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 (caele #8) c'est mieux quand t'es là.

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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptyVen 17 Nov 2023 - 22:43

(caele #8) c'est mieux quand t'es là. 7j8a
 « c'est mieux quand t'es là »  (caele #8) c'est mieux quand t'es là. 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Elle n’était pas censée partir, encore moins sortir hors de l’appartement, et en a profité que le Flanagan sorte à son tour récupérer Keefe qui venait de l’appeler, pour récupérer son sac dans sa chambre et lui mettre un mot sur la table avant de claquer la porte d’entrée de l’appartement. Elle voulait juste s’assurer que Cody – qui ne répondait pas au téléphone à cause du réseau aille bien. Et que son nouveau local soit suffisamment isolé pour lui épargner des dégâts. Elle avait besoin d’être rassurée, malgré qu’il n’accepterait pas qu’elle prenne des risques insensés, certes elle lui avait promis d’arrêter d'assister aux courses illégales et de vouloir reproduire ce dont Ash l’avait mené à sa perte. Mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle allait rester sage, à la maison en attendant que les hommes veuillent bien rentrer à leur tour. Cody a bien dû mal à accepter que sa sœur puisse avoir du caractère, et fidèle à elle-même, elle se refuse de n’être qu’une ombre à une peinture. C’est la raison pour laquelle, quand bien même ce n’est pas la solution la plus adéquate que Cody pourrait tolérer, elle s’est retrouvée devant lui, la veille d’une tempête. Désormais ils ne sont plus que tous les deux, et quand bien même la tempête fait rage entre eux, elle se doit Adèle de le protéger – comme lui voudra la protéger. L’agente immobilière a peut-être un pincement au cœur de partir sans attendre son colocataire, peut-être serait-il venu avec elle – mais c’est surtout le risque qu’il veuille l’en empêcher qui la pousse à faire ce que son cœur a besoin de faire : pour son frère mais pour tous ses animaux. Parce que si elle ne le dira pas vraiment à Cody, elle ne compte pas rentrer chez elle tout de suite après, elle doit aller rapidement voir au refuge si ils n’ont pas besoin d’elle. Adèle sait aussi que certains vont dormir sur place et si elle s’était mise sur cette liste, elle s'est aussi rapidement retirée. Elle avait pourtant ce besoin de les savoir en sécurité, et ne pouvait pas tous les accueillir à l’appartement. Les autres propriétaires et locataires ne seront sûrement pas d’accord. Après être resté presque trois heures avec Cody pour finir les derniers préparatifs, alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui en compagnie du vieux chien de Ash, Shadow, Adèle fonce au refuge, où là aussi, elle a promis de veiller assez tard jusqu’à ce que tout soit à l’abri. Il reste encore à bâcher certaines niches, ranger tous les éléments dans la grande court, et s’occuper un peu de ses pensionnaires, certains suffisamment anxieux, aidés par Tessa et Eve entre autre. Il y a même quelques habitants qui sont venus les aider, d’autres qui leur ont apporté quelques friandises le temps de patienter jusqu’au soir. Désormais rassurée, elle allait enfin pouvoir retourner près de Carl qui doit l'attendre de pied ferme.

Récupérant alors son véhicule garée à quelques pas du refuge, une petite voiture sans permis qui ne ferait sans doute pas long feu avec le vent qu’il y aura, si Cody ou Carl la voyait tenir son volant comme si elle allait s’envoler, probablement qu’elle se ferait tirer les oreilles, et gronder. Mais est-ce bien là ce qui la fait s’arrêter ? Bien évidemment que non. Et Carl n’en avait certainement pas terminé avec Adèle. Leur lien avait repris de plus belle, comme si il n’y avait jamais vraiment eu de pause. Il avait suffi d’une migraine et de quelques confessions sur l’oreiller pour qu’elle puisse retrouver ce statut si particulier dans le regard de son colocataire. Et c’était quelque chose qu’elle aimait. Qui la rendait heureuse, si bien qu’elle avait eu du mal à partir loin de lui en début d’après-midi. Il s’était évidemment inquiété et lui avait envoyé plusieurs sms. D’abord pour lui demander de revenir, de rentrer. Puis certainement qu’il a senti qu’elle n’en ferait rien : l’appel des animaux est en elle depuis si longtemps et ce besoin de s’assurer qu’ils vont bien aussi, pour qu’il lui demande juste de faire attention à elle. Adèle Shephard espérait qu’il ne dorme pas en rentrant, qu’il pourrait l’accueillir et qu’elle saurait retrouver son regard attendrissant après ses dernières heures mouvementées. Égoïstement peut-être, elle avait envie de se réfugier auprès de lui et de pouvoir enfin souffler. Elle aurait tout le loisir de profiter du brun le lendemain, parce qu'il y a une évidence qu'elle ne niera pas : tempête ou non, elle compte bien rester auprès de lui. Elle s'était garée un peu plus loin pour s'épargner les arbres, comme son frère Cody lui avait demandé. Arpentant les derniers mètres, sa main attrape les deux côtés de sa veste pour se couvrir davantage, son sac dans l'autre. Avant de pouvoir enfin ouvrir la porte de la coloc. Elle glisse ses yeux à travers la pièce avant de refermer la porte sans trop faire de bruit, elle voit la lumière qui dépasse de la chambre de son coloc et un sourire se dessine au coin de ses lèvres. Sans même qu'elle n'ait le temps de retirer ses chaussures pour arpenter comme à son habitude l'appartement nu pied et de ranger sa veste, que déjà un visage bien familier pointe le bout de son nez. « Tu dors pas encore ?  » Et elle serait menteuse de dire qu'elle est surprise, car évidemment elle ne l'est pas vraiment quand on sait toute la difficulté pour le brun de trouver le sommeil. Il faut croire aussi que son absence n'aide en rien. « Je vais me préparer un petit truc à manger, tu as envie de quelque chose toi ? » Qu'elle demande en s'étant approchée de Carl un instant avant de se diriger vers la cuisine, espérant qu'il lui emboîte le pas. Elle en avait des choses à dire, pour autant, ouvrant le frigo ses yeux se posent rapidement sur l'assiette dont il lui avait parlé par SMS : des lasagnes au saumon/épinard et elle tourne légèrement son visage sur le brun avant de lui glisser, « tu connais aussi bien que moi mes goûts... » Elle souffle alors qu'il se tient de l'autre côté de la pièce et c'était même adorable de sa part de lui avoir gardé un si gros morceau, récupérant des couverts elle glisse l'assiette dans le micro-onde en attendant quelques minutes que ça se réchauffe. « Tu as pu trouver Keefe alors ? Comment il va ? » Qu'elle songe se souvenant alors pourquoi il s'est volatilisé en début d'après-midi avant d'en faire de même, et elle s'approche de lui pour venir qu'à quelques centimètres du Flanagan, « j'espère que tu m'en veux pas trop, je ne voulais pas t'inquiéter tout à l'heure. » Elle réalisait toujours un peu plus la place qu'il avait pris dans sa vie et combien il lui était indispensable malgré qu'il n'en sache rien de son côté, parce que Adèle est pas le genre à se confier de la sorte aussi facilement. Et qu'il fallait souvent lire dans son regard pour y déceler le message.  « Je suis allé aider Cody à sa salle de boxe avant d'aller au refuge, et il me proposait de venir à la villa. » Elle ne savait pas vraiment si c'était l'idée du siècle et elle refusait de toute évidence à se séparer de Carl. Le bruit du micro-onde indiquant que son plat est prêt la fit tourner sur elle-même devant le regard rieur de Carl avant de revenir quelques instants après avec son assiette. Se dirigeant sur le divan, elle prend place au côté de Carl le plus prêt possible de lui, avant de prendre une première bouchée de ses lasagnes.


@Carl Flanagan (caele #8) c'est mieux quand t'es là. 206649278
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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptyMer 22 Nov 2023 - 22:10


☾ c'est mieux quand t'es là
And if I pass this way again, you can rest assured, I’ll always do my best for her, on that I give my word. In a world of steel-eyed death, and men who are fighting to be warm. “Come in,” she said, “I’ll give you shelter from the storm”. Not a word was spoke between us, there was little risk involved, everything up to that point had been left unresolved. Try imagining a place where it’s always safe and warm
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) lomapacks et (c) harley


30 novembre au soir

Depuis que la direction de l'Emerald a autorisé ses employés à rentrer plus tôt pour se préparer à l'arrivée du cyclone, Carl ne peut plus s'arrêter d'observer le ciel depuis la fenêtre de sa chambre. Il est d'une couleur qui n'augure à ses yeux rien de bon car un ciel pareil ne peut annoncer que du vent, beaucoup de vent, et celui attendu demain laisse déjà présager des dégâts que le garçon ose à peine imaginer. Les tempêtes, Carl n'est pour ainsi dire pas habitué à les vivre en dehors de sa tête et celle-ci sera bel et bien sa première, avec toute l'appréhension qu'on le devine déjà en lui. Les experts sont après tout formels depuis plusieurs jours quant à son intensité, un cyclone de catégorie trois n'a aucune chance d'effectuer un passage en douceur par ici et en constatant à quel point la ville se trouve d'ores et déjà en alerte, Carl ne peut pas faire autre chose que s'imaginer le pire. Et si tout ce qu'il connait, tous ses repères trouvés en Australie s'envolaient dans un nuage de poussière ? Demain à la même heure, ces paysages qu'il a tant aimé photographier ne ressembleront sans doute plus au moindre de ses souvenirs et ce n'est même pas le pire, quand il songe aux personnes dont la sécurité lui importe plus que tout par ici. Il ne pourra pas les protéger d'Olga et il le sait, mais il peut au moins prier pour qu'elle ne fasse pas la moindre victime, tout en songeant un peu trop fort à celle dont l'absence à l'appartement le tranquillise moins que tout. Chelsea est rentrée mais pas Adèle, et il n'en faut pas plus à Carl pour retrouver sa bonne vieille habitude : se faire un sang d'encre à en frôler l'ulcère, comme il l'avait fait une première fois sur un certain canapé à la différence que cette fois, le danger semble bien réel. La savoir dehors à quelques heures de l'arrivée d'une tempête n'est pas seulement angoissant, c'est aussi impuissant que le garçon se sent en se figurant que peut-être, Adèle ne rentrera pas à temps. Mais ses messages le rassurent, comme une promesse que celle-ci lui ferait de ne pas trop s'éterniser quand en vérité, Adèle ne comptera certainement pas les heures passées au refuge pour le sécuriser au mieux. Les animaux ont besoin d'elle, bien plus encore que lui, et Carl n'a plus qu'à s'occuper pour se rendre lui-même utile car ce n'est pas en fixant cette fenêtre ou l'écran de son téléphone que sa colocataire sera auprès de lui plus vite. C'est ainsi qu'il se retrouve à effectuer le tour du voisinage pour s'assurer que personne ne sera demain dans le besoin, prêt à distribuer ses stocks d'eau et de nourriture comme le reste, des munitions dignes d'un véritable kit de survie. Il a au moins pensé à tout Carl, à moins qu'il n'ait surtout un peu trop trainé sur internet ces derniers jours mais quelle importance quand à l'arrivée, il semble plutôt bien préparé. C'est en tout cas ce que ses réserves laissent penser car est-on seulement prêt à affronter un tumulte comme celui qui s'annonce ? Pas le moins du monde dirait le garçon, dont la peur se veut grandissante à chaque seconde.

Un soupçon de soulagement le gagne toutefois lorsque sa deuxième colocataire est de retour après une partie de la soirée passée au refuge, où Carl s’était juré de venir lui-même la chercher si Adèle tardait un peu trop à rentrer. On ne présente plus le dévouement de la Shepard à l’égard des animaux de cette ville qu’elle voudrait protéger à tout prix mais elle, qui la protège au juste ? Elle dirait sans doute qu’elle n’en a pas besoin mais Carl, lui, s’engage à faire de ses bras un abris si nécessaire, comme s’il n’était pas plutôt celui que les événements du lendemain devraient effrayer. Craignant autant le noir que le bruit depuis l’enfance, ce n’est probablement pas le courage qui l’étouffera quand Olga sera là mais il ne sera au moins pas tout seul, et c’est avec cette pensée que Carl tente de relativiser. « Tu dors pas encore ? » L'évidence saute aux yeux d'Adèle à peine celle-ci rentrée et il n'a à cet instant pas besoin de lui répondre, car son léger haussement d'épaules accompagné d'un sourire s'en chargent déjà bien. Il n'a évidemment pas été question de s'endormir sans elle cette fois encore, le sommeil ne risquant pas de venir à lui lorsque la Shephard se trouve dehors, assez loin en tout cas pour tourmenter ses pensées. Et maintenant ? Carl ne semble pas plus décidé à rejoindre son lit. « Je vais me préparer un petit truc à manger, tu as envie de quelque chose toi ? » Il peut trouver un peu d'appétit s'il le faut vraiment, malgré son ventre atrocement noué par la tempête qui approche. En attendant, c'est d'un pas lent qu'il suit Adèle jusqu'à la cuisine tout en étudiant au même instant sa question. « On a plutôt bien mangé avec Chelsea tu sais, mais on.. » t'a gardé une assiette au frigo, comme promis. Ces mots, Carl n'a pas le temps de les prononcer que sa colocataire tombe déjà sur l'assiette en question, une généreuse part de lasagnes faites par ses soins car compte tenu du temps qu'il avait à tuer pour éviter de trop cogiter, le garçon a trouvé de quoi s'occuper en cuisinant. Et elles sont bonnes, Adèle lui en dira sous peu des nouvelles, il l'espère. « Tu connais aussi bien que moi mes goûts... » C'est un sourire fier qui orne à présent ses lèvres parce que lui faire plaisir n'a tout simplement pas de prix, sa colocataire mérite le meilleur et c'est bien tout le mal qu'il s'est donné ce soir, Chelsea pourrait en témoigner. « C'était important que tu manges bien toi aussi, surtout après cette journée. » Car elle aussi s'est donné du mal, il le sait bien et c'est en quelque sorte sa façon de la récompenser, en lui offrant un repas qui parviendra au moins un peu à la réconforter. « Tu dois être épuisée. » souffle-t-il en se doutant de l'énergie qu'Adèle a dû dépenser aux quatre coins du refuge, de quoi justifier sans doute qu'elle rentre à une heure si tardive. Mais elle doit être soucieuse aussi, comme quelqu'un laissant derrière elle tous ces animaux auxquels elle tient en priant fort pour qu'il ne leur arrive rien.

