(penisy #23) i don’t want you to disappear from my side
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
Les journées passent et se ressemblent. S’il y a bien une chose que tu as apprise de la parentalité dans les dernières années, mais surtout de la maternité, c’est qu’une routine est aussi essentielle qu’elle n’est parfois contraignante. Essentielle parce qu’il te serait impossible de mener tout ton petit monde d’un point A à un point B sans un semblant de plan et de continuité, mais contraignante parce que tu oublies parfois qui tu es, en dehors de ton rôle de mère. Les jumeaux sont petits encore, quelques mois à peine, Maia n’a même pas dix-huit mois encore alors ce n’est pas un mensonge que de dire que Isaac et toi, vous êtes encore au beau milieu de la tempête. La tempête de couches et de nuits blanches, de coliques et de tâches de vomi qui abîme chacun de vos vêtements. C’est une période compliquée, là où tu as l’impression que ta personne et ton couple sont forcés de prendre un pas de recul face à tout le reste, mais la plupart du temps, tu veux croire que vous gérer assez bien la situation, Isaac et toi. Entre Jude qui s’ajuste encore et toujours à son rôle de grand frère, tout en réalisant de plus en plus l’absence de sa mère, à Maia qui n’apprécie pas particulièrement d’avoir perdu son rôle de bébé de la famille et les jumeaux qui s’alternent à vous faire passer des nuits blanches l’un après l’autre, tu sais que vous faites une équipe soudée Isaac et toi, à prendre le relais quand l’autre en a besoin, à constamment vous assurer que tous les besoins de vos quatre petits humains sont bien remplis, au maximum de vos capacités.
Tu sais. Ou du moins, tu veux savoir. Tu veux croire, si fort. Si si si fort. Mais tu n’es pas si naïve que ça.
Les indices s’accumulent sous tes yeux depuis des mois, et ce n’est pas que tu ne les vois pas ou que tu veux les ignorer, c’est seulement que tu veux le croire Isaac, quand il te rassure, quand il te murmure dans le creux de l’oreille que tout va bien, qu’il t’aime, qu’il s’occupe de lui et que tout va bien aller. Mais tu les vois, ses traits qui s’étirent. Les heures de sommeil qui manquent et qui ne sont pas toujours la faute d’un enfant ou d’un autre. Tu les vois, les marques sur son corps qui s’accumulent. Celles pour lesquelles il semble toujours avoir une excuse, une explication logique quand pourtant, c’est tout ton être qui te crie que ce n’est pas logique, que ce n’est pas normal et qu’il faut que tu t’inquiètes. Tu as beau tenter de lui en parler, de lui rappeler que tu es là, qu’il peut te parler, qu’il peut compter sur toi pour ramasser les pots cassés, pour panser les blessures, pour le rassurer, tu as l’impression de tourner en rond. Tu sais qu’il a ses démons, Isaac, et tu sais qu’ils sont persistants et sans doute plus près que tu ne veux l’admettre, mais tu ne sais plus quoi faire pour les tenir éloignés. Tu ne sais plus quoi dire pour les chasser, tu crains de ne pas être assez pour les faire disparaître et tu ne sais pas comment lui dire que tu paniques un peu plus à chaque jour, de le voir perdre le contrôle et perdre la bataille contre lui-même. Alors à défaut de ne pas savoir quoi dire, tu essayes du mieux que tu peux, avec autant de douceur et de tendresse que la situation le permet. Tu as attendu le bon moment, après avoir lu 3 histoires à Jude pendant que Isaac berçait une Maia somnolente, elle qui ne cesse de réclamer tous les moments possibles avec son papa. Les jumeaux dorment depuis une bonne heure déjà, et tu espères qu’ils vous en offriront encore une ou deux avant le prochain réveil parce que vous avez besoin d’un moment seul à seul, Isaac et toi. Tu aimerais dire que c’est un moment d’accalmie dans le tourbillon de vos journées, mais tu crains que la discussion que tu veux amener sur la table n’est rien de bien reposant, malheureusement. Tu rejoins Isaac dans votre chambre, les jumeaux étant installés dans la pièce d’à côté pour tenter de favoriser de bonnes nuits de sommeil, même si force est d’admettre que votre lit se remplit bien souvent au fil des heures. Les différents moniteurs pour bébés sont allumés et te rassurent une dernière fois que toute votre progéniture est belle et bien endormie, et c’est avec une nervosité nouvelle que tu t’approches de ton amoureux. « Je m’inquiète pour toi. » que tu murmures faiblement en venant te blottir contre lui, ta tête venant se poser naturellement contre son torse, là où tout ton être semble avoir élu domicile il y a plus de deux ans de cela maintenant. « Je t’ai vu tantôt, dans la cuisine… » Il n’y a pas d’accusation dans ta voix, tu ne relates qu’un fait qui serait tout ce qu’il y a de plus anodin, si ce n’était pas des marques laissées contre sa peau. Tes mains glissent le long de ses avants-bras, s’attardent légèrement sur les manches de son chandail avant de les relever doucement pour afficher les marques de brûlures que tu l’as vu s’infliger un peu plus tôt aujourd’hui, quand il pensait que tu avais le regard ailleurs. « Je pense pas que c’était un accident. » que tu ajoutes, avant même de lui laisser la chance de se justifier. « Parle-moi Isy. » que tu l’implores pratiquement, le regard mouillé d’inquiétude et d’amour, alors que tu attrapes l’un de ses poignets avec délicatesse avant d’y déposer un simple baiser là où la peau est scarifiée, abîmée, mais pas moins parfaite et aimée à tes yeux. Exactement comme l’homme qui se trouve devant toi.
