| I knew you were trouble (#Camian 6) |
| | (#)Ven 8 Déc 2023 - 22:45 | |
| Une chose était certaine, avec Cami je n'avais pas le temps de m'ennuyer, ni de me reposer d'ailleurs ! Et ce n'était pas toujours dans le bon sens du terme. Parfois je me demandais vraiment ce qui lui passait par la tête, ou alors il fallait qu'elle songe à revoir ses ordres de priorité, en mettant par exemples en haut de la liste, sa sécurité, à tout hasard ! Mais non, madame préfère braver vent et tempête pour aller au travail, travail qui peut se faire à distance une bonne partie du temps soi disant passant. En effet, c'est bien plus drôle ainsi de risquer sa vie pour si peu. Et encore, si il n'y avait que ça, pourquoi pas, j'aurais potentiellement pu accepter. Mais forcément, un arbre est tombé sur sa voiture ! Encore heureux qu'elle n'était déjà plus dedans à ce moment là, je pense que si elle n'aurait pas été morte, je l'aurais tué moi même. Et elle a tout de même osé me dire qu'elle allait rentrer à pied... Il y a des rafales à plus 100km/h dehors, mais oui, elle voulait rentrer à pied. Tout va bien. Donc je me retrouve à devoir prendre ma voiture pour aller la chercher, étant donné que je souhaite tout de même malgré tout ça, la retrouver en un seul morceaux Enfin bon, et le pire je pense, est le fait qu'elle pensait réellement que j'allais la laisser marcher toute seule et manquer de mourir à chaque coin de rue, c'était vraiment mal me connaître ! A croire qu'elle n'a pas vraiment mis le nez dehors pour voir à quel point la tempête faisait rage. Les arbres étaient presque à l'horizontale avec le vent, des toitures de certaines maisons s'envolaient, les rues étaient remplies de divers papiers, plastiques, objet en tout genre, qui s'étaient envolés de maisons et magasins avoisinants. Le ciel était noir, les averses de pluie était si violente, c'était réellement impressionnant, ça faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas vu une tempête aussi violente. J'avais dû quitter mon appartement, avec Loki et Eli à l'intérieur dans l'urgence, j'avais juste pris le temps de lui expliquer grossièrement l'histoire, légèrement sur les nerfs c'est vrai, en lui disant que je n'étais pas certain de rentrer après. Je lui avais donc confié Loki et avait pris un sac avec quelques affaires, étant donné que je savais absolument pas comment ça allait se passer, si il allait falloir qu'on reste un peu à son bureau le temps que ça se calme, ou si on allait aller chez elle plutôt que chez moi étant donné qu'elle habitait plus proche de son bureau. Et surtout que en ce moment j'allais beaucoup plus souvent chez elle, que elle chez moi. Elle avait pourtant vécu un bon trois semaines chez moi après ma blessure, mais avec l'arrivé d'Eli, l'ambiance c'est rapidement dégradé. Je me suis très rapidement rendu compte que les deux ne s'entendait pas très bien, à mon plus grand regret. J'étais vraiment déçu et triste de voir deux personnes que j'adorais sincèrement, ne pas se supporter, et ça avait été plus que rapide, physique même je pense. Du coup je passais pas mal de mon temps à faire des allé retour entre les deux appartements, je ne voulais pas laisser Eli seul, sa sortie de prison était encore toute récente, il avait encore besoin de mon aide, et puis c'était chez moi, donc j'avais besoin d'y retourner de temps en temps. Mais je voulais également être chacun des jours qui passait avec Cami, j'avais vraiment aimé plus que tout ces quinze jours passé rien que elle et moi, chez moi. Certes ça n'avait pas été facile tout les jours, je dois avouer que j'avais été parfois assez pénible, mais elle est toujours rester avec moi et j'étais heureux de l'avoir auprès de moi. Je pense que le plus compliqué avait été les premiers jours, le temps de nous adapter, de nous trouver un rythme, car en vérité, malgré que je l'aimais plus que tout, ce n'était pas toujours facile de changer ses habitudes pour quelqu'un. Surtout que je devais accepter aussi le fait qu'elle fasse absolument tout chez moi, en