« Tu as pu trouver Keefe alors ? Comment il va ? » Face à elle, Carl est incapable de mentir ou de prétendre avoir eu une longue discussion avec son frère lorsque ce dernier l'a appelé, car l'adolescent a un peu trop tendance à aller et venir en coup de vent dans cet appartement depuis déjà quelques temps. « Il est sous la douche, je saurais pas trop te dire s'il va bien mais j'ai au moins réussi à le convaincre de rester ici pendant la tempête. » Relevant la tête pour rencontrer le regard de sa colocataire, c'est un peu gêné qu'il ajoute : « Enfin, si ça vous dérange pas trop. » Il n'a aucun doute sur le fait qu' Adèle accepte mais il ignore si la rousse le verra pour sa part d'un bon œil, à force d'imposer la présence de son petit frère au point d'en faire presque un quatrième colocataire. La situation ne devait être que temporaire, c'est vrai, mais Carl ne peut pas imaginer Keefe errer à l'extérieur avec l'alerte en vigueur. Il a une chance de pouvoir le protéger cette fois et ne peut décemment pas la laisser filer. « J'espère que tu m'en veux pas trop, je ne voulais pas t'inquiéter tout à l'heure. » Oh, s'il en veut à quelqu'un c'est assurément à lui-même car s'inquiéter pour ceux qu'il aime, Carl le fait à tout bout de champ. La tempête lui offre certes des circonstances atténuantes, mais peut-être en a-t-il encore un peu trop fait par sms. « Bien sûr que non, c'est normal que t'aies d'abord pensé au refuge et puis.. ça m'a rassuré d'avoir de tes nouvelles, même si j'ai réussi à m'inquiéter tout seul en suivant l'alerte sur internet pendant que je t’attendais. » Il l'avoue dans un sourire empreint de timidité, gardant pour lui les paroles d'une Chelsea qui ne s'est pas faite prier pour lui rappeler qu'il avait déjà bien assez perdu son temps à l'attendre, le mois dernier. Cette fois ce n'était pas pareil et Carl l'a vivement souligné, regrettant comme toujours ces tensions qui ne semblent pas près de se dissiper. La soirée était donc longue sans Adèle, pour ne pas mentionner en réalité l'ensemble de sa journée. « Je suis allé aider Cody à sa salle de boxe avant d'aller au refuge, et il me proposait de venir à la villa. » Les confidences de sa colocataire sont ponctuées du bip du micro-ondes, amenant Carl à intégrer cette information en silence avant de prendre la direction de leur salon où Adèle le rejoint peu après, son assiette en mains. Son regard glisse avec précaution vers elle, appréciant leur proximité et rebondissant enfin sur la dernière mention de son frère. « Et donc.. t'as préféré rester ici, avec nous ? » Elle a eu l'occasion de rester auprès de Cody mais ne l'a pas fait, de quoi animer son regard et son cœur d'une lueur particulière. Observant toujours Adèle, c'est avec prudence qu'il se risque à demander tandis qu'il tire sur ses manches, trahissant un début de nervosité. « Pourquoi ? » Peut-être parce qu'elle vit ici et que c'était ainsi plus simple, quand bien même Carl aimerait au fond de lui que ce ne soit pas la seule raison. « J'espère que tout ira bien pour Cody, il a ce qu'il faut pour demain ? » Adèle s'en est très certainement assurée mais il questionne malgré tout, son regard toujours orienté vers elle de même que ses pensées. « Pour le refuge, je suis sûr que tu as fait tout ce qu'il fallait pour mettre les animaux à l'abri. Et quand j'y pense, je regrette un peu de pas être venu t'aider aujourd'hui. » Il s'est rendu utile autrement par ici mais il aurait voulu répondre présent pour elle, afin de la soutenir dans ce qu'elle possède de plus cher.

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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptyVen 24 Nov 2023 - 22:40

(caele #8) c'est mieux quand t'es là. 7j8a
 « c'est mieux quand t'es là »  (caele #8) c'est mieux quand t'es là. 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Elle avait attendu ce moment depuis longtemps mais elle avait refusé de partir trop tôt sans avoir tout fait au refuge, elle ne voulait avoir aucun regret, et au vu des alertes lancées ses dernières heures, elle avait certainement bien fait. Adèle était rassurée que certains bénévoles soient restés sur place même si elle ne pouvait s'empêcher de penser à eux, et aux animaux sur place. Exceptionnellement, personne n'était dans les cages, mais bien à l'abri dans l'enceinte de l'établissement, et ils n'avaient rien pu faire pour ce grand arbre centenaire en plein milieu de la cour, Adèle espérait donc qu'il tiendrait le coup, une fois encore. Elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre pendant cette tempête mais si Carl paraissait inquiet, la Shephard c'était tout le contraire et elle avait juste envie de croire à une bonne rafale de vents sans plus de dégâts que cela. C'était son côté optimiste qui parlait sans doute. Elle avait néanmoins promis qu'elle ne rentrerait pas trop tard, et Carl comptait suffisamment pour qu'elle respecte ses promesses et surtout qu'elle veuille profiter de ça auprès de lui. Pour le rassurer, il en avait sûrement besoin lui aussi, comme tout ses animaux à son refuge. Mais Carl était là, et évidemment ça valait tout le reste. Sans lui et cette promesse, elle serait restée au refuge, c'est certain. Elle n'aurait de toute évidence jamais accepté l'offre de son frère mais ne lui aurait rien dit de ses intentions - parce qu'il n'avait pas à savoir, elle avait certes promis de ne plus retourner assister à une course de voiture, pas le reste. Et de toute évidence, le Shephard est bien placé pour savoir que sa petite soeur est loin de savoir rester en place, à cogiter dans son coin. Adèle a toujours besoin d'être en mouvement, et Carl l'apprendra à ses dépens. Même si désormais, qu'elle se retrouve face à lui, elle a bien envie et besoin de profiter de lui et de ce qu'il peut lui offrir. Ce réconfort apaise son coeur lourd. Visiblement, il l'attendait et elle peut souffler, être loin de lui en cette période l'aurait évidemment attristé. « On a plutôt bien mangé avec Chelsea tu sais, mais on..  » Carl est dans le dos d'Adèle qui cette dernière a déjà la tête dans le frigo à la recherche de quelque chose à grignoter quand elle aperçoit et se souvient de la fameuse assiette dans son SMS. Elle se retourne vers le Flanagan en montrant fièrement l'assiette un sourire en coin, elle va se régaler ! « Vous m'avez gardé une assiette comme dans ton SMS, c'est vraiment gentil. »  En y réfléchissant un peu, elle s'en souvient mais il y a tellement eu de rebondissements entre temps que ça ne lui avait pas traversé l'esprit, jusqu'à ce que ses yeux se posent dessus. Et puis elle a un peu la tête ailleurs, il faut le dire. « C'était important que tu manges bien toi aussi, surtout après cette journée.  » Elle lui sourit devant ses mots qui l'a réconforte, Carl a toujours les mots qu'il faut, et dont elle a besoin. « Ça a l'air délicieux, je vais y prendre goût... » Qu'elle laisse glisser de ses lèvres avec un sourire de chipie qui peut se voir même à l'autre bout de la pièce. « Tu dois être épuisée. » Elle hausse les épaules, elle savait à quoi s'attendre. Et disons que rendre service c'est ce qu'elle aime, davantage quand ça touche ses animaux. Elle ne compte pas ses heures ni sa motivation, un peu comme si elle faisait partie des meubles de cette association, du refuge pour dire vrai. C'est ce qu'elle se raccroche quand sa vie n'est que tumulte et orage. Les animaux le lui rendent si bien. Elle aimerait parfois avoir un chien, son propre chien qu'elle pourrait câliner et s'occuper mais très vite, revient le fait que d'être en appartement c'est peut-être pas l'idéal pour lui. « C'est de la bonne fatigue, je vais maintenant pouvoir souffler un peu en croisant les doigts. » Et en réalité, sa voix est évidemment inquiète, et Carl qui commence à la connaître un minimum, le lit forcément sur son visage. Elle place son assiette dans le micro-onde et sans attendre elle se diriger vers le valet, où elle attend un peu plus d'explications sur son après-midi mouvementé mais surtout sur la manière dont Keefe a pris les choses. Adèle ne supporte pas cette tension, elle aimerait pouvoir aider Carl autant que Keefe, mais ignore en réalité tout ce qui s'est passé dans leur passé - et ce n'est pas à elle qui remettra le sujet sur le tapis, préférant lui laisser cette opportunité. « Il est sous la douche, je saurais pas trop te dire s'il va bien mais j'ai au moins réussi à le convaincre de rester ici pendant la tempête. Et ça rassure Adèle que Carl ait trouvé les mots pour retenir son frère et l'empêchait au moins de faire la bêtise de partir de cet appartement, enfin, si ça vous dérange pas trop. » Elle lui sourit, est-ce qu'elle a réellement besoin d'en dire davantage ? Est-ce qu'elle a réellement besoin de lui dire ce qu'elle pense, quand tout doit se lire sur son visage ? « Carl tu le sais bien, il est le bienvenue et aussi longtemps qu'il le voudra... Et que tu le voudras... » Elle finit par lui sourire légèrement et si elle pouvait faire fondre cette distance pour le prendre dans ses bras, elle n'hésiterait pas une seconde, mais elle n'ose pas vraiment, puis le fait est qu'il reprend la parole, la sort de ses pensées assez rapidement. « Bien sûr que non, c'est normal que t'aies d'abord pensé au refuge et puis.. ça m'a rassuré d'avoir de tes nouvelles, même si j'ai réussi à m'inquiéter tout seul en suivant l'alerte sur internet pendant que je t’attendais. » Et ça fait sourire de nouveau alors qu'elle lui jette volontiers un regard amusé, « tu sais parfaitement que c'est la meilleure solution pour se faire peur ça ? » Mais elle était la première à chercher des réponses sur internet lorsqu'on ne pouvait pas lui répondre, elle sait donc ce que c'est, elle aussi. « Et du coup, il nous reste encore combien de temps à survivre ? » Taquine, elle rigole volontiers à cet instant mais qui sait si elle rigolera toujours dans quelques heures ou si elle ne sera pas là première à faire disparaitre cette distance entre eux pour trouver tout le réconfort qu'elle a besoin dans ses bras.

Adèle est désormais assise sur le divan, un peu trop collée au Flanagan penserait sans aucun doute Cody, mais si elle ne cherche pas à s'en rendre compte, c'est qu'en vérité, il a pris un peu trop de place désormais. Elle ne compte évidemment pas faire marche arrière, voulant profiter de son duo avec lui. Une petite renaissance et ce coeur qui ne cesse de faire des bonds quand elle pose ses yeux sur lui ou qu'elle se rend compte de tout ce qu'il fait pour elle. Il est important, Carl, c'est indéniable, il a pris en si peu de temps une place dont elle n'imaginait même pas il y a encore quelques mois, quand elle a franchi le pas de cette porte. Comme si finalement le hasard ou le destin se jouait d'elle et de lui. « Et donc.. t'as préféré rester ici, avec nous ?  » Est-ce que c'est vraiment une question indispensable où il faut absolument qu'elle réponde ? Est-ce que ça paraît aussi grotesque que ça au point d'avoir besoin de répéter la phrase comme si il avait besoin d'assimiler chaques mots, chaques syllabes de manière à comprendre le sens de ce besoin ? Est-ce qu'elle se serait trompée sur toute la ligne ? Adèle ignore pourquoi. Pourquoi elle a ce besoin évident d'être là, auprès de lui, plus que de son frère. Elle ignore tout de ce besoin mais commence à en accepter de les ressentir. Et ça lui réchauffe son coeur. « Pourquoi ? » Et c'est sans doute la question qu'elle redoutait. D'ailleurs elle retarde l'échéance de sa réponse, en reprenant une énième bouchée de lasagne. Avant que ses yeux frôlent ceux de son colocataire, il l'observe silencieusement, il attendait sans aucun doute une réponse de sa part. Une réponse qui ne tarde pas à venir après avoir pris une bonne inspiration. « J'avais besoin d'être auprès de toi ? » Est-ce qu'elle détourne  sa réponse sous forme de question pour s'alléger légèrement l'esprit ? Peut-être que ça passera mieux, se dit-elle au fond. Elle aime se dire que Carl avait plus besoin d'elle que Cody, mais dans le fond, a t'elle réellement raison ? N'est-ce pas juste parce que tout simplement son coeur bat différemment auprès de lui et qu'il éveille ce qu'elle pensait mort depuis de nombreux mois. « J'aime ta compagnie Carl... » Timidement c'est vrai, parce que s'ouvrir aux autres ne fait pas partie des priorités ni des qualités des Shephard mais elle est sincère, Adèle. Et elle aime autant sa compagnie que leur conversation et qu'il lui a vraisemblablement trop manqué pendant leur quelques semaines loin l'un de l'autre. Elle a simplement besoin qu'il le sache, qu'il l'entende de sa propre bouche même si elle ne sait pas bien ce qu'il en adviendra après. « Je suis contente d'être rentrée, d'être là, même si je m'inquiète aussi et que je serai peut-être pas tout le temps le meilleur duo qu'il soit ses prochaines heures. » Elle souffle, peut-être sans vraiment le rassurer. Elle aimerait pourtant pouvoir profiter de lui et d'être à cent pour cent pour lui. Elle poursuit malgré tout entre deux phrases de prendre une nouvelle bouchée de lasagne. « J'espère que tout ira bien pour Cody, il a ce qu'il faut pour demain ? » Il s'inquiète pour son propre frère quand celui-ci l'a complètement ignoré au bal. « Je crois que oui, il a été assez ironique quand il m'a vu débarquer à la salle de boxe, sous prétexte qu'il est l'aîné et que c'est à lui de s'inquiéter, pas à moi. » Comme si ce n'était qu'une question d'âge tout ça. « Pour le refuge, je suis sûr que tu as fait tout ce qu'il fallait pour mettre les animaux à l'abri. Et quand j'y pense, je regrette un peu de pas être venu t'aider aujourd'hui. » La Shephard veut tout de suite le rassurer et surtout qu'il ne s'en veuille pas. « Ne t'en fais pas, c'est normal que tu restes auprès de Keefe, il avait besoin de toi plus que de moi. » Bien évidemment que Carl lui avait manqué et qu'elle aurait bien voulu le voir à ses côtés pour cette veille de tempête mais désormais ils se retrouvent tous les deux, et elle n'échangerait sa place pour rien au monde. L'esprit un peu encombré, et pensif, « tu crois que ça va bien se passer pour eux ? » Eux, les animaux du refuge. Qu'elle demande au valet tout en posant son assiette sur la table basse devant eux avant de reculer un peu pour retrouver son dos en appuie sur Carl. Elle se recroqueville sur elle-même, pliant ses jambes contre son ventre, profitant de cette occasion pour être vraiment au plus proche de lui, peut-être le calme avant la tempête. Mais assez étrangement, elle n'a pas peur Adèle. Elle n'a pas peur pour elle. Elle ne veut pas croire que ce sera catastrophique, car si Carl voit toujours le mal partout, elle est tout son contraire. Et elle a de l'espoir à revendre, de l'espoir pour deux. « Merci pour ce repas Carl, c'était très bon. » Et elle se cale davantage contre lui avant de souffler, un sourire qui apparaît doucement au coin de ses lèvres, « qu'est-ce que tu voulais faire pour demain ? » Elle s'inclut évidemment dans la question puisqu'ils sont censés rester ensemble.
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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptySam 2 Déc 2023 - 18:34


