rue commerçante. Il regrette, parce qu’il sait que l’idée l’a trop travaillé pour qu’il puisse l’oublier en un claquement de doigts. Plusieurs nuits sont passées et rien n’y a fait, la preuve en est. Et pourtant, c’est de Ruben dont il s’agit, et il n’avait évidemment pas le courage d’annuler cette entrevue, bien trop au fait d’à quel point son temps est précieux. Alors, quand le médecin arrive à son tour, quelques maigres minutes après Ambrose, ce dernier se relève pour l’embrasser sur la joue ; un peu trop près de la commissure de ses lèvres, certains diraient. Il pose une main contre son dos et s’y attarde quelques micro-secondes de trop, le coeur déjà lourd et le sourire à moitié présent seulement. Il a le même sourire, Ruben. Il a les mêmes yeux brillants malgré son éternelle fatigue. Ambrose s’attarde sur les détails, il voit tout ce qu’il a l’impression de déjà voir lui glisser entre les mains.
Il donne le temps aux bonjours, aux petites discussions. Il laisse les cafés arriver, les petites parts de gâteau être commandées. Il ne laisse pas passer grand chose de plus, pourtant, et c’est après quelques maigres minutes et autant de temps passé à enfoncer une fourche de sa fourchette dans l’empreinte de son majeur qu’il trouve enfin le courage d’aborder le sujet sur le feu. « J’ai une question. » Il reprend avec plus de sérieux, marquant le changement de ton avec leur discussion actuelle. « Tu baises avec combien de personnes ? » Outre sa fiancée. Quoiqu’elle n’est peut-être même pas à compter dans la liste, pour ce qu’Ambrose en sait (c’est à dire pas grand chose). Il n’aurait pas pu lui reprocher d’être infidèle, parce que ça l’arrange bien, mais il lui reproche aujourd’hui le fait de ne pas avoir été parfaitement transparent avec lui: il y a d’autres noms et d’autres discussions dont il cache sans doute l’existence à Nina. Il a eu des centaines d’opportunités pour le lui dire et il n’en a saisi aucune, sans doute justement parce qu’il se complaisait dans sa vie telle qu’elle était. Etait.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: queen street mall, spring hill.(c): internet-illusion (gif), luleaby (codage).
***
Il n’y avait absolument rien ni personne qui pourrait l’empêcher de passer une après-midi avec Ambrose, parce-qu’il n’y avait aucune réelle preuve que ce type de comportement pouvait être incriminant d’une quelconque façon. Qui plus était, Nina était parfaitement au courant que les deux jeunes hommes avaient repris contact ces derniers temps - les raisons n’étaient peut-être pas les principales et n’auraient peut-être pas du être mises de cette façon là en avant et utilisées à mauvaise escient, mais les choix de Ruben n’étaient, surtout ces derniers mois, pas que les meilleures. Alors bien sur qu’il allait honorer son après-midi prévu avec le brun, qu’il allait en profiter et qu’il dirait à sa fiancé qu’ils avaient bu un café et discuter musique et autre - et rien de plus, qu’importait les comportements qui seraient adoptés et les conversations abordées.
Ce fut donc avec le sourire aux lèvres et un éclat de malice dans le regard qu’il se pointa à l’adresse donnée par Ambrose; bien sur, il était à l’heure - parce-que ce n’était pas dans ses habitudes d’arriver quelque part avec du retard, et si cela se faisait c’était forcément parce-qu’il avait été retenu au travail par quelque-chose qui relevait de l’urgence, en rien de sa faute donc. Le sourire du chirurgien s’étira quelque peu lorsque Rose déposa un baiser sur sa joue, trop près de la commissure de ses lèvres surement mais il n’en avait que peu à faire en cet instant; peut-être en grande partie parce-qu’il en fit de même à la suite pour lui rendre la pareille. « Je suis content de te voir. » C’était là uniquement la vérité, eux qui n’avaient pas eu l’occasion de se voir ou de passer un véritable moment tous les deux ces dernières semaines - la faute à qui, ce n’était pas tout à fait si difficile de savoir. Il s’installa à la table où Ambrose l’attendait, ils commandèrent les cafés et autres choses à grignoter.
« J’ai une question. » Ils avaient déjà passé les banalités lorsque la voix de Rose changea pour quelque-chose de plus sérieux, assez en tous cas pour que Ruben fronce quelque peu les sourcils, repose sa tasse de café, soutienne son regard. « Je t’écoute. » Il n’avait jamais repoussé la moindre question de la part du brun, ayant toujours tenté d‘y répondre avec le plus de justesse; ces dernières pouvaient être de différentes catégories et la conversation qu’ils menaient jusque maintenant ne donnait pas d’indices à Ben quant à celle qu’il comptait lui poser. « Tu baises avec combien de personnes ? » Autant dire pour le coup qu’il n'aurait su anticiper cette-ci, ses yeux s’écarquillant quelque peu sur son visage se faisaient témoin de ce fait. Il resta un instant silencieux, un autre de trop peut-être car s'il n’avait rien à se reprocher il aurait répondu avec bien plus de rapidité. Si Ambrose n’avait rien à lui reprocher non plus, il n’aurait pas entamé cette conversation là de cette façon. Pinçant ses lèvres, attrapant sa tasse pour la porter à ces dernières toujours en silence mais ne décrochant ps son regard de celui de Rose, Ruben avait deux options devant lui: feinter l’innocence, ce qui risquait de ne pas prendre face à lui, ou l'option qui lui semblait être la plus sage: la vérité. « Trois. » Il savait que ce n’était pas là une réponse qui lui plairait, mais c’était ce qu’il se devait de lui répondre: la vérité.
Il refusait de l’offrir à d’autres, mais à Rose il ne pouvait lui soustraire. « A mon tour: pourquoi cette question ? » Il n’avait laissé qu’un instant entre sa première réponse et la suite de ses paroles, pour ne pas laisser le temps à Ambrose de réagir réellement, enchainant pour avoir le temps de dire ce qu’il souhaitait aussi. Car si jusque maintenant le jeune homme ne lui avait pas posé la question, c’était parce-qu’il n’existait pas de doute dans son esprit - même si ce dernier n’avait pas réellement sa place, Ben passerait autour ce débat là pour cette fois-ci. « Parce-qu’elle a été posée comme un reproche. » Il ne faisait que statuer des faits qui étaient on ne pouvait plus évident aux yeux de tous ceux qui pouvaient suivre cette discussion - heureusement, aucune paire d’yeux passablement problématique se trouvait à leurs côtés. « Donc: pourquoi ? » Pourquoi cette question, pourquoi semblait-il irrité à l’idée même d’avoir la réponse.
:
Dernière édition par Ruben Hartfield le Mar 5 Déc 2023 - 18:22, édité 1 fois
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je suis content de te voir. » Et lui aussi, comme toujours. Peu importe ce qu’il se passe et peu importe ce que son cerveau tente de lui dicter, Ambrose est toujours heureux de le retrouver. Il lui manque toujours, peu importe à quel point peu de temps s’écoule parfois entre deux moments passés ensemble. Il lui manque toujours, parce qu’Ambrose ne sait pas cacher son attachement pour autrui lorsque ce dernier est réel et quand il s’agit de Ruben, il n’y a pas grand chose de plus réel. Il esquisse un bref sourire mais passe rapidement à autre chose, parce qu’il sait qu’il n’en aura plus le courage s’ils commencent n’importe quelle autre discussion et qu’il se perd déjà dans le bleu de ses yeux et le flot ininterrompu de ses paroles. « Je t’écoute. » Il comprend qu’il s’agit d’un sujet sérieux et ne tente pas d’esquiver la discussion, ce qui rassure au moins brièvement Ambrose. L’instant d’après, quand il ose enfin lui demander à quoi ressemble sa vie sexuelle, il n’a déjà plus rien d’une personne rassurée. Au moins, ses mots sont assurés et son besoin de réponse est évident.