plus de prendre soin de moi, j'avais fini par l'accepter, mais ça n'avait pas été chose facile. J'étais vraiment frustré de ne pas pouvoir faire tout ce dont je voulais ni tout ce dont j'avais envie à cause de ma jambe, alors on c'est disputé quelques fois. Et passons le fait horriblement long, de ne même pas pouvoir faire quoi que ce soit de physique avec elle pendant presque quinze jours, ça n'avait rien arrangé ! Mais au final, une fois qu'on avait réussi à trouver notre vie à deux, et que j'avais compris que ça ne servait à rien de lutter contre ce qui m'arrivait, tout ce passait pour le mieux du monde, et c'était devenu vraiment parfait, enfin presque. Donc j'étais bien conscient que la cohabitation à trois ne faisait plaisir à personne, mais je n'avais pas le choix, je ne pouvais tourner le dos ni à l'un ni à l'autre, et je ne pouvais pas non plus me couper en deux. Même si en ce moment, c'est ce que j'essayais de faire. Encore heureux que je ne travaillais toujours pas, et que je n'avais toujours pas retrouvé toutes mes capacités, du coup mes journées étaient assez limitées, donc techniquement, je n'avais pas mieux à faire que de m'amuser à faire ces aller et retour. Et du fait de cette tempête ça faisait deux jours que j'étais coincé chez moi et Cami chez elle et que donc, on ne c'était pas vu. J'étais tout de même plutôt satisfait de la vitesse à laquelle ma jambe guérissait. Ça faisait un peu plus d'un mois que je m'étais blessé, et je pouvais de nouveau conduire et marcher. Je boitais encore légèrement et je ne pouvais toujours pas vraiment courir sans que ça me tire ou me lance, mais c'était déjà très bien. J'avais pu reprendre le sport il y a peu de temps, et chaque jour je faisais travailler doucement ma jambe, toujours un peu plus. Je ne pouvais toujours pas surfer, ni faire des promenades aussi longues avec Loki. Mais presque chaque jour, j'arrivais à marcher un peu plus longtemps sans avoir mal, en me promenant avec Cami et Loki. J'y allais petit à petit, même si j'étais vraiment plus que pressé et impatient de pouvoir refaire tout ce que je faisais avant, le surf me manquait énormément déjà. Au moins j'avais eu le temps pour d'autres activités que je n'avais habituellement presque jamais le temps. Regarder des films, jouer à des jeux vidéo, tout ça c'était quelques choses d'assez occasionnel pour moi habituellement. Je m'étais amusé à essayer d'apprendre un tas de tour à Loki aussi, je m'étais essayé en cuisine. Et puis surtout j'avais pu jouer très souvent de la guitare, apprendre un tas de nouveau morceau et essayer d'écrire d'autres chansons, ce qui ne m'arrivait plus très souvent, enfin si, un peu plus maintenant que j'étais avec Cami curieusement. J'avais fini par réussir à arriver tant bien que mal devant le bureau de Cami, et de m'y garer. J'avais dû mettre deux ou trois fois plus de temps pour venir, entre les débris sur les voies, les gens qui avaient peur, les accidents, ça bouchonnait de partout. J'envoyais un message à Cami pour la prévenir de mon arrivée imminente. En sortant de ma voiture, je me dépêchais du plus que je pouvais pour rejoindre l'entrée du bâtiment pour éviter d'être trop trempé. Mais alors que j'allais y entrer, j'avais vu non loin, un homme qui se dirigeait vers ce même bâtiment, en train de se battre comme il le pouvait contre le vent, avec son parapluie qui ne servait quasiment plus a rien, son porte document sous le bras. Son parapluie se retournait, avant de s'envoler pour une nouvelle vie, ses affaires tombait en renversant tous leurs contenus au sol. Je m'étais alors empressé de le rejoindre sous la pluie pour l'aider à tout ramasser. « Attendez je vais vous aider ! » Il me remerciait, et en relevant la tête, j'avais remarqué qu'il m'avait dévisagé un instant, un sourire aux lèvres, mais je n'y avais pas fait plus attention que ça. On s'empressait ensuite de rejoindre l'intérieur du bâtiment, mais c'était trop tard, j'étais trempé jusqu'aux os déjà. Mes cheveux dégoulinait et mon t shirt me collait