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@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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Il a évidemment tenu parole Carl, après avoir glissé à sa colocataire par message qu'il lui garderait une assiette car pendant qu'Adèle se pliait en quatre pour les animaux du refuge, lui semblait bel et bien condamné à penser à elle entre ces murs. Cuisiner était une façon de rendre l'attente de son retour à leur colocation un peu moins longue, certes, mais le garçon l'a surtout fait parce qu'il le désirait et que la voir sourire le soir venu était la meilleure motivation qu'il pouvait trouver. Adèle mérite la moindre attention qu'il puisse avoir pour elle, le moindre mal qu'il puisse se donner et cela parce qu'elle n'a elle-même pas hésité à lui apporter de quoi manger, ce fameux soir où sa crise l'empêchait de quitter son lit. « Ça a l'air délicieux, je vais y prendre goût... » Cette dernière remarque le fait sourire alors qu'en vérité, ce ne serait pas pour le déranger. Carl a peut-être bien trouvé de quoi se rendre un peu plus utile par ici et si cela lui permet en plus de gagner quelques points supplémentaires aux yeux de sa colocataire, pourquoi s'en plaindrait-il ? « J'aime bien cuisiner, surtout quand c'est pour les autres. Tu pourras me dire de quoi tu as envie la prochaine fois. » Il suffira à vrai dire qu'Adèle laisse échapper son envie de manger quelque chose, sans même lui en faire personnellement la demande, car il ne fait aucun doute que le garçon saura la prendre au mot. Ses goûts, Carl commence après tout à les connaître et ce n'est pas la seule chose désormais assimilée au sujet de sa colocataire, car son investissement éternel pour les animaux est également une chose bien connue, et renforçant peut-être bien son intérêt pour elle et son grand cœur. Elle n'a encore pas compté les heures passées au refuge pour préparer ce dernier au passage de la tempête et Carl estime qu'elle mérite à présent de se reposer un peu, ne doutant aucunement de ses efforts et de l'énergie qu'elle a pu dépenser car Adèle est comme ça, à ne jamais faire les choses à moitié. « C'est de la bonne fatigue, je vais maintenant pouvoir souffler un peu en croisant les doigts. » Ils seront deux à le faire, et à prier pour que le refuge ne subisse pas de dégâts trop importants pouvant menacer la sécurité de ses occupants. Adèle risque de se sentir terriblement impuissante si la tempête se dirige un peu trop vers l'Est de la ville, car demain il ne sera évidemment pas question d'envisager sortir. C'est à quatre qu'ils devront passer le temps en espérant que les prévisions données seront finalement revues à la baisse, si bien sûr la présence de son jeune frère ne pose à ses colocataires aucun problème. S'il peut déjà prédire la réponse d'Adèle, ce n'est pas pour autant qu'il tient à prendre toutes les libertés ici mais la Shephard a depuis le début un bon feeling avec Keefe, en plus d'être incapable de montrer la porte à qui que ce soit lorsqu'une notion de danger existe. « Carl tu le sais bien, il est le bienvenue et aussi longtemps qu'il le voudra... Et que tu le voudras... » Il a beau le savoir, l'entendre reste nécessaire pour que Carl puisse se dire qu'il n'en demande pas trop parfois. Keefe n'a pour ainsi dire aucun autre endroit où aller à sa connaissance, et il se réjouit que la question ne doive au moins pas se poser aujourd'hui. « Merci pour lui, je suis tellement plus rassuré de savoir qu'il compte rester ici. » Sa voix trahit d'ailleurs le soulagement dont il parle, quand bien même les dernières semaines écoulées ont eu tendance à éloigner un peu son frère de lui. Keefe ne semble pas aller trop mal, mais les discussions entre eux sont un peu moins naturelles qu'elles ont pu l'être avant ça – et c'est son cœur de frère qui en souffre, conscient que son projet de fuite a également pu le décevoir, même si l'adolescent n'en a rien dit. « J'ai de la peine pour tous ces gens qui n'auront pas d'endroit où s'abriter demain, et forcément pour les animaux errants aussi. Rien que pour ça, j'espère que la tempête ne frappera pas trop fort. » Et déjà, l'inquiétude revient animer ses traits en songeant à tous ceux qui n'auront pas la chance de se trouver en sécurité. Des personnes sans logement, des animaux sans famille, en première ligne face à ce genre de sinistre. « C'était vraiment aussi terrible qu'ils le disent, en 2016 ? » Il n'était évidemment pas présent pour le constater de ses propres yeux il y a sept ans, lorsqu'une première tempête avait entrainé un blackout général, d'après ce qu'il sait. La comparaison est après tout effectuée un peu partout depuis quelques jours et c'est la raison pour laquelle certains redoutent déjà le pire, alimentant en ligne des fils d'informations anxiogènes dont Carl a pris la très mauvaise habitude de se nourrir. « Tu sais parfaitement que c'est la meilleure solution pour se faire peur ça ? » C'est avec bien peu de fierté que le garçon hoche la tête car c'est ainsi qu'il entretient son pessimisme et sa tendance à toujours s'attendre au pire, même si s'informer au sujet d'une tempête permet aussi de s'y préparer. « Et du coup, il nous reste encore combien de temps à survivre ? » Elle s'en amuse Adèle, tandis que Carl ne peut s'empêcher de rire nerveusement face à elle. C'est dans la journée qu'Olga devrait déferler sur la ville, sans heure précise, et c'est certainement ce qui l'empêchera ce soir de dormir. « Je préfère pas trop compter les heures, ni penser à l'état dans lequel la ville sera demain. » il avoue bien peu sereinement, une grimace venant même tordre le coin de ses lèvres tandis que Carl sent un nœud se former dans le creux de son ventre. « Y'a trop de choses auxquelles je tiens ici. » Trop de personnes aussi, et cette tempête sera en fin de compte sa première expérience du genre en tant qu'expatrié. Il n'a donc vraiment pas hâte Carl, lui dont les tremblements arriveront sans doute au premier coup de vent constaté.

Mais pour l'heure le calme est encore de rigueur car paniquer dès maintenant ne servirait à rien, il le sait bien. Sur le canapé, Carl profite alors de la douce présence de sa colocataire pour se rappeler que son point d'ancrage le plus important se trouve ici, avec celle qui ne parvient désormais plus à quitter ses pensées. Adèle a pourtant eu le choix de se réfugier ailleurs le temps de la tempête, c'est ce qu'elle lui révèle après un moment passé avec son frère et sa curiosité le pousse aussitôt à demander pourquoi, tout en essayant de cacher l'agitation que cette simple question suscite en lui. Son cœur s'emballe à l'idée d'avoir pu jouer un rôle dans son envie de rester, il n'y a à vrai dire rien que Carl désire plus entendre et le silence des prochaines secondes est une torture que sa colocataire vient heureusement abréger très vite. « J'avais besoin d'être auprès de toi ? » Pas seulement envie, mais besoin ? C'est tout juste s'il n'en oublie pas de respirer en l'entendant Carl, sentant son palpitant rater toujours plus de battements et cet effet, Adèle n'en finit plus de le lui provoquer. Elle le perturbe déjà très bien en temps normal mais c'est d'autant plus le cas avec ces mots détournés sous forme de question, l'autorisant à s'attribuer une importance qu'il n'est pas toujours certain d'avoir pour les autres. C'est auprès de lui qu'Adèle désirait être, pourquoi a-t-il encore tant de mal à le croire ? Oh, sans doute parce qu'il a longtemps été un second choix pour les autres, et sûrement pas celui que l'on voulait avoir à ses côtés à tout prix. « J'aime ta compagnie Carl... » Cela revient un peu plus à confirmer qu'elle se sent bien avec lui, et c'est aussi la plus belle chose qu'elle pouvait lui confier aujourd'hui. Et dire qu'ils ont laissé un malentendu les séparer le mois dernier, quand il semble de plus en plus évident que ces deux-là se complètent et s'apaisent lorsqu'ils sont ensemble. Troublé au point d'avoir à son tour laissé le silence le gagner, Carl finit par retrouver la parole et une partie de ses esprits. « Oh.. moi aussi tu sais, j'aime quand on est tous les deux. » C'est bien sûr un euphémisme de le dire car ce besoin qu'elle évoquait est aussi plus que présent en ce qui le concerne, sans doute plus qu'Adèle ne doit même pouvoir s'en douter alors que pourtant, ses réactions ne font que le trahir. « Vraiment beaucoup, en fait. » il souffle pour la nuance, car celle-ci a bien évidemment son importance. Si Carl n'ose encore pas mettre de mots sur tout ce qu'il ressent, il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que son attachement pour Adèle évolue d'une façon particulière, comprenant autant de papillons dans le ventre que de sentiments naissants. « Je suis contente d'être rentrée, d'être là, même si je m'inquiète aussi et que je serai peut-être pas tout le temps le meilleur duo qu'il soit ses prochaines heures. » Et comment le lui reprocher alors qu'une partie d'elle doit être restée au refuge, qu'elle n'avait sûrement pas la moindre envie de quitter. « T'as le droit de pas être toujours de bonne humeur, ou même de pas toujours avoir envie de parler. » Carl prononce ces mots en douceur afin qu'elle ne se sente forcée à rien, jurant de son côté qu'il fera de son mieux pour lui changer les idées car c'est bien ce que le fait de passer la prochaine journée ensemble sous-entend, aussi. Quant à Cody, il ne peut qu'espérer qu'il sera lui aussi en sécurité. « Je crois que oui, il a été assez ironique quand il m'a vu débarquer à la salle de boxe, sous prétexte qu'il est l'aîné et que c'est à lui de s'inquiéter, pas à moi. » Elle est en droit de s'en faire elle aussi, bien sûr, mais ces mots trouvent sans grande surprise un certain écho en lui. « Je confirme que c'est quand même un peu un truc d'aîné de s'inquiéter. » remarque-t-il en souriant, sa propre expérience de grand frère en attestant car son cadet est bien plus détendu que lui à l'approche d'Olga, même s'il ne cherche pas nécessairement à donner raison à Cody. Il regrette en tout cas de ne pas l'avoir aidée à protéger le refuge car ce dernier compte également pour lui, et pas seulement parce qu'il apprécie beaucoup l'une de ses bénévoles – un peu trop même, s'il faut être vraiment honnête. « Ne t'en fais pas, c'est normal que tu restes auprès de Keefe, il avait besoin de toi plus que de moi. » C'est peut-être vrai oui, mais il se promet de répondre présent après la tempête si le refuge a besoin de mains supplémentaires car impossible hélas de prédire, comme le reste, à quel point il sera touché. « Tu crois que ça va bien se passer pour eux ? » Il voudrait lui répondre que oui mais il ne peut encore rien lui garantir, aussi triste soit cette réalité qui l'amène à tristement grimacer. Adèle repose alors son assiette pour revenir se placer un peu plus près de lui, et c'est sans même réfléchir que Carl passe l'un de ses bras autour d'elle. « Je l'espère de tout mon cœur, tu sais. Mais peu importe ce qui arrive, t'as fait ton maximum Adèle. » C'est important qu'elle l'entende, pour ne surtout pas pouvoir en douter ensuite. La douceur de ses mots se combine à la douceur de ses gestes alors que Carl choisit de ne pas retirer son bras, conservant ce dernier au niveau des épaules de sa colocataire et appréciant que celle-ci se rapproche toujours plus, jusqu'à presque se blottir contre lui. « Merci pour ce repas Carl, c'était très bon. » Il prend le risque de tourner la tête et se perd alors longuement dans ses yeux, comme s'il était hypnotisé par ces derniers et ne parvenait plus à s'en détacher. Un contact visuel contre lequel le garçon n'entreprend pas de luter et que seule la prochaine question d'Adèle parvient à rompre après un nouveau silence de plusieurs secondes, assez long pour avoir enflammé son cœur et ses pensées. « Qu'est-ce que tu voulais faire pour demain ? » Il a évidemment songé à quelques façons de s'occuper, pour une fois que ses excès de prévoyance peuvent avoir du bon. « Je pensais qu'on pourrait regarder quelques films si on perd pas l'électricité, même s'ils ont l'air de dire que ça pourrait arriver. Au pire, il restera l'option jeux de société même si Chelsea trouvera sans doute ça débile. » Si c'est le cas, ils y joueront sans elle car ce ne sera pas le choix qui manque entre un monopoly, un scrabble ou n'importe quel jeu comprenant des cartes, en fonction de ce qu'Adèle préfère. « On s'éclairera à la bougie comme à l'époque, j'en ai prévu tout un stock. Et si jamais on veut être tranquilles, on pourra aussi passer du temps dans ta chambre ou la mienne. » Rien que tous les deux cela va sans dire, que ce soit pour discuter ou juste se prélasser sur le lit, en admettant que le chaos extérieur le leur permette. Peut-être bien qu'à ce moment-là, un câlin sera après tout nécessaire. « Keefe en profitera sûrement pour peindre lui, tu peux être sûre qu'il arrivera quand même à être inspiré. » Le souligner l'amuse avant qu’une troisième voix provenant de la salle de bain ne le fasse sursauter, à laquelle s'ajoute le bruit d'une porte que l'on viendrait ouvrir. « Je vous entends parler de moi, hein ! » Il ne faut que quelques secondes à Keefe pour débarquer dans le salon avec les cheveux mouillés et son regard s'oriente aussitôt vers le canapé, remarquant bien cette proximité entre les deux colocataires et ce bras que Carl maintient toujours autour d'elle. « Ouh. J'interromps quelque chose on dirait, fallait le dire si vous vouliez être seuls. » L'adolescent n'en rate pas une comme à son habitude, saisissant n'importe quelle occasion de taquiner son frère sur ses rapprochements avec Adèle alors que jusqu'ici, il avait tendance à ne pas le faire devant elle. Carl se redresse alors, espérant que cette irruption suivie de ce commentaire ne mettront pas la Shephard mal à l'aise et ce, tout en ouvrant de grands yeux face à son cadet. « Dis pas n'importe quoi, hum.. on discutait juste de la tempête, pas vrai ? » Sa crainte n'est pas que Keefe puisse s'imaginer quelque chose mais plutôt qu'il puisse casser le naturel d'un tel moment, au sujet duquel Carl ne devrait même pas se justifier, il le sait. Oui, peut-être bien qu'il interrompt quelque chose, et que rester seul avec elle est effectivement la demande qu'il n'ose pas émettre. Ne gâche pas ma chance de me rapprocher d'elle, petit frère.

