-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

 (moventry #13) you're like lightning in a bottle

Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #13) you're like lightning in a bottle SA0OH
POSTS : 7482 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyMer 6 Déc 2023 - 16:44


(c) notanothergifblog & harleystuff
you're like lightning in a bottle
@GRETA MOORE & ARTHUR

La pluie battante l’avait cueillie à la sortie du magasin pour le poursuivre jusqu’à chez lui. Il n’avait pas réellement prêté attention aux différentes alertes météos, mais quand ses employés avaient commencé à flipper plus que de raison, Arthur avait lentement réalisé que ce qui leur arrivait sur le nez n’était pas qu’un simple épisode orageux. N’étant pas un habitué de ces situations extrêmes, il s’en était remis à l’expertise de Maya qui lui avait fait parvenir une liste de choses à faire et à avoir chez lui avant que la tempête ne frappe la côte. Bien entendu, il n’avait rien de tout cela dans ses placards ou que le strict minimum. Greta lui avait assuré ramener certaines choses de son côté, mais il s’était vu obligé de braver le vent pour se rendre au supermarché du coin. Les rayons se voulaient tristement vides, la majorité de la population ayant anticipé l’arrivée du cyclone. Arthur s’était vu empiler des boîtes de conserve, quelques packs d’eau ainsi que des lampes torches et des bougies dans son caddie. Ne regardant pas à la dépense, il avait fait main basse sur tout ce qui lui paraissait un tant soit peu utile. Ce qui l’amenait à faire le troisième, et dernier, aller-retour entre son garage et son appartement. Les placards de la cuisine n’avaient jamais été aussi remplis depuis son emménagement. Se préparant à toutes les éventualités, Arthur avait même fait un détour par l’entreprise pour récupérer quelques matériaux qui l’aideraient à consolider l’immense baie vitrée qui lui servait de mur dans son salon. Il se sentait l’âme d’un aventurier quand dehors le ciel ne cessait de s’assombrir au fil des minutes quand bien même il n’était que deux heures de l’après-midi.

Pour la deuxième fois, il s’assura que Swann n’ai besoin de rien, qu’il était bien en sécurité avec sa fille. Les tensions persistaient entre eux, mais Arthur avait à cœur de ne pas laisser son ami seul. L’échange fut bref, Arthur attendait l’arrivée de Greta à tout moment. Elle ne lui avait pas donné d’indications, ce qui lui laissait très peu de temps pour se débarrasser de cette sensation qui lui collait un peu trop à la peau depuis sa soirée au Blind Tiger. Sans aucune hésitation, il se dirigea vers la chambre occupée par Nora pour fouiller dans les tiroirs de la table de nuit et l’armoire laissé entrouverte. Il avait été clair avec elle, aucune drogue ne pouvait passer le seuil de son appartement, et pourtant, c’est ce qu’il était en train de chercher de manière frénétique. Il n’avait pris qu’un rail à la soirée, ou peut-être deux, mais depuis, il avait recommencé à consommer. De manière sporadique, jamais plusieurs jours d’affilés, souvent dans un contexte qui s’y prêtait. Il pouvait faire sans, il était assez conscient de cela pour ne pas plonger bêtement. Arthur se savait en contrôle. Et pourtant… L’idée même de se savoir enfermer pour une ou deux journées, si ce n’est plus, amenait une certaine angoisse dans le fond de son ventre. Il aurait aimé avoir un peu de poudre à portée de main. Au cas où. Sa réflexion n’avait rien de rationnelle, encore moins de logique, mais il aurait préféré avoir un repli. Il était trop tard pour filer jusqu’au bar, et il doutait que Mickey soit présent pour lui vendre une quelconque dose. Tu joues à quoi là Arthur ? Se ressaisissant, il quitta la chambre de Nora, laissant la porte grande ouverte, pour mieux aller chercher son téléphone et s’assurer que sa colocataire était en sécurité. Il pouvait faire sans. Greta allait être avec lui tout du long. Il n’avait aucune raison pour avoir envie de consommer, pas vrai ? Excepter si la jeune femme usait de leur enfermement pour le pousser à avoir cette discussion qu’elle avait tant de fois démarré pour qu’il l’avorte dans la seconde suivante. C’est ce qu’il craignait, ce qui venait ronger sur sa confiance et laissait cette sale sensation s’installer sur sa peau. Arthur allait devoir user de tous ces tours pour déjouer son attention.

Cela commençait par l’accueil qu’il lui réserva. Si tout n’avait été que maladresse entre eux ces derniers temps, cette fois Arthur n’hésita pas une seule seconde. Il ouvrit la porte, la laissa entrer dans l’appartement et avant même qu’elle ne se débarrasse de ses affaires, il vint capturer ses lèvres dans un doux baiser. « C’est mieux que tu sois venu. » Il aurait laissé l’angoisse le bouffer s’il avait été seul. Mais Arthur savait cacher tout cela derrière un sourire charmeur et les plaisanteries qu’il était capable de débiter en deux secondes. « J’ai acheté tout le magasin, enfin presque… » Il lui montra le vestige de ses achats, alors que Greta venait ajouter quelques sacs à sa montagne. « On devrait pouvoir tenir un siège. » D’un geste maîtrisé, il vint lui ôter son manteau pour aller l’accrocher dans le placard de l’entrée. Elle allait pouvoir se mettre à l’aise, le temps à l’extérieur ne faisait que s’aggraver à chaque nouvelle rafale de vent. Alors que l’orage grondait au loin, Arthur vint se glisser contre le dos de Greta, laissant une de ses mains prendre place sur sa hanche. « Qu’est-ce que tu nous as ramené alors ? » Tant qu’il réussirait à s’occuper le corps et l’esprit, tout irait bien. Pas vrai ? Son envie de consommer finira par s’envoler avec la tempête. Après tout, il avait traversé bien pire épreuve sans aucune compagnie. Le simple fait de sentir la chaleur du corps de Greta contre le sien l’aidait à rester dans le moment présent plutôt que divaguer à ce qu’il s’était interdit depuis des mois. Il n’avait pas besoin de cela.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Greta Moore
Greta Moore
le porte-plume
le porte-plume
  
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 7vHkInU Présent
ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G.
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné.
LOGEMENT : Spring Hill #17
(moventry #13) you're like lightning in a bottle Jurassic-park-survival-dilophosaurus
POSTS : 2740 POINTS : 280

TW IN RP : alcool, drogue, age gap
TW IRL : n/a
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : lightseagreen
RPs EN COURS : [09/08]

ua (slasher) Moventry #10

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 8D1frvh
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 87bbb8e31844044d63db053ce8bd509d9218db82
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Tumblr_inline_pg5ksfYLob1v1d82y_540
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


RPs EN ATTENTE : Riley #1



RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5Kieran #1Moventry #12Swann #8Swann #9Moventry #14JosephMarley #3Lena #2Mallen #6Emery #4Moventry #13Swann #10Moventry #15Izan #1Swann #11Izan #2

ua:

AVATAR : Ashley Benson
CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper
DC : Didi & LewLew & Nico
PSEUDO : WisePenguin
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/07/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45510-greta-o-no-need-to-fear-what-you-can-t-avoid?highlight=greta
https://www.30yearsstillyoung.com/t45552-greta-o-and-i-don-t-want-the-world-to-see-me

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyJeu 7 Déc 2023 - 16:33

you're like lightning in a bottle
ft @Arthur Coventry :l: 

Comme il était ironique de constater que, maintenant ses propres tempêtes passées, un cyclone se dirigeait droit sur eux. Sa première idée aurait été de se cloitrer dans le loft qu’elle partageait avec son frère mais celui-ci était bien trop impliqué dans le parc qu’allait ouvrir l’un de ses amis et il avait dû le rejoindre pour s’assurer que les dégâts ne seraient pas trop importants. Au final, si elle allait s’inquiéter pour lui durant toute la durée de l’événement climatique, il lui avait servi sur une plateau une excuse toute trouvée pour passer encore un peu plus de temps avec Arthur. Le message qu’elle lui avait envoyé était innocent, mais elle n’était pas allée jusqu’à feindre un désintérêt pour son invitation à se réfugier chez lui jusqu’à ce que tout se calme. Et après cela, comme si le destin voulait encore jouer avec elle, Lucas lui avait écrit pour lui demander un service qu’elle n’avait pas pu lui rendre. Son soupir et la façon dont elle avait baissé la tête en lui écrivant indiquait la place qu’il avait gardé même si elle avait choisi de s’en éloigner et c’était probablement la seule fois où elle s’était avouée ses sentiments. Les récents événements lui prouvaient qu’elle s’était comportée de la meilleure des façons, pourtant, la culpabilité n’en était pas moins importante et ce sentiment d’avoir perdu un de ses amis les plus proches lui pesait constamment. Presque autant que lui avait pesé l’idée d’avoir perdu Arthur et si l'avoir retrouvé la rendait heureuse, elle devait l'admettre, elle s'efforçait de rester sur ses gardes.

Il était difficile de continuer à laisser ses propres barrières érigées alors qu'il l'accueillait presque comme il l'aurait fait à l'époque, posant ses lèvres sur les siennes, sans montrer une once d'hésitation. « C’est mieux que tu sois venu. » Ces mots pouvaient avoir bien des significations et ses pupilles s’étaient perdues dans les siennes, vacillant de gauche à droite à une vitesse folle alors qu’elle essayait de choisir la meilleure version. Ne pas réfléchir, apprécier ce baiser avec lequel il l’avait accueillie et qui lui procurait une sensation incomparable et s’imaginer qu’il préférait qu’elle soit venue parce qu’il appréciait sa présence et qu’il s’agissait là de la décision la plus sage. Rien de plus, rien de moins. Malgré les efforts que Greta tâchait de faire pour donner un peu plus de légèreté à leurs entrevues, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe d’inquiétude à l’idée de pouvoir sombrer une seconde fois trop facilement. « Merci de m'avoir invitée. » Son sourire ne s'était dissipé qu'une fois que ses lèvres avaient à nouveau trouvé les siennes, avant de s'éloigner pour reprendre un tant soit peu de contrôle. « T’as eu des nouvelles de Swann ? » avait-elle tenté, sachant pertinemment à quel point il pouvait se montrer boudeur lorsqu’il l’avait décidé sans pour autant remettre en cause sa loyauté auprès de leur ami commun qui l’avait forcément poussé à s’inquiéter pour lui. « J’ai acheté tout le magasin, enfin presque… » Il confirmait ce qu’elle était déjà en train de constater. « On devrait pouvoir tenir un siège. » Greta avait acquiescé dans un rire alors qu’elle l’avait laissé prendre son manteau, comme si le geste avait été répété déjà des dizaines de fois et qu’une certaine routine s’était installée. Elle n’avait pas fait d’effort vestimentaire particulier, cette fois, comme si ce manque d’effort parviendrait à masquer tout l’intérêt qu’elle portait à ce renouveau. « C’est dingue de pas savoir se contrôler dans les magasins. Tu crois que ça va durer aussi longtemps que ça ? » avait-elle demandé en désignant de l’index la quantité de nourriture qu’il avait achetée. L’idée de passer plus que quelques heures en sa compagnie était plaisante, mais l’inquiétude de voir le cyclone s’installer assez longtemps pour multiplier les dégâts prenait le dessus. En posant ses propres sacs en papier sur la table de l’appartement, Greta s’était mordue la lèvre avant de porter son regard vers lui, arquant un sourcil au passage avant de se mettre à rire, la quantité de choses qu'elle avait achetée démontrant que sa phrase d'avant la concernait elle aussi. « Qu’est-ce que tu nous as ramené alors ? » Il était avenant, doux et agréable et elle avait marqué un temps de pause en le sentant s'approcher d'elle, les effluves de son parfum l'obligeant à fermer les yeux. En posant sa main sur la sienne, elle avait incliné la tête pour laisser Arthur poser la sienne sur son épaule et ces gestes étaient si simples entre eux qu’ils venaient contraster avec la complexité des sentiments qu’elle pouvait ressentir. « J’ai quand même pris un peu de trucs sains, genre des légumes, des fruits. Evidemment j’ai pris du thé. De la glace. Et de quoi s’occuper. » La blonde énumérait, sans avouer qu’elle s’était chargée de ramener quelques - vrais - aliments parce qu’elle s’imaginait bien qu’il se serait occupé de tout le reste, les friandises sur lesquelles ils se vengeraient volontiers si la conversation prenait une tournure dangereuse. A sa dernière phrase, pour lui faire face et parce que sentir son souffle au creux de son cou la déstabilisait déjà, elle s’était retournée pour lui faire face. « Des jeux de société, Arthur. » avait-elle précisé, avant même qu’il ne vienne mettre des mots sur ce regard et ce sourire en coin qu’il lui lançait et elle avait levé les yeux au ciel avec une exagération soulignant la façon dont elle plaisantait. Le temps avait fait son oeuvre et ils semblaient un peu plus disposés à accepter ce qu’il s’était passé au point de réussir à en plaisanter. Disposés à accepter cette attirance qu’il était impossible de nier. Ils ne cédaient pas, se contentant de démonstration d’affection simples et qui ne signifiaient rien tant elles leur étaient familières.