à la peau. « Quel temps de chien hein ! » « A qui le dite vous ! » Je lui souriais poliment avant de le suivre dans l'ascenseur, en boitant à cause du fait d'avoir un peu trop pressé le pas. Je le regardais rapidement, habillé tout en costume. « Vous venez travailler par cette tempête ? » « Un rendez-vous immanquable. Et vous ? » Il m'avait dit ça en me détaillant de haut en bas également. « Oh je viens juste chercher ma copine. Problème de voiture. » Il avait un petit sourire amusé au coin des lèvres, et je lui souriais avant de regarder les étages défiler. Arrivé à son étage, l'homme en question me souriait, et en sortant de l'ascenseur me lançait. « Bonne journée à vous, et faite attention à votre jambe. » Je fronçais alors légèrement les sourcils. « Merci... vous aussi. » Je haussai ensuite les épaules, avant de monter deux étages de plus pour arriver à celui de Cami. Je connaissais les lieux, ce n'était pas la première fois que je la rejoignais à son travail. Une fois à son étage, je me dirigeais vers son bureau, où la porte y était entre ouverte. Je toquais pour ne pas la surprendre, puis l'ouvrais juste en même temps. Je croisais ensuite les bras et m'appuyais sur l'encadrement de la porte . « Bonjour Mademoiselle Hasting. » Je voulais garder un visage sérieux et sévère, mais juste le fait de la voir devant moi, me donnait envie de sourire comme à chaque fois, et surtout le fait qu'elle aille bien. Je la fixais, en haussant un sourcil, toujours dégoulinant d'eau. « Alors je t'assure, qu'il n'y a pas « un peu de vent » ni un peu de pluie, crois moi. »@Cami Hasting |
| | | | (#)Sam 9 Déc 2023 - 12:53 | |
| Le temps n’était pas au beau fixe sur Brisbane depuis une bonne semaine, mais aujourd’hui c’était encore pire. La météo avait annoncé une tempête immense et ils n’avaient pas eu tort. Pour autant, cela n’empêcherait pas notre brune de remplir ses fonctions de présidente de sa société, ce n’est pas une petite pluie qui l’empêcherait d’honorer ses rendez-vous ou d’épauler ses employés. Cette période de l’année était l’une des plus propice pour son entreprise, les fêtes de fin d’années, étaient un moment de recrutement intense. Toutes les sociétés de la ville avaient besoin de bras supplémentaires, pour remplir leurs stocks, préparer leurs commandes, et rendre la magie de Noël encore plus grandiose qu’elle ne l’est déjà. Bien que Cami pouvait pertinemment travailler de chez elle et remplir ses fonctions depuis son canapé, elle ne souhaitait pas être ce genre de patronne. Celle qui laisse ses employés travaillaient à sa place, pendant qu’elle, elle se prélasse sur son canapé. Depuis quelques semaines, elle était revenue vivre dans son appartement, elle avait passé trois semaines aux côtés de Dorian, mais il allait mieux, elle avait retrouvé son chez elle. Elle serait restée avec lui, avec le plus grand des plaisirs si Eli n’avait pas débarqué dans leurs vies. Elle ne le supportait plus, elle ne pouvait accepter qu’on lui parle comme si elle était la personne la plus méchante et superficielle de la terre, elle ne pouvait pas accepter qu’on la dénigre et qu’on la juge sans aucune raison. Et elle ne le supportait pas non plus, elle n’était même pas très loin du stade de l’haïssement. Alors, avant que la situation ne dégénère et que celle-ci impacte sa relation avec Dorian, après une discussion, elle avait repris le chemin de son domicile. Le jeune homme pouvait à présent se déplacer, bien sûr, il avait encore besoin de faire attention mais il n’était plus aussi mal en point qu’au début alors il passait la plupart de ses nuits chez elle, pour le plus grand plaisir de notre américaine. Cami s’était habitué à s’endormir dans ses bras et à voir son visage dès qu’elle ouvrait les yeux, elle ne s’imaginait plus, ne pas le voir pendant des jours. Cependant, la tempête les avait empêchées de se voir. Deux jours, deux jours qu’elle n’avait pas vu son visage, qu’elle n’avait pas senti ses bras autour de sa taille, deux jours sans ses baisers, il lui manquait.
