ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain't no sunshine Spencer Blackwell & @Faith Palmer gif by rampld
Parfois, tu te dis que tu ferais mieux fait d’écouter ton instinct. Comme ce matin, par exemple, où tu te disais que finalement rester couchée, c’était une rudement bonne idée. Mais non, il a fallu venir au centre, assister à la réunion et qu’en plus de ça, tu proposes de rester plus tard pour aider à ranger et à s’assurer que les fenêtres sont bien calfeutrées ou protégées pour prévenir tout dégâts évitables pendant que les autres rentrent vite fait chez eux se mettre à l'abri. Le pire dans tout ça, c’est sûrement le binôme qu’on t’a collée pour l’occasion, comme s’il n’y avait pas trente-six autres personnes avec qui tu t’entendais mieux. C’est stupide, pourtant, elle ne t’a absolument rien fait et a même toujours essayé d’être suffisamment agréable et avenante avec toi pour que ça se passe bien. Mais voilà, t’y peux rien, c’est viscéral et tu contrôles pas l’aversion que tu lui portes. Elle te fait trop penser à l’autre et t’arrives pas à passer au-dessus. Réflexe de survie ou de préservation, tu ne peux t’empêcher de te comporter avec elle comme tu le faisais avec Maureen à l’époque où elle était toujours de ce monde et tu retombes trop facilement dans le vieux schéma que t’avais avec la génitrice. Tu sors de la pièce lorsqu’elle rentre, tu roules des yeux en soupirant lorsque tu dois faire des trucs avec elle et tu grommelles des réponses évasives lorsqu’elle te parle. Tu détestes parce que tu peux, parce qu’elle est plus là pour que tu le fasses, alors un substitut, c’est mieux que rien. Ca serait facile de juste l’ignorer, de clairement demander à un responsable de ne jamais être là en même temps qu’elle, mais quelque part, c’est à se demander si tu cherches pas juste une excuse pour lui rentrer dedans et pour tout laisser sortir d’un seul coup. Tu te raisonnes, pourtant, tu te répètes que c’est pas ta mère, que tu ne la connais pas suffisamment pour justifier de lui cracher à la gueule comme tu crèves d’envie de le faire depuis que t’as entendu son histoire, et tout ce que ça fait, c’est se transformer en indifférence hostile et mal placée. Même là, alors que vous êtes seules en train d’empiler les chaises, tu dis rien et tu te contentes d’accélérer le mouvement pour pouvoir sortir d’ici le plus rapidement possible. T’as aucune envie d’être coincée là plus longtemps que nécessaire, surtout pas dans un tête à tête non sollicité avec la quinqua. A cet instant précis surtout, tu regrettes d’avoir oublié tes écouteurs et de ne pas simplement pouvoir occulter sa présence en mettant de la musique. C’est injuste pour elle, tu le sais, mais à vrai dire, tu t’en fiches un peu. Si tu viens ici, c’est pour rassurer ta fiancée et certainement pas pour te faire des potes. De toute manière, tu évites autant que possible tout copinage et tout contact prolongé avec n’importe lequel des participants ici, ils devraient en faire de même. Au moins tu te consoles en te disant que d’ici une heure tu seras rentrée et que tu pourras penser à autre chose. Ou peut-être pas. Alors que t’es à deux doigts de terminer ce que tu as à faire ici et d’enfin pouvoir partir, le courant se coupe sans prévenir. A l’extérieur, le ciel est tellement sombre que c’est à peine si tu peux y voir à deux mètres devant toi. « Putain, » que tu jures entre tes dents en te rapprochant d’une fenêtre pour essayer de déterminer si c’est uniquement les plombs du bâtiment qui ont sauté ou si ça s’étend aux alentours. Dehors, tu ne peux que constater les bourrasques de vent qui secouent les arbres et les luminaires éteints, l’un d’eux semble même à deux doigts de tomber et ce n’est absolument pas sûr qu’il passe la nuit. Une grimace se dessine sur ton visage et ton premier réflexe, c’est de sortir ton téléphone et de pester une fois de plus en voyant les 10% de batterie restantes. Merde merde merde. Rapidement, tu tentes un appel à ta fiancée pour lui dire de ne surtout pas venir te chercher, que tu te débrouilleras pour rentrer et que tu ne tiens pas à ce qu’elle soit sur la route avec ce temps. Problème, ça sonne dans le vide. Forcément, pas de réseau non plus. « Mais putain ! » Tu pestes une nouvelle fois, frustrée par la situation. Un peu par défaut, t’essayes un texto ; sauf qu’encore une fois, ça ne donne rien. Le point d’exclamation rouge accompagné de la mention “message non délivré” revient en boucle. Tu t’énerves toute seule dans ton coin, oubliant presque la présence de l’indésirable dans la même pièce. C'est en sentant son regard sur toi que tu redresses la tête pour jeter un oeil dans sa direction. « Tu veux quoi, toi ? » Le ton est agressif et ça sort tout seul sans que tu contrôles rien. C'est pas ta faute, y a une accumulation de choses qui te pourrissent la vie en ce moment et fallait bien un moment où ça déborde. C'est elle qui prend, pas de chance.