C’était du moins ce que la blonde se répétait alors que chacun de ses baisers la menait toujours un peu plus vers sa propre perte. « Je te rappelle qu'on va bientôt plus avoir d'éléctricité et la batterie de nos téléphones est pas éternelle... » Une mise en garde, comme si elle souhaitait lui rappeler qu'ils seraient bientôt seuls, sans aucune distraction et elle était consciente qu'après ce constat, c'était ce dont il avait besoin, alors elle avait enchaîné. « Ça a changé ici, non ? » avait-elle demandé le plus innocemment du monde en balayant la pièce avec une attitude faussement nonchalante. Il était évident que ces changements étaient dus à une présence féminine que Greta pouvait voir avec les affaires posées ici et là, l’odeur d’un parfum qui n’était pas le sien encore dans l’horizon et cette porte entrouverte qui la laissait voir une chambre d’amis déjà occupée. Et déjà elle ressentait le besoin de se changer les idées alors elle s’était assise pour entamer le sachet de bonbons qu’il n’avait pas acheté par hasard. Arthur ne faisait rien au hasard, et elle le détestait de tant la faire douter de la situation par des gestes anodins pour lui mais extrêmement importants pour elle.

gif (c) harley;prettylitleliarsstuff



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

(moventry #13) you're like lightning in a bottle FNN77aH
(moventry #13) you're like lightning in a bottle VKaLYwc
(moventry #13) you're like lightning in a bottle HK0zoCe
(moventry #13) you're like lightning in a bottle O8ufxuI
(moventry #13) you're like lightning in a bottle QM71u6I
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #13) you're like lightning in a bottle SA0OH
POSTS : 7482 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyDim 17 Déc 2023 - 0:06


(c) notanothergifblog & harleystuff
you're like lightning in a bottle
@GRETA MOORE & ARTHUR

Pour une fois, il ne c’était pas empoisonner l’esprit en cherchant à analyser ses propres réactions. Pour une fois, Arthur s’était laissé aller à une véritable spontanéité en venant l’embrasser sans tout remettre en question. Pour une fois, il avait agi en se défaisant de ses barrières. Peut-être avec l’intention de se concentrer sur autre chose, probablement en cherchant à se distraire malgré tout, mais il avait agi sans se prendre la tête en amont. Et malgré tout cela, Greta avait eu un léger mouvement de recul. Pratiquement imperceptible, mais présent malgré tout. Une hésitation, quelque chose qui venait souligner à quel point le comportement d’Arthur n’était pas habituelles. Elle s’était étonnée de l’accueil qu’il lui avait réservé avant de se laisser aller dans son étreinte. Ce n’était qu’un petit rien qui n’était pas passé inaperçu. Une énième légère déception qui s’ajoutait à la liste. Un petit rien, certes, mais quelque chose qui venait le piquer. Qu’importe le sourire qui vint illuminer le visage de Greta par la suite et ce baiser qu’elle lui accorda d’elle-même. Il avait ressenti son doute et se laissait désormais envahir par les siens. « Merci de m'avoir invitée. » Par automatisme, il se vit hausser les épaules, l’air de rien. « Je voulais pas te savoir toute seule. » Il n’était que sincère. Son invitation n’était pas désintéressée, mais il avait aussi compris qu’elle aurait dû affronter la tempête seule, s’il n’avait pas proposé. « T’as eu des nouvelles de Swann ? » Bien sûr qu’elle s’empressait de demander quand la dernière fois qu’ils s’étaient vus tout avait tourné au fiasco général. « Il est chez lui avec Robin. » Il n’avait pas bien plus à dire. « Rory rentrait de New-York pour être avec eux. » Swann était en sécurité. Ils n’avaient pas bien plus discuté après cela et Arthur ne comptait pas s’étendre sur le sujet. Il était blessé des réactions qu’avait pu avoir son ami et ne serait pas le premier à générer la moindre discussion à ce propos. Arthur restait un grand enfant qui préférait bouder dans son coin et Greta en avait souvent été témoin.

« C’est dingue de pas savoir se contrôler dans les magasins. » Il ne put s’empêcher d’éclater de rire. « Dit-elle. » Et dans un mouvement exagérer, il vint montrer du bras l’énorme valise qu’elle avait traîné dans son entrée. « Tu crois que ça va durer aussi longtemps que ça ? » - « Pas spécialement. » Il ne comptait pas vraiment lui dire qu’être sobre le poussait à parfois se venger sur la nourriture, comme pour compenser. Elle allait sûrement le deviner par elle-même. « Mais toi visiblement t’as l’intention de t’installer ? » Il ne comprenait pas pourquoi elle s’était traîné autant d’affaires, mais dans le fond, Arthur savait que Greta avait besoin de tout son confort. Elle n’était pas tant matérialiste, mais elle avait son pull pour rester devant la télévision, toute sa collection de crème et autres produits en tout genre qui avait envahi sa salle de bain un jour et tout ce qui faisait d’elle, quelqu’un avec des habitudes. Même lors d’une tempête, elle ne semblait pas prête à se défaire de tout cela. « J’ai quand même pris un peu de trucs sains, genre des légumes, des fruits. Évidemment, j’ai pris du thé. De la glace. Et de quoi s’occuper. » La fin de sa phrase coïncida avec le moment où la main d’Arthur était prête à se faufiler sous le pull de la blonde. « Des jeux de société, Arthur. » Il ne put s’empêcher de rire. « J’ai rien dit, je te signale. » Mais il l’avait pensé si fort pourtant. Il ne serait pas contre l’idée d’aller s’occuper entre les draps, il n’allait pas le cacher, mais Greta avait hésité tout à l’heure. Et même si elle se laissait pleinement aller dans son étreinte, il pouvait voir à quel point elle cherchait à rester dans le contrôle de la situation pour ne pas trop se laisser aller justement. Il ne pouvait réellement lui en vouloir. Il était parti sans rien dire après tout. « Et je te ferais dire que j’ai aussi pris des fruits. » Bon, les légumes étaient en conserve, mais il n’avait pas lésiné sur les fruits frais malgré tout. Arthur continuait à se nourrir comme un adolescent, mais il ne s’était jamais défait de son habitude de manger un fruit en guise de petit-déjeuner. Et parce qu’il voulait jouer avec le feu, juste un peu, il ne put s’empêcher de venir embrasser sa tempe avant de se défaire de son étreinte. « Je te rappelle qu'on va bientôt plus avoir d'électricité et la batterie de nos téléphones est pas éternelle... » Elle s’élançait déjà dans les scénarios catastrophe quand, pour le moment, il s’agissait juste d’une sale journée de pluie à ses yeux. « J’ai acheté deux lampes torches. » Parce qu’il avait tout de même pris le temps d’écouter les recommandations de la ville. « Et doit bien avoir quelques bougies qui traînent quelque part. » Sûrement que Nora possédait ce genre de truc bien girly même si elle jurait ne pas être de cette trempe.

Comme il était ironique qu’à l’instant précis où il se mettait à penser à sa colocataire, Greta se permettait une petite réflexion. « Ça a changé ici, non ? » Elle jouait la carte de l’innocence, délaissant ses affaires pour se venger sur un paquet de bonbons. « C’est propre ? » Il pouvait jouer au même jeu qu’elle, alors qu’il vidait les différents sachets pour ranger quelques trucs dans les placards. « Tu me laisses les jaunes ? » La demande se voulait tout aussi innocente, et même si Arthur prétendait s’affairer dans le coin cuisine, il voyait le regard de Greta qui se baladait dans le salon pour constamment revenir sur la porte qu’il avait, malencontreusement, laisser entrouverte. « Va pas trop vite, je voudrais pas que tu t’étouffes. » Elle enchaînait les bonbons pour ne surtout pas poser la question qui semblait lui piquer les lèvres et il s’amusait de la situation. Ce n’est pas comme si elle avait retrouvé les affaires de Nora dans sa chambre. L’autre blonde dormait dans la chambre d’amis depuis leur accord un peu bancal sur cette colocation improvisée et si la tentation se voulait parfois présente, Arthur n’avait pas céder à la facilité. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il avait envie que les choses fonctionnent avec Greta. Même s’ils étaient encore dans l’incapacité de nommer ce qui pouvait bien être en train de se développer, à nouveau, entre eux. « J’héberge une amie en ce moment. » Il se devait de mettre fin à son supplice. « Elle est partie chez sa meuf. » Est-ce que cela allait clore le débat ? Allait-il être obligé d’admettre que Nora avait souvent été bien plus qu’une simple amie ? Il n’avait clairement pas envie de se justifier de quoi que ce soit.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Greta Moore
Greta Moore
le porte-plume
le porte-plume
  
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 7vHkInU Présent
ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G.
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné.
LOGEMENT : Spring Hill #17
(moventry #13) you're like lightning in a bottle Jurassic-park-survival-dilophosaurus
POSTS : 2740 POINTS : 280

TW IN RP : alcool, drogue, age gap
TW IRL : n/a
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : lightseagreen
RPs EN COURS : [09/08]

ua (slasher) Moventry #10

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 8D1frvh
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 87bbb8e31844044d63db053ce8bd509d9218db82
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Tumblr_inline_pg5ksfYLob1v1d82y_540
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


RPs EN ATTENTE : Riley #1



RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5Kieran #1Moventry #12Swann #8Swann #9Moventry #14JosephMarley #3Lena #2Mallen #6Emery #4Moventry #13Swann #10Moventry #15Izan #1Swann #11Izan #2

ua:

AVATAR : Ashley Benson
CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper
DC : Didi & LewLew & Nico
PSEUDO : WisePenguin
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/07/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45510-greta-o-no-need-to-fear-what-you-can-t-avoid?highlight=greta
https://www.30yearsstillyoung.com/t45552-greta-o-and-i-don-t-want-the-world-to-see-me

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyDim 17 Déc 2023 - 20:05

you're like lightning in a bottle
ft @Arthur Coventry :l: 

« Je voulais pas te savoir toute seule. » Elle le connaissait encore assez bien pour savoir que si sa sincérité était totale, elle ne signifiait pas pour autant qu’elle pouvait lâcher totalement prise. Lui le faisait, l’accueillant comme si elle était redevenue celle qu’elle avait été autrefois, et elle aurait adoré pouvoir l’imiter mais les risques étaient encore bien trop élevés. Alors peut-être avait-il ressenti la nervosité de Greta à son arrivée, mais elle ne pouvait pas prétendre contrôler l’ensemble de ses émotions. Tout était différent avec Arthur, et elle s’en était rappelée bien trop rapidement. Pourtant elle avait apprécié son geste, mais elle l’avait minimisé, parce qu’il y avait une chose qu’elle ne parvenait pas à déceler et c’était les raisons qui le poussaient à agir ainsi. Il s’était rendu compte de toutes ces questions qui la hantaient depuis quelques mois, lui avait laissé le champ libre pour finalement se dérober lorsqu’elle lui avait posé. Ce n’était pas étonnant, au contraire, c’était là toute la complexité qu’il représentait, mais ils n’en étaient plus au début de leur toute première relation et ils étaient maintenant conscients des erreurs déjà commises alors ils devaient s’éviter de les réitérer. Pour rompre cette tension qu’elle était déjà en train de créer inutilement, Greta avait pris soin de demander des nouvelles de Swann, une façon également de prendre la température concernant la position d’Arthur envers lui. « Il est chez lui avec Robin. » S’il le savait, c’était qu’il avait au moins pris le soin de lui demander, et c’était une bonne nouvelle qui ne rassurait pas totalement Greta qui pouvait sentir la voix d’Arthur encore emplie de ressentiment. « Rory rentrait de New-York pour être avec eux. » Son menton s’était levé, ses lèvres s’étaient pincées, et elle était restée silencieuse malgré l’envie de lui demander s’il lui en voulait encore. S’il lui en voulait tout court. Greta s’était retrouvée au milieu d’une interaction compliquée entre les deux amis et malgré ses tentatives pour éviter que quelque chose ne se brise chez un Arthur qu’elle savait déjà à fleur de peau, des erreurs avaient été commises. Ce n’était pas son conflit, malgré l’importance que ces deux-là avaient pour elle, et si elle voulait arranger les choses, c’était avec Swann qu’elle commencerait. Egoïstement, elle ne souhaitait pas gâcher ce moment avec lui en entamant des discussions désagréables.

En un coup d'œil, il était évident qu’ils avaient vu large, beaucoup trop large. Mais ils avaient tous les deux à cœur de rendre les choses faciles, agréables, et même leurs achats prouvaient les efforts qu’ils faisaient. « Dit-elle. » Ils avaient échangé un rire et, alors que le soleil se couchait pour les laisser évoluer dans une ambiance légèrement tamisée, le son d’un Arthur joyeux la réconfortait bien plus encore que ses marques d’affection. C’était à en oublier les démons avec lesquels il bataillait encore. « Pas spécialement. » avait-il répondu lorsqu’elle avait tenté de lui faire justifier l’abondance de provision par une crainte d’un épisode climatique trop long, et elle avait repris conscience de sa bataille. Il était toujours contre elle, alors sa main était venue se poser sur son avant-bras pour le caresser délicatement, lui rappelant qu’elle ferait de son mieux pour l’aider à s’apaiser. Et ces moments où ils se passaient de mots pour se comprendre rendait presque impossible la lutte entamée pour s’assurer de ne pas développer de sentiments trop forts. « Mais toi visiblement t’as l’intention de t’installer ? » Greta avait grimacé en tournant la tête vers sa propre valise, et sa taille justifiait effectivement les craintes d’Arthur. « Nan, on va y aller doucement. » avait-elle répondu, soulignant avec une légère nervosité ses propres erreurs du passé mais aussi la façon dont ils étaient, effectivement, peut-être en train de démarrer quelque chose.

« J’ai rien dit, je te signale. »
« Hum, dommage.»

Il était inutile de cacher le désir qu’elle ressentait - et avait toujours ressenti - pour lui, encore moins alors qu’ils allaient devoir partager l’appartement pendant une durée indeterminée. Comme avant. « Et je te ferais dire que j’ai aussi pris des fruits. » Cela sonnait comme une victoire pour lui et elle avait ri légèrement, profitant encore de son étreinte. Greta était venue lui rappeler l’importance de ce qui les attendait - loin d’elle l’envie de s’attarder sur la météo quand sa réelle crainte résidait sur le fait de devoir porter toute son attention sur lui et uniquement lui. Comme s’il avait lu dans ses pensées, il était venu l’embrasser une nouvelle fois, venant banaliser tous ces gestes d’affection qui comptaient pourtant tellement pour elle. « J’ai acheté deux lampes torches. » Son sourcil s’était arqué. « Et doit bien avoir quelques bougies qui traînent quelque part. » « J’en avais pris aussi, si l’envie te venait d’être romantique. » Son index avait effleuré sa joue, Greta affichant un sourire qui témoignait de combien cette complicité retrouvée qui l’amenait à n’être personne d’être qu’elle-même ramenait une dose de bonheur à son quotidien dont elle n’aurait pas pu anticiper la portée. Il avait fallu du temps avant de pouvoir plaisanter de manière aussi fluide, et il y avait encore bien des étapes à franchir, mais voir Arthur prendre les devants et montrer cette facette qu’il ne réservait que pour elle était encourageant.

Alors que Greta cherchait encore à mettre au clair ce qu’elle pouvait bien ressentir, un enième sentiment avait fait son apparition sans qu’elle n’ait eu le temps de s’en rendre vraiment compte. « C’est propre ? » Son impertinence était mal venue alors qu’elle établissait déjà les pires scénarios dans son esprit, pourtant, elle avait forcé un sourire, comme si elle ne serait pas trahie par la parfaite connaissance qu’avait Arthur de son langage corporel. « Tu me laisses les jaunes ? » « Evidemment, on est une team. » avait-elle répondu tout en continuant à laisser son regard se poser sur un nombre d’indices qui ne cessait d’augmenter. Dans la paume de sa main, elle avait déjà accumulé les skittles jaunes et les avait glissés dans la sienne. A ce geste anodin, ses yeux avaient retrouvé les siens pour lui accorder un sourire - quelque chose de sincère, empli d’une extrême tendresse qu’elle se surprenait à ressentir à chaque occasion qu’ils avaient de replonger dans le passé. Et encore une fois, le sourire d’Arthur avait gagné, venant l’apaiser un temps. Mais le sucre et les fossettes étaient bien vite devenues impuissants pour chasser le doute qui continuait de prendre de l’ampleur dans l’esprit de l’écrivaine. « Va pas trop vite, je voudrais pas que tu t’étouffes. » Sa main s’était posée sur la table et ses yeux s’étaient levés vers lui - leur lueur ayant suffi à lui indiquer son besoin de réponse. « J’héberge une amie en ce moment. » « Une amie ? » avait-elle répété avec une voix assez aiguë pour que son agacement devienne évident. Elle n’aimait pas ça. Elle n’aimait pas ça du tout et elle détestait ce que cela signifiait. « Elle est partie chez sa meuf. » Greta avait eu un rire nerveux, alors qu’elle commençait presque à regretter d’être venue jusqu’ici. « Pas besoin de me dire que ton amie est lesbienne, j’ai aucune raison d’être jalouse. » Ils n’étaient pas ensemble et Arthur ne lui devait rien, elle en était bien consciente. Elle avait haussé les épaules, sachant pourtant combien cette envie de balayer la discussion et les doutes aussi facilement qu’avec ce mouvement était illusoire. La blonde s’était levée pour marcher jusqu’à la fenêtre, prenant le temps de repenser à l’idée sordide qu’avait eu Emery pour lui montrer qu’il n’était pas quelqu’un de bien. Et si finalement, son point de vue, aussi bancal était-il, avait été le bon ? Le cours de ses pensées avait été stoppé net, une branche d’un arbre venant frapper violemment la fenêtre la faisant sursauter et reculer d’un pas pour trébucher sur Arthur. Elle s’était tournée pour lui faire face la pluie et la violence du vent qui venait de se lever lui avaient fait prendre conscience qu’elle était exactement là où elle aurait dû être. Cela n’avait aucune explication logique alors elle avait fermé les yeux avant de placer une main sur son front tant elle se sentait idiote. « Vas-y moque-toi. » Greta allait tenter de mettre rien qu’un peu d’honnêteté sur la situation en avouant combien l'entendre parler d'une amie qu'il hébergeait l'agaçait mais un bruit sourd avait retenti pour l'empêcher d'en dire plus. Il n’y avait de toute façon pas grand chose de plus à dire que de laisser la liberté à Arthur de constater une jalousie extrêmement mal placée qu’il avait probablement déjà su déceler avant qu’elle ne l’autorise à en rire. « J’ai trop peur pour argumenter là de toute façon. » avait-elle finalement conclu, ravie de ne pas être restée seule, ou d’avoir tourné les talons pour prendre la fuite à la première complication qui se dressait devant elle. « On fait un jeu ? On regarde un film avant que le courant se coupe ? N'importe quoi, sinon je vais flipper. » Il la connaissait et il savait que ce n'était pas là une technique pour s'éviter une confrontation, qu'il déclinerait d'ailleurs probablement avec plaisir. Greta commençait à comprendre l'ampleur de ce cyclone et elle faisait les cent pas dans l'appartement - pour calmer ses nerfs, et ceux d'Arthur pour d'autres raisons, ils avaient tout intérêt à s'occuper l'esprit.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

(moventry #13) you're like lightning in a bottle FNN77aH
(moventry #13) you're like lightning in a bottle VKaLYwc
(moventry #13) you're like lightning in a bottle HK0zoCe
(moventry #13) you're like lightning in a bottle O8ufxuI
(moventry #13) you're like lightning in a bottle QM71u6I
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #13) you're like lightning in a bottle SA0OH
POSTS : 7482 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyLun 18 Déc 2023 - 16:24


(c) notanothergifblog & harleystuff
you're like lightning in a bottle
@GRETA MOORE & ARTHUR

Depuis son arrivée, Greta paraissait souffler le chaud et le froid. Acceptant son étreinte, sans jamais se laisser pleinement aller, croisant son regard sans jamais le soutenir trop longtemps, capturant ses lèvres dans un baiser bref et rapide. Elle ne laissait rien traîner, ne s’autorisait pas à respirer dans ce qui pourrait être un moment de pause pour eux. Le temps allait se suspendre le temps d’une journée, si ce n’est plus, le monde allait arrêter de tourner pour se terrer à l’intérieur, priant pour que les dégâts soient moindres. Arthur n’était pas en mesure d’accepter de s’enfermer ainsi, il ne savait pas faire, n’était pas en capacité de rester assis sur un fauteuil à simplement passer le temps avec un jeu de société. Il se voulait peut-être plus tactile qu’à l’accoutumé, mais c’était sa manière à lui, de faire comprendre à Greta que tout se pouvait d’être simple entre eux. Certes, tout cela ne s’accompagnait pas de grande conversation préalable, mais si elle avait à cœur de verbaliser ce qui paraissait la retenir, Arthur se dévouait pour jouer le jeu de l’attention et de l’écoute. Il n’était pas un expert en la matière, il se devait de jongler avec ses propres préoccupations, mais depuis le temps Greta devrait avoir compris qu’il n’agissait ainsi qu’en sa présence. Elle était la seule personne pour qui il pouvait rester assez tranquille le temps d’une conversation enveloppé dans une étreinte. « Nan, on va y aller doucement. » Elle n’avait pas réellement besoin de formuler le message, mais il l’entendait, ajoutant un sourire à sa prise de parole. « T’as juste pris douze pyjamas et cinq pulls plaid, avoue. » Qu’elle le veuille ou non, il connaissait encore ses habitudes. Il savait ce qu’elle aimait transporter avec elle pour le moindre petit voyage, et même si la tempête n’était vouée à les déranger qu’une journée ou deux, elle avait pris tout ce qui lui paraissait nécessaire pour se sentir à l’aise. « J’en avais pris aussi, si l’envie te venait d’être romantique. » Arthur se mit à rire de nouveau. « J’ai pas franchement progressé à ce sujet. » Il n’était pas d’un romantisme extravaguant. Il ne savait pas réellement comment s’y prendre et refusait de tomber dans les niaiseries du genre. Il lui aurait été complexé de progresser dans le domaine quand sa dernière relation sérieuse se voulait d’être celle qu’il avait entretenue avec la jeune femme. Arthur ne faisait pas dans le romantisme, mais parfois, il arrivait tout de même à démontrer tout ce qu’il avait tant de mal à dire. Un doigt vint effleurer sa joue, étirant ses lèvres au point d’en faire apparaître sa fossette. Tout n’était pas parfait, l’un comme l’autre marchait sur des œufs, mais malgré tout, il leur était toujours aussi aisé que de plaisanter l’un avec l’autre. Ce n’était pas de la moquerie, mais la simple traduction de l’aisance qu’ils pouvaient ressentir en la présence de l’autre. Arthur n’était jamais autant lui-même que lorsque Greta se trouvait dans les parages.

Et c’est bien pour cela qu’il avait pris un ton de plaisanterie pour répondre à une question qui n’en avait jamais été une. Greta ne demandait pas ce qui avait changé dans son appartement, elle se contentait de constater. « Évidemment, on est une team. » Sa main, qui s’ouvrit au-dessus de sa paume pour laisser échapper quelques bonbons, n’était plus aussi douce qu’auparavant. Son regard ne cessait de se balader dans l’appartement, balayant la pièce principale à la recherche du moindre faux pas. Arthur se sentait comme piéger sous un radar. L’expérience n’était pas des plus agréables. « Une amie ? » - « Oui. » Qu’est-ce que cela pouvait bien changer ? Eleonora était son amie. Elle avait été plus, certes, mais aujourd’hui elle n’était que cela. Une amie qui avait besoin d’aide, quelqu’un en qui Arthur avait assez confiance pour lui ouvrir la porte de chez lui. « Pas besoin de me dire que ton amie est lesbienne, j’ai aucune raison d’être jalouse. » Il ricana face à sa mauvaise foi. « Pourtant, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. » Elle était jalouse, sans aucune raison donnée, tout simplement parce qu’il avait eu l’outrecuidance d’admettre que son invité était une femme. N’était-ce pas elle qui n’avait eu de cesse de répéter que ce qui s’était déroulé au Japon, se devait de rester un moment perdu. Elle acceptait ses bras, ne refusait pas ses baisers, mais s’éloignait dès qu’il laissait son regard pénétrer le sien plus de quelques secondes. Et maintenant, elle paraissait prête à s’en aller, parce qu’Arthur avait décidé de ne pas lui mentir. Il ne savait plus ce qu’il devait faire. Mentir, dire la vérité ? Visiblement, rien ne serait assez pour Greta. Est-ce qu’elle allait jouer sur le même tableau que Swann ? Lui chanter tout un tas de louange pour ensuite lui faire comprendre qu’il était impossible de lui faire confiance ? Arthur n’était pas prêt à essuyer la même déception. Swann avait fait son choix, mais Greta ne pouvait lui en tenir la même rancœur. Pourtant, elle venait déjà de lui tourner le dos, s’éloignant de lui, laissant un fossé se creuser. Arthur aurait pu laisser le silence gagné, mais ce n’est pas ainsi qu’il avait imaginé le début de leur soirée. Cela n’allait pas se dérouler dans des reproches silencieux, il ne pouvait suivre cette danse alors que déjà, son esprit luttait pour ne pas crier au manque.

Il était juste derrière elle, pour la rattraper, au sens propre comme au figuré quand Greta sursauta violemment. « Vas-y moque-toi. » Il avait eu un sourire amusé, certes, mais il pouvait également voir tout ce qui se tramait sur les traits de son visage. Dehors, la tempête paraissait devenir une parfaite illustration du combat interne qui semblait la ronger. Une fois encore, un arbre s’approcha un peu de trop de la baie vitrée, les faisant sursauter à deux. « C’est peut-être mieux si on se tient loin des fenêtres pendant un temps. » Arthur n’était pas de nature alarmiste, mais il n’avait aucune idée de ce que le vent pouvait causer comme dégât ou même si les fenêtres de son complexe se voulaient solides. Il valait mieux jouer la carte de la prudence. Greta semblait être de cet avis, mais pour un sujet bien différent. « J’ai trop peur pour argumenter là de toute façon. » Argumenter sur sa moquerie ou sur le fait qu’Arthur hébergeait une autre jeune femme ? Il n’était plus certain de la suivre, elle qui mêlait tous les sujets en un, cherchant à tout dire tout en prononçant le moins de mot possible. Elle ne le laissait même pas en placer une, pour une fois, les rôles se voulaient échangés. « On fait un jeu ? On regarde un film avant que le courant se coupe ? N'importe quoi, sinon je vais flipper. » Elle se mit à faire les cent pas avant même qu’il ne trouve le temps de répondre. Tout allait trop vite. Pour une fois, c’est Greta qui paraissait être l’hyperactive incapable de s’asseoir. Arthur n’était plus certain de comprendre tout ce qui se jouait dans un coin de sa tête, mais il n’avait pas l’intention de laisser la situation pourrir aussi facilement. « Arrête de tourner. » Il vint la bloquer dans sa balade au milieu du salon, les deux mains sur ses avant-bras. « On va pas continuer comme ça. » Est-ce que la météo leur avait fait échanger leur personnalité ? Soudainement, il était celui qui voulait tout dire, quand Greta paraissait être celle qui ne voulait absolument rien entendre. « On reprend. » Il lui adressa un léger sourire pour tenter de la rassurer. « Elle s’appelle Eleonora, je l’ai connu un été à Londres, l’année avant qu’on ne se mette ensemble toi et moi. » Il ne pouvait pas être plus honnête que cela. « On s’était perdu de vue, elle est l’une des premières personnes que j’ai retrouvés en arrivant ici. » Un autre hasard qui avait rendu son arrivée à Brisbane un peu plus facile. « Oui, j’ai couché avec elle quand on s’est retrouvé, c’était y a plus d’un an. » Il n’allait pas non plus lui faire un détail de la situation, elle allait comprendre où il voulait en venir. « Ça ne s’est pas reproduit, elle a eu des soucis avec son taff, et des problèmes de famille, elle savait pas trop où aller pour dormir, je lui ai proposé de rester ici le temps qu’elle retombe sur ses pattes. » Il savait que sinon Eleonora serait capable d’enchaîner les coups d’un soir pour avoir un toit au-dessus de la tête et ce n’est pas ce qu’il souhaitait pour elle. « Je ne t’en ai pas parlé, parce que… » Parce qu’il n’y avait pas pensé ? Parce qu’il avait bien plus merdé que cela depuis ? Les raisons se voulaient multiples, mais il n’y en a qu’une qui ne cessait de tourner dans un coin de son esprit. « On s’en fout du pourquoi. » Il n’y avait pas pensé de toute manière. « Mais si toi au moins tu pouvais me faire confiance. » Pour une fois, Arthur venait de dire la vérité, toute la vérité. Pour en dissimuler une autre, mais Greta n’avait pas besoin de connaître cette vérité-là. Il était en plein contrôle de la situation, il avait pris un peu de cocaïne le temps d’une soirée, ce n’était pas grand-chose. Ce n’était pas le sujet surtout en cet instant, il pouvait toujours jouer la carte de l’instabilité, mais il espérait que Greta allait surtout comprendre où il voulait en venir. « Je saurais pas te dire où on va, mais je peux au moins te dire que c’est pas Nora qui va foutre le bordel dans quoi que ce soit. » Il y avait bien une autre femme, mais Arthur n’était pas idiot au point de mentionner son prénom. C’était encore une autre histoire, une autre situation. Quelque chose qu’il comptait bien faire perdurer tant que rien ne sera admis entre eux. Jusqu’à preuve du contraire, Greta n’était, également, que son amie qui, il y a quelques mois encore, était accompagnée d’un autre.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Greta Moore
Greta Moore
le porte-plume
le porte-plume
  
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 7vHkInU Présent
ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G.
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné.
LOGEMENT : Spring Hill #17
(moventry #13) you're like lightning in a bottle Jurassic-park-survival-dilophosaurus
POSTS : 2740 POINTS : 280

TW IN RP : alcool, drogue, age gap
TW IRL : n/a
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : lightseagreen
RPs EN COURS : [09/08]

ua (slasher) Moventry #10

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 8D1frvh
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 87bbb8e31844044d63db053ce8bd509d9218db82
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Tumblr_inline_pg5ksfYLob1v1d82y_540
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


RPs EN ATTENTE : Riley #1



RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5Kieran #1Moventry #12Swann #8Swann #9Moventry #14JosephMarley #3Lena #2Mallen #6Emery #4Moventry #13Swann #10Moventry #15Izan #1Swann #11Izan #2

ua:

AVATAR : Ashley Benson
CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper
DC : Didi & LewLew & Nico
PSEUDO : WisePenguin
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/07/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45510-greta-o-no-need-to-fear-what-you-can-t-avoid?highlight=greta
https://www.30yearsstillyoung.com/t45552-greta-o-and-i-don-t-want-the-world-to-see-me

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyMar 19 Déc 2023 - 19:30

you're like lightning in a bottle
ft @Arthur Coventry :l:

Peut-être qu’elle était à l’origine de cette dernière barrière entre eux qui les empêchait d’être totalement naturels, de se laisser totalement aller à ce qu’ils étaient en train de vivre. Peut-être qu’elle avait toutes les raisons du monde de maintenir un semblant de distance qui l’empêcherait de se brûler les ailes, parfaitement consciente que cet arrangement d’amis avec avantages devait lui convenir à lui. Cela ne lui convenait pas à elle, parce qu’elle ne se sentait jamais plus égoïste que lorsqu’elle était dans les bras d’Arthur. « T’as juste pris douze pyjamas et cinq pulls plaid, avoue. » En guise de réponse, elle s’était mordue la lèvre. S’ils avaient pu pousser la plaisanterie jusqu’à ce qu’elle laisse quelques affaires chez lui, c’était exactement là qu’ils venaient mettre les limites, dans des détails insignifiants qui auraient pu en dire bien trop pour eux. Ils se voyaient assez régulièrement pour que cela soit logique, ils étaient assez têtus pour ne pas laisser d’indices qui le confirmeraient. Alors puisqu’elle ne savait pas combien de temps le cyclone tournerait autour d’eux, elle avait été prévoyante. « J’ai pas franchement progressé à ce sujet. » Cela ne la décevait pas, venant au contraire faire apparaître un sourire sur son visage. Elle était presque rassurée qu’il soit resté égal à lui-même, parce qu’elle avait toujours su voir au-delà de ses défauts et que c’était avec cette version là qu’elle se sentait bien. Mais c’était également extrêmement dangereux, au point de la faire changer d’humeur en une fraction de seconde pour quelque chose d’aussi futile qu’une amie. Greta le connaissait, il ne lui disait pas tout, et son air contrarié n’avait pas dû passer inaperçu malgré ses tentatives de se rapprocher de la fenêtre, sa dernière option alors qu’elle ne pouvait pas fuir. Ce n’était pas lui qu’elle fuyait, mais la crainte de ce qui était en train de renaître en elle et qu’il ne méritait pas de subir. Pas maintenant.

« Oui. » Il jouait le jeu, se trouvant finalement bien plus à l’aise que Greta dans ce huit clos improvisé qu’elle craignait déjà être le théâtre de comportements inadaptés. Alors elle s’était ressaisie, s’efforçant de faire bonne figure et de balayer d’un revers de la main tous les soupçons de jalousie qu’elle avait commencé à semer ici et là.  « Pourtant, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. » Elle avait soupiré, se défendre face à une personne qui la connaissait aussi bien était une bataille perdue d’avance et ils le savaient tous les deux. Pourtant, le cyclone s’était rappelé à elle pour lui indiquer qu’il n’était plus possible de chercher à se dérober. « C’est peut-être mieux si on se tient loin des fenêtres pendant un temps. » Son conseil était judicieux, et la menace du vent et des branches lui avaient fait un temps oublier le danger qui semblait planer au-dessus d’elle et elle s’était concentrée sur un tout nouveau sentiment, la peur panique de ce qui les attendait avec cette tempête. « Arrête de tourner. » A l’image des gestes qu’elle utilisait pour le calmer lorsqu’il était trop impatient ou submergé par le manque, Arthur avait posé ses mains sur ses avant-bras et elle s’était calmée presque instantanément. « On va pas continuer comme ça. » Son sourcil s’était arqué, les rafales de vent ayant déjà chassé de son esprit les doutes qui commençaient à embuer son esprit et lui permettant de ne pas sombrer dans une jalousie dont elle ne se sentait pas légitime. « On reprend. » Il avait accompagné ses mots d’un sourire et elle avait baissé les yeux, intimidée par ce qu’il dégageait et par la discussion qu’il laissait présager. « Elle s’appelle Eleonora, je l’ai connu un été à Londres, l’année avant qu’on ne se mette ensemble toi et moi. » Machinalement, les bras de la jeune femme s’étaient croisés, son corps montrant à sa place à quel point ces révélations lui coûtaient. « On s’était perdu de vue, elle est l’une des premières personnes que j’ai retrouvés en arrivant ici. » Il avait marqué une pause et elle avait deviné que la suite serait encore plus difficile à entendre. « Oui, j’ai couché avec elle quand on s’est retrouvé, c’était y a plus d’un an. » Déjà elle levait les yeux au ciel à l’écoute des mots qu’elle s’attendait à entendre depuis qu’il avait prononcé le mot amie, un pressentiment qui n’avait en rien minimisé l’effet que cet aveu avait eu sur elle. « Ça ne s’est pas reproduit, elle a eu des soucis avec son taff, et des problèmes de famille, elle savait pas trop où aller pour dormir, je lui ai proposé de rester ici le temps qu’elle retombe sur ses pattes. » Tout était logique, précis. Arthur n’avait omis aucun détail, lui servant une vérité qu’elle devait voir comme une immense faveur de sa part et qui, pourtant, la laissait dubitative. Son regard fixait le sien alors qu’elle pouvait sentir son front se plisser et son visage indiquer à quel point elle désapprouvait. Ce n’était pourtant pas le discours qu’elle souhaitait avoir alors que rien ne pouvait lui être reproché - sauf peut-être d’avoir tardé à lui annoncer quelque chose qui finalement, ne la concernait pas plus que ça. Et c’était là l’essence du problème. « Je ne t’en ai pas parlé, parce que… » Greta avait retenu sa respiration jusqu’à ce qu’il termine sa phrase. « On s’en fout du pourquoi. » « Je m’en fous pas, moi. » avait-elle répondu aussitôt, accordant bien plus d’importance que lui à ces détails là surtout après plusieurs mois à avancer dans un flou qu’elle supportait difficilement malgré ses tentatives de se laisser porter sans se poser de questions.

« Mais si toi au moins tu pouvais me faire confiance. » Il était difficile de résister à cet Arthur là, qui avait choisi de la rassurer alors qu’elle-même se savait en dehors des limites dont ils n'avaient pourtant jamais discuté. Encore une fois, il s’était livré, et il était impossible pour Greta de ne pas lui accorder encore un peu plus de sa confiance en obtenant une vérité qui la dérangeait plutôt qu’un mensonge qui l’aurait rassurée avant de la briser à nouveau. « J’ai confiance en toi. J’ai toujours eu confiance en toi. » Jusqu’à ce qu’il parte, et c’était à ce moment qu’elle avait compris combien elle avait pu être aveuglée par l’amour qu’elle lui portait. Mais il avait pris le temps d’expliquer, Greta ne ressentait plus cette même sensation de trahison, alors c’est avec toute la sincérité du monde qu’elle avait prononcé ces mots en continuant de le fixer. Elle ne mentionnerait pas Swann, mais il était évident que lui avait peut-être d’autres raisons pour douter, et elle réalisait qu’une part d’ombre devait probablement encore être levée. « Je saurais pas te dire où on va, mais je peux au moins te dire que c’est pas Nora qui va foutre le bordel dans quoi que ce soit. » Ils étaient restés là, face à face, les mains d’Arthur entourant ses poignets avec une délicatesse qui allait de pair avec les mots qu’il utilisait. Ce n’était pas son habitude, il aurait pu simplement s’agacer et lui en vouloir de mettre un terme à cet équilibre - aussi précaire était-il - qu’ils avaient trouvé par des agissements précipités. Mais Greta ne réussissait pas à aller à un autre rythme que trop vite, alors qu’elle se retrouvait de nouveau plongée dans une intimité qu’elle avait déjà connue. « Si c’est pas elle alors qui ? » avait-elle demandé et la question était purement rhétorique, Greta savait simplement que quelqu’un, ou quelque chose, viendrait un jour ou l’autre percer cette bulle dans laquelle ils avaient plongé sans évaluer les risques. « J’ai pas envie de parler de tout ça et de te donner l’impression de devoir te justifier parce que c’est absolument pas le cas. » Il l’avait pourtant fait, sans même qu’elle ne le demande. « Je suis contente que t’aies été honnête avec moi, le problème c’est que maintenant je me sens obligée de l’être aussi parce que j’aurais l’impression de te mentir si je te disais pas que ça me fait chier de savoir que tu vis avec une autre fille. » Encore une fois, elle s’était échappée, s’effaçant au regard d’Arthur qui semblait bien plus pesant maintenant qu’elle avouait une jalousie qui cachait un bon nombre d’élements qu’elle refusait de voir rentrer dans l’équation. A avouer un attachement un peu plus important, Greta prenait le risque de lui donner envie de fuir, ou de mettre un peu plus de distance entre eux et l’idée l’avait soudainement inquiétée. « Je sais pas pourquoi je suis comme ça avec toi. » Il était silencieux alors elle avait finalement relevé les yeux vers lui pour constater qu’il n’avait pas bougé, il avait pris le temps d’écouter. « Mais voilà pourquoi, en fait, arrête ça ! » avait-elle finalement lancé, sa main venant désigner ce sourire en coin qu’il affichait et qui n’avait eu de cesse de lui faire perdre la tête. Elle avait finalement laissé échapper un rire qui avait fait baisser la tension, et elle en avait profité pour lui accorder un moment de répit. Un temps de pause dans cette discussion qui lui coûtait. « Bon. Puisque Nora… » Elle s’était tournée vers lui pour qu’il ait tout le loisir de voir la façon exagérée dont elle avait roulé des yeux en accentuant volontairement le surnom de cette ex qui partageait son appartement avant de continuer sa phrase. « ... a élu domicile dans la chambre d’amis, je pose mes valises dans la tienne, on va pas faire semblant d’être des ados et parler du canapé. » C'était au moins un terrain sur lequel ils étaient sur la même longueur d'onde, et sans attendre son approbation, la blonde avait rangé ses valises dans la chambre d'Arthur. Elle était revenue, sa timidité retrouvée alors qu'elle avançait de nouveau vers lui sans le quitter des yeux. Une fois à son niveau, ses bras avaient entouré son torse et ses mains avaient glissé sous son pull pendant que sa tête se posait contre lui. « Et si t'as envie que je me taise parce que je réfléchis trop, tu sais comment faire. » A quoi bon continuer de lutter. Même si une petite voix lui indiquait de rester vigilante et que ces premiers aveux seraient probablement les premiers d’une longue liste, elle avait décidé de venir ici pour ne pas être seule pendant le cyclone et elle refusait que cela devienne un prétexte à un semblant de procès.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

(moventry #13) you're like lightning in a bottle FNN77aH
(moventry #13) you're like lightning in a bottle VKaLYwc
(moventry #13) you're like lightning in a bottle HK0zoCe
(moventry #13) you're like lightning in a bottle O8ufxuI
(moventry #13) you're like lightning in a bottle QM71u6I
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #13) you're like lightning in a bottle SA0OH
POSTS : 7482 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyMer 27 Déc 2023 - 12:51


(c) notanothergifblog & harleystuff
you're like lightning in a bottle
@GRETA MOORE & ARTHUR

Prendre le pari de l’honnêteté se voulait d’être un jeu risqué. Ce n’était jamais son premier choix, mais à voir le regard de Greta, il savait que tout dire serait toujours mieux que jouer l’idiot qui n’a rien compris à ses sous-entendus. Il s’arrangeait avec la vérité, comme toujours, minimisant sa relation avec Eleonora d’une seule et unique retrouvaille sous les draps quand en réalité cela se comptait plutôt sur les doigts d’une main – ou plus. Elle n’avait pas besoin de tout savoir Greta, simplement le strict minimum. Assez pour apaiser son esprit et faire disparaître cette moue boudeuse de son doux visage. Il use de ses charmes, lui adressant un sourire qu’il sait irrésistible. Mais avant tout, Arthur se la joue honnête. Ainsi, la conversation ne pourra pas détourner ailleurs, sur un autre sujet qu’il n’avait aucunement l’intention d’aborder. Il se garde bien de faire savoir que Nora a été la première à le faire replonger dans son addiction lors de son arrivée à Brisbane. Greta n’a pas besoin de tout savoir. S’il continue à se le répéter ainsi, il finira par s’en convaincre. Elle a simplement besoin d’être rassurée, le reste ne s’avérait être que des futilités, quelques détails sans importance à ses yeux. « Je m’en fous pas, moi. » Bien sûr qu’elle veut savoir, elle n’a jamais été du genre à accepter tout ce qu’on lui donne sans contester. « Ça n’avait pas d’importance. » Il ne pouvait guère lui offrir mieux comme réponse. À ses yeux, il ne faisait que rendre un service à une fille qu’il a bien connu. « J’ai oublié G. » Tout simplement. La raison de cet oubli, il allait bien la garder pour lui. Mais la réalité ne tenait que dans cet aveu, il avait oublié, avait estimé que cela n’avait que peu d’importance dans la relation qu’ils étaient en train de renouer.

« J’ai confiance en toi. J’ai toujours eu confiance en toi. » Il eut envie de protester. Cela cachait un mais… Celui qui venait toujours tout gâcher avec ses nuances et l’aveu final qui cachait un véritable manque de confiance en l’autre. Arthur voulait la croire. Il en avait besoin. Si Swann ne lui faisait plus confiance depuis longtemps, il se raccrochait à l’idée que Greta lui dise la vérité et qu’il n’avait pas perdu ce précieux lien avec elle également. Et peut-être qu’il aurait dû se taire pour ne pas provoquer la prochaine question qui s’échappa des lèvres de la blonde. « Si c’est pas elle alors qui ? » Il dut retenir une grimace. Pris la main dans le sac. Il se voyait déjà lui répondre de ne pas poser une question à laquelle elle redoutait la réponse, mais Arthur se voulait plus malin que cela. « Personne. » Ce n’est pas Cristina qui viendra se mettre entre eux. Et s’il jouait encore de sa relation avec l’hôtelière, cela ne pouvait se comparer à ce qu’il vivait actuellement aux côtés de Greta. Ce n’est pas comme s’il avait promis fidélité à une femme mariée. Si choix, il y avait à faire, Arthur retournera auprès de Greta. Sans hésiter. « J’ai pas envie de parler de tout ça et de te donner l’impression de devoir te justifier parce que c’est absolument pas le cas. » Malgré lui, il eut un léger éclat de rire. « C’est pas ce que je viens de faire pourtant ? » Se justifier sur les raisons de la présence de Nora dans son appartement, se justifier sur ses fréquentations. Ce n’était pas un exercice nouveau pour Arthur, toute sa vie, on lui a demandé de se justifier sur tout et n’importe quoi et auprès de tout le monde. « Je suis contente que t’aies été honnête avec moi, le problème, c’est que maintenant, je me sens obligée de l’être aussi parce que j’aurais l’impression de te mentir si je te disais pas que ça me fait chier de savoir que tu vis avec une autre fille. » Il aurait voulu en rire, faire une blague légère comme il en avait l’habitude, mais préféra se retenir. Greta lui échappait, laissant son regard fuir le sien et son corps s’éloigner de quelques pas. Cet aveu lui coûtait, venant dévoiler ce qu’elle ne voulait plus réellement voir se développer entre eux. Arthur en avait conscience. Il lui avait fait du mal, elle ne s’en était jamais pleinement remise. Et si lui passait son temps à tout voir à la légère, ce n’était pas le cas pour la jeune femme. « Je sais pas pourquoi je suis comme ça avec toi. » Il existait un lien inexplicable entre eux. Quelque chose que même Arthur laissait se développer avec une certaine frousse. Il n’était pas du genre à croire aux âmes-sœurs et à ce genre de connerie bourré de romantisme, mais il lui était impossible de nier tout ce qui se tramait entre eux. Arthur ne baissait jamais la garde en société, seule Greta avait le pouvoir de le faire agir différemment. S’il était capable de faire un nombre incalculable de blague sur le sujet, il lui laissait le temps de digérer tout ce qu’elle semblait être en train de penser. « Mais voilà pourquoi, en fait, arrête ça ! » Il perdit son sourire dans un éclat de rire. « Tu préfères quand je boude ? » Ce n’était pas un exercice bien complexe pour Arthur Coventry. Joignant les paroles aux gestes, il se mit à froncer les sourcils, croisant ses bras sur son torse. Un enfant dans le corps d’un homme de trente et un an.

« Bon. Puisque Nora… » Elle leva les yeux au ciel en synchronisation avec son plus long soupir. « ... a élu domicile dans la chambre d’amis, je pose mes valises dans la tienne, on va pas faire semblant d’être des ados et parler du canapé. » Est-ce qu’il devrait pourtant lui parler du canapé ? Arthur n’avait jamais été bien doué pour comprendre les messages cachés. « Si on pouvait éviter le canapé… J’ai le dos fragile. » Chercher le rire pour ne pas créer de malaise. Ils savaient l’un comme l’autre que prétendre à autre chose ne serait que risible. Il voulait profiter de cette proximité presque forcée. Est-ce qu’elle lui ferait réellement confiance si elle retrouvait celui qu’elle avait tant connu avant ? Il était encore là, quelque part. Abîmé par la vie certes, mais dans le fond toujours un peu amoureux de celle qui avait chamboulé sa vie sans qu’il ne le voie venir. Avec Greta qui charriait ses valises, il ne pensait plus à la cocaïne. C’était aussi simple que cela. Son regard préférant observer ses va et viens, attendant qu’elle s’apaise, pour revenir vers lui. Il la connaissait encore par cœur et ne put refuser l’étreinte qu’elle lui réclamait en silence après s’être installé. Ses bras s’enroulèrent autour de ses épaules profitant de la proximité qu’elle lui accordait à nouveau. C’est tout ce dont Arthur avait besoin pour apaiser son esprit et se sentir calme. « Et si t'as envie que je me taise parce que je réfléchis trop, tu sais comment faire. » Ses lèvres trouvèrent d’abord son front dans un geste tendre qui n’avait plus existé depuis si longtemps entre eux. « Il suffit de demander. » qu’il ajouta pour la blague avant de glisser deux doigts sous son menton pour qu’elle le regarde. Ce n’était qu’un petit rien, juste deux regards qui se croisent, mais lorsqu’il se sentit frissonner, Arthur préféra réduire la distance pour l’embrasser réellement.

***

Leurs baisers les avaient menés jusqu’au canapé, de la manière la plus chaste possible. Arthur ne voulant précipiter les choses. Il lui a proposé de regarder un film, pour profiter de l’électricité encore présente alors qu’à l’extérieur, le temps ne cessait de se dégrader. Le début d’après-midi ressemblait à une fin de soirée tant, le ciel s’était assombri le temps de leur courte discussion. Il avait laissé le choix du programme à Greta, lui ouvrant ses bras pour qu’elle vienne s’installer contre lui. À laisser ses doigts jouer entre ses mèches de cheveux, Arthur avait réussi à apaiser l’anxiété qui le gagnait à l’idée de n’avoir aucun accès à la cocaïne dans les prochains jours. Ils se sont apaisés à deux, regardant un film d’action un peu bidon qui leur laissait tout le loisir de s’épancher sur des commentaires réfutant le scénario et le choix des acteurs. Et parfois, leurs lèvres se retrouvaient dans un baiser sans que jamais ils n’en fassent le moindre commentaire. Un moment, comme ils en avaient vécu des tonnes par le passé.

« J’ai faim ! » Son ventre s’était exprimé un bon nombre de fois durant le film, faisant souvent rire Greta. Tirant sur la main de la jeune femme, il l’entraîna vers la cuisine. « Comme l’électricité à décider de rester avec nous, j’ai de quoi faire des pizzas maisons. » C’est un truc qu’elle lui avait appris, pour qu’il cesse de se nourrir de merde industrielle. Arthur ouvrit quelques placards pour venir étaler différents ingrédients devant la jeune femme. Il avait tout choisi selon ses souvenirs, jouant avec les préférences de Greta. Lui confiant la pâte à pizza, il s’activa à allumer le four, qu’il savait à peine faire fonctionner et récupéra un plat dans le placard du haut. « Tu sais que j’ai pas fait ça depuis… » Il eut une hésitation avant de terminer sa phrase. « Depuis Londres. » C’était un truc qu’il faisait avec elle, pour partager un moment lorsqu’il avait déjà passé trop de temps à l’hôpital ou dans une énième soirée. Ils se faisaient des pizzas, passaient la soirée à discuter ou regarder un film. Une soirée simple dont qu’Arthur n’avait pas su apprécier pleinement sur l’instant présent, quelque chose qui le rendait nostalgique dorénavant. « Tu fais toujours la même ? » Lui ne changerait jamais sa recette, autrement dit, noyer le moindre ingrédient sous une tonne de fromage. Et alors qu’il se mettait à l’œuvre, il ne pouvait s’empêcher d’observer Greta du coin de l’œil. Elle était sous son toit depuis quelques heures maintenant et pourtant, il avait l’impression qu’elle n’arrivait pas à pleinement se détendre. Elle le tenait à distance et ce n’est pas quelque chose avec lequel Arthur savait jongler. « Ça va G. ? » Il n’eut pas le temps de terminer sa question que la cuisine, et le reste de l’appartement, se retrouva plonger dans le noir complet et un bruit sourd résonna contre la baie vitrée.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Greta Moore
Greta Moore
le porte-plume
le porte-plume
  
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 7vHkInU Présent
ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G.
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné.
LOGEMENT : Spring Hill #17
(moventry #13) you're like lightning in a bottle Jurassic-park-survival-dilophosaurus
POSTS : 2740 POINTS : 280

TW IN RP : alcool, drogue, age gap
TW IRL : n/a
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : lightseagreen
RPs EN COURS : [09/08]

ua (slasher) Moventry #10

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 8D1frvh
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 87bbb8e31844044d63db053ce8bd509d9218db82
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Tumblr_inline_pg5ksfYLob1v1d82y_540
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


RPs EN ATTENTE : Riley #1



RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5Kieran #1Moventry #12Swann #8Swann #9Moventry #14JosephMarley #3Lena #2Mallen #6Emery #4Moventry #13Swann #10Moventry #15Izan #1Swann #11Izan #2

ua:

AVATAR : Ashley Benson
CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper
DC : Didi & LewLew & Nico
PSEUDO : WisePenguin
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/07/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45510-greta-o-no-need-to-fear-what-you-can-t-avoid?highlight=greta
https://www.30yearsstillyoung.com/t45552-greta-o-and-i-don-t-want-the-world-to-see-me

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyLun 1 Jan 2024 - 23:48

you're like lightning in a bottle
ft @Arthur Coventry :l: 

La réponse parfaite aurait été de lui indiquer qu’il ne lui avait pas parlé de cette colocation improvisée pour ne pas la blesser, parce qu’il savait pertinemment que ce qui s’était installé entre eux était plus que ce qu’ils voudraient jamais admettre. « Ça n’avait pas d’importance. » Elle avait levé le menton pour venir acquiescer ses propos, ses bras croisés témoignant d’une certaine déception alors qu’elle savait pertinemment qu’elle n’avait aucune raison de lui en vouloir. « J’ai oublié G. » Peut-être que tout cela n’avait finalement aucune importance, et c’était ce qu’il était venu confirmer par des mots qui étaient tout aussi surprenant que ceux qu’elle désirait entendre. « Personne. » Un sourire avait mécaniquement habillé son visage à cette annonce, mais Greta savait que cela ne voulait plus forcément dire quoique ce soit. Elle avait pu lui faire confiance quand ils formaient un couple, mais elle ne savait maintenant pas comment interpréter sa réponse alors qu’ils ne faisaient rien de plus que se voir. Alors plutôt que de continuer sur un terrain qu’elle ne maîtrisait pas parce qu’elle ne pensait aucune de ses questions légitimes, elle avait minimisé ses doutes. « C’est pas ce que je viens de faire pourtant ? » Ses derniers mots avaient eu pour effet de le faire rire, pourtant, elle était déterminée à tenter de lui montrer qu’elle ne calculait rien, que la jalousie intervenait bien malgré elle et qu’il ne lui devait rien. Une théorie bien plus simple à énoncer pour rassurer Arthur qu’à croire. Surtout lorsque celui-ci enchaînait les éclats de rire, les sourires et les regards malicieux. « Tu préfères quand je boude ? » Il avait lié les gestes à la parole et elle avait levé les yeux au ciel pour simple réponse avant de commencer à s’installer, le sourire aux lèvres. « Si on pouvait éviter le canapé… J’ai le dos fragile. » « Et après ça se moque de mon âge… Et je te vois venir, me demande pas un massage ou une autre connerie du genre. » C’était leur simplicité à eux, balayer toutes les tensions avec une remarque bien placée et quand elle était revenue à son niveau, Greta était bien plus disposée à profiter de ce moment à deux. « Il suffit de demander. » Il ne s’était pas contenté de l’embrasser, il avait pris le temps de s’assurer que leurs regards se soient croisés et que la tension soit au plus haut avant de finalement presser ses lèvres sur les siennes, et c'était dans ces instants qu'elle prenait conscience du piège qui se refermait doucement sur elle.

« J’ai faim ! » Si son ventre qui avait gargouillé pendant ce moment sur le canapé n’était pas intervenu pour prouver ses dires, Greta aurait juré qu’il cherchait une distraction. Quelque chose pour venir mettre un terme à ce moment de détente devant la télévision qui pouvait s’apprenter à de la torture pour lui, lorsque l’appel de la drogue était trop fort. Mais sa spontanéité avait chassé ses doutes et elle avait ri en se laissant entraîner par la main vers la cuisine. « Comme l’électricité à décider de rester avec nous, j’ai de quoi faire des pizzas maisons. » Greta le suivait des yeux, sans réellement s'intéresser à ce qu’il était en train de faire, plutôt à cette étrange sensation d’avoir fait un bond dans le passé. Une nostalgie qui n’était pas désagréable alors qu’elle naissait pendant ce tête à tête improvisé mais qui s’avérait bien trop dangereuse pour que la blonde ne décide pas d’y mettre un terme. « Je te jure que si tu nous portes la poisse en parlant trop vite.. » Elle avait laissé sa phrase en suspens tout comme son index qu’elle avait pointé vers lui pour ajouter à la menace. Après un énième échange de rires complices, Greta s’était installée sur le comptoir de la cuisine en mangeant quelques skittles - la distraction qu’ils amenaient valait la peine de tirer un trait sur un quelconque régime alimentaire. « Tu sais que j’ai pas fait ça depuis… » Non, Arthur. Il était tourné, trop occupé à chercher un plat et elle n’avait pas pu le dissuader de terminer la phrase par un regard bien plus parlant que n’importe quel mot. « Depuis Londres. » Arthur continuait à préparer les ustensiles et les ingrédients, et elle se demandait si cela constituait une façon d’éviter son regard. Greta, elle, n’aurait pas réussi à le soutenir après cet aveu, la banalité de l’activité contrastant avec l’impact que cela avait sur elle. Et peut-être sur lui également, avait-elle pris le temps de se demander avant qu’il ne reprenne. « Tu fais toujours la même ? » Il semblait totalement détaché, presque détendu alors qu’il agrémentait sa pizza d’une quantité astronomique de fromage. La scène aurait pu la faire rire, mais les pupilles de l’anglais tournées vers elle la déstabilisaient. « Boring, hin ? » avait-elle répondu pour confirmer que ses habitudes étaient toujours les mêmes.

Son comportement, leurs baisers, le son de sa voix et ses mots, tout participait à la faire douter et elle n’avait pas su garder un visage neutre. « Ça va G. ? » Sa tentative de sourire n’avait pas fonctionné et pour cause,  la tempête était finalement venue à bout de l’électricité et Greta avait profité de cette échappatoire. « J’étais sûre que t’allais nous porter la poisse. » avait-elle lancé en quittant le comptoir, sans vraiment savoir où elle souhaitait se diriger. Le bruit sourd qui avait suivi la coupure avait précipité sa décision et, à tâtons, dans le noir, elle avait trouvé sa main. « T’es enfin d’accord pour dire que c’est pas une petite tempête ?  » Encore une fois, elle parlait pour se distraire et tenter d’oublier son coeur qui battait la chamade. Attrapant son téléphone pour allumer le flash et se repérer un peu mieux, elle était allée s’occuper d’allumer des bougies qu’elle disposait ici et là. « La mauvaise nouvelle c’est qu’on pourra pas manger pizza ce soir, la bonne c’est que mon téléphone est chargé et que j’ai des batteries externes. » Plaçant ses mains dans les poches arrières de son jean, Greta avait retrouvé Arthur en se plantant devant lui, observant les traits de son visage maintenant éclairés par les oscillations des flammes des bougies. Elle pouvait le voir en train de la fixer, de la même façon qu’il avait commencé à le faire avant qu’ils ne soient plongés dans le noir et elle avait baissé le visage, prenant une inspiration avant de se décider à répondre à une question qu’elle pensait que la tempête avait su balayer. « C’est juste que tout ça, ça me rappelle notre vie d’avant. » avait-elle finalement avoué, comme lassée de constamment se retenir. Son regard se perdait vers la fenêtre qui ne laissait aucun doute quant à la puissance du cyclone. Finalement, la seule lueur des bougies rendait les confidences plus aisées, comme si le fait de ne voir qu’à moitié son visage réduisait leur impact. « Et je peux pas m’empêcher de me demander où on en serait si… » Elle avait haussé les épaules pour conclure sa phrase, avant de se retourner, feignant de chercher une autre alternative pour manger. « Mais peut-être que je te dis tout ça juste parce que je sens qu’on va y passer. » Son index avait désigné les arbres qui menaçaient de briser la vitre. Greta était consciente de ne pas toujours pouvoir tout régler avec un soupçon d’humour; pourtant, c’était la seule chose qu’elle avait réussi à dire pour briser le silence qui s’était installé.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

(moventry #13) you're like lightning in a bottle FNN77aH
(moventry #13) you're like lightning in a bottle VKaLYwc
(moventry #13) you're like lightning in a bottle HK0zoCe
(moventry #13) you're like lightning in a bottle O8ufxuI
(moventry #13) you're like lightning in a bottle QM71u6I
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #13) you're like lightning in a bottle SA0OH
POSTS : 7482 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptySam 20 Jan 2024 - 17:59


(c) notanothergifblog & harleystuff
you're like lightning in a bottle
@GRETA MOORE & ARTHUR

À de nombreuses reprises, par le passé, sous le détour d’une blague savamment placée, Greta lui avait fait remarquer qu’il était tout bonnement impossible de pouvoir passer un bon moment en sa compagnie dans une salle de cinéma. Incapable de tenir en place sur un siège pour une durée aussi longue, il passait son temps à s’agiter dans tous les sens, rendant l’expérience bien moins plaisante. Regarder un film à la maison s’avérait être une alternative envisageable, tentée si bien qu’elle lui laisse la liberté de changer de position toutes les dix minutes. Ce soir ne faisait pas exception à la règle, mais le simple fait que Greta soit venue se blottir contre lui réussissait à apaiser l’agitation dont Arthur avait toujours fait preuve. Ses pensées couraient à mille à l’heure, il n’était pas certain de pouvoir résumer le scénario du film qu’ils étaient en train de regarder, mais le calme dont la blonde faisait preuve lui imposait de se tenir tranquille. Pour profiter de l’instant sans faire imploser la bulle de tranquillité qu’ils avaient réussi à instaurer. Arthur avait conscience que tout se balançait sur un fil précaire quand Greta ne se voulait pas très bavarde et que la conversation au sujet de sa colocataire avait jeté un silence amer entre eux. Assailli par ce genre de pensées, il a fini par ne plus tenir en place. Comme toujours. Il se devait de bouger, il était resté sagement assis bien trop longtemps à son goût. 

Dans la cuisine, la chorégraphie se voulait étrangement familière. Comme si rien ne les avait jamais séparés, comme si c’était encore une habitude entre eux. Il cherchait les ingrédients et Greta prenait la place qui lui revenait de droit, assise sur le plan de travail. « Je te jure que si tu nous portes la poisse en parlant trop vite… » Se tournant pour lui faire face, Arthur se mit à rire avec légèreté. « Tu vas me punir ? » S’il ajouta un clin d’œil à ses propos, c'est simplement pour mieux la voir rougir. Il était simple de se laisser aller, de ne pas réfléchir à ce qu’il devait dire ou non. C’est peut-être ce qu’il l’entraîna trop facilement à laisser échapper un souvenir réanimé par le simple fait de se retrouver de manière dans cette cuisine à vouloir préparer quelque chose d’aussi simple que quelques pizzas. Dans cette configuration, Arthur se sentait bien moins agité, plus apte à rester concentré sur ce qu’il était en train de faire. Greta avait ce don sur sa personne et il ne savait la remercier qu’en se rapprochant un peu plus d’elle à chaque mouvement. « Boring, hin ? » Il secoua vivement la tête. « C’est rassurant. » Ces quelques mots furent murmurés à la va-vite, illustrés d’un haussement d'épaule et déjà balayer alors qu’il prétendait s’agiter pour faire fonctionner son four.

Ils marchaient sur des œufs. L’un s’approchant, l’autre cherchant une distraction. Et inversement. La danse aurait pu continuer ainsi pour le reste de la soirée, chacun trouvant un équilibre dans ce qu’il était à l’aise de partager, tout en laissant une montagne de réflexion non avouée. Arthur l’avait senti, cette retenue dont Greta faisait part. C’était assez inhabituel pour qu’il souhaite le souligner, mais la tempête semblait vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. « J’étais sûre que t’allais nous porter la poisse. » Il pouvait sentir sa nervosité, mais elle fut la première à trouver sa main dans le noir. « T’es enfin d’accord pour dire que c’est pas une petite tempête ? » Il dut retenir un éclat de rire, serrant plutôt sa main dans la sienne. « On est en sécurité, G. » Allait-elle lui faire confiance sur ce point ? Il l’espérait plus que de raison, mais préféra se râcler la gorge pour, une nouvelle fois, se plonger dans l’action. « Mon briquet était sur le plan de travail. » Et comme un idiot, il avait laissé son téléphone sur la table basse du salon pour qu’il puisse charger encore un peu. « La mauvaise nouvelle, c’est qu’on pourra pas manger pizza ce soir, la bonne c’est que mon téléphone est chargé et que j’ai des batteries externes. » Et il aperçut son visage faiblement éclairé par le flash d’un téléphone. « On va s'éclairer un peu. » Ce ne fut pas compliqué, ils avaient tout de même anticipé le pire et les bougies avaient été disposées un peu partout dans l’appartement, de manière stratégique. Ce n’était pas parfait, mais c’était suffisant pour continuer à s’apercevoir et ne pas se manger un mur dans le processus. 

Il s’était attendu à ce qu’elle ne reprenne jamais la conversation, à ce que sa question reste suspendue dans le vide sans que la blonde n’y apporte aucune réponse. Il n’allait pas insister, elle était avec lui et ne pouvait pas fuir par ce temps. C’était déjà énorme, à ses yeux, c’était déjà beaucoup, que Greta accepte encore d’être en sa présence. Il ne voulait pas provoquer sa chance et que les choses tournent mal. Mais c’est elle qui le trouva à nouveau dans l’obscurité, se planta face à lui avec son sourire timide et toutes ses hésitations. « C’est juste que tout ça, ça me rappelle notre vie d’avant. » Alors, il n’était pas le seul à penser à tout cela. Il relâcha un soupir qu’il n’avait pas eu conscience de retenir, comme rassuré. Il aurait pu se contenter de cela, il n’avait pas l’intention d’insister, pas alors qu’elle ne cessait de fuir son regard. Arthur avait conscience du mal qu’il avait pu lui faire, aujourd’hui plus que jamais. Il n’était pas fier de lui, quand bien même il s’efforçait à se rappeler que tout cela avait émané d’une raison précise. Il était parti pour son bien. Est-ce qu’il avait choisi la meilleure des solutions ? Non. Mais il ne pouvait plus réellement revenir en arrière désormais. « Et je peux pas m’empêcher de me demander où on en serait si… » S’il était resté. Il s’était posé la question ces derniers temps. Est-ce qu’elle aurait réussi à le maintenir dans le droit chemin quand il s’était voué à l'autodestruction ? « J’étais plus capable de… J’aurais pas su faire attention à toi. » Il n’aurait pas su faire d’elle sa priorité, il aurait tout fait pour qu’elle le laisse tranquille, tellement il s’était persuadé de n’être devenu qu’une merde qui méritait ce qui lui arrivait. Lui ne voyait que du négatif autour de cette période. Elle n’aurait jamais souhaité lui adresser la parole à nouveau, il en était persuadé. Il l’aurait rendu malheureuse en restant, il l’avait fait en partant. Mais il n’y avait pas eu de dispute sans possibilité de retour, il avait mis fin à leur histoire avant que la rancœur ne vienne teindre le lien qui les unissait. « Mais peut-être que je te dis tout ça juste parce que je sens qu’on va y passer. » Nerveusement, il se mit à rire. « T’as toujours su tout tourner au drame. » Et peut-être qu’elle avait besoin de ça pour justement ne pas se laisser happer par tout le reste. Il n’était plus certain de quoi que ce soit, il ne savait plus vraiment ce qui semblait être la bonne marche à suivre. Alors Arthur laissa parler son instinct. Il se rapprocha d’elle, la forçant à se tourner à nouveau dans sa direction, avant de venir enrouler ses bras autour de ses épaules. Il attendit de sentir les bras de Greta autour de ses hanches avant de baisser la tête pour venir trouver le creux de son oreille et l’obscurité aidant, il vint murmurer lentement. « Je suis désolé. » Il n’avait jamais été aussi sincère. Il était désolé d’être parti sans un mot, d’être parti sans se retourner, de l’avoir abandonné, d’avoir mis un trait sur elle de manière aussi définitive. Il était désolé de s’imposer à nouveau dans sa vie, désolé de ne plus savoir faire sans lui envoyer un message ou vouloir la voir. Il s’excusait pour tout un tas de choses, tout ce qui ne serait jamais dit entre eux et tout ce qui l’avait été. Son cœur battait la chamade, mais il se sentait comme libéré d’un poids, comme s’il avait eu besoin de prononcer ces quelques mots depuis si longtemps. Et les minutes s'écoulèrent sans que l’un ou l’autre n'osât briser cette étreinte.

Un baiser sur sa tempe et il se redressa le premier, le regard définitivement fixé loin au-dessus de l’épaule de Greta. « J’ai des jeux de cartes et encore quelques paquets de bonbons. » Il lui offrait une porte de sortie. « C’est comme tu veux. » Parce que si Greta voulait jouer carte sur table avec leur passé, il n’allait plus lui renier cette conversation.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Greta Moore
Greta Moore
le porte-plume
le porte-plume
  
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 7vHkInU Présent
ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G.
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné.
LOGEMENT : Spring Hill #17
(moventry #13) you're like lightning in a bottle Jurassic-park-survival-dilophosaurus
POSTS : 2740 POINTS : 280

TW IN RP : alcool, drogue, age gap
TW IRL : n/a
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : lightseagreen
RPs EN COURS : [09/08]

ua (slasher) Moventry #10

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 8D1frvh
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 87bbb8e31844044d63db053ce8bd509d9218db82
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Tumblr_inline_pg5ksfYLob1v1d82y_540
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


RPs EN ATTENTE : Riley #1



RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5Kieran #1Moventry #12Swann #8Swann #9Moventry #14JosephMarley #3Lena #2Mallen #6Emery #4Moventry #13Swann #10Moventry #15Izan #1Swann #11Izan #2

ua:

AVATAR : Ashley Benson
CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper
DC : Didi & LewLew & Nico
PSEUDO : WisePenguin
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/07/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45510-greta-o-no-need-to-fear-what-you-can-t-avoid?highlight=greta
https://www.30yearsstillyoung.com/t45552-greta-o-and-i-don-t-want-the-world-to-see-me

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyMer 24 Jan 2024 - 20:49

you're like lightning in a bottle
ft @Arthur Coventry :l: 

L'étendue de ce qu’Arthur représentait pour Greta s’illustrait par la façon dont les événements météorologiques avaient été mis au second plan, elle les avait ignorés pour se rendre jusqu’à chez lui, elle les avait oubliés à l’instant où elle l’avait retrouvé. Ils n'étaient devenus qu’un prétexte pour s’accorder une pause quand les mots devenaient un peu trop intenses et que son regard sur elle l’empêchait de réfléchir correctement. Il était là, avec elle, et pourtant, la jeune femme ne cessait jamais de ressentir le besoin de comprendre ce que tout cela signifiait. Contre lui dans le canapé, son esprit avait fini par se taire un instant pour se laisser aller à tout ce que lui apportait leur relation retrouvée mais ils savaient parfaitement tous les deux que ces moments se clôturaient toujours rapidement. Trop rapidement pour une Greta qui, au même titre que cet hyperactif en sevrage, ressentait le besoin de canaliser les pensées qui s’accumulaient dans son esprit. Ils s’étaient rendus dans la cuisine et l’écrivaine faisait bonne figure, ses sourires étant cependant devenus un peu moins éclatants qu’à l’accoutumée.  « Tu vas me punir ? » Et juste comme ça, il avait réussi à la faire rire et la sortir de ses incertitudes. « C’est rassurant. » Le sourire qui s’était affiché sur son visage alors qu’elle réalisait la façon dont il prétendait maîtriser la situation simplement pour s’échapper rapidement de ses propres mots était réel. Et comme pour prouver qu’il leur avait effectivement porté malheur, le courant les avait plongés dans le noir, faisant sauter Greta de son assise instantanèment. « On est en sécurité, G. » Et avec sa main dans la sienne et la façon dont il avait pris soin de le mentionner, elle se sentait effectivement en sécurité. « Mon briquet était sur le plan de travail. » avait-il lancé alors qu’elle s’était aventurée à la recherche de quoi s’éclairer. « Tu pouvais pas me le dire avant ? » avait-elle répondu en riant et en brandissant les bougies qui elles, méritaient de faire quelques pas dans le noir le plus total. « On va s'éclairer un peu. » Et c’était peut-être ce décor de film romantique qui avait précipité la suite de la discussion.