La journée avait été intense, chaque minute était passé à une vitesse folle, Cami n’avait eu le temps de rien. Elle n’avait même pas pris le temps de déjeuner. Toute l’entreprise était sur le qui-vive, tout le monde faisait en sorte que la société tienne les délais promis et que chaque entreprise soit satisfaite. Les conférences téléphoniques, les appels vidéos, les réunions d’équipe, chaque seconde était compté. Début d’après-midi, en voyant la pluie s’abattre sur les vitres de son bureau, elle avait renvoyé chacun de ses employés chez eux, elle pouvait gérer la suite seule. Ils devraient rentrer et profitait de leur famille et d’un repos bien mérité. Alors qu’elle s’apprêtait à partir, elle fut surprise de voir un arbre sur sa voiture. Elle fronçait les sourcils alors que la police, les pompiers et un dépanneur étaient déjà sur place. « Hum.. Excusez-moi, c’est ma voiture. » Le dépanneur se retourne alors vers la demoiselle un sourire aux lèvres, lui expliquant que sa voiture devait impérativement aller au garage. Elle secouait la tête, poussant un soupir, c’était impossible, elle en avait besoin. Pourtant, elle savait très bien que sa voiture était inutilisable, le pare-brise était brisé en mille morceaux, l’arbre avait endommagé le parechoc, sa portière côté conducteur était renfoncé. Elle était assez ravie d’avoir été retardé par un appel de dernière minute, si elle avait été dedans, elle serait soit gravement blessé, soit morte. « Bien, je vous remercie. Pouvez-vous me donner le nom du garage où vous l’emmènerez ? » Le dépanneur sort alors une carte de visite du garage à quelques rues d’ici et la tend à la brune. Il précise qu’elle y sera pour une bonne semaine et que le garagiste prendra contact avec elle dès que possible mais qu’au vu du nombre de voitures accidentés, cela prendrait surement plus de temps. Cami hochait la tête positivement et alors qu’elle s’apprêtait à remercier le dépanneur pour se gentillesse et sa compréhension, le policier s’approchait de Cami, posant sa main sur son épaule. « Mademoiselle. Il ne faut pas que vous restiez dehors. Cami hochait la tête, c’était presque l’apocalypse dehors. Vous n’avez qu’à vous abriter dans ce bâtiment. » Le bâtiment d’où elle venait, elle resterait surement à l’intérieur le temps que la pluie se calme mais elle rentrerait chez elle ce soir. « Bien sûr, je vous remercie beaucoup. » Un sourire aux lèvres, elle pénétrait de nouveau dans le bâtiment.
Cami s’avançait vers l’ascenseur tout en sortant son téléphone, elle envoyait un message à Dorian pour le prévenir de la situation, elle n’avait plus de voiture, peut-être pouvait-il venir la chercher ? La conversation n’était pas des plus agréable, elle pouvait comprendre qu’il était inquiet mais elle ne pouvait pas la traiter comme une enfant, c’était une adulte responsable, du moins, la plupart du temps. Elle finissait par lui dire qu’elle rentrerait à pied, s’il ne venait pas la chercher elle le ferait. Elle savait la plupart du temps, où appuyer pour l’énervait, et même si ce n’était pas sa véritable intention ce soir, ça se produisait. Elle finissait par lui dire qu’elle l’attendrait dans son bureau. Les portes de l’ascenseur s’ouvraient et Cami se dirigeait vers son bureau. Elle rallumait les lumières, se servait un café et reprenait place sur sa chaise, rallumant son ordinateur. Elle pouvait prendre le temps de traiter d’autres affaires avant que Dorian n’arrive. La pluie s’abattait à une vitesse folle, on pouvait même entendre le vent, tellement il était fort, c’était incroyable. La nature pouvait être stupéfiante parfois. Elle n’arrêtait pas de regarder son téléphone, vérifiant si elle n’avait pas un appel de Dorian, un message, elle espérait que rien de grave ne lui soit arrivé. Lorsqu’elle entendit le frappement à la porte, elle relevait son visage et un immense sourire se dessinait sur son visage. Bien que trempée de la tête au pied, Cami le trouvait encore plus beau que d’habitude, il était son sauveur ce soir. « Monsieur Kean, je vous en prie, entrez. » Elle se levait de sa chaise et s’avançait doucement, toujours un sourire aux lèvres. « Oh ça, c’est juste de la légère pluie, tu exagères. » Elle n’avouerait jamais qu’elle avait eu tort et qu’il avait eu