Spoiler:
Faith Palmer
les démons endormis
ÂGE : Cinquante ans bien assumé (14.09.1973) SURNOM : Fay est ton surnom le plus couramment utilisé STATUT : L'anneau toujours autour de son doigt témoigne encore de la présence de Noah alors que Russell est maintenant dans son coeur et officiellement dans sa vie depuis un peu plus d'un mois. MÉTIER : Assistante sociale pour l'association Beauregard LOGEMENT : 243 Dornoch Terrace, un petit appartement dans le West End que tu as décoré façon pinterest POSTS : 302 POINTS : 80
TW IN RP : Grossesse adolescente :: Garde d'enfant retiré :: Maladie :: Suicide :: Alcoolisme :: Dépression GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Maman d'une petite fille. :: Elle travail dans un café et dans un club de strip-tease à partir de ses 18 ans. :: Ella est prise par la DPJ alors qu'elle n'a que 1 an. :: Déménage à Brisbane en 1994, sans sa fille. :: Fait quatre fausses couches et une grossesse ectopique entre 2001 et 2008. On doit lui retirer son utérus. :: Fait une dépression majeure et tombe dans l'alcool suite à son opération. :: Son mari se suicide suite à l'annonce d'un cancer du cerveau le 25 décembre 2019. :: Officiellement sobre depuis le 6 juin 2021.CODE COULEUR : Faith parle en deeppink RPs EN COURS : Russell I know that if we give this a little time, It'll only bring us closer to the love we wanna find. It's never felt so real, it's never felt so right #1#2#3#4
Ella There's a truth in all that pain I ain't facing. Guess that's why I do the things I do. I'm choosing my addictions over you. #1
Autumn Auntie, someone who loves like a mother, keep secrets like a sister and give great advice like a true friend. Like a mother but cooler. #1#2#3
La rencontre avec Joaquin à la caserne cette après-midi-là l’avait complètement vidé. Lorsqu’elle s’était rendue là-bas pour aller porter des petits plats cuisinés maison, elle ne se doutait pas qu’elle tomberait sur l’ami de son défunt mari. Elle n’avait pas été capable de lui reparler depuis que Noah était partit et elle était convaincue qu’il la tenait responsable de suicide à même titre que tout le restant de ses proches. Elle s’était isolée de lui, ne l’ayant pas vraiment côtoyé du vivant de son mari puisqu’avec son alcoolisme, elle restait enfermée seule la plupart du temps lorsque Noah avait des sorties avec ses amis. Lorsqu’elle sortit de la caserne, elle s’était directement dirigée vers le centre pour aller prendre part à la réunion qu’il y avait ce soir-là. Elle avait besoin de pouvoir parler un peu, de ventiler ses émotions puisqu’elle se sentait ébranlé et bien qu’elle n’avait pas spécialement envie de boire, elle savait qui si elle gardait tout ça pour elle, avec la tempête qui s’en venait et le stress que ça lui amènerait, elle pourrait soudainement penser de plus en plus compulsivement à la bouteille. Elle ne parla pas nécessairement beaucoup pendant cette réunion. Elle se contente surtout d’écouter parler ceux qui en ressentait plus le besoin qu’elle, mais l’ambiance calme et le soutien que les gens dégageaient lui avaient fait du bien. L’association AA-NA était comme sa deuxième famille, enfin, plutôt sa première si on prenait en considération que sa vraie famille l’avait complètement laissé tomber. Elle se sentait à sa place. Avec les années, elle connaissait le moindre des recoins que comportaient le bâtiment. Il l’avait vu dans tous ses états, il connaissait tous ses secrets, autant les beaux que les mauvais. C’est également pour cette raison que lorsque tout le monde quitta les lieux, se dépêchant de rentrer à la maison avant que la tempête commence pour vrai, Faith décida de vérifier que tout était sous contrôle pour que rien n’arrive au local de l’association. Elle ramassa les chaises, valida que les fenêtres étaient bien fermées et qu’elles étaient sécurisées. Elle guettait du coin de l’oeil Spencer. Elle aurait voulu aller lui parler, lui demander si elle était prête pour affronter Olga, mais elle sentait que la jeune femme était à cran cette journée-là et décida de rester un peu plus loin d’elle. Elle n’avait pas la patience d’endurer le ton dur qu’elle employait avec elle, ni les mots blessants qu’elle pouvait lui dire. Faith n’avait jamais vraiment répliqué lorsqu’elle avait l’impression que Spencer tentait de la brusquer. Elle n’arrêtait pas de se dire que sa fille avait environ son âge. Et elle savait par les brefs témoignages qu’elle avait réalisé que son enfance n’avait pas été facile. Faith lui trouvait toujours des bonnes raisons d’agir de la sorte avec elle. Alors qu’elle en était à ramasser ses dernières chaises, les lumières s’éteignirent, plongeant la salle dans le noir. La tempête avait eût le temps de s’installer et de prendre en force sans que Faith s’en rende compte. Elle regarda à l’extérieur et se rendit bien compte que c’était dangereux de prendre sa voiture pour retourner chez elle. Les arbres qu’elle pouvait apercevoir malgré la noirceur totale menaçaient de tomber à tout moment et elle ne voulait pas prendre la chance de se faire écraser. Elle attrapa son téléphone portable et envoya un sms à Russell. Je ne sais pas si ça va se rendre, mais prends soin de toi. Elle savait que même s’il restait à caserne pour tout coordonner, ça risquait d’être un moment épuisant. Et elle ne voulait pas qu’il prenne de risque inutile. Et comme elle le pensait, le sms ne se rendit pas à destination. Pendant que Spencer avait l’air de se battre avec son propre portable, elle alla dans un placard et attrapa la trousse d’urgence et prit deux lampes torches ainsi que deux barres de protéine. Il y avait de la nourriture dans le réfrigérateur, mais comme elle ne savait pas pendant combien de temps elles allaient devoir rester là, elle préférait ne pas se servir immédiatement. Elle s’approcha de Spencer pour aller lui porter ce qu’elle avait trouvé. « Tu veux quoi, toi ? » Elle retint un soupir. Le ton avec lequel Spencer l’avait accueilli ne lui faisait pas plaisir. « Rien de mal. Seulement te donner une barre de protéine et une lampe torche. » Elle passa sa main dans ses cheveux et décida que c’était assez. Elle n’avait pas à se laisser parler de la sorte par une quasi inconnue. Elle avait enduré depuis assez longtemps. « Et j’aimerais que tu change de ton s’il te plaît. Je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit pour mériter que tu me parles comme ça. Surtout si on est coincée ensemble ici pendant quelques heures. » C’était rare qu’elle s’affirmait à ce point, mais après la journée qu’elle avait eût, elle n’avait pas la force d’ignorer le mépris de Spencer.
soulmate
Deux âmes ne se rencontrent jamais par hasard... Le hasard n'existe pas. Si on s'est rencontré alors sache que c'était prédestiné. Et si nos chemins sont amenés à se séparer, alors n'oublie pas, c'était écrit aussi...