Ce n’était pas une discussion aisée, alors elle s’était imaginée qu’il ne lui en voudrait pas de répondre à une question passée sous silence dans un premier temps. Elle était effrayée mais elle refusait de laisser passer une opportunité de mettre un peu plus de lumière sur eux. Et ses efforts avaient été récompensés par un Arthur qui la laissait s’ouvrir, lui confirmant qu’il avait posé la question parce qu’il s'intéressait réellement à la réponse qu’elle y apporterait. C’était réconfortant, alors elle avait enfin posé sa propre question, celle qui lui brûlait les lèvres depuis des mois maintenant. « J’étais plus capable de… J’aurais pas su faire attention à toi. » Cela ressemblait étrangement à ce qu’il lui avait déjà dit, et la réponse ne lui plaisait toujours pas. Des centaines de réponses ricochaient sur ses lèvres sans qu’elle ne se décide à les prononcer et à la place, elle avait choisi une nouvelle fois l’humour. « T’as toujours su tout tourner au drame. » Greta avait haussé les épaules alors qu’elle reconsidérait encore une fois son choix de répartie. Rien n’était sur, ses doutes étaient nombreux, mais elle le connaissait assez bien pour savoir que toujours se détourner lorsqu’il faisait un pas vers elle ne la mènerait nul part. Il était facile pour Greta de parler de ses sentiments, de la même manière qu’elle couchait ceux de ses personnages sur papier mais elle était probablement la mieux placée pour savoir le luxe que représentait certains mots à première vue banales. L’anglais avait peut-être lu dans ses pensées, parce qu’il avait choisi ce moment pour l’amener contre lui, ses lèvres au creux de son oreille la faisant frissonner. « Je suis désolé. » Des mots qui, prononcés par Arthur, prenaient une toute autre importance. Ils étaient restés silencieux, comme si plus rien ne nécessitait d’être dit. Comme si plus rien n’avait d’importance. Greta n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulé avant qu’il ne se décide à briser leur étreinte, une chose qu’elle n’aurait probablement pas trouvé la volonté de faire. « J’ai des jeux de cartes et encore quelques paquets de bonbons. » Le rire qui lui avait échappé avait été on ne peut plus spontané. « C’est comme tu veux. » « J’ai aucune envie de jouer aux cartes. » Son visage s’était levé pour accrocher son regard, ses doigts avaient saisi son visage et elle l’avait embrassé pour lui laisser tout le loisir de comprendre ses sous-entendus. Mais quelque chose continuait de la tirailler, alors elle avait abandonné ses lèvres mais pas son regard pour poursuivre et enfin lui donner une réponse après avoir maintenu le silence. « Pourquoi même quand je te demande juste d’imaginer tu choisis le pire scénario ? Je sais que tu t’es toujours moqué du côté fleur bleue de mes histoires mais ça peut bien finir parfois. Ça aurait pu bien finir. » Sa voix était douce, effaçant le moindre sentiment de reproche qu’il pourrait ressentir. « Ça finira peut-être bien. » avait-elle ajouté, ses sourcils se fronçant pour indiquer l’incertitude de ces propos-là. Il avait fait plus qu’un pas en avant, elle s’empressait de l’imiter malgré la façon dont son cœur menaçait de sortir de sa poitrine tant elle mesurait les risques de ce qu’elle disait. Arthur pouvait fuir à nouveau, et elle refusait que cette option ne puisse se vérifier trop vite alors elle avait ajouté. « Tu sais, je suis désolée, moi aussi. Nos conversations m’ont fait réaliser que c’était peut-être trop facile de te blâmer pour tout. Je t’ai mis la pression et je suis consciente que ça a peut-être précipité ton départ. » L’animosité des retrouvailles n’était plus qu’un lointain souvenir et les quelques rancoeurs avaient laissé place à d’immenses regrets. « T'as toujours su faire attention à moi, à ta façon, mais je sais pas si l'inverse était vrai, finalement. » Peut-être avait-elle trop négligé les réels problèmes d'Arthur, trop focalisée sur la vie parfaite qu'elle envisageait avec quelqu'un qui n'aurait jamais pu le faire dans de telles circonstances. Il la laissait parler et cela lui faisait du bien alors, lentement, Greta avait attrapé sa main, venant entremêler ses doigts au sien pendant qu’elle le suppliait du regard de lui donner toute cette tendresse qu’elle réclamait. « Et dans des moments comme ça, je le regrette encore plus, ton départ. » Des regrets différents des tous premiers, ceux qui ne sont que la suite logique d’une rupture. Ceux qu’elle ressentait avaient été ravivés par son retour et se basaient sur ce qu’ils auraient pu être mais aussi ce qu’ils pourraient devenir. Pas seulement parce qu’il était beau sous les oscillations des bougies, pas seulement parce que le son de sa voix avait quelque chose de rassurant. Parce qu’elle ne se sentait jamais aussi entière qu’à ses côtés.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

(moventry #13) you're like lightning in a bottle FNN77aH
(moventry #13) you're like lightning in a bottle VKaLYwc
(moventry #13) you're like lightning in a bottle HK0zoCe
(moventry #13) you're like lightning in a bottle O8ufxuI
(moventry #13) you're like lightning in a bottle QM71u6I
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #13) you're like lightning in a bottle SA0OH
POSTS : 7482 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyDim 18 Fév 2024 - 19:17


(c) notanothergifblog & harleystuff
you're like lightning in a bottle
@GRETA MOORE & ARTHUR

Que serait-il advenu de leur couple si Arthur était resté ? Il s’était souvent posé les questions, à différentes étapes de sa vie, mais plus particulièrement depuis que Greta était réapparue dans son quotidien. Auraient-ils été capables de surmonter l’orage ? Arthur, serait-il retourné à sa carrière ? Est-ce qu’il aurait continué à consommer au point de ne plus savoir s’en sortir ? Ce genre de questions l’amenait à repasser au peigne fin les événements qui avaient précédé leurs ruptures. La tromperie de sa mère, le divorce sanglant de ses parents, la pression que son paternel s’était entêtée à jeter sur ses épaules, Charlotte qui se perdait dans un quotidien qui n’avait plus rien de doux, et toutes les erreurs qu’Arthur avait accumulé au fil des années. Au point de ne plus prendre soin de lui et de laisser la drogue le détruire de l’intérieur. Il lui était impossible d’imaginer une autre voie, un chemin tout aussi cabossé, mais probablement moins tragique. Arthur s’était refusé de penser à tout cela. À quoi bon ? Pour se faire encore plus de mal ? Pour se laisser ronger par ses propres regrets ? Il n’avait aucune envie de s’aventurer sur ce chemin fait de probabilité qu’il n’avait jamais eu à cœur de calculer, mais pour Greta, il se voulait de faire un effort. « J’ai aucune envie de jouer aux cartes. » Il avait compris, depuis un moment, que de son côté, la blonde voulait au moins tenter d’emprunter le chemin de ce qui aurait pu être. Son instinct lui hurlait de trouver la moindre distraction, et le fait que Greta lui accorde un tendre baiser vint agir comme un semblant de pansement. La possibilité de se raccrocher à un brin de douceur malgré la conversation qui se défilait. Il aurait pu s’arrêter à cela, quelques baisers échangés dans la pénombre de sa cuisine. Mais Greta voulait plus que cela et il lui avait promis de ne plus se dérober.

« Pourquoi même quand je te demande juste d’imaginer, tu choisis le pire scénario ? Je sais que tu t’es toujours moqué du côté fleur bleue de mes histoires, mais ça peut bien finir parfois. Ça aurait pu bien finir. » Il avait beau retourner la situation dans tous les sens, Arthur était incapable de trouver une bonne fin à ce qui aurait pu être. Il ne voyait que ce que lui avait vécu, ce qui l’avait avalé dans une période sombre. Certains viendraient a souligner sa dépression, lui refusait d’entendre parler de ce mot si connoté. On n’a pas de problème de santé mentale chez les Coventry, on est bien plus fort que cela. « Ça finira peut-être bien. » Il aimerait lui promettre, lui assurer qu’il fera les efforts nécessaires, qu’il avait envie de cela. Les mots pendaient à la commissure de ses lèvres, mais Arthur se contenta de venir embrasser Greta. Tendrement. Sans un mot, mais avec des promesses cachées dans chacun de ses gestes. Elle avait encore des choses à dire, il pouvait le voir, le sentir. Pour une fois, Arthur ne jouait pas la grande gueule, il lui laissa du temps, de l’espace, pour vider son sac. « Tu sais, je suis désolée, moi aussi. Nos conversations m’ont fait réaliser que c’était peut-être trop facile de te blâmer pour tout. Je t’ai mis la pression et je suis consciente que ça a peut-être précipité ton départ. » Il voudrait réfuter, lui assurer qu’elle n’était en rien responsable de quoi que ce soit, mais il se contenta de garder ses doigts liés aux siens. « T'as toujours su faire attention à moi, à ta façon, mais je sais pas si l'inverse était vrai, finalement. » Elle avait fait de son mieux à une époque où il s’efforçait de garder tout le monde à une distance raisonnable de sécurité. Arthur ne lui en voulait pas, jamais. Elle avait fait avec ce qui lui autorisait, elle avait géré ce qu’il avait laissé entrevoir. Elle n’était responsable de rien, c’est lui qui avait pris peur, lui qui ne voulait pas se montrer faible. Mais tout cela, il ne lui avait jamais dit proprement. Il y avait tant de choses qu’elle ne savait pas. « Et dans des moments comme ça, je le regrette encore plus, ton départ. » Incapable de trouver les mots adéquats, Arthur se contenta de tirer sur la main de Greta pour la rapprocher de lui à nouveau. Enroulant son bras autour des épaules de la jeune femme, il vint embrasser sa tempe, dans une étreinte emplie d’une tendresse dont il ne faisait preuve auprès de personne d’autre. « Et pourtant, regarde où on se trouve maintenant. » Qui aurait pu parier là-dessus ? Qu’ils se retrouveraient dans sa cuisine, le soir d’une tempête, à déverser leur cœur sur la table.

Le silence s’était installé entre eux, sans qu’Arthur ne défasse réellement leur étreinte. Il y’avait quelque chose de rassurant dans le fait de sentir le souffle de Greta contre sa nuque, de la sentir contre lui à nouveau sans que cela ne mène forcément à quelque chose de physique. Pour la première fois depuis ce qui paraissait être une éternité, Arthur se sentait apaisé. Et prêt à dire des choses bien différentes. Prenant une inspiration, il se recula juste assez pour venir s’appuyer contre le comptoir, juste à côté de Greta. Pour ne pas la regarder dans les yeux, pour mieux fixer le mur face à eux. Ce sera plus simple. « Ce que je vais te dire, je l’ai jamais dit à personne… » Pas même à Swann qui avait tout de même pris le temps de le contacter alors que tout le monde avait catégorisé Arthur comme le dernier des connards. « À l’époque… » Il butait déjà sur les premiers mots, parce qu’il n’avait jamais pris le temps de formuler tout cela. « Je t’en ai voulu de réussir quand je ne faisais qu’enchaîner les échecs. » Il s’était retrouvé jaloux de la femme dont il était amoureux. Au lieu de célébrer les succès de sa compagne, Arthur s’était retrouvé à la haïr de s’en sortir brillamment quand lui avait jeter sa brillante carrière à la poubelle. « Et ça m’a fait peur, de ressentir ça, parce que toute ma vie, j’ai vu ma mère haïr mon père pour ces mêmes raisons. » Il ne voulait pas finir comme eux, il se l’était toujours promis. « T’as essayé de faire attention à moi, je le sais. » Il se mit à jouer avec le cordon de son pantalon de jogging, pour s’occuper l’esprit, pour mieux laisser les vannes s’ouvrir. « Tu voulais que je te parle et… » Il eut un rire étranglé. « Si tu savais comment j’ai pu te détester quand tu faisais ça. Je voulais pas admettre que ça n’allait pas… C’est encore quelque chose avec lequel j’ai du mal. » Il s’interdisait même de se poser la question, quand bien même il avait repris sa consommation et qu’une fois encore, tout paraissait lui échapper. « J’ai préféré partir avec les bons souvenirs plutôt que repousser la limite jusqu’au point de non-retour. » Et à ce jour, Greta restait la seule relation qui avait eu du sens pour lui. Il était parti en l’aimant encore, avant de se laisser consumer par la haine, avant que tout ne devienne noir. Il avait choisi son poison, s’était conforter dans son autodestruction, mais il avait voulu préserver la seule personne qu'il n’a jamais aimée. « Tu comprends ? » La question fut posée dans un murmure après de longues secondes de silence. Est-ce qu’elle allait lui en vouloir maintenant ?




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Greta Moore
Greta Moore
le porte-plume
le porte-plume
  
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 7vHkInU Présent
ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G.
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné.
LOGEMENT : Spring Hill #17
(moventry #13) you're like lightning in a bottle Jurassic-park-survival-dilophosaurus
POSTS : 2740 POINTS : 280

TW IN RP : alcool, drogue, age gap
TW IRL : n/a
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : lightseagreen
RPs EN COURS : [09/08]

ua (slasher) Moventry #10

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 8D1frvh
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 87bbb8e31844044d63db053ce8bd509d9218db82
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Tumblr_inline_pg5ksfYLob1v1d82y_540
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


RPs EN ATTENTE : Riley #1



RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5Kieran #1Moventry #12Swann #8Swann #9Moventry #14JosephMarley #3Lena #2Mallen #6Emery #4Moventry #13Swann #10Moventry #15Izan #1Swann #11Izan #2

ua:

AVATAR : Ashley Benson
CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper
DC : Didi & LewLew & Nico
PSEUDO : WisePenguin
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/07/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45510-greta-o-no-need-to-fear-what-you-can-t-avoid?highlight=greta
https://www.30yearsstillyoung.com/t45552-greta-o-and-i-don-t-want-the-world-to-see-me

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyJeu 22 Fév 2024 - 18:28

you're like lightning in a bottle
ft @Arthur Coventry :l: 

A bien y réfléchir, les choses n’avaient jamais été simples depuis le départ de leur relation alors il n’était pas étonnant que leurs retrouvailles soulèvent des discussions intenses et pleines de sens. Leurs vies n’étaient pas banales, ils côtoyaient un monde où, si les problèmes semblaient inexistants, étaient bien plus intenses qu’ailleurs lorsqu’ils apparaissaient. Cette tempête n’était que la suite logique de celles qu’ils avaient déjà dû traverser mais ils semblaient avoir atteint une certaine maturité et une envie d’honnêteté qui les menaient à se confier l’un à l’autre. L’unique façon d’avancer, et c’était ce qu’ils semblaient disposés à faire l’un avec l’autre, se retrouvant dès qu’ils en avaient l’occasion. Le tableau semblait parfait mais ne le serait qu’une fois que les masques seraient tombés et que les non-dits auront tous été évoqués, alors la blonde tentait de définir les moments les plus judicieux pour entamer les discussions et, petit à petit, Arthur se prenait au jeu. Après des excuses qu’elle semblait maintenant lui devoir, l’écrivaine avait évoqué la façon dont elle regrettait leur histoire passée maintenant que les cartes étaient redistribuées et il était resté silencieux. Il s’était approché d’elle, et cette simple action avait accéléré les battements de son coeur jusqu’à ce qu’il ne vienne tout apaiser en la prenant dans ses bras. « Et pourtant, regarde où on se trouve maintenant. » Il avait balayé l’ensemble des regrets liés à son départ en une seule et unique phrase et elle avait détaché son visage de son torse pour venir lui adresser un sourire empli d’un espoir qu’elle n’avait plus ressenti depuis leur rupture. La lueur des bougies rendait tout cela bien plus solennel que ce qu’avait anticipé Greta, qui souhaitait simplement laisser à l’anglais la possibilité d’envisager un dénouement heureux. Un moment comme celui-ci, simple et salvateur.

Un moment dont elle était incapable de prédire la récurrence et dont elle avait profité le plus possible, laissant à Arthur le choix de briser l’étreinte. C’était ce qu’il avait fait et en constatant qu’il s’était simplement appuyé sur le comptoir à ses côtés, elle avait compris qu’il avait décidé que c’était maintenant son tour de prendre la parole. « Ce que je vais te dire, je l’ai jamais dit à personne… » Elle savait ces discussions nécessaires mais regrettait déjà la chaleur de ses bras et la douceur rassurante de son parfum. « À l’époque… Je t’en ai voulu de réussir quand je ne faisais qu’enchaîner les échecs. » Son coeur s’était serré parce que de tous les mots qu’elle s’était attendue à entendre, ses propres regrets n’en faisait pas partie. « Et ça m’a fait peur, de ressentir ça, parce que toute ma vie, j’ai vu ma mère haïr mon père pour ces mêmes raisons. » Arthur était éloquent et charismatique et elle pouvait le voir utiliser ces qualités pour semer le chaud et le froid, en lui annonçant le pire tout en le contrebalançant avec une explication extrêmement logique. « T’as essayé de faire attention à moi, je le sais. » Tout dans son comportement indiquait qu’il ne disait rien de tout cela pour lui nuire, mais parce qu’il avait entrepris la démarche d’être entièrement honnête avec elle. « Tu voulais que je te parle et… » Son rire lui avait brisé le coeur alors qu’elle constatait à quel point ses blessures ne s’étaient probablement jamais refermées. « Si tu savais comment j’ai pu te détester quand tu faisais ça. Je voulais pas admettre que ça n’allait pas… C’est encore quelque chose avec lequel j’ai du mal. » La main de Greta s’était posée sur la sienne dans un geste mécanique destiné à arrêter la manière désespérée avec laquelle il jouait avec le cordon de son bas de jogging, un geste qu’elle avait répété des milliers de fois lorsqu’ils étaient ensemble et qu’elle sentait qu’il en avait besoin. Il pouvait tout lui dire, elle pouvait tout entendre maintenant qu’ils naviguaient entre leur ancienne routine et l’inconnu. « J’ai préféré partir avec les bons souvenirs plutôt que repousser la limite jusqu’au point de non-retour. » Tout le long de son monologue, accusant le poids des révélations, Greta avait retenu des larmes et elle s’était empressée d’essuyer celle qui avait réussi à glisser sur sa joue avant qu’il ne le constate. « Tu comprends ? » Quelques secondes s’étaient écoulées avant qu’elle ne reprenne ses esprits et réussisse à articuler une réponse. « Je peux pas dire que ça me fait plaisir d’entendre ça, mais au moins c’est honnête. Et je peux comprendre, sortir mon livre ça a été mon plus gros accomplissement et j’ai pas forcément réalisé l’impact que ça avait sur toi. » La spirale qui avait suivi la publication avait été extrêmement chronophage et il était facile d’admettre qu’Arthur ait pu se sentir délaissé. Ses propres tourments avaient été mis de côté parce qu’il était devenu nécéssaire de se concentrer sur son succès, l’accompagner aux différents événements et accepter ses absences lors des interviews ou séances de dédicace. Une immense vague de regrets était venue la frapper à nouveau alors que la sincérité d’Arthur se lisait dans son regard et son attitude. La douceur avec laquelle il prononçait ces mots assassins était paradoxale mais permettait à Greta de garder son calme et de ne pas se braquer. Au contraire, cette nouvelle chance qu’elle pouvait toucher du doigt lui donnait envie de faire les choses différemment. « Ça me rend triste que t’aies pu te comparer à moi, pour moi on était une équipe. On était pas parfaits, on le sera jamais, mais on était deux. » Ils partageaient leurs imperfections et juste comme ça, ils semblaient avoir trouvé la personne parfaite pour les accepter. Le passé devait rester là où il était, et Arthur ne l’évoquait que pour apporter des éléments de réponses à une Greta qui avait confié ses propres regrets quant à ce qu’ils auraient pu être. « T’as jamais pensé que t’avais pu participer à cette réussite dont tu parles ? J’ai terminé mon livre avec toi, tu m’as soutenue… » Il lui était presque impossible de continuer la liste sans rentrer dans tout un tas de clichés qui auraient pu freiner l’anglais dans son envie de parler à coeur ouvert. Pourtant, encore aujourd’hui, Greta était convaincue que son inspiration avait été boostée par leur histoire d’amour de la même façon que la partie romantique de sa personnalité s’était envolée quand il l’avait quitté. « Je sais que tu détestes parler de ce que tu ressens mais tu sais que t’as pas besoin d’être quelqu’un d’autre que toi même avec moi. Jamais. » Elle l’avait aimé à la seconde où il avait décidé d’être autre chose que la version de lui qu’il avait créée pour le reste du monde et elle savait les raisons qui le poussaient à être aussi froid et fermé. Greta le comprenait, seulement lorsqu’il prenait le temps de lui en laisser l’opportunité. « Si t’as gardé que les bons souvenirs tu me détestes plus, alors ? » Il ne pouvait que lui apporter du réconfort après ces mots difficiles à entendre alors elle s’était repostée devant lui, attrapant l’arrière de sa nuque pour coller son front au sien, fermer les yeux et se laisser aller à ce qu'elle ressentait.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

(moventry #13) you're like lightning in a bottle FNN77aH
(moventry #13) you're like lightning in a bottle VKaLYwc
(moventry #13) you're like lightning in a bottle HK0zoCe
(moventry #13) you're like lightning in a bottle O8ufxuI
(moventry #13) you're like lightning in a bottle QM71u6I
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #13) you're like lightning in a bottle 9OYzxwd Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #13) you're like lightning in a bottle SA0OH
POSTS : 7482 POINTS : 860

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

(moventry #13) you're like lightning in a bottle 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle EmptyMar 2 Avr 2024 - 18:29


(c) notanothergifblog & harleystuff
you're like lightning in a bottle
@GRETA MOORE & ARTHUR

Est-ce la pénombre qui lui offrait la sécurité d’une confession ? Ne pas être capable de déceler les moindres traits de son visage avait son avantage. Arthur pouvait se concentrer sur ce qu’il avait à dire sans forcément se perdre sur le détail des réactions de Greta. Ces mots-là, ils ne les avaient pas anticipés. Rien de tout cela ne se voulait d'être préparé à l’avance. Rien n’avait été répété en amont ou parfaitement millimétré. Pour une fois, Arthur n’offrait qu’une version mise à nue, de ce qu’il avait pu traverser à cette époque. Tout se voulait un peu brouillon. Probablement que la moitié de son raisonnement ne ferait de sens pour personne, mais il avait espoir que Greta puisse comprendre. Qu’elle entende tout ce qu’il s'était reproché sans jamais vouloir ternir leur relation. Il s’était persuadé d’être parti pour les bonnes raisons sans jamais lui demander son avis à elle, sans jamais prendre en compte ce qu’elle aurait bien pu ressentir dans l’issue qu’il avait égoïstement choisie pour elle. Arthur pensait avoir raison, il ne pouvait en être autrement.

Ressasser le passé, plonger dans ses souvenirs, avait le don de faire naître une montagne de nervosité dans son système. Elle en avait l’habitude, elle avait appris à déceler les signes si rapidement. Sentir ses doigts sur les siens n’avait rien d’étrange. Le geste se voulait rassurant et Arthur vint entrelacer ses doigts contre les siens dans un geste perdu, mais encore si naturel. Greta ne disait rien, mais elle entendait tout ce qu’il cherchait désespérément à lui transmettre. La colère qu’il avait ressentie, l’échec qui était venu lui brûler les ailes, les ressentiments, la peur bleue de tout faire capoter et l’égoïste désir de s’enfuir pour mieux se détruire en paix. Arthur avait choisi sa chute. Il n’avait pas cherché à se battre, s’était plié à ce que l’on attendait de lui, sans jamais prendre les sentiments d’autrui en compte. Il avait agi pour lui et aujourd’hui il cherchait à se racheter maladroitement. « Je peux pas dire que ça me fait plaisir d’entendre ça, mais au moins c’est honnête. Et je peux comprendre, sortir mon livre ça a été mon plus gros accomplissement et j’ai pas forcément réalisé l’impact que ça avait sur toi. » Toute personne censée dirait que cela n’aurait dû avoir aucun impact sur lui. Arthur aurait pu, aurait dû, se contenter de soutenir sa compagne dans sa réussite. Lui n’avait su y voir que le reflet de ses propres échecs. « Tu avais réussi. » Et pas lui. La jalousie se voulait latente. Greta s’était fait un nom dans son milieu quand Arthur n’a jamais été en capacité de le faire par lui-même. Aujourd’hui encore, son succès se voulait relatif et principalement attaché à son nom de famille. Il prétendait n’en avoir strictement rien à faire, mais ce n’était pas le cas. Arthur se voulait affecter par tout cela, plus que la raison ne le voudrait. « Ça me rend triste que t’aies pu te comparer à moi, pour moi on était une équipe. On était pas parfaits, on le sera jamais, mais on était deux. » Il ne sut retenir un léger rire nerveux. Ils avaient été une équipe, il ne pouvait le nier. Mais pas lorsqu’il était question de carrière. Jamais. Un Coventry ne se définit par au travers d’autrui. Cela ne pouvait fonctionner ainsi, on lui avait matraqué l’idée dès le berceau. Et une fois encore, il n’était pas certain de trouver les mots adéquats. Ce qu’il avait à dire rejetait la faute sur un autre, une fois encore. Arthur ne prenait jamais pleinement le blâme sur ses épaules. Même lorsqu’il s’agissait de sa relation, de quelque chose qu’il avait désiré et chéri. « T’as jamais pensé que t’avais pu participer à cette réussite dont tu parles ? J’ai terminé mon livre avec toi, tu m’as soutenue… » Il n’oubliait rien de tout cela. Les nuits restées à veiller jusqu’au petit matin pour que Greta continue à écrire. Toutes les fois où il lui avait envoyé un selfie, les sourcils froncés, un doigt accusateur pointé vers l’objectif pour l’obliger à écrire. Les pizzas commandées à la dernière minute pour que Greta ne sorte pas de son instant d’inspiration. Le dictionnaire qui était resté ouvert sur sa table de chevet des semaines durant, pour lui trouver un synonyme, une définition qui l’aiderait. Arthur se souvenait de tout cela, il n’en oubliait rien. « Je me souviens de la dédicace. » Cette phrase qu’il était le seul à comprendre. Ces mots qui l’avaient fait sourire à l’époque. Le jour où il est venu à sa toute première dédicace. « J’ai encore ton livre. » Celui qu’elle lui avait signé comme s’il était un lecteur lambda. Seule l’inscription qu’elle avait laissée au marqueur noir différenciait de tout ce qu’elle avait pu écrire au cours de sa journée. Il se souvenait de tout. Des sensations désagréables que la tournée de signature avait également laissé sur son passage. « Mais, je… » Et il se devait d’être méticuleux avec ses mots, il n’était plus l’heure de se balancer des reproches, l’eau avait coulé sous les ponts. Ils ne pouvaient plus que constater tout ce qui n’avait pas fonctionné, tout le manque de communication qu’Arthur avait laissé infiltrer leur couple. « Je voulais pas être celui qui te suivait de partout. » Il voulait être plus que cela, il voulait réussir à sa manière, comme elle l’avait fait. « J’ai pas su m’affranchir de mon nom de famille. » Contrairement à elle. Il n’avait pas besoin de le dire pour qu’elle comprenne. Greta avait réussi sous un nom d’emprunt, sans que personne ne vienne lui filer un coup de main. Arthur avait eu besoin que son père rachète son erreur médicale et il s’était fait embaucher par ce dernier au final.

Il ne voulait plus parler de tout cela, mais il lui avait promis la vérité et Greta avait encore des choses à dire. « Je sais que tu détestes parler de ce que tu ressens, mais tu sais que t’as pas besoin d’être quelqu’un d’autre que toi même avec moi. Jamais. » Une fois encore, il eut un rire nerveux. « S’il avait uniquement été question de nous deux, je serais peut-être jamais parti. » Il en avait conscience désormais, de tout ce qui avait pesé dans la balance. La pression que son paternel avait exercée sur lui, la manière dont sa mère lui avait rappelé de ne jamais dépendre de personne. Arthur s'était laissé manipuler par ses parents, lui l’aîné, qui se devait de réussir, d’entreprendre. « J’ai jamais été personne d’autre que moi-même avec toi, mais ça ne fonctionne pas ailleurs ça G. » Il ne pouvait pas être lui-même face à ceux qui ont voulu le juger depuis le jour de sa naissance. Il lui était interdit d’avoir un coup de moins bien, de parler de ce truc que tout le monde aurait pu diagnostiquer comme de l’angoisse, de l’anxiété et tout ce qui s’y apparente. Arthur n’était pas hyperactif, juste plein d'énergie. Arthur ne se lassait pas, il avait juste besoin d’entreprendre de plusieurs façons. De toute façon, Arthur n’en fera qu’à sa tête, petit égoïste né avec une cuillère en argent dans la bouche. L’ironie pour un garçon qui avait toujours crié sur tous les toits que son père ne pourrait jamais lui dicter sa vie. Rien ne fonctionnait comme il l’avait prévu, alors il avait choisi de saboter son couple, pour une carrière qu’il n’a jamais su trouver. Ou pour ne jamais avoir de regrets ? Il n’était plus certain de pouvoir l’expliquer.

« Si t’as gardé que les bons souvenirs, tu me détestes plus, alors ? » Cette fois, Arthur releva les yeux alors que les mains de Greta glissaient sur sa nuque. « J’ai arrêté de te détester, y’a bien longtemps. » Quand il avait fini par prendre conscience de tout ce qu’il avait perdu. Ses bras vinrent s’enrouler autour des hanches de la blonde, prolongeant leur étreinte. Il eut une hésitation, de quelques secondes, avant de venir chercher ses lèvres dans un baiser. « Je t’ai cherché à un moment. » Bien après, quand les mois s'étaient écoulés et qu’il pensait encore constamment à elle. « Mais on m’a dit que tu étais parti. » Et il avait pensé que c'était pour le mieux. « J’ai jamais voulu te faire du mal, G. » Jamais de manière intentionnelle, pas envers elle. Il s’excusait à sa manière, maladroitement, alors que tout semblait prendre un nouveau départ entre eux.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty
Message(#)(moventry #13) you're like lightning in a bottle Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(moventry #13) you're like lightning in a bottle