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 you were a whisper in the night (eli#1)

Spencer Blackwell
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
l'hymne à la nuit
  
you were a whisper in the night (eli#1) MTtf4TM Présent
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96)
SURNOM : spence, c'est suffisant.
STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne)
MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent)
LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues)
harleystuff.tumblr
POSTS : 3760 POINTS : 440

TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive)
TW IRL : ràs.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022
CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen)
RPs EN COURS :
you were a whisper in the night (eli#1) 7c9dbade79f2a196326bb01c99519a826beb0a7a
(raelyn#14) nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.

you were a whisper in the night (eli#1) A68bed8ec9b54368283e435b3f29dc793c5c48cd
(mac#21) i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)

you were a whisper in the night (eli#1) Zspy
(malone#3) step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.

you were a whisper in the night (eli#1) D244d56e704c721da63b19ac3839641045450d9a
(kieran#5)bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.


TÉLÉPHONE : macmac (fb)


RPs EN ATTENTE : you were a whisper in the night (eli#1) 26b0e586c8aad578213cbf5262b1861096e4e370
(eli (scénario libre)) you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.

oopsie:

RPs TERMINÉS :
you were a whisper in the night (eli#1) 458471bb7261a70be9fc0b5006b0263d
raelyn#1seth#1kieran#1raelyn#2watsonraelyn#3seth#2murphy#1 & seth#3amosmelchiormurphy#2mac#1huntermac#3mac#4mac#5otto(bus)raelyn#4mac#6mac#7mac#8raelyn#5kieran#2sawyer#1seth#4raelyn#6mac#9raelyn#7mac#10raelyn#8raelyn#9mac#11seth#5mac#12malone#1kieran#3malone#2raelyn#10mac#14raelyn#11mac#15margot#2archieraelyn#12amos#2mac#16eli#1kieran#4faithmac#17raelyn#13mac#18marceline#1mac#20

FLASHBACKS : megan (2011)mac#2 (2017)mac#19 (2019)margot#1 (2019)mac#13 (2019)

UA : cesar (bunyip)raelyn (slasher)swann (gothique)asher (gothique)ruben (gothique)cody (gothique)

ARCHIVES COM : n° inconnueli

lost in translation:


you were a whisper in the night (eli#1) 82Yl6q2O_o

AVATAR : florence pugh.
CRÉDITS : harley (avatar & gif profil & crackships) & phelto, pvris, grandson, dorothy (lyrics) & dessin by mapartche ♥
DC : cassie la wannabe (ft. reneé rapp) & dina la ninja (ft. melissa barrera)
PSEUDO : harley.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 14/06/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t40915-everyone-else-knows-why-spencer
https://www.30yearsstillyoung.com/t56451-
https://www.30yearsstillyoung.com/t44732-spencer-blackwell#2268344

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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyMar 14 Nov 2023 - 16:28


you were a whisper in the night
Spencer Blackwell & @Eli Grayson you were a whisper in the night (eli#1) 4052937387
lieu : spring hill - queen street mall


Dans le fond, y a cette petite voix qui gueule à pleins poumons que c’est une mauvaise idée, de le revoir. Aussi sûrement que quelqu’un serait juste à côté de toi à te hurler dans les oreilles toutes sortes d’avertissements ; c’est une mauvaise idée, ça ne peut que mal finir, quelqu’un va se retrouver blessé ou le coeur en miettes ou pire que ça, et ça continue sur cette même lancée sans jamais prétendre s’arrêter.
Mais toi, du haut de ton année et demie de sobriété et surtout depuis que t’as ta petite vie presque bien rangée, t’as la naïveté de croire que cette petite voix ne raconte que des conneries. Eli, tu le connais suffisamment pour savoir que ce n’est pas une mauvaise personne. C’est un pauvre gars qui a été malmené par la vie, qui a pris des décisions discutables et fait des choix douteux, qui te ressemble trop pour que tu ne sois pas sensible à son histoire et à sa personne, c’en est même ridicule parce que quand t’es avec lui, c’est presque comme regarder dans un miroir. Un miroir craquelé avec plein de morceaux manquants, mais qui ne demande qu’à être réparé. T’as eu ta chance, toi. On t’a tendu la main alors que t’étais au fond du trou et t’as su saisir ta chance pour remonter. Merde, t’as beau toujours être persuadée de ne pas mériter tout ce qui t’arrive, que t’as volé tout ça aussi sûrement que si c’était un bête portefeuille chourré dans la poche d’un type trop riche, force est de constater que chaque jour tu te bats quand même pour la garder, ta place.
Un job qui paye bien, un au-dessus de la tête, une fiancée qui t’aime sans doute plus qu’elle ne le devrait, t’es clairement pas la plus à plaindre.
Eli, lui, n’a rien de tout ça. Dans les quelques messages échangés avant sa sortie de taule, il t’a laissée comprendre que sa situation était compliquée. Pas d’argent, pas de travail, personne qui l’attend. Et c’est là, que toi tu t’es sentie mal. T’aurais pu l’être, cette personne. Dans une autre vie, dans d’autres conditions. T’aurais pu l’être si tu n’avais pas fui comme une lâche, si t’avais un tant soit peu insisté pour l’emmener avec toi avant de te barrer ou si tu avais au moins fais l’effort de prendre des nouvelles pendant son séjour à l’ombre. Mais rien.
Forcément, tu t’en veux toujours, il méritait mieux que ça mais franchement, qu’est-ce que tu pouvais faire d’autre ? Si tu avais pris la décision de rester à ses côtés, t’aurais probablement été arrêtée, t’aurais peut-être pas eu la même peine que lui, mais ça n’aurait pas été beaucoup mieux. Certains te diront que t’as bien fait, que c’était ce qu’il fallait pour survivre, mais la vérité c’est que tu as eu peur.
La vérité, c’est que t’es toujours flippée, surtout là, à quelques minutes de le revoir. Tu ne peux pas t’empêcher de te demander si c’est bien, ce que tu fais. T’as fait de ton mieux pour rassurer Mac, t’as assuré que c’était la bonne chose à faire et qu’elle n’avait absolument aucune raison de s’inquiéter ; t’es sûre de toi, quand tu lui dis que tu ne comptes ni lui retomber dans les bras, ni te remettre à consommer. Pour preuve, il est clean, lui aussi, t’as aucune raison de douter de sa parole. Ce n’est probablement pas ton rôle, d’être là et de l’accompagner pour racheter des fringues afin de refaire sa garde-robe et pourtant, c’est la seule excuse valable que t’aies trouvé. Enfin l’une d’elle, quoi. Ca sera surtout l’occasion de lui donner quelques bonnes adresses d’associations qui pourront lui filer un coup de main d’une manière ou d’une autre, mieux que ce que toi tu seras capable de faire.  
Penchée sur ton téléphone, tu patientes comme tu peux en continuant à rassurer ta partenaire, et si elle fait comme si elle était parfaitement okay avec la situation, tu sais que dans le fond, c’est le genre de chose qui la travaille. Au bout d’un moment, tu relèves le nez et t’aperçois Grayson un peu plus loin. « Hey, » tu hèles en lui adressant un signe de main depuis ton spot. Promptement, tu te lèves pour aller à sa rencontre sans trop savoir si t’es supposée l’enlacer, lui serrer la main ou juste rester les bras ballants. Ton cerveau ayant du mal à prendre une vraie décision, c’est la dernière proposition qui l’emporte. « T’as l’air en forme. » T’ajoutes bien vite histoire de ne pas laisser le silence s’installer trop longtemps. Ca n’en reste pas faux pour autant, il a bien meilleure mine qu’il y a quatre ans et pour le coup, toi aussi ; à croire que la drogue c’est mauvais pour la santé. « T’es prêt ? Parce qu’il y a un peu de monde et heu, habituellement c’est pas trop le cas. » La dernière fois que t’as foutu les pieds ici, c’était il y a près de deux ans, alors bon, t’es plus tellement une référence en la matière. Tu parles vites, tu sors des banalités affligeantes, tout ça parce que tu ne sais pas par où commencer ni comment le faire. C’est vrai quoi, qu’est-ce qu’on dit à quelqu’un qu’on a pas vu pendant quatre ans parce qu’on l’a laissé se faire mettre en prison sans réagir ?



Spoiler:



Dernière édition par Spencer Blackwell le Dim 11 Fév 2024 - 19:27, édité 1 fois
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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyMar 14 Nov 2023 - 22:49

Ces deux derniers jours sont passés dans le flou le plus total et aujourd’hui encore, Eli se réveille complètement désorienté ; il lui faut de nombreuses minutes pour réaliser où il se trouve (pas dans une cellule), ce qu’il fait ici (il est libre) et l’heure qu’il est (presque midi). Il a du mal à réaliser que la vie en prison est désormais derrière lui, et il ne peut qu’avouer qu’il a du mal à se faire à cette idée ; il est heureux bien sûr, tout autant qu’il en est perturbé, quatre années ont suffi à forger un certain nombre d’habitudes et il lui faut désormais tout reprendre à zéro - il ne peut pas reprendre sa vie d’avant, il lui faut donc recommencer et redécouvrir une vie qu’il n’a jamais connu : c’est à la fois excitant et effrayant, un mélange d’émotions qui se bousculent et qu’il préfère garder pour lui.

Il n’avait pas réalisé à quel point ce serait difficile de sortir, de nombreux co-détenus - et certains professionnels - lui ont fait part de cette dualité qui allait le suivre un bon moment à sa sortie, mais rien n’est jamais assez proche de la vérité et il se prend cette réalité en pleine face depuis seulement deux jours ; il n’ose pas imaginer ce que les prochaines semaines - mois, années - lui réservent. Alors forcément, quand il se retrouve à devoir se rendre dans un marché, le voilà complètement perdu : il lui faut prendre les transports en commun grâce à une carte prépayée par Dorian, s’arrêter au bon arrêt, pousser les gens pour arriver au bon endroit et retrouver Spencer ; beaucoup d’étapes qui lui semblent désormais compliquées. Ces quatre dernières années ont été rythmées au son des clefs contre le métal et des sonneries : il n’a pas eu à réfléchir, juste à exécuter ; même s’il a toujours vécu ici, ce n’est plus naturel pour lui de diriger sa trajectoire et sa journée.