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain't no sunshine Spencer Blackwell & @Faith Palmer gif by rampld
Ton pauvre cerveau dysfonctionnel n’arrive pas à enregistrer le fait que t’es bel et bien coincée avec Faith pour les prochaines heures. Comme un mécanisme d’auto-défense, tu t’éloignes par toi-même dans un coin de la pièce, prête à garder le silence jusqu’à ce que le ciel se dégage enfin. Le message est pourtant clair comme de l’eau de roche ; tu veux qu’on te laisse tranquille et c’est pas parce que les conditions météos changent que ton avis aussi. Tu t’isoles et on vient te déranger dans ton terrier, alors ton premier réflexe c’est de repousser et de mettre en garde. « J’ai pas faim, » que tu marmonnes au lieu de dire merci “merci” comme une personne polie et bien élevée. Par principe ou par fierté mal placée, tu refuses sa barre de céréales et sa lampe torche, t’es assez grande pour aller te servir si t’as soudainement la dalle ou que t’as besoin d’y voir plus clair. Là, tout ce que tu demandes, c’est de rester dans ton coin jusqu’à ce que la tempête passe et que tu puisses partir. Concrètement, elle ne t’a rien fait la Palmer. A part tenter à quelques reprises de briser la glace pour être confrontée à un mur, elle n’a rien à se reprocher vis à vis de toi. Tu le sais, tu en as parfaitement conscience, mais elle devrait être suffisamment intelligente pour comprendre le message, non ? Ce n’est pas vraiment de sa faute, si tu es aussi hostile à son égard, c’est ta psychée qui a d’elle-même décidé que ça serait comme ça et pas autrement ; à croire que t’as besoin de quelqu’un à détester ouvertement avec autant de force. Et puis, il paraît que c’est thérapeutique de ne pas garder ses émotions à l’intérieur, ça évite les frustrations inutiles et tant pis si c’est la blonde qui en fait les frais. Il est plus fort que toi, ce petit ricanement sec qui s’échappe de ta gorge lorsqu’elle te sort un “change de ton”, non mais elle se prend pour qui ? Si tu n’avais pas déjà en tête l’image d’une daronne médiocre aux phrases clichées au possible, elle serait apparue à coup sûr à l’instant. « C’est pas parce qu’on est coincées au même endroit qu’on est obligées de parler, Faith. » L’air revêche, tu énonces le fait en sifflant, décidément pas décidée à coopérer de si tôt. Qu’elle le veuille ou non, elle est érigée en ennemie au même titre que Maureen l’a été toutes ces années. Quelque part, tu te demandes si tu ne cherches pas à tout prix à combler le vide béant laissé par son départ soudain mais pas inattendu pour autant. C’est plus facile de détester aveuglément plutôt que de se remettre en question ou de faire la part des choses, plus simple d’étaler ta haine plutôt que de devoir quelque chose à cette femme. Certes, tu pourrais faire des efforts et mettre de l’eau dans ton vin, au moins essayer de lui donner une raison à ton attitude d’enfant rebelle, mais à quoi bon ? T’es juste pas d’humeur à discuter avec elle. « J’ai rien à dire aux gens comme toi, » à ceux qui se donnent bonne conscience en prodiguant des conseils foireux alors qu’ils ont ruiné des vies, à ceux qui, finalement, ont été responsables de la création de personnes comme toi. « Alors me cherche pas, tu veux ? » Sinon quoi, serait-elle en droit de se demander ? Toi-même, tu ne sais pas, t’as pas de réponse à apporter. Le pire que tu puisses faire pour l’heure, c’est froncer encore plus les sourcils au risque de te donner des rides prématurées ou alors te mettre à lui gueuler dessus sans raison. « C’est c’que tu te répètes la nuit pour mieux dormir ? Que t’as rien fait ? » C’est ce qu’elle se répète dans le miroir pour justifier ce qu’elle a fait à sa fille et pour se dédouaner ?
Spoiler:
Faith Palmer
les démons endormis
ÂGE : Cinquante ans bien assumé (14.09.1973) SURNOM : Fay est ton surnom le plus couramment utilisé STATUT : L'anneau toujours autour de son doigt témoigne encore de la présence de Noah alors que Russell est maintenant dans son coeur et officiellement dans sa vie depuis un peu plus d'un mois. MÉTIER : Assistante sociale pour l'association Beauregard LOGEMENT : 243 Dornoch Terrace, un petit appartement dans le West End que tu as décoré façon pinterest POSTS : 302 POINTS : 80
TW IN RP : Grossesse adolescente :: Garde d'enfant retiré :: Maladie :: Suicide :: Alcoolisme :: Dépression GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Maman d'une petite fille. :: Elle travail dans un café et dans un club de strip-tease à partir de ses 18 ans. :: Ella est prise par la DPJ alors qu'elle n'a que 1 an. :: Déménage à Brisbane en 1994, sans sa fille. :: Fait quatre fausses couches et une grossesse ectopique entre 2001 et 2008. On doit lui retirer son utérus. :: Fait une dépression majeure et tombe dans l'alcool suite à son opération. :: Son mari se suicide suite à l'annonce d'un cancer du cerveau le 25 décembre 2019. :: Officiellement sobre depuis le 6 juin 2021.CODE COULEUR : Faith parle en deeppink RPs EN COURS : Russell I know that if we give this a little time, It'll only bring us closer to the love we wanna find. It's never felt so real, it's never felt so right #1#2#3#4
Ella There's a truth in all that pain I ain't facing. Guess that's why I do the things I do. I'm choosing my addictions over you. #1
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Tout ce qu’elle avait envie après cette après-midi haute en émotion était d’être sur son sofa, dans son appartement avec une tisane bien chaude dans les mains et blotti sous une couverture chaude et douce. La vie en avait décidé autrement et elle savait que cette nuit allait être bien longue. À la place, elle allait être obligée de composer avec l’attitude plus que glaciale de Spencer, dans le noir, dans un endroit où elle n’avait même pas un matelas au sol pour passer la nuit. Elle avait décidé d’essayer de faire un pas vers la jeune femme en lui offrant une barre protéinée, mais encore une fois, elle se buta à une Spencer plus que fermée envers elle. « J’ai pas faim. » Ça aurait été quoi de la prendre avec un merci et la mettre dans sa poche pour plus tard à la place d’avoir ce ton sec et froid ? Ça faisait déjà quelques mois que Faith essayait de percer la carapace de la blonde, mais elle était forcée d’admettre qu’elle n’y arrivait pas et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle avait beau chercher ce qu’elle avait pu dire ou faire pour la braquer contre elle, elle ne trouvait rien. Elle retourna poser la barre et la lampe torche sur une table non loin d’elle. Elle était dos à elle lorsqu’elle entendit sa voix s’élever derrière elle. « C’est pas parce qu’on est coincées au même endroit qu’on est obligées de parler, Faith. » En même temps, la nuit