≈ ≈ ≈ {this ain't a start but I'm actually changing} crédit/(raquelsgifs) ✰ w/ @Olivia Welch
La sentence est enfin tombée et il n'y a aucun moyen de la fuir. Aucun. 3000 dollars d'amende ainsi que 300 heures de travaux d'intérêts généraux. Voilà ta punition pour ton écart de septembre et si on t'a demandé si tu souhaitais contester cela, tu as hoché négativement la tête, avant de signer tout ce qu'on a mis devant toi. Comment est-ce que tu pourrais contester quoi que ce soit ? Tu ne veux pas fuir ta culpabilité, tu es sciemment, sortie de chez toi, pour acheter de la cocaïne, pour la consommer et tu as causé un accident de la route. Les faits ne sont pas joyeux et pour la première fois depuis… longtemps en fait, tu n'essayes pas de repousser la vérité loin de tous et de toutes. Tu n'essayes pas de la maquiller ou prétendre que ça ne t'atteint pas. Tu ne fuis pas tes émotions ou les conséquences. Tu es coupable et depuis l'accident, tu es sobre. Tu te plies aux règles, tu te confies auprès d'un professionnel et tu vas même devoir te soumettre à des tests, aléatoires et obligatoires pour prouver ta sobriété. Elles sont là les conséquences, voilà ce que tu te dis devant le St-Vincent en ce début de soirée. Ton téléphone vibre dans ta poche, revenir sur Instagram et récupérer ton statut d'influenceuse ne t'a pas tant coûté que cela. Ironiquement, ton nombre d'abonnés a gonflé après ta vidéo de confessions. Tu aurais dû le savoir, les gens aiment la misère humaine et les problèmes des autres. Il y a eu des commentaires négatifs, des bien faits tu l'avais cherché, et une bonne masse de messages positifs, des gens fiers de te savoir honnête et sobre et qui te souhaite bonne chance. Et si tu sais que tu ne dois plus laisser des étrangers déterminer ta vie et ton humeur, cela fait plaisir à lire. Moins plaisir d'avoir perdu ton statut d'ambassadrice MAC, mais qui se soucie de ça ? Tu as un boulot, et tu as un toit au-dessus de ta tête et tu vis de ce que tu aimes : le maquillage. Oui, c'est le Docteur Flynn qui t'a conseillée de faire des listes des choses que tu avais dans ta tête. Plutôt que de te concentrer sur le négatif et ce que tu fais de mal, cela ne fait rien avancer. Ce soir, ce seront tes premières heures pour te racheter une conscience et ta peine, c'est une bonne chose. Tu prends une profonde inspiration, repousses tes mèches blondes et courtes derrière tes oreilles et tu rentres dans l'établissement plus que familier. Tu sais où se trouve l'accueil, tu es là souvent ces temps-ci et si tu te demandes si tu vas croiser Mavis ce soir, l'autre blonde semble avoir une vie plus rangée que la tienne et ce en permanence, tu ne penses pas à elle quand tu t'adresses à l'employée de l'autre côté du bureau. "Bonsoir, je suis là pour l'aide ? Le volontariat ? Enfin, pas vraiment pour moi... c'est Laurie, Laurie Wright." Que tu précises au cas où elle aurait du mal à te trouver dans les dossiers qui trainent çà et là et tout ce qu'elle doit faire. Oui, normalement, le St Vincent accueille des volontaires qui viennent aider le personnel hospitalier par pure bonté de cœur. Ce n'est pas vraiment ton cas, et tu préfères clarifier dès le début et ce même si tu viens avec les meilleures intentions possibles.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Il y avait toujours un pic d'activité à la sortie de l'école. Entre les blessures de la cours de récréation - pas forcément graves mais nécessitant une radio puis une pose de plâtre dans la plupart des cas - et les premiers symptômes de maladie à l'heure où plus aucune médecin ne prenait de rendez-vous supplémentaires pour la journée, il y avait toujours cet afflux prévisible mais rarement grave. A part quelques parents râlant parce qu'ils attendaient depuis trop longtemps - trente minutes au maximum selon le logiciel -, tout s'était plutôt bien passé et la plupart de leurs petits patients étaient déjà repartis, une ordonnance entre les mains, voire des béquilles pour les plus malchanceux.
Olivia commença à organiser un peu le bureau maintenant que la salle d'atteinte était presque vide, récupérant les dossiers vides pour les futurs patients, et vérifiant que tout était à proximité pour le prochain rush, se disant qu'elle avait sans doute le temps de se faire un petit café avant d'affronter le reste de la journée.
Avant d'avoir pu retrouver le calme de la salle de pause, une femme, trop âgée pour être une patiente de pédiatrie mais trop perdue pour être une mère à la recherche de son enfant, entra et vint se positionner devant le bureau. Olivia allait lui indiquer le poste des urgences adultes, un peu plus loin, quand elle se présenta.
Olivia l'avait oubliée. Des semaines que sa cadre lui en avait parlé, et elle le lui avait sans doute rappelé deux ou trois jours plus tôt, avec la liste de ce que Laurie pouvait faire ou non. Mais avec le rush de l'heure d'après l'école et sa propre organisation familiale, Olivia avait totalement oublié la "volontaire" - elle restait dubitative de ce terme, pour quelqu'un qui faisait des heures d'intérêt général et n'avait donc pas choisi de venir aider aux urgences.
« Enchantée, je suis Olivia » se présenta-t-elle à son tour, tendant la main vers la jeune femme. « Je suis chargée de vous accueillir aujourd'hui. »
Elle laissa tomber le rangement des dossiers vides pour faire un mini-tour des urgences, pointant rapidement les box du doigt, la plupart encore occupés, avant de la mener vers la partie réservée aux professionnels.
« Vous pouvez prendre un casier vide et y mettre votre cadenas, histoire de toujours ranger vos affaires au même endroit quand vous venez travailler. Vous avez un uniforme ou quelque chose ? Sinon, on va vous prendre pour une patiente » finit-elle en souriant. « Oh, et nos toilettes sont là. Loin des patients, histoire qu'on ait un endroit propre et duquel on n'entende pas les gens, les pleurs de bébé, tout ça ! »
Pour pouvoir s'y réfugier quand la journée était trop difficile, ou juste pour prendre deux minutes de pause loin du brouhaha des urgences.
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≈ ≈ ≈ {this ain't a start but I'm actually changing} crédit/(raquelsgifs) ✰ w/ @Olivia Welch
Tu te présentes avec un nœud dans la poitrine, parce que tu n'es décidément pas une simple bénévole et il faut bien le dire dès le début. Tu ne veux pas qu'on associe ta présence ici à un excès de gentillesse, c'est obligatoire que tu sois ici, sinon la punition et les conséquences pourront être encore plus grave... Mais à tes yeux, c'est un maigre prix à payer et tu as eu le choix d'établissement pour les heures d'intérêt général, tu as choisi le St-Vincent parce que ça te paraissait le plus logique dans un sens. Tu as blessé quelqu'un en causant cet accident, si tu peux aider quelqu'un en retour en étant ici alors... Tu sors de tes pensées alors qu'une rouquine se présente et te tend la main. Tu la serres du mieux que tu peux."Olivia, okay, je vais tâcher de m'en souvenir..." Toi et les prénoms ça fait deux, mais c'est important aujourd'hui et tu es trop sur le qui vive pour oublier quelque chose d'aussi important. Tu suis Olivia alors qu'elle fait le tour des urgences avec toi et te montre des endroits que tu connais déjà. Ce qui est nouveau ? C'est la partie réservée au personnel hospitalier, c'est complètement nouveau mais tu es sur ses talons, portés par tes longues jambes et tu prends note mentale de tout. Tu choisis un casier à la hâte, tu y fourres ton téléphone, ton sac balançant toujours sur ton épaule."Hmm non, je n'ai pas d'uniforme, on m'a dit de prévenir et de me présenter histoire de mais j'ai ça..." Tu viens juste d'y penser, tu fouilles dans ton sac, là, sous les tubes de gloss et le fard à paupière, il y a ton badge, ton badge noir avec ton prénom écrit en blanc ainsi que les pronoms que tu préfères. Un badge qui accompagne généralement ta tenue du jour à la boutique MAC du Queen Street Mall. Cela sera bien différent aujourd'hui. Tu le montres à Olivia, un bien maigre sourire sur le visage. "A cause de mon boulot, je peux le porter si ça peut aider." À t'identifier ou à te retrouver, si elle a un uniforme pour toi ou quelque chose qui t'aiderait à être reconnue, tu le porteras sans broncher et sans faire de commentaire sur la qualité. Tu n'es vraiment pas là pour cela dans le fond, du tout même. Tu penses à autre chose alors que tes pensées dérivent et de nouveau, tu es dans ton sac. Tu en sors une feuille pliée avec soins et qui t'a été donnée par quelqu'un d'important et qui a tous les signes distinctifs d'un document officiel du Queensland. Il ne faudrait pas que tu oublies. Tu tends la feuille à Olivia, pour lui expliquer la situation."Oh et je dois aussi faire remplir ça par quelqu'un de l'hôpital au début et à la fin de mes heures de volontariat, afin de rendre ça officiel et pour mon prochain passage au commissariat." Pour prouver que tu te rends bien ici et que tu ne fais pas semblant et que tu ne tournes pas les talons dès que tu approches le St-Vincent. "N'importe qui peut le remplir du moment qu'ils bossent ici, je sais que... vous serez souvent occupés, mais je préfère le dire dès maintenant histoire de ne pas oublier." Tu hoches la tête avec un peu plus d'insistance alors que tu dis cela.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia étouffa un sourire. Laurie allait sans doute avoir des difficultés pendant un moment avant de se souvenir des prénoms de tout le monde - même en ne comptant que la pédiatrie, ils étaient une petite quarantaine d'infirmiers, et une dizaines de médecins. Et ils se mélangeaient souvent avec l'équipe des adultes, notamment pendant les pauses, et quand un côté avait plus de travail que l'autre.
« On a nos badges, si vraiment vous avez trop de mal au début. Et on essaiera de vous mettre avec les mêmes personnes, histoire que ça vous facilite un peu la vite. »
Ce serait sans doute un miracle si Laurie ne voyait que les cinq mêmes personnes, au vu de leur emploi du temps désordonné et des changements d'horaires à la dernière minute, mais Olivia pouvait quand même essayer de le faire respecter, au moins les premiers jours. Le temps que Laurie ne s'y retrouve dans le labyrinthe des urgences.
Alors qu'Olivia essayait déjà de réfléchir à où trouver un semblant d'uniforme pour Laurie, au moins de quoi la différencier du flux de patients et de famille, elle tomba sur le petit badge de la jeune femme. Un qui indiquait les pronoms, donc clairement pas quelque chose fourni par l'hôpital, qui n'était pas aussi en avance sur les questions de genre.
« Vous travaillez où ? » demanda-t-elle, curieuse.
Elle s'était avancée vers la salle des internes et avait trouvé une blouse encore pliée, donc propre. Si Laurie posait son badge devant la petite étiquette annonçant le poste de ceux qui devaient porter cette blouse, ça irait parfaitement.
Elle la tendit à la volontaire tout en récupérant le papier officiel que cette dernière lui tendait en échange. Une surveillance des horaires, le papier plus pompeux et sérieux que celles que leurs étudiants leur faisaient remplir pour certifier à l'école qu'ils avaient été bien présents en stage.
« Ah oui, ma cadre m'en a parlé. Hésite pas à nous le rappeler, parce que c'es rarement notre priorité » glissa-t-elle, un peu désolée.
Elle poussa quelques tasses de café pour remplir la première ligne, signant de son nom. Peut-être qu'elle devrait utiliser le tampon du service, mais il faudrait déjà qu'elle le retrouve sur le grand bureau de l'accueil. Si aucun médecin ne l'avait pris entre temps, pour le poser elle ne savait où.
« Allez, enfilez votre blouse et mettez votre badge, et on va aller voir quels missions on peut vous donner » reprit-elle, avant de reprendre, un peu nerveuse, « au fait, on n'est pas sensé savoir pour quel délit vous êtes ici. Enfin, vous avez le droit d'en parler si vous le voulez, mais personne n'est sensé vous interroger. Si quelqu'un vous met mal à l'aise ou est insistant, n'hésitez pas à venir me le dire. »
Laurie était sensée rattraper une faute, pas se sentir mal à l'aise. Et Olivia connaissait assez certaines de ses collègues pour savoir combien elles pouvaient se montrer curieuses, surtout devant une telle question. Elle n'avait jamais vraiment compris, parce qu'elle savait qu'elle se comporterait sans doute différemment. Elle savait, confusément, que ça ne devait pas être quelque chose de grave, comme une tentative de meurtre, mais elle n'avait pas envie de savoir ce que Laurie avait fait, à moins que la jeune volontaire ne veuille aborder elle-même le sujet.
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≈ ≈ ≈ {this ain't a start but I'm actually changing} crédit/(raquelsgifs) ✰ w/ @Olivia Welch
Tu hoches la tête alors qu'Olivia tente de te rassurer sur ta présence et ton rôle ici. Cela fonctionne totalement, tu ne sais pas si c'est à cause du ton employé par la rouquine ou le fait qu'elle fasse partie de l'équipe de médecins du St-Vincent mais cela te permet de prendre une inspiration profonde et posée. Tu hoches la tête, tu fais de ton mieux pour retenir tous les détails et pour ne pas la ralentir elle ou qui que ce soit en train de travailler plus tard. Tu es là pour éponger ta peine, tu es là pour te racheter et hors de question que tu causes plus de problèmes que cela. C'est même la dernière chose que tu veux faire quand tu y penses bien. Tu la suis vers l'autre salle et quand elle te tend une blouse, tu hoches la tête et tu comprends même le message avant qu'Olivia ne l'enfile. Cela te parait un peu bizarre, à ton vrai boulot, on te demande juste d'être habillée en noir et d'être à la mode, hors de question de laisser penser que tu te négliges, ici... c'est complètement différent. Tu récupères la blouse et tu lui donnes ta feuille de présence et tu enfiles le nouveau vêtement en répondant à la question d'Olivia. "Au Queen Street Mall, je bosse à la boutique MAC, je suis maquilleuse... enfin make-up artist, même si je n'ai rien d'une artiste." Rien du tout en réalité et tu n'as jamais aimé utiliser ce terme-là, même avant que tout ne bascule et même avant que tu ne perdes ton statut d'ambassadrice MAC. Ce n'est pas important que tu te dis alors que tu ajustes ton badge sur le vêtement, il sera du côté droit de ta poitrine, et comme ça, on pourra bien t'identifier et te retrouver. "Okay, c'est noté, je n'oublierai pas." Tu ne veux vraiment pas plus d'ennuis avec la loi ou même devoir expliquer à un autre officier de police pourquoi tu n'as pas fait ce qu'on te demande. Vraiment, le passage au commissariat était un autre type de réveil brutal et tu te sens beaucoup mieux et beaucoup plus sécurité ici, sans aucune hésitation. Encore plus aux prochains mots d'Olivia. "Okay ? J'allais plutôt vous demander si ma présence ici n'allait pas mettre qui que ce soit mal l'aise mais... Okay, ça ne me dérange pas de répondre aux questions, j'ai merdé, il y a des conséquences, c'est bien ça être adulte, non ?" Une question qui n'en est pas vraiment une, tu connais la réponse à cette interrogation que tu viens de poser, oui. C'est bien cela être adulte, et tu ne comptes plus fuir ou essayer d'être quelqu'un d'autre. Les conséquences sont là et tu espères pouvoir transformer ce qui t'est arrivé en quelque chose de positif. "Où est-ce que je commence ? Qu'est-ce que je peux faire ou non ? Je suis là pour vous rendre la vie un peu plus facile si j'ai tout bien compris..." Tu dis cela avec une expression un peu plus résolue sur le visage, non, tu ne veux pas de sympathie en plus, non, tu ne veux pas qu'on te trouve des excuses ou qu'on se sente désolée pour toi. Ceci est une nouvelle étape pour toi, celle où tu regardes la vérité en face.
Olivia Welch
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia sourit gentiment à Laurie, sans oser lui dire que si elle connaissait le Queen Street Mall, elle n'avait jamais mis les pieds dans la boutique MAC et achetait plutôt son maquillage en grande surface. La plupart du temps, il finissait ruiné par plusieurs heures de travail à courir partout et à gérer beaucoup trop de choses en même temps. Ce n'était pas non plus sa priorité niveau budget.
Une fois la jeune femme prête, elle la ramena au niveau de l'accueil des urgences, plutôt calme en ce milieu de journée. Une bénédiction qui permettait à Olivia de prendre un peu le temps d'accueillir Laurie, plutôt que de la laisser au milieu à ne pas savoir quoi faire ou quoi dire.
Elle reprécisa bien à Laurie que personne n'était sensé l'interroger sur la raison de sa présence. Les policiers ou l'organe judiciaire en charge du processus des heures de volontariat avaient dû lui dire, mais l'infirmière n'était pas persuadée que tout soit bien fait dans les règles, que ce soit par manque de temps ou par manque d'implication. Elle balaya les inquiétudes de Laurie d'un geste d'épaule.
« Quand on travaille dans le soin, on a tendance à être plutôt curieux sur ce genre de faits divers. Surtout que c'est pas un meurtre ou je ne sais quel délit grave pour lequel vous seriez en prison. Vraiment, ça a plus tendance à réveiller la curiosité des gens. »
Il suffisait d'être là pour écouter les murmures quand des patients arrivaient escortés par la police - ce qui pouvait aller d'un éventail extrême allant de victimes d'une agression à un prisonnier malade, et qui alimentait les potins de l'équipe pendant des jours.
« J'imagine que vous avez déjà été patiente aux urgences, donc vous connaissez un peu la partie patients ? » demanda-t-elle.
Il y avait toujours une probabilité que Laurie n'ait jamais été assez malade pour aller aux urgences, ou n'ait jamais eu quelqu'un à accompagner.
« Je vais vous montrer un peu les lieux, et comment accéder rapidement à l'espace de radiologie ou la cafétéria. C'est globalement les deux endroits où on envoie le plus les gens, et comme ça, vous saurez les aiguiller. »
Elle indiqua les deux endroits à Laurie - la radiologie à quelques couloirs, la cafétéria, idéale pour attendre que quelqu'un revienne de la radio ou d'un bloc sans gêner l'afflux de patients -, tout en lui présentant les collègues qu'elles croisaient en chemin.
« Aucun de nous ne prendra mal que vous ayez un peu de mal avec les prénoms. On est une grosse équipe, ça prend toujours un peu de temps pour tout retenir ! »
C'était souvent l'angoisse des nouveaux, de se tromper encore et encore de prénoms. Mais à force de croiser les gens ou d'entendre parler d'eux dans les rumeurs de service, ils finissaient par intégrer tout le monde en quelques semaines.
« Pour nous aider, j'imagine qu'on peut commencer par indiquer aux gens les endroits où ils ont besoin d'aller ? Et nous aider à distribuer les repas quand ce sera l'heure ? »
Olivia n'était pas trop sûre des tâches qu'elle pouvait donner à Laurie. Pas de délégation de soins, vu qu'elle n'avait pas de diplôme et n'était pas une étudiante, mais le reste était assez flou. Guider les gens lui semblait donc une bonne alternative, même si sur le moment, personne ne paraissait avoir besoin d'aide.
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Olivia marque un point, on ne peut pas travailler dans un hôpital sans être un minimum curieux. Et avoir envie de s'impliquer dans la vie des autres, c'est comme cela que l'on sauve des vies, tu supposes, comme cela qu'on soigne les blessures et qu'on traite avec les impairs du quotidien. Tu dois toi-même répondre à beaucoup de questions quand tu es ici en tant que patiente, alors maintenant que tu es là en tant que bénévole, tu dois te préparer à la même éventualité. Et encore une fois, même si le poids que tu portes sur tes épaules est lourd, et que cela te réveille en plein milieu de la nuit ces derniers temps, tu sais très bien que c'est une réalité que tu ne peux pas fuir et tu es tout à fait disposée à répondre aux questions des autres. Si ce n'était pas le cas, tu n'aurais pas fait une vidéo de confessions qui a été postée sur ta page Instagram, un endroit plus que public et fréquenté pour le coup, pas vrai ? "Oh, je vois ce que vous voulez dire, et pas de soucis, je suis trans... donc j'ai un peu l'habitude d'attirer les regards, la curiosité et les questions, je m'en sors bien en temps normal... Vraiment bien." Tu hausses les épaules alors que tu l'annonces, donnant une autre bribe d'informations à ton sujet à Olivia. C'est un autre type de vérité, ça, tu ne t'en caches pas, que tu as dû jouer des coudes et faire des concessions et prendre d'autres mesures pour être véritablement toi. Ce ne sont pas des étapes par lesquelles doivent passer toutes les femmes et tu as toujours été très transparente et très ouverte sur le sujet. "Oui, je suis bien familière avec les urgences." Que tu réponds à Olivia et tu es sur les talons de la rouquine l'instant suivant. Tu suis, un peu comme une ombre, un peu comme une élève plus qu'assidue et tu fais en sorte de tout retenir et de tout mémoriser. Pour ne pas ralentir le rythme des urgences et pour trouver ta place dans cette grande machine et aider en fait. "Okay, par ici et... par là." Tu le murmures, plus pour toi-même qu'autre chose en réalité et tu hoches la tête, te sentant un peu plus sûre qu'il y a quelques minutes. Indiquer aux gens comment se rendre d'un point A à un point B est quelque chose que tu peux faire, sans absolument aucun problème en réalité. "Okay, je sais où sont les autres services. Je viens souvent ici pour mes séances de thérapie et… le reste. Comme je l'ai déjà dit, je suis trans alors... Le reste, ça peut être tout et rien." Pas besoin d'expliquer cela à Olivia qui doit être bien au courant de ce genre de détails maintenant que tu y penses bien. "Mais je vois ce que je peux ou ne pas faire. Vers quelle heure sont distribués les repas d'ailleurs?" Que tu en prennes note dès maintenant et pour ne pas être surprise plus tard, tu veux te faire au rythme effréné du St-Vincent dès maintenant, histoire d'être un véritable outil. Et si tu dois venir ici trois fois par semaine pendant les douzes prochains moins au moins... Autant connaitre ce genre de détails, pas vrai? "Je ne suis là que pour deux heures au fait, ça sera trois fois par semaine mais oui... juste deux heures." Jusqu'à ce que les heures s'additionnent et que tu aies épongé ta peine, ni plus, ni moins.
Olivia Welch
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Olivia ne put s'empêcher de se dire que Laurie sous-estimait un peu la chose. Les commérages des gens ordinaires, c'était quelque chose, mais ceux des soignants étaient très différents. Peut-être parce qu'à côtoyer l'horreur et la mort beaucoup trop souvent, ils s'en servaient aussi comme soupape de sécurité, comme une manière de se décharger et de ne pas devenir fous. C'était un point qu'il était compliqué d'expliquer avec de gens ne travaillant pas dans le domaine de la santé, et que Laurie aurait le temps de voir à mesure de heures de volontariat. L'infirmière espérait donc que ses collègues ne seraient pas trop méchants ou inquisiteurs quand ils poseraient leurs questions à Laurie.
« Si des remarques ou des questions vous mettent mal à l'aise, n'hésitez vraiment pas à en parler » redit-elle, regardant la jeune femme avec sérieux.
Laurie semblait ouverte sur le fait d'être transgenre, et elle était là pour du bénévolat, pas pour rejoindre définitivement l'équipe - à moins que ce stage imposé à l'hôpital n'ouvre des vocations -, mais ce n'était pas une raison pour la laisser se prendre des remarques inapropriées.
« J'imagine que vous venez effectivement assez souvent pour connaître la plupart des services du côté adulte. Mais moi je dépends de la partie pédiatrique, et les services avec lesquels on travaille sont à d'autres étages » expliqua-t-elle. « Et les parents sont souvent plus stressés quand ils ont besoin de quelque chose. Il ne faut pas le prendre mal quand ils ne vous écoutent pas ou sont un peu agressifs, mais vous pouvez toujours les recadrer gentiment. Ou nous prévenir. »
Elle avait vu beaucoup de parents menaçants pendant sa carrière, et elle avait mis du temps à savoir comment se positionner face à eux. Avoir des enfants l'avait aidé à trouver les bons mots, mais elle n'oubliait pas combien c'était parfois difficile.
Mais Laurie avait dit travaillé dans une boutique de cosmétiques du Queen Street Mall. Elle avait sans doute eu affaire à des clients agressifs ou revendicateurs, et savait sans doute comment leur répondre tout en restant professionnelle.
« Vous viendrez toujours aux mêmes heures ou vous changez selon les jours ? »
C'étaient sans doute des informations que lui avaient transmises sa cadre, mais que Olivia avait oublié. Tout comme elle avait oublié, prises dans les soins, que Laurie devait arrivé ce jour-là.
« Mais sinon on sert les petits-déjeuners entre sept et neuf heures, les déjeuners à partir de midi, le goûter évidemment, et le dîner vers dix-huit heures. »
Suivant les examens, l'âge ou les pathologies, certains patients pouvaient se retrouver à manger à d'autres horaires, mais ce n'était pas comme si les soignants allaient laisser Laurie gérer seule les repas. Il y aurait toujours quelqu'un pour lui dire qui servir, et quoi lui servir. Ils n'étaient pas là pour la mettre en difficulté, bien au contraire.
« Est-ce que vous avez des questions ? » finit-elle par demander, ayant l'impression d'avoir fait le tour du fonctionnement du service.
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Olivia insiste bien sur ton confort et tes limites à toi et cela fait apparaitre un autre type de sourire sur ton visage. Tu comprends tout à fait pourquoi elle pense de la sorte la soignante, pourquoi elle te met en garde et dans un sens c'est même... touchant ? Oui, mais tu estimes que ce n'est pas nécessaire. Tu n'es pas là pour jouer les victimes mais bien pour éponger ta peine et te racheter une conscience, ni plus, ni moins."Okay, mais encore une fois, c'est assez difficile de me mettre mal à l'aise." Tu le dis sans vraiment chercher à te vanter, tu ne sais pas encore si c'est une qualité ou un défaut en réalité, pour le moment, c'est un avantage. Et tu écoutes avec une attention toute particulière les mots suivants d'Olivia. Les conseils aussi. Après tout, c'est son univers à elle, c'est elle qui a un diplôme, les compétences et elle qui s'occupent de soigner les mots des plus petits visiblement."Parents stressés ? C'est noté, on a quelques clientes qui se croient super importantes là où je bosse et qui n'aiment pas attendre mais... je suppose que ce n'est pas pareil quand on s'inquiète pour son tube de gloss et quand on s'inquiète pour son gamin." Pas pareil du tout et tu essayes de te souvenir de ta propre mère à l'époque. Oui, Catherine était la première à remettre les gens à leur place quand ils n'utilisaient pas les bons pronoms ou quand ils t'appellaient Lawrence au lieu de Laurie. Elle a toujours été une mère protectrice et il ne t'es jamais rien arrivé de grave à l'époque alors oui, tu peux voir comment les choses peuvent dériver rapidement. Trop rapidement même et tu hoches la tête encore une fois. Tu sais hausser le ton, on dira merci à la nature de t'avoir donner des poumons comme cela et de très longues jambes, mais tu sais aussi manier l'hypocrisie et les faux sourires. Il faudra donc que tu en uses et en abuses ici également ? Bon à savoir. "Je pense que je viendrais trois fois par semaine, le lundi, mercredi et le jeudi aux mêmes heures, c'est ce qui fonctionne le plus pour mon emploi du temps. Mes week-ends sont pris par mon premier boulot, à la boutique, mais pas que." Pas que, tu te remets en selle aussi en tant qu'influenceuse. Tu as déjà quelques photoshoot de prévus et ce même si tu es la première surprise de voir que les gens veulent tout de même bosser avec toi. Apparemment, ton honnêteté te donne un avantage, ça, et ton nombre d'abonnés. Tu ne le comprends pas, mais tout ce que tu peux faire c'est dire la vérité et laisser les gens décider en conséquence. Peu importe, Olivia n'a pas besoin de le savoir, elle a un vrai métier, elle sauve des vies au quotidien. "Une seule question en fait : vers qui je me tourne en cas d'urgence ?" Une question redondante vu le service où vous vous trouvez, mais tu la poses tout de même."Genre si un patient s'effondre devant moi ou que quelqu'un veut absolument voir un médecin ?" Tu as besoin de savoir que faire quand le rythme sera effréné ou si tu es confrontée à une situation absolument insurmontable."Je veux savoir vers qui me tourner et la marche à suivre au cas où tout le monde est débordé."
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia hocha la tête, pensant à la comparaison de Laurie. Elle avait assez fait les magasins en tant que cliente pour se rendre compte de combien certaines étaient affreuses avec les vendeuses, exigeant presque d'avoir quelqu'un avec elles à chaque minute de leur présence dans la boutique. Certaines avaient exactement le même comportement à l'hôpital, et si l'inquiétude pour leurs enfants pouvait expliquer un peu la chose, ce n'était pas, de l'avis d'Olivia, une raison pour être insultant ou méchant envers le personnel - les résultats de bilans n'arriveraient pas plus vite, la place en radiologie ne se libérerait pas pour autant.
« J'imagine que les gens exigeants sont les mêmes partout, mais qu'effectivement, nous on a toute une famille à prendre en compte » nuança-t-elle.
Et on pouvait en vouloir aux parents d'être agressifs, mais c'était difficile de dire quoi que ce soit avec les grands yeux plein de larmes ou d'angoisse d'un enfant juste derrière. Elle espérait juste que tout se passerait bien pour Laurie, même si la jeune femme devait être habituée à travailler dans le stress - la boutique devait être un enfer au moment de Noël, par exemple.
« Vous avez le droit d'avoir une vie en dehors de l'hôpital » reprit-elle quand Laurie lui décrivit son emploi du temps. « C'est même conseillé, honnêtement. On deviendrait fous si on avait que ça. »
Chacun avait une façon différente de se vider la tête après une journée difficile, que ce soit par le sport ou du temps de qualité avec sa famille. Mais c'était une nécessité que de pouvoir s'immerger dans autre chose, et d'oublier les horreurs qui se passaient pendant leurs journées de travail.
« C'est une bonne question. C'est extrêmement rare qu'on ait plusieurs patients inconscients en même temps, et on est une grande équipe donc il y aura toujours des gens pour lâcher ce qu'ils font pour venir gérer l'urgence » dit-elle, rassurante. « Si vous êtes dans un des box ou un des bureaux de consultation, il y a une sonnette qui va nous alerter du problème. Mais comme parfois les gens les utilisent pour demander de l'eau ou des trucs du genre, c'est toujours mieux de crier. »
Le personnel hospitalier ne criait pas et ne courrait pas - donc si l'une de ces choses arrivaient, tout le monde était automatiquement en alerte le temps de comprendre ce qu'il se passait.
« Et ensuite, le mieux est de juste nous laisser la place autour du patient. Tenter de rassurer les parents si vous vous sentez de le faire, mais généralement une des infirmières le fait. Pour expliquer les gestes, pour essayer de rendre le tout un peu moins terrifiant. »
Olivia ne l'avait jamais vécu pour un de ses enfants, mais elle imaginait combien ça devait sembler terrifiant, un massage cardiaque vu de l'extérieur. Le scope mis à la hâte avec ses chiffres qui s'effondraient, les appels du médecin pour tel ou tel médicament, le bruit des côtes sous les mains des soignants...
« Vous avez déjà eu des cours de secourismes ? »
Elle-même en avait eu au collège ou au lycée, elle se souvenait vaguement de la démonstration des pompiers, des rires gênés des adolescents qui avaient disparu pour laisser place à des visages plus sérieux. Mais elle avait grandi à la campagne, bien loin de tout centre de secours. Les enfants des villes n'avaient peut-être pas besoin de ça ?
codage par aqua
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≈ ≈ ≈ {this ain't a start but I'm actually changing} crédit/(raquelsgifs) ✰ w/ @Olivia Welch
Tu as un peu envie de rire quand Olivia te dit que tu as le droit à une vie en dehors des couloirs de cet hôpital. Elle ne sait même pas que c'est cette vie en dehors du St Vincent qui t'a vallu un aller simple dans le service des urgences il y a quelques mois de cela, dans un état plus que désastreux. C'est pourquoi tu es là aujourd'hui, en tant que bénévole pas vraiment volontaire, et c'est pour cela les heures de travaux d'intérêt général. Donc sincèrement, si ta vie pouvait se limiter à ton boulot et les heures ici, ce serait un premier pas dans la bonne direction, cela tu n'en doutes pas. Mais tu ne relèves pas, tu n'es pas ici pour raconter toute l'histoire de ta vie, gagner des points ou même te faire bien voir. Olivia est là pour t'aiguiller pour ces premières heures et après tu sais que tout devra être automatique et qu'il y aura moins de perte de temps, beaucoup moins d'ailleurs. Mais le ton de l'autre jeune femme est rassurant, ce qui ne va pas du tout de pair avec ce qu'elle est en train de te dire, mais ça, tu supposes que c'est un talent de médecin et tu ne vas pas t'en plaindre. Cela te permet de garder les pieds sur terre et de te dire que ce qu'on attend de toi n'est pas si insurmontable que cela en réalité. "Crier ? Okay, j'ai la voix qui porte, donc ça devrait servir pour la bonne cause... pour une fois." Et pas pour vendre des tubes de gloss, une trousse de maquillage ou pour tenter de capter l'attention de tes abonnés alors que tu es en plein direct et que tu dois répondre à tout un tas de questions. C'est un conseil que tu ne comptes pas prendre à la légère et ça, Olivia s'en rendra très rapidement compte. Tu fronces les sourcils alors qu'elle te parle de secourisme, tu dois avouer que pour le coup, là, tu sèches, tu as des vagues souvenir d'un cours du temps du lycée. Et une vidéo que tu as été obligée de regarder il y a des mois de cela, avant de pouvoir commencer tes journées de boulot au centre commercial. "Hmm... j'ai dû regarder une vidéo pendant ma journée d'induction de boulot mais ..." Mais tu ne sais pas si tu pourrais réagir au bon moment et avoir les bons gestes. Et puis, dans un endroit rempli de médecins et de soignants, est-ce cela que l'on attend de toi ? Tu en doutes un peu. "C'est toujours Staylin' Alive qu'il faut chanter quand on fait des contractions musculaires sur la poitrine ou non ?" Tu demandes au cas où, te disant qu'Olivia sera la meilleure personne pour répondre à cette question. Mais tu n'es pas ici pour refaire ton éducation, maintenant que tu y songes bien, non, alors tu t'assureras de n'être sur le chemin de personne le moment venu, ni plus, ni moins. "Mais je vois ce que vous voulez dire, prévenir et laisser le plus de place possible pour que les personnes compétentes puissent avoir accès aux patients, je vois." Tu hoches la tête, une expression résolue sur le visage."Je peux faire ça."
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia étouffa un sourire devant les paroles un peu incertaines de Laurie. Elle savait d'expérience que devant une situation d'urgence, la voix portait de toute façon. Et qu'au pire, les gens savaient quand même faire tomber quelque chose ou appuyer sur la sonnette d'alarme, ou n'importe quoi faisant assez de bruits pour attirer l'attention d'une personne qui saurait quoi faire. Et puis, malgré le manque de personnel face à l'afflux de patients, les soignants essayaient de jeter un œil régulièrement aux petits dont ils s'occupaient, surtout ceux dont l'état était inquiétant.
« La première règle du secourisme, c'est toujours d'alerter avant de faire quoi que ce soit. Parce qu'une fois qu'on commence à s'occuper d'un patient, on est focalisé dessus et pas en état d'appeler. »
Si Laurie ne faisait qu'alerter, c'était toujours ça de gagné. C'était toujours une petite chance en plus pour que tout se passe bien. Surtout que si la jeune femme avait, semble-t-il, eu une petite formation, elle avait surtout dû apprendre à faire les premiers secours sur un gabarit adulte.
« Encore que je ne vous conseille pas de chanter en même temps, ou vous allez très vite manquer de souffle ! »
L'effort était intense et demandait toute l'énergie de celui qui faisait le massage cardiaque. Olivia se forçait juste à aller le plus vite possible tout en étant efficace, sans vraiment compter le rythme. Son esprit était concentré sur ses gestes, sur ceux de ses collègues, sur les informations données par le défibrillateur, pour savoir ce qui arrivait et où ils en étaient pour leur patient.
« On ne vous demandera pas de masser » finit-elle par dire, un peu amusée du sérieux de Laurie. « Juste nous alerter, c'est déjà très bien. Et j'espère que vous n'aurez pas à y assister, je sais que c'est pas facile à voir. »
Leurs étudiants, infirmiers comme futurs médecins, étaient souvent un peu pâles les premières fois, appuyés contre un mur pour ne pas glisser au sol, et ils étaient sensés savoir ce qui se passaient, avoir appris les gestes. Alors pour quelqu'un qui n'avait pas de formation médicale, comme Laurie, ça devait certainement être encore plus impressionnant.
« De manière générale, et même en dehors des situations d'urgence, vous pouvez toujours nous parler si une situation est choquante ou que vous la comprenez mal. On essaiera toujours d'y répondre. »
Aux yeux d'Olivia, ce n'était pas forcément les situations d'urgence le plus dur, même si voir partir un patient était toujours très compliqué. C'était parfois plus les violences intra-familiales ou la misère sociale qui faisaient mal, qui révoltaient, qui lui donnaient juste envie de rentrer chez elle pour serrer ses enfants contre elle.