C’est sûrement pour ça qu’il arrive avec une bonne dizaine de minutes de retard, il a pris le mauvais bus et a dû effectuer quelques changements ; bref, il s’est perdu mais ça, il ne le reconnaîtra pas, bien trop honteux devant son manque de connaissances des transports, lui qui a pourtant vécu ici toute sa vie. Sur trente années, quatre enfermé ne devraient pas avoir un quelconque impact, et pourtant… « Hey, » Il l’entend en même temps qu’il la voit et il bouscule un petit groupe de jeunes qui se met à lui passer devant pour pouvoir rejoindre sa… sa quoi au juste ? Sa Spencer, dirons-nous. Il arrive devant elle et ne sait pas quoi faire : comment la saluer ? Que dire, que faire, par où commencer ? La vérité, c’est qu’ils ont énormément de choses à se dire, Eli a eu le temps de bien réfléchir et, s’il ne lui en veut plus autant qu’au début, sa colère et ce sentiment de trahison n’est pas tout à fait redescendu. Ce n’est ni le moment ni l’endroit d’évoquer cette histoire passée mais Eli se garde tout ça dans un coin de la tête, ils y reviendront, ça ne fait aucun doute. « T’as l’air en forme. » Il ne peut s’empêcher de penser aux cernes qui ont fait leur apparition sous ses yeux : il faut dire qu’il ne dort pas très bien ces derniers temps ; d’abord le stress de sa sortie, puis le stress d’être sorti, sans compter sur le lit trop douillet auquel il n’était plus habitué et le silence un peu assourdissant. « Bah ouais j’suis en forme putain regarde moi ! » Il lève les bras autour de lui. « J’suis dehors quoi ! » Et sobre, c’est sûrement la grosse raison de sa bonne mine mais il préfère ne pas aborder ce sujet encore bien trop frais. Spencer ne semble pas réciproquer son humeur, il pourrait presque ressentir la gêne qui irradie de tout son corps. « T’es prêt ? Parce qu’il y a un peu de monde et heu, habituellement c’est pas trop le cas. » Froncement des sourcils de la part d’Eli qui décide néanmoins de la suivre. « Y’a un peu de monde et d’habitude non ? Tu vas me faire la guide touristique ? Alors à votre droite, vous trouverez des épices en tous genres, à votre gauche des tapis. » Qu’il se moque en mimant la scène. Il la bouscule d’une légère accolade. « Allez quoi, détend-toi, c’est que moi ! » Si lui est détendu malgré tout ce qu’il peut avoir à lui dire, elle peut bien se détendre également. « T’es attendue quelque part ou quoi ? » Il est surpris lui-même de sa capacité à ignorer l’éléphant dans la pièce - en plein air la pièce - et pourtant, il ne peut pas mentir, il est heureux de la revoir. Aujourd’hui il est content, qui sait ce qu’il sera demain ?
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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyJeu 16 Nov 2023 - 16:33


you were a whisper in the night
Spencer Blackwell & @Eli Grayson you were a whisper in the night (eli#1) 4052937387

Quatre ans. Ça fait quatre ans que t’as pas vu ce visage en face à face, que t’as pas entendu le son de sa voix et que ta culpabilité à son sujet est étouffée sous tout un tas d’autres soucis. T’as l’impression que c’était hier et en même temps, c’était il y a une éternité, toute une vie, même. Il s’est passé tellement de choses depuis, tellement de pages qui ont été tournées pour le pire et pour le meilleur. Après avoir opéré des mois en toute impunité, il s’est pris un retour de karma pour deux sans que tu ne daignes intervenir, trop effrayée à l’idée des conséquences probables. Toi, t’as continué tes petits méfaits pendant un moment, t’as rencontré la bonne fée -merde, si Raelyn t’entendais la décrire comme ça, elle se foutrait probablement de ta gueule-, t’as changé de vie en oubliant celle d’avant pendant que lui pourrissait derrière les barreaux sans la moindre nouvelle de ta part. Pourtant avec tout ça, t’es toujours la même pauvre conne qu’avant, celle qui ne sait pas comment appréhender ou gérer les choses ;  la seule différence notable, c’est que t’as l’esprit plus clair sans qu’il soit moins parasité pour autant. C’est le prix à payer pour ne plus être dépendant à toutes les merdes qui te tombaient sous la main, il paraît. Ton approche manque de naturel, t’es aussi tendue que le jour d’un entretien d’embauche alors qu’en face de toi se trouve probablement la personne qui te comprend le mieux au monde. Ou en tout cas c’était le cas à l’époque. Aujourd’hui, tout est différent, vos attentes, vos ambitions, vos objectifs, bref. Forcément, tu ne peux t’empêcher de ricaner doucement face à son attitude presque désinvolte et tu ne peux t’empêcher de hausser les épaules. « Oh c’est c’que tu veux, une visite touristique ? » Tu feins la surprise, un léger sourire qui commence à se dessiner sur les lèvres alors que tu fais mine de réfléchir à une destination intéressante à présenter. « Parce que si je dis pas de bêtises, y a le musée du lacet dans la rue juste à côté. » Comme si l’un ou l’autre vous en aviez quelque chose à faire, de ce genre d’activité. En plus t’es à peu près sûre que ledit musée a fermé il y a des années, à moins que ça n’ait jamais été qu’un lieu éphémère et toujours voué à disparaître. La blague est bonne enfant, déjà plus détendue, finalement, peut-être que tu t’inquiètes pour rien depuis le début. Si Eli avait voulu t’envoyer chier et ne plus jamais te revoir, il te l’aurait clairement fait comprendre, vous épargnant ainsi un moment extrêmement gênant à tous les deux. Sauf que non, il est là, face à toi déjà en train d’essayer de te mettre toi à l’aise alors que ça devrait probablement être l’inverse. Ça passera, il te faut juste le temps de savoir comment l’appréhender, autant dire que c’est tout sauf simple depuis la dernière fois que vous vous êtes vus. « Pas tout de suite, non. » T’as la journée pour toi, jusqu’à une certaine heure en tout cas. « Enfin j’bosse ce soir, j’ai la permission de vingt heures, quoi. » D’ici là, t’es prête à le traîner dans toutes les friperies du coin ou dans les assoc qui filent des vêtements à ceux qui en ont besoin.
Et c’est dans ces moments-là que tu regrettes de ne pas être douée dans les small talks. Tu peux pas vraiment te ramener face à lui et lui lâcher un “ah au fait, quoi de neuf depuis la dernière fois ?” quand tu sais très bien qu’il sort tout juste du pire endroit qui soit. Pourtant, t’es tout de même curieuse de savoir comment ça se passe pour lui, depuis son retour à la civilisation. « Alors, comment ça s’passe pour toi ? » L’acclimatation, la sobriété, les projets d’avenir, il a le champ libre pour ce qu’il veut. Le reste, les excuses, les conversations trop lourdes de sens, ça peut attendre encore un peu. « J’suis contente de te voir, Eli. » T’ajoutes tout de même après un moment, des fois qu’il en doute ou qu’il commence à se demander ce que tu fous ici.



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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyVen 17 Nov 2023 - 9:36

Jusqu’à se retrouver devant elle, Eli n’était pas certain de la réaction qu’il allait avoir. Après tout, la dernière fois qu’il a croisé le regard de Spencer, ils étaient encore amoureux et Eli était bien loin d’imaginer qu’il vivrait quelques instants plus tard la pire trahison de sa vie ; cette nouvelle rencontre était donc un peu quitte ou double mais il est assez rassuré de voir qu’il réussit à cacher le reste de colère et de trahison qu’il ressent encore pour se concentrer sur le présent et sur ces retrouvailles qui semblent avoir un certain impact sur le naturel de Spencer : c’est simple, il ne la reconnaît pas ; il sait que lui n’a pas tant changé que ça, serait-elle complètement différente de la Spencer qu’il connaît ou va-t-il retrouver en elle des morceaux de celle qu’il a tant aimé ? Pour le moment, la personne qu’il trouve devant lui est bien trop gênée pour être sa Spencer à lui ; aussi, il fait de son mieux pour la mettre à l’aise - ça témoigne de sa bonté de cœur, non ? « Oh c’est c’que tu veux, une visite touristique ? » Même si ce n’est évidemment pas le but premier de cette journée, une visite touristique pourrait lui être utile ; il ne fait pas de doute que les choses ont beaucoup changé en quatre longues années et il sait d’avance qu’il ne reconnaîtra pas certains lieux : changement de propriétaire ou ravalement de façade, il lui faudra se réajuster aux nouveaux lieux. « Parce que si je dis pas de bêtises, y a le musée du lacet dans la rue juste à côté. » Il affiche une mine qui en dit long : déjà, faire le tour d’un musée classique ne le réjouit pas le moins du monde - il ne voit pas l’intérêt d’observer sous toutes les coutures des peintures faites par des gens qu’il ne connaît pas - mais alors l’idée de se retrouver dans un lieu qui vante la folle histoire des lacets pour chaussures est pire que tout. Il ne s’en cache pas. « Ramène-moi en taule tout d’suite sérieux. » Tout serait mieux que de se retrouver coincé au royaume du lacet.

Il sent bien qu’il arrive à détendre l’atmosphère ; et ça lui fait un bien fou. Malgré tous ces non-dits entre eux, il ne peut s’empêcher de vouloir que les choses fonctionnent entre eux - qui sait à quoi cela pourrait mener ? Même si les années ont passé et qu’ils ne se sont pas revus depuis, même s’il y a toujours une certaine rancœur au fond du cœur d’Eli, il y a aussi un petit espoir de quelque chose, une lueur d’un passé chéri qui ne le quitte pas. Un et si ? accroché à tout son être. « Enfin j’bosse ce soir, j’ai la permission de vingt heures, quoi. » Et finalement, alors qu’elle ne semble pas vouloir le fuir, peut-être qu’elle aussi ne peut que penser à ces mois ensemble avant que tout ne dégénère ? Une information vient cependant attirer son attention et il n’attend pas une seconde de plus pour lui poser la question : « Tu bosses ? Sérieux ? » Petit rire de surprise. A quoi s’attendait-il après tant de temps ? « Vas-y dis-moi, tu bosses dans quoi ? » Il est assez curieux - et sera un peu moqueur en fonction de la réponse - quant au travail qu’on peut faire après avoir volé pour survivre. Il s’attend à tout ! Et il sait qu’il devra bien vite rejoindre les rangs de ceux qui bossent… ça ne le réjouit pas le moins du monde.