raison et qu’elle avait pris des risques inconsidérés. Elle se retrouvait en face de lui, elle se mettait doucement sur la pointe des pieds et venait déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Elle ne l’avait pas vu depuis deux jours, elle prenait la peine de faire durer le baiser un peu plus longtemps que d’habitude, il lui avait manqué. « Viens te réchauffer. » Elle le faisait entrer dans le bureau, lui laissant le choix de s’asseoir dans le canapé, un fauteuil ou sur une chaise. Elle s’approchait de sa machine à café et lui fit un café comme il les aime. Elle lui apportait un sourire aux lèvres. « Un café pour vous, Monsieur Kean. Elle souriait et pris sa propre tasse afin d’en prendre une gorgée. Un sourire aux lèvres, elle se tournait vers lui. Tu n’as pas trouvé de place devant, pour être aussi trempé ? Tu es garé loin ? » S’il avait trouvé une place devant, il n’aurait eu le temps d’être aussi trempé, il aurait été légèrement humide, mais pas autant. Elle le regardait, elle ne pouvait détacher son regard de lui, il lui avait tellement manqué, elle avait détesté se réveiller sans lui, sans ses bras autour de son corps, sans ses baisers. « Tu m’as manqué. » C’était presque trop niais, mais elle le pensait réellement.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Sam 9 Déc 2023 - 23:28 | |
| C'était quand même dingue, cette manie qu'elle avait de me donner le sourire aussi facilement. Pour le coup, ça m'aurait presque arrangé qu'elle me fasse la tête en arrivant, ça m'aurait permis de garder un peu plus de crédibilité et de ne pas la laisser s'en sortir aussi facilement. Mais c'était aussi un mensonge, bien évidement que je préférais être accueilli par un de ses fameux sourire. Il y à encore quelques minutes, je lui en voulais terriblement de prendre une décision aussi irréfléchie, et la, juste en la voyant, j'avais juste envie de la prendre dans mes bras, l'embrasser, et m'assurer qu'elle allait bien. Après tout, ça me faisait relativiser, le plus important n'était pas qu'elle n'ait pas suivi mes conseils, mais qu'elle était entière, en bonne santé et avec moi désormais. En même temps, elle avait réussi à me manquer en à peine deux petits jours sans se voir, je m'étais beaucoup trop habitué à sa présence, et tout ça m'avait déjà paru beaucoup trop long. Sans cette tempête, ça devenait très rare qu'on ne se retrouve pas chez l'un ou l'autre chaque jour. Je lui avais donc souris malgré moi quand elle m'avait invité à entrer. Je levais les yeux au ciel en l'entendant confirmer que c'était toujours une petite pluie, et que j'exagérais, bien évidemment, le contraire m'aurait étonné. Ce qu'elle pouvait être têtu parfois. Mais elle ne m'aurait jamais demandé de venir la chercher si elle avait vraiment eu l'intention de rentrer à pied, elle n'était pas inconsciente à ce point là, elle n'avait juste pas pensé à tout ça en partant ce matin j'imagine, tout simplement. « Oui bah oui bien sûr, rappel moi de ne plus te laisser seule à la prochaine tempête. » J'esquissais un bref sourire en haussant un sourcil, mais j'étais tout de même sérieux dans le fond, si il le faut, je la séquestrerai et l'attacherais moi même pour l'empêcher d'aller au boulot si jamais cette tempête continuait les prochains jours. Je souriais contre ses lèvres a son baiser, et le lui rendais tout aussi tendrement, la douceur de ses lèvres m'avait manqué. Elle m'invitait ensuite à m'installer pour me réchauffer un peu, ce que je faisais volontiers en m'installant dans le canapé de son bureau. « Tu sais en vrai, je sais même pas si ça en vaut la peine, on va sûrement être de nouveau trempé en repartant, sauf si on a de la chance et que ça se calme un peu. » Je la remerciais en lui adressant un nouveau sourire quand elle m'apportait un café. J'en buvais une gorgée, ça faisait le plus grand bien, ça apportait un peu de réconfort avant d'aller retourner affronter cette tempête. Elle me questionnait ensuite sur la raison pour laquelle j'étais trempé, en supposant que j'étais sans doute garé loin d'ici. Je me regardais brièvement, en tirant un peu sur mon t-shirt pour le décoller de ma peau. « Je ne suis pas si trempé que ça, tu exagères. » Je lui lançais un léger sourire amusé avant de reprendre. « Mais