allait passer plus vite si elles étaient capables de s'adresser la parole sans s’envoyer promener non ? Ce n’était pas comme si Faith avait provoqué la tempête, qu’elle avait fait exprès de se retrouver coincé avec elle. Elle haussa les épaules, décidant de ne pas jeter d’huile sur le feu et d’en rajouter. De toute manière, Spencer avait l’air de mauvaise humeur pour l’instant et Faith ne pensait pas que de tenter de communiquer avec elle allait changer quoi que ce soit. Elle venait de décider d’aller voir dans un placard s’il n’y aurait pas des couvertures cachées à quelque part lorsque la réflexion de la blonde la figea. « J’ai rien à dire aux gens comme toi. Alors me cherche pas, tu veux ? » Lorsqu’elle avait commencé à fréquenter les AA, Faith avait été surprise par la capacité des autres à ne pas juger les témoignages de chacun des membres, mais clairement, Spencer ne faisait pas partie de cette catégorie. Clairement, elle lui avait apposé une étiquette, mais Faith ne savait pas laquelle. Elle savait seulement que ça risquait de ne pas lui plaire. Elle se retourna vers la jeune femme. « Et je suis une personne comment ? » Elle savait que sa réponse ne lui plairait pas, mais clairement qu’il fallait crever l’abcès. C’était le meilleur moment pour le faire alors qu’elles ne pouvaient pas se défiler. La menace à demi-formulée ne lui faisait pas plaisir, mais elle ne lui faisait pas peur à proprement parler. Elle doutait que Spencer puisse s’en prendre à elle physiquement, mais elle pourrait lui faire mal psychologiquement, elle n’en doutait pas. « C’est c’que tu te répètes la nuit pour mieux dormir ? Que t’as rien fait ? » Elle ne comprenait pas pourquoi elle se faisait attaquer sur son passé alors que Spencer ne la connaissait que par les témoignages que Faith faisait régulièrement dans les réunions. Clairement, il y avait quelque chose qui ne lui plaisait pas. « Je ne t’ai rien fait à toi, oui. Mais puisque tu as l’air de vouloir parler de mon passé, vas-y Spencer. C’est ce qui te dérange ? Que je sois alcoolique ? » Oui, elle était sobre depuis des années, mais elle se considérait encore comme tel. Elle savait qu’elle n’était pas à l’abri d’une rechute même si elle se sentait forte. « Tu pense que j'ai bu autant parce que je suis bien avec mes actions et que je suis convaincue que j'ai blessée personne ? » Faith était prête à se faire confronter, mais elle n’avait pas la force d’être douce et gentille avec la Blackwell. « Vas-y. Crache-moi à la figure ce que tu as contre moi. Mais oublie pas que des erreurs, on en a tous fais. »
soulmate
Deux âmes ne se rencontrent jamais par hasard... Le hasard n'existe pas. Si on s'est rencontré alors sache que c'était prédestiné. Et si nos chemins sont amenés à se séparer, alors n'oublie pas, c'était écrit aussi...
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain't no sunshine Spencer Blackwell & @Faith Palmer gif by rampld
Peut-être que si quelqu’un d’autre s’était trouvé ici avec vous, t’aurais su garder ton calme. Peut-être que Faith aurait pu aller l’importuner lui et t’aurais fait la gueule dans ton coin sans rien demander à personne, ou peut-être qu’on aurait pu te raisonner et te faire comprendre qu’elle n’a pas à être ton bouc émissaire pour les actions d’une personne qui se trouve six pieds sous terre. « J’sais pas, les gens qui se disent que c’est une bonne idée d’avoir des gamins alors qu’ils sont pas foutus de pouvoir les assumer, par exemple. » C’est bas, tu le sais, t’en as parfaitement conscience, mais Dieu que ça fait du bien. C’est juste triste que tu puisses pas en foutre plein la gueule à la bonne personne aka ta génitrice, parce que dans les faits, Faith n’est en rien responsable de ce qui t’es arrivé. Elle le clame haut et fort, d’ailleurs, et consciemment, t’es plutôt d’accord avec elle. Mais ton subconscient, lui, n’est pas du même avis et il a décidé de faire l’amalgame sans possibilité de retour en arrière. Le portrait qui se dessine devant tes yeux est bien trop familier et ça t’empêche presque de distinguer le vrai du faux. Faith ou Maureen, ce sont juste les deux côtés d’une même pièce et qu’importe si le résultat tombe sur pile ou face. Y a cette colère sourde trop longtemps contenue qui remonte et qui est prête à exploser à la figure de qui aura le malheur de se trouver là au mauvais moment ; pas de chance pour la blonde, c’est elle qui a posé le pied sur le champ de mines. Elle se rebiffe et se défend, devient plus véhémente car certainement fatiguée de ton attitude de gamine trop effrontée et dans un sens, c’est tout ce que tu attendais. « Rien à carrer de pourquoi t’as jugé bon de t’enfiler des bouteilles de tequila dès le petit-déjeuner au lieu d’aller conduire ta gamine à l’école, » t’attaque de front, visant directement le point sensible (autant pour elle que pour toi). Et si ce n’est pas exactement comme ça que ça se passait chez elle, qu’importe, c’est ton expérience personnelle qui parle pour deux ; te voilà déjà en train de tout mélanger comme si sa fille avait besoin d’une porte-parole, comme si Faith ne s’en voulait déjà pas suffisamment, comme si c’était à elle d’encaisser ta rage et tes reproches mal placés. Si la tempête ne faisait pas déjà rage à l’extérieur, c’est sûr et certain que tu serais déjà partie en claquant la porte au lieu de continuer cette confrontation que personne n’a demandée. « J’comprends pas le délire de faire des enfants alors que t’étais visiblement pas foutue de t’occuper de toi, en fait. Tu t’es pas dit que ça allait pas matcher ? » A vrai dire, tu ne sais pas si elle a commencé à boire avant ou après la naissance de sa fille, tu ne sais pas pourquoi non plus et sans doute que tu aurais dû mieux écouter lors des tours de paroles. Seulement voilà, les problèmes des autres ne sont pas les tiens, alors à quoi bon ? Peut-être que dans le fond, c’est juste toi qui cherche une excuse pour justifier tes propres conneries et que d’une certaine façon ça excusait ta propre déchéance à grands coups d’injections dans les veines ou de rails dans les narines. En vérité la seule différence entre elle et toi, c’est que t’as pas ruiné la vie d’une enfant qui n’attendait rien de plus que l’attention et l’amour de sa mère ; à la place, t’as fait un copié/collé de la personne que ta génitrice était, t’as répété le schéma en repoussant toutes les mains tendues et maintenant tu viens pleurer sur ton sort. « T’arrives à te regarder dans la glace en sachant qu’elle te détestera toute sa vie ? » Tu sais même pas pourquoi tu continues à pousser autant, ça ne rime à rien et tu vas t’en vouloir une fois que tu te rendras compte de tes paroles et de tes actions, mais pour le moment, t’es juste en mode auto-pilote.
note: je suis désolée pour l'attitude de spencer
Spoiler:
Faith Palmer
les démons endormis
ÂGE : Cinquante ans bien assumé (14.09.1973) SURNOM : Fay est ton surnom le plus couramment utilisé STATUT : L'anneau toujours autour de son doigt témoigne encore de la présence de Noah alors que Russell est maintenant dans son coeur et officiellement dans sa vie depuis un peu plus d'un mois. MÉTIER : Assistante sociale pour l'association Beauregard LOGEMENT : 243 Dornoch Terrace, un petit appartement dans le West End que tu as décoré façon pinterest POSTS : 302 POINTS : 80
TW IN RP : Grossesse adolescente :: Garde d'enfant retiré :: Maladie :: Suicide :: Alcoolisme :: Dépression GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Maman d'une petite fille. :: Elle travail dans un café et dans un club de strip-tease à partir de ses 18 ans. :: Ella est prise par la DPJ alors qu'elle n'a que 1 an. :: Déménage à Brisbane en 1994, sans sa fille. :: Fait quatre fausses couches et une grossesse ectopique entre 2001 et 2008. On doit lui retirer son utérus. :: Fait une dépression majeure et tombe dans l'alcool suite à son opération. :: Son mari se suicide suite à l'annonce d'un cancer du cerveau le 25 décembre 2019. :: Officiellement sobre depuis le 6 juin 2021.CODE COULEUR : Faith parle en deeppink RPs EN COURS : Russell I know that if we give this a little time, It'll only bring us closer to the love we wanna find. It's never felt so real, it's never felt so right #1#2#3#4
Ella There's a truth in all that pain I ain't facing. Guess that's why I do the things I do. I'm choosing my addictions over you. #1
Autumn Auntie, someone who loves like a mother, keep secrets like a sister and give great advice like a true friend. Like a mother but cooler. #1#2#3
Depuis que Faith était devenue sobre, elle n’avait qu’un but et c’était de se racheter pour toute la peine et le mal qu’elle avait fait autour d’elle. Elle tentait d’être une personne meilleure, une personne à qui on ne pouvait faire de reproche. Elle devait prouver à la vie qu’elle avait compris, qu’elle ne referait pas les mêmes erreurs et qu’elle savait qu’elle était chanceuse d’être en vie et de ne pas avoir de séquelles physiques et mentales de sa consommation d’alcool. Quoi que la culpabilité et la tristesse qu’elle devait supporter suite aux mauvais choix qu’elle avait pris dans sa vie étaient des séquelles mentales qu’elle ne pourrait effacer du jour au lendemain. Spencer qui lui crachait au visage qu’elle n’était pas une bonne personne et qu’elle ne voulait pas de sa main tendue vers elle lui faisait mal et lui faisait réaliser que quoi qu’elle faisait. elle ne pouvait pas faire l’unanimité. « J’sais pas, les gens qui se disent que c’est une bonne idée d’avoir des gamins alors qu’ils sont pas foutus de pouvoir les assumer, par exemple. » Les paroles de la blonde lui faisaient l’effet d’un coup de poignard dans le ventre. Elle attaquait directement où elle était encore faible et où elle serait toujours faible. Elle ne répondit pas immédiatement, essayant de reprendre le contrôle de ses émotions parce qu’elle savait que si elle répondait sous le coup de la colère et de la détresse, elle dirait des choses qu’elle regretterait immédiatement. « Rien à carrer de pourquoi t’as jugé bon de t’enfiler des bouteilles de tequila dès le petit-déjeuner au lieu d’aller conduire ta gamine à l’école, » Spencer avait tout faux et Faith réagit au quart de tour. Elle n’aimait pas se faire juger pour des actions qu’elle n’avait jamais faites. « Je n’ai jamais bu d’alcool alors qu’Ella était éveillée. Oui, parfois je revenais du club de strip-tease soûle, mais Ella était couchée et lorsqu’elle se réveillait, je m’en occupais même si j’avais une gueule de bois. J’ai tout fait pour qu’elle ne manque de rien quand elle était avec moi. » Et c’était une certaine fierté pour elle. Malgré son jeune âge, elle avait toujours fait passer le bien-être de sa fille avant le sien. Elle détestait travailler au club. Les clients n’étaient pas respectueux et les autres strip-teaseuse étaient constamment sous l’effet de drogues dures. Cependant, tu n’avais pas le choix de supporter pour avoir assez d’argent pour payer le loyer. « J’comprends pas le délire de faire des enfants alors que t’étais visiblement pas foutue de t’occuper de toi, en fait. Tu t’es pas dit que ça allait pas matcher ? » Faith se rendit compte que Spencer n’avait jamais vraiment écouté tes témoignages pendant les réunions où les narcotiques anonymes et les alcooliques anonymes étaient mixés ensemble. Et elle se demandait même si la jeune fille voulait vraiment écouter ce qu’elle avait à dire pour sa défense ce soir-là. Elle semblait plus occupé à tenter de lui faire mal que d’essayer d’avoir sa version des faits. « Si tu veux me juger Spencer, fais-le pour les bonnes raisons. Je n’étais pas alcoolique lorsque j’avais la garde de ma fille et surtout, j’étais convaincue que mes parents allaient m’aider. Je ne pouvais pas prévoir qu’ils allaient foutre leur fille de dix-sept ans à la porte parce qu’elle avait conçu un bébé en dehors du mariage. J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’avais. Me retrouver à la rue avec un bébé d’à peine quelques jours, ce n’était vraiment pas au planning. » La colère avait disparu dans la voix de Faith pour laisser place à la détresse. Elle racontait sa vie avec de la difficulté à faire des phrases sans bégayer. Elle revivait la journée où sa mère lui avait annoncé que c’était eux ou sa fille et c’était aussi souffrant que le premier jour. « T’arrives à te regarder dans la glace en sachant qu’elle te détestera toute sa vie ? » Elle reporta son regard sur Spencer. Ses paroles étaient tellement méchantes. Faith n’avait jamais vraiment réalisé à quel point la blonde pouvait la détester pour vouloir la détruire à ce point. « Pourquoi penses-tu que j’ai commencé à boire Spencer ? Non, je n’arrive pas à accepter que je n’ai pas été présente pour Ella, que je l’ai abandonnée. Mais elle était beaucoup mieux dans sa famille d’accueil parce que tu l’as dit toi-même, je n’étais pas capable de lui offrir ce qu’elle méritait. » C’était ahurissant de voir que la blonde se permettait de lui faire des leçons de vie alors qu’elle avait à peine plus que la moitié de l’âge de la quinquagénaire. « Je buvais pour oublier que je l’avais laissé en Irlande. Pas le contraire. » Faith se passa la main dans les cheveux. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas parlé de sa vie avant de déménager à Brisbane. Elle prit une gorgée d’eau, mais elle devait s’avouer qu’elle aurait payé pour que ce soit de la vodka. « Si tu veux me juger Spencer, fait le pour les bonnes raisons et pas seulement pour ce que tu penses que j’ai fait. »
Deux âmes ne se rencontrent jamais par hasard... Le hasard n'existe pas. Si on s'est rencontré alors sache que c'était prédestiné. Et si nos chemins sont amenés à se séparer, alors n'oublie pas, c'était écrit aussi...
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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La mâchoire tellement serrée que c’en est douloureux, tu écoutes la blonde se défendre, pire même, elle se justifie et toi tu vois rouge. Tu te demandes si c’est le genre de trucs que faisait Maureen quand on lui demandait où était passée sa gamine. Est-ce qu’elle aussi disait que t’étais loin pour ton bien pendant qu’elle essayait de s’en sortir ? Est-ce qu’elle sortait les violons et la voix tremblotante pour se donner de la crédibilité ? « Wow, la mère de l’année, bravo, » tu railles dans ta barbe, visiblement peu décidée à avoir un quelconque dialogue avec elle. La vérité, c’est que l’histoire de Faith est aussi tragique que celle des personnes qui fréquentent ces lieux de manière quotidienne. De pauvres ères malmenés par la vie qui ont eu le malheur de prendre le mauvais chemin sans jamais savoir comment revenir sur le bon un jour. Elle était jeune, n’a pas eu le soutien escompté et s’est retrouvée à devoir prendre des décisions compliquées avec lesquelles tu es beaucoup trop familière. « Ouais, c’est sûr qu’elle a dû s’éclater en famille d’accueil en sachant que sa mère voulait pas d’elle. » Peu importe si c’était faux, peu importe si Faith avait fait ça pour le bien d’Ella comme elle le prétend, t’es bien placée pour savoir la multitude de pensées parasites qui peut traverser l’esprit d’un enfant grandissant dans un foyer qui n’est pas le sien. Pour l’heure, tu te fermes complètement à la discussion, trop à fleur de peau pour avoir la moindre étincelle de bon sens et ne pas tout mélanger. Tu t’éloignes dans une pièce annexe pour avoir la paix avant de mettre le feu aux poudres pour de bon ; il faut que tu te calmes et que tu réfléchisses clairement à ce que tu viens de faire.
Une ou deux heures passent pendant lesquelles tu restes dans ton coin, préférant continuer de ruminer alors que la tempête ne semble pas vouloir se calmer. Au moins, de ton côté, tu as réussi à redescendre en pression et par conséquent, à avoir l’esprit un peu moins encombré. T’as bien conscience d’avoir dépassé les bornes et qu’il est plus que temps d’aller présenter des excuses à la quinqua, si elle veut ne serait-ce qu’entendre ce que tu as à dire. Penaude, tu reviens dans la salle principale, armée de ta lampe torche et de ton air de chiot battu. En silence, tu retournes t'asseoir au bout d’une rangée de chaises, relativement éloignée de la Palmer mais suffisamment à portée de voix pour ne pas avoir à gueuler pour te faire entendre. Comme à chaque fois que tu ne sais pas comment aborder les choses, tu tords tes doigts un bon cinq minutes avant de finalement l’ouvrir, brisant le silence qui règne à l’intérieur du centre. « J’avais quatre ans, quand j’ai été placée. » C’est pas des excuses, ça, Spencer. « C’est le temps que les voisins ont mis pour réagir et prévenir les services sociaux. » Rire amer, tu hausses les épaules comme si c’était normal. « Quand ils sont venus me chercher, elle était ivre morte et c’est à peine si elle a réagit. » Elle étant ta génitrice, bien évidemment. Toi, tu ne te souviens pas de l’intervention, tu étais encore trop jeune pour tout à fait te rendre compte des choses. C’est l’assistante sociale qui s’occupait de ton dossier qui t’as raconté que tu ne voulais pas partir sans ta mère, quand bien même celle-ci se souciait bien peu de ton sort. « J’suis désolée, tu méritais pas que je décharge sur toi. » T’ajoutes finalement en soufflant du nez, merde, tu tuerais pour une clope là, maintenant, seulement mettre le nez dehors c’est bien la pire des idées dans l’immédiat. « Et t’avais tort, tout à l’heure, j’ai pas à te juger pour c’que t’as fait. J’ai pas le droit. J’suis personne pour dire que t’as bien agit ou pas. » Surtout pas alors que toi aussi t’as enchainé les conneries et que t’es aussi peu excusable qu’elle. « Y a un truc chez toi qui m’a fait penser à elle et je- » t’as pas su faire la distinction, t’avais besoin de quelqu’un à blâmer et c’est tombé sur Faith qui n’a pourtant rien demandé. « Chaque fois que tu m’adresses la parole, j’ai juste l’impression que c’est elle qui revient me hanter pour se foutre de ma gueule ou j’sais pas quoi. » Une quelconque punition divine que t’aurais finalement bien méritée. « Bref, désolée. » C’est facile, de s’excuser après avoir causé les torts, c’était avant de les faire qu’il fallait se réveiller.
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Faith Palmer
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ÂGE : Cinquante ans bien assumé (14.09.1973) SURNOM : Fay est ton surnom le plus couramment utilisé STATUT : L'anneau toujours autour de son doigt témoigne encore de la présence de Noah alors que Russell est maintenant dans son coeur et officiellement dans sa vie depuis un peu plus d'un mois. MÉTIER : Assistante sociale pour l'association Beauregard LOGEMENT : 243 Dornoch Terrace, un petit appartement dans le West End que tu as décoré façon pinterest POSTS : 302 POINTS : 80
TW IN RP : Grossesse adolescente :: Garde d'enfant retiré :: Maladie :: Suicide :: Alcoolisme :: Dépression GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Maman d'une petite fille. :: Elle travail dans un café et dans un club de strip-tease à partir de ses 18 ans. :: Ella est prise par la DPJ alors qu'elle n'a que 1 an. :: Déménage à Brisbane en 1994, sans sa fille. :: Fait quatre fausses couches et une grossesse ectopique entre 2001 et 2008. On doit lui retirer son utérus. :: Fait une dépression majeure et tombe dans l'alcool suite à son opération. :: Son mari se suicide suite à l'annonce d'un cancer du cerveau le 25 décembre 2019. :: Officiellement sobre depuis le 6 juin 2021.CODE COULEUR : Faith parle en deeppink RPs EN COURS : Russell I know that if we give this a little time, It'll only bring us closer to the love we wanna find. It's never felt so real, it's never felt so right #1#2#3#4
Ella There's a truth in all that pain I ain't facing. Guess that's why I do the things I do. I'm choosing my addictions over you. #1
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« Wow, la mère de l’année, bravo, » Plus le temps passait, plus elle essayait de s’expliquer, plus Faith avait l’impression de parler à un mur. Elle était toutefois en colère de la réaction de Spencer et elle ne comprenait pas ce qu’elle avait fait pour mériter de se faire parler de cette manière. Faith, qui était habituée d’écouter les gens, de faire preuve d’empathie malgré qu’elle soit en désaccord avec les agissements de son interlocuteur se retrouvait devant quelqu’un de complètement fermé et qui n’en avait visiblement rien à foutre d’entendre ses arguments. « Je n’ai jamais prétendue être une bonne mère. » Plus Faith racontait son histoire, plus qu’elle essayait de faire comprendre à Spencer à quel point elle était démunie lorsqu’elle avait mis Ella au monde, plus son coeur se brisait. Elle avait commencé doucement à faire la paix avec son passé, mais Spencer était en train de tout détruire avec ses remarques qui faisaient l’effet d’un poignard dans son coeur. « Ouais, c’est sûr qu’elle a dû s’éclater en famille d’accueil en sachant que sa mère voulait pas d’elle. » C’est à ce moment que la quinquagénaire décida d’arrêter de répondre à la jeune femme. Elle ne semblait pas ouverte à la discussion et peu importe ce que Faith dirait, son idée était déjà faite sur elle. L’assistante sociale ne comprenait pas ce que Spencer avait contre elle, pourquoi elle semblait s’acharner et à vouloir lui faire mal, mais elle ne pouvait pas l’obliger à essayer de faire des efforts. Lorsqu’elle partit dans une autre pièce, Faith alla ouvrir une armoire et trouva une couverture et un coussin. Elle se dirigea vers un coin de la salle, mit le coussin au sol, s’enroula dans la couverture et s’assit au sol. Elle laissa rouler des larmes de colère, mais aussi de tristesse. Se remémorer son passé était douloureux. Devoir se justifier et sentir que la personne devant elle avait une idée déjà bien faite et que peu importait ce que Faith pouvait dire, cette idée ne changerait pas lui avait fait mal. Ça faisait bien longtemps qu’elle ne s’était pas sentie comme ça et elle aurait préféré ne plus jamais ressentir cette détresse qui l’avait détruite il y avait bien des années. Elle ferma les yeux, parla à Noah dans sa tête. Elle était en train de lui demander de l’aide pour rester forte et continuer à avancer avec les gens qui l'apprécient lorsqu’elle entendit des bruits de pas dans la pièce. Elle ouvrit ses yeux et constata que Spencer était revenu avec elle et que son expression faciale était beaucoup moins dur que plus tôt dans la soirée. « J’avais quatre ans, quand j’ai été placée. » Faith soupira, passa sa main dans ses cheveux. Elle avait le goût de lui crier au visage qu’elle n’en avait rien à foutre de ce qu’elle avait à lui dire, mais à la place, elle laissa Spencer continuer. « C’est le temps que les voisins ont mis pour réagir et prévenir les services sociaux. Quand ils sont venus me chercher, elle était ivre morte et c’est à peine si elle a réagit. » Plus la jeune femme parlait, plus Faith réalisait qu’en fait, les paroles qu’elle lui avait craché au visage avec autant de méchanceté était probablement des paroles qu’elle aurait voulu dire à sa propre mère. Son histoire ressemblait à celle d’Ella, à la différence que Faith avait toujours porté attention à sa fille. « J’suis désolée, tu méritais pas que je décharge sur toi. » Faith hocha la tête, fit un léger sourire. Elle lui pardonnait. Elle n’était pas du genre rancunière et elle comprenait maintenant mieux ce qui s’était passé entre elles. « Et t’avais tort, tout à l’heure, j’ai pas à te juger pour c’que t’as fait. J’ai pas le droit. J’suis personne pour dire que t’as bien agit ou pas. Y a un truc chez toi qui m’a fait penser à elle et je- Chaque fois que tu m’adresses la parole, j’ai juste l’impression que c’est elle qui revient me hanter pour se foutre de ma gueule ou j’sais pas quoi. Bref, désolée. » Faith avait laissé Spencer parler sans l’interrompre. Ça ne lui avait pas demandé trop d’effort, elle était habituée à le faire dans le cadre de son travail. « C’est terrible ce que tu as subi Spencer, mais c’est ton histoire. Ce n’est pas la mienne. » Faith prit une grande inspiration avant de continuer. « Je comprends par contre quand tu dis que je te fais penser à elle… Lorsque je te regarde, je ne peux m’empêcher de penser à Ella. » Et ce n’était pas parce qu’elles avaient plus ou moins la même histoire, mais probablement seulement parce qu’elles avaient plus ou moins le même âge. « J’espère qu’elle a eût quelqu’un qui a pu l’écouter et la guider pour passer au travers des épreuves qu’elle a dû surmonter… Et c’est probablement pour ça que j’essaie de te parler, d’être compréhensive avec toi… Pour être cette personne que j’espère qu’elle a pu avoir pour elle. » C’était difficile pour Faith de continuer à parler d’Ella et de sa propre histoire à Spencer. Elle avait qu’une envie et c’était de se retrouver chez elle, mais c’était complètement idiot de sortir pendant cette tempête. « Et si tu ne veux plus que je te parles, je respecterai ton désir. »
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
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La tension retombe, les esprits échauffés ont le temps de refroidir et de laisser un peu plus de clarté dans cette tempête qui gronde autant dehors que dedans. Avec un peu plus de réflexion et de temps pour faire le point, tu finis par t’excuser à moitié, réussissant tout de même à trouver des excuses qui ne pardonnent pourtant rien. Tu t’es montrée injuste et trop rude alors qu’elle n’a fait que te tendre la main. C’est mieux que rien, il paraît. Une chose est sûre en tout cas, tu vas pouvoir en parler à ton psy, de cette sale tendance que tu as eue d’associer cette pauvre femme avec ta mère. Il pourra te ressortir sa diatribe habituelle que tu feras semblant d’avoir comprise et puis ça s’arrêtera là. Lorsqu’elle te répond, tu ne peux t’empêcher de ricaner doucement, n’ayant pas envie qu’on te prenne en pitié pour ce qui t’es arrivé quand t’étais gamine. Ca fait des années que t’essaies d’appliquer le théorème du “on n’est pas défini par son passé”, sans grand succès. Tu balayes l’idée d’un geste de main, préférant t’attarder sur la dernière partie. « Je sais, » son histoire n’est pas la tienne, peu importe les similarités et les signes du destin que tu voudrais y voir. C’est la fatigue qui a parlé, l’envie de pouvoir communiquer ce que t’as jamais pu à ta propre mère, le deuil que tu n’as toujours pas fait parce que t’as aucune idée de comment faire, tant de choses qui t’ont fait voir rouge alors même que tu avais en face de toi la mauvaise personne. Bien malgré toi, tu tiques lorsqu’elle avoue que toi aussi, tu lui fais penser à quelqu’un. « Désolée, » que tu t’empresses de t’excuser en baissant les yeux. Tu sais qu’en agissant comme tu l’as fait, tu as remué autant de choses pour elle que pour toi ; ça fait beaucoup d’émotions pour une soirée. Comme trop souvent auparavant, elle essaie de se montrer compréhensive à ton égard, t’expliquant succinctement les raisons qui font qu’elle agit de la sorte avec toi. T’écoutes en pinçant les lèvres, cherchant la meilleure réponse à lui offrir, à défaut de l’envoyer chier. « C’est pas ça… » Un peu, quand même. « C’est pas contre toi, vraiment. C’est juste… » Énième hésitation, tu soupires en t’humectant les lèvres. « Elle est partie avant qu’on ait le temps de régler les choses. » Pas que ça ait été un jour possible, mais maintenant ça le sera à tout jamais. Ta paume vient se poser sur son oeil mais juré, c’est juste pour chasser la fatigue, absolument rien à voir avec des yeux qui piquent ou quelque chose du genre. « Et je m’attendais pas à ce que croiser quelqu’un comme toi fasse ressortir autant de trucs, j’suis désolée. » C’était prévisible, pourtant. Ce genre d’endroit grouille de gens que tu méprises pour le simple fait qu’ils te ressemblent trop. C’est comme faire face à un miroir brisé, chaque réflection montrant un profil différent et pourtant ô combien familier. « J’ai juste… J’ai besoin d’un peu de temps, je pense. » Pour appréhender la chose à ton rythme, pour réussir à persuader ton cerveau que Faith n’est pas Maureen et que tu ne pourras régler cette histoire qu’avec toi-même. « J’ai pas envie que ça arrive à nouveau alors que t’as rien demandé. » Promis tu feras mieux pour te comporter en adulte responsable et ne pas te laisser dépasser par tes émotions trop envahissantes. Enfin tu essaieras, quoi. « J’ai juste besoin de temps, » que tu répètes en acquiesçant, ne sachant même pas dire de combien tu parles. Peut-être qu’avant, tu as simplement besoin d’enfin t’exorciser de celle qui t’as mise au monde.