Alors qu’ensemble, ils commencent à marcher, Eli ne peut pas s’empêcher de regarder tout autour d’eux à la recherche de la moindre différence, du moindre changement qu’il n’aurait pas remarqué. Il a tout à coup une pensée pour ceux qui passent 10, 15 ou 20 ans enfermés et qui se retrouvent à devoir vivre dans un monde qu’ils ne reconnaissent plus ; lui est déjà perturbé après si peu de temps, comment peut-on se reconstruire après 20 ans ? Il garde l’idée dans un petit coin de la tête : ça le convainc un peu plus, il ne doit pas replonger. « Alors, comment ça s’passe pour toi ? » La discussion lui semble fausse, ce n’est pas la Spencer qu’il a connue, ce n’est pas sa façon d’être, de parler, de se tenir ; c’est faux, c’est lointain et ça le fait chier. Mais il sait qu’il faudra du temps pour retrouver la relation qu’ils avaient auparavant, il n’est pas complètement naïf. « C’est bizarre. » qu’il reconnaît, c’est un peu la seule pensée qui l’habite. Tout est bizarre ; dormir sur un matelas confortable, c’est bizarre ; porter des vêtements qui ne grattent pas, c’est bizarre ; manger un bon burger, c’est bizarre ; regarder la TV sans avoir à batailler pour choisir le programme, c’est bizarre. Chaque instant de vie est à l’opposé de ce qu’il a pu connaître ces dernières années, en prison et avant. « J’dors chez un pote, Dorian, et sa meuf. J’ai rendez-vous avec mon conseiller, il va me faire chier pour que je trouve un boulot mais qu’est-ce que tu veux que je foute moi ? J’ai pas de diplôme, j’ai même pas fini le lycée. » Il ne s’imagine même pas réussir un entretien d’embauche, que faut-il dire ou faire, comment se tenir, est-ce qu’il faut fixer le mec ou l’ignorer royalement ? Est-ce vraiment nécessaire de chercher un travail quand on sait que 99% des employeurs refuseront son profil en ouvrant le dossier ? Alors qu’il est en train de râler, extérieurement et intérieurement, il manque presque d’entendre les mots de Spencer. « J’suis contente de te voir, Eli. » ça le coupe net. Dans ses pensées, dans sa marche, dans ses gestes. Il s’arrête et il la regarde pour trouver la sincérité dans ses yeux. Elle l’a abandonné, elle est partie en courant et elle n’est pas venue le voir ; elle l’a laissé seul et il lui en a voulu, terriblement ; il lui en veut encore - voit-elle tout ça au fond de ses iris ? - mais la vérité, c’est qu’elle lui a manqué, il ne peut pas s’en cacher. « Moi aussi. T’as changé. » Du tout au tout, il faut dire. Il se souvient d’une Spencer débraillée, courant à droite à gauche, vivant à la belle étoile ; la Spencer qu’il a face à lui est bien différente - tant mieux pour elle, sûrement. Posant sa main sur la tête de Spencer pour la pousser, il casse tout de suite le moment, refusant d’entrer dans une quelconque scène mielleuse à souhait. « Bon, tu vas pas chialer non plus. T’es contente de m’voir, bien normal. J’t’ai manqué, bien normal. T’avais qu’à venir me visiter, t’aurais vu ma belle gueule. » Il sourit ; la pique est là, bien posée, bien vraie, mais il sourit. Aujourd’hui n’est pas le moment de vider son sac, mais ça ne lui empêchera pas de lui rappeler la vérité : elle aurait pu venir le voir.
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Spencer Blackwell
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l'hymne à la nuit
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96)
SURNOM : spence, c'est suffisant.
STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne)
MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent)
LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues)
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TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive)
TW IRL : ràs.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022
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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyDim 19 Nov 2023 - 20:43


you were a whisper in the night
Spencer Blackwell & @Eli Grayson you were a whisper in the night (eli#1) 4052937387

Forcément, tu ne peux t’empêcher de te marrer face à la réaction qu’il a vis à vis du musée sur le lacet ; comme tu le comprends. « T’es sûr ? Parce qu’on m’a dit que c’était super intéressant et tout. » La plaisanterie est claire et elle a au moins l’avantage d’être facile à sortir. Plus en tout cas que n’importe quelle discussion tout de suite trop sérieuse. D’une part, vous n’êtes pas habitués à tenir des propos qui sont trop solennels, d’autre part, ce n’est pas le moment. Pas encore en tout cas.
Pour l’heure, vous avez encore du temps avant que tu ne doives pointer au casino. Bien évidemment, Grayson ne cache pas sa surprise et tu ne peux que hausser les épaules. « Quoi, ça te surprend tant que ça ? » Tu fais semblant de t’offusquer alors que dans les faits, tu comprends qu’il se questionne. A l’époque où lui et toi vous fréquentiez, un travail stable c’était bien le dernier truc que vous pouviez imaginer. Les deux petites frappes que vous étiez préféraient vivre au jour le jour, improviser et ne jamais se soucier des conséquences de leurs actes. Ca fonctionnait bien jusqu’à ce qu’il se fasse arrêter et que tu te retrouves de nouveau seule sans savoir quoi foutre d’autre. T’as continué tes petits méfaits de ton côté pendant près d’un an, jusqu’au moment où toi aussi, t’as été chopée la main dans le sac. La différence avec Eli, c’est que toi, t’es tombée sur Raelyn et pas sur une patrouille de police. Grâce à elle t’as pu te loger, avoir un emploi, retrouver un semblant de vie normale et calibrée. « Crois le ou non, j’suis croupière dans un casino. » Si tu te retrouvais face à celle que tu étais en 2019, c’est sûr qu’elle se foutrait de ta gueule. Croupière dans un casino, ça ressemble à un de ces métiers fantasques que t’avais l’habitude d’inventer pour te faire passer pour une autre. Et pourtant… Forcément, tu n’évoques pas le fait que ça ne soit qu’un job de couverture, qu’en vérité, tu blanchis de l’argent pour une organisation criminelle qui fait dans le trafic de drogue et de tu ne sais quoi encore. T’as à peine gratté la surface et, si t’es curieuse d’en savoir plus, t’as pourtant pas cherché à creuser plus en profondeur. Pour ta sécurité et pour celle des gens à qui tu tiens. C’est déjà un lourd secret à porter, alors autant éviter de te rajouter plus de poids sur les épaules. « Promis j’me fous pas de ta gueule. » T’ajoutes avant qu’il dise quoi que ce soit. Promis c’est un vrai truc, c’est pas une vieille blague mal calibrée dans l’unique but de l’emmerder. Plus que le boulot en lui-même, c’est toute la symbolique derrière à laquelle tu tiens et c’est pour ça que t’as toujours fait de ton mieux pour pas lâcher. « On pourrait croire que c’est un truc super chiant, mais c’est pas l’cas. Et puis vu la clientèle, ça lâche des pourboires à tour de bras j’te raconte même pas. » Bon, clairement t’es pas venue là pour lui agiter sous le nez ton salaire. Mais au moins, il peut constater que les tocards dans votre genre peuvent s’en sortir éventuellement.
“C’est bizarre”, qu’il dit, et t’as vraiment aucun mal à le croire ; quand t’es sortie après un mois en clinique t’avais déjà l’impression de plus avoir aucun repère, alors après quatre ans à l’ombre, t’imagine même pas. Au moins, il n’est pas seul cette fois. « Tant mieux si t’as quelqu’un pour t’héberger. » Même si ça doit être particulièrement pénible de vivre chez un couple. T’aurais bien proposé, de ton côté, Mac avait évoqué la place libre sur le canapé mais tu la connais suffisamment pour savoir que c’est le genre de situation qui risque de la contrarier. Et puis de toute façon avec son père qui est supposé débarquer dans peu de temps, c’est forcément compliqué. « C’est son job, non ? Que tu trouves quelque chose, j’veux dire. Et au besoin y a des formations quoi. » Non mais tu t’écoutes ? T’étais la première à ne pas vouloir trop en faire, à vouloir l’argent sans l’effort à fournir. Merde, à t’entendre on a presque l’impression que t’es devenue conseillère pour les cas désespérés ou tu sais pas quoi. « Au besoin j’connais des gens. » Enfin tu connais des gars qui connaissent d’autres gars qui cherchent de la main d'œuvre. Ca paye mal, mais ça a l’avantage d’être légal et de pas demander le moindre diplôme. « Tu dis ça parce que j’ai coupé mes cheveux ? » Encore une fois, plus facile de déconner sur les choses un peu évidentes comme l’apparence physique plutôt que sur le fait que, oui, t’as changé en quatre ans. En bien ou en mal, t’en sais rien, ça dépend sûrement des points de vue et celui d’Eli est sûrement aux antipodes de la femme qui partage ta vie. Il te bouscule gentiment et tu ne peux t’empêcher de grimacer légèrement à la pique évidente sur ton manque de nouvelles. « Ouais, j’aurai dû… » A part dire que c’était compliqué, qu’il s’est passé plein de trucs et que tu flippais de sa réaction, tu sais pas trop comment t’excuser de ta disparition de tous les radars. « Mais hé, j’suis là maintenant. » Mieux vaut tard que jamais, non ? Le sourire est presque forcé, même s’il y a un fond de sincérité et ça devra suffire pour le moment. « Et franchement vu c’que t’as sur le dos, il était temps que quelqu’un fasse quelque chose pour ta garde-robe.  » Bon, tu t’attends pas à faire des miracles avec ce qu’il y aura de dispo, mais ça sera mieux que rien.



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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyJeu 23 Nov 2023 - 10:54

Ils ont l’air cons tous les deux - sûrement que ça se sent qu’ils piétinent un peu sur place pour tenter de trouver où chacun doit se positionner. La dernière fois qu’ils se sont vus, ils étaient liés comme les doigts de la main, chacun connaissait l’autre dans les moindres recoins. Aujourd’hui tout est bien différent et un gouffre les sépare ; Eli pourrait laisser ce gouffre les emporter tous les deux mais il préfère jouer une autre carte et retrouver celle qui a tant compté à ses yeux - et qui compte toujours, il ne serait pas ici si c’était pas le cas, la peine et la colère auraient largement pris le dessus. Un jour viendra le temps du règlement de comptes, ce jour n’est pas arrivé mais ça n’empêchera évidemment pas l’ex-détenu d’envoyer quelques piques à Spencer ; il n’a pas l’intention de se gêner et de lui rappeler qu’il n’oublie pas ce qui s’est passé 4 ans auparavant - il autorise juste une parenthèse car il en a besoin. L’ancien Eli - celui qui n’était pas encore passé par la case prison - n’aurait pas été capable d’une telle chose, il en a bien conscience. Ce Eli-là aurait hurlé sur place, balancé tout un tas de saloperies avant de partir pour ne plus jamais revenir, qui sait ce qu’il aurait pu lui dire face à la colère et à la déception d’avoir été lâchement abandonné. Le Eli d’aujourd’hui se retient pour tout un tas de raisons, mais aussi parce qu’il l’aime, c’est aussi simple que ça. Peut-être pas de l’amour qu’ils ont partagé autrefois - quoique, demandez-lui et il serait bien capable d’hésiter -, mais d’un amour qu’il ne peut tout de même pas ignorer. Peu de gens accepteraient de lui adresser la parole après tout ce qu’il a pu faire à ceux qui comptaient le plus, Spencer est là, Spencer est encore là, Spencer est toujours là.

Toujours là mais bien différente de celle qu’il a connue. Première différence qui ne peut que le surprendre : elle travaille, et visiblement dans quelque chose de vrai et pas une magouille qu’elle lui sortirait pour le faire rire et lui balancer la vérité - enfin, si c’est le cas, il n’est donc tout simplement pas au courant et ne le sera tout simplement pas. « Quoi, ça te surprend tant que ça ? » Evidemment que ça le surprend, et il voit dans son regard qu’elle le comprend. La situation est à mille années lumières de celle dans laquelle ils se trouvaient ces années auparavant. « Crois le ou non, j’suis croupière dans un casino. » Et le voilà qui se met à rire, tentant de l’imaginer dans ce métier, avec l’accoutrement habituel dans le milieu qu’elle évoque. Il ne la voit pas du tout - et pourtant. « Promis j’me fous pas de ta gueule. » Les aveux de la jeune femme ne font rien pour calmer le rire d’Eli. L’image est bien trop ancrée dans son cerveau. « On pourrait croire que c’est un truc super chiant, mais c’est pas l’cas. Et puis vu la clientèle, ça lâche des pourboires à tour de bras j’te raconte même pas. » Peu à peu, son rire cesse. L’appel de l’argent vient attirer sa curiosité - et ses oreilles. « Bah vas-y, ça recrute pas dans ton truc là ? » Il aurait bien besoin d’un boulot avec des pourboires à tour de bras - mais il se doute bien que le bracelet collé à sa cheville n’aiderait en rien s’il en venait à postuler dans un tel endroit. Il n’a pas encore lancé de recherches, préférant profiter d’une liberté retrouvée - et d’un canapé bien douillet - mais il sait pertinemment qu’il devra bientôt se mettre en quête de travail et que ce jour le forcera à voir la réalité en face : les portes se fermeront plus facilement qu’elles ne s’ouvriront pour lui. Espérons simplement que ça ne le décourage pas dans son envie d’être meilleur et de ne pas replonger dans de mauvais travers.

« Tant mieux si t’as quelqu’un pour t’héberger. » Heureusement que Dorian a accepté d’entrer en contact avec lui puis de le faire venir vivre chez lui, Eli ne sait pas vraiment où il serait si ça n’avait pas été le cas. Il n’a évidemment pas osé reprendre contact avec Spencer pour le lui demander, aurait-elle accepté ? Sa curiosité refuse de le laisser tranquille. « Tu l’aurais fait toi ? » S’il lui avait écrit pour lui demander de l’aide, aurait-elle accepté, aurait-elle ouvert sa porte ou aurait-il dû trouver une autre solution ? Il ne connaît rien de la vie de Spencer aujourd’hui, de sa situation actuelle, il ne savait même pas qu’elle avait trouvé un boulot rangé. Mais il a besoin de savoir ça, peut-il compter sur elle ? « C’est son job, non ? Que tu trouves quelque chose, j’veux dire. Et au besoin y a des formations quoi. » Il réalise qu’ils sont devenus bien différents. Ils ont tous deux changé - heureusement - mais Spencer sûrement un peu plus vite, un peu plus que lui. Eli est encore coincé des années en arrière, bien incapable de s’imaginer trimer pour quelques malheureux billets, l’idée de se lancer dans des formations ou études ou tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin lui donne envie de courir de l’autre côté. « Ouais c’est son job, ça veut pas dire que ça me plaît. » Le job, en tous cas ; pour le conseiller, c’est peut-être autre chose mais ça, il se gardera bien d’en parler. Surtout face à Spencer. « Au besoin j’connais des gens. » Voilà qui est intéressant et Eli imprime l’information dans un coin de sa tête. Pour le moment, il n’est pas décidé à se lancer sur le marché du travail, il veut prendre le temps d’apprivoiser cette vie extérieure sans avoir à se soucier d’autre chose - oui, il a la flemme, il faut le dire. « Ok c’est cool, j’te dirai. » Plus tard peut-être.

Eli regarde celle qu’il pensait connaître par cœur et il faut dire qu’il ne la reconnaît pas complètement - est-ce qu’elle se dit la même chose de lui de son côté ? « Tu dis ça parce que j’ai coupé mes cheveux ? » C’est pas faux, le côté physique vient forcément jouer. Dans la tête d’Eli, Spencer n’a pas changé - elle est toujours cette jeune délinquante à la rue qu’il a rencontrée, et pourtant il doit se faire à ce nouveau visage qui se place fièrement devant lui. Elle a meilleure mine, ça ne fait aucun doute, mais ça reste étrange. « Entre autres. C’est un tout j’imagine. » Il était persuadé que sa Spencer viendrait la voir en prison, et elle n’est jamais venue, peut-être que finalement, il ne la connaissait pas autant qu’il se l’imaginait ? Petite pique lancée, il en a bien le droit. « Ouais, j’aurai dû… » C’est une évidence, oui. Eli en est convaincu, si les rôles avaient été inversés, il se serait rendu au parloir - en vérité, il ne peut pas savoir, qui sait si lui aussi n’aurait pas fui pour éviter de se retrouver à son tour enfermé derrière les barreaux ? C’est impossible de savoir et de réécrire l’histoire, ils n’ont pas le choix que d’avancer avec elle. « Mais hé, j’suis là maintenant. » Et c’est déjà pas mal, elle aurait pu l’ignorer à sa sortie et ne plus jamais donner de nouvelles. Mais la voilà, il faudra donc s’en contenter, le passé ne peut pas être refait. « Et franchement vu c’que t’as sur le dos, il était temps que quelqu’un fasse quelque chose pour ta garde-robe.  » Eli décide de se laisser porter par ce changement de conversation ; il y en aura d’autres des moments, des endroits plus intimes où ils pourront mettre cartes sur table. Il capitule. « Je crois me souvenir que t’aimais bien ce que j’ai sur le dos fut un temps. » Air taquin affiché sur le visage, il n’est pas peu fier de lui alors qu’il se laisse entraîner dans une première friperie ; Eli a quelques billets en poche, il espère que les friperies ne sont pas devenues un truc à la mode où le prix dépasse l’entendement comme toutes les boutiques vintage et autres vinyles qui n’appartenaient déjà plus au passé quand Eli était dehors. Rapide regard sur les étalages, il ne sait même pas vers quoi se diriger, il s’est toujours contenté de porter ce qu’il avait - ou ce qu’il arrivait à voler. « J’espère que tu t’es découvert une passion pour la mode Karl Legerfield car moi je me sens comme un con à un dîner de cons là. » Perdu, donc, nageant dans un inconnu mais pas peu fier d’avoir sorti le nom d’un couturier célèbre - à quelques lettres près, tout de même, n’en demandons pas trop à notre détenu ! Il avance et passe quelques pulls en revue. « Comment t’en es arrivée à devenir croupière alors ? » C’est bien beau qu’elle lui demande ce qu’il se passe dans sa vie à lui - rien - mais il aimerait tout de même avoir quelques informations sur ces 4 dernières années. Qu’est-ce qu’il a raté ?
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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptySam 25 Nov 2023 - 11:26


you were a whisper in the night
Spencer Blackwell & @Eli Grayson you were a whisper in the night (eli#1) 4052937387

T’es pas certaine qu’il soit tout à fait sérieux dans sa question, mais tu ne peux t’empêcher de rire doucement. « Les postes tournent pas mal, en vrai. Ça se tente si t’es motivé. » Reste à savoir s’ils feront une nouvelle entorse pour un mec qui sort de taule et qui a un passif aussi lourd. Quand on sait ce qui se trame réellement sous la surface du casino, tu sais que ça serait hypocrite de refuser pour ces raisons là, mais pour les apparences t’es pas sûre qu’ils aient envie de prendre à nouveau ce risque. Toi, t’avais la chance de partager un lien de sang avec la patronne des lieux, Eli, lui, n’a pas cet avantage. Et puis, même si tu demandais pour qu’ils rejoignent les rangs du casino, y a aucune raison pour laquelle on t’accorderait ce genre de faveur, tu le sais.
Encore une fois, t’es un peu dans un mode de “conversation par défaut”, tu réponds des trucs faciles, t’évites de trop te mouiller et de trop en révéler, un peu craintive à l’idée de dire un truc qu’il ne faut pas. « Au besoin, ouais. » Si vraiment il n’avait pas eu d’autre choix, bien sûr. Bon, il aurait sans doute dû partager le canapé avec ton beau-père, mais c’est un détail. Ce qui t’inquiète plus, c’est surtout l’idée que Mac et lui puissent se croiser parce que t’es absolument certaine qu’ils s’entendront pas, tous les deux. Ils feront peut-être genre pendant un moment, mais tu les connais suffisamment pour savoir qu’ils sont à l’opposé l’un de l’autre. Eli et toi avez vécu des choses qu’elle ne comprendra sûrement jamais -et tu préfères qu’elle ne sache pas, de toute façon-, et de l’autre côté, Mac et toi vous partagez quelque chose d’infiniment plus profond que t’auras bien du mal à expliquer à l’ex-taulard. « Enfin en ce moment c’est compliqué en terme de place mais on se serait démerdé, quoi. » Arrivera bien un moment où tu devras parler d’elle et tu sais pas si temporiser autant la chose est une bonne idée ; pour l’instant pourtant, tu préfères ne pas aborder le sujet. « Tu dois pas trouver un boulot tout de suite de tout façon, non ? » Enfin t’imagines que c’est conseillé s’il veut avoir un appart à lui un jour. Son conseiller le lui dira, de toute façon.
Dans tout ça, bien sûr que t’as changé. La Spencer qui était à la rue est restée dans son caniveau et c’est sans doute pas plus mal. Toi, t’as plus ou moins repris le contrôle de ta vie, du moins t’essaies et si c’est parfois tout sauf simple, t’es contente de l’avoir fait. Reste à savoir à quel point lui a changé. A quel point il a été marqué par la prison et par les quatre années passées en compagnie de repris de justice. T’as déjà entendu des histoires de gars qui se font embrigader par des groupes pas fréquentables et qui sortent pires que quand ils sont entrés ; à première vue, ça n’a pas l’air d’être le cas d’Eli. T’espères, quoi. « Oui enfin là y a vraiment rien qui va. » Bon, ce n’est pas si terrible, clairement, mais faut avouer que c’est plutôt marrant de retrouver un semblant de la complicité qui vous unissait autrefois. « Alors j’irai pas qualifier ça d’une passion quand même. » C’est pas parce que t’as lu deux fois Vogue que t’es qualifiée pour ce rôle. « T’inquiète, j’me moquerai pas. » Parole de scout ou qu’importe. Un peu machinalement tu commences à farfouiller dans les vêtements mis à disposition. Première étape : trouver des vêtements pour tous les jours. Tshirts simples, jeans, la base des bases. Les vêtements formels pour les entretiens d’embauche et tout le reste, ça viendra en temps voulu. Tu réfléchis quelques instants avant de donner ta réponse, pas tout à fait sûre de l’endroit où il faut commencer l’histoire. « Pour faire simple, j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment. » Raelyn qui t’a tendu la main pour t’aider à te relever, le tout sans jamais émettre le moindre jugement sur ta condition ou tes motivations. Puis t’as eu la chance de retrouver ta meilleure amie, t’as eu l’opportunité de t’excuser et de t’expliquer -plus ou moins-, elle t’a laissée une chance de revenir dans sa vie et pour une fois, tu regrettes pas d’avoir pris une décision sur un coup de tête en te lançant dans une histoire avec elle. Et avec tout ça, un début de stabilité. « J’ai pu avoir un appart et un job. Au début j’étais juste serveuse, rien d’incroyable. » Un job que t’avais déjà fait dans des bars, avant de te retrouver à la rue. T’y restais jamais bien longtemps, t’avais tendance à pas être super sérieuse, dans ces boulots alimentaires qui te pompaient l’air et l’énergie. Au moins au casino, t’avais l’envie de bien faire et si c’était pas toujours parfait, t’as eu le mérite de tenir bon. « J’suis clean, aussi. Depuis genre… Un an et demi. » A l’heure actuelle pourtant, t’es toujours pas sûre d’aimer ça, la sobriété. La Spencer défoncée, elle est marrante, elle n’hésite pas à se lancer dans des plans foireux et à faire ce qu’elle veut, elle n’a peur de rien et ne prend d’ordres de personne, elle a l’esprit léger et pas sans cesse occupé par des milliards de pensées qui prennent trop de place. Mais la Spencer défoncée, elle a surtout failli crever bêtement et c’est forcément le genre d’événement qui marque et qui fait changer de perspective. Si à une époque tu prétendais bien te foutre de ce qui pouvait t’arriver, la vérité c’est que t’as pas envie de crever ; à vrai dire l’idée te fait peur. Enfin tu flippes surtout de la réaction de ta fiancée qui a déjà bien trop morflé à cause de toi et de ce que tu as pu faire. [color=olivedrab]« Ça aide pour garder un boulot, il paraît. »[/color ] Pour le moment, pas de mention de l’overdose, ça reste un sujet que t’as du mal à aborder et que tu préfères garder pour toi, comme tant d’autres choses. A la place, tu lances un nouveau haussement d’épaules avec un sourire amusé. « Et toi ? C’était genre une condition pour que tu sortes ou quelque chose ? »



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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyMer 6 Déc 2023 - 20:41

Lui-même n’est pas certain d’être sérieux : a-t-il envie de travailler ? A-t-il envie de travailler aux côtés de Spencer ? Oui, et oui, certainement mais il ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine inquiétude à l’idée qu’ensemble, ils puissent rapidement reprendre les mauvaises habitudes qui les caractérisent bien trop. Il est sorti pour rester dehors et n’a aucunement l’intention de se retrouver enfermé à nouveau parce qu’il n’aura pas pu s’en empêcher - ou parce qu’il aura voulu l’impressionner elle, alors que son regard sur lui a toujours compté et compte encore tellement aujourd’hui malgré tout ce qui peut se passer entre eux - passé, présent, futur. « On en reparle. » qu’il se contente alors de répondre, ça lui laisse un peu de temps devant lui ; pour trouver autre chose peut-être ? Il faudra bien qu’il se magne un jour. Pour le moment, il peut se permettre de traîner un peu - il vient tout juste de sortir, qu’on lui lâche la grappe et qu’on lui laisse le temps de reprendre peu à peu ses marques. Il voit d’ici le regard las de son conseiller s’il en venait à entendre ces mots, heureusement, il n’est ni ici, ni dans son cerveau. Eli peut donc bien penser ce qu’il veut. « Enfin en ce moment c’est compliqué en terme de place mais on se serait démerdé, quoi. » Est-ce que Spencer sent qu’Eli la teste, elle et sa loyauté, d’une tournure de question et d’un regard ? Serait-elle vraiment prête à lui prêter main forte ? C’est en tous cas ce qu’il espère sincèrement, car il sait que lui remuerait ciel et terre pour l’aider si elle se retrouvait dans un quelconque besoin ; il espère juste ne pas être resté coincé 4 ans plus tôt seul. « T’inquiète, je prends pas de place. Et pour le moment, je suis bien chez Dorian. » Sûrement qu’il ne demandera jamais officiellement une telle chose à Spencer, sûrement qu’il sent au fond de ses paroles qu’il y a bien plus mais il ne souhaite pas creuser, préférant largement rester à la surface et ignorer. Ignorer, encore et encore.

« Tu dois pas trouver un boulot tout de suite de tout façon, non ? » La question à 8000, même lui ne sait pas vraiment s’il existe une date butoir à cette recherche d’emploi qu’il est censé commencer au plus vite. Il sait bien que son conseiller le lui répètera chaque fois qu’ils se verront - et vu le joli bracelet qu’il porte à la cheville, il doit le voir très souvent. Il n’irait pas jusqu’à dire que ça le dérange mais il l’imagine déjà l’embêter avec tous ces sujets qu’Eli préférerait oublier : le retour à la vie normale, trouver un boulot, un appartement, rester sobre, ne pas retourner en prison. Tant d’épées de Damoclès qui vivent au-dessus de sa tête et l’empêchent de vivre librement - il est pourtant sorti désormais ! « J’sais pas, Dorian va pas me mettre à la porte et il me file ce dont j’ai besoin mais bon. J’imagine que j’peux pas vivre sur son dos. » C’est bien dommage d’ailleurs. « Pire le conseiller Baloo va me tomber dessus et me faire chier avec ça jusqu’à ce que je trouve quelque chose. » Il hausse les épaules. « Enfin bref, t’inquiète je gère. » Il a pas besoin d’aide - ah bon ? - ou de pitié, il saura très bien trouver quelque chose tout seul - pas sûr.