Ruben accuse le coup dans un premier temps. La question le prend de court et semble faire trembler ses fondations mais même s’il prend le temps de boire une gorgée de café, il finit tout de même par lui répondre sans se perdre dans des explications inutiles. Un chiffre, un simple chiffre. « Trois. » Dont sa fiancée ? Le doute est possible mais Ambrose l’omet, parce que ce n’est finalement même pas important. Que la réponse à cette question soit positive ou négative, le chiffre est toujours trop important. Il était supposé répondre deux, juste deux. « A mon tour: pourquoi cette question ? Parce-qu’elle a été posée comme un reproche. Donc: pourquoi ? » Non, il n’est pas en position de poser des questions. Ambrose n’a pas encore fini son tour. Il y a d’autres choses qu’il doit savoir, et il y a d’autres questions qu’il doit poser tant qu’il en a encore la force et le cran.
« Qui c’est celle que tu baises à l’hôpital ? » Peu importe ce que Ruben veut savoir, ce n’est pas sa priorité. « Pas ta fiancée. L’autre. » Il soutient son regard et insiste. Il lui fait comprendre qu’il ne risque pas de passer à un autre sujet, pas même si Ruben vient à lui dire qu’il ne veut pas en parler ou qu’il n’a pas à le savoir. Il ne le respecte pas assez pour accepter ses choix, ses désirs, ses envies. « Trois parce que t’as juste pas le temps pour d’autres amants, en fait ? » Pas parce qu’il estime un minimum celle qu’il compte épouser un jour, pas parce qu’il estime Ambrose, et pas même pour cette inconnue dont il ne connaît même pas le prénom. Il baiserait avec la Terre entière s’il le pouvait, parce qu’il place toujours ses propres intérêts avant ceux du reste du monde et qu’il se moque bien de ce que le reste du monde peut penser, justement. « Je sais que je suis la pièce rapportée, me fais pas un laïus là-dessus. Mais je pensais que ça voulait au moins dire quelque chose. » Parce que pour lui, ça veut dire quelque chose, et il a toujours nourri l’idée que ce sentiment était réciproque sans même avoir à se poser davantage la question: ça lui semblait évident, après tout. Ils se sont séparés parce qu’ils ont été forcés, pas parce que les sentiments se sont taris d’un côté ou de l’autre, alors Ambrose a toujours nourri l’idée qu’ils ont simplement repris leur relation là où ils l’avaient arrêtée, à une ou deux nuances près. C’est ce qu’il voulait croire, du moins.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: queen street mall, spring hill.(c): internet-illusion (gif), luleaby (codage).
***
C’était un événement rare, que Ruben se retrouve pris de court dans une conversation puisqu'en règle générale, il était le monsieur je-sais-tout qui avait, justement, réponse à tout. Oh, à la question d’Ambrose il avait une réponse à lui fournir, ce n’était pas sur cette partie là que le problème portait - simplement il savait que cette dernière n’allait pas lui plaire. Il n’aurait pas lancé cette conversation s’il connaissait d’avance la réponse et que cette dernière était facile à recevoir. Ben voyait déjà dans son regard, alors que ses mots formaient phrases et réponses à son interrogation, que ce n’était pas là les mots que le jeune homme aurait préféré entendre. Ils composaient malheureusement pour la suite de cette conversation une vérité qu’il cherchait à exposer, bien malgré lui, à Rose.
« Qui c’est celle que tu baises à l’hôpital ? » Apparemment, ce dernier avait choisi de mordre dans tous les cas en premier et de pas laisser le temps à Ben de panser ses plaies, évitant sa question sans même prétendre qu’il ne le faisait pas exprès. « Pas ta fiancée. L’autre. » Ce n’était pas ses affaires, et la réponse n’avait pas à être fournie. Et s’il voulait jouer sur ce terrain là, il pouvait jouer également. « Pourquoi ? » Que lui répéta Ruben en guise de réponse, reprenant sa propre question posée une poignée de secondes plus tôt à laquelle il avait soignent évité de répondre. « Trois parce que t’as juste pas le temps pour d’autres amants, en fait ? » Soupirant, Ben serra les mâchoires: ce n’était pas de cette façon là qu'il avait prévu de passer du temps avec lui aujourd’hui, étant venu ici en ayant vraiment à coeur de profiter d’un après-midi à discuter de choses et d’autres en aucun cas des deux blondes qui partageaient son quotidien en à-côté. « Je sais que je suis la pièce rapportée, me fais pas un laïus là-dessus. Mais je pensais que ça voulait au moins dire quelque chose. » Et s’il avait senti l’énervement monter pendant les dernières minutes, ce dernier s’évapora aux dernières paroles du brun, alors que leurs regards ne se lâchaient pas; parce-que c’était dans ce dernier que Ruben voyait bien qu’il était de nouveau en train de faire du mal à Ambrose. C’était tout sauf ce qu’il avait un jour voulu - et ce depuis le début. « Ca veut dire quelque-chose, Rose. »
Il inspira longuement, soupira tout autant, pinça ses lèvres un instant avant de reprendre la parole. « Je t’avais prévenu que tu te ferais du mal. » Ces paroles là avaient été ajoutées du bout des lèvres, parce-qu’il regrettait d’en être déjà au moment où il se devait de lui rappeler qu’il l’avait prévenu. Ce n’était pas là une surprise que ce soit le cas, parce-que Ruben avait déjà toutes les cartes en mains depuis le début qu’ils avaient commencé à se revoir, et qu’il n’avait pu dire pourquoi mais il avait prévenu le jeune homme que c’était là la pire des idées et qu’il finirait blessé. « Je t’avais prévenu parce-que tu veux dire quelque-chose pour moi et que je voulais pas que tu joues à ce jeu là. » Celui de tomber dans son piège alors que ce dernier était à peine tendu, tant une partie de lui n’avait attendu que cela depuis les dernières années. Il soupira de nouveau, son regard faisait en sorte de toujours rester accroché autant que possible à celui d’Ambrose. « Trois, parce-que t’es l’élément que j’avais pas prévu à l’équation. » Parce-qu’il n’avait pas prévu tout ça; que ce soit lui ou Mavis, s’il était tout à fait honnête au moins à un moment donné de toute cette situation. Mais la blonde était présente depuis bien plus longtemps à ses côtés, avait cette place particulière depuis une année écoulée maintenant, et c’était presque une affaire correctement rodée. Passer du temps avec Ambrose comme il en passait avec Mavis était là l’élément qu’il n’avait pas prévu et qui n’était pas supposé arriver; le premier non plus, mais ce n’était pas le moment pour décortiquer mentalement tout ça, alors qu’une autre conversation était en route et que cette dernière était en train de briser à petit feu Rose devant lui.
« Ca t’avancerait à quoi de savoir qui c’est, dis moi ? » Il lui cédait certaines réponses, mais régulait ces dernières parce-qu’il avait envie et surtout besoin qu’Ambrose comprenne que sa réaction, même s’il la comprenait et qu’il l’avait plus ou moins anticipé dès le début, se devait d’être justifiée. Il le disait lui-même: il savait être la pièce rapportée, alors pourquoi réagir de cette sorte si c’était le cas ? Etre blessé en à-côté était ce qui aurait été récolté de éléments semés, Ruben l’avait prévenu, venait de le souligner malheureusement alors qu’il savait pertinemment que cela viendrait enfoncer le couteau dans la plaie. La question en restait tout de même une aux yeux du chirurgien, alors il ne démordrait pas: pourquoi ?
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Le pourquoi ne le regarde pas. Le pourquoi n’a même aucune sorte d’importance, en réalité. Ambrose veut avoir des réponses à ses questions et il se moque bien d’avoir le droit ou non de les poser, justement. « Ça veut dire quelque-chose, Rose. » Il rigole de cette réponse bien malgré lui. Non, ça ne veut rien dire. Ça ne veut rien dire à partir du moment où il ne lui suffit pas (en plus de sa fiancée, évidemment) et à partir du moment où il n’a jamais jugé bon de lui dire qu’il bouffait à tous les râteliers. « Je t’avais prévenu que tu te ferais du mal. » Il sort déjà les pseudo-excuses. « Tu fais du mal aux gens, Ruben. Et c’est pas parce que t’as dit “attention” que ça te donne le droit de le faire. » Ce n’est pas parce qu’il lui a dit qu’il lui ferait du mal qu’il a le droit de continuer en ce sens, ou bien que cela constitue une quelconque excuse de sa part. Il lui fait du mal, oui, mais il lui fait du mal d’une façon toute différente ; une façon qu’Ambrose n’avait pas vu venir, il faut bien l’avouer. Il s’attendait à se faire plaquer après un certain temps, quand il se serait lassé, mais il ne s’attendait pas à ça. « Je t’avais prévenu parce-que tu veux dire quelque-chose pour moi et que je voulais pas que tu joues à ce jeu là. » Il est amusant quand il s’y met, Ruben. Amusant au point où Ambrose sourit, bien qu’il ne soit pas heureux et encore moins amusé de la situation. « T’aurais pu dire non. Si tu m’avais repoussé, j’aurais pas insisté. Mais t’en as jamais eu l’intention, de toute façon. » Il a toujours voulu le beurre et l’argent du beurre, n’est-ce pas ? Après tout, il a prévenu Ambrose que ça finirait par mal tourner, il a protégé sa petite personne, et cela lui a permis de découcher autant de fois qu’il le voulait sans s’en vouloir une seule fois. Maintenant, il doute même qu’il “veut dire quelque chose pour lui”, parce que ce sont des mots qui ne font plus le moindre sens venant de lui. « Trois, parce-que t’es l’élément que j’avais pas prévu à l’équation. » Trois, parce qu’il en voulait toujours plus et parce qu’avec Ambrose, il n’avait même pas à faire l’effort de le draguer ou Dieu sait quoi: il était déjà à ses pieds. « Trois, parce que tu penses que tu peux tout avoir sans aucune conséquences. » Il aurait un nombre infini d’amants si les journées étaient plus longues, et de ça Ambrose ne doute pas une seule seconde.
« Ça t’avancerait à quoi de savoir qui c’est, dis moi ? » « Tu lui as dit que ça finirait mal, à elle aussi ? »
Et au fond, tout au fond, il pense que la réponse est négative. Il est numéro trois, mais elle est sûrement la numéro un - le titre de “fiancée” de Nina ne lui donnant aucun avantage sur les autres. Alors, au fond, il n’y a qu’une seule question qui subsiste. « Qu’est-ce qu’elle a et que j’ai pas ? » Il se déteste de poser la question, il se déteste de se montrer aussi vulnérable et pathétique face à un homme qui, de toute évidence, n’en a pas grand chose à faire. « C’est fini, Ben. Peu importe ce que c’était, j’en veux plus. » Il espérait que cette annonce lui enlève un poids sur le coeur mais il n’en est rien, bien au contraire.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: queen street mall, spring hill.(c): internet-illusion (gif), luleaby (codage).
***
« Je pose les questions, là. » Bien sur que la réponse fit grincer Ruben des dents, parce-que ce n’était pas du tout de cette façon là qu'il avait vu les choses se dérouler. Déjà, il n’avait pas une dispute au programme - au mieux apparemment, une discussion bourrée de reproches -, mais il n’avait surtout jamais envisagé une seule fois depuis que leurs chemins s’étaient croisés qu’Ambrose puisse lui refuser quelque-chose, surtout répondre à ses questions. Ca ne demandait rien de particulier, simplement étant donné qu’il était vexé, il partait du principe que tant qu’il n’avait pas ce qu’il désirait il ne donnerait rien en échange. Soit; ce n’était pas pour autant que Ben allait plus rapidement courber l’échine, loin de là. Il faisait des efforts parce-que face à lui il s’agissait d’Ambrose - si cela avait été toute autre personne, il aurait déjà mis fin à la discussion surement pour sortir du bâtiment. Il avait toujours été bien vu, il avait toujours été protégé par ses soins par rapport à d’autres, mais ce n’était apparemment pas une chose dont il arrivait à se rendre compte, à entendre les paroles qu’Ambrose lui adressait en cet instant. « Tu fais du mal aux gens, Ruben. Et c’est pas parce que t’as dit “attention” que ça te donne le droit de le faire. » Il inclina quelque peu sa tête à droite, à gauche, avant de s’adosser complètement à sa chaise, croisant les bras sur son torse. Il n’avait pas tout à fait tort, il le savait. « Je t’ai dit attention, je vais le faire pour que tu t’engages pas sur cette voie. Parce-que je savais que j’allais te faire du mal sinon. » Ambrose n’avait pas reculé devant ce danger là, il avait même mis une vitesse supplémentaire pour foncer d’autant plus vite tête baissée. Ce n’était pas Ruben qui allait se plaindre de son comportement.
« T’aurais pu dire non. Si tu m’avais repoussé, j’aurais pas insisté. Mais t’en as jamais eu l’intention, de toute façon. » Il fronça quelque peu ses sourcils, gardant les épaules haussées pendant qu’il parlait. « J’en avais pas l’intention non, pourquoi je l’aurais fait ? La raison qui me poussait à ne pas le faire, c’était pour pas te faire de mal, mais t’as foncé droit dans le piège dans tous les cas. J’allais pas me priver de ta compagnie alors que tu m’as manqué toutes ces années alors que t’es capable de faire tes propres choix. » Et il était tout à fait capable de savoir dans quoi il s’engageait - que ce soit Nina ou une autre, il n’aurait jamais été le seul dans tous les cas. « Trois, parce que tu penses que tu peux tout avoir sans aucune conséquences. » Il eut un petit rire sarcastique, soufflé par le nez, redescendant ses épaules et secouant son visage. « Je sais que ça a des conséquences, me prends pas pour l’idiot que je suis pas au moins s’il te plait. » Il savait ce qu’il risquait à jouer de la sorte - mais il jouait tout de même, c’était là que le bat blessait. Ambrose n’entendait pas qu’il avait été prévenu des risques de se joindre à la partie.
Contrairement à d’autres. « Tu lui as dit que ça finirait mal, à elle aussi ? » - « Elle est au courant depuis le début de comment ça va se terminer. » Parce-que Mavis avait été exposée aux tenants et aboutissants très rapidement, certes; mais surtout parce-qu’elle n’était pas dans la boucle pour les mêmes enjeux. « Elle est pas impliquée de la même façon non plus. » Il avait reporté son regard dans celui d’Ambrose, insistant de ses émeraudes dans ce dernier. Parce-que lui n’avait su approcher la flamme sans se bruler - Rose se laissait dicter par son coeur, malheureusement pour lui. Il se jetait corps et âme dans les complications et se retrouvait mutilé à la fin - et réussissait à se mettre seul des coups de couteau presque sans faire exprès au passage, qui plus était. « Qu’est-ce qu’elle a et que j’ai pas ? » Comme le prouvait ces questions là qui n’avaient pas lieu d’être, à part pour enfoncer le couteau un peu plus loin dans son coeur, et tourner la lame lentement. « C’est ridicule, Ambrose. » Ruben leva une fois de plus les yeux au ciel; ça l’était, ridicule, puisqu’il tentait de comparer deux choses qui n’étaient en rien comparables. « Vous avez rien à voir. » Il serra les mâchoires, prêt s’il insistait à répondre à plus de questions s’il le désirait - mais Rose tenta un mouvement afin de le prendre à son propre jeu. « C’est fini, Ben. Peu importe ce que c’était, j’en veux plus. » S’il existait une moindre lueur d’amusement, ou quelconque ressenti s’en rapprochant, ce dernier s’était fait la malle désormais. Parce-que bien sur que ce n’était pas là le genre de décision, de nouvelle qui lui faisait plaisir à entendre. « Tu veux plus me voir ? » Il formulait différemment, mais l’idée était là en réalité dans les paroles de Constantine. Ils se voyaient, profitaient de la compagnie l’un de l’autre, mais s’il désirait mettre fin à tout ça cela voulait dire qu’il ne désirait plus le voir. « C’est ce que tu me dis, hein ? Que tu veux plus me voir ? » Les yeux de Ben s’éloignèrent un instant, revinrent l’instant d’après - cela changeait de les voir se lever au ciel tant il était exaspéré par cette conversation. « Est-ce que tu cherches à me faire volontairement du mal pour te venger ? Je suis capable de le comprendre, tu sais, si c’est ça. Ca me mettrait pas en joie, mais je peux l’entendre. » Après tout, Ambrose avait mal au coeur - même s’il le niait, Ruben le voyait dans son regard -, alors ce serait là une façon tout à fait logique de réagir: faire du mal en retour à la personne qui vous brisait le coeur.
« Parce-que si c’est pas ça, la raison qui te pousse à agir comme tu le fais là, je la comprends pas. Tu savais dans quel jeu tu t’engageais. J’avais pas envie de te faire du mal, tu m’as dit que tu saurais gérer. Est-ce que tu gères, là, Rose ? Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu gères. » Il s’était avancé au fil de sa phrase, posant les coudes sur la table, approchant son buste du centre de cette dernière.
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il est sur son territoire, lui qui prend le temps de s’enfoncer un peu plus dans sa chaise et de croiser les bras, comme s’il en avait le droit, comme s’il en avait le temps. Comme si, de l’autre côté de la table, Ambrose ne passait pas par tous les sentiments à la fois dès qu’il doit écouter une nouvelle phrase de la part de Ruben, ou en prononcer une autre. « Je t’ai dit attention, je vais le faire pour que tu t’engages pas sur cette voie. Parce-que je savais que j’allais te faire du mal sinon. » Ambrose marque la négation de sa tête. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Il l’a prévenu, ça oui, et il ne compte pas le nier, mais Ruben n’a pas le droit de camoufler les raisons derrière cette mise en garde: il voulait avoir le coeur léger à tous les instants, qu’il découche à droite ou bien à gauche de celle qui devrait être sa fiancée. « Tu voulais que je m’engage quand même. » Jamais il n’a désiré le contraire, et c’est au moins une chose dont le plus jeune reste certain, même s’il doute d’avoir un jour eu autant d’importance à ses yeux que Ruben continue malgré tout d’en avoir aux siens. Cela ne change rien au fait qu’il le voulait à ses côtés, pour lui. Il ne le regarde pas comme un égal mais bien comme un homme à qui il a dit attention, ce qui peut excuser n’importe lequel de ses agissements ensuite. Preuve en est, s’il n’avait sincèrement pas voulu reprendre ce jeu-là avec Ambrose, il aurait pu le dire et le brun, bien qu’ayant gagné un coeur brisé, n’aurait pas insisté davantage. Même lui a ses limites lorsqu’il s’agit de se tourner en ridicule. « J’en avais pas l’intention non, pourquoi je l’aurais fait ? La raison qui me poussait à ne pas le faire, c’était pour pas te faire de mal, mais t’as foncé droit dans le piège dans tous les cas. J’allais pas me priver de ta compagnie alors que tu m’as manqué toutes ces années alors que t’es capable de faire tes propres choix. » Il rigole nerveusement lorsque Ruben parle de leur pseudo-relation comme d’un piège. Finalement, c’est sans doute le terme le plus adapté, oui. « T’as eu des années pour entrer en contact avec moi. » S’il lui manquait tellement, il aurait pu le faire. Si la moindre chose dans tout son discours est véridique, alors Ruben aurait pu simplement lui faire comprendre qu’il ne lui en voulait plus autant et Ambrose aurait fait le reste des efforts nécessaires pour qu’ils se retrouvent. A ses yeux, il n’a jamais été question d’un piège, justement. « Prétends pas que je t’ai manqué. J’en ai marre de tes mensonges. » Il ne lui a pas manqué et il n’a sûrement jamais pensé à lui un seul instant, trop occupé entre sa fiancée et sa première amante.
« Je sais que ça a des conséquences, me prends pas pour l’idiot que je suis pas au moins s’il te plait. » « Je parle pas pour toi. Tu vas risquer quoi ? Un mariage qui n’aura finalement jamais lieu ? T’es déjà engouffré dans ça, alors arrête de penser qu’à toi. »
Il parlait des conséquences pour les autres, pour tous ceux qu’il fréquente. Pour ses patients à qui il ne peut pas donner toute son attention parce qu’il a passé la nuit à jouer les amants à droite et à gauche. Est-ce que Nina sait de quel bois est fait son fiancé ? Elle doit s’en douter, au moins, mais est-ce qu’elle sait vraiment ? Parce qu’Ambrose est désormais bien placé pour savoir qu’il y a une nette différence entre les deux. « Elle est au courant depuis le début de comment ça va se terminer. » Faussement conciliant, Ambrose hoche la tête. « Tu lui as rien dit, donc. » Quand on répond à une question binaire par autre chose, cela signifie qu’on a pas envie de répondre, pour commencer. C’est aussi simple que ça. « Elle est pas impliquée de la même façon non plus. » Il ne lui demande pas de se la fermer simplement parce qu’il est conscient d’être le premier à avoir la brèche de cette nouvelle elle venue chambouler toute l’équation. N’en reste pas moins qu’il ne veut déjà plus entendre parler de cette femme qu’il ne connaît pourtant, et qu’il veut encore moins savoir quel a été son arrangement plus précis avec Ruben. « C’est ridicule, Ambrose. Vous avez rien à voir. » Il est le troisième. Voilà ce qui les différencie, et voilà ce qui donne le courage nécessaire à Ambrose pour oser enfin mettre un terme à toute cette mascarade qui, il est vrai, n’aurait jamais dû reprendre.
L’annonce ne plaît pas à Ruben, et il est prêt à parier que ce n’est pas parce qu’elle l’attriste mais seulement parce qu’il fulmine de se la voir imposée plutôt que d’y avoir pensé lui-même, en premier. « Tu veux plus me voir ? C’est ce que tu me dis, hein ? Que tu veux plus me voir ? » - « Je veux plus entendre parler de toi. » Un putain de damnatio memoriae, voilà ce dont il voudrait. Rien de plus, mais surtout rien de moins. Il ne veut plus le voir, il ne veut plus l’entendre, il ne veut plus sentir son odeur nulle part. Par dessus tout, il ne veut plus l’aimer. Ce qu’il souhaite, c’est retourner à sa vie d’avant, celle dans laquelle il n’existait plus. Elle était moins palpitante mais, au moins, elle était moins douloureuse aussi. « Est-ce que tu cherches à me faire volontairement du mal pour te venger ? Je suis capable de le comprendre, tu sais, si c’est ça. Ça me mettrait pas en joie, mais je peux l’entendre. » Il est incroyable, Ruben. Dans tous les sens du terme, sûrement, mais en cet instant particulier il est surtout incroyable parce qu’Ambrose n’arrive pas à se rendre compte d’à quel point il continue de tout faire tourner autour de lui, autour de ce qu’il a dit et autour de ce qu’il ressent. Lui, lui, lui. Ambrose n’a jamais eu de mal à faire tourner son monde autour du médecin et, au contraire, cela lui semblait aussi naturel que simple ; mais ça n’a jamais rien eu de sain. « Je me moque de ce que tu peux ressentir, là, Ruben. » Et il se moque que cela lui fasse du mal, le mette en colère ou bien l’amuse. Il n’aura qu’à papillonner un brin des yeux, sourire, offrir un verre et voilà qu’il aura trouvé un nouvel amant, du sexe qui lui conviendra le mieux à ce moment. « Tu sais que je t’aime comme un con. Toi tu me prends juste pour un con, et tu crois que c’est encore moi qui veux te faire du mal ? » Est-ce que les rôles ne seraient pas un peu inversés dans sa version des choses ? Rien qu’un peu.
« Parce-que si c’est pas ça, la raison qui te pousse à agir comme tu le fais là, je la comprends pas. Tu savais dans quel jeu tu t’engageais. J’avais pas envie de te faire du mal, tu m’as dit que tu saurais gérer. Est-ce que tu gères, là, Rose ? Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu gères. » Ambrose bénit tous les Dieux qu’une table sépare la lente progression de Ruben jusqu’à lui et cette idée lui fait minimiser un brin les mots de l’homme face à lui. Il a changé de tactique et il passe à l’attaque, d’une manière pour laquelle il sait qu’Ambrose ne peut pas lutter à armes égales. Il veut être un animal politique mais il ne l’est pas encore et loin de là, pas même capable de faire en sorte de lui répondre en le regardant droit dans les yeux pour lui dire qu’il gère sans faire de toute cette mise en scène un grotesque mensonge. « C’était pas un jeu. Pas pour moi. » L’interdit était grisant, excitant. Un temps seulement. Ambrose ne pensait pas qu’il perdurerait. « Je vais gérer et je vais plus jamais laisser des minables dans ton genre croire qu’ils ont l’ascendant sur moi. » Il parle de lui, il parle de Saül évidemment. La comparaison est basse et injuste mais n’en reste pas moins qu’ils ont chacun contribué à une forme de décadence chez le brun. Il ne veut plus jamais avoir à connaître ça. « Je dirai rien de ton petit jeu. Vue que tu vas me poser la question puisque y’a que ça qui t’intéresse, on va gagner du temps. » Peu importe ce qu’il pense de son train de vie, il ne le trahira pas.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: queen street mall, spring hill.(c): internet-illusion (gif), luleaby (codage).
***
« Tu voulais que je m’engage quand même. » Il haussa lassement les épaules: que voulait-il qu’il réponde à ça ? Bien sur qu’il voulait qu’il s’engage tout de même, mais il n’aurait pas insisté s’il ne l’avait pas fait parce-qu’il aurait compris que là n’était pas une situation qu’il avait envie de porter sur ses épaules. Il lui aurait dit que c’était dommage, qu’il avait envie de retrouver la sensation de l’avoir à ses côtés même si c’était là qu’une poignée d’heures par-ci, par-là; c’était toujours mieux que toutes ces années où il avait observé de très loin ce qu’il devenait, de quoi sa vie était composée en disant merci aux réseaux sociaux qui permettaient d’avoir toujours un oeil sur ceux qui étaient perdus de vue. « T’as eu des années pour entrer en contact avec moi. » Il accompagna ses paroles d’un rire nerveux, ce qui fit serrer les mâchoires à Ruben. « Prétends pas que je t’ai manqué. J’en ai marre de tes mensonges. » Ce fut à son tour de réagir de la même façon, secouant sa tête de gauche à droite. « Je t’ai jamais menti je te rappelle. » Il évita de rajouter le moi à la fin de sa phrase, pourtant de circonstances, parce-qu’il savait que ce dernier se lisait facilement entre les lignes sans avoir besoin de l’exprimer clairement. Il avait des défaut, Ben, qui se montraient de plus en plus présents et coriaces avec les années mais en revanche dans la liste qu’il présentait face à Ambrose, le mensonge n’en faisait pas partie. Il était de mise avec Nina, mais pas avec le brun face à lui - et qu’il ose lui dire qu’il mentait par rapport à la relation qu’ils menaient aujourd’hui, il continuerait de lui répéter la vérité: il ne lui avait jamais menti sur le sujet, Ambrose avait préféré voir seulement la partie qui l’arrangeait dans cette situation. « Pas aujourd’hui, pas par le passé. » Il ajoutait une négation de la tête par dessus ses paroles. « Et je t’avais brisé le coeur Ambrose, j’étais pas en droit de reprendre contact avec toi. Pas après la tristesse que j’ai vu dans ton regard ce soir là. » Lorsqu’il avait compris que Rose n’était pas majeur et que leur relation n’avait pas lieu d’être, qu’il avait évoqué à voix haute ce qu’il pensait et la suite et fin logique qui devait s’appliquer, Ruben avait vu quelque-chose se briser définitivement dans son regard et il ne voulait plus jamais avoir à croiser cette étincelle là dans ses yeux. La déception, il pouvait la supporter; le désespoir à ce niveau là, hors de question.
« Je parle pas pour toi. Tu vas risquer quoi ? Un mariage qui n’aura finalement jamais lieu ? T’es déjà engouffré dans ça, alors arrête de penser qu’à toi. » Il préférait ne pas répondre de nouveau à cette partie là, parce-que cela ne ferait qu’ajouter un argument sur l’idée qu’il pensait à lui forcément - et il ne voulait pas donner raison à Ambrose au cours de cette discussion. S’il n’avait pas tourné cette dernière en procès dès le premier instant, et qui lui avait demandé d’en discuter comme deux adultes, Ben aurait alors poursuivi pour expliciter son point de vue. Présentement, Ambrose n’était pas apte à entendre quoi que ce soit de sa part, c’était évident. Et s’il lui répétait que dans sa liste de conséquences à lui, il y avait briser le coeur de Rose dessus, il ne le croirait pas non plus. C’était pourtant vrai, malgré tout; peut-être pas tout en haut de la liste mais cette étape là y était intégrée. Tout comme malheureusement, avec beaucoup de vérité crève-coeur, il n’était pas le premier sur la liste des personnes qui passaient en priorité, à qui il dédiait du temps. Il n’aurait déjà jamais du lui en décider de cette sorte pour commencer, mais surtout il n’était pas le premier pour qui il cédait une partie de sa droiture. Etait-ce une forme de jalousie qu’il pouvait percevoir dans ses paroles, dans sa réaction ? A vouloir trouver les points d’accroche pour pouvoir comparer les histoires ? « Tu lui as rien dit, donc. » - « Je te dis: c’est pas comparable. Tu te fais du mal pour rien là, s’il te plait arrête. » Parce-qu’il répondrait en détails et avec précision à ses questions s’il en avait envie - mais il doutait que ce soit réellement ce qu’il se passait dans la tête d’Ambrose. Il cherchait surtout d’autres points sur lesquels appuyer, d’autres branches auxquelles se raccrocher pour se rassurer.