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Souvent, il s'agissait d'un besoin urgent, impérial, dévastateur ; une nécessité qui brûlait ardemment mes synapses et m'obnubilait au point que la seule manière de m'en libérer était d'y céder. Une idée violente et omniprésente qui sévissait en souverain dans mon organisme, ébranlait mon corps à l'en faire trembler d'angoisse, le déroutait à mettre sens dessus dessus la sémantique d'instinct de survie en lui. J'imaginais, sans conviction, que ces moments-là étaient initiés, propulsés, embrasés par ce que beaucoup nomment triggers. Puis, il y avait les simples occasions qui se présentaient, les tentations inopinées que l'on peine à ne pas saisir, comme le fumeur qui ne refuserait pas une cigarette alors qu'il a déjà flambé son quota. Ces viles tentations irrésistibles, que probablement je provoquais moi-même, par mon esprit gangréné de ce poison qui s'imaginait spontanément comment le contexte pouvait me suggérer un écart ; j'imaginais que ces moments-là reflétaient ce que certains nommaient dépendance.
J'étais persuadé être seul, ce soir, dans la cuisine, quand en sortant le plat bouillant du four, j'ai convoité sa tôle. J'étais convaincu n'avoir absolument aucun témoin, que Penny se trouvait à l'étage avec les petits. Le regard fixe et le geste sûr, j'avais plaqué mon poignet contre le rebord du plat. La douleur aigüe s'était imposée moins d'une seconde après l'agression, mes nerfs en alerte fulgurante ; néanmoins, mon épiderme s'était marquée de rouge et c'est uniquement lorsque je ne sentais plus rien, le plat tiède, que j'avais séparé ma chaire du point de contact, sans scrupule aucun. Un soupire s'était dérobé de mes lèvres, que je n'oserais pas qualifier de soulagement, quand pourtant, au-delà de la honte cuisante qui m'envahissait, c'est ce dernier qui trônait en moi. Un acte censé, que je contrôlais et qui m'aidait : voilà comment je le décrivais. Cela ferait sourciller probablement n'importe qui à qui j'oserais le décrire ainsi.
La routine avait repris son cours, le quotidien défilant aussi normalement que possible, mon poignet douloureux dissimulé sous la manche de mon haut telle une soupape en arrière-pensée de celles qui me traversaient lors des discussions à table. Puis, les étapes vers le coucher des enfants s'étaient succédées. Je venais tout juste de parvenir à endormir Maia quand Penny me rejoignait dans notre chambre, après avoir offert une nouvelle prestation extraordinaire des personnages du recueil d'histoires qu'avait reçu Jude pour son anniversaire et qu'il tenait être lues par sa belle-mère. Je jetais un coup d'œil aux moniteurs démontrant le sommeil profond des jumeaux et de leur aînée et je m'asseyais sur le rebord du lit, songeur et fatigué, avant d'être rejoint par mon amoureuse.
« Je m’inquiète pour toi. » Son corps vint se coller au mien, sa tête se posa contre mon torse. Naturellement je glissais mon bras derrière ses épaules, l'enlaçant tendrement, déposant délicatement un baiser sur son front. Néanmoins, l'appréhension gelait déjà mes veines, tranchant mon organisme de part et d'autres au passage. J'étais incapable de retenir les battements de mon coeur de se rapprocher progressivement ni leur arrêt brutal l'espace d'un cycle lorsque Penny ajoutait : « Je t’ai vu tantôt, dans la cuisine… » Je mordillais discrètement ma lèvre inférieure, nerveux, coupable, mon regard voletant d'un point invisible à un autre dans notre chambre, comme si ma conscience espérait se cacher derrière un bibelot ou un meuble, alors que Penny me faisait grâce de ne pas encore confronter mon regard, stipulant uniquement les faits de sa voix douce et sans jugement avec laquelle elle accueillait toujours chaque partie d'ombre de moi-même.
Je baissais les yeux, tapi dans mon mutisme, la cage thoracique martelée par mon palpitant. Aussi discrètement que possible, j'expirais lentement, dans une vaine tentative de décontracter mes muscles tendus, de régulariser le rythme de mon myocarde. J'invoquais mon sang-froid, mon courage, mes désillusions : quelconques ingrédients magiques qui pourraient me permettre de garantir de nouveau à Penny que ce n'était rien, que j'allais bien, que la situation était sous contrôle, qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète. Tout irait bien. A chaque occurrence au cours de laquelle je lui avais servi ce discours, j'y avais cru dur comme fer moi-même et j'étais intimement convaincu de tous ces arguments : comment ils ne s'agissaient que de simples écarts - maladresses - bénignes qui s'estomperaient bien assez vite. Des petites parenthèses dérisoires. Je m'étais enfoncé dans le déni de la gravité de mes gestes, certain que dès que je le déciderais, je pourrais arrêter de me causer ce mal. Mes mutilations n'étaient que béquilles sur lesquelles je me reposais temporairement, un facile et rapide gain de contrôle me permettant de me recentrer quand je me perdais mentalement. Sauf que depuis ma reprise du travail, où j'avais dû prendre en soin cette patiente anorexique autant dans le déni que moi sur sa condition, un déclic brutal s'était opéré en moi. L'adolescente m'avait rejeté en pleine face ce que je ne pouvais voir. Je m'étais reconnu en elle tout en voyant ce qu'elle ne visualisait pas de son mal-être, obnubilé par son mécanisme de défense qu'elle jugeait légitime et indéniable. Elle m'avait brusquement, froidement, subitement, ouvert les yeux et désormais, j'étais terrorisé et accablé. Je me sentais pris aux piège de mes propres agissements, sans zone de sécurité abordable.
« Je pense pas que c’était un accident. » J'étais aussi profondément désolé, honteux et coupable d'avoir orchestré cette mascarade pendant des mois, autant j'y avais moi-même cru bec et ongle. Je me pince les lèvres, je me mords l'intérieur de la joue. Je peine à garder le souffle linéaire et les yeux clairs pendant que Penny remonte délicatement les manches de mon t-shirt. Je dévie instantanément le regard, incapable de confronter la réalité, sans pour autant me détacher de ma petite amie. Je sens les doigts fins de la jeune femme sur mes bras et je me laisse faire lorsqu'elle embrasse avec une infinie douceur mon poignet maltraitée. « Parle-moi Isy. » Je ferme quelques secondes les yeux, à la recherche de contenance, de ne pas être submergé par l'angoisse, la honte, la peur, la dépréciation de ma propre personne, la dépression royale et globale de mon être qui me paraît de plus en plus tenir de bric et de broc.
Ma gorge est nouée de cette boule indigeste de sentiments. Je déglutis laborieusement, ignorant même le sens des mots tant mon esprit est noyé par ces déferlantes émotionnelles qui me tétanisent. Qu'ai-je le droit de te dire, ma chérie ? Je pense alors que la sensation d'avoir tout fait de travers depuis des mois m'asphyxie sévèrement. Devrais-je lui confesser qu'il n'y a pas une semaine qui passe sans que je me fasse du mal ? Devrais-je lui avouer que je me mutile pour ne pas angoisser ? Devrais-je lui confier qu'il n'y a pas un soleil qui se couche sans que j'y pense et que parfois, c'est l'une des premières pensées qui me vient au réveil ? Devrais-je lui annoncer que j'essaie d'arrêter de maltraiter mes bras parce que ça se remarque au travail, et que plutôt, j'agresse l'intérieur de mes cuisses ? Devrais-je lui déclarer que j'étais réellement convaincu que ces actes étaient telle une soupape saine mais que j'ai réalisé, depuis peu, que je ne nourrissais qu'une illusion de contrôle ? Devrais-je communiquer avoir perdu pied ? Devrais-je lui exprimer que tout ceci et plus encore, je meurs de peur de le formuler à voix haute, terrifié des conséquences de ce que je pense et de ce que ressens réellement pourraient avoir sur notre quotidien, notre vie - tout ce qui compte pour moi.
« Je suis désolé, » je finis par articuler en tirant sur mes manches pour cacher ma peau zébrée de mal-être. J'inspire profondément, le coeur battant, la voix qui menace de se briser. J'inspire profondément. « Tu te rappelles quand tu m'as dit que tu peux m'aider à dénouer cette sorte de tas de nœuds que je ressens dans moi ? » Je questionne, repensant à cette conversation où je n'avais pas trouvé meilleure image que celle-ci pour exprimer à Penny le mal-être qui me terrassait et que je n'arrivais pas à tacler, expier. Grâce à ma petite amie, j'avais compris que ces nœuds étaient en réalité des émotions refoulées que j'ignorais même décrire. Des émotions que j'avais toujours appris à dissimuler au fin fond de mon être et surtout, à ne jamais divulguer, exprimer, dévoiler. Elles s'étaient entassées, s'étaient enroulées, s'étaient liées pour former cette diforme tumeur psychique. « J'ai honte et j'ai peur et je te demande pardon, » j'osais enfin excommunier, passant promptement une main sur ma joue nouvellement humide. Mes épaules s'affaissaient, comme si je venais d'arracher une partie de moi pour la poser entre nous deux, la montrer à Penny. « Je ne veux pas t'inquiéter. Je ne veux pas te faire de la peine. » Je veux pas te décevoir. Je veux être un bon conjoint et un bon père. « Ce n'est pas contre toi, ce n'est pas ta faute, » j'essayais de rassurer maladroitement. La dernière chose que Penny représentait à mes yeux était bien une ennemie. « J'y croyais vraiment que j'avais tout sous contrôle. J'y croyais vraiment, » je répétais avec sincérité, des trémolos de chagrin et de frayeurs dans la voix. « Je ne te mentais pas. J'y croyais vraiment. » J'enchérissais avant de croiser les bras contre ma poitrine, comme pour me protéger d'un éventuel choc à venir, comme pour oublier les scarifications et les rendre inaccessibles. « C'est pour avoir le contrôle. » Je confiais à Penny, espérant qu'elle comprenne, aussi fou mes propos pouvaient sonner. « Mais je veux arrêter. » Je promettais, bien que j'ignorais totalement comment y parvenir. « Je veux aller mieux. » Un amer goût de vœu pieu me hantait.