Alors qu’il voit Spencer fouiller pour tenter de trouver des choses, il fait de même et regarde dans les étalages à la recherche de vêtements qui pourraient lui aller - il n’a pas souvenir d’avoir un jour fait les boutiques : plus jeune il récupérait les vêtements qui traînaient à droite à gauche, puis il n’avait pas assez d’argent pour se refaire une garde-robe pour finir en prison où de toute façon, il n’avait pas le choix. Quand il avait besoin de vêtements, il les fourrait dans son sac à dos sans vérifier la taille ou la couleur et devait faire avec après avoir couru pour éviter les vigiles ; il s’en moquait bien de la dégaine qu’il pouvait avoir et c’est toujours le cas aujourd’hui. C’est pourtant bien différent, ici, ils n’ont pas à jeter un regard au-dessus de l’épaule, ici ils peuvent prendre le temps et chercher quelque chose qui pourrait lui plaire - il ne sait même pas quels sont ses goûts. Il sort un t-shirt, le regarde, le repose, continue son chemin tout en voulant en découvrir plus sur Spencer ; elle lui semble la même mais lointaine, différente mais pas tant. C’est étrange autant que ça n’est pas agréable, il est censé la connaître par cœur alors pourquoi ça ne semble pas être le cas ? Il sort un nouveau t-shirt uni vert, il le pose sur son bras. « Pour faire simple, j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment. » Alors c’est comme ça que ça marche ? Est-ce que lui aussi rencontrera les bonnes personnes ? Est-ce déjà fait, peut-être ? Eli écoute attentivement la suite sans lever les yeux vers Spencer, il continue son observation des vêtements mais ne manque pas une miette des explications. « J’ai pu avoir un appart et un job. Au début j’étais juste serveuse, rien d’incroyable. » C’est aussi l’objectif qu’il doit garder en tête, il le sait. Peu importe le boulot qu’il fera, il devra le faire pour s’assurer quelque chose de stable, c’est l’objectif qui se place devant lui et qu’il ne doit pas perdre de vue, il le sait, il ne l’oublie pas. « J’suis clean, aussi. Depuis genre… Un an et demi. » C’est le grand sujet finalement, non ? Après tout, alors qu’ils vagabondaient ensemble comme 2 doigts d’une main, toujours liés, la drogue les faisait tenir et alimentait peut-être cette relation. Qui sont-ils sans elle ? Qui est Eli sans elle ? Alors qu’il est également clean depuis quelques années, il se pose encore la question et les souvenirs d’un sevrage compliqué et douloureux enfermé entre quatre murs s’imposent encore trop souvent à lui. « Ça aide pour garder un boulot, il paraît. » C’est en effet ce qu’on lui répète alors que dans sa tête, il se bat continuellement pour ne pas trop y penser et surtout, pour ne pas retomber. Il se souvient encore des personnes à contacter et des lieux à retrouver - il pourrait retomber dedans en un claquement de doigts mais il tient, comme il a tenu à l’intérieur alors que par période, la poudre se trouvait partout. « Et toi ? C’était genre une condition pour que tu sortes ou quelque chose ? » Il ne sait pas vraiment comment son dossier a atterri sur le bureau de son CPIP pour une sortie anticipée, il a bien essayé d’avoir des informations mais rien qui ne soit parvenu jusqu’à ses oreilles. Il sait bien cependant que ça a pesé dans la balance ; même si ce n’était pas spécialement sa décision. « Avec le Covid, ça a fait une sorte de pénurie dans la prison, les gens se sont pas mal battus pour les grammes qui restaient. » Il évite d’évoquer que lui aussi ; le manque était la chose qui le tenait et lui embrouillait l’esprit, il s’est retrouvé plus d’une fois à cogner à se faire cogner. « Bref, sevrage forcé à la fin. » Plus difficile au trou de récupérer quoi que ce soit, il en a passé des nuits - des journées - difficiles mais il sait que c’est pour le mieux. Parfois, il se rappelle de la plénitude qu’il ressentait, de cet élan d’énergie qui venait l’attraper mais il sait, il se rappelle tous les jours qu’il vaut mieux être sevré qu’encore dedans. Y’a juste des jours où c’est plus difficile d’y croire. « Donc je pense que ça a joué dans ma liberté conditionnelle et maintenant c’est une condition pour que je reste dehors. A n’importe quel moment, ils peuvent me demander de pisser dans un gobelet ou de faire une prise de sang, si y’a un truc, je retourne dedans. » C’est aussi simple que ça. Il n’a pas le droit à l’alcool non plus pour le moment, pas le droit de sortir trop loin d’un périmètre bien défini, pas le droit de sortir après 22h ou avant 6h. Tout plein de règles qui vont bien vite le rendre dingue, il le sait, mais il n’a pas le choix. Il doit tenir 6 mois. « C’est pas grave, c’est sexy non ? » qu’il demande en relevant son jogging pour montrer le bracelet. « Comment t’as fait toi ? » qu’il demande, un peu curieux. Était-ce un choix de sa part ou est-ce que ça lui a été imposé ? Est-ce que c’était dur ? Est-ce que ça va mieux ? Tant de questions sur le bout des lèvres. « Tu t’es levée un matin et t’as dit stop ? » Est-ce qu’elle a eu de l’aide ? Est-ce qu’elle a de l’aide au quotidien ? Il ne connaît plus rien d’elle et ce n’est pas une sensation qu’il apprécie. Reportant son regard sur les vêtements, il récupère un pantalon qu’il vient ajouter à sa pile. Il ne la connaît plus et ça fait mal, un peu.
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Spencer Blackwell
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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyDim 10 Déc 2023 - 20:59


you were a whisper in the night
Spencer Blackwell & @Eli Grayson you were a whisper in the night (eli#1) 4052937387

« Le conseiller Baloo ? » Forcément qu’il a un conseiller en sortant de taule, ou un agent probateur ou un truc du genre, sûrement, t’en sais trop rien. Malgré toutes les conneries que t’as pu faire au cours de ta vie, t’as réussi à rester relativement éloignée du système carcéral et tout ce qui en découle. Le pire que t’aies eu, c’est des séjours en cellule de dégrisement qui puait la pisse et le vomi, mais au-delà de ça, tu connais pas. Une nouvelle fois, il te rassure d’un “je gère” que tu connais par coeur et que t’as eu trop l’habitude de dire à tout va alors même que tu n’avais aucun contrôle sur quoi que ce soit. C’était plus facile de se voiler la face que d’admettre le moindre problème. « Si t’as besoin de quoi que ce soit, hésite pas. Vraiment. » Peut-être que t’as l’air insistante, mais tu peux pas vraiment faire autrement. T’as une conduite à te racheter auprès de lui, des erreurs à te faire pardonner alors voilà, c’est bien le minimum que tu puisses faire pour lui après tout ça.
Vite fait et sans trop en dire ou entrer dans les détails, tu fais un bref résumé sur ces dernières années. Il s’en est passé, des choses, difficile de tout évoquer sans t’emmêler les pinceaux. Au final, l’info importante c’est surtout que t’as arrêté de consommer, toi aussi. Forcément, tu tiques un peu sur le terme “sevrage forcé”. T’es plutôt bien placée pour savoir qu’il n’y a rien d’agréable dans tout ça, rien qui ne fasse envie ou qui te rassure sur la façon dont il a pu être traité, à l’ombre de sa prison. « Putain. Ça a dû être horrible. » Ca l’a été pour toi alors que t’étais bien au chaud suivie par une équipe médicale, que ça a été progressif et avec l’aide de substituts là pour compenser. Pendant plus d’un mois complet t’as lutté tous les jours pour ne pas céder à la facilité, t’as tenu bon comme tu pouvais parce que t’avais pas le choix si tu voulais pouvoir la revoir et la serrer dans tes bras de nouveau. Au final, ça aura valu le coup, même si trop souvent encore, tu te retrouves confrontée à la dure réalité et au fait que la sensation d’apaisement d’un cachet vite avalé (aussi éphémère soit-elle) te manque. Tu te marres doucement lorsqu’il te montre son super bracelet électronique, « j’avoue pas mal. » Autant en rire qu’en pleurer, non ? Un peu malgré toi, tu te tends lorsqu’il te renvoie la question sur la façon dont t’es devenue sobre. Lèvres pincées, tu détournes le regard pour te reconcentrer dans tes recherches. « Ouais, nan. J’aurai bien aimé avoir ça en moi, » cette volonté d’ouvrir les yeux un beau matin et de se dire “c’est le grand jour, aujourd’hui je prends soin de moi et j’arrête les conneries”. Sauf que c’était pas si facile. Tu marques une légère pause, pesant le pour et le contre, optant finalement pour la vérité. « J'ai OD. » C’est presque déconcertant, la facilité qu’ont ces mots à sortir. Pourtant, ton regard reste rivé sur les vêtements que tu mets de côté pour rhabiller Eli, agissant presque comme si ça ne te touchait pas le moins du monde. Pire que ça, même, tu retires le pantalon qu’il vient d’ajouter à sa pile pour le remplacer par un autre, le genre qui passe mieux pour la vie de tous les jours, tu secoues même la tête d’un air désapprobateur. Vraiment, il ne peut pas continuer à piocher tous les habits qui lui tombent sous la main comme ça. Avant que le silence trop pesant ne puisse s’installer, tu continues. « J’avais entamé les démarches pour aller dans un centre et tout, sauf qu’au fond… J’sais pas si j’en avais vraiment envie. » T’étais bien dans tes habitudes crasses, pas tellement décidée à en changer parce que la sobriété c’était quelque chose que tu ne savais pas appréhender et qui te faisait probablement plus peur que l’idée de pouvoir crever de la dose de trop. « Du coup j’ai un peu laissé traîner le truc pendant genre six mois et... » Nouveau haussement d’épaules, l’air de dire “bein c’est arrivé quoi”, parce qu’il n’y a pas grand chose à rajouter. C’était une erreur bête, un faux pas presque fatal et pourtant malgré ça, t’es toujours là. « C'est ma copine qui m’a retrouvée et qui a appelé les secours. » Presque instantanément, tu t’en veux de la décrire comme étant ta copine, t’es à peu près sûre que dans l’esprit d’Eli ça sera aussi clair que de qualifier Mac de simple amie ou de coloc. Un peu inconsciemment, t’as peur que de parler de fiancée de but en blanc ça soit un peu trop brutal comme information pour des retrouvailles après tant de temps. A peu de choses près, il s’est passé toute une vie depuis votre dernière rencontre et ça va être compliqué de tout rattraper en une seule fois. « J’ai pas d’conseiller pénitentiaire à aller voir, mais j’ai un genre de parrain dans un groupe de parole et tout. » Pareil, t’es techniquement pas tenue de continuer à y aller aussi souvent, mais tu le feras tant que t’en auras besoin. A l’heure actuelle, tu sais que si t’arrêtais d’y foutre les pieds, tu finirais par replonger la tête la première dans tes vieilles habitudes d’une façon ou d’une autre. Et tu veux pas infliger de nouveau ça à ta fiancée, tu veux plus. « Bon t’en as assez là, non ? » Que tu dis en désignant les vêtements amassés depuis tout à l’heure, coupant plus ou moins court à la conversation que tu sens devenir trop lourde en émotions. Tu forces un sourire en indiquant le fond du magasin, là où se trouvent les cabines d’essayage. « J’compte sur toi pour me faire ton plus beau défilé, hein. »



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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyJeu 25 Jan 2024 - 14:34

« Le conseiller Baloo ? » La raison pour laquelle il s’est mis à l’appeler ainsi est toute bête ; il était censé être appairé à un conseiller portant un nom bien similaire au personnage Baloo et s’est finalement retrouvé face au Cadburry, pour lequel il n’a pas pu trouver pareil ressemblance. C’est ainsi qu’est resté le surnom “Baloo” parmi tant d’autres : Grincheux étant un autre de ses favoris. « C’est mon conseiller, Samuel. Je dois me le farcir jusqu’à la fin de la probation, au minimum. » Eli ne s’est pas complètement intéressé au sujet, à savoir s’il allait devoir supporter ces réunions longtemps encore ou si bien vite, il en serait débarrassé. Il faut dire qu’au fond, ça ne sera pas vraiment un problème de le voir plus que quelques mois, Eli ne prononcerait jamais ces mots à voix haute, le simple fait de les penser pèse parfois un peu trop sur lui. « Si t’as besoin de quoi que ce soit, hésite pas. Vraiment. » Elle insiste, et Eli semble entendre ce qui se trouve au fond de ces mots : une envie de se faire pardonner peut-être ? ça ne semblerait pas complètement déconnant au vu de leur histoire et de tous ces non-dits qui restent encore entre eux sans qu’aucune conversation ne soit lancée sur le sujet pour le moment. Eli n’est pas certain de vouloir la prendre au mot en revanche, peut-être un manque de confiance qu’il tente de dissimuler derrière un sourire ? « ça va le faire, mais je retiens. » Il la prendra peut-être au mot un jour, aussi il garde en tête cette promesse et saura s’en souvenir le moment venu.