« Je veux plus entendre parler de toi. » C’était même carrément l’étape supérieure. Ne plus vouloir le voir, c’était encore désirer garder pour lui quelques façons de penser, de ressentir, s’il était mentionné ou si son existence traversait son esprit. Ne plus vouloir entendre parler de lui, c’était l’équivalent revouloir le rayer de la carte. Ben n’avait pas l’intention de se faire rayer de la moindre carte - parce-que si c’était là une façon d’agir, de réagir pour lui faire du mal en retour il l’acceptait volontiers. Il se ferait à l’idée, avec le temps et en repassant les arguments en boucle dans son esprit. Mais se laisser être poussé dans les oubliettes ? Hors de question. « Je me moque de ce que tu peux ressentir, là, Ruben. » - « Alors qu’est-ce qui te pousse à agir comme ça ? » Le ton emprunté par Hartfield soulignait la désillusion que lui apportait la situation - et pourtant, ce n’était pas lui qui tombait du plus haut. « Tu sais que je t’aime comme un con. Toi tu me prends juste pour un con, et tu crois que c’est encore moi qui veux te faire du mal ? » Alors lentement, Ruben ferma les yeux, serra quelque peu les mâchoires. Pas encore aurait pu être une bonne réaction - ou du moins, elle aurait été en adéquation avec la situation. Parce-qu’Ambrose ne pouvait pas lui sortir deux fois les mêmes arguments face à une déchirure qui occurrait entre eux. Il se doutait qu’il avait ressortir au moins une partie de son amour pour lui du placard, mais il ne s’était pas autorisé à se dire que cela avait dérapé si loin. Rose avait le don pour mettre tout son coeur dans la situation, pour se laisser happer par ses ressentis sans se dire un seul instant que ce n’était pas de cette façon là que les choses étaient supposées se passer. Dans leur relation actuelle, il aurait pu se permettre un attachement renforcé à son égard éventuellement - mais l’amour n’y avait pas sa place. La vengeance n’était donc pas la motivation principale, ou en tous cas c’était ce que voulait lui faire entendre. « Tu peux pas m’accorder ton amour si facilement Rose, par pitié. » Ces mots là avaient été murmurés, comme s’ils formaient une sorte de supplication, de prière; autant pour lui que pour sa propre personne, Ambrose ne pouvait pas confier ce qu’il avait de plus fragile aux mains d’un homme qui était capable de briser cette partie de son anatomie d’un clignement de cils appuyé de la mauvaise façon. Rouvrant les yeux, il secoua quelque peu la tête.
Ne lui avait-il pourtant pas promis qu’il saurait gérer cette situation ? C’était de cette façon là que les choses avaient pourtant perçues par Ruben - qu’il n’avait pas besoin d’être traité comme un enfant, au moins. Pourtant, c’était exactement de cette façon là qu’il réagissait en cet instant: comme un enfant. Il aurait bien ajouté à ses paroles grandis un peu bon sang mais Ben savait parfaitement qu’il n’y avait aucune discussion où cette référence là, qu’importe quelle soit dite sous la forme d’un reproche ou d’une blague, avait sa place. « C’était pas un jeu. Pas pour moi. » Il pencha sa tête quelque peu sur le côté. Encore une fois, il n’avait pas choisi la bonne façon d’approcher la situation. « Je vais gérer et je vais plus jamais laisser des minables dans ton genre croire qu’ils ont l’ascendant sur moi. » D’un geste rapide et presque violent, Ruben recula sa tête, fronçant les sourcils autant de choc que de dégout, clignant un brin trop rapidement des paupières comme pour faire face aux sous-entendus que Rose lui glissait en cet instant dans ses commentaires. « Je dirai rien de ton petit jeu. Vue que tu vas me poser la question puisque y’a que ça qui t’intéresse, on va gagner du temps. » - « Reviens en arrière un instant là. »
Là où il s’était avancé l’instant d’avant pour rapprocher son regard d’Ambrose, son visage se reculait désormais alors qu’il s’enfonçait dans sa chaise, une vague de mauvaise surprise et de déception l’envahissant presque à lui donner la nausée; cela se voyait sur tous les traits de son visage s’étant rétractés. « Tu viens pas de me comparer à lui quand même ? » Le ton prêté à ses paroles n’était plus du tout le même. S’il avançait confiant dans leur conversation jusque maintenant, malgré tout, ne pensant pas avoir réellement grand chose à se reprocher en réalité si ce n’était qu’il faisait encore du mal à quelqu’un qu’il aimait malgré tout - différemment de la façon dont ça avait pu être un jour, mais cela comptait quand même -, il ne se plaçait pas dans la même catégorie que l’autre qui lui avait clairement abusé d’Ambrose. « Je sais que tu diras rien, et effectivement je t’aurais posé la question mais franchement c’est plus aussi important là. » Il secoua quelque peu vivement sa tête de gauche à droite. « Me dis pas que j’ai lu correctement entre les lignes Ambrose. » Il humecta ses lèvres. « Parce-que moi je joue, d’accord, mais j’aurais jamais été au delà de tes limites. » Ils y laissaient tous les deux des plumes, différent certes mais ce n’était pas au niveau de ce que l’autre lui avait fait perdre, lui avait pris, alors que ce n’était clairement pas un jeu qu’il avait proposé à celui qui se trouvait face à lui aujourd’hui. « Je me bataille là dans cette conversation parce-que j’ai pas envie de te perdre encore une fois, même si t’y crois pas. Mais je le fais pas pour je sais quel ascendant sur toi. » Il était au courant de ce dernier, il ne niait pas cette partie là; dans leur relation il se matérialisait sous forme d’un amour bien trop grand de la part d’Ambrose pour Ruben, là où les sentiments avaient toujours été différents dans un sens et dans l’autre. « Tu me dis de lâcher l’affaire, je le fais. Tu me dis de disparaitre de ta vie, j’ai pas envie mais je m’y plierais si je peux. Mais putain me dis pas que tu me compares à l’autre enflure à qui j’ai envie d’arracher les yeux pour ce qu’il t’a fait. » Ruben jouait, il adorait ça; mais il s’arrêterait toujours lorsque la limite infranchissable était atteinte.
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je t’ai jamais menti je te rappelle. Pas aujourd’hui, pas par le passé. » Il a bon dos, Ruben. Il a toujours une bonne excuse à disposition pour expliquer qu’il n’est pas le problème et qu’il a évidemment le bon rôle - le parfait prince charmant a toujours le bon rôle, cela va de soi. « L’omission c’en est un. » Il y a beaucoup de choses qu’il aurait pu lui dire, et autant de choses sur lesquelles il a décidé de garder le silence. S’il avait dit à Ambrose dès le départ qu’il collectionnait les amants, Constantine sait déjà qu’il n’aurait pas pour autant reculé devant l’idée de leur donner une seconde chance, mais il aurait au moins eu cet espoir en le relativisant. Il se serait préparé. Il aurait su. Il n’aurait pas eu à jongler avec les conséquences morales de cette annonce. « Et je t’avais brisé le cœur Ambrose, j’étais pas en droit de reprendre contact avec toi. Pas après la tristesse que j’ai vu dans ton regard ce soir-là. » Le jeune homme en rigole à nouveau nerveusement, parce qu’il doute sincèrement que ses propres sentiments aient un jour été dans les premières places des priorités de Ruben. Il lui a brisé le coeur, évidemment ; il n’a pas la force de nier un tel fait. Ce que Ruben aurait pu faire, c’est atténuer cette peine. Il en aurait eu le pouvoir mille fois. Mille fois, ils auraient pu trouver des solutions à deux et être heureux, d’une façon ou d’une autre. Ils ont eu mille occasions de le faire, et aucune n’a jamais été saisie. Ruben était en droit de beaucoup de choses, mais il ne le voulait pas, sans doute déjà attiré par l’idée de chair fraîche, d’un peu de nouveauté, d’un peu de changements.
Alors, Ambrose prend une décision nécessaire. Difficile, terriblement difficile, mais nécessaire: son chemin doit se séparer de celui de Ruben une bonne fois pour toutes, et surtout pour son propre bien. Le médecin lui fait trop de mal, encore et encore, et il est temps qu’il se rende compte qu’il n’y gagne pas autant que son coeur le pense. « Tu peux pas m’accorder ton amour si facilement Rose, par pitié. » Tout dans son attitude laisse sous-entendre qu’il ressent une certaine colère à l’égard d’Ambrose, et c’est justement cette même habitude qui pousse un peu plus encore le brun dans son mal être. « Si j’avais eu mon mot à dire là-dessus, j’aurais choisi de rien ressentir pour toi. » Mais Ruben n’est pas assez déconnecté du monde des humains pour aller jusqu’à ignorer que des sentiments ne se commandent pas. Si tel avait été le cas, il y a longtemps qu’Ambrose aurait décidé de ne plus rien ressentir pour lui qu’une simple vague de nostalgie, et absolument rien de plus. Tout aurait été plus simple et plus sain de cette manière, et c’est au moins un point sur lequel ils semblent s’accorder sans mal. « C’est simple pour toi, je sais. » Il crache, amer. Lui ne s’est jamais embêté avec des sentiments, lui a toujours accueilli les maigres je t’aime d’Ambrose murmurés quelques soirs sans jamais rien lui répondre en retour - du moins rien qui ressemble de près ou de loin à un “je t’aime aussi”. Et tout ce temps, il ne lui en a pas voulu. Tout ce temps, il s’est contenté de l’aimer sans en demander autant en retour, parce que sa simple présence lui suffisait et qu’il n’y avait rien à enrober. « Reviens en arrière un instant là. » Sa surprise est véritable, assez pour que la colère d’Ambrose prenne un maigre instant de pause au moment où il plonge son regard dans celui d’un Ruben sincèrement perdu. « Tu viens pas de me comparer à lui quand même ? » Et enfin, il comprend. Il relève le menton, se fait fureur pour ne pas lâcher son regard et lui donner le moindre pouvoir ou même sentiment de supériorité. Ambrose sait ce qu’il a dit et, surtout, il pense ce qu’il a dit.
Il écoute son plaidoyer d’une oreille attentive même s’il a de plus en plus de mal à boire ses paroles comme ça aurait encore pu être le cas quelques jours plus tôt. Savoir que Ruben est dans une telle position ne lui fait pas plaisir, évidemment, mais peut-être qu’il en vient à penser qu’il le mérite. « Non, c’est vrai, t’as raison. Vous êtes pas les mêmes. » Et il le pense. Il a été injuste, il est allé trop loin. Il a parlé avec son cœur bien plus que sa raison, mais c’est avec son cœur qu’il continue de penser, malgré toute son envie de le verrouiller et de le placer sous silence. « Tu m’as fait plus de mal que lui. » S’il avait été honnête à son tour, il aurait pris le temps de préciser du mal dont il est question d’un côté et de l’autre, tout comme il aurait précisé que Ruben lui a brisé le coeur alors que Saül l’a brisé à tous les autres niveaux qui peuvent sans doute exister. Et peut-être que Ruben est déclaré vainqueur uniquement parce que le sentiment de trahison est frais et la plaie encore béante, oui, mais encore une fois Ambrose estime que ce n’est pas son problème. Il veut jouer à l’adulte, Ruben, alors il peut sans doute aussi jongler avec les conséquences de ses actes. Maintenant, il le pense plus que jamais: il ne veut plus rien avoir à faire avec Ruben, et cela commence par la fin de cette discussion, laquelle ressemble bien plus à un règlement de comptes qu’autre chose maintenant.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: queen street mall, spring hill.(c): internet-illusion (gif), luleaby (codage).
***
« L’omission c’en est un. » De mensonge. « J’appelle ça de la protection dans mon cas. » Le mois de personnes se trouvaient être au courant de qui était impliqué dans cette affaire, le mieux il pouvait se porter - et c’était uniquement sur cette partie là qu’il s’était concentré, bien sur. Si Mavis et Ambrose étaient tous deux au courant qu’ils étaient des éléments ajoutés à la vie privée de Ruben, ne pas savoir qu’ils n’étaient pas le seul était bien plus facile à cloisonner pour ce dernier; et puis cela évitait justement la situation dans laquelle ils se trouvaient aujourd’hui, qui était celle qu’il cherchait à éviter depuis le début. Le rire d’Ambrose se fit entendre à plusieurs reprises, mais ce n’était en aucun cas pour une fois une douce mélodie aux oreilles de Hartfield, qui pinçait ses lèvres de plus en plus fort à chaque fois qu’une remarque était faite et ne lui plaisait pas, qui retenait son souffle autant qu’il lâchait un soupire dans la foulée pour tenter de faire en sorte que la discussion ne tourne pas davantage vinaigre qu’elle n’était en train de le faire. « Si j’avais eu mon mot à dire là-dessus, j’aurais choisi de rien ressentir pour toi. » Ruben secoua quelque peu son visage de gauche à droite, buvant une gorgée de café dans la foulée - elle était surtout là pour apaiser ses envies d’ajouter un commentaire à chaque parole prononcée par Ambrose. « C’est simple pour toi, je sais. » - « C’est pas parce-que je prétends que c’est simple que ça l’est vraiment, faut pas croire. » Rose avait répondu d’un ton amer, Ben avait rétorqué en sifflant presque sa remarque entre ses dents. Il lui soulignait qu’il ne pouvait se laisser avoir aussi facilement, que ce n’était pas bon pour lui d’être autant facilement influençable par lui - même par toute autre personne en réalité, mais Ruben pouvait parler en connaissance de cause lorsque c’était son cas. Ce n’était pas faute d’avoir mis des indications claires dans son discours comme quoi c’était ce qui finirait par arriver. D’un autre côté, ce n’était pas parce-qu’il agissait de façon aussi détachée que c’était plus facile pour Ruben; il s’était endurci avec le temps et avait appris à ne pas avoir autant mal, et surtout à en pas le montrer.