Laurie n'allait pas être présente aux entretiens médicaux, mais elle entendrait forcément les échanges d'informations entre soignants, ou même ce que pouvaient dire les patients ou leur famille, en parlant ensemble dans les couloirs ou au téléphone.
codage par aqua
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Toujours alerter, première règle... tu bois littéralement les paroles d'Olivia, bien certaine que ce sont les premières informations utiles que tu reçois... eh bien depuis longtemps. Si on compte cela et les derniers conseils de ta thérapeute, on peut dire que oui, tu reviens de loin, et que tu apprends beaucoup de choses un peu trop tard. Tu n'aimes pas y penser, mais tu rapproches de plus en plus de la trentaine, c'est bien le moment de se ranger et de penser à la suite. Parce que tu ne peux pas juste jouer les gamines perdues et en manque d'attention toute ta vie, non. S'il y a bien quelque chose que tu as appris des suites de ton accident, c'est cela. "Okay, alerter, reporter avant d'agir." Tu notes cela dans un coin de ta tête, avant de te dire que cela peut sûrement être utile dans la vie de tous les jours et pas seulement dans le cadre du Saint-Vincent en réalité. Un bon conseil et Olivia dit tout cela sur un ton clair et elle est plus que patiente, cela se voit qu'elle a l'habitude d'évoluer dans ce genre de milieu et que c'est son métier. Comme Mavis que tu as croisé lors de ton accident, tu te demandes comment quelqu'un peut choisir ce genre de professions et y revenir sereinement, en se disant qu'ils ont fait le bon choix. C'est impressionnant, il n'y a pas d'autres mots pour le décrire en réalité. Olivia te rassure sur tes attributions et te rappelle que tu peux t'adresser à elle ou même à un des soignants de l'équipe de l'hôpital et tu hoches la tête."C'est définitivement quelque chose que je peux faire, et je ferais en sorte de ne pas être dans les pattes de qui que ce soit quand ça deviendra plus sérieux." Tu le répètes sur un ton un peu plus assuré et tu te dis que tu as bien fait de choisir le Saint-Vincent pour tes heures de travaux d'intérêt général. Tu vas être ici souvent, sûrement pendant tout le courant de la prochaine année qui arrive, jusqu'à t'être racheté une conscience et être revenue du bon côté. Non, ce n'était définitivement pas ce que tu avais prévu pour 2024 mais comme quoi... impossible de prévoir et de savoir où on va se retrouver, il vaut mieux avancer petit à petit et se décider sur le moment. "Merci d'avoir répondu à mes questions, je me sens un peux mieux et je me dis que je peux définitivement faire cela et envisager mes heures ici plus sereinement." Et ce n'est pas vraiment négligeable, avant ce petit aparté avec Olivia, tu pensais que tu allais être de trop et te sentir comme la vilaine petite criminelle à chaque fois que tu passes les portes de l'établissement. Ce qui n'est définitivement pas ce que tu veux. Tu peux aller de l'avant et transformer cet horrible accident en quelque chose d'autre. Après tout, tu t'en es sortie, le conducteur qui était dans le coma s'en est réveillé aussi, tout ça, ce sont bien des signes qu'il faut avancer à tes yeux. "Donc je suis prête pour ma première mission." Que tu dis à Olivia. "Par quoi est-ce que vous voulez que je commence ?" Tu poses la question alors que ton regard bleuté se pose sur Olivia, alors que tu attends tes premières attributions maintenant que tout est beaucoup plus clair.
Olivia Welch
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Laurie l'écoutait avec attention, les sourcils froncés et la mine concentrée, rappelant un peu les étudiants débordés qu'Olivia avait régulièrement, stressés par l'atmosphère électrique et prenante des urgences. Elle se disait que si Laurie pouvait retenir quelques notions de soins d'urgence, c'était toujours ça de gagné - et ça pouvait se révéler utile même dans sa vie personnelle.
« On saura vous le dire, si vous êtes dans le chemin. Pas forcément de manière très... Cordiale, on va dire. Sous le stress, ça peut arriver que les paroles soient plus sèches, mais c'est pas contre vous, c'est juste la concentration et l'urgence de la situation qui font qu'on va à l'essentiel. »
Les équipes des urgences étaient composées de gens soudés, capables de se raconter les blagues les plus nulles pour désamorcer les situations, mais en cas de véritable urgence vitale, ils s'enfermaient presque tous dans leurs réflexes professionnelles et oubliaient un peu de se comporter de façon civile, préoccupés par leurs petits patients.
Mais ses conseils et ses préventions semblaient avoir eu l'objectif initial : rassurer Laurie quand à ses heures de volontariat. Un point essentiel, parce que si Olivia avait toujours su plus ou moins à quoi s'attendre avant de débarquer sur un lieu de stage pendant ses études, Laurie avait avoué n'être passée à l'hôpital que lorsqu'elle était malade, et n'avait donc aucune du fonctionnement d'un tel lieu, ni de quelle serait sa place au milieu de tout ça.
« Ravie que ça vous ait rassuré un peu ! C'est important de se sentir à l'aise, même si ce sont des heures obligatoires. »
Peut-être que Laurie avait eu le choix entre différents lieux, ou peut-être qu'elle n'avait pas eu d'autre choix que de pointer au Saint-Vincent pour faire ses heures de volontariat. Mais si déjà, elle voyait un peu mieux son rôle, et était capable de mener sa mission, c'était déjà ça de gagné.
« Il va être l'heure du goûter, donc on va aller préparer ça ! Vous avez déjà préparé un biberon ? »
Laurie n'avait pas indiqué s'être déjà occupée d'enfants. Mais comme jusqu'ici, elle était restée avec Olivia et n'avait pas eu à interagir avec leurs petits patients. Elle pouvait être une tante en or ou la meilleure baby-sitter du quartier, tout comme elle pouvait paniquer devant un petit être en pleurs, et il était temps de découvrir quelle personne elle était face à un bambin.
codage par aqua
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