En attendant que ce moment vienne, tous deux ne peuvent que rattraper le temps perdu ; Eli ne sait pas ce qu’a vécu Spencer depuis la dernière fois qu’ils se sont vus, et l’inverse est tout aussi vrai - même si le champ des possibles est plus réduit en prison qu’il ne peut l’être à l’extérieur, elle aura donc sûrement plus de choses à lui raconter. Le sujet de leurs sevrages respectifs vient forcément sur le tapis ; il faut dire que les eux du passé seraient sûrement surpris d’apprendre où ils en sont aujourd’hui avec la drogue qui les accompagnait presque quotidiennement quelques années auparavant. A l’époque, jamais Eli n’aurait pu imaginer s’en séparer. Aujourd’hui, même si ça n’a évidemment pas été un choix, il ne peut que ressentir une sorte de pointe de fierté ; il a réussi ce que beaucoup ne peuvent pas faire, et il ne peut en être que satisfait et plus heureux malgré toutes les difficultés et les nuits remplies de cauchemars qui viennent encore le hanter tard le soir. « Putain. Ça a dû être horrible. » Comme Eli sait si bien le faire, il hausse les épaules, affichant une mine désintéressée. Il passe en revue les vêtements qui lui font face alors qu’il répond d’un ton qu’il veut désinvolte. « C’est comme ça. » Pas le choix ; et il ne peut pas savoir si ça a été pire qu’un sevrage classique puisqu’il n’a connu que ça. Tous les sevrages sont horribles et il est surtout soulagé d’en être sorti, il sait que ce n'est pas le cas de tout le monde, il l’a vu de ses propres yeux. Malheureusement, certains ne s’en sortent pas indemnes. Comme il peut le voir face à lui, Spencer s’en est également sortie, et la curiosité vient forcément le piquer ; que s’est-il passé dans sa vie à elle pour qu’elle en arrive là ? « J'ai OD. » Si elle n’avait pas les yeux rivés sur les vêtements, elle ne pourrait que voir la surprise - le choc - s’inscrire sur ses traits. Il ne s’attendait pas à ça - et malgré tout ce qui a pu se passer entre eux, et se passe encore -, il aurait aimé tout entendre sauf ça. Elle continue son chemin parmi les vêtements alors qu’un frisson parcourt son échine à lui. Il l’imagine, et malgré la rancœur qu’il sait trouver tout au fond de lui, l’affection et les souvenirs qu’ils peuvent avoir en commun sont bien plus forts et viennent serrer son cœur d’une douleur indescriptible. « Ah. » est cependant la seule chose qui vient briser le silence pesant qui vient de s’installer. Il ne sait que répondre, est-il censé poser des questions pour savoir comment c’est arrivé ? Il n’a pas spécialement envie de savoir et de s’ancrer tout ça dans la tête. Heureusement, il n’a pas besoin d’ajouter quoique ce soit alors que Spencer se charge de la suite. « J’avais entamé les démarches pour aller dans un centre et tout, sauf qu’au fond… J’sais pas si j’en avais vraiment envie. » Il hoche la tête, ne souhaite pas la couper dans ses explications. « Du coup j’ai un peu laissé traîner le truc pendant genre six mois et... » Et le pire est arrivé. « C'est ma copine qui m’a retrouvée et qui a appelé les secours. » Peut-être que quelqu’un de plus malin réaliserait les mots employés - mais Eli n’est pas le plus malin, et il n’imagine pas ce qu’elle peut vouloir dire par là, c’est impossible, inimaginable, ça ne vient même pas lui effleurer l’esprit alors qu’il se contente de l’écouter. Et enfin, il arrive à prononcer un peu plus de mots qu’une simple onomatopée. « Putain c’est chaud. Et ça va maintenant ? » Sa question est vaste, et sûrement qu’il fait un peu exprès de la poser ainsi. Il veut savoir si elle n’a pas eu de séquelles, si elle s’est bien remise, si l’envie ne lui prend pas trop souvent les tripes - il sait combien c’est dur, ils ont ça en commun, ça et tant d’autres choses. « J’ai pas d’conseiller pénitentiaire à aller voir, mais j’ai un genre de parrain dans un groupe de parole et tout. » L’expression sur son visage ne peut que démontrer le dégoût qu’il ressent à cette idée ; lui ne supporterait pas d’avoir un parrain pour lui rappeler qu’il ne faut pas sombrer à nouveau dans la dépendance, et pourtant, sûrement que ça aide Spencer et que ça l’aiderait lui aussi. Heureusement, ça ne fait pour le moment pas partie des pré-requis pour rester tranquillement dehors, mais qui sait ce que la suite lui réserve. « Et c’est bien ça ? J’te jure, j’imagine trop ces réunions comme dans les films avec le petit café et les gens trop chelous à mille années lumière de nous tsais. ça te fait du bien ou t’y vas juste parce que t’as pas le choix ? » Il sait où il se situerait dans ces deux propositions, en tous cas, il a une petite idée.

Une petite pile commence à se former sur ses bras, tout choisi par Spencer puisqu’elle a peu à peu reposé les horreurs qu’il pouvait sélectionner : il s’en moque éperdument, bien conscient de son non-talent pour choisir des tenues. « Bon t’en as assez là, non ? » Jetant un oeil à l’amas, il ne peut qu’hocher la tête. Il faut dire que lui aussi en a assez de déambuler dans les rayons - et peut-être aussi de la conversation difficile qu’ils sont en train de s’infliger. Pour des retrouvailles, ce n’est pas la grande joie. « J’compte sur toi pour me faire ton plus beau défilé, hein. » Il ne perd pas une seconde pour avancer vers les cabines qu’elle lui indique, vérifiant qu’elle le suit et profitant de sa demande pour lui lancer une boutade - la conversation difficile, c’est terminé ! « Tu sais bien que si tu veux me voir à poil, il suffit de demander. Pas besoin de stratagème. » Il n’attend pas de réponse qu’il se dirige vers une cabine disponible, accentuant sa démarche pour jouer à la Miss Monde ; il ne peut pas rester sérieux trop longtemps, sait-on jamais que des rides commencent à se former sur son visage.

Quelques minutes plus tard, il rouvre le rideau et se tourne pour lui montrer le petit ensemble sous toutes ses coutures : un jean et un t-shirt, un classique qui lui a tant manqué quand il devait supporter la matière désagréable des uniformes de prisonnier - ça le grattait de partout alors ce t-shirt en coton est le bienvenu sur son dos. « Alors ? Tu me mets combien ? 10/10 ? » Il se tourne et se tape les fesses. « Pas mal ça aussi pas vrai ? » Il laisse échapper un rire, pas peu fier de lui avant de retourner dans la cabine enfiler une deuxième tenue un peu moins décontractée mais qui lui servira sans aucun doute pour se rendre à ses rendez-vous réguliers avec son fameux conseiller. Il ne peut s’empêcher de se demander si lui aussi remarquera les vêtements et s’il aura un avis sur la question. « Bon c’est moins confortable, mais je reste le plus beau. » Humble en plus de ça, une qualité très importante. « Allez Spenc, t’as sûrement d’autres trucs à me raconter là. Y’a des films chouettes qui sont sortis ? Des nouveaux bars ? J’sais pas quoi, faut me dire un peu là ! Me laisse pas dans le flou ! » Il fait mine de geindre, petite moue affichée sur le visage comme il sait si bien le faire. « Maintenant que t’as un taf et une vie bien rangée, tu dois faire plein de trucs. » Il faut dire qu’ils n’avaient pas l’occasion d’aller voir un bon film et d’aller s’enquiller quelques verres ; le temps qu’ils avaient était entièrement dédié à voler, à se droguer et à faire n’importe quoi, des choses dont ils n’allaient même pas se souvenir. Maintenant que toutes les heures défilent devant lui sans aucune substance, il ne peut s’empêcher d’avoir peur de s’ennuyer : le temps lui semble désormais bien long, la vie peut-être un peu plus fade.
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Spencer Blackwell
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l'hymne à la nuit
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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyDim 4 Fév 2024 - 22:02


you were a whisper in the night
Spencer Blackwell & @Eli Grayson you were a whisper in the night (eli#1) 4052937387

T’as beau essayer, tu fais pas bien le rapprochement entre Baloo et Samuel, puis tu te dis que ça doit être physique ou un truc du genre. « Ah, ça doit être sympa, » tu ricanes, connaissant toute l’aversion qu’il a à l’idée d’avoir un type à qui rendre des comptes, là-dessus, vous êtes pareil. « T’en as pour combien de temps avec la probation ? » Ca se compte en années ou en mois ? « Et tu comptes faire quoi une fois que t’auras plus à te coltiner Baloo ? » La grande question, ça. Est-ce qu’il a pour projet de se reprendre totalement en main ou alors il avisera au jour le jour comme il a toujours fait ? Jusqu’à présent ça ne lui a pas toujours réussi. Enfin il a le temps de voir venir, maintenant. Et s’il te laisse faire, t’aimerai bien être là pour l’y aider.
Rattraper le temps perdu, c’est tout sauf simple après tant de temps. T’es pas sûre de ce qu’il faut dire, de quand il faut le dire et de si il a même envie d’entendre certains détails. Autant y aller petit à petit, une annonce à la fois. Puis tu le sors, ton gros mot, OD, comme si c’était une étiquette qui te suivait au même titre que ton ombre. Tu prends soin d’éviter le regard d’Eli, de te concentrer sur le choix des vêtements parce que t’aimes pas voir ce que ce genre de révélation change dans les yeux des autres. Tu veux pas qu’on te traite différemment, alors tu continues d’expliquer tes trucs en faisant de ton mieux pour maîtriser ta voix et tes gestes. « Ca va ouais, ça s’est passé y a genre un an et demi. » Vague haussement d’épaules accompagné d’un bref sourire histoire de dédramatiser la situation. Ce que t’essaies surtout de dire, c’est que de l’eau a coulé sous les ponts, depuis, t’es plus aussi fragile ou facilement tentée qu’au lendemain de ta sortie de cure. Enfin ça, c’est en théorie, parce qu’en pratique ça dépend des jours. Y en a avec, y en a sans, tu sais jamais à l’avance et c’est probablement ça le plus fatigant. Tu parles de ton conseiller, l’air de signifier que toi aussi, t’as un type qui est là pour surveiller que tu fasses pas de bêtises regrettables. Si vous n’êtes pas exactement dans la même galère, ça reste relativement proche tout de même, suffisamment pour être notifié, quoi. « T’es pas loin de la vérité, » entre le café à volonté (encore heureux) et les petits sandwichs triangles à peine comestibles, ça ressemble pourtant pas mal à une session de thérapie en groupe. « Au début j’étais tenue d’y aller, mais maintenant… » De nouveau, tu hausses les épaules sans trop savoir comment expliquer pourquoi t’y fous toujours les pieds alors que tu n’as aucune obligation légale de le faire. « J’aime pas franchement aller là-bas, mais d’une certaine façon, ça aide un peu. » Par-dessus tout, ça rassure ta fiancée de savoir que t’as des gens à qui parler si jamais tu le sens pas. « Et tu serais surpris des profils qu’il y a, là-bas. Y a des vétérans, des gars qui ont eu des accidents ou juste des gens comme nous. » Aka les tocards qui se sont fait chier dessus et qui ont fini par mal tourner parce que c’est tout ce qu’on attendait d’eux, à force de leur répéter. « Le truc cool, c’est qu’on est même pas obligés de parler, on peut juste profiter du café gratos et rentrer chez soi. » C’est souvent ce que tu fais, d’ailleurs, passant généralement ton tour lorsqu’on te demande si tu as envie de parler. T’as généralement rien à dire de neuf par rapport à la fois d’avant, alors autant garder ta salive.
Maintenant que t’as terminé de vanter les mérites des groupes de paroles auxquels tu sais qu’il ne viendra jamais, tu te concentres sur l’instant présent et la raison de votre présence ici. Tu roules des yeux à la remarque, le pressant un peu plus vers les cabines façon darone en train de gérer son gamin qui rechigne à aller essayer ses tenues de rentrée. Tu patientes le temps qu’il en enfile une et ressorte de là, l’air fier de lui. « Pas mal, ouais. J’te mets un bon 9. » Simple et efficace, mais ça manque d’un petit quelque chose sans que tu ne saches trop quoi. « Faudra tenter un peu plus de couleurs que tu blanc, pour le tshirt. » Histoire de varier un peu, quoi. Il s’éclipse à nouveau, revient avec une tenue un peu plus habillée et tu souris légérement. « On dirait que t’es à deux doigts de postuler pour devenir videur, » tu pourrais presque y croire. « Tu devrais prendre une taille en dessous pour la veste, par contre. » Si la qualité des vêtements est discutable, il faut au moins qu’il ressemble à quelque chose et clairement, il a pris trop grand, là. « Oulah, tu me prends un peu au dépourvu là. Faudra que j’me renseigne auprès des bonnes personnes pour tout ça. » Les bonnes personnes étant ta fiancée qui connaît mieux que toi les films à voir ou à éviter. Quand bien même, les rares sorties ciné que vous faites, t’as du mal à suivre parce que tu sais pas rester assise et que t’as tendance à t’endormir ou à être concentrée sur autre chose que l’écran ; une vraie calamité. « Au risque de te décevoir je fais pas plein de trucs, non. J’suis surtout occupée à garder mon boulot et à plus faire de conneries. » Et ça prend pas mal de temps, l’air de rien. « C’est con, mais j’me rends compte qu’on a jamais juste pris un verre ou fait un resto, ça te dirait à l’occasion ? » C’est pas comme si vous aviez vraiment eu l’occasion, avant. Tout n’était qu’une question de survie, toujours dans l’urgence et vous n’avez jamais pris le temps de vous poser et de profiter des choses telles qu’elles sont supposées être. « Et promis j’aurai une liste de films à voir et de lieux à visiter. » C’est le mieux que tu puisses faire.



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Message(#)you were a whisper in the night (eli#1) EmptyJeu 8 Fév 2024 - 7:53

C’est étrange de se retrouver là en la présence de Spencer mais il reprend bien vite ses petites habitudes et s’autorise à mettre de côté tout ce qu’ils n’ont pas encore eu l’occasion de se dire. Il n’oublie pas, il autorise simplement un instant de calme pour ces retrouvailles ; lui aussi en a besoin, d’un moment suspendu, d’un moment qui ne lui échappe pas des mains, d’un moment qui le raccroche à cette nouvelle vie qu’il veut vivre au maximum et de la meilleure des façons, sans pour autant savoir ce qu’elle lui offrira réellement. « T’en as pour combien de temps avec la probation ? » Il n’a pas tout correctement écouté - et noté dans son carnet - des conditions de la probation mais le temps fait partie des rares informations qui l’ont intéressé. « Et tu comptes faire quoi une fois que t’auras plus à te coltiner Baloo ? » Est-ce qu’elle a compris quelque chose de la façon dont il en a parlé ? Est-ce qu’elle peut voir dans ses yeux qu’il y a un truc louche, un truc pas net, un truc qui ne devrait même pas exister ? La simple idée qu’elle puisse imaginer quelque chose vient à l’angoisser mais il contient toutes ces émotions à l’intérieur, évitant au maximum qu’elles ne transparaissent. « Entre 6 mois et 1 an j’crois, au bon vouloir du conseiller. » Il est bien incapable de savoir sur quel pied Samuel danse actuellement le concernant ; sa sortie de prison lui a semblé être le début de quelque chose d’innomable mais leurs échanges par la suite sont venus tout réduire à néant - Eli ne sait pas. « Pour la suite ? J’sais pas, ça dépend du fric que j’ai aussi j’imagine. » Peut-être qu’il aimerait voyager, même si c’est seulement au sein de l’Australie, la simple idée de pouvoir sortir de la zone délimitée par le bracelet - un symbole en soi -, le fait déjà frissonner. « Et boire une bonne bière, punaise ça, ça sera le premier truc j’pense. » En tant qu’ancien addict, il se retrouve avec un bracelet capable de détecter le taux d’alcoolémie via la transpiration ; résultat, impossible pour lui de se détendre le soir autour d’une bonne bière, ça risquerait de faire sonner le machin et hop, direct en prison.

Samuel n’a pas exigé de lui qu’il se rende à des groupes de parole, mais il sait que ça peut lui pendre au nez à n’importe quel moment. Visiblement, pour Spencer, c’est déjà quelque chose qu’elle a dû intégrer dans son quotidien. Eli n’ose pas imaginer. « T’es pas loin de la vérité, » Ah, comme quoi, il ne se trompait pas sur les raisons qui font qu’il n’a pas spécialement envie d’y foutre un pied. « Au début j’étais tenue d’y aller, mais maintenant… » Il ne la coupe pas mais l’idée qu’elle puisse y aller par choix lui semble assez incompréhensible. « J’aime pas franchement aller là-bas, mais d’une certaine façon, ça aide un peu. Et tu serais surpris des profils qu’il y a, là-bas. Y a des vétérans, des gars qui ont eu des accidents ou juste des gens comme nous. » Et c’est quoi au juste, des gens comme eux ? Sont-ils les mêmes que les deux jeunes qui se sont rencontrés quatre ans plus tôt ? Il suffit de jeter un simple regard à ce drôle de duo pour comprendre que ce n’est évidemment pas le cas. « Le truc cool, c’est qu’on est même pas obligés de parler, on peut juste profiter du café gratos et rentrer chez soi. » Eli hausse les épaules.  ça ne lui donne pas plus envie d’y mettre les pieds et il sait pertinemment qu’il ne le fera pas. De toute façon, il n’en a pas besoin. « Et toi, tu parles ? » qu’il demande avant d’exposer son point de vue sur la question. « J’sais pas, c’est pas mon truc. Tant mieux si toi ça t’aide mais j’vois pas trop l’intérêt de parler de ça devant des tas de personnes et de voir les gens pleurer et tout. ça va juste me mettre mal à l’aise et me saouler. » Faut dire que l’empathie n’est pas la première chose qui lui vient à l’esprit, il y a d’ailleurs de fortes chances qu’il ne connaisse même pas le mot si on venait à le lui dire.

Si Spencer s’imagine la mère d’un enfant qu’il faut rhabiller de la tête au pied suite à un changement de taille - ou à une sortie de prison -, Eli, lui voit la scène d’une façon bien différente. Il essaie les différentes choses et se laisse porter par les décisions de la jeune femme, elle a meilleur goût que lui et ça ne le dérange pas de la laisser faire, bien au contraire. Quand les habillages sont terminés, il prend note de changer la taille et d’ajouter quelques affaires mais passe vite à un autre sujet, le monde extérieur. « C’est con, mais j’me rends compte qu’on a jamais juste pris un verre ou fait un resto, ça te dirait à l’occasion ? » C’est vrai, à aucun moment de leur courte - mais intense - relation, ils n’ont eu l’occasion de faire des choses normales, des activités classiques de couple comme bon nombre de personnes font au quotidien : boire un verre, aller au restaurant, au cinéma, à la bibliothèque, faire une randonnée - qui sait, ça pourrait lui plaire. Ils se sont rencontrés dans la rue, et leur vie de couple - si on peut appeler ça ainsi et Eli se plaît à appeler ça de la sorte - n’a pu évoluer que dans ces mêmes circonstances. Aujourd’hui, tout est bien différent. « Avec plaisir ouais, j’aimerais ça. » Pour le moment, il évite de parler de son couvre-feu ainsi que des clopinettes qui se font rares au fond de ses poches - c’est la raison pour laquelle ils se retrouvent ici pour récupérer des vêtements.

La séance de mannequin continue et se termine dans la même atmosphère, quelque chose de léger qui satisfait Eli pour ces retrouvailles-là. Il profite de celle qu’il aimerait considérer comme une amie à défaut de pouvoir imaginer plus - pour le moment ! Quand il rentre chez Dorian en fin d’après-midi, le sac manque de craquer sous le poids des différents vêtements mais au moins, la garde-robe est refaite.
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