Ou du moins, il le pensait très fortement jusqu’au moment où Ambrose se mit à le comparer à quelqu’un d’autre; et là la réaction de Ben fut on ne pouvait plus authentique alors que surprise, colère et peut-être une sorte de trahison effectivement se firent visible autant sur les traits de son visage que dans son regard. Ses paroles étaient on ne pouvait plus claires une fois de plus: si Ambrose lui indiquait qu’il avait réellement atteint ses limites dans ce jeu qu’ils menaient à deux malgré les pensées de l’un sur la question, il se plierait au fait que les limites avaient été atteintes. Il savait que c’était là quelque-chose qui n’avait pas été fait par Saül, celui auquel il le comparait en cet instant et il n’était pas question qu’il y soit comparé, justement. « Non, c’est vrai, t’as raison. Vous êtes pas les mêmes. » Refermant ses lèvres en une ligne fine, peut-être que Ruben laissa échapper un léger soupire de soulagement bien trop tôt; et bien sur qu’il manqua les signes qui montraient en avant première que Rose n’en avait pas fini avec lui en cet instant, parce-qu’il était trop en proie à un ressenti nouveau et inattendu qu’il ne saurait minimiser en cet instant, bien qu’ils soient en public et qu’il ne se montrait d’ordinaire jamais sous cet angle à d’autres personnes qu’à Nina. « Tu m’as fait plus de mal que lui. » Alors bien sur que la prise de parole de Rose en cet instant fut reçue autant comme un coup de poing dans le ventre, qu’un coup de couteau dans le coeur. Un instant, sa respiration se trouva courte - et laissa place à un rire nerveux, mauvais, en rien amusé par la situation; il laissait en réalité transparaitre la blessure qu’il venait de lui être infligée. « Toutes me félicitations Ambrose, t’as réussi à me faire du mal comme peu de gens sont capables de le faire. » Il ne voulait pas de mensonge ? Il voulait être mis au courant des tenants et aboutissants ? Il le serait pour le reste de cette situation. « Je t’ai jamais voulu du mal, jamais. » Il secoua son visage de gauche à droite, soulignant autant que possible la négation sans limite de temps qu’il émettait à haute voix. « Et je suis désolé que ça ait été le cas quand même. »
« J’ai regretté chaque jour la façon dont les choses se sont terminées entre nous à l’époque, tu sais. Parce-que c’était évident que ça avait été précipité, que c’était pas la suite naturelle des choses, que tu m’aimais comme un con comme tu dis - et c’était mon cas aussi. » Passant le bout de sa langue sur ses dents, il s’était mis à tapoter silencieusement le bois de la table de la pulpe de son index, soulignant bien malgré lui la nervosité et l’état émotionnel général dans lequel il se trouvait en cet instant. « J’ai fait ce qui me semblait être le mieux à l’époque pour limiter les dégâts, et c’est ce que j’ai fait cette fois-ci aussi. » Que la méthode utilisée lui plaise ou non, d’ailleurs. « Et toi tu me compares à celui qui a abusé sexuellement de toi, Ambrose, vraiment ? Je veux bien prendre ma part de tort et les admettre, mais là tu m’en accordes des qui sont même pas les miens. » Dans l’élan, il se leva de sa chaise, repoussant cette dernière à sa place derrière la table. Il n’avait pas envie que cette conversation se termine de la sorte, mais s’il ne voulait pas que tout lui échappe définitivement - autant la situation dans son ensemble que ses mots qui étaient davantage dictés par son coeur blessé qu’autre chose en cet instant -, il se devait d’y mettre fin. « Je… » Il inspira longuement. « Je sais même pas quoi dire en fait. Félicitations une deuxième fois: t’as réussi à me prendre par surprise et à me clouer le bec. » Ce n’était pas donné à tout le monde. « Je voulais passer un bon moment avec toi, j’avais apporté certains morceaux que j’ai découvert l’autre soir et que je voulais te faire découvrir en retour. Je voulais pas te faire de mal - ni aujourd’hui, ni jamais. » Serrant une dernière fois ses mains contre le bois de la chaise, les jointures devenant blanches un instant, il finit par secouer la tête et par ne plus rien ajouter du tout parce-qu’il savait que toutes ses paroles seraient vaines et ne seraient pas entendue par Ambrose. Alors Ruben laissa la tristesse qu’il ressentait en cet instant se faire voir à travers son regard pour que le brun puisse comprendre autant que possible à quel point il était sincère, avant de faire demi-tour et de partir par où il était venu quelques poignes de minutes plus tôt et de paroles échangées qui seraient, il espérait, regretté rapidement par la suite par les deux partis.
Il avait fait quelques mètres lorsqu’il fit finalement demi-tour pour se pencher par dessus la table, les deux mains posées à plat sur cette dernière. « J’ai jamais cru que tu pourrais y arriver en politique sans te faire du mal, parce-que j’ai toujours vu que la belle partie de toi Ambrose. Aujourd’hui, je me rends compte que j’ai surement eu tort pendant tout ce temps. » Et là il fit véritablement demi-tour pour de bon.
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Toutes mes félicitations Ambrose, t’as réussi à me faire du mal comme peu de gens sont capables de le faire. » Le regard plus noir que jamais, il prend tout de même le temps de mimer une courbette, le remerciant faussement des félicitations portées à son encontre. Il n’y a rien là dedans dont il puisse être fier et il n’y a rien dont il puisse tirer du bonheur dans le malheur de Ruben. Lui rendre la pareille n’a jamais été son objectif, même s’il continue de penser qu’il mérite que quelqu’un le traite au moins partiellement au même niveau dont il traite tout le monde. « Tu vois ce que ça fait, comme ça. » Il souffle, toujours en l’absence d’une quelconque forme de fierté. « Je t’ai jamais voulu du mal, jamais. » Et c’est sûrement ce qu’il déteste le plus dans toute cette situation, parce qu’il a assez confiance en Ruben pour savoir qu’il ne ment pas. Mais ça soulève un second point, bien plus douloureux: il fait toujours du mal à ceux qui l’entourent. Peu importe comment il s’y prend, cela finit toujours par arriver. « Et je suis désolé que ça ait été le cas quand même. » Les excuses arrivent trop tard. Elles ne servent plus à rien, maintenant, si ce n’est de polir l’ego du médecin.
Il ne serait pas Ruben s’il ne défendait pas sa propre cause jusqu’au bout, pas vrai ? Même empêtré dans une colère qu’il n’arrive plus le moins du monde à cacher, il ne sait faire autre chose que se défendre. « J’ai regretté chaque jour la façon dont les choses se sont terminées entre nous à l’époque, tu sais. Parce-que c’était évident que ça avait été précipité, que c’était pas la suite naturelle des choses, que tu m’aimais comme un con comme tu dis - et c’était mon cas aussi. » - « Même là t’es pas capable de le dire. » Même après tout ce temps, même alors qu’il sait que tout est de toute façon terminé, Ruben ne s’abaisse pas à lui faire part de ses sentiments. Il se contente d’un “moi aussi” à peine plus élaboré mais qui en demande non moins de véritables efforts. Le genre de mensonge qu’il peut donner à sa fiancée une fois de temps en temps, pour mimer d’entretenir la flamme et ne pas avoir à se coltiner les reproches sentimentaux d’une personne de plus. « J’ai fait ce qui me semblait être le mieux à l’époque pour limiter les dégâts, et c’est ce que j’ai fait cette fois-ci aussi. » Il s’est protégé à l’époque, et ça Ambrose le comprend malgré lui. Mais aujourd’hui ? « Tu fais rien du tout cette fois. » En quoi collectionner les amants pourrait contribuer d’une quelconque manière à limiter les dégâts, au juste ? Certaines excuses sont plus difficiles à trouver que d’autres lorsqu’on mène une vie comme la sienne et qu’on est toujours aussi entêté à l’idée de rester la blanche colombe. « Et toi tu me compares à celui qui a abusé sexuellement de toi, Ambrose, vraiment ? Je veux bien prendre ma part de tort et les admettre, mais là tu m’en accordes des qui sont même pas les miens. » Et pendant un instant, il se demande quel est le délai de prescription pour avoir eu des relations sexuelles avec un mineur. Il se demande si Ruben sait que la majorité sexuelle n’est qu’à seize ans, il se demande s’il le déteste au point de vouloir le réduire en morceaux, quitte à ne pas être plus que ça lui-même. « Je voulais passer un bon moment avec toi, j’avais apporté certains morceaux que j’ai découvert l’autre soir et que je voulais te faire découvrir en retour. Je voulais pas te faire de mal - ni aujourd’hui, ni jamais. » - « Arrête, Ruben. Arrête de croire que t’as toujours le putain de bon rôle. » Il est celui qui voulait bien faire, il est celui qui voulait juste parler musique, il est celui qui a fait l’honneur à Ambrose de lui accorder un instant de son très précieux temps de médecin fiancé. « Demande toi plutôt comment tu te débrouilles pour toujours faire du mal aux gens. » Qu’il le veuille ou non, ça finit toujours par arriver et ça ne peut pas être caché derrière de supposées éternelles bonnes intentions. Malgré leur conversation, il ne sait faire autre chose que sentir son coeur se serrer lorsque Ruben s’éloigne ; le même sentiment qu’il a toujours éprouvé. « J’ai jamais cru que tu pourrais y arriver en politique sans te faire du mal, parce-que j’ai toujours vu que la belle partie de toi Ambrose. Aujourd’hui, je me rends compte que j’ai surement eu tort pendant tout ce temps. » Il aurait voulu sonder son regard un epu plus longtemps pour lui demander s’il est sérieux ou s’il cherche seulement à lui faire du mal à son tour mais le silence qu’accuse Ambrose lui permet de se concentrer sur le fond de ses mots autant que son propre désir de se concentrer sur la politique avant toutes choses à partir de maintenant. Finalement, ce qu’il lui dit vaut bien plus que tous les pathétiques je t’aime jamais prononcés au cours des années.