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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptyDim 3 Déc 2023 - 23:01

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 « c'est mieux quand t'es là »  (caele #8) c'est mieux quand t'es là. 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Est-ce qu'Adèle avait douté réellement lorsque Carl lui avait indiqué garder une assiette pour elle ? Pas vraiment non, et rien que de regarder son prochain repas, ça lui donnait déjà faim. Elle l'imaginait faire et elle ne doutait pas une seconde qu'il avait mis tous son coeur à l'ouvrage. C'était un point qu'elle ne pourrait jamais lui enlever, celui d'être attentif aux autres, et peut-être sur sa personne plus qu'une autre, elle n'en savait rien. Mais il était d'une grande aide à la coloc et cela avant même qu'elle ne débarque ici, Chelsea se reposant un peu trop sur lui et cela, elle l'avait assez rapidement remarqué. « J'aime bien cuisiner, surtout quand c'est pour les autres. Tu pourras me dire de quoi tu as envie la prochaine fois. » Elle se doutait aisément qu'il répondrait présent et cela même à l'avenir. « Je n'y manquerais pas... Je n'ai pas de talent particulier pour la cuisine, mais je veux bien même t'observer faire les prochaines fois. » Qu'elle souffle, apaisé, avant que la conversation ne se détourne sur Keefe. Il a ce besoin de le protéger et elle ne peut que le comprendre que trop bien. Malgré les hauts et les bas avec son aîné, c'est une certitude que si elle se serait réfugiée dans un autre pays et qu'il serait venu la rejoindre, elle ne l'aurait plus quitté aussi, préférant qu'il reste auprès d'elle que dans une chambre d'hôtel ou dans une famille étrangère. Alors, elle sera à leur côté aussi longtemps qu'il le faudra. « Merci pour lui, je suis tellement plus rassuré de savoir qu'il compte rester ici. » Elle le regarde un instant et ne peut s'empêcher de sourire affectueusement en réalité. Même si elle comprend mieux que personne ce qu'il veut dire, elle aime ce qu'il est et ce genre de personne qui se soucie des autres, quand bien même elle saura aussi faire en sorte qu'il se soucie de lui, de temps en temps. Mais le voile pesant de cette tempête revient vite dans la conversation et Adèle en perd un peu le sourire, « j'ai de la peine pour tous ces gens qui n'auront pas d'endroit où s'abriter demain, et forcément pour les animaux errants aussi. Rien que pour ça, j'espère que la tempête ne frappera pas trop fort. » Elle passe ses mains contre ses bras comme si ça lui faisait froid dans le dos et que ça lui donnait un peu des frissons et c'est un peu le cas. « Moi aussi Carl, j'espère que ce ne sera pas autant qu'on veut bien l'entendre, » elle n'en sait rien Adèle, elle en doute parfois et à d'autre moment, elle préfère croire en leur bonne étoile. « C'était vraiment aussi terrible qu'ils le disent, en 2016 ? » Elle voit bien que Carl a des doutes et qu'il se pose des questions, aussi elle s'approche de lui, contournant sans hésitation le comptoir pour se retrouver de l'autre côté avant de se rapprocher de lui, vraiment très près de façon à ce qu'il puisse plonger son regard dans celui réconfortant de la Shephard. « Il ne faut pas que tu penses à ça, Carl... » Elle souffle en tentant un mince sourire quand lui grimace, « il y a eu de grandes inondations dans presque tout le pays, avec des débordements des rivières et toute la côte dévastée. » Elle pose sans même vraiment s'en rendre compte sa main sur son torse comme pour vouloir l'apaiser sans même détourner son regard, « mais il ne faut pas vouloir le comparer avec cette année-là. » Elle refuse d'avoir de nouveau cette frayeur chez ceux qu'elle aime et chez qui elle se sent bien, « je préfère pas trop compter les heures, ni penser à l'état dans lequel la ville sera demain. » Il s'éloigne légèrement quand elle, elle retourne de l'autre côté de la cuisine pour récupérer son plat. « Y'a trop de choses auxquelles je tiens ici. » Et c'est en revenant cette fois dans le salon où il vient de s'installer qu'elle lui ajoute, « et tu les retrouveras Carl... » C'était certes pas une promesse qu'elle pouvait lui faire assurément, mais elle avait besoin de savoir qu'il y croyait lui aussi, et parce que les choses ne pouvaient pas être différents.

Elle compte juste un peu profiter du temps et du répit qu'on accepte de lui offrir en compagnie de ce charmant jeune homme devenu pour l'heure son colocataire. Elle ne saurait pour le moment pas vraiment le définir autrement, ne voulant certainement pas réduire ce qu'ils vivent à une simple étiquette dans laquelle, elle n'est pas bien certaine qu'ils voudraient s'enfermer. Oui l'évidence qu'il compte un peu plus qu'un ami ou qu'un simple colocataire comme elle a voulu le laisser entendre à son propre aîné a largement commencé son chemin, mais doivent-ils absolument s'enfermer dans une définition qui pourrait entacher ce qu'ils peuvent ressentir l'un pour l'autre aujourd'hui ? Pour l'heure, sa présence et ses mots rassurants lui suffisent amplement, et quand l'heure sera venue de lui ouvrir un peu davantage l'accès, évidemment que la Shephard ne refermera pas la porte brusquement devant ses attentions. Elle a juste besoin de ce rapprochement et de cette complicité qui ne fait que grandir entre eux, éveillant en elle un certain réconfort et un naturel même, qui a été pendant longtemps absent de sa vie avant de faire la connaissance du valet. « Oh.. moi aussi tu sais, j'aime quand on est tous les deux, des mots qui lui réchauffent son coeur, et qui sont même un peu plus que ça, quand Carl s'aventure à laissé parler son coeur et ses besoins. Vraiment beaucoup, en fait. » Elle relève à peine son regard en sa direction, heurtée par ses quelques mots et par ce sourire timide sur lequel, elle n'apprend désormais plus à résister. Glissant alors sa main vers le bras du brun dont elle referme l'emprise en s'y agrippant légèrement. Il n'y a pas vraiment de réponse qu'elle puisse apporter, son regard parle de toute évidence pour elle, et ne saurait parvenir totalement à se détacher de lui que lorsqu'il reprend lui-même la parole. « T'as le droit de pas être toujours de bonne humeur, ou même de pas toujours avoir envie de parler. » Pourtant elle n'en fera rien Adèle et elle sait que si il y a bien une personne capable au jour d'aujourd'hui d'apaiser ses craintes c'est bien celui qui se trouve être assis juste à côté d'elle, dans ce grand salon où ils sont pourtant collés l'un presque à l'autre comme si ils étaient à l'étroit. Mais visiblement aucun des deux n'a cette évidence de s'éloigner quand au contraire, ils préfèrent saisir la moindre occasion de se rapprocher toujours un peu plus, parfois même en se dévorant du regard sans même oser se l'avouer. « Promis ce sera que passager... » Parce qu'elle n'est pas comme ça Adèle. Elle n'est pas ce genre volcanique, à exploser de mille part parce qu'elle ne parvient pas à obtenir satisfaction. Elle n'est pas non plus celle qui s'enfermera dans son monde alors même que cela ne tient pas du ressort de Carl ce qui arrive. Il n'y est pour rien, il n'a pas déclenché la tempête Olga et elle en a suffisamment conscience - assez au moins pour ne pas lui en tenir rigueur et espère vraiment qu'elle ne sera jamais ce genre de femme en sa compagnie - parce qu'elle veut être tout ce contraire, et ne lui apporter que douceur et rêverie quand la vie a parfois décidé d'être moins clémente avec lui. Il vient même à parler de Cody, s'inquiétant presque pour cet aîné qui pourtant ne lui a pas rendu la tâche aussi facile. Le frère d'Adèle a su rapidement détecter quel genre de sentiment il déclenchait chez sa sœur et ça, sans même que cette dernière n'accepte vraiment d'ouvrir cette porte de confidence à ce frère avec lequel elle s'est éloignée ces dernières années. « Je confirme que c'est quand même un peu un truc d'aîné de s'inquiéter. » Et évidemment il parle en connaissance de cause, il est bien placé pour savoir finalement ce que c'est de s'inquiéter pour les plus jeunes. Mais Adèle refuse qu'il se fasse du souci pour si peu et elle ne tarde pas à riposter avec son minois angélique, « non non non monsieur Flanagan, pas à moi. » Et ça l'a ferait presque rire. Elle arque un sourcil en sa direction, avant de poursuivre, avec sa petite moue, « on est avec qui ? Avec Cody ou moi ? » Enfant espiègle qu'elle a toujours été, elle cligne des yeux de manière disproportionné, elle aime sans aucun doute pousser le bouchon trop loin et c'est ainsi que fière elle ajoute,« parce que si je dois m'associer à Keefe, je n'hésiterai pas une seconde... » Elle laisse trainé son regard volontiers en direction de l'ainé des Flanagan, son regard lui ne tromperait personne alors qu'elle s'amuse un peu trop à le faire tourner en bourrique. Parce qu'il part quand même avec de sacré bonus en avance comparé à Cody - pour qui, elle n'aurait aucun mal à résister bien davantage que face au Flanagan. Il parvient toujours avec trop d'aisance à faire fondre son armure et elle se veut donc impitoyable dès le début, alors qu'elle se met finalement à rire avant de reprendre son sérieux compte tenu de la situation délicate dans laquelle ils se retrouveront certainement demain. « Je l'espère de tout mon cœur, tu sais. Mais peu importe ce qui arrive, t'as fait ton maximum Adèle. » Et sans plus attendre, elle se rapproche de Carl, s'installant à quelques millimètres de lui à présent que son assiette vide n'a plus aucun intérêt à ses yeux - seule la présence du Flanagan en a devant ses mots rassurants qu'il tente bien malgré lui de faire intégrer dans les pensées de l'agente immobilière. Son bras par dessus les épaules de la jeune femme, elle se calfeutre tout contre lui comme si elle ressentait ce besoin imminent, incertaine de pouvoir faire le poids dès le lendemain quand ils n'auront plus que les yeux pour constater tous les dégâts que Olga laissera derrière elle. Leurs regards se croisent et leurs yeux s'apprivoisent sans qu'aucun des deux ne détournent le regard. Profitant juste de ses secondes qui défilent, dans un silence d'aplomb. « Je pensais qu'on pourrait regarder quelques films si on perd pas l'électricité, même s'ils ont l'air de dire que ça pourrait arriver. Au pire, il restera l'option jeux de société même si Chelsea trouvera sans doute ça débile. » Elle hausse les épaules, de toute évidence rien n'est assez bien pour la rouquine, Adèle ne se voyait pas jouer aux jeux de sociétés auprès d'elle et faire comme si rien ne s'était passé, lorsqu'elle lui a laissé sous-entendre que tout était de sa faute quand Carl a voulu partir. Alors même qu'elle n'était au courant de rien, pas même de sa décision de vouloir tout envoyer en l'air. Adèle aurait été là première à rompre la distance pour retourner vers lui, et ainsi lui ouvrir un peu plus son coeur comme elle a pu le faire le soir de sa migraine. Mais peut-être que finalement sans le vouloir, la Cavanagh a contribué à cette sensation et ce retournement de situation car sans elle, la Shephard n'aurait peut-être jamais rien su des tourments de Carl. « On s'éclairera à la bougie comme à l'époque, j'en ai prévu tout un stock. Et si jamais on veut être tranquilles, on pourra aussi passer du temps dans ta chambre ou la mienne. » Et en une fraction de seconde le sourire illumine son visage alors qu'elle souffle en sa direction, « je vote évidemment pour la dernière option. » Se retrouver seule à seule avec Carl dans une des deux chambres n'est évidemment plus une option désormais que ça a franchi ses lèvres. « Keefe en profitera sûrement pour peindre lui, tu peux être sûre qu'il arrivera quand même à être inspiré. » Ça fait rire Adèle qui n'a pas vraiment le temps de répondre quoi que ce soit devant une troisième voix puis une silhouette qu'elle commence à bien connaître maintenant, « je vous entends parler de moi, hein ! » Une bouille innocente sur ses deux visages confortablement installés sur le divan franchement ? Qu'est-ce qu'il pourrait dire de plus ? Mais elle voit une lueur amusée de cette situation dans le regard du petit vingtenaire et elle n'aime pas beaucoup ça Adèle. « Ouh. J'interromps quelque chose on dirait, fallait le dire si vous vouliez être seuls. » Adèle relève son regard sur lui, si Carl se redresse légèrement, Adèle quant à elle, n'est pas beaucoup gêné de cette proximité - peut-être serait-elle moins à l'aise devant Chelsea, car inconsciemment elle suppose savoir ce qu'elle en penserait mais pas Keefe. Le frère de Carl est toujours le bienvenue malgré la lourdeur de ses propos, « dis pas n'importe quoi, hum.. on discutait juste de la tempête, pas vrai ? » Et elle répond positivement d'un signe de tête en direction des deux hommes alors même que Keefe se dirige vers eux. « Viens t'installer à côté de nous va... » Et Adèle tapote sur le canapé pour lui montrer qu'elle n'est pas rancunière et qu'elle accepte même qui brise un peu davantage leur espoir de ce duo. « Pendant que je vous ai tous les deux, Cody vous invite à passer Noël à la maison si vous voulez bien sûr... » Bon il avait surtout invité celui qui fait tambouriner le coeur d'Adèle mais il ne sera pas bien compliqué de rajouter un couvert supplémentaire et de convaincre l'aîné des Shephard quand on s'appelle Adèle Shephard. « Je vous laisserai en discuter ses prochains jours ensembles et vous me direz, ce sera quelque chose de simple et j'aimerai vraiment qu'on soit réunis ensemble. » Elle relève évidemment son regard en direction de Carl parce qu'il est bel et bien le candidat idéal aux yeux d'Adèle, suffisamment pour qu'il est toute cette importance dans cette demande. En revanche, ce serait mentir de dire qu'elle ne trouve pas cette demande de son aîné un peu suspecte sur les bords - mais elle refusera catégoriquement tout reproche et déstabilisation auprès du Flanagan. Et Cody en a parfaitement conscience. Keefe ne manquera probablement pas d'en parler avec le concerné au moment venu mais pour l'heure son téléphone sonne et il se relève aussitôt du canapé avant de se retourner, « je dois répondre mais faites pas de bêtises ... » Adèle lui tire la langue alors qu'il s'éloigne d'eux, « je reviens vite les tourtereaux ! » Elle lève les yeux au ciel et avec sa main libre récupère le coussin à côté d'eux avant de le balancer de l'autre côté du salon. Par chance pour l'Irlandais, le coussin ne le touche pas et retombe sur le sol devant son rire avant de disparaitre. « A nous deux monsieur Flanagan, » Adèle s'échappe de l'emprise de Carl pendant quelques secondes en se relevant, un sourire en coin, bien décidée de reprendre là où Keefe l'a stoppé net, elle se tient à présent debout face au canapé en laissant probablement un peu trop de suspense. « Tu t'allonges sur le canapé sur le ventre et je reviens rapidement... » Adèle ne le laisse même pas répondre, ni même se relever qu'elle est déjà dans sa chambre récupérant une fiole avant de revenir devant tant de mystère pour y observer Carl installé sur le ventre, l'observant peut-être du coin de l'oeil alors que la jambe de la Shephard enjambe le corps inerte, allongé sur le canapé finalement pour s'asseoir sur lui, une jambe de chaque côté. Carl ne bouge pas, a-t-il deviné ce qui l'attend à présent ? Récupérant la fiole, elle renverse quelques gouttes dans ses mains avant sans une once d'hésitation, les glisser dans son dos, sous son tee shirt. Remontant ses doigts le long de sa colonne vertébrale, la jeune femme exerce quelques pressions jusqu'à arriver vers ses omoplates où elle prolonge quelques secondes encore tout le bénéfice du massage avant de reprendre le chemin inverse, exerçant alors des pressions de l'intérieur jusqu'à l'extérieur de son dos, descendant petit à petit, l'huile aidant indéniablement à ce que ses mains glissent avec perfection sur sa peau sans y trouver un quelconque frein. Un sourire en coin qui ne disparaît pas, alors qu'elle s'ose un regard discret envers son colocataire comme pour tenter de déceler ce qu'il pense à cet instant sans pour autant trahir ce silence et surtout ce moment.
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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptyMer 13 Déc 2023 - 19:40


☾ c'est mieux quand t'es là
And if I pass this way again, you can rest assured, I’ll always do my best for her, on that I give my word. In a world of steel-eyed death, and men who are fighting to be warm. “Come in,” she said, “I’ll give you shelter from the storm”. Not a word was spoke between us, there was little risk involved, everything up to that point had been left unresolved. Try imagining a place where it’s always safe and warm
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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La liste des choses que Carl semble prêt à faire pour gagner toujours plus d'estime aux yeux de sa colocataire ne cesse de s'allonger, pas étonnant donc que le garçon s'imagine déjà passer plusieurs heures en cuisine pour contenter l'estomac de celle-ci. Outre son éternelle envie de bien faire et de redoubler d'attentions pour se rendre utile, Adèle est aussi la personne dont le bien-être lui importe le plus par ici et Carl ne s'en cache plus vraiment, s'engageant alors à réaliser la moindre recette qui lui fera envie car pour elle, si on l'écoute, rien ne sera trop beau. « Je n'y manquerais pas... Je n'ai pas de talent particulier pour la cuisine, mais je veux bien même t'observer faire les prochaines fois. » Et le sourire que ces paroles lui inspirent est immédiat, quand bien même s'y ajoute assez vite la pression d'avoir une potentielle spectatrice lors de ses prochaines séances en cuisine. Son manque de confiance en lui pourrait le convaincre qu'il n'est pas plus doué pour ça que pour autre chose mais Carl veut y croire à ses futures réussites culinaires et au plaisir qu'il sera capable d'offrir à sa colocataire, en espérant simplement que le contexte sera différent et qu'elle ne reviendra pas toujours d'une journée passée au refuge à l'approche d'une tempête. Car bien sûr, Olga est sur toutes les lèvres depuis déjà plusieurs jours et les leurs n'y échappent pas tandis que l'inquiétude grandit en chacun des habitants de cette ville, tous impuissants face aux éléments se déchainant. On dit de cette tempête qu'elle sera puissante, possiblement dévastatrice, et ces mots ne manquent pas de faire trembler l'irlandais pensant déjà au pire. Il pourrait difficilement en être autrement avec cette alerte tournant en boucle sur internet et sur toutes les chaines, là où les médias et les spécialistes n'ont pour une fois pas l'air d'exagérer. « Moi aussi Carl, j'espère que ce ne sera pas autant qu'on veut bien l'entendre. » Quelles sont les chances pour qu'Olga ne s'abatte finalement pas avec autant de force qu'annoncé ? Elles doivent être minimes mais c'est bel et bien l'espoir auquel Carl entreprend de s'accrocher, incapable de s'enlever de la tête le dernier cyclone que la région a apparemment connu – il n'était pas là pour le voir, et c'est sans doute ce qui amplifie en lui la frayeur d'y être à son tour confronté. « Il ne faut pas que tu penses à ça, Carl... » Il le sait bien, mais l'année 2016 semble encore dans beaucoup d'esprits aujourd'hui comme si certains habitants ne s'en étaient jamais vraiment remis. « Il y a eu de grandes inondations dans presque tout le pays, avec des débordements des rivières et toute la côte dévastée. » Face à la transparence de sa colocataire qui ne minimise pas les dégâts déplorés autrefois, Carl grimace tout en sentant son ventre se tordre davantage. « Oh.. ça devait être terrible à vivre, je comprends pourquoi les gens semblent autant marqués ici. » La comparaison a après tout été faite bien avant qu'il ne s'y mette, certainement parce que personne ne désire connaître une catastrophe semblable à celle d'il y a sept ans. À l'époque Carl était encore loin pour sa part de quitter sa terre d'origine comme d'envisager la moindre vie en Australie, l'amenant désormais à se trouver comme tous les autres en première ligne. « Mais il ne faut pas vouloir le comparer avec cette année-là. » Adèle le connait suffisamment pour savoir qu'une telle information avait toutes les chances de devenir obsédante chez un garçon comme lui, de quoi l'amener à soupirer doucement pendant que son regard trahit déjà le peu de sérénité que l'on imagine. « Je sais oui, je l'ai juste pas vécu comme vous alors.. je sais pas vraiment à quoi m'attendre, et ce qu'on lit partout n'est pas très rassurant. » Sa principale crainte ? Perdre ses repères un à un et ne plus reconnaître cette ville qui l'a accueilli, mais aussi et surtout apprendre que les personnes comptant pour lui ont été blessées ou pire. Adèle sera au moins à ses côtés pour qu'il n'ait pas à angoisser à son sujet mais les autres, ces amis et ces collègues dont le garçon peinera sûrement à obtenir des nouvelles, et ces lieux auxquels il tient risquant quant à eux connaître des dégâts... elle pourrait emporter beaucoup de choses cette tempête, et le simple fait d'y penser lui donnerait presque la nausée. « Et tu les retrouveras Carl... » À défaut de pouvoir le lui promettre, la voix de sa colocataire lui donne envie d'y croire avec elle. Olga ne détruira pas leurs souvenirs et toutes les choses qu'ils aiment ici, voilà la prière que Carl adressera certainement au ciel cette nuit.

Passer les prochaines heures ensemble sera néanmoins un réconfort bienvenu lorsque la nature reprendra ses droits dehors, c'est même la condition pour que Carl accepte de rester sagement dans cet appartement car si Adèle avait pris tous les risques pour sécuriser le refuge jusqu'à la toute dernière minute, il ne peut pas garantir qu'il l'aurait attendu ici sans braver tous les dangers à son tour. Ne pas savoir sa colocataire en sécurité aurait été la porte ouverte à toutes les angoisses chez le garçon, Olga fera peut-être trembler les murs de leur colocation mais au moins, elle ne pourra pas le séparer de celle pour qui son cœur s'emballe chaque jour un peu plus fort. Son regard se mêle alors au sien et accentue cette petite flamme brûlant en lui, ravivée chaque fois qu'Adèle le gratifie d'un regard ou d'un geste, que Carl a tendance à ressentir intensément comme le reste. Un simple bras s'agrippant au sien peut éveiller une montagne de choses en lui, l'amenant alors à rêver de rapprochements toujours plus poussés qu'il pourrait lui-même initier si seulement il en avait un peu plus souvent le courage, de son côté. Adèle porte elle aussi l'inquiétude sur ses traits et même si elle semble douter d'être de très bonne compagnie durant la tempête, Carl tient à ce qu'elle ne se retienne pas d'exprimer ses craintes en ravalant systématiquement celles-ci. Ils peuvent avoir peur ensemble et perdre parfois leur sourire car leur complicité n'en sera pas moins belle, elle. « Promis ce sera que passager... » Une promesse qu'elle n'a en réalité pas à lui faire, Adèle étant déjà en temps normal un rayon de soleil brillant en toutes circonstances et redoublant d'optimisme. Alors oui, elle est en droit de s'éteindre elle aussi par moment car ce n'est pas toujours à lui d'être morose ou inquiet, un monopole que Carl n'estime pas détenir car dans l'autre sens, les choses sont tout aussi légitimes. Sa prochaine erreur pourrait être en revanche d'aller un peu trop dans le sens du frère de sa colocataire, arrachant une vive réaction à cette dernière. « Non non non monsieur Flanagan, pas à moi. On est avec qui ? Avec Cody ou moi ? » Ses lèvres se fendent en un sourire amusé, conscient qu'elle ne le réprimande pas réellement car dans le genre, Carl a objectivement connu bien pire. « Avec toi, bien sûr. » il glisse telle une évidence, ouvrant toutefois de grands yeux aux prochaines paroles de la Shephard ou plutôt, face à la menace qu'elle ose brandir devant lui. « Parce que si je dois m'associer à Keefe, je n'hésiterai pas une seconde... » Et si ces mots le font sourire de plus belle, Carl ne peut s'empêcher d'émettre un commentaire un peu trop sincère. « J'ai pas trop envie que Keefe devienne ton Flanagan préféré je t'avoue, enfin.. si je peux prétendre à ce titre, bien entendu. » Est-ce qu'ils sont toujours en train de plaisanter ? Plus vraiment, car ce titre a autant d'importance que le garçon le souligne en craignant sans doute que parfois, la légèreté de son petit frère puisse finir par lui voler la vedette. Tout le monde aime Keefe, il fait habituellement l'unanimité et Adèle l'a elle-même adopté, au point que Carl redouble parfois d'énergie pour tenter d'exister à ses côtés – et aux yeux de sa colocataire, cela va sans dire. « Je vote évidemment pour la dernière option. » Ainsi il se pourrait qu'ils passent une partie de la journée de demain entre leurs deux chambres, Adèle retenant cette idée plutôt que celle des jeux de société et ce n'est étrangement pas Carl qui compte s'en plaindre. Ils ne dérangeront ni Keefe ni Chelsea de cette façon, à moins que le projet ne soit surtout de se retrouver seuls, pour s'assurer eux-mêmes la plus grande tranquillité ? Joker, dirait-il. Et en parlant du loup, le plus jeune des Flanagan ne tarde pas à les rejoindre non sans glisser une remarque bien peu subtile au passage, embarrassant son ainé mais certainement pas Adèle. « Viens t'installer à côté de nous va... » Oh, alors il risque de rester un moment pense aussitôt Carl, voyant déjà l'intimité gagnée avec sa colocataire s'évaporer. Il n'en veut pas à son frère c'est promis mais Keefe aurait tout de même pu choisir un autre moment pour surgir. « Pendant que je vous ai tous les deux, Cody vous invite à passer Noël à la maison si vous voulez bien sûr... » Carl est le premier à se redresser par surprise, intégrant cette offre pour le moins surprenante qui vient de tomber. Cody, les convier tous les deux pour le réveillon ? Il ne l'aurait assurément pas cru si on le lui avait dit une heure plus tôt. « Oh, vraiment ? »« Wow il est vachement sympa ce Cody ! » s'empresse d'ajouter Keefe, enthousiasmé par l'idée de passer les fêtes autour d’un véritable esprit de Noël, à défaut de pouvoir se réunir en famille. « Je vous laisserai en discuter ses prochains jours ensembles et vous me direz, ce sera quelque chose de simple et j'aimerai vraiment qu'on soit réunis ensemble. » Elle n'est pas la seule à le souhaiter pour tout dire, Carl rêve déjà d'un réveillon à ses côtés mais ils ne seront pas seuls, il s'agirait quand même de ne pas l'oublier. Un fin sourire trouve alors naissance au coin de ses lèvres, ne pouvant nier que cette offre est alléchante en plus de lui faire très plaisir. « On va en discuter oui, mais là comme ça je dirais que.. »« Il veut dire qu'on est grave partants, ce sera tellement mieux que de passer Noël rien qu'entre frères. » L'adolescent tend aussitôt le bras pour lui taper chaleureusement sur l'épaule, connaissant bien la susceptibilité de son frère. « Sans offense, hein frangin. » Il hoche la tête pour faire savoir qu'il n'y a pas de mal, retrouvant ensuite le regard d'Adèle face à qui son sourire ne fait que grandir. « C'est vrai que ce serait sympa de le faire tous les quatre, tu pourras remercier Cody pour son invitation et lui dire que ça nous ferait plaisir ? » À l'entendre, il semblerait que les Flanagan n'aient pas tellement besoin d'y réfléchir mais si Adèle tient vraiment à leur laisser le temps d'en discuter, ils s'y emploieront pour le principe. « Je dois répondre mais faites pas de bêtises ... je reviens vite les tourtereaux ! » Pour une fois Carl n'est pas trop peiné de voir son frère partir car une part de lui songe déjà à ce moment privilégié avec sa colocataire qu'il s'apprête à retrouver, remerciant même ce mystérieux correspondant trouvant le moyen de l'appeler au bon moment. Quant aux tourtereaux, ce mot le fait timidement sourire pendant qu'Adèle manque d'atteindre l'adolescent avec le coussin qu'elle projette, ce dernier s'échappant aussi vite qu'il était apparu.

Et lorsque la Shephard se lève elle aussi, c'est un regard intrigué et surpris que Carl oriente vers elle, espérant que leur moment à deux ne menace pas de se finir lui aussi. « A nous deux monsieur Flanagan. » Il n'est pas bien sûr de comprendre où elle veut en venir, se demandant même s'il n'a pas fait une bêtise mais Adèle reprend assez vite pour qu'il en ait le cœur net. « Tu t'allonges sur le canapé sur le ventre et je reviens rapidement... » C'est officiel, Carl est perdu. Il reste plusieurs secondes sans amorcer le moindre mouvement sur ce canapé pendant qu'Adèle a déjà disparu en direction de sa chambre et consent finalement à s'allonger comme demandé, incapable de prédire ce qu'elle peut lui réserver. Quand elle est enfin de retour, un bref sursaut le parcourt en la sentant prendre place au-dessus de lui, le paralysant même à mesure que les mains de sa colocataire glissent et gagnent du terrain sous son haut. C'est donc un massage auquel Carl a droit, l'huile tapissant son dos dégage d'ailleurs une odeur agréable mais les doigts d'Adèle allant et venant sur sa peau le troublent bien plus qu'il ne voudrait tout en le faisant frissonner. Cette proximité-là est encore nouvelle, sa peau n'a été que rarement conquise jusqu'à présent et ce t-shirt qu'il porte est un obstacle dont la Shephard n'essaie pas de le défaire, respectant ces barrières qui sont les siennes. Il mentirait s'il disait que les passages de ses mains ne lui procurent pas des sensations diverses, comprenant aussi bien le côté relaxant d'un tel massage que le plaisir inavoué de sentir ses mains agir ainsi sur lui, avec tout le soin et la douceur dont sa colocataire puisse s'armer. « C'est super agréable. » souffle-t-il, bien plus détendu qu'il ne l'était durant les premières minutes. « Et tu fais ça vraiment bien, tu sais. » Il n'aurait pas vraiment douté du fait qu'Adèle soit une experte en massages mais il en a officiellement la preuve, en témoignent les petits soupirs que le garçon laisse échapper lorsque ses mains pressent ses omoplates, là où il en avait de toute évidence besoin. « J'ose pas imaginer ce que Keefe dirait s'il nous voyait comme ça, il est déjà tellement convaincu que.. » Hum. Carl ne va pas au bout de ses pensées, prétextant se repositionner pour ne pas avoir à mettre des mots sur ce que son frère peut en l'occurrence penser d'eux deux. Keefe n'est pas aveugle et il faudrait bien l'être pour ne pas remarquer leur petit manège, l'attirance manifeste de son frère envers sa colocataire en tête de liste. « Je me sens un peu moins nerveux en tout cas, est-ce que tu crois que je pourrais essayer de te masser moi aussi ? » Il le propose sans trop savoir ce que cette offre peut valoir, mais désire sincèrement qu'Adèle puisse elle aussi se détendre tant que la tempête est encore loin. « Après ta journée au refuge, t'as peut-être un peu mal au dos.. non ? » il ajoute à défaut de trouver un meilleur argument, supposant qu'il ne doit au moins pas entièrement se tromper et parce qu'avouons-le, c'est à elle que Carl aimerait offrir son premier vrai massage, aussi maladroit soit-il.

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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptyVen 15 Déc 2023 - 23:14

(caele #8) c'est mieux quand t'es là. 7j8a
 « c'est mieux quand t'es là »  (caele #8) c'est mieux quand t'es là. 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Les efforts que semblent vouloir mettre en place le Flanagan pour permettre à l’agente immobilière de passer une meilleure soirée que jusqu’ici, ne prouve qu’une fois de plus son intérêt pour faciliter la vie d’autrui. Et elle lui en est reconnaissante, à sa façon, à la façon d’Adèle Shephard évidemment. Ses attentions lui réchauffent le cœur, et à présent seul à seul, elle voulait plus que profiter de lui et de ses instants volés qu’elle ne saurait partager avec un autre. Qu’elle ne voudrait plus partager avec un autre, quand bien même le chemin sera encore long et semé d’embûches. Elle n’est pas aussi simple à comprendre qu’on pourrait le croire, et ses failles restent encore sans doute trop présentes dans sa vie pour qu’elle tire un trait dessus. Pour autant, au fil des jours, et des mois, la Shephard distille au gré de ses envies et de ses demandes, des anecdotes sur son passé, ou des ressentis ne se privant jamais de se confier et de s’ouvrir toujours un peu plus à lui et de se dévoiler ainsi. Sa présence lui était suffisante quand bien même Keefe viendrait les taquiner davantage et Chelsea, lèverait les yeux au ciel devant leur rapprochement. C’était un fait indéniable, et elle n’avait pas manqué de menacer la Shephard si elle comptait aller trop loin avec Carl, et si elle comptait surtout lui faire du mal. Une attaque qui avait évidemment entravé leur rapprochement déjà bien précaire. Elle n’avait pas besoin d’une énième voix qui lui dictait quoi faire ou quoi éviter, et la suspicion de la rouquine n’avait pas éveillé la meilleure chose en Adèle à son égard. Il n'y aurait pas d'accalmie pour le moment - et Adèle ignorait si un jour, elles en verraient le chemin. Se retrouvant dans l'appartement, la tempête n'aura jamais été aussi proche et en même temps, Adèle refusait de se laisser submerger par ses émotions. Carl semble avoir des dizaines de questions à poser. Mais elle se voulait rassurante Adèle, comme toujours, prenant à cœur ce besoin de le surprotéger. Il ressemble à un grand enfant et elle veillerait toujours sur lui, à présent, elle se l’était promis, quand bien même leur rapport devient différent. Quand bien même les sentiments à présent s’en mêlent. « Oh.. ça devait être terrible à vivre, je comprends pourquoi les gens semblent autant marqués ici. » Elle sourit légèrement, elle s’était rapproché de lui, et voulait lui faire prendre conscience qu’il n’y pouvait rien. Peut-être que c’était une chance pour eux de s’être rencontrés à la bonne période, et qu’ils seront là l’un pour l’autre à présent. Elle ne sait pas bien sans lui, où elle serait actuellement. Peut-être chez Cody, peut-être au refuge. Certainement oui auprès de ses animaux, parce que Carl est sans doute inconsciemment le seul à pouvoir peser contre le refuge, à être cette contrebalance. Et Cody n'aurait probablement pas fait le poids en réalité. « On ne sait rien Carl, peut-être que ce sera rien du tout… » Elle lui souffle, minimisant peut-être ce qui était inévitable simplement pour pouvoir l’apaiser, et le voir sourire. Parce qu’elle se disait que finalement son essentiel est devant elle. Et elle préférait attendre demain, de voir les dégâts pour prendre conscience des choses. Et faire ce qu’il faudra pour revenir à ce qu’ils ont toujours connus. Autant ne pas imaginer le pire - ils sont sans doute un contraire en la matière et peut-être ainsi sont-ils simplement complémentaires. « Je sais oui, je l'ai juste pas vécu comme vous alors.. je sais pas vraiment à quoi m'attendre, et ce qu'on lit partout n'est pas très rassurant. » Elle secoue sa tête avant de relever son regard pour les poser dans les siens, et lui parler avec son cœur, « peu importe ce qu’il se passe, on avisera demain ok ? » Elle souffle avant de lui sourire légèrement. Elle ne le laissera pas demain, ni les jours qui suivront, et si ils doivent aider et utiliser leurs mains et leurs jambes pour secourir les autres, ils le feront. Sans hésitation. A présent installés sur la banquette, ils sont proches, évidemment très proches même et elle ne rate jamais une occasion pour en profiter toujours un peu plus. « Avec toi bien sûr, » qu'il souffle à son tour, un sourire amusé sur ses lèvres. Il devine avec aisance qu'elle en rigole, pourquoi ça devrait en être autrement ? Elle sait bien qu'il sera de son côté quoi qu'il advienne - elle l'espère du moins suffisamment fort dans ses pensées pour qu'il puisse s'en douter. « J'ai pas trop envie que Keefe devienne ton Flanagan préféré je t'avoue, enfin.. si je peux prétendre à ce titre, bien entendu. » Et ça fait sourire Adèle qui pose sa tête, notamment sa joue, contre l'épaule de Carl devant cette réflexion. Silencieuse, il n'a jamais été question en réalité qu'il perde une quelconque place mais devant l'annonce du valet, elle reste perdue dans ses pensées avant qu’elle n’interrompe le silence, toujours sa tête posée contre lui, « il est très loin d’atteindre cette place même si je l’apprécie beaucoup. » Et c’était vrai, Keefe avait pris également une place importante dans la vie de la Shephard, il était son allié quand parfois les tensions avec la rouquine l’empêchait de sourire et de voir les choses positivement. Il venait parfois toquer à sa porte et ils pouvaient parler l’un comme l’autre pendant de très longues minutes. Mais pour autant, il n’y avait aucun doute à avoir que Carl avait cette place particulière dans les yeux d'Adèle et aussi dans son coeur, même si elle a longtemps voulu le nier. « Elle est déjà prise par un grand frère protecteur… » Elle ne relève pas ses yeux sur Carl, parce qu’il est bien plus facile pour elle que d’ouvrir un peu davantage son cœur ainsi, cachée. Recroquevillée. Et la présence de Keefe qui débarque dans le salon permet de faire redescendre cette tension entre eux. Sans qu'elle puisse savoir pourquoi, elle ne s'en sent pas spécialement soulagée mais elle accueille le jeune frère dans un sourire, comprenant lui-même qu'il interrompt peut-être quelque chose. Même si les deux colocataires le nieront forcément devant autrui. Adèle lâche la bombe en invitant les deux Flanagan à un Noël en famille avec les Shephard. « Oh, vraiment ? » Demande Carl en ouvrant grand les yeux, en détournant au même moment ses yeux sur l'agente immobilière. « Wow il est vachement sympa ce Cody ! » Adèle ne peut s'empêcher de rire, avant que Carl reprenne. « On va en discuter oui, mais là comme ça je dirais que.. » Et il se fait aussitôt couper la parole par son jeune frère, « il veut dire qu'on est grave partants, ce sera tellement mieux que de passer Noël rien qu'entre frères. » Elle les regarde tour à tour, « Sans offense, hein frangin.  » Ça fait sourire Keefe, « Vous avez le temps d'en rediscuter, noël n'est pas encore là... Et vous vouliez peut-être vous retrouver un peu tous les deux... » Pour les fêtes, elle comprendrait en réalité Adèle même si ça lui ferait plaisir de les avoir avec elle. Adèle ne sait pas bien comment ça peut se passer avec son frangin, il n'est pas trop le genre à se mélanger aux autres, Cody. Davantage quand on voit cette différence d'âge mais Cody est le premier à connaître la place qu'à prit Carl dans la vie de sa jeune soeur. Il souhaite apprendre à le connaître et ce n'est finalement que légitime. « C'est vrai que ce serait sympa de le faire tous les quatre, tu pourras remercier Cody pour son invitation et lui dire que ça nous ferait plaisir ? » Elle sourit davantage en tournant son visage vers l'ainé des Flanagan. Ils auront tout le loisir d'en reparler plus tard, quand bien même ils ont déjà plus ou moins prit leur décision visiblement. Ce n'est pas Adèle qui s'en plaindra.

Keefe disparaît du champ de vision des deux colocataires et ils se retrouvent assez vite de nouveau tout seul. Adèle n'épargne jamais personne et encore moins Carl. Elle est tactile, et n'a jamais manqué de prendre des initiatives, suffisamment du moins pour avoir déjà une énième idée en tête qui devrait lui plaire. Elle profite que Keefe s'éloigne d'eux et c'est probablement un risque inutile qu'elle prend quand elle décide alors de se relever pour se faufiler rapidement dans sa chambre, récupérant un petit flacon au passage avant de rejoindre l'aîné des Flanagan. Elle ne prend pas le temps de l'observer plus que ça, qu'elle se retrouve assise sur lui en un rien de temps, et si il proteste, c'est déjà trop tard. Mais elle sent que Carl se contracte, elle ne le voit évidemment pas d'où elle est, mais l'imagine faire les grands yeux, se demandant probablement ce qui lui arrive. Sa main vient relever légèrement son tee shirt et elle y glisse avec douceur ses mains huileuses pour venir lui faire un massage. Elle prend le temps Adèle de parcourir sa peau sans trop divaguer dans son dos histoire qu'il puisse accepter ses mains avant tout. Et si il paraît d'abord contracté, elle parvient à trouver un nœud vers son omoplate et insiste dessus. Ce serait mentir que de dire qu'elle n'y prend pas plaisir davantage quand au bout de plusieurs minutes, il ne sursaute plus quand elle pose sa main pour effleurer sa peau. Attentive, elle prend soin à ce qu'il apprécie, du moins c'est l'effet qu'elle souhaiterait. « C'est super agréable. » Elle ne sait pas bien ce qui se passe dans sa tête, et ne parvient pas vraiment à observer ses traits de plus près mais elle semble entendre ses légers soupires. Sa phrase au moins ne laisse aucun doute là-dessus. « Et tu fais ça vraiment bien, tu sais. » Elle apprécie ce nouveau moment  à deux et espère que Keefe restera aussi longtemps qu'il le pourra dans sa conversation téléphonique. « J'espère que ça te dérange pas trop mon initiative, je voulais vraiment que t'es une surprise. » Ce n'était pas vraiment réfléchie, et elle avait été beaucoup trop absorbé par sa journée pour y penser mais sur le moment, l'idée en elle-même lui avait plu. Et il faut croire qu'elle ne rate jamais une occasion de se rapprocher de lui, de provoquer ses sensations qu'elle aime ressentir en sa présence sans pour autant vouloir le lui dévoiler. « J'ose pas imaginer ce que Keefe dirait s'il nous voyait comme ça, il est déjà tellement convaincu que..  » Elle fronce elle-même ses sourcils. Si elle accentue sur son massage et qu'elle n'en perd pas le rythme, son coeur s'affole légèrement et son esprit est un peu embrumé. « Tu crois que ça le dérangerait si... » Elle se mord la lèvre et poursuit cette fois d'une voix un peu plus basse, « si il nous voyait comme ça ? » Après tout ils ne font rien de mal. Et au vu de leur rapprochement de ces dernières semaines, ce serait plus que légitime non ? Du moins rien de surprenant. Mais elle ignore la réaction de Keefe. « Je me sens un peu moins nerveux en tout cas, est-ce que tu crois que je pourrais essayer de te masser moi aussi ?  » Ses mains continuent son ascension, connaissant désormais les formes de son dos par coeur ou presque, délaissant ses empreintes là où elle le peut sans y trouver de scrupule. « Après ta journée au refuge, t'as peut-être un peu mal au dos.. non ?  » Et ça l'a fait sourire quand bien même de dos, il ne pourra voir se sourire qui se dessine sur ses lèvres. « Je continue encore quelques minutes et on échange les places ? » Pour l'heure elle voulait juste qu'il en profite un peu, même si elle se doutait que si c'était son premier massage officiel, elle ne souhaitait pas que ce soit le dernier. Et il ne devrait pas y avoir de raison à ça. « Mais oui j'aime beaucoup ce genre de chose au quotidien et j'avoue peut-être en avoir un peu besoin ce soir. » Si elle n'était pas le genre à réclamer les attentions, elle ne pouvait nier que ça faisait toujours plaisir. Et ainsi ça leur permettrait évidemment de se rapprocher un peu plus comme si une nouvelle étape venait d'être franchie.
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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptyJeu 21 Déc 2023 - 20:31


☾ c'est mieux quand t'es là
And if I pass this way again, you can rest assured, I’ll always do my best for her, on that I give my word. In a world of steel-eyed death, and men who are fighting to be warm. “Come in,” she said, “I’ll give you shelter from the storm”. Not a word was spoke between us, there was little risk involved, everything up to that point had been left unresolved. Try imagining a place where it’s always safe and warm
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Sa colocataire a certainement raison dans le fond : ils n’en savent rien. Cette tempête peut très bien être aussi dévastatrice qu’annoncée, ou bien les spécialistes peuvent s’être trompés sur son intensité, une option qui sans surprise convient bien plus au garçon dont le regard s’illumine déjà d’une lueur d’espoir retrouvé. Qu’Olga se contente de faire quelques dégâts sans importance par ici, mais qu’elle ne fasse pas pour autant des sinistrés et des victimes, cette idée suffisant à le rendre bien trop triste. « Peu importe ce qu’il se passe, on avisera demain ok ? » Il hoche la tête puis tente de chasser ces pensées parasites de son esprit, désirant lui aussi aborder la chose avec un semblant d’optimisme au lieu de céder directement à la panique. Ils ne pourront rien éviter et Carl en a bien conscience, spectateurs impuissants face au bon vouloir des éléments et d’une nature susceptible de reprendre ses droits. Ce soir il essaiera donc de ne pas trop angoisser quand bien même cela s’annonce compliqué, un état d’esprit que ne devrait pas avoir son jeune frère en principe car il en faut habituellement beaucoup pour impressionner Keefe, et c’est sans doute ce que Carl aime tant chez lui. Quant à Adèle, il espère au fond de lui qu’elle n’en fera pas bientôt son Flanagan préféré au prétexte qu’il doit être un peu plus facile à vivre, car cette place il y a déjà bien longtemps que son aîné y aspire. « Il est très loin d’atteindre cette place même si je l’apprécie beaucoup. » Ces mots le rassurent, bien sûr. Pas parce que son frère rate ainsi la première marche du podium mais parce que celle-ci demeure apparemment libre pour qu’il puisse s’y hisser, ce que sa colocation tend après ça à confirmer. « Elle est déjà prise par un grand frère protecteur… » Et pour une fois, Carl ne doute pas qu’il puisse s’agir de lui. Il n’y a qu’un seul grand frère entre ces murs et qu’un seul autre Flanagan pour prétendre à ce titre, de quoi lui valoir un sourire aussi honoré que timide. Pour peu, Carl se mettrait même à rougir car après tout, il ne pourrait pas nier que l’entendre lui fait un petit quelque chose. « T’es ma Shephard préférée aussi mais hum.. c’était un peu plus évident, ça. » Il rit alors de sa propre bêtise, comme s’il y avait la moindre chance que sa préférence aille en faveur de Cody. Il ne le connait pas, pas assez du moins pour pouvoir dire s’il l’apprécie et personne ne peut de toute façon faire concurrence à Adèle, que ce soit dans son cœur ou dans sa tête. Une évidence dont son propre frère semble lui-même bien conscient au moment d’interrompre leur petit moment, lançant à Carl un regard qui en dit long avant que tous deux ne reçoivent une invitation ô combien surprenante. Conviés à passer Noël chez Cody, eux ? La nouvelle a le don d’étonner les deux frères mais déjà, une tendance se dessine et semble aller plutôt dans le sens d’une réponse positive, car il faudrait certainement être fou ou difficile pour formuler un refus catégorique ici. « Vous avez le temps d'en rediscuter, noël n'est pas encore là... Et vous vouliez peut-être vous retrouver un peu tous les deux... » Ils ont le temps, c’est vrai, mais Carl doute de changer d’avis à partir du moment où cette perspective l’enchante plus qu’aucune autre, n’ayant rien prévu de bien particulier et son cadet non plus. C’est la première année de Keefe sur le sol australien mais leur père ne risque pas de se rendre disponible pour eux, et cela sans nommer le reste de la famille se trouvant à des milliers de kilomètres d’ici. « On a surtout envie d’un vrai Noël pour une fois, je crois. » Il cherche l’approbation de son frère en un regard, et ce dernier ne le contredit pas. Les fêtes cette année en porteront dignement le nom s’ils ne se retrouvent pas tous seuls, et Carl doit aussi avouer que la présence d’Adèle tendra à les rendre encore plus magiques. Quant à Chelsea elle fera ses propres plans de son côté, il en est persuadé.

Son frère éclipsé, c’est rien qu’à deux que ce moment dans le salon se poursuit mais sa prochaine tournure prend Carl de court, sans que ce soit désagréablement toutefois. Il ne voit pas venir les mains d’Adèle lorsque celles-ci se fraient un chemin dans son dos, allant et venant sur sa peau à travers des soins qui d’abord le ramènent à ce corps trop peu habitué à être envahi de cette façon. Il lui faut alors plusieurs minutes pour parvenir à se détendre et à relâcher ces muscles sur lesquels les mains de sa colocataire s’attardent, jusqu’à y faire des miracles. C’est comme si elle le défaisait de ses nœuds un à un, comme si Carl était délesté d’un poids à mesure qu’Adèle gagne sur lui du terrain et c’est assez symbolique, pour quelqu’un craignait en temps normal ce genre de contacts physiques. Cette peau Carl ne la dévoile pas facilement, trop peu à l’aise avec un corps qu’il n’assume en rien mais il ne ressent pas l’ombre d’un dégoût dans les gestes de sa colocataire, bien au contraire. Elle s’applique et s’adapte, parvenant à apaiser ses craintes de garçon complexé et même à faire voler chez lui cette nouvelle barrière et sa timidité. Il n’est pas encore capable de retirer totalement son haut mais il ne se cache au moins plus derrière celui-ci, acceptant de mieux en mieux cette douce invasion sur sa peau qu’il est officiellement très loin de subir – et le fait qu’il s’agisse de ses mains à elle y est aussi pour beaucoup, Carl aurait le plus grand mal à prétendre le contraire. « J'espère que ça te dérange pas trop mon initiative, je voulais vraiment que t'es une surprise. » Le garçon remue la tête puis la tourne en espérant capter le regard d’Adèle, mais pas évident dans cette position qui est la sienne. « Vraiment pas, je t’assure. » il souffle presque sur le ton d’une promesse, appréciant ce moment et tenant à le faire entendre. « Et j’aime bien les surprises quand elles viennent de toi. » Elles ont une saveur particulière, mais tout est de toute façon bien mieux quand cela provient d’elle. Adèle sait rendre les choses agréables, peu importe lesquelles, et il ne peut s’empêcher de penser à Keefe si ce dernier se retrouvait soudainement témoin de cette scène. « Tu crois que ça le dérangerait si... si il nous voyait comme ça ? » Ce n’est pas tellement le sentiment qu’il penserait inspirer à son frère, pour tout dire. « Oh, je pense au contraire qu’il serait plutôt.. amusé. Et sûrement un peu fier, aussi. » Il est un peu plus gêné de le supposer, d’autant plus qu’il ne pense pas se tromper. Keefe espère toujours que ces deux-là finiront ensemble, il l’a insinué bien assez de fois pour que Carl n’en doute pas mais il ne peut assurément pas le présenter comme ça. « Il me charrie beaucoup à ton sujet, tu sais. » préfère-t-il avouer, sans préciser que les sous-entendus de son cadet concernent beaucoup un certain intérêt que Carl aurait pour sa jolie colocataire. Tout est vrai, Keefe ne se fait pas de films mais ce qu’il ressent, il est encore bien forcé de le garder pour lui. « Je continue encore quelques minutes et on échange les places ? » Ce deal lui convient, pas mécontent en vérité de se dire qu’un tel moment va être quelque peu prolongé. « D’accord, oui. » Ce sera donc à lui de jouer dans quelques minutes et Carl a déjà la pression, désireux de lui faire du bien à son tour car Adèle le mérite pour se donner toujours tant de mal pour les autres. « Mais oui j'aime beaucoup ce genre de chose au quotidien et j'avoue peut-être en avoir un peu besoin ce soir. » Raison de plus pour apporter le plus grand soin du monde à son futur massage se dit Carl, et pour y ajouter aussi un ingrédient secret qui fera possiblement la différence : un peu d’amour, sans doute. « Je serai très content de t’en faire un, même si ce sera aussi un peu une première pour moi. » Il préfère se montrer honnête quand bien même Adèle s’en doutait sûrement déjà, afin qu’elle ne soit pas surprise si ses premiers gestes s’avèrent maladroits.

Après quelques minutes, les rôles sont donc en passe d’être inversés comme Adèle l’avait certifié. Carl se redresse alors puis quitte le canapé pour lui laisser toute la place de s’y allonger, calant au passage un coussin sous la tête de sa colocataire dans un réflexe qui lui ressemble bien. Il tente après ça de mettre le moins de poids possible sur elle au moment de s’installer, conscient pourtant qu’il n’est pas bien lourd et que de côté-là, tous deux se valent plutôt bien. Une grande inspiration prise plus tard, Carl remonte lentement le tissu de son haut, admirant secrètement cette peau dévoilée à sa vue qu’il trouve déjà parfaite alors qu’il n’en avait jusqu’ici jamais vu autant d’elle. Chauffant ses mains avant d’y verser quelques gouttes d’huile de massage, c’est avec délicatesse qu’il les dépose dans le creux de son dos pour y entamer ses soins. « Désolé si mes mains sont un peu froides. » Elles ont encore une chance de l’être et il s’en excuse si ce doit être le cas, espérant que cela ne rendra pas pour autant ses gestes désagréables. Carl laisse alors ses mains glisser de bas en haut puis dans le sens inverse, prenant soin de s’appliquer là où Adèle semble en avoir besoin. Problème : ses doigts se heurtent bientôt au barrage de son soutien-gorge et ses joues s’enflamment aussitôt, bien content que sa colocataire ne puisse pas le voir perdre aussi bêtement ses moyens. Il hésite à poursuivre comme à lui demander la permission d’en défaire l’agrafe mais Carl n’en trouve pas le courage, préférant éviter soigneusement ce sous-vêtement tant qu’il le peut et ce, même s’il l’empêche d’entreprendre son massage d’une traite. Perdu dans ses pensées et troublé par cette nouvelle proximité gagnée, le garçon se prend finalement à penser à voix haute, avant de très vite le regretter. « Je savais pas que c’était possible d’avoir la peau aussi douce. » Ce qu’il ne savait pas, surtout, c’est qu’il était possible d’être aussi stupide pour balancer une chose pareille. Il a un peu honte Carl, c’est à se demander s’il n’est pas celui qui apprécie le plus ce massage finalement et c’est d’une voix balbutiante qu’il reprend alors : « Pardon, je.. je me concentre. » Il ne perd au moins pas le fil de ses gestes et les poursuit avec la même douceur et l’éternelle envie de bien faire. Pour elle, le garçon n’économisera jamais ses efforts. « Tu aimes ? » il se risque ensuite à demander, attentif à la moindre de ses réactions qu’elle puisse être verbale ou corporelle.

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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptySam 23 Déc 2023 - 22:37

(caele #8) c'est mieux quand t'es là. 7j8a
 « c'est mieux quand t'es là »  (caele #8) c'est mieux quand t'es là. 873483867  carl flanagan & adèle shephard.


Le temps est aux retrouvailles et Adèle profite de cette nouvelle proximité en compagnie de Carl, avec qui les rapprochements ne cessent de la toucher davantage. Installée contre lui sur ce canapé, sa main jamais bien loin de la sienne, Carl fait part de ses craintes quant à la tempête Olga et Adèle ne peut pas totalement être surprise - elle aussi en a, plusieurs. Certaines concernent d'ailleurs le refuge animalier, où elle a travaillé d'arrache-pied depuis plusieurs jours maintenant, intensifiant ses dernières 24heures pour que tout soit prêt. Elle s'octroie sans aucune hésitation ce moment privilégié auprès de celui qui fait battre son coeur sans même qu'elle tente de l'avouer à qui que ce soit, de toute évidence, cela se voit comme un nez en pleine figure - si on considère que Cody mais également Keefe semblent eux, le remarquer. Peut-être même Chelsea, vu leurs dernières conversations qui remontent à plusieurs semaines maintenant où elle demande à Adèle de ne pas lui faire de mal, et de ne pas jouer avec lui, comme si elle avait perçu cette attirance entre eux, indéniable dont pourtant les deux protagonistes ne font encore aucune référence de vive-voix. Ont-ils peur de voir détruire cette alchimie entre eux ? Attendent-ils le meilleur moment comme si il pouvait en avoir un ? Adèle elle-même l'ignore, attendant peut-être inconsciemment le premier pas de Carl ou du moins une main tendue vers elle afin d'en être assurée. « T’es ma Shephard préférée aussi mais hum.. c’était un peu plus évident, ça. » Mais ses mots parlent pour eux et elle esquisse doucement un léger sourire, ne se lassant jamais vraiment de ses attentions envers elle. Le regard vague, sa joue toujours posée contre l'épaule du Flanagan, elle relève ce visage en tournant son regard vers lui pour capter son regard et pouvoir discrètement admirer sa gêne soudaine. Elle arque un sourcil et accueille sa réponse dans une moue qui lui est propre, s'empêchant de rire pour l'heure, « c'est pas du jeu... » Elle marmonne dans un soupire, joueuse, une évidence dont finalement elle se plaint qu'à moitié. Elle devine avec aisance que la complicité avec Cody risque d'être largement plus périlleuse que celle entre Keefe et la Shephard. Mais Adèle avait bon espoir, et peut-être plus que d'ordinaire car Cody doit faire attention à ne pas heurter sa petite soeur et surtout à ne plus l'étouffer comme il sait si bien le faire. Elle veut croire que le Flanagan a toute les cartes en main - il a même en prime le droit de passer Noël avec eux. Et pour ça, il est bien le premier ami d'Adèle a en avoir le droit et la possibilité - à condition encore que le terme ami soit réellement le plus approprié (non). Elle ne trompera pas Cody en tout cas, Adèle. Entre les deux frangins qui accueillent l'invitation dans un sourire, Carl poursuit, « on a surtout envie d’un vrai Noël pour une fois, je crois. » Elle fronce les sourcils devant sa réponse. Elle se rend compte qu'elle ignore encore tant sur lui, et qu'elle aimerait rentrer davantage dans son intimité pour en apprendre davantage, se souciant bien davantage du fait qu'autrefois, il n'avait pas cette chance de pouvoir passer des fêtes convenables. Elle aurait des dizaines de questions à lui poser. Mais ce n'est probablement pas le moment et elle préfère le laisser venir sur ce terrain, se contentant juste d'être cette oreille attentive. Elle profite que l'attention de Keefe soit absorbée par son téléphone, « tu es le premier à avoir ce privilège... » Elle souffle sans même se rendre totalement compte de ce que ça implique : le premier quoi ? Ami ? Ou un peu plus ? Les mots de toute évidence resteront bloqués au creux de sa gorge comme une barrière qui les empêche de passer. C'est probablement mieux ainsi.

Ce moment de complicité elle en redemande, inépuisable à ce sujet et leurs rapprochements parlent pour eux. Adèle n'hésite pas à être plus entreprenante et assise sur Carl, qui lui présente son dos sans même qu'elle ne puisse voir de ses yeux sa peau, se sont ses mains qui lui permettent de le détailler quand elle entame des caresses sur ce dernier, remontant le long de sa colonne vertébrale, redescendant le long peut de temps après, en y mettant une certaine pression, s'arrêtant parfois devant certains obstacles formant un noeud. C'est silencieux. Il n'y a que le bruit de sa respiration et ses mains qui se heurtent parfois au tissu. Mais elle accepte le fait qu'il n'en soit pas encore prêt, un jour elle espère qu'il le sera en sa compagnie. Ils prendront le temps nécessaire de toute évidence. Elle a cette patience et cette douceur. « Vraiment pas, je t’assure. » Il la rassure en tournant légèrement son visage vers elle, il ne peut évidemment pas échanger de regard l'un et l'autre mais elle le voit tenter d'essayer malgré tout. « Et j’aime bien les surprises quand elles viennent de toi. » Il ne peut pas non plus voir ce sourire qui se loge presque instinctivement au bord de ses lèvres, s'appliquant toujours à poursuivre ce moment intimiste avec lui - et espérant qu'il soit le premier d'une longue liste, parce que même si elle garde ça pour elle, Adèle espère au fond toujours un peu plus avec cet homme qui se tient toujours sur son ventre. Elle ne cherche pas forcément qu'il le sache, préférant plutôt prendre tout ce qu'elle peut prendre sans se soucier du lendemain. « Et je n'en manquerai jamais, » quand ça te concerne aurait pu être la fin de sa phrase qu'elle se contente pourtant de le penser sans le dire. Elle a ce besoin de partager du temps avec lui et de toujours vouloir voir apparaître son sourire sur ses lèvres. Mais devant sa question, Adèle perd peu à peu son sourire, songeuse peut-être avec une petite appréhension. C'est idiot parce qu'elle sait que si il y a bien quelqu'un qui leur fait remarquer leur rapprochement avec un sourire c'est bien le frère de Carl, toute les cases sont cochés pour qu'il soit le premier à les féliciter si un jour ce genre d'annonce devient réelle. « Oh, je pense au contraire qu’il serait plutôt.. amusé. Et sûrement un peu fier, aussi. » Elle continue son massage mais semble un peu perturbé par la réponse de Carl, avant qu'il poursuive. « Il me charrie beaucoup à ton sujet, tu sais, » ça la fait sourire et elle prend la parole assez rapidement, curieuse,  « qu'est-ce qu'il te dit ? » C'est évidemment plus fort quelle alors que ses mains descendent dangereusement en bas de son dos, elle ne sera jamais allée aussi bas depuis le début mais ses mains finissent par remonter sur son dos, « d'accord, oui.  » L'évocation d'un éventuel massage de la part de Carl ne la laisse évidemment pas indifférente, elle aime qu'on s'occupe d'elle et si il a ce genre d'attention envers elle, c'est évident qu'il gagnera encore des points. « Je serai très content de t’en faire un, même si ce sera aussi un peu une première pour moi. » Ça l'a fait sourire alors qu'elle penche un peu la tête sur le côté, profitant de retrouver ses mains vers les épaules de Carl dont elle presse particulièrement avec son pouce. « Je suis certaine que ça me fera du bien et que tu sauras faire ça comme un chef. » Elle se penche légèrement vers lui, ses mains se tenant entre son cou et ses épaules et elle enjambe avec sa jambe pour se retrouver sur ses deux pieds le temps que lui-même se relève et la laisse s'allonger, au même endroit où il a été quelques secondes précédemment. Elle le remercie quand il dépose un coussin sous son visage et Carl prend place sur elle sans qu'elle ne le sente toutefois. « Désolé si mes mains sont un peu froides. » Carl pose ses mains après avoir remonté le tee-shirt d'Adèle et elle ferme les yeux un instant, voulant alors profiter de cet instant. « Ne t'en fais pas pour ça. » Ça ne la dérange pas du tout ça fait même du bien, Carl commence à remonter sa main sur toute la hauteur du dos de la Shephard, pressant parfois et il est évident que l'agente immobilière trouve « Je savais pas que c’était possible d’avoir la peau aussi douce. » C'est vraiment mignon et si elle pouvait poser ses yeux sur lui, c'est ce qu'elle ferait sans doute en effleurant sa main mais pour l'heure, elle préfère rester statique. « Pardon, je.. je me concentre. » Elle n'a pas besoin de vraiment le regarder pour voir qu'il se morfond déjà mais il se reprend assez rapidement, « tu aimes ? » Elle secoue sa tête positivement avant de lui avouer dans un sourire quelle ne cherche pas à cacher. « Beaucoup, je vais finir par m'endormir. Tu t'appliques tellement. » Tant c'est doux et peut-être la fatigue n'est pas bien loin aussi, elle n'en sait rien et elle refuse d'interrompre aussi bêtement ce duo actuel.  « Tu as au moins la preuve que les massages sont ton fort, » elle le complimente avant de sentir qu'il relève systématiquement sa main comme si il était gêné par quelque chose, « j'ai hâte de passer Noël en ta compagnie Carl. » Elle ajoute avant de se sentir elle-même gêné par quelque chose, et sans vraiment hésiter elle envoie ses mains dans son dos et dégrafe son soutien-gorge, en laissant retomber les agrafes sur le côté, en re-positionnant ses bras le long de son corps. « Ce sera bien plus pratique comme ça... » C'est évident pour elle, peut-être moins pour lui mais de toute évidence elle ne pourra pas vraiment le constater.
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Message(#)(caele #8) c'est mieux quand t'es là. EmptySam 6 Jan 2024 - 19:18


☾ c'est mieux quand t'es là
And if I pass this way again, you can rest assured, I’ll always do my best for her, on that I give my word. In a world of steel-eyed death, and men who are fighting to be warm. “Come in,” she said, “I’ll give you shelter from the storm”. Not a word was spoke between us, there was little risk involved, everything up to that point had been left unresolved. Try imagining a place where it’s always safe and warm
@Adèle Shephard ☆ CARL FLANAGAN
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Sa Shephard préférée n'est-elle pas tout simplement la personne qu'il préfère dans cette ville aujourd'hui ? Cette autre évidence, Carl la garde pour lui car il y a des limites à ce qu'il peut consentir à avouer ce soir, perdu entre son affection grandissante et ce qui en dépasse déjà le stade, relevant parfois bien plus de l'attirance et de l'envoûtement. Tout autant de mots que le garçon n'oserait jamais poser sur ses sentiments de lui-même, pas alors que soutenir le regard de sa colocataire suffit encore à l'intimider depuis que le sien sur Adèle a été amené à évoluer. Elle n'est plus seulement une présence rassurante et une confidente chère à son cœur, elle est aussi sa principale raison de se lever certains matins lorsque affronter sa journée s'avère un peu moins compliqué une fois sa colocataire croisée. Un simple sourire capté et Carl se sent déjà un peu plus léger, c'est le pouvoir que la Shephard a sur lui et c'est bien ce qui justifie d'en faire sa favorite, à défaut que ses rêves deviennent une réalité quant à ce qu'il peut secrètement espérer. Leur amitié est un trésor que le garçon ne veut surtout pas gâcher, mais il n'est pas pour autant certain de parvenir à s'en contenter quand au fond de lui, un petit quelque chose n'en finit plus de brûler. « C'est pas du jeu... » C'est sûrement bien vrai et à cet instant, le regard que sa colocataire oriente vers lui le rend timide au possible. Et si son frère le sauvait finalement d'une possible maladresse, en plus d'interrompre ce moment qu'ils ne partageaient jusqu'ici qu'à deux ? Keefe n'a pas toujours le mérite de très bien tomber mais il offre au moins à Adèle l'opportunité de leur glisser l'invitation de Cody, puisque les deux Flanagan se trouvent être conviés à réveillonner chez celui-ci. C'est un peu comme si les fêtes revendiquaient cette année un véritable sens, depuis le temps que les frères n'avaient pas eu l'occasion de célébrer Noël en famille – et quelle importance, en fin de compte, que ce ne soit pas la leur. Ce que Carl retient surtout c'est qu'il est assez important pour figurer aujourd'hui à la table de sa colocataire et il ne croit d'ailleurs pas si bien dire, à en juger les prochaines confessions que cette dernière vient glisser. « Tu es le premier à avoir ce privilège... » Le terme privilège n'est assurément pas de trop car c'est un honneur, oui, mais il s'interroge sur la signification d'un autre mot, incapable de dire de quoi il est exactement le premier – garçon convié à passer les fêtes chez son frère, mais dans quelle catégorie au juste ? Carl pourrait tenter d'éclaircir ce point autour duquel sa colocataire reste évasive mais il ravale à la place sa curiosité, préférant espérer que s'il est aujourd’hui le premier, alors il peut également être le dernier. Cette place, il n'a après tout pas envie de la céder à un autre et il n'est peut-être pas seulement question de ce réveillon, selon l'autre genre de place que le garçon rêve d'occuper.

La place d'Adèle se situe quant à elle dans son dos depuis qu'un massage s'est invité sur ce canapé avec eux, le confrontant alors à ses complexes et à l'éternelle difficulté de se laisser toucher. Cette peau sur laquelle les mains de la Shephard vont et viennent en douceur a autrefois été malmenée, laissant d'infimes cicatrices que ses doigts ne pourront pas déceler car la plupart demeurent invisibles, pourtant profondément ancrées. C'est en lui que les plaies restent les plus nombreuses, valant à Carl un nombre incalculable de blocages que seule la plus grande patience peut faire doucement plier, et Adèle sait justement y faire pour qu'il ne puisse pas douter des intentions de ses mains et des siennes, plus généralement. Sa délicatesse est tout ce qu'il faut au garçon pour lâcher doucement prise, acceptant de mieux en mieux sa présence et sa progression sur sa peau. S'il ne peut pas nier s'être d'abord demandé ce qu'elle pouvait lui réserver, il ne craint désormais plus les surprises qui peuvent être les siennes car en quelques gestes, Adèle lui prouve que le brusquer est bien la dernière chose qu'elle souhaite. « Et je n'en manquerai jamais. » Il accueille ces mots dans un sourire, en se disant que peut-être ce massage ne sera notamment pas le dernier. Quant aux prochaines idées que sa colocataire pourrait avoir en tête, il ne cherche pas à les connaître afin que ces surprises n'en perdent pas le nom, lui offrant indirectement son feu vert. Il est après ça presque peiné qu'elle puisse imaginer Keefe dérangé par leur grande proximité, à croire que les sous-entendus parfois très orientés de l'adolescent ne sont jamais parvenus jusqu'à elle. Une bonne chose dans un sens compte tenu de la lourdeur dont son frère peut faire preuve, même si Keefe reste aussi le premier fan d'une relation à l'étiquette de plus en plus floue. « Qu'est-ce qu'il te dit ? » Cette question, Carl avait toutes les chances de la récolter mais elle le prend pourtant de court, jusqu'à faire rater un battement à son cœur. Peut-il se permettre de dévoiler ce que son frère glisse parfois à leur sujet, et les espoirs que ce dernier semble surtout fonder en l'évolution future de leur amitié ? Craignant que cela puisse influencer les choses dans un sens plutôt que dans l'autre, Carl opte pour une certaine dose de prudence. « Oh, qu'on a une jolie complicité tous les deux et que ça se voit. » Ainsi il ne trahit pas totalement Keefe et ses propres espérances par la même occasion, mais Carl ne serait pas Carl s'il ne ressentait pas le besoin d'ajouter quelque chose, au risque d'en dire cette fois un peu trop. « Faut dire qu'il m'avait jamais vu aussi proche d'une fille avant de te connaitre. » Et l'instant d'après, le garçon n'est déjà plus très certain que cet aveu jouera en sa faveur car n'est-il pas en train de rappeler qu'il est un parfait débutant en la matière ? Adèle ne pouvait jusqu'ici que s'en douter mais ce n'est pas le genre d'étiquette qu'il veut arborer à ses yeux, encore moins avec ce massage qu'il va à son tour pouvoir lui prodiguer. Car dans quoi n'est-il pas débutant, au final ? Il l'est au moins pour tout ce qui concerne la gente féminine mais sa colocataire, elle, ne manque pas d'avoir foi en lui. « Je suis certaine que ça me fera du bien et que tu sauras faire ça comme un chef. » Elle ferait peut-être bien de revoir ses certitudes à la baisse, le temps au moins de s'assurer que Carl ne ruinera pas ce massage comme il a finalement l'habitude de ruiner tout le reste, et cela de son propre point de vue. Il ne doit pas se soucier de la fraicheur de ses mains selon elle, une crainte que le garçon met alors rapidement de côté pour s'illustrer dans des soins d'une grande douceur, à la façon dont Adèle avait elle-même appréhendé sa peau un peu plus tôt.

Carl prend le temps à son tour de choyer chaque zone, entourant de prévenance et de tendresse le moindre centimètre d’épiderme passant sous ses doigts et cela jusqu'à laisser échapper sa pire étourderie. S'excusant sans attendre, ses joues ont le plus grand mal à perdre leur couleur quand il cherche enfin à savoir si Adèle apprécie. « Beaucoup, je vais finir par m'endormir. Tu t'appliques tellement. » C'est un sacré compliment que Carl reçoit, conscient pourtant que sa colocataire a également eu une journée épuisante et que le mérite ne lui revient donc qu'à moitié ici. « Tu as au moins la preuve que les massages sont ton fort. » Ce qu'il n'aurait jamais cru, doutant toujours si facilement de lui. « Je vais y aller très doucement alors, et au pire si tu t'endors je te porterai jusqu'à ton lit. » Des mots qui ne sont pas prononcés à la légère et que Carl vient même préciser, un peu plus timidement sans doute. « Ou jusqu'au mien, c'est comme tu préfères. » Sa préférence à lui, on la devine aisément car c'est peut-être bien d'une nouvelle nuit à deux qu'il se prend déjà à rêver. C'est simple, depuis qu'il y a goûté, le garçon semble de moins en moins capable de s'en passer. « J'ai hâte de passer Noël en ta compagnie Carl. » Ses mains ralentissent sur la peau de sa colocataire, le temps pour lui d'apprécier ces mots qui lui parviennent. « J'ai hâte aussi, et je suis content de me dire que mon premier vrai Noël en Australie se fera avec toi. » Les derniers n'en ayant pas vraiment eu l'esprit et cela parce que Carl s'est à chaque fois retrouvé seul, loin d'avoir pu compter sur la présence d'un frère qui était encore loin et sur celle des Shephard qu'il n'avait pas encore le plaisir de connaître – de quoi tirer un bilan pour le moins positif de son année, et c'est également bien assez rare pour être souligné. Poursuivant son massage, il est pris d'un sursaut lorsque les mains d'Adèle s'activent pour défaire l'attache de son sous-vêtement juste sous ses yeux, le débarrassant alors de l'obstacle rencontré un peu plus tôt. « Ce sera bien plus pratique comme ça... » S'il doit admettre que ça l'est, Carl est aussi plus rouge que jamais face à son dos parfaitement dénudé. Ce n'est à vrai dire pas la vue de cette peau qui l'émoustille mais bien le reste qu'il imagine, des pensées qu'il tente de chasser tout en redoutant que Keefe ne puisse à nouveau les surprendre. Au moins, ses mains n'ont plus à interrompre leur chemin et c'est après plusieurs minutes que Carl considère son massage terminé, annonçant sans tarder : « Et voilà, j'espère que tu dormiras bien après ça. » Il se pourrait en effet qu'Adèle n'ait pas besoin d'être bercée mais il ne peut pas lui rendre sa liberté avant qu'elle ne soit totalement rhabillée, et c'est la prochaine initiative que le garçon se risque à prendre. « Je te remets ton.. » agrafe de soutien-gorge, oui, ces mots restent bien évidemment à l'état de pensée tandis que ses mains rattachent le fameux sous-vêtement dans son dos. Une autre grande première pour Carl, et de quoi justifier sans doute le regard particulièrement troublé qu'il oriente vers Adèle une fois celle-ci redressée. « Quand je parlais de mon lit tout à l'heure, c'était une vraie proposition. Je veux dire.. si jamais tu veux venir, tu sais que c'est possible. » L'offre a le mérite d'être posée là, qu'Adèle décide ou non de s'en saisir. Intérieurement Carl n'a qu'un souhait, poursuivre ce moment afin que les prochaines heures soient un peu moins angoissantes car à défaut de faire encore des dégâts, Olga est en réalité déjà là. « Même si j'ai sommeil, je suis pas certain de fermer l'œil avec la tempête. » Son regard appuie alors une demande silencieuse, celle de passer la prochaine nuit avec elle en sachant pertinemment qu'il désirera la même chose pour les suivantes, peu importe quelle sera à ce moment-là son excuse.

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