| Woop-woop, that's the sound of da police. (Lara) |
| | (#)Mer 22 Nov 2023 - 22:26 | |
| Itziar était au club depuis ce matin. Les yeux rivés sur son écran d’ordinateur. Elle prenait des notes sur un cahier à mesure qu’elle parcourait différents sites en ligne. Elle n’était pas calée procédure judiciaire et encore moins procédure judiciaire en Australie. Si on lui avait dit qu’en ouvrant un club de strip-tease, elle en arriverait là, elle ne l’aurait pas cru. Pourtant, c’était bien réel. La lettre leur informant qu’un mandat avait été accordé à leur encore n’était pas falsifiée et avait tout d’officielle. La visite de l’inspecteur Lockwood était imminente. Il n’avait visiblement pas été satisfait par les informations que Lara et elle lui avait fournies avant Halloween. Pourtant, le discours avait été rôdé. L’histoire avait été crédible. Sans trop en dire, sans trop paraître dissimuler des détails. Lockwood avait eu l’air satisfait. Les avaient saluées et n’avait bien évidemment pas laissé présager de quelconque suite et encore moins une demande de perquisition pour le club. Cependant, elles en étaient là et si jusqu’à présent elles avaient pu le maintenir à l’extérieur de Paradise City, elles n’allaient plus avoir d’autre choix que de le laisser entrer et fouiller les lieux dans les moindres recoins. Ca la stressait. Alors que ça ne devrait pas. Elle savait qu’elles n’avaient rien à se reprocher. Qu’il pourrait retourner le moindre centimètre carré à l’intérieur du club sans trouver la moindre trace de quoi que ce soit d’illégal. Pourtant, elle avait cette petite voix dans sa tête qui se manifestait par moment pour dire ‘et si ?’ Et s’il trouvait quelque chose ? Et si cette histoire devait aller plus loin ? Et si la mauvaise pub qu’elles avaient réussi à éviter le mois précédent allait être inévitable cette fois-ci ? Et si tout ce qu’elles diraient se retournait contre elles ? Et tant d'autres questions, scénarios catastrophe qui l’avait poussé à se renseigner autant que possible quant à ce qui les attendait. Il avait au moins eu la décence de les prévenir. Leur laissant tout de même le temps de se préparer. Cependant, il n’avait pas précisé le contenu de son mandat et elles n’avaient donc aucune idée de l’étendue de celui-ci. À ses yeux il valait donc être trop préparé que pas assez.
Quand elle a l’impression d’avoir obtenu un maximum d’informations et que les mots commencent à ne plus faire sens, elle se lève et part à la recherche de Lara qu’elle trouve dans la salle principale de Paradise City. “Lara !” L’interpelle-t-elle. Annonçant sa présence par la même occasion. “T’aurais le temps pour qu’on revoit ce qu’on doit dire ?” Demande-t-elle. Elle ne voulait pas faire de faux pas. Dans l’idée, cette intervention de l’inspecteur serait la dernière et toute cette histoire serait bientôt derrière elles. Pour ça, cependant, il fallait faire bonne impression. Il fallait le convaincre et il fallait s’assurer qu’il ne trouverait pas ici ce qu’il était venu chercher. “J’ai fais quelques recherches. Je suis sûre qu’il va tenter d’obtenir plus d’infos que ce qui sera prévu par le mandat. Si c’est comme la première fois et qu’il a toujours pas compris qu’on n’était pas deux idiotes.” Déclare-t-elle. Le premier contact n’avait pas été des plus agréables et il avait fallu batailler pour ne pas se faire marcher sur les pieds. Quelque chose lui disait qu’il était capable de revenir à la charge. Au cas où ça passerait cette fois-ci. “Déjà, faudra bien lire ce qu’il y a dans le mandat, il a le droit de perquisitionner que ce qui est indiqué dessus. On ne va pas lui faciliter la tâche et le laisser mettre son nez partout sans vérifier.” Ajoute-t-elle. Marquant une courte pause avant de reprendre. “On n’aurait pas dû se faire assister par un avocat ? Même si on a rien à se reprocher ?” Demande-t-elle. Elle n’y avait pas pensé avant, parce qu’elle sait que cette histoire n’avait rien à voir avec elles, mais peut-être que cela aurait pu être opportun, ne serait-ce que pour ne pas faire de faux pas. |
| | | | (#)Mer 29 Nov 2023 - 20:52 | |
| "Oui, je comprends..." Ton téléphone pressé contre ton oreille, ta main libre contre ta hanche alors que tu fais un tour sur toi-même, juchée sur une énième paire de talons, ton regard marronné se promène sur les tables, vides, de Paradise City. Tu écoutes, à l'autre bout de la ligne, ton chef de construction te dire qu'il vaut mieux arrêter les travaux de rénovation pour le moment et jusqu'à ce que cette tempête prévue passe. Il ne veut mettre personne en danger, surtout si ça se finit comme 2016. Si tu as envie de pousser un soupir ou même de t'insurger sur le fait que les rénovations avancent très, très lentement, tu ne peux qu'être d'accord avec lui. Tu n'es pas un tyran, la sécurité est la priorité et ton bien immobilier n'est que cela... un bien immobilier, juste des murs et beaucoup d'espace vide pour le moment. Autant ne pas se précipiter, et si quelqu'un était blessé à cause de ton excès de zèle... tu ne te le pardonnerais pas, cela ne fait pas l'ombre d'un doute à tes yeux. Tu entends Itziar avant de la voir, vraiment, des années à la connaitre et tu lèves la main alors qu'elle t'interpelle. Tu finis d'abord ta conversation, tu remercies l'homme à l'autre bout du fil pour son honnêteté et son sérieux, tu lui dis de prévenir son équipe et vous reprendrez tout ça dans des meilleures conditions. "Dites-leur qu'ils seront tout de même payés aussi, je sais que les fins de mois peuvent être difficiles." Il te remercie et tu finis par raccrocher avant de te tourner vers la blonde. "Itziar ?" Une question qui n'en est pas une, tu peux facilement identifier la raison de cet échange soudain et sa question ne te surprend pas. "J'ai tout le temps qu'il faut pour ça bien entendu, tu le sais..." Pour Paradise City ? Toujours, tu as même mis en pause les procédures judiciaires pour récupérer le bien depuis que l'inspecteur Lockwood est arrivé avec son enquête. Un mal pour un bien tu supposes, enfin, tu ne sais pas encore si tu peux voir les choses de cette façon maintenant que l'inspecteur a réussi à obtenir un mandat et qu'il va y avoir une fouille de votre établissement. Mais tu ranges ton téléphone dans la poche de ton short en cuir noir et tu fais signe à Itziar de continuer sur sa lancée, elle a visiblement des choses à dire. Non, votre premier contact n'a pas été agréable, mais l'inspecteur a aussi des choses à perdre s'il ne respecte pas les