ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca, anxiété, deuil.
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« Je ne voulais pas que tu le saches. Ni personne d’autre. » Avec la conversation qu’ils avaient et les explications qu’elle lui donnait au passage, c’était ce qu’il avait tiré de son côté comme conclusion - et apparemment cette dernière était la bonne. Il aurait préféré qu’Ethel réussisse à lui en parler plus tôt, plus facilement. Il aurait préféré qu’ils n’en arrivent pas à un tel point pour que le sujet soit réellement abordé. Il aurait préféré - il aurait préféré que Jackson soit encore à leurs côtés aussi et surtout. « Ce n’était pas si pire au début… Mais plus ça va, pire c’est. J’ai dû annuler une sortie à Kilcoy parce que j’ai fait une crise de panique juste avant de partir il y a un mois ou deux… Je n’ai pas repris le volant depuis. » S’écartant quelque peu de sa soeur qu’il tenait toujours dans ses bras tout de même, il plongea son regard dans le sien. Il n’existait pas énormément de personnes pour qui il tentait de faire des efforts sur cette planète, mais elle avait la chance d’en faire partie; il les vendrait tous pour faire évoluer sa carrière mais en cet instant, alors qu’elle lui avouait les points qui la blessaient depuis des mois et des années, il s’accordait à se laisser aller à être plus tolérant et plus présent pour elle; plus disponible, aussi - chose qu’il était que rarement. « C’est pas grave Ettie. Avec le temps, ça te reviendra. » Le temps était le meilleur baume que la vie avait créé, et il était apte à réparer bien des blessures. « Et je sais que je radote mais tu peux me demander quand t’as besoin et que tu te sens pas de conduire. » Il n’avait aucune idée de commencer caler ça dans son emploi du temps, mais il ferait en sorte que cela puisse se réaliser si elle avait besoin. « Et si un jour tu veux, il existe des aides qui sont pas ton petit-frère pour réussir à faire disparaitre ces peurs. » Et un jour peut-être, il prendrait ses conseils pour lui-même.
Une autre personne fit son entrée dans leur conversation, et cela paraissait presque logique qu’elle y soit mentionnée: Margot, la fille de Jackson. « Je ne sais pas. Tu la connais mieux que moi… J’espère vraiment qu’elle n’est pas comme moi et qu’elle le sait qu’on est là. Déjà, moi j’ai besoin d’être près de ma famille depuis et elle s’éloigne… Ses mécanismes de protection sont probablement bien différents des miens… Mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter… » C’était vrai qu’il la connaissait mieux qu’Ethel pouvait le faire, mais ce n’était pas pour autant qu’il avait l’impression d’avoir la moindre réponse entre ses mains en cet instant: il s’était toujours dit que la façon dont il se montrait présent pour la jeune femme était suffisant, mais peut-être n’était-ce finalement pas le cas. « Elle réagit plus comme moi dans ce genre de situation, j’ai remarqué. » Où paraitre que tout allait bien était bien plus simple que n’importe quoi d’autre - surtout plus facile que d’affronter la réalité et les émotions qui pouvaient parfois survenir avec cette dernière. « Je l’appellerai en rentrant tout à l’heure. Ca fera pas de mal. » Ce n’était pas grand chose, mais c’était un petit rien qui pourrait effectivement montrer qu’il était présent pour elle plutôt que de se contenter de le dire à qui voulait bien l’entendre - et pas forcément elle, la première concernée pourtant. « Je te tiendrai au courant si tu veux. » Des nouvelles qu’il pourrait ou non glaner auprès de leur nièce. Parce-que peut-être qu’elle ne demandait pas d’aider parce-qu’elle n’en avait pas besoin, ou peut-être que comme Ethel elle avait du mal à le faire - même si sa soeur avait fini par lui avouer que c’était son cas. Le petit rire qu’elle émit eu le don de réconforter Ruben et de lui prouver davantage que cela aurait pu être fait avec les mots qu’elle se sortait doucement de la crise de panique dans laquelle elle avait été plongée. « Parce que tu m’as mis au pied du mur oui. Du moins, Nina m’a mis au pied du mur. Et on voit bien dans l’état je me suis rendue… » Il plissa quelque peu le bout du nez en émettant un léger grognement: ce n’était pas la partie la plus amusement de l’histoire, certes. « Ca a quand même fonctionné, non ? » Il étira un petit sourire amusé de son côté, tentant de remettre un peu de légèreté dans leur conversation. « T’as plus qu’à trouver une autre façon pour que ça arrive, promis on sera moins barbares avec toi la prochaine fois comme ça. » Même s’ils agissaient comme cela avec tout l’amour qu’ils éprouvaient pour elle.
Approchant sa main de la jeune femme, Ruben se permit d’ébouriffer dans la foulée le dessus de sa tête et ses cheveux comme si c’était elle la petite soeur dans cette situation - c’était souvent de cette façon là qu’il agissait alors que pourtant, elle était dans ce monde depuis plus longtemps que lui. « Est-ce que tu veux que je te ramène chez toi maintenant ? » Parce-que c’était là sa requête originale, mais qu’il avait détourné pour comprendre ce qu’il se passait. « Et promis je dis plus rien du trajet et t’as même le droit de choisir la musique. » Il leva ses deux mains devant lui en guise de foi de son innocence - alors qu’en réalité, c’était aussi là une façon pour lui de s’excuser d’avoir surement poussé le bouchon un peu loin pour aujourd’hui. Il ne le regrettait pas, parce-que cela lui permettait d’ouvrir certains sujets de discussion avec elle, mais il aurait préféré que les choses se fassent autrement et de manière moins violente surtout.
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Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
Maintenant que le pire de ta crise d’angoisse était passée, tu réalisais que tu aurais dû parler plus tôt à ton frère de comment tu te sentais. Il avait toujours été d’une grande aide pour toi et il ne t’avait jamais vraiment jugé. Tu savais qu’il essayait de trouver des solutions pour te permettre d’aller mieux en respectant ton rythme. Il suffisait de voir comment il traitait ton anorexie depuis toujours. Tu n’étais toutefois pas habituée à ce qu’il te confronte de la sorte pour savoir ce qui se passait avec toi, sauf que tu devais avouer que tu ne lui rendais pas les choses faciles en lui cachant tes émotions dernièrement, chose que tu n’avais jamais vraiment faites. « C’est pas grave Ettie. Avec le temps, ça te reviendra. Et je sais que je radote mais tu peux me demander quand t’as besoin et que tu te sens pas de conduire. » Passer plus de temps avec ton cadet était tout ce que tu demandais, mais en même temps, tu savais qu’il n’avait pas ce temps à t’accorder. Déjà, trouver une date pour que vous puissiez aller ensemble chez vos parents pendant une journée toute entière avait été difficile, tu ne voulais pas exagérer sur tes demandes. « Ça me va plutôt bien de marcher pour me rendre où je veux. Je commence à connaître pas mal de raccourcis dans Brisbane. » Tu avais la chance que ton appartement et celui de Rhett n’étaient pas à l’extérieur de la ville donc c’était plutôt facile pour toi de te déplacer à pied. Le transport en commun n’était pas toujours l’idéal, mais tu avais développé des stratégies pour être capable de faire ce que tu avais à faire. « Et si un jour tu veux, il existe des aides qui sont pas ton petit-frère pour réussir à faire disparaitre ces peurs. » Tu jetas un regard froid à Ruben. Tu savais qu’il ne t’obligerais jamais à aller voir un psychologue ou bien un autre spécialiste, mais l’évoquer ne te faisais pas plaisir. Tu ne voulais pas te rendre à l’évidence que tu n’étais pas capable de régler tes propres démons toute seule. Tu préféras ne pas relever la remarque. Tu t’étais calmé et tu sentais que de partir cette discussion ne ferait que raviver ta douleur, ta détresse. « Elle réagit plus comme moi dans ce genre de situation, j’ai remarqué. » Tu ne réussissais pas à savoir si c’était une bonne chose ou non. Quoi que Ruben avait l’air à bien fonctionner, à bien vivre avec ses méthodes de gestion des émotions alors que toi, tu avais de la difficulté et tu devais trouver des moyens d’adapter ta vie pour réussir à éviter ce qui te blessais. « Je l’appellerai en rentrant tout à l’heure. Ca fera pas de mal. Je te tiendrai au courant si tu veux. » Tu fis un signe positif de la tête. Même si tu n’avais pas vraiment de contact avec Margot, tu étais sensible à elle et tu t'inquiétais pour elle. Tu répondrais toujours présente pour l’aider si jamais elle levait la main. « J’aimerais vraiment. Et peux-tu lui dire que si elle a besoin, qu’elle n’hésite pas à m’appeler ? Elle est censée avoir mon numéro. Je ne suis pas assez solide pour faire le premier pas pour l’instant… » Appeler toi-même ta nièce te demandais trop d’effort. Ça te stressait de savoir comment ton appel allait être reçu de sa part. Tu essayais d’être à l’écoute de tes propres limites puisque tu savais que lorsque tu les dépassais, ça se traduisait par une augmentation de ton anorexie, des vomissements et il fallait absolument que tu essais de diminuer tout ça. « Ca a quand même fonctionné, non ? T’as plus qu’à trouver une autre façon pour que ça arrive, promis on sera moins barbares avec toi la prochaine fois comme ça. » Tu tiras une nouvelle fois sur ta cigarette, faisait un autre regard froid à ton frère. Comme si c’était si simple pour toi de trouver une manière d’être capable de t’exprimer sans avoir peur du jugement de tes frères. Quoi que Ruben avait démontré encore une fois que tu pouvais lui faire confiance. Tu tentas de faire preuve de bonne volonté avec un peu d’humour. « Ne t’inquiète pas, je t'appellerai au moindre petit souci à partir de maintenant. » Tu poussas un petit soupir de mécontentement lorsqu’il ébourriffa tes cheveux et essaya de les replacer du mieux que tu pouvais avec ta main qui ne tenait pas ta cigarette. « Est-ce que tu veux que je te ramène chez toi maintenant ? Et promis je dis plus rien du trajet et t’as même le droit de choisir la musique. » Tu tiras une dernière fois sur ta cigarette avant de la jeter au sol, de l’écraser et d’aller la porter dans un cendrier que tu avais vu un peu plus loin. Tu fis un petit sourire taquin à Ruben. « J’espère que tu es prêt pour ma meilleure playlist de country. » Tu entra ensuite dans la voiture, un peu plus tendu que ce que tu aurais aimé, prit une gorgée de ta bouteille d’eau qui se trouvait à l’intérieur et lança la chanson Take me home, Country road de John Denver, un vieu classique de country que tu adorais écouter sur les routes. « Country roads, take me home, To the place I belong, West Virginia, mountain mama, Take me home, country roads »
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.