si si, juste à côté, mais j'ai aidé un drôle de type qui avait fait tomber ses affaires juste avant d'entrer dans l'immeuble, et vu que je le voyais galérer, je suis allé l'aider. Quelle idée ! » En y repensant, c'est vrai qu'il était un peu étrange, il me souriait un peu trop pour un inconnu, me dévisageai et avait fait une drôle de remarque sur ma jambe. Peut être était il tout simplement très observateur après tout. « Moi qui pensais que tu étais la seule assez folle pour aller bosser par une journée pareille... » Lançais-je en plaisantant, un sourire au coin des lèvres. En même temps, ce n'était pas tout à fait faux, après on s'étonne que les secours sont débordés, ils ne peuvent pas être partout et aider tous les malheureux qui ose s'aventurer dehors par ce temps. J'étais obligé de lever mon regard vers elle et de lui sourire tendrement en l'entendant que je lui avais manqué. « Tu m'as manqué aussi... Mais... » Je me relevais du canapé pour aller à sa hauteur. « Je t'en veux quand même. » Je lui avais dit ces mots en posant une main sur sa joue avant de l'embrasser délicatement. Pour le coup, je lui en voulais encore d'avoir pris des risques sans même penser à ce qui aurait pu se passer si jamais il lui aurait été arrivé quelques chose. En vrai c'était une raison un peu plus égoïste que ça, je ne lui en voulais de ne pas avoir pensé à moi, si jamais il lui aurait été arrivé quelque chose. J'avais besoin d'elle à mes côtés. Je m'en serais voulu de ne pas avoir été avec elle pour la dissuader de venir sur son lieu de travail. Je me détachais ensuite de Cami, pour venir m'adosser à son bureau tout en buvant une gorgée de mon café. « Et donc alors, ta voiture ? Elle est morte ou c'est réparable tu penses ? Et elle est encore en bas ? J'en pas fait attention en arrivant. » J'étais d'accord sur le fait que ce n'était pas bien grave, que ce n'était que du matériel, que c'était remplaçable, et j'étais plus que rassurer de savoir qu'elle n'était pas dans cette voiture au moment où l'arbre est tombé. Mais c'était vrai également que ce problème aurait pu largement être évité. Puis j'étais tout de même curieux de savoir ce qui c'était exactement passé et quels dégâts elle avait subi. « Bon faut voir le bon côté des choses, au moins avec ça, ça te fera une bonne raison de rester chez toi » Bon côté ça dépendait pour qui, et c'était surtout pour moi. Je savais pertinemment que Cami préférais travailler ici plutôt que chez elle, la preuve, elle y allait même quand le ciel nous tombait sur la tête. Et je savais aussi que c'était une période compliquée et chargée pour elle en ce moment. En temps normal ça ne me dérangeait absolument pas, au contraire, je trouvais ça vraiment super qu'elle était passionnée par ce qu'elle faisait ici. Mais je n'étais pas certain que tout ça méritait qu'elle y risque quasiment sa vie. « Mais si t'a vraiment besoin, je te prêterai ma voiture, je m'en sers presque que pour aller chez toi en ce moment alors bon. Si besoin, je me déplacerais en moto, enfin, quand le temps s'améliorera bien sûr. » Parce que à mon avis, si c'était réparable, je ne voulais même pas imaginer le nombre de voitures accidenté qu'il devait y avoir en ce moment dans les garages, et le temps que ça prendrais pour toutes les réparer. Et étant donné qu'elle se servait beaucoup plus de sa voiture que moi, elle lui serait d'autant plus utile à elle pour travailler. Elle serait juste obligé de venir me chercher tant que la tempête dure, si elle voulait que j'aille chez elle. Mais ça, je ne pense pas que ça la dérangerait. J'espérais juste que cette tempête allait se finir rapidement, ça faisait déjà plusieurs jours que ça durait, et ça ne faisait qu'empirer pour le moment. Je regardais ensuite par la fenêtre. « On fait quoi, on y va ou on attend encore un peu ? » Le temps n'avait pas vraiment l'air de se calmer, et attendre était un peu à double tranchant, ça pouvait tout aussi bien s'apaiser, comme s'empirer. @Cami Hasting |
| | | | (#)Dim 10 Déc 2023 - 18:48 | |
| C’était plus fort qu’elle, dès qu’elle le voyait, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir ce sourire niais sur le visage. Son visage s’illuminait – encore plus qu’il ne le faisait généralement -, dès qu’elle le voyