Aller à la page : Précédent  1, 2

 Don't blame me. (Camian #5)

Anonymous
Invité
Invité
  

Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 Empty
Message(#)Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 EmptyMar 5 Déc 2023 - 1:06

« Bonne idée, c’est surement ce que je lui dirais. » Faire croire à Tucker, qu’elle est avec Dorian en l’attendant, pouvait semblait être une idée plus sympathique et un moyen que le petit garçon ne lui en veuille pas trop. Mais en réalité, cela ne ferait que reculer le problème, donner de l’espoir à un petit garçon alors qu’il n’y en avait aucun. Elle ne voulait surtout pas qu’il passe à côtés de grands moments dans sa vie, alors qu’elle, elle vivait pleinement la sienne. Mais surtout, elle ne souhaitait pas devoir dire au revoir à Dorian un jour – même si c’était un jour très lointain-. « Ou alors.. Dit-elle avec un sourire tout en plongeant son regard dans celui de Dorian, amoureusement. Je lui explique simplement qu’un homme merveilleux m’a avoué qu’il m’aimait et quand dans la plus grande des chances, je l’aimais aussi. Et qu’il me rend très heureuse, plus qu’il ne le devrait. Doucement, elle venait liées ses doigts aux siens, avec beaucoup de douceur. Quand un amour comme ça, un amour pure, réciproque et sincère, on ne le laisse pas passer et on espère même qu’il dure très longtemps. » Pendant un instant, elle se demandait même si elle n’en avait pas fait trop, pas dit trop. Tout ce qu’elle avait dit, elle le pensait, mais elle ne voulait pas qu’il prenne peur, et qu’il puisse penser que peut-être, elle allait trop vite. Elle lui lançait un regard furtif avant de se lever pour finir de débarrasser. En revenant, elle était plutôt heureuse d’apprendre que Dorian appréciait son nouveau pyjama – peut-être un peu trop même-, mais elle était satisfaite, elle savait que cela devait être dur pour lui, mais elle n’allait tout de même pas dormir en sous-vêtement et un jogging sous cette chaleur, c’était non. « Je suis contente que ça te plaise. » Si c’était dur de pour elle de devoir résister, elle ne pouvait imaginer à quel point ça l’était pour le jeune homme. Le film était presque fini, pourtant, Cami n’allait pas voir la fin. Le blond sursautait d’un coup et le cœur de Cami manquait un battement. Il venait, vraisemblablement de faire un cauchemar et pas un petit au vu de l’allure de sa respiration et de son rythme cardiaque. La brune serrait sa main dans la sienne et caressait sa joue tendrement avec l’autre main. Elle lui adressait un sourire aimant, et l’écoutait, il ne trouvait pas ses mots, son cauchemar semblait trop réaliste d’après lui, mais il ne voulait pas lui en dire d’avantage. Elle n’insisterait pas pour ce soir, mais lui en reparlerais surement demain matin, elle en était certaine. En échange, Cami lui proposait un massage, il devait se détendre, surtout s’il voulait passer une bonne nuit reposante.

Dans la chambre, la brune laissait le jeune homme s’installait sur le lit avant de prendre place à son tour. Elle déposait ses mains sur ses épaules, les faisant descendre sur tout son corps, son dos, ses côtes. Le massage était à la fois doux, agréable, mais elle n’hésitait pas non plus à appuyer à certains endroits. Elle pourrait passer des heures entières à faire glisser ses doigts sur son corps, ses muscles. La fin du massage arrivait, elle déposait un baiser sur ses épaules, sa nuque, son cou. Elle décidait de s’arrêter là, avant que cela ne dérape. Elle se redressait, se mettait debout sur le côté du lit et lui demandait s’il avait besoin de quelque chose. Elle en profitait pour rajouter qu’elle passerait la nuit auprès de Loki – ce qui était totalement faux, elle n’avait qu’une hâte, dormir dans les bras de Dorian, mais une petite plaisanterie ne pouvait pas faire de mal-. « Je sais, tu as vu ses petits yeux si adorables ? Comment lui résister ? » Elle en rajoutait une couche naturellement. Un sourire se dessinait sur le visage de Cami, en entendant Dorian, elle ne pouvait pas lui refuser cette demande. « D’accord, mais juste cinq petites minutes, je ne veux pas que Loki s’impatiente. » Elle se déplaçait, faisant le tour du lit, pour ensuite se glisser sous les couvertures auprès de son amoureux. Rapidement, les lèvres du jeune homme se posait sur les siennes, son corps tout entier se détendait à son contact. « hum.. hum.. bonne nuit, oui. » Pourtant, leurs lèvres restaient collées l’une à l’autre, comme si rien ne pouvait les séparer. Les baisers se faisaient plus long, plus intense, avec plus de difficultés à respirer entre chacun d’entre eux. Lorsqu’ils se séparaient, la poitrine se levait et s’abaisser à une vitesse folle, elle essayait de reprendre sa respiration, son regard croisant celui de Dorian, elle était comme hypnotisée par lui, pourtant, ce soir, elle savait que ce n’était pas une bonne chose. Il ne pouvait se passer quelque chose de plus, que des baisers entre eux. Le prochain était encore plus intense, langoureux, tout son corps brulait d’amour pour le jeune homme, tout son corps le réclamait. Sa peau frissonnait à son contact, la simple caresse de sa main sur sa cuisse, pourrait lui faire perdre pied, alors quand ses mains remontaient sous son t-shirt, Cami venait poser doucement les siennes sur son torse, histoire de calmer le jeu. « Dorian… » Disait-elle dans un soupir de plaisir. Ce n’était pas raisonnable. Ce qu’il demandait n’était pas raisonnable. « Ce n’est pas.. » Elle n’eut le temps de finir sa phrase que Dorian l’aidait à enlever son t-shirt, et les baisers reprenaient. Elle avait tenté, si fortement de résister que désormais tout son corps se laissait aller, il répondait complétement à celui de Dorian – comme c’était le cas à chaque fois -. Rapidement, ils étaient tous deux presque nu, Dorian se chargeait de retirer son dernier vêtement à la demoiselle, lui prodiguant énormément de plaisir par chacune de ses caresses. « Tu m’as.. » manqué, c’est ce qu’elle aurait dit si le plaisir n’avait pas pris possession de son corps. Elle se cambrait sous ses caresses, sa tête partant en arrière, elle était si proche, si proche du plaisir ultime. Ses lèvres retrouvaient celle du jeune homme, alors qu’à son tour, ses mains descendaient pour atteindre la zone intime de Dorian et pour qu’à son tour, elle puisse le pousser dans ses retranchements.

***

« Ne t’arrête pas.. mon coe.. » Elle gémissait son nom, c’était si bon, elle attendait ça depuis si longtemps, une semaine sans lui, c’était beaucoup trop. Elle sursautait en entendant le cri de Dorian. Ce moment était si parfait, qu’elle avait presque oublié qu’il était blessé et pas en état de donner autant de force et d’impulsion à ce moment. Cami se décalait rapidement, même trop rapidement, elle tournait son visage vers lui et posait sa main sur son épaule. « Dorian, Dorian.. Il ne répondait pas et elle commençait vraiment à paniquer. DORIAN ! » Enfin, il se tournait légèrement. La demoiselle pouvait voir à son visage, que ça n’allait pas du tout. Rapidement, ses yeux se dirigeaient vers sa cuisse et elle aperçut la quantité de sang astronomique qui commençait à imbiber le pansement. Ses yeux criaient : oh mon dieu mais son corps ne faisait rien, elle était tétanisée, son corps ne répondait plus, elle ne voyait que le sang et n’entendait même plus rien. Pourtant, dans sa tête, tout était clair, elle savait ce qu’elle devait faire, ne pas paniquer, se levait, aller dans la salle de bain cherchait la trousse de soin, ne pas enlever le pansement déjà présent. On ne veut pas prendre le risque que la blessure s’aggrave encore plus, les points de sutures ont surement lâché, il faut donc garder la plaie protégée et remettre des compresses au-dessus pour ne pas salir la voiture, l’aider à s’habiller, s’habiller soi-même, prendre l’ascenseur et foncé vers les urgences à toute vitesse. Mais elle ne faisait rien, elle était même plutôt tremblante. Fais quelque chose Cami, dis quelque chose. Son esprit, essayait de lui faire comprendre qu’elle devait faire quelque chose mais rien ne fonctionnait, bien au contraire, c’était horrible. Les minutes passaient et elle était toujours dans la même position, tétanisée par la peur. Bouge toi Hasting. Comme si elle avait reçu un ordre, elle se redressait et sortait de la chambre. Dans la salle de bain, elle embarquait la trousse et revenait rapidement dans la chambre. Elle s’agenouillait devant le lit et sortait de quoi éponger le bandage et en refaire un nouveau. Elle ne regardait pas le jeune homme dans les yeux, bien trop occupé à se concentrer et à ne pas perdre des yeux son objectif. Se redressant, elle prenait des vêtements dans l’armoire et l’aider à enfiler le bas de survêtement ainsi qu’un t-shirt et un sweat à capuche par-dessus. Elle ramassait les vêtements avec lesquelles elle était arrivé et les enfilait. Elle se tournait ensuite vers le jeune homme, clés de voiture en main, portable et sac à main. Elle prenait ses béquilles et l’aidait à se lever. « Je .. il faut qu’on.. je .. Calme-toi bon sang, Cami. Elle prenait une grande respiration. Je t’emmène à l’hôpital. »

Sur le chemin vers l’hôpital, Cami ne disait mot, elle se concentrait sur la route, roulait peut-être même un peu trop vite mais elle ne voulait pas qu’il se vide de son sang. Arrivait devant l’hôpital, elle se garait sur une place tout devant l’entrée, réservé normalement aux familles nombreuses mais elle s’en fichait royalement. « Ne bouge pas d’ici, attends-moi. » Elle sortait de la voiture, traversait la maigre distance qui la séparait de l’entrée et revenait quelques minutes plus tard avec un fauteuil roulant. Elle s’avançait puis se contenait d’ouvrir la portière passagère où se trouvait Dorian. « Pas la peine de discuter, on a pas de temps à perdre et on sait très bien tous les deux que je ne te laisserais pas marcher jusque-là bas, alors assied toi. » Une fois Dorian assit, elle pris son sac à main et le poussait jusqu’à l’entrée. Cami s’avançait vers la dame de l’accueil et demandait une consultation en urgence. La salle était bondée, bien trop pleine, ils allaient surement y passer des heures. Le sang coulait tellement qu’il avait même transpercé le pantalon du jeune homme et heureusement, l’infirmière l’avait vu et elle arrivait pour prendre Dorian en priorité. Elle prit le dossier dans la main de l’hôtesse d’accueil et se tournait vers Dorian. « Monsieur Kean, suivez-moi. » Cami commençait à pousser le fauteuil du jeune homme alors que l’infirmière s’approchait d’elle et pris sa place. « Monsieur Kean, uniquement. » Elle avait été si froide que Cami se sentait comme une moins que rien. Cependant, elle ne pouvait se résoudre à le laisser partir seule. « Non, je souhaiterais venir, je suis sa.. » Elle n’eut le temps de finir sa phrase que l’infirmière avait déjà repris. « Etes-vous sa femme, êtes-vous Madame Kean ? Wahou, cette phrase que Cami avait l’habitude de dire pour plaisanter, la heurter fortement désormais. Elle regardait la femme, fronçant les sourcils. Etes-vous de la famille ? » Cami secouait la tête, essayant de rester calme face à cette pimbêche. « Je suis sa petite-amie. » Et c’était une raison suffisante pour elle d’être là mais visiblement pas pour l’infirmière. « Comme je vous l’ai dit, c’est uniquement réservé aux membres de la famille. Vous pouvez patienter dans le hall d’entrée et il vous rejoindra quand ça sera terminé. » Cami regardait l’infirmière s’en allait avec Dorian sans pouvoir rien faire, elle ne lui avait même pas laissé le temps de l’embrasser, de lui souhaiter du courage, il était juste parti.

Dans le hall de l’hôpital, les minutes passaient mais Cami avait l’impression que le temps était figé. Elle s’en voulait terriblement, pour elle, tout cela était de sa faute, elle n’aurait jamais dû accepter d’aller plus loin, elle aurait dû être la personne raisonnable et savoir dire non. Elle avait trente ans, elle aurait dû être capable de réagir en adulte et non en lycéenne, folle amoureuse de son copain. Sa tête dans ses mains, elle soupirait retenant ses larmes, toutes les cinq secondes, elle consultait son téléphone pour voir si les minutes s’écoulaient. Cela faisait presque deux heures qu’elle attendait ici, sur une chaise seule. Elle se levait, plusieurs fois, demandant des nouvelles à la personne de l’accueil qui lui donnait toujours la même réponse : mademoiselle, vous n’êtes pas de la famille, je ne peux vous divulguer des informations, c’est confidentiel. La brune était à bout, elle voulait forcer les portes et rejoindre Dorian, mais elle finirait surement sa nuit dans une cellule et Dorian serait seul, il a besoin d’elle. Elle retournait alors s’asseoir, et sortait son téléphone. Elle hésitait à téléphoner à Taylor mais, il n’était pas une heure correcte à Nashville pour un appel téléphonique. Soudain, les portes battantes s’ouvraient et Dorian accompagné de l’infirmière arrivé. Il était toujours dans le fauteuil roulant. Cami soupirait de soulagement et s’avançait très rapidement vers lui. Elle s’abaissait pour être à sa hauteur et posait sa main sur sa joue. « Tu vas bien ? Il avait l’air d’avoir meilleur mine, surement lui avaient-ils données des médicaments pour soulager la douleur. Elle avait attendu plus de deux heures et demi pour le revoir, elle ne pouvait défaire son regard de lui. Très rapidement, elle enchainait, sans laisser le temps à Dorian de dire quoi que ce soit. Qu’on dit les médecins ? C’est grave ? Tu as un nouveau traitement ? Tu peux rentrer à la maison ? Et ta cicatrice ? Les points de sutures ? Ton bandage. ? Il te faut une infirmière à domicile ? » Cami était inquiète, elle se sentait si responsable, si nul, elle pensait qu’une infirmière ferait mieux l’affaire qu’elle.
@Dorian Kean Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 3922047296 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 1150905828 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 1215976863 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 586184228 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 318986796
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 Empty
Message(#)Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 EmptyMar 5 Déc 2023 - 20:28

Ce massage avait été plus que le bienvenu, je pense n'avoir jamais autant apprécié sentir ses mains sur ma peau, ça me soulageait tellement elle n'avait pas idée. Mon corps et mes muscles n'étaient que tensions depuis ce petit accident, et je ne m'étais toujours pas complètement détendu depuis. Je me détendais d'une part, du fait du bien que cela me procurait, et d'autre part, du fait de la sentir si proche de moi, cette combinaison me permettait de me détendre physiquement, comme psychologiquement. La fin du massage me manquait déjà, mais elle en avait fait bien plus qu'elle ne le devrait. Malgré le fait qu'elle voulait dormir avec Loki, ce que je comprenais parfaitement, au vu de leur nouvelle relation, j'avais tout de même réussi à la convaincre de rester cinq petites minutes avec moi dans le lit. Je voulais davantage de contact avec elle, que ses mains, sa peau, ne quitte plus la mienne. Je voulais simplement l'embrasser et la serrer dans mes bras pour m'endormir. Mais c'était sans compter sur mon incapacité la plus totale à lui résister bien longtemps, surtout quand elle était à moitié nue dans mon lit. Ma blessure ne me semblait être plus qu'un détail surmontable comparé à mon irrépressible envie d'elle. Je me sentais si faible alors que je savais pertinemment que ce n'était pas une bonne idée, je savais que je ne devais pas faire d'effort pendant au moins une semaine voir même deux, et pourtant, tout ça me passait bien au dessus. Je pensais pouvoir contourner ces règles inutiles. Je donnais beaucoup plus d'importance à ce moment dans ce lit avec Cami, qu'à ma propre santé. Mais la voir et la sentir si désireuse de mes baisers et de mes caresses me faisait tout oublier.  L'entendre susurrer mon nom me donnait davantage envie de continuer plutôt que de m’arrêter là comme toute personne responsable aurait fait. Peut être que si elle me l'avait demandé je l'aurais fait, mais tout son corps m'indiquait le contraire, la voir s'abandonner à moi me rendait  toujours plus fou d'elle. Il était trop tard pour faire machine arrière et s'endormir comme si de rien n'était, nos deux corps attendaient quelque chose, et ils l'auraient. La sentir perdre pied, incapable de finir ses phrases dû au plaisir que je lui procurais ne faisait qu’accroître de plus en plus mon envie pour elle. Ses baisers et ses caresses déclenchait un véritable incendie en moi, je ne répondais plus de rien, ne pensait à plus rien d'autres qu'à elle et moi.

J'avais fini par complètement oublier cette jambe au fur et à mesure que le plaisir grimpait, ni pensant plus, et enhardi par les gémissements de plaisir de Cami. J'avais voulu donner plus, trop. Ce n'était pas parfait, mais c'était plus que suffisant pour faire un bien fou et encore plus efficace que le massage pour se détendre. Mais quand on avait goûté à quelque chose d'aussi bon, pourquoi s'en priver, une semaine était déjà bien assez, et la preuve était là, tout se déroulait très bien. Enfin, c'était ce que je pensais. L'effort de trop, je ne sentais presque plus rien dû à l'adrénaline du moment, mais j'avais rapidement été ramené à la raison quand mes points de suture avaient décidé de sauter d'un seul coup. La douleur avait été si importante que j'avais été incapable de retenir un cri de douleur, je m'étais immédiatement effondré sur le lit, en maintenant ma jambe. J'entendais la voix de Cami m'appeler, mais j'étais incapable de répondre tant j'étais focalisé sur la douleur, le sang commençait à transpercer le pansement. Les minutes semblaient interminable, je ne pouvais pas bouger, et Cami semblait tétanisé, sans savoir quoi faire, en même temps je la comprenais, elle ne devait certainement pas avoir l'habitude de ce genre de chose. Je voulais lui indiquer quoi faire, mais j'étais trop concentré sur le moment à essayer de respirer pour supporter cette douleur. Il fallait qu'elle m'emmène aux urgences, eux sauront quoi faire. D'un seul coup je la voyais se lever et s'en aller, je ne comprenais pas ce qu'elle faisait. Mais je le comprenais rapidement en la voyant revenir avec la trousse de secours et de quoi éponger le sang en trop. Je me forçais alors à me redresser malgré la douleur, pour l'aider. Je retenais sans cesse ma respiration, serrait les dents, mais j'avais juste envie de crier. Elle me mettait d'autre compresse par dessus le pansement avec un bandage pour tenir le tout. Elle avait eu un très bon réflexe. Je la voyais ensuite se redresser pour récupérer des vêtements, en attendant, je resserrais davantage le bandage qu'elle avait fait, je le devais si je voulais que ça s'arrête un peu de saigner. Je laissais échapper un nouveau cri de douleur que je tentais d’étouffer au mieux. Si je ne sentais plus rien il y a à peine cinq minutes, maintenant je sentais absolument tout, c'était vraiment horrible. Elle m'aidait ensuite à m'habiller avant de s'habiller elle même, elle avait l'air totalement paniqué, mais elle gérait très bien la situation. Elle m'aidais à me lever avant de me donner mes béquilles et de m'annoncer qu'elle m’emmenait à l’hôpital. Je hochais vivement la tête. « Oui je pense que c'est une bonne idée... ».

Le trajet c'était fait plus que rapidement, Cami avait roulé à tout de vitesse, mais je ne disais rien, je m'en voulais d'être parfois aussi stupide. D'une je venais peut être d'aggraver ma blessure pour rien, et de deux, je ne voulais même pas imaginer ce qu'elle avait pu ressentir en me voyant comme ça, à quel point elle devait avoir peur. Le plus gros de la douleur était passée, mais chaque mouvement me faisait souffrir encore plus qu'avant, et malgré les compresses, je voyais que ça ne s'arrêtait pas de saigner pour autant. Je ne pense pas que je pourrais me vider de mon sang, mais je pourrais en perdre pas mal tout de même. Elle c'était garé rapidement en me demandant d'attendre dans la voiture, j'avais alors simplement hoché la tête, elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Je la voyais ensuite revenir avec un fauteuil roulant. « J'aurais très bien pu m... » Elle me coupait la parole directement en me forçant à m'asseoir sur ce fauteuil, je n'avais pas la force de me battre ou de négocier, alors j'acceptais sans rien dire. Je sortais avec difficulté du véhicule avant de m'asseoir dans ce fauteuil. Cami parlait pour moi à l'accueil des urgences. Il y avait tellement de monde, que je me sentais presque gêné quand l'infirmière acceptait de me prendre en urgence, je n'étais pas à l'article de la mort non plus. Mais un coup d’œil vers mon pantalon me faisait comprendre que ma plaie continuait toujours de saigner sans arrêt. L'infirmière avait pris la place de Cami derrière le fauteuil en lui précisant que seul moi pouvait y aller, je voyais son visage se décomposer au fur et à mesure que l'infirmière lui parlait. Malgré qu'elle voulait m'accompagner, seul était autorisé la famille ou bien ma femme, et n'était ni l'un ni l'autre, elle n'avait pas d'autres choix que de m'attendre à l'accueil. J'aurais aimé qu'elle m'accompagne, je voulais qu'elle soit rassurée, je savais pertinemment qu'elle allait s'inquiéter comme jamais à attendre seule. Mais je savais très bien que c'était impossible, avant de partir j'avais juste eu le temps de lui jeter un regard avec un hochement de tête. « Ça va aller... ».  

L'infirmière m'emmena dans une salle pour me faire examiner et m'aidant à m'allonger sur un lit. Elle observait mon dossier et se rendait très vite compte que j'étais déjà venu ici pour presque la même raison, même pas 24h plus tôt. « Qu'est ce qui vous est arrivé ? Comment avez vous fait sauter vos points de suture ? » A ce moment je ne savais pas trop si je devais mentir ou dire la vérité. Par la même occasion elle m'avait donné des médicaments bien plus fort que ce que j'avais pour soulager la douleur, et très vite je finissais en boxer pour qu'elle puisse observer la blessure de plus près. « Hm et bien, je pense que j'ai fait un effort physique un peu trop important... » Elle n'avait même pas pris la peine de me répondre, son regard rempli de jugement avait largement suffi pour me mettre mal à l'aise. Me faisant amener ici par ma petite amie, je me doute qu'elle avait très bien compris, et devait très certainement avoir l’habitude de ce genre de petit accident. Elle retirait tous les bandages, compresses et pansement pour mettre la plaie a nu. Ça ne saignait presque plus, mais la plaie était bel et bien ouverte de nouveau. « Bon la bonne nouvelle, pas besoin d'intervention, quelques points devraient suffire. Je vais appeler un médecin » Elle m'avait refait un pansement rapide en attendant, avant de sortir de la salle et de me laisser seul pendant je ne sais combien de temps. Un médecin avait fini par arriver. Il m'anesthésiait localement la jambe, avant de la désinfecter pour y refaire quelques points. Une fois terminé, il était simplement sorti de la salle, me lassant seul de nouveau pendant une durée indéterminé. L'infirmière avait finit par revenir pour me refaire un pansement et bandage. « Bon j'imagine qu'on vous l'a déjà dit la nuit dernière, mais pas d'effort sur votre jambe tant que la suture ne c'est pas résorber, soit environ deux semaines... Et même une fois la cicatrisation faite, faites tout de même attention, votre muscle va être fragile pendant plusieurs semaines. Ah et éviter de revenir dans 24h on à assez de monde à gérer comme ça merci ». Un peu plus d'amabilité n'aurait pas été de refus, mais bon, j'étais un peu mal placé pour me plaindre, c'était entièrement de ma faute si j'étais là. « Bien sûr oui je comprends... » Elle m'aidait ensuite à  me remettre sur le fauteuil, pour me faire sortir d'ici ce n'était pas trop tôt, je n'en pouvais plus ! Une fois les portes passée, je cherchais immédiatement Cami du regard et souriais en la voyant venir vers moi. « Tout va bien oui. » C'était vrai, tout était rentré dans l'ordre, je ne craignais plus rien, n'avais plus du tout mal pour le moment avec ce qu'ils m'avaient donné, donc je tentais de lui sourire pour la rassurer. Elle ne me quittait pas du regard et commençait à me poser un tas de questions auxquels je n'avais même pas le temps de répondre, elle semblait si inquiète. J'appréciais qu'elle s'inquiète autant pour moi, mais je m'en voulais qu'elle avait besoin de le faire, ça n'aurait pas duûarriver. « Calme toi... Tout est rentré dans l'ordre, oui on peut rentrer, alors s'il te plaît, partons d'ici, et je t'expliquerais tout dans la voiture. » Je n'aimais l'ambiance dans un hôpital, et plus vite je sortirais d'ici, mieux je me porterais.

Elle me poussait de nouveau jusqu'à la voiture, avant de ramener le fauteuil où elle l'avait trouvé et de me rejoindre dans le véhicule. Je tournais alors mon visage vers elle et posais ma main sur la sienne. « Il n'y a rien de grave, plus besoin de t'inquiéter, et je dit pas ça pour te rassurer c'est vraiment ce qu'on m'a dit ! Ils m'ont juste recousu et tout redevient comme avant, rien ne change. » Je tentais d'avoir un sourire le plus rassurant possible sur le visage. Elle démarra ensuite la voiture pour qu'on retourne à mon appartement. « Elle m'a juste aussi rappelé que normalement, je n'étais pas censé faire d'effort sur ma jambe pendant quinze jours environ... Alors je vais peut être l'écouter cette fois ci je pense ! » Je tentais de lancer ça d'un air amusé, mais j'avais comme la sensation que Cami n'avait pas tellement envie d'en rire pour le moment. Tout allait bien, je ne voyais pas trop le souci, mais bon je décidais de reprendre plus sérieusement. « Je voulais te dire... excuse-moi. C'est de ma faute  si je me suis fait mal, je n'aurais pas dû insister. Je savais ce que je risquais et pas toi, et j'en ai profité... Et je ne voulais surtout pas te faire peur comme ça, je suis désolé... » Je ne voulais pas qu'elle s'en veuille en pensant que ça pourrait être de sa faute où quelque chose comme ça, c'était entièrement de ma faute, et de mon manque de responsabilité. Je m'étais fait ça tout seul, car je n'avais pas écouté mon corps, et son besoin de se reposer, j'avais poussé mes dernières forces à bout par pure faiblesse. « Mais en tout cas, je trouve que tu as vraiment bien réagi, tu as eu de très bons réflexes. Tu t'occupes vraiment de moi de façon exceptionnelle, personne ne pourrait le faire aussi bien. Je... Merci. » Je laissais échapper un soupir, j'avais réussi à faire que tout rentre plus ou moins dans l'ordre, qu'elle ne m'en veuille plus, qu'elle n'ai plus peur de me toucher, et je venais de tout gâcher. Après ça, je n'étais même pas certain qu'elle accepte de dormir ne serait ce qu'avec moi pour éviter que ce genre d'accident ne se reproduise. Je détestais me sentir aussi stupide, à agir sans réfléchir aux conséquences. Une fois arrivé, Cami m'aidait à sortir de la voiture avant de me donner mes béquilles. « L'avantage avec tout ce qui m'ont donné, je ne sens plus rien, au moins je pourrais dormir correctement cette nuit. » Une fois à l’appartement, je me dirigeais vers la salle de bain pour me débarbouiller un peu avant d'aller me coucher. Mais en y sortant, j’apercevais Cami attacher Loki comme pour aller le promener, je fronçais alors les sourcils. « Où est ce que tu vas ? Tu as vu l'heure qu'il est ? » Il était quasiment deux heures du matin. Mais il était vrai que si jamais le lendemain matin on se réveillerait tard, ça pourrait faire long pour lui à attendre, au moins c'était fait et on serait tranquille. « Bon d'accord alors, je vais t'attendre dans le lit. » Je lui souriais tendrement avant de me rapprocher d'elle et déposer un délicat baiser sur ses lèvres. « Fait attention à toi, je t'aime. » Je les regardais alors sortir tous les deux, avant d'aller dans ma chambre. Je me déshabillais avant de m'y installer, même si je ne sentais plus ma jambe et la douleur pour le moment, je faisais tout de même attention, le réveil ne serait pas pareil je pense. Je laissais la lumière allumée et traînais sur mon téléphone en attendant le retour de Cami. Mais le sommeil m'avais gagné avant son retour, et je m'endormais avec le portable encore a la main. Une petite chose me sortait très légèrement de cette phase de sommeil, quand je la sentais se glisser doucement sous les draps, j'avais juste eu le réflexe de tendre un bras vers elle, pour qu'elle puisse venir contre moi, et passer la plus agréable des nuits possibles, après tout ce qui venait de se passer.  



@Cami Hasting  Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 270999781 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 3290930861 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 324315736 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 256908409
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 Empty
Message(#)Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 EmptyVen 8 Déc 2023 - 1:46

L’attente était interminable. Finalement, peut-être que Dorian avait raison, peut-être cela avait été pour le mieux qu’elle ne soit pas mise au courant de son état lors de sa mission pour le travail. Elle était partagée. Partager entre le fait qu’elle aurait souhaité – plus que tout au monde-, être à ses côtés mais aussi, par le fait qu’elle n’aurait pas supporter l’attente interminable. Elle ne pouvait s’imaginer comment cela devait être compliqué. Elle était assise dans cette salle, à attendre depuis une quarantaine de minutes déjà et le temps lui paraissait comme figé. Pourtant, Dorian allait bien, il n’était pas mourant – du moins, s’il avait dû partir en salle d’opération, elle espérait que l’infirmière l’aurait tout de même prévenu, même si elle n’était pas madame Kean-, et bien qu’il était plus ou moins en forme, elle avait l’impression d’être la personne la plus inquiète de cette pièce. Des tonnes de personnes étaient rassemblés dans ce si petit espace, certains prier, d’autres discuter entre eux, mais, elle, elle était seule, totalement désemparée, à se morfondre sur la situation, à rejouer la scène dans sa tête et à s’en vouloir un peu plus chaque fois. Elle aurait dû dire non. Elle est adulte, elle aurait dû avoir la force de résister à ses lèvres, à ses caresses, à la chaleur de son corps contre le sien, et elle n’avait rien su gérer. Elle n’avait rien réussi à faire, que ce soit contrôler ses émotions et les impulsions de son corps, garder l’esprit clair ou même prendre soin de Dorian. Elle n’avait même pas su comment réagir, elle était restée là, comme une idiote à attendre pendant qu’il se tordait de douleur. Elle ne se sentait pas bien, elle se sentait plutôt nulle, elle était presque certaine que Dorian allait avoir besoin d’une infirmière et d’une personne beaucoup plus compétente qu’elle. Elle regardait autour d’elle, la salle se vidait petit à petit. Pendant que d’autres pouvait rejoindre leurs proches en chambre, d’autre repartait ensemble, main dans la main, ils avaient l’air plutôt en forme, les soins prodigués devant être de bonne qualité, pourtant elle n’arrivait pas à se sortir de la tête, Dorian et sa blessure, c’était horrible. Les minutes défilaient et Cami était toujours dans cette salle, comme si elle allait être la dernière à sortir. Elle se levait, faisait un tour dans les couloirs, allait prendre l’air, elle essayait tant bien que mal de respirer et de se changer les idées mais elle n’y arrivait pas, c’était tout simplement sa faute.

Assise sur sa chaise – presque seule -, il ne restait plus qu’un homme attendant sa copine, enfin c’est ce que Cami supposait et une personne seule, qui ne sentait pas vraiment la rose et qui devait avoir un taux d’alcoolémie bien supérieur au taux légal. Elle regardait son téléphone, cela faisait presque deux heures, c’était interminable. Alors qu’elle se levait pour demander pour la cinquième fois de la soirée des nouvelles de Dorian, elle le vit passé la porte en compagnie de l’infirmière. Elle n’eut vraiment le temps de réagir, son corps avait pris la direction du jeune homme. Elle s’abaissait, posait sa main délicatement sur son genou et l’autre sur sa joue. Elle ne le quittait pas du regard, uniquement pour regardait l’état de sa jambe. Elle enchainait des phrases, elle ne respirait presque plus, tellement, elle parlait vite, elle voulait tout savoir, comment il se sentait ? Comment allait-il ? Est-ce qu’il avait besoin de soins supplémentaires ? Il avait l’air d’aller plutôt bien, enfin autant qu’on peut aller après une grosse blessure et tout le sang perdu. Cami hochait la tête lorsqu’il demandait de retourner à la voiture. Elle prit le relai de l’infirmière et poussait son fauteuil jusque celle-ci. Elle l’aidait à s’asseoir et refermais la porte pour aller remettre le fauteuil à sa place. Sur le chemin vers le retour de la voiture, elle soupirait, essayer de garder ses esprits et de rester forte devant Dorian, elle ne devait pas perdre la face. Remontant dans la voiture, elle tournait sa tête vers le jeune homme lorsqu’elle sentait sa main se posait sur la sienne. Elle lui fit un petit sourire, qui voulait lui dire : je vais bien, ne t’inquiète pas. Alors qu’à l’intérieure, elle hurlait et pleurer toutes les larmes de son corps. Elle n’arrivait pas à parler, parce qu’elle savait pertinemment que si elle ouvrait la bouche, elle se retrouverait en larmes, et elle ne le voulait pas. Elle se contentait d’hocher la tête positivement, ça suffirait, pour l’instant. Elle lui lançait un regard presque noir quand elle l’entendit plaisanter sur le sujet, ce n’était pas drôle, du moins pas pour le moment. Elle démarrait et s’engageait dans la rue principale, direction l’appartement de Dorian. Elle secouait la tête en l’entendant parler, rien de ce qui pourrait dire, ne changerait le fait qu’elle se sentait coupable et responsable. « Tu n’as pas à t’excuser Dorian, ce n’est pas toi le coupable. Elle laissait un instant de silence avant de reprendre. Je t’ai provoqué en ne mettant que ton t-shirt. Je n’aurais pas dû faire ça. Et maintenant tu es.. » Elle ne terminait pas sa phrase, sa voix commençait à trembler et elle voulait vraiment rester forte. Pourquoi était-il si gentil avec elle ? Elle n’avait pas été courageuse, elle n’avait pas été rapide et elle n’avait pas gérer la situation. Il pouvait dire tout ce qu’il voulait, le contraire était la, elle avait totalement paniqué, elle avait été une catastrophe ambulante. Elle ne préférait même pas répondre, cela engendrait un débat sans fin dont elle n’avait pas la force d’avoir là tout de suite. Elle finissait de conduire en silence.

Ils étaient de retour à l’appartement. Cami prenait son sac à main et suivait Dorian de près. Il partait dans la salle de bain, pour se nettoyer rapidement et Cami passait sa main sur son visage. Elle n’avait pas sommeil, son esprit était trop embrouillé pour penser à dormir. Elle regardait Loki et lui souriait. « Tu veux aller faire un tour Lok ? » Il remuait sa queue dans tous les sens, Cami laissait échappait un petit rire et attrapait le nécessaire. Elle lui mettait son harnais et prévoyez la laisse lorsqu’elle entendait la voix de Dorian. Elle lui lançait un petit sourire, qui voulait dire, je sais ce que je fais, mais en réalité, elle cherchait juste une excuse pour s’échapper quelques secondes. « Oui, je sais mais ce petit gars a envie d’une promenade, tu as vu ses yeux tout mignons ? » Elle ne pensait pas que cette histoire de regard de chien battu marcherait encore mais visiblement ce fut le cas. Elle attrapait un pull qu’elle passait au-dessus de sa tenue, la nuit été tombée et la froideur était présente. « Ne m’attends pas, tu devrais te reposer, endors-toi, j’irais bien. Elle souriait et laisser un instant de silence avant de reprendre. J’ai mon garde du corps personnel. » Dit-elle en montrant Loki de la main. Elle souriait contre ses lèvres et partait avec la bête. La balade durait très longtemps, le froid frappait Cami au visage mais cela ne l’empêchait pas de laisser les larmes coulaient sur ses joues. Enfin, elle pouvait laisser tous le stress des dernières heures redescendre. Elle ne pouvait pas pleurer devant lui, il était blessé, il souffrait et pourtant, il essayait de rester positif. Elle, elle était en bonne santé, sans aucune blessure, elle n’avait pas le droit de se plaindre. Pourtant, elle voulait pleurer toutes les larmes de son corps. Les émotions avaient été trop intense. Elle avait failli le perdre et ne plus jamais le revoir, ça elle ne pouvait pas le supporter. Elle ne pouvait non plus supporter la culpabilité qu’elle ressentait, elle ne démordrait pas que cela était de sa faute. Demain, elle retournerait chez elle et irait s’acheter des pyjamas de grand-mère s’il le fallait. Elle n’avait pas vraiment fait attention à l’heure. Elle remontait à l’appartement, trois quart d’heures plus tard, elle enlevait le harnais de Loki et lui servait de l’eau. Elle passait à son tour dans la salle de bain, se regardait dans le miroir, passant une main sur son visage, elle regardait sa tenue, elle dormirait avec son jean pour ce soir, elle n’allait pas prendre le risque de se mettre de nouveau en petite tenue devant lui. Elle donnait une dernière caresse à Loki et entrait dans la chambre. Elle souriait en voyant Dorian endormi, doucement elle se glissait à ses côtés dans le lit. La brune souriait en voyant les bras du jeune homme s’ouvrir. Elle venait s’y poser doucement, et déposais un baiser sur son torse, chuchotant. « Je t’aime tellement, Dorian Kean. » Quelques minutes plus tard, le sommeil l’emportait également.




@Dorian Kean Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 3864469563 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 674657830 Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 394614564
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 Empty
Message(#)Don't blame me. (Camian #5) - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Don't blame me. (Camian #5)

Aller à la page : Précédent  1, 2