règles et il ne va pas venir seul cette fois-ci. Vu qu'il s'agit d'une fouille complète, il va venir avec une équipe, des gens pour déplacer, ouvrir et... ouais fouiller. L'idée ne t'enchante guère, mais si tout cela s'arrête après cette fouille, pourquoi se plaindre en réalité ? "J'ai un avocat, il a dit que sa présence ici ne ferait qu'envoyer un très mauvais message et qu'avant tout, on devrait coopérer." Il t'a confirmé que vous avez bien fait de refuser l'entrée à l'officier de police sans mandat, cela fait partie de vos droits, vous n'avez rien fait de mal ou même d'illégal en cela. Surtout, si vous avez été mal à l'aise par les mots échangés, le mandat rend les choses plus officielles et tout ce que vous pouvez faire maintenant, c'est montrer que votre business est tout ce qu'il y a de plus légitime, ni plus, ni moins. "Nous n'avons rien à nous reprocher et maintenant qu'il y a un mandat, on ne peut que être le plus transparente possible." Tu dis cela sur un ton qui se veut serein. En réalité ? Tu ne l'es pas, tu détestes être coincée de la sorte et ne pas être aux commandes. Paradise City ? C'est censé être l'opposé en réalité, toi et Itziar en charge, cela a été comme cela que vous avez conçu les choses du moins."Il faut... juste qu'on fasse comme si c'était une autre journée de plus, si on est trop préparées, cela peut éveiller les soupçons et se retourner contre nous." Une réalité que ton avocat a évoquée, et c'est bien pour ça que tu le payes, pour penser deux coups en avance de la sorte, tu détestes être la petite fille riche avec un avocat payé par l'argent de papa pour la protéger... mais cela a dû bon, tu ne peux même pas le dénier ou essayer de te défaire de cette image maintenant que tu y penses. Cela serait totalement hypocrite de ta part en réalité."C'est pour ça d'ailleurs que je n'en ai parlé à personne à part Duran, oui, les autres employés seront choqués mais... ils savent aussi qu'on a une affaire plus que sérieuse."' Vous avez passé tout ça sous la trappe depuis Halloween et pour ne pas provoquer une panique supplémentaire parmi vos rangs, cela ne servirait strictement à rien. Tu fais confiance à votre équipe en dépit de tout ce que l'on peut dire et cette enquête qui sort de nulle part. "Mon avocat m'a cependant conseillé de me préparer un minimum psychologiquement, si la police ne peut pas abimer l'immeuble en lui-même, ils peuvent tout déplacer, ouvrir et... même fouiller nos poubelles, sous le plancher ou dans la toiture s'ils le veulent. Oh et prendre des photos aussi." Tu ajoutes la dernière partie avec un sourire un peu sec, parce que cela reste votre réalité et dans un sens, ce sera beaucoup plus réducteur que d'enlever tes vêtements tous les soirs.
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| | | | (#)Mer 6 Déc 2023 - 19:57 | |
| Itziar se contente de hausser les épaules. Oui, sa question était peut-être un peu rhétorique. Lara avait toujours le temps de parler business et de gérer les affaires qui avaient un lien de près ou de loin avec le club. Cependant, Itziar marchait un peu sur des œufs avec l’australienne et même s’il était clair qu’elles allaient faire front ensemble face à cette histoire, elle ne pouvait s'empêcher tant de formalité. Avait-elle du temps pour discuter business avec elle ? C’était là, la réelle question, c’était ça, qui la questionnait plus qu’autre chose, mais Lara ne semblait pas voir de différence. Ce qui n’était pas plus mal. Alors, oui, elle le savait, mais en même temps, elle préférait tout de même demander plutôt que de s’imposer. Parce que s’imposer, c’est ce qu’elle fait dès que la Pearson lui en donne l’occasion. Elle partage ses recherches et toutes les informations qu’elle a pu trouver concernant le mandat de perquisition. Elle partage quelques doutes, également. Notamment sur le fait qu’elles allaient être seules face à la police. Deux profanes qui n’avaient jamais réellement eu affaire à la police avant que l'inspecteur Lockwood ne vienne frapper à leur porte. Lara a l’air de l’avoir devancée, visiblement. Elle n’était donc pas la seule à se poser des questions. Elle était cependant la seule qui les avait gardées pour elle jusqu’à présent. Elle hoche donc la tête de haut en bas pour acquiescer, Itziar. Le but n’étant effectivement pas de paraître coupables alors qu’elles savaient sans l’ombre d’un doute que la police ne trouverait rien. “On n’a rien à cacher et il n’y a rien à trouver. Ca on l’a bien établi depuis le début, donc je crois pas qu’on ait besoin de s’inquiéter.” Répond-elle dans un premier temps. Pas forcément facile, cela dit, de ne pas s’inquiéter quand une brigade de police allait pouvoir fouiller, déplacer et retourner le moindre centimètre carré de Paradise City à la recherche de preuves. Des preuves qui n’existaient pas. Des preuves qui pouvaient être fabriquées. L’Australie n’était pas forcément un pays corrompu, mais comment s’assurer qu’ils ne bâcleraient pas leur enquête en désignant des coupables toutes trouvées ? C’était une inquiétude qui n’avait pas lieu d’être, elle le savait, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Malgré tout, elle préférait garder ça pour elle. Ça ne lui paraissait pas pertinent à l’heure actuelle. “Je pense qu’on aurait du mal à être trop préparées. Je ne me vois pas aller fouiller tout le club ou tout laver de fond en comble pour s’assurer que vraiment, il n’y aura pas la moindre petite trace pouvant se retourner contre nous. Tant qu’on connaît nos droits, c’est déjà bien, pour le reste, on ne peut pas faire grand-chose.” Car il était là le mandat. Ce n’était pas comme la première fois où elles avaient pu maintenant l’inspecteur Lockwood à l’extérieur du Club. “Il vaut mieux qu’elles soient choquées, au moins, ils verront bien qu’elles sont sincères. Ce dont Lockwood semble douter depuis le début.” Il n’avait pas été satisfait de leur réponse quant à la photo qu’il avait laissée lors de son premier passage, le mandat n’était que la conséquence de ses doutes. La présomption d'innocence ne devant pas être un principe avec lequel il était très familier. Ou alors, avait-il décidé qu’elles étaient les coupables parfaites, pour une raison qui échappait totalement à Itziar. Heureusement, elles n’en étaient pas là, bien que plus que la perquisition en elle-même, Itziar ne pouvait s’empêcher de penser à l’après. À l’état dans lequel elles allaient récupérer Paradise City une fois que la police en aura fini. Elle se doutait bien qu’ils ne comptaient pas faire le ménage derrière eux, ni même remettre en place tout ce qu’ils auraient pu déplacer. “C’est aussi un des trucs qui me fait peur, je t’avoue. Je redoute l’après. S’ils retournent tout, ça veut dire qu’on va devoir tout remettre en place. Ça peut prendre un moment en fonction de ce qui aura été touché. S’ils se décident à soulever le plancher, faudra le reposer. Ça se fait pas en une heure et on est censées ouvrir ce soir.” Cela voulait donc dire inventer une excuse pour fermer le Club sans prévenir, sans raison valable. Chose qu’elles n’ont jamais fait depuis l’ouverture. Ca engendrerait également des frais sans pour autant pouvoir permettre à l’argent de rentrer. “Je préfèrerai qu’ils prennent un milliard de photos et aillent fouiller les poubelles plutôt qu’ils touchent au sol ou à la toiture.” Malheureusement, elles ne pourraient pas choisir, ni s’opposer. Elles se retrouveront spectatrices de cette opération dans leur propre établissement. “T’imagine la mauvaise pub si des clients voient les flics sur le toit ? Ou même garés devant l’entrée. Je pense pas qu’il y aura qu’une voiture.” Annonce-t-elle ensuite à mesure que les doutes lui venaient. “Pour l’anonymat et la confidentialité, on repassera …” Elles qui mettaient un point d’honneur à ces éléments. “T’as parlé de l’après à ton avocat ? Par exemple, est-ce qu’ils pourraient revenir à la charge même s’ils ne trouvent rien ou est-ce que ce sera vraiment la fin de cette histoire ?” Demande-t-elle ensuite ayant presque peur de la réponse. |
| | | | (#)Mar 12 Déc 2023 - 12:01 | |
| Cette mise au point avant l'arrivée des autorités compétentes n'est peut-être pas une mauvaise idée. Surtout que tu peux sentir le stress émaner de la blonde et tu sais que la situation plus qu'inconfortable n'est pas de celles qu'elle préfère. Vous êtes dans la même situation, tu supposes que ta poker face est beaucoup plus élaborée que celle d'Itziar, cela, tu le maitrises depuis la première fois que tu t'es retrouvée sur scène. Ou même depuis la première fois que tu as donné une danse privée et que tu as réalisé que oui, ce n'était que toi et le client dans cette toute petite salle. Cela te permet d'avoir des nerfs d'acier dans un sens, même si tu roules un peu des yeux en repensant à Lockwood, à la suite des mots d'Itziar. "Oui, il nous a pris pour des menteuses qui veulent protéger leurs intérêts. Ou leurs clients, alors qu'on se soucie juste de nos employés et un minimum de notre réputation... Comme tu l'as dit, nous faisons tout dans les règles et on a les permis qu'il faut." Duran est là, la maintenance aussi, quelques danseuses risques mêment d'arriver dans quelques instants pour des répétitions et pourront trouver la police en train de fouiller. Tout sera réel, tout sera sous votre nez et aucun moyen d'y échapper, tu le sais, tu ne l'ignores pas. Itziar avoue avoir peur et c'est plus fort que toi, les instincts d'avant reprennent le dessus et tu fais un pas dans sa direction et tu lui expliques les choses sur un ton qui se veut rassurant. "Ils doivent repartir et tout laisser en état, s'ils décident de retourner les lattes, c'est qu'ils ont quelqu'un qui sera disposé à les réinstaller... je te le dis, ils ne peuvent pas nous laisser sur la touche et sans business." Sinon, la fouille aurait lieu dans d'autres conditions et il s'agirait d'un autre type de mandat, où on ne vous aurait pas notifié avant. L'inspecteur Lockwood semble bien déterminé à faire les choses dans les règles, ce que tu peux respecter et tout ce que tu demandais dès le début maintenant que tu y songes bien. Proche de Itziar, une de tes mains se pose sur son épaule droite et tu fais en sorte d'y exercer une légère pression, histoire de bien lui faire comprendre que tu es là et que vous êtes aux commandes. Oui, même si ce n'est pas voulu, vous ne devez pas vous sentir démunies ou laissées pour contre."Quoi qu'il se passe, on ouvre ce soir, okay ?" Tu le dis en ancrant ton regard dans celui d'Itziar, et tu la rassures... comme avant en fait. Tu finis par reculer l'instant suivant, te disant que ton geste est déplacé. Après tout ce qui s'est passé, normal, et tu n'occupes plus la même place dans la vie de l'autre femme. C'est certain et même évident à tes yeux. Tu réponds donc à sa dernière interrogation. "Oui, c'est à la personne en charge de décider de la suite des événements, sachant qu'ils peuvent aussi repartir avec des preuves et décider de les analyser, cela peut aussi prendre du temps." Des jours voir même des semaines, quoi que, Lockwood a l'air assez déterminé pour trouver le coupable, il veut sûrement démanteler tout un cartel de drogues et avoir sa promotion. Malheureusement, il est à la mauvaise adresse."Mais sachant qu'il ne va rien trouver, il devra bien lâcher l'affaire ce Lockwood, non ?" Il pourra même interroger l'équipe présente s'il le souhaite, ce n'est pas comme si vous alliez être en mesure de l'arrêter aujourd'hui. "Et à propos des clients, il va falloir s'y préparer, les rumeurs courent vite et il faut qu'on mette en place une stratégie si ça vient à se savoir." Parce que cela va se savoir, tu le sais, tu n'es pas naïve au point d'espérer noyer le poisson. Cela risque même de refroidir une partie de la clientèle, même si vous êtes innocentes en fait, le mal aura déjà été fait. "Je serais d'avis de ne rien nier et même de jouer sur cela... Paradise City, un endroit vraiment interdit pour tous les plaisirs. Et oui, j'ai déjà un uniforme de flic dans mon placard." Que dit ta mère déjà ? Il n'y a pas de mauvaise publicité ? Ouais, tu n'as jamais compris ce que Cassandra Pearson voulait dire avant de te retrouver dans cette situation-là, et peut-être que faire du passage de la police une stratégie de marketing, ne serait pas la pire idée du siècle, du tout même. "Mais je veux aussi savoir ce que tu en penses." De tout ça, parce que vous n'avez pas encore réussi à trouver de deal en fait. "Parce que je ne te l'ai pas encore dit mais... j'arrête officiellement les procédures pour avoir le club. Mais. Mon avocat risque de te contacter avec un vrai contrat, pour que ce soit clair et précis, qu'on divise tout en deux." Est-ce une bonne nouvelle, tu le supposes, juste au moment où tu dis cela, tu entends la voix de Duran vous parvient depuis l'intérieur du club. "Oui, je vous laisse entrer alors." Que dit le garde de sécurité et tu échanges un regard avec Itziar, aucun moyen de retourner en arrière maintenant.
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| | | | (#)Mer 20 Déc 2023 - 22:49 | |
| Elle est surprise par le ton rassurant de Lara. Elle qui l’avait plutôt habituée à un ton froid et détaché ces derniers mois, semblait avoir mis un peu d’eau dans son vin, sans doute pour le bien de l’investigation qui était en cours. Se déchirer et ne pas faire front pour continuer leur guéguerre n’était pas la marche à suivre si elles voulaient démontrer une quelconque crédibilité auprès de l’inspecteur. Cette impression que sur ce coup-là, elles formaient bel et bien une équipe soudée qui se tiendrait devant la police tel un seul homme suffisait presque à la rassurer. Il n’y aurait pas de coup bas, pas de mauvaise surprise et c’était déjà beaucoup. Le reste relevait de la procédure en elle-même et de la certitude qu’elles avaient fait les choses dans les règles depuis le début. Elles étaient parties de rien, sans vraies connaissances dans la gestion d’une entreprise, mais elles n’avaient pas fait n’importe quoi, elles ne s’étaient pas jetées tête baissée. Parce qu’elles étaient adultes, qu’elles avaient grandi dans un monde de pouvoir et qu’elles avaient toujours eu conscience de tous les enjeux. Finalement, Itziar avait peut-être plus peur de voir le fruit de leur travail être retourné dans tous les sens que de ce que l’inspecteur Lockwood et son équipe pourraient trouver. Elle s’inquiétait pour la suite. Pour l’après. Pour ce qu’elles auraient à régler une fois l’équipe de police repartie. Lara la rassure. Comme elle avait toujours su le faire. En trouvant les bons mots. Elle aussi s’est renseignée, visiblement, ou alors, elle est simplement un peu plus au fait qu’elle concernant tous ces points de procédure. “Ok .. C’était ce qui m'inquiétait quand même. On a galéré quand même pour avoir un club dans cet état, ça me ferait chier de voir tout démonté sans personne pour faire le ménage derrière.” Parce qu’elles n’avaient pas été particulièrement chanceuses avec les travaux de rénovation à l’époque. Il y a avait eu plusieurs incidents qui avaient retardé leurs projets et avaient ajouté une dose de stress qu’elle n’avait pas particulièrement envie de revivre. L’australienne a l’air sûre d’elle. Certaine de ce qu’elle énonce. Elle est déterminée aussi et l’espace d’un instant, la main de la jeune femme sur son épaule, le regard qu’elles échangent, lui donne presque l’impression de retrouver celle qu’elle connaît depuis des années, pas une simple connaissance qui ne semble lui accorder que peu d’estime. Elle sourit, Itziar, parce que c’est cette Lara-là, qu’elle apprécie. Pas la jeune femme froide qui ne semble voir que par le profit, qu’elle a côtoyé cette année. Alors, elle hoche la tête de haut en bas, l’espagnole. Elle acquiesce. “On ouvre quoi qu’il arrive. Ça me va. Dans le pire des cas, on pourra prétexter une soirée à thème.” Thème apocalypse, tremblement de terre, tempête, raid de police, tout dépendrait finalement de l’état du club, mais dans le pire des cas, les possibilités restaient nombreuses.
Une autre certitude était que l’inspecteur Lockwood semblait bien décidé à boucler son affaire le plus rapidement possible. Itziar l’imaginait mal faire traîner les choses. De plus, il avait l’air d’être un homme hargneux, redoutable dans son travail. Pas de doute qu’il ne laisserait pas traîner de potentielles analyses pendant des semaines, non, elles seraient les chanceuses qui auraient des résultats des plus rapides. Il valait mieux cela, d’ailleurs. Ça leur permettait de penser à la suite, de gérer les retombées que l’enquête pourrait avoir sur leurs clients et sur les rumeurs qui pourraient commencer à circuler. “Oui, ils trouveront rien, à part un peu de poussière sous les meubles, pas de quoi faire des analyses poussées. S’il lâche pas, c’est qu’il en fait une affaire personnelle et à ce stade, on pourra sûrement faire quelque chose contre lui non ?” Il ne pouvait pas s’acharner sur elles ad vitam eternam. Une fois qu’il aurait épuisé toutes ses voies de recours, il faudra bien qu’il se rende à l’évidence : son coupable n’est pas du tout là où il est en train de chercher. Ça leur fera un problème en moins. Il ne restera plus qu’à redorer l’image de Paradise City si celle-ci se trouve un peu entachée. La stratégie de Lara, lui plaît. Elle lâche même un éclat de rire quand cette dernière mentionne l’uniforme de flic. Peut-être le summum de l’auto-dérision. Cela ferait son petit effet, sans l’ombre d’un doute. De quoi allier le spectacle et rassurer les clients qui pourraient s’inquiéter de voir leur anonymat ou leur confidentialité chamboulés. “J’aime la stratégie. On n’a pas à se justifier puisqu’on est pas en tort. Autant auprès de la police, qui fait son enquête parce que c’est leur procédure, qu’auprès des clients. S’ils voient qu’on ne le cache pas, mais qu'en même temps, on n’essaye pas de se “racheter” alors ce sera vite oublié au milieu du divertissement.” Déclare-t-elle en souriant avant de compléter. “Faudra même acheter quelques autres uniformes, je suis sûre que certains seraient intéressés par une danse privée d’une danseuse vêtue de la sorte.” Parce qu’il ne fallait pas oublier que Paradise City était un lieu de fantasmes. Autant jouer dessus à fond et faire oublier les petits désagréments. Elle ne s’attend pas à l’annonce qui suit. Lève un sourcil interrogateur dans la direction de la Pearson. “C’est vrai ?” Est la seule chose qu’elle a le temps de dire avant que la voix de Duran ne résonne dans la pièce. Itziar échange un regard avec Lara. “C’est maintenant, je crois bien.” Ou comment enfoncer une porte ouverte. Un signe de tête et elle se dirige vers l’entrée où elle s’attend à voir toute une équipe de police. C’est l’inspecteur Lockwood qu’elle repère en premier. C’est sans doute lui qui a fait l’intermédiaire avec l’agent de sécurité. “Bonjour Inspecteur Lockwood.” Annonce-t-elle à l’intention de l’homme. .“Mesdames.” Se contente-t-il de répondre dans un premier temps, sortant un document d’une pochette en carton. Il leur tend. Le fameux mandat. Itziar le récupère et se rapproche de Lara pour qu’elle puisse en prendre connaissance en même temps. .“Croyez-moi que ça ne me fait pas particulièrement plaisir de venir fouiller votre établissement. Je souhaite qu’on fasse ça le plus vite possible, sans abîmer quoi que ce soit. Je vous demande donc de coopérer, notamment pour ouvrir les portes qui seraient verrouillées afin que mes équipes puissent accéder à tous les éléments mentionnés sur le mandat.” Et la liste était longue. Il y avait donc bien plus de recoins et éléments importants dans le club que ce qu’elle n’aurait pu imaginer. “Vous voulez commencer où ?” Demande-t-elle en guise d’intention de faire en sorte que cette perquisition se passe bien. |
| | | | (#)Lun 1 Jan 2024 - 10:44 | |
| Cela ne te dérange pas de rassurer Itziar aujourd'hui. Si tu es honnête avec toi-même, tu pourras dire que tu l'as déjà fait à plusieurs reprises et que ce n'est pas comme si tu tenais un tableau des scores et que cela te convient même comme dynamique. Si tu comptes continuer à côtoyer la blonde, il faudrait revenir à une entente cordiale et enterrer la hache de guerre, dans un sens, c'est ce que le zèle de l'inspecteur Lockwood vous aura permis de faire et si tu étais sarcastique et même rancunière, tu pourrais le remercier. Tu n'en es pas encore là et une partie de toi comprend bien qu'il ne fait que son boulot. Lui ou un autre inspecteur, ou un autre incident, tout aurait très bien pu déraper de la sorte avec la police sur le pas de votre porte, pas besoin de le nier ou même de l'ignorer. "Oui, s'il ne lâche pas le morceau, on contacte toutes les deux nos avocats respectifs, on aura les résultats de la fouille comme bon argument et des témoins... Donc un cas plus que solide." Oui, vous êtes coopératives, cependant, vous ne comptez pas tolérer le harcèlement ou les menaces. Tu t'es préparée un minimum pour aujourd'hui et pour les prochains jours aussi, tu ne le regrettes pas vraiment. Surtout pas en entendant les idées de la blonde à tes côtés pour les prochains jours, elle aussi, elle y songe maintenant, voilà, vous avez une bonne stratégie marketing pour les prochains jours. L'incident sera oublié, tu le sais, tout le monde finit bien par passer à autre chose et votre clientèle ne s'aventure pas ici pour pouvoir avoir des débats de philosophie après tout..."Hmm, on a une cliente prévisible et quelques soirées avec des cocktails et des danses gratuites et ce sera rapidement oublié, j'en suis sûre et certaine." Tu en es même persuadée et pour toi, c'est déjà une victoire en soi et la raison pour laquelle tu changes de sujet. Et tu parles à Itziar du futur, de votre futur en l'occurrence et elle a l'air d'en douter. "Est-ce que j'ai l'air de m..." De mentir, c'est ainsi que tu veux finir ta phrase, mais tu n'as pas réellement l'occasion de le faire. Tu prends une profonde inspiration et pour le visage familier de l'inspecteur Lockwood, tu as juste un hochement de tête. Avant de voir le mandat. Tu le survoles rapidement des yeux, tu ne doutes absolument pas de légitimité de ce dernier, du tout et tu te tournes de nouveau vers l'homme alors qu'il reprend la parole. Son discours est prévisible à souhait et si tu meurres d'envie de lui dire de cesser de vous parler comme si vous étiez des demeurées ou même stupides, tu le fais pas, prenant sur toi."Est-ce que cela vous dérange si je fais une copie du mandat avant que vous ne partiez ? Juste pour nous, je suppose que vous pouvez le comprendre." Que tu demandes tout simplement, parce que c'est plus important à tes yeux que de cirer les pompes de l'inspecteur en face de vous. "Bien entendu, on peut même vous envoyer ça par email ou d'une autre façon, demandez donc à un de mes collègues." Il fait un signe de tête vers le collège en question et tu en prends notes."Je propose qu'on commence par les parties qui sont réservées aux employés, comme les vestiaires, votre bureau ou même les toilettes pour ces derniers." Lockwood répond à la question d'Itziar et tu hoches la tête."Bien entendu inspecteur par ici, nous voulons que tout se passe bien et ..." Tu les tires de la poche de ta mini-jupe, tes clefs et tu les tends à l'homme."Je vous remets mon double des clefs, elles sont libellées donc vous devriez vous y retrouver, nous sommes là au besoin." Voilà, vous n'avez absolument rien à cacher, du tout même et vous le guidez lui et son équipe vers les vestiaires. Tu le laisses ouvrir la porte tout seul comme un grand, qu'il se sente important : les vestiaires sont vides et ont été nettoyés il y a quelques heures, cela explique l'odeur de produit de nettoyage bien frais et le fait que tout soit rangé contrairement à la veille. "Chaque employé possède son casier, je suppose ?" Tu n'as pas besoin de consulter Itziar pour répondrte à cette question-là en fait."Oui, et chaque employé vient avec son propre cadenas, ce ne sont pas des clefs que nous possédons malheureusement." Une autre vérité, parce que vous respectez la vérité de votre équipe et que Paradise City s'est toujours voulu un lieu plus qu'accueillant et ouvert. Envers tous et toutes et il y a toujours eu une certaine confiance entre vous et vos employés. Cette enquête ne va pas changer cela, du tout.
crédit gif/ssoveia - le destin décide:
win - la réponse de Lara satisfait l'inspecteur et il décide de fouiller les vestiaires plutôt que de s'attarder sur les casiers. so-so - l'inspecteur Lockwood est dubitatif et demande aux patronnes une liste détaillée de tous les employés qui bossent au club ainsi qu'un numéro de téléphone pour les contacter. lose - l'inspecteur est insatisfait et il appelle un de ses collègues, ils ont de quoi faire sauter tous les cadenas et l'inspecteur Lockwood compte bien le faire pour inspecter les contenus de tous les casiers.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 1 Jan 2024 - 10:44 | |
| Le membre ' Lara Pearson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Sam 13 Jan 2024 - 23:27 | |
| Elle n’obtient pas sa réponse, Itziar. Lara n’a pas le temps de finir sa phrase. Elles sont interrompues par l’inspecteur Lockwood et son équipe. Il semble toujours choisir le moment le moins opportun. Ce sera donc une conversation qu’elles devront reprendre plus tard. L’espagnole aurait pourtant aimé avoir quelques dizaines de secondes supplémentaires, ne serait-ce que pour laisser le temps à l’australienne de finir sa phrase. Ce n’est que partie remise, et même si elle n’oublie pas les mots de la jeune femme, elle les range dans un coin de sa tête pour pouvoir se focaliser sur le plus important à l’heure actuelle : la présence de la police au Paradise City. Lockwood et son mandat de perquisition. Le précieux sésame qu’il avait fini par obtenir et comptait donc bien mettre à exécution aujourd’hui. Elle ne saurait dire s’il est sincère quand il prend la parole après les avoir saluées. Elle a envie de le croire. De croire en sa sincérité, mais elle ne peut s’empêcher de penser qu’il dit ça pour faire passer la pilule plus facilement. Comme si elles allaient s’opposer à les laisser faire leur travail ou qu’elles allaient leur mettre des bâtons dans les roues. Une fois de plus, c’était mal les connaître. Elles tenaient à leur club. Elles avaient beaucoup investi dedans, à tous les niveaux. Elles n’allaient donc pas faire n’importe quoi ou agir sans réfléchir au risque de s’attirer des ennuis. Elles sont professionnelles, sans doute à la surprise des collègues de l’inspecteur qui lui avait déjà pu s’en rendre compte dès sa première visite ici. Elles n’ont pas changé depuis. Elles se sont seulement renseignées sur leurs droits et sur qui leur était possible de faire durant la perquisition. Pour le reste, elles n’avaient rien à cacher et ne serait que pour acter une fois pour toute leur innocence dans cette affaire, elles coopéreront sans faire d’histoire. Alors, quand Itziar demande par où ils souhaitent commencer et que l’inspecteur Lockwood mentionne les vestiaires et autres parties du club réservées aux employés, Lara lui sort son trousseau de clés pour le laisser ouvrir les portes qu’ils souhaitent. Elles n’ont pas de raison de s’opposer et Itziar est même certaines qu’elles n’en ont pas le droit. Itziar suit donc l’équipe, elle ne sait pas si c’est réellement nécessaire, à part peut-être pour répondre aux questions de l’inspecteur qui finira peut-être par les libérer par la suite le temps que ses agents explorent les lieux de fond en comble. C’est Lara, qui répond à la première question. Une question simple. Peut-être même banale concernant les casiers appartenant aux employés. Casiers cadenassés dont elles ne possèdent pas de double des clés. Une manière supplémentaire de préserver l’intimité de leurs employés. C’est Lara, qui apporte de nouveau une réponse à l’inspecteur se questionnant sur les casiers et les cadenas qui les maintiennent fermés. “On peut appeler nos employés et leur demander de venir ouvrir si vous le souhaitez.” Propose Itziar qui même si elle n’a aucune idée de ce qui peut bien se trouver derrière la porte de chacune des boites en métal fait parfaitement confiance aux personnes qui travaillent ici. Alors, à part quelques costumes, du maquillage, des snacks et autres trousses de secours, ils ne risquaient pas de trouver quoi que ce soit permettant de faire avancer leur enquête. Cependant, elle savait que les casiers n’étaient pas hors limite et que si l’inspecteur décidait d’en fouiller le contenu, il pouvait le faire. “Ça ira.” Répond-il cependant, à la plus grande surprise de l’espagnole. “On va faire le tour des vestiaires et de votre bureau ensuite. En fonction de ce qu’on trouvera, on décidera si on ouvre les casiers ou pas.” Continue-t-il alors que son équipe commence à inspecter les moindres recoins de la pièce. Il n’y a pas grand-chose à retourner. L’équipement est relativement sommaire. Il y a le nécessaire pour que chacun puisse se préparer, mais il n’y a pas forcément d’endroit pour y cacher quoi que ce soit. Le ménage a été fait également, ce qui leur permet de découvrir une pièce rangée et d’en faire le tour de manière efficace, sous la supervision de Lockwood et son calepin pour prendre des notes. “Est-ce qu’il arrive que des personnes autres que les employés entrent ici ? Est-ce que quelqu’un contrôle l’accès ?” Demande-t-il et cette fois-ci, c’est l’espagnole qui prend la peine de répondre. “Non, cela fait partie des quelques pièces exclusivement réservées aux employés. Il n’y a personne qui contrôle et il n’y a pas de caméra de surveillance non plus, comme nous vous l’avons expliqué par le passé.” Répond-elle, faisant référence à leur première rencontre. “Par contre, il y a toujours quelqu’un finalement, sans qu’il n’y ait de sécurité à proprement parler. Il y a toujours au moins une danseuse en train de se préparer. Une intrusion ne passerait pas inaperçue. Cependant, ce n’est jamais arrivé, même par erreur.” Aucun client ne s’était malencontreusement perdu et atterri ici. Le spectacle était dans la salle principale pour le grand public et dans les salles privées pour ceux qui étaient prêts à y mettre le prix, pas besoin de venir voir ce qui se passait en coulisses. “Si votre homme est passé par notre club, il est certain qu’il n’a pas mis un pied ici.” Conclu-t-elle alors que l’inspecteur hoche la tête en griffonnant sur son bloc-notes. |
| | | | (#)Lun 29 Jan 2024 - 21:27 | |
| Si la suggestions de la blonde est bonne, tu sais que dans les faits, appeler chacune des danseuses et leur demander d'ouvrir leur casier pourrait prendre des jours, voire mêmes des semaines. Entre celles qui ne sont pas sur Brisbane en ce moment, celles qui ne passent qu'au club que deux ou trois fois par semaines, etc... tu sais que la plupart de vos employés font autre chose de leur journée, après tout, le club n'ouvre pour les clients qu'en début de soirée, et vous n'attendez de personne d'être accroché à son téléphone pour attendre une opportunité pour plus d'heures. Et, que tu n'ajoutes pas, tu as déjà été dans les vestiaires toi-même, la chose la plus forte qu'on échange ce sont des tampons en cas d'urgences. Ou des anti-douleurs pour le même genre d'urgences. Donc vraiment, l'inspecteur Lockwood n'a aucun soucis à se faire. Ta réponse semble même le satsifaire, ainsi que celle d'Itziar. Les casiers ne l'interessent pas et tu murmures un:"Okay. Cela m'a l'air plus que raisonnable." car tu sais déjà qu'ils ne vont rien trouver. Mais qu'il fasse sont boulot. Lui et son équipe, d'autres agents arrivent pour inspecter les vestiaires et tu prends sur toi. Pour ne pas soupirer plus fort que cela, pour ne pas leur dire que c'est ridicule. Là, c'est sérieux, ils ont un mandat, tu ne peux pas taper du pied tout simplement parce que cela ne te plait pas. Malheureusement pas. Tu suis du regard un employé qui est en train d'inspecter un miroir et qui songe même à l'enlever du mur, quand Lockwood pose plus de questions. Tu croises les bras sur ta poitrine alors qu'Itziar répond. Avec justesse. Non, le club ne regorge pas de caméras, cela serait très mauvais pour votre business en réalité. Mais il y a toujours un agent de sécurité en plus d'un autre employé, toujours. Pas seulement pour protéger les murs, mais aussi et avant tout, les employés présents. "Notre sécurité est plutôt compétente et nous n'avons jamais eu de problemes avec un client qui essaye d'aller dans les espaces qui sont réservés aux employés." Pas ce genre de soucis. Cela est déjà arrivé que quelques clients un peu trop enthousiasmes trouvent la scène ou même aillent se perdre derrière le bar, mais cela n'est jamais allé plus loin. Et encore heureux que tu te dis avec un hochement de tête, cependant, tu es réaliste, tu sais que ce n'est pas ce genre de petits déboires et tracas qui intéressent l'inspecteur dans l'immédiat, du tout même. "Mais si vous voulez savoir comment tout se passe dans les détails, les rotations des agents de sécurité et l'organisation, je vous conseille de parler à Duran, notre chef de sécurité, que vous avez déjà rencontré." Tu le proposes pour paraitre arrangeante et parce que Duran sera plus à même de tenir l'inspecteur Lockwood informé. Et de lever les doutes. Et tu sais que Duran a ses propres critères pour engager les gens du service de sécurité et pour accorder sa confiance ou non. Et aussi, chose que tu ne dis pas, tu es sûre et certaine qu'il pourra remettre le Lockwood à sa place tout en répondant à ses questions. "Oui, cela me parait être la meilleure chose à faire. Peut-être un tête à tête avec ce Duran sera le plus avisé." L'inspecteur Lockwood semble être d'accord avec toi, il en prend note dans son petit calpin et tu te tournes vers Itziar, aurait-elle une objection ? Tu ne penses pas, et la seconde suivante, tu fais de nouveau face à l'inspecteur."Oui, comme nous l'avons dit, nous n'avons rien à cacher." Absolument rien et tout ceci est une perte de temps et d'argent. Là encore, tu le penses, tu le penses très fort, mais tu ne le dis pas, à quoi bon, ça ne ferait pas avancer les choses. Et plus tu te montres coopérative et plus tout ce petit cirque pourra finir rapidement, oui. "Okay, laissons une partie de l'équipe ici, et allons voir votre bureau." Tu hoches la tête et tu guides l'inspecteur et son équipe. Vous revenez dans le couloir et vous faites quelques pas. "C'est par ici." Devant la porte du bureau, tu lui fais un signe de la tête, il a tes clefs, et en général, si personne ne se trouve dans le bureau, Itziar et toi, vous fermez la porte, car il y a trop d'informations sensibles dans ce bureau : tout ce qui concerne les employés, mais pas que, vos plus gros clients et les finances du club aussi, pas quelque chose que vous pouvez laisser trainer comme cela. L'homme s'exécute et ouvre le bureau. "Pas très grand mais c'est ici qu'on fait les comptes et l'administratif, il n'y a qu'Itziar et moi qui possédons la clef de cette pièce-là." Que tu commentes et tu le laisses rentrer, lui et plusieurs officiers en uniforme. Toi, tu t'appuies contre la porte, les bras toujours croisés sur ta poitrine, un autre regard pour Izzie: ils ne vont rien trouver du tout.
crédit gif/ssoveia |
| | | | (#)Dim 18 Fév 2024 - 22:29 | |
| C’est une drôle de sensation qu’elle éprouve, Itziar, alors qu’elle regarde l’équipe de l’inspecteur Lockwood fouiller de fond en comble les vestiaires de Paradise City. Lara et elle n’ont absolument rien à cacher. Que ce soit ici ou dans n’importe quel autre recoin du club, pourtant, la manière dont ils s’attardent sur les détails la ferait presque douter. C’est idiot, parce qu’ils ne vont rien trouver et elle le sait, mais elle a réellement l’impression d’être une criminelle avec la manière dont ils sont en train de passer au crible les vestiaires. Elle sait que ce n’est que le début. Qu’ils seront peut-être un peu moins regardants sur la fin s’ils se rendent compte qu’ils ne cherchent pas au bon endroit et qu’ils sont en train de perdre leur temps, ni plus, ni moins. Inconsciemment, quand elle en voit un s’attarder un peu plus longtemps que prévu sur l’un des miroirs accrochés dans la pièce, elle ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil et de lever les yeux au ciel. Le miroir ? Vraiment ? Ils imaginent que quelqu’un s’embêterait à le déplacer pour cacher quelque chose derrière ? Ce serait sans doute la pire idée. Comme elles l’avaient déjà expliqué, il y avait toujours du monde ici. Si quelqu’un voulait cacher de la drogue à cet endroit, ce serait impossible à faire sans que quelqu’un d’autre ne le remarque. Cependant, même si elles s’évertuaient à le répéter, ça ne semblait pas vouloir faire sens dans la tête de l’équipe de police. Tant pis. Elles étaient là, le Club n’ouvrait pas avant ce soir, s’ils voulaient vraiment perdre leur temps à fouiller un établissement parfaitement en règle, qu’ils le fassent. Elles, elles seront là, pour répondre à leurs questions, aussi insignifiantes pourraient-elles sembler. Elles connaissent leur sujet sur le bout des doigts, autant Lara, qu’elle. Paradise City, c’est leur bébé, elles en connaissent les moindres recoins, les moindres détails et rien ne leur échappe. Cela dit, en matière de sécurité, celui à qui rien n’échappait, c’était Duran. Avec lui, pas besoin de caméra. Il avait des yeux et des oreilles partout et serait donc le mieux placé pour expliquer en détails comment fonctionnait la sécurité du club pour satisfaire la curiosité de l’inspecteur Lockwood. Ce dernier semble d’ailleurs apprécier la proposition de l’australienne quant à une discussion avec le jeune homme. Chacun y trouvait son compte. Il pourrait obtenir les informations dont il avait besoin et elles démontreraient une fois de plus leur bonne foi dans cette affaire.
Satisfait, l’inspecteur Lockwood demande ensuite à voir leur bureau. Une fois de plus, une pièce où il ne risquerait pas de trouver quoi que ce soit. Encore plus improbable que les vestiaires, mais il a un mandat et à donc le droit d’aller regarder où bon lui semble. Itziar, elle, emboîte le pas à Lara qui invite l’inspecteur à la suivre. La pièce n’est pas bien grande et ne comporte pas énormément de choses. Un bureau, quelques placards dans lesquels sont stockés tous les documents administratifs du club. Ce n’est pas une salle de repos, mais bel et bien un bureau aussi simple soit il. Il est fonctionnel, c’est là sa principale utilité et il leur permet de s’occuper de toute la paperasse dans une pièce dédiée. Les factures, les comptes, les documents d’embauche et tout ce qui se rapproche de près ou de loin à la gestion du club se trouve dans cette pièce dont elles seules ont la clé. “Et j’ajouterai qu’à moins que l’une de nous deux ne soit ici, la pièce est fermée à clé. C’est là qu’on range tous les documents importants et toute la paperasse, ça n’a d’intérêt pour personne d’y avoir accès.” Explique-t-elle pour venir compléter les dires de Lara. “D’ailleurs, on ne l’utilise en général que lorsque le club est fermé puisque le reste du temps, on est occupées, soit sur scène, soit derrière le bar.” Donc, finalement, il y a bien peu de moments durant lesquels elles se trouvent dans la pièce alors que le club est ouvert au public. “L’ordinateur ne sort pas non plus d’ici, on s’en sert pour l’administratif et pour les comptes … qui sont à jour et en règles. Si vous voulez jeter un œil, il est allumé.” Une fois de plus, rien à cacher. “Et dans le coffre, dont vous avez la clé, il y a simplement de l’argent liquide, un mélange du fond de caisse que l’on garde pour pouvoir rendre la monnaie et des recettes du jour. Une fois encore tout est tracé au centime près.” Et Dieu savait qu’elles faisaient attention à leurs comptes. S’il espérait trouver une erreur, il serait déçu.
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| | | | (#)Sam 9 Mar 2024 - 20:35 | |
| Si l'inspecteur Lockwood veut connaître tous les plus petits détails, du plus barbant au plus minutieux, alors il aura tous les détails de ce type. Comme tu l'as dit à la blonde avant l'arrivée de la police, et même ton avocat, tu n'as rien à te reprocher. Ni le club, ou Itziar ou même les employés. Ce Lockwood ne réalise même pas à quel point vous avez bossé dur pour en arriver là ou même pour qu'il y ait un club pour commencer. Vous n'avez pas choisi la facilité, ou de vous reposer sur un vulgaire trafic de drogues pour faire votre nom dans le milieu ou même dans le quartier. Tant pis si cela plaît ou non. Itziar donne des informations justes et tu l'écoutes en hochant la tête. C'est précis et tu sais que le livre des comptes est bien tenu. Vous allez à la banque deux fois par semaine pour déposer tout ça dans le compte de la compagnie et l'inspecteur peut même parler à votre banquier s'il le souhaite. Chaque centime est dépensé pour le business : que ce soit les employés ou les clients, pas de gain purement personnel quand il s'agit de Paradise City. "Oui, comme le dit Itziar, il y a beaucoup d'informations confidentielles ici, sur nos employés et le club, on ne veut pas que cela tombe entre de mauvaises mains... Surtout vu la nature de notre établissement." D'où la porte qui est fermée à clef et d'où toutes ces précautions. Et la confiance qui règne entre vous et vos employés. "Je vois..." L'inspecteur hoche la tête avant de prendre des notes. Il se penche sur vos placards, le coffre, avant de porter son attention sur des noms et des dossiers. "Vous avez des dossiers sur vos clients ?" L'homme semble surpris et plutôt que d'être automatiquement sur la défensive, tu hausses tout simplement les épaules. Tu ne vois pas pourquoi c'est une surprise, beaucoup d'établissements ont une pratique similaire : restaurant, hôtel... Vous êtes un établissement qui essaye de fidéliser sa clientèle le plus possible et d'avoir les clients qui dépensent le plus revenir. C'est bien cela le but de toute cette petite opération, sinon, tout ceci n'aurait aucun intérêt. Il faut être capable de fournir un service un minimum personnalisé. "Seulement les plus importants et ceux qui louent l'établissement pour plusieurs heures, ou pour notre programme the girlfriend experience, c'est quelques heures de divertissement privé..." Tu fais référence à la liste devant le dossier et tu finis par la tendre toi-même à Lockwood. Serait-il capable de contacter chacun de vos clients personnellement ? Cela serait mauvais pour le business et tu ne sais pas à quel point il est déterminé en fait. Tu ne penses pas que ce soit à ce point-là et il te le prouve en hochant tout simplement la tête."Donc il faut qu'on soit au courant des préférences du client et oui, même leur méthode de paiement préféré.""Je vois." Il se répète le bougre, alors qu'il prend encore des notes, tu ne vas pas le lui dire, grand dieu non, à la place, tu te tournes vers Itziar. Tu ne sais pas si elle veut ajouter quoi que ce soit d'autre, ou s'il y a que ce soit à ajouter à ton explication en réalité. "Mon équipe va continuer et on va interroger certains employés, je vous demanderai donc de patienter au bar toutes les deux." Tu pousses un long soupir et comme on vous l'a demandé de le faire, tu te diriges vers le bar. T'asseoir te semble bien trivial dans un moment pareil, mais tu ne vois pas quoi faire de plus, vous ne pouvez rien faire de plus pour le moment. Tu croises les jambes et si tu observes quelques agents de police faire leur boulot pendant une longue minute, tu finis par te tourner vers la blonde. "Bon, je dirais que pour le moment ça se passe bien." Tu peux te tromper, mais pour l'instant, tout est banal et même un peu lent. Même si dans quelques heures il y aura des danseuses qui vont se déhancher sur la scène que tu peux apercevoir et que l'alcool va couler à flots au bar où vous êtes assise, cela reste un endroit plus que banal. Avec de la paperasse et des moments de battements quand l'endroit n'est pas rempli de clients, ni plus, ni moins."Il prend beaucoup de notes, mais il ne va rien trouver, on le sait toutes les deux." Tu le dis alors que dans le même temps, Duncan passe près de vous, il vous adresse un signe de la tête, à vous, les propriétaires, visiblement, c'est son tour d'aller parler aux inspecteurs. "On a plus qu'à attendre, je suppose."
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| | | | (#)Sam 13 Avr 2024 - 18:50 | |
| La question lui fait presque hausser un sourcil, ou lever les yeux au ciel, mais elle se retient. Il faut jouer le jeu et répondre aux questions, même celles dont la réponse semble évidente. C'est Lara qui prend le relai sur celle-ci. Elle répond simplement. Elles ne sont pas un centre médical, elles n'ont pas de dossier sur le moindre type qui pousserait la porte du club. Ce n'est pas un club select dans lequel on ne rentre que sur invitation ou pour lequel on paierait un abonnement afin de pouvoir profiter du divertissement. Cependant, c'était un business sérieux, avec des clients plus fidèles que d'autres. Des gros poissons pour lesquels il était judicieux de conserver des informations afin de pouvoir proposer un certain traitement de faveur. Ça n'allait pas plus loin que ça. Pas de recherches extrêmement poussées. Chacun était libre de venir profiter du spectacle tant que tout cela se faisait dans le respect. Si un client posait un quelconque problème, Duran se chargeait de le faire sortir sans faire de vague. C'était aussi simple que ça et Itziar était persuadée que si l'inspecteur Lockwood y mettait un peu de bonne foi, il s'en rendrait compte sans trop de difficultés. Si malheureusement il avait besoin de retourner le club du sol au plafond à la recherche d'indices qui n'existaient, qu'il en soit ainsi et qu'ils puissent enfin passer à autre chose. C'était tout ce qui comptait. Pour l'heure, il se satisfaisait de la réponse de Lara. Il n'était pas des plus loquaces à part pour poser ses questions. Elle ne saurait dire s'il s'agissait d'une tactique ou si c'était là sa personnalité. A dire vrai, elle s'en fichait un peu. Elle n'avait qu'une envie, que tout cela soit terminé le plus rapidement possible afin que Lara et elle puisse reprendre leur business tranquillement, sans une espèce d'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Elle échange d'ailleurs un regard avec l'australienne, haussant les épaules par la même occasion, alors que l'inspecteur les sommes d'aller attendre au bar. Ça ne change pas grand-chose finalement. Elles ne sont pas là pour fouiller ou pour un quelconque interrogatoire. S'ils ont besoin d'elles pour des précisions ou pour ouvrir quelque chose, ils sauront les trouver sans l'ombre d'un doute. Alors, elle hoche la tête de haut en bas et emboîte le pas à Lara vers le bar. La situation lui semble étrange, singulière. Attendre au bar quand il y a personne, ce n'est pas ce qu'elle a l'habitude de faire. D'ordinaire, elle profite que le club soit fermé pour s'assurer que tout est prêt pour la soirée. Elle remplace les fûts de bière, remplit les bacs à glace et fait en sorte que l'équipe ait de quoi travailler efficacement. Là, elle ne peut pas toucher quoi que ce soit. Il ne faudrait pas que l'inspecteur et son équipe s'imaginent qu'elle tente de dissimuler des preuves. Alors, elle s'assoit, à côté de Lara. Une action tout aussi singulière pour elles qui n'ont que rarement le temps de se poser dans le club. Toujours à courir à droite ou à gauche, sur scène ou derrière le bar. Elle hoche la tête pour acquiescer à la remarque de la jeune femme assise à côté d'elle. “Ca peut que bien se passer, on a rien à cacher. Mais j'avoue qu'ils auraient pu se montrer bien plus accusateurs.” Ils restaient malgré tout assez neutres et n'étaient pas arrivés ici en les pointant du doigt pour les accuser de quoi que ce soit. C'était un bon point qui rendait la coopération bien plus facile. “Oui, on le sait et d'ailleurs…” Elle marque une pause et se penche légèrement vers Lara, baissant le ton de sa voix, on ne sait jamais, s'il y avait quelques oreilles indiscrètes. “Je sais pas trop ce qu'il peut bien noter puisqu'il ne trouve rien d'incriminant.” Ah ce qu'elle donnerait pour avoir accès au bloc-notes qu'il tient dans ses mains comme si sa vie en dépendait. “En attendant, oué, on a plus qu'à attendre, on a bien compris qu'ils n'avaient pas besoin de nous. J'aurai bien proposé qu'on se prenne un verre en attendant, mais ça risquerait d'être mal vu je crois s'ils nous voient faire.” Et ce serait sûrement l'occasion pour l'inspecteur Lockwood de leur poser tout un tas d'autres questions, ce qui malgré leur innocence, n'était pas forcément judicieux. Elles allaient donc attendre patiemment, sans rien toucher, avant de pouvoir reprendre possession de leurs biens. |
| | | | | | | | Woop-woop, that's the sound of da police. (Lara) |
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