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Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
Chaque mot est prononcé avec douceur et précision. Chaque regard témoigne de l’affection que tu portes à Isaac, mais aussi de l’inquiétude qui ne te quitte plus depuis un moment déjà. Tu ne cherches pas à le culpabiliser, pas plus que tu ne cherches à forcer des réponses de sa part s’il ne se sent pas capable de te parler, de t’expliquer tout ce qui le tracasse, ces pensées cruelles et amères qui l’amènent inévitablement à se faire du mal. Tu voudrais pouvoir le débarrasser de tout le poids superficiel sur ses épaules, faire disparaître chacun de ses démons, mais tu ne possèdes pas ce genre de pouvoir, et tu n’es pas naïve au point de croire que cela se fait comme un tour de magie. Mais comment est-ce que tu es censée lui venir en aide si le sujet reste éternellement évité, balayé pour prioriser les multiples demandes que consistent votre quotidien, entre tous les petits êtres qui dépendent totalement de vous? Tu refuses d’être cette mère-là, cette partenaire qui oublie le reste du monde en faveur de ses enfants. Isaac est le pilier même de votre famille, celui qui t’a permis de retrouver confiance, en toi-même et aux autres aussi, celui qui t’a fait découvrir un amour que tu n’aurais jamais cru mériter ou connaître un jour. Il mérite qu’on s’occupe de lui comme il s’occupe de tout le monde, avec toute l’attention du monde et l’abandon de celui qui s’en fait toujours plus pour les autres que pour lui-même. Il mérite tout ça et tellement plus et tu ne sais pas comment le lui dire, comment le lui faire comprendre. Tu ne sais pas comment faire disparaître la douleur qui s’impose, qui s’immisce dans les trous laissés par des blessures qui n’ont jamais pu cicatriser.
Tu ne le quittes pas des yeux sans toutefois lui imposer de te regarder droit dans les yeux, et tu attends. Tu attends qu’il se sente capable de te parler. Tu attends que les vagues cessent de l’avaler tout rond pour lui offrir une main que tu espères rassurante, réconfortante. Tu attends parce que c’est tout ce que tu peux faire. Tu ne veux pas le presser et plus que tout, tu ne veux pas lui faire plus de mal qu’il ne s’en fait déjà. Tu veux aider. Tu veux apaiser. Tu veux pouvoir être un baume pour lui comme il a toujours su l’être pour toi. « Je suis désolé. » Tu secoues la tête, prête à lui dire qu’il n’a pas besoin de s’excuser pour quoique ce soit, mais tu t’efforces à rester silencieuse, à lui donner le temps de dire tout ce qu’il veut dire, tout ce qu’il retient depuis trop longtemps. « Tu te rappelles quand tu m’as dit que tu peux m’aider à dénouer cette sorte de tas de nœuds que je ressens dans moi? » Tu hoches doucement la tête, la conversation toujours bien présente dans ton esprit. « J’étais sincère. Je veux t’aider avec les nœuds. » que tu lui rappelles, même si tu te sens toujours aussi impuissante dans la meilleure manière d’agir. Tu ne sais pas comment dénier les nœuds si Isaac te les cache. « J’ai honte et j’ai peur et je te demande pardon. » Cette fois-ci, tu ne peux t’empêcher de réfuter ses propos avec passion, hochant la tête rapidement de gauche à droite, une main venant se glisser contre sa joue, l’autre trouvant sa main à lui, tentant d’essuyer des larmes que tu ne veux pas qu’il te cache. « Tu n’as pas à t’excuser, et surtout, surtout, tu n’as pas à avoir honte. » Tu sais que c’est facile à dire et bien moins facile à contrôler, que la honte s’immisce de manière insidieuse et noircit tout contre notre gré. Tu as longtemps été victime de la honte toi aussi, d’une honte qui n’était pas tienne à porter et qui continue pourtant de teinter ton quotidien par moments, bien malgré toi.
« Je ne veux pas t’inquiéter. Je ne veux pas te faire de la peine. » Un mince sourire vient étirer tes lèvres, mais tu n’es pas certaine qu’il peut l’apercevoir, entre les larmes et son regard qui s’attarde partout sauf sur toi. « Ce n’est pas contre toi, ce n’est pas ta faute. » « Je sais mon amour. » que tu murmures pour toute réponse, tes doigts caressant doucement son visage. « Tu ne me fais pas de la peine Isy, mais tu ne peux pas me demander de ne pas m’inquiéter pour toi. T’es l’amour de ma vie, le père de mes enfants, je vais toujours m’inquiéter pour toi. Je vais toujours vouloir le mieux pour toi. » que tu lui avoues d’une voix tremblotante, espérant que cette sincérité ne soit pas un poids de plus sur ses épaules, mais bien une preuve de la main que tu offriras toujours en sa direction. « J’y croyais vraiment que j’avais tout son contrôle. J’y croyais vraiment. » Tu hoches la tête, tu le sais combien c’est difficile pour lui d’avouer ses mots, de devoir se rendre à l’évidence que ce contrôle dont il a tant besoin lui a échappé. « Je ne te mentais pas. J’y croyais vraiment. C’est pour avoir le contrôle. » « Je t’en veux pas, je t’en veux pas. » que tu répètes constamment, dans un espoir sans doute vain d’apaiser cette culpabilité qui le terrasse. « Mais je veux arrêter. Je veux aller mieux. » « Alors on va tout faire pour que tu ailles mieux. » que tu lui promets, parce que tu ne peux pas imaginer un monde dans lequel tu n’es pas prête à tout pour alléger les souffrances de celui que tu aimes. « Mais tu ne peux pas tout faire tout seul, d’accord? » Tu sais que demander de l’aide n’est pas une chose qui lui vient facilement, lui bien plus habituer à offrir un coup de main qu’à en demander un. « Je ne veux pas que tu te caches… Je ne veux pas que tu ressentes le besoin de te cacher parce que tu ne veux pas m’inquiéter. Parce que tu penses que c’est pour le mieux. » Tu ne sais pas si tu as le droit de lui faire cette demande maintenant, mais tu as besoin qu’il sache, tu as besoin qu’il comprenne à quel point être dans l’inconnu est la pire des tortures qu’il puisse y avoir lorsqu’il est question de l’homme à tes côtés. « Ensemble. On est plus forts ensemble, ok? »
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Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Ma voix est tremblante, mon regard fuit incessamment et mes doigts creusent nerveusement dans les couvertures reposant sur notre lit où nous nous sommes installés, Penny et moi. Je milite contre l'aube d'une crise d'angoisse qui accélère ma respiration tout comme le rythme de mon coeur qui martèle sauvagement ma cage thoracique. J'essaie de garder pied, de conserver la tête hors de cette houle assassine de sentiments, de pensées et de toxicité qui se fracasse contre mon esprit. La chambre paraît périlleusement tanguer tout autour de moi, Penny demeurant indéniablement un phare au coeur de cette tempête terrifiante, déstabilisante, tétanisante.
Je me rattache à la voix de ma petite amie, à ses gestes tendres sur mon visage livide sur lequel je tente vainement d'effacer les perles salées de mon désarroi. Laborieusement, je lui formule mes excuses sincères ainsi que ces émotions qui me rangent et que je peinais tant à verbaliser, comme si je redoutais qu'en les prononçant à voix haute, elles deviendraient beaucoup trop puissantes et impossibles à surmonter. Je prends ce pari parce que je me sens au bord de la rupture, parce que je suis exténué de me battre contre cette dépression et parce que je prends enfin conscience que je suis incapable de m'en sortir seul. Autant j'aurais voulu être assez solide pour me soigner par moi-même, pour ne pas impliquer la femme que j'aime dans ma détresse, autant je me confronte enfin à l'évidence que mes démons sont plus forts que moi et que je nécessite des forces extérieures pour les taire.
Entendre Penny me rappeler inlassablement son soutien, sa présence, sa compréhension me rassurent et me prodiguent le courage d'aller au bout de ce lâcher prise borné. Ouïr Penny m'affirmer de nouveau qu'elle ne m'en veut pas, qu'elle désire mon bien, qu'elle souhaite m'aider me rassure comme me console dans une mesure inestimable. Je me rattache de toutes mes forces à son affirmation que nous ferions tout pour que j'aille mieux ; ma tête ose même acquiescer dans un optimisme timide nuancé d'espoir. J'opine de nouveau quand ma conjointe affirme qu'il est temps que je reçoive de l'aide, que je ne peux pas tout assumer seul. Ses paroles ont l'effet de baume sur mon coeur, d'une berceuse en plein cauchemar, et si j'écoutais toujours les propos de Penny qui allaient dans ce sens, aujourd'hui, je les entends réellement, ils me percutent enfin. Je pose doucement mon front contre le sien et je ferme les yeux, à la recherche de ce cocon d'amour que nous formons solidement, de cette sérénité à laquelle je goûte de plus en plus depuis que je partage ma vie avec celle de la Stringer. « Ensemble. On est plus forts ensemble, ok? » J'acquiesce de nouveau, mes doigts venant s'entremêler à ceux de mon amoureuse dans un geste pulsé d'amour, dans un mouvement signifiant que j'accepte enfin son soutien, que je mets de côté mes secrets et mes entêtements sur ma santé mentale, que je l'invite au sein de cette facette de moi-même précédemment fermée, que je lui fais confiance dans cette vulnérabilité dans le dessein d'anéantir cette dernière, que nous pouvons former l'équipe que nous constitutions pour chaque obstacle que nous avons surmonté dans notre quotidien pour ce combat là également. « On est plus forts ensemble. » Je lui fais écho. « Je veux que tu m'aides, » je souffle ensuite, sur l'intonation d'une prière, d'une main enfin tendue vers celle que me proposait Penny depuis si longtemps sur ce volet. « Je veux vraiment me soigner. Je veux vraiment trouver la solution qui me permettra d'aller mieux. Je veux faire autrement. » Changer de parcours de soins quand celui-ci se montrait être insuffisant depuis des années, si ce n'est qu'il m'avait permis d'accepter ma maladie. « Je veux être fier d'avoir été le mec que les paparazzis ont décrit. » Et de m'en moquer complètement, parce que cet article n'aura été qu'un tissu de mensonges et pour le peu de vérité qu'il composait, qu'une partie de mon passé, un tremplin pour une meilleure version de moi-même. « Je veux pouvoir être complètement heureux avec toi et les enfants. Je veux pouvoir enfin profiter vraiment de chaque instant avec vous. » Tenir à distance une bonne fois pour toutes mes démons intérieurs qui nuisent et obscurcissent ces moments de bonheur. « Je veux être fier d'être ton compagnon et le père de nos enfants. » Même si j'étais terrifié de ce nouveau combat inconnu dans l'objectif d'aller mieux, d'aller bien. Je veux aimer et savourer cette vie à 100%, l'accepter et la chérir sans nuage superflu. « Je veux t'aimer encore plus, sans avoir peur de te faire du mal. » Car même si mon amour pour elle était infini, ma dépression me limitait dans mes projets et dans mes aspirations, formant une hantise de nuire à cette femme pour qui mon coeur battait. « Je veux changer et me battre pour aller mieux pour vous, pour nous. »
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Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
L’air est lourd autour de vous, cette discussion aussi douloureuse pour lui qu’elle ne l’est pour toi et pourtant, tu savais qu’il etait tout simplement impossible de l’éviter plus longtemps. Le mal-être est trop profond au sein de l’homme que tu aimes, ces mécanismes de défense trop dangereux pour qu’il ne puisse continuer de la sorte plus longtemps sans recevoir l’aide dont il a besoin. Tout ce que tu veux aujourd’hui, c’est lui rappeler qu’il n’est pas seul, qu’il n’a pas à avoir honte de ce qui lui arrive, que ce qu’il considère être une faiblesse t’apparait comme un signe de force trop longtemps utiliser, complètement épuisée désormais. Tu voudrais pouvoir balayer tous ses démons, les faire disparaitre d’un revers de la main, mais tu n’as pas ce pouvoir malgré toute ta bonne volonté. Ensemble. C’est ce que tu t’efforces de lui faire comprendre. Que tu ne l’abandonneras jamais. Que peu importe les défis, les tempêtes, les hauts et les bas qui se placent sur votre chemin, tu seras toujours là, pour le soutenir, pour lui offrir cet amour qu’il juge bien trop souvent ne pas mériter. Parce qu’il mérite tout et plus encore, ton amoureux. Mais ce qu’il ne mérite pas, c’est de souffrir en silence. De croire ne serait-ce qu’une seule seconde que tu ne seras pas là pour le soutenir dans ses moments les plus sombres. Non, tu ne peux pas vivre avec cette pensée. Qu’importe la fatigue qui te ralentit, qu’importe le fait que 90% de ton temps soit consacrer à vos enfants, le 10% de toi qu’il reste, il appartient à Isaac. Et ce, depuis le moment même ou tu as posé tes yeux sur lui, dans ce restaurant ou vous avez eu votre premier rendez-vous. « On est plus forts ensemble. » qu’il répète après toi, vos doigts lies, vos regards perdus l’un dans l’autre. Il n’y a plus que vous deux, le monde autour semble s’être arrêter le temps de quelques instants et tu ne veux pas en sortir. Il y a bien trop longtemps que tu n’as pas pris le temps de le voir dans son entièreté, trop longtemps que tu n’as pas eu que lui et son bien-être en première priorité et tu t’en veux d’avoir attendu avant de verbaliser ton inquiétude. « Je veux que tu m’aides. » Tu hoches la tête, une promesse silencieuse que tu feras tout et n’importe quoi pour lui, pour aider à sa guérison, qu’importe ce que c’est. « Je veux vraiment me soigner. Je veux vraiment trouver la solution qui me permettra d’aller mieux. Je veux faire autrement. » La certitude avec laquelle Isaac prononce les mots te convainc de la vérité qui se cache derrière. Isaac n’a jamais été le genre d’homme à faire des promesses qu’il n’avait pas l’intention de tenir.
« Je veux être fier d’avoir été le mec que les paparazzis ont décrit. » Une grimace s’installe automatiquement sur ton visage a la mention de ces articles tous plus moralisateurs les uns des autres, remplis de vérités sur son passé oui, mais peignant une image de lui si loin de l’homme que tu connais. « Je veux pouvoir être complètement heureux avec toi et les enfants. Je veux pouvoir enfin profiter vraiment de chaque instant avec vous. Je veux être fier d’être ton compagnon et le père de nos enfants. » Tu continues d’hocher la tête, parce que tu l’entends, tu le comprends. C’est impossible, de donner son tout, quand le simple fait d’exister est si difficile. Tu le sais, tu as été là, toi aussi. Il le sait Isy, il connait chaque morceau de ton être, les accepte tels qu’ils sont et c’est plus que normal pour toi de lui offrir ce même amour inconditionnel. « Je veux t’aimer encore plus, sans avoir peur de te faire du mal. Je veux changer et me battre pour aller mieux pour vous, pour nous. » « Et si tu m’ouvres la porte mon amour, je serai là pour me battre avec toi, à tes cotés. » que tu lui promets sans aucune hésitation parce que c’est ce que vous faites ensemble, depuis le début. Vous êtes la, vous affrontez de plein front et vous en ressortez plus forts, plus soudés que jamais et tu sais que ce sera le cas encore une fois, quand Isaac aura traversé cette tempête qui le tourmente depuis bien trop longtemps. « Mais je veux que tu saches que je suis déjà si fière de l’homme que tu es, du père que tu es, du partenaire que tu es. Et qu’il n’y a rien que tu puisses faire qui viendrait changer cela. » Tu lui répètes encore et encore avec un tendre baiser poser contre ses lèvres. « Mais je sais que tu as besoin de le savoir, toi aussi. D’y croire. Et peu importe ce que ça prend pour que tu y arrives, alors c’est ce qu’on va faire, ok? » Si cela veut dire quelques semaines passées dans un centre pour traitement, ou alors des séances a répétitions avec un psychologue, alors ce sera le plan. Il n’y a aucune porte où tu n’es pas prête à aller cogner, aucune complication ou red tape qui ne pourrait t’arrêter. « La priorité, c’est toi. Je veux pas que tu t’inquiètes pour moi, pour les enfants, pour l’hôpital ou pour la fondation. Tu me fais confiance? » que tu lui demandes, refusant toujours de lâcher son regard. Parce que toutes les balles qui sont trop lourdes pour lui, tu lui promets de les attraper et de les garder pour lui, jusqu’à ce qu’il soit prêt à les reprendre lui-même.
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Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Les doigts de ma main s'enlacent tendrement aux siens, puis ma main libre vient doucement couvrir le dos de la sienne, comme si je ressentais le besoin de la tenir tout contre moi, comme s'il m'était réconfortant de la chérir alors que les mots de mal-être peinent tant à franchir la barrière de mes lèvres. En croisant son regard, je devine néanmoins que Penny sait, qu'elle lit les grandes lignes de mon désarroi, qu'elle assimile les combats que je mène au quotidien contre moi-même. Si sa stratégie avait été de me donner de l'espace et de respecter le silence que j'avais voulu préserver entre nous deux, elle bifurque désormais vers une tactique que j'accueille laborieusement et que j'érige solution. Sans s'être concertés verbalement, nous nous retrouvons de nouveau sur cette grande décision, comme si nos âmes étaient si intrinsèquement liées qu'elles savaient vibrer sur la meilleure des ondes nous concernant.
La liste de mes volontés me paraît longue et si chaque terme articulé sonne maladroit à mes oreilles et que j'éprouve toujours une honte cuisante à les prononcer à voix haute, je tiens à les partager avec toute la sincérité dont je suis constitué. Penny les accueille avec délicatesse, comme s'ils étaient des morceaux fragiles de mon coeur, des bris de mon esprit, qu'il nous fallait reconstituer et pour laquelle je sollicitais son aide, son soutien, son appui dans cette innovante voie vers ma convalescence. « Et si tu m’ouvres la porte mon amour, je serai là pour me battre avec toi, à tes cotés. » J'acquiesce doucement la tête, je porte sa main toujours couvée des miennes à ma bouche pour y déposer un baiser. « Je veux que tu sois avec moi, à mes côtés. » Je lui fais écho, lui ouvrant figurativement cette porte que j'avais si solidement conservée fermée jadis, persuadé que je protégeais ainsi la femme que j'aimais, persuadé qu'en la gardant scellée, les démons seraient moins forts, moins omniprésents. « Mais je veux que tu saches que je suis déjà si fière de l’homme que tu es, du père que tu es, du partenaire que tu es. Et qu’il n’y a rien que tu puisses faire qui viendrait changer cela. » Un faible sourire nait sur mes lèvres que l'actrice embrasse tendrement. « Mais je sais que tu as besoin de le savoir, toi aussi. D’y croire. Et peu importe ce que ça prend pour que tu y arrives, alors c’est ce qu’on va faire, ok? » Son "on" me procure du courage, de la force, et surtout, tant d'espoir. Je hoche de nouveau la tête à l'affirmative, le coeur battant de volonté, la gorge serrée d'émotions. Ce nouveau tournant me terrifie indéniablement, mais je tiens férocement à m'investir dans cette nouvelle démarche. Je désire donner le meilleur de moi-même et à me battre contre moi-même pour moi-même ; et par extension indubitable, mon amoureuse et notre famille. « La priorité, c’est toi. Je veux pas que tu t’inquiètes pour moi, pour les enfants, pour l’hôpital ou pour la fondation. Tu me fais confiance? » Je croise timidement son regard. Me mettre en priorité sonne tel un exercice frisant l'impossible, mais il est contrebalancé avec celui de faire confiance en Penny qui m'est naturel. « Je te fais confiance. » J'assure. « Je vais me battre. Je vais mieux me battre. » Je promets. Me déstructurer pour mieux me reconstruire. Accepter de lâcher prise pour revenir en force, avec la meilleure des alliées à mes côtés : la femme que j'aimais de tout mon coeur. « Je t'aime ma chérie, » je déclarais avant de l'attirer contre moi et d'embrasser sa joue, ressentant le besoin de la sentir tout contre moi, ressentant le besoin de caler mon coeur contre le sien. « Je t'aime tellement. » Je souffle pendant que mes mains caressent doucement son dos. « Je vais aller mieux. Je vais aller bien. » J'y croyais, et je ne me donnais pas d'autres choix que cette alternative. « Ensemble. » Le mot me paraissait autant chargé de puissance que d'amour. Il était, à Penny et à moi, notre arme fatale contre les pires cauchemars, contre les épreuves les plus ardues - dans les combats de nos vies liées et alliées.
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Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
« Je veux que tu sois là, à mes côtés. » C’est tout ce que tu as besoin d’entendre. Tu n’as pas besoin des millions de promesses qu’Isaac essaye de te faire. Tu n’as pas besoin qu’il ait touché la lune pour te prouver qu’il t’aime ou qu’il souhaite sincèrement aller mieux. Tu n’as pas besoin d’artifice et de grandes déclarations, non. Tu as simplement besoin de l’entendre te dire qu’il veut que tu sois là, qu’il a besoin de toi autant que tu as besoin de lui et tu sais que tout ira bien, que tout ira mieux après ça. Tu n’es pas naïve au point de croire que tout se réglera en un claquement de doigt, mais tu fais confiance à Isy. Il ne peut pas cacher le problème plus longtemps, prétendre que cela n’a pas d’impact autour de lui, sur toi, sur votre famille et c’est peut-être le coup de réalité qu’il lui fallait, même si tu détestes être celle obligée de lui dire. De mettre un frein à ce qui se passe derrière les rideaux, pour son bien à lui. Mais il sait, Isaac, que tout ce que tu dis, tout ce que tu fais, c’est par amour pour lui. Parce que tu l’aimes, parce que tu t’inquiètes, parce que tu veux qu’il aille bien. Parce que tu veux que ses souvenirs de cette période où vos enfants grandissent et apprennent de nouvelles choses tous les jours ne soit pas teinté de ce mal-être qui le tourmente depuis bien trop longtemps déjà. Son mieux, c’est tout ce que tu as toujours voulu pour lui. L’amour et l’affection que tu lui portes ne changent pas, rien n’est brisé par ses démons, par ses tourments. Tu veux simplement les chasser, les détruire, pour qu’il puisse enfin vivre comme il le mérite, avec une nouvelle clarté et la persuasion d’être celui que tu sais qu’il est : un homme bon, un homme bien, attentionné et sur qui l’on peut compter.
Tu sais que ce que tu lui demandes n’est pas quelque chose d’aisé pour Isaac. Lui qui a l’habitude de tout donner pour autrui, tu lui demandes désormais de s’occuper de lui et seulement de lui, d’être égoïste dans sa guérison pour enfin retrouver un équilibre dont il a temps besoin. C’est un sacrifice à faire pour lui, tu en es pleinement consciente, et tu vois les batailles qui se jouent derrière son regard, quand bien même il finit par légèrement hocher la tête. « Je te fais confiance. Je vais me battre. Je vais mieux me battre. » Je suis tellement fière de toi qu’ils crient tes yeux, alors que tes mains se portent contre ses joues, vos visages pratiquement collés l’un contre l’autre. Tu peux sentir son souffle contre tes lèvres, l’affolement de son cœur contre sa cage thoracique. « Je t’aime ma chérie. » Il te presse un peu plus contre lui, ses lèvres venant se poser contre ta joue et tu te laisses fondre contre son corps, réalisant que malgré toutes tes bonnes intentions, il y a déjà trop longtemps que vous ne vous êtes pas retrouvés comme ça, à simplement prendre un moment pour vous deux. Il y avait toujours trop à faire, quelqu’un qui avait besoin de votre attention, mais ce soir, il n’y avait qu’Isaac et toi et tant que le silence régnait dans votre demeure, tu comptais profiter de ces précieuses minutes à ses côtés. « Je t’aime tellement. » « Je t’aime encore plus. » que tu souffles contre lui telle une promesse, alors que ses mains caressent ton dos avec force, comme s’il craignait de te voir disparaître d’une seconde à l’autre. « Je vais aller mieux. Je vais aller bien. Ensemble. » Tu hoches la tête, confiante avant de venir poser tes lèvres contre les siennes. « Tu pensais quand même pas que t’allais te débarrasser de moi si facilement? » que tu lui lances sur un ton joueur, ressentant le besoin de finalement faire descendre la pression. Vous aviez dit ce qui était nécessaire, mais tu n’avais pas l’intention que tout tourne autour de cela constamment. La meilleure chose que tu puisses faire pour Isaac, c’était d’être ouverte et présente pour lui s’il avait besoin de te parler, tout en t’assurant que votre quotidien et la base de votre relation restent intacts. « C’est fou comment tu me manques, même quand on se voit tous les jours. » que tu lui avoues, échappant un léger soupir, refusant de te séparer de lui. « Tout va se placer et on va se retrouver, pas vrai? » Un peu de temps, beaucoup de travail, mais la conviction qu’après la tempête, viendrait éventuellement les beaux jours. « Maintenant, on va profiter du fait que tous nos enfants dorment pour aller prendre une douche ensemble et tu vas me laisser m’occuper de toi. Deal? » que tu lui proposes, ou plutôt que tu lui imposes avec un sourire joueur sur les lèvres, tes doigts s’attardant déjà à défaire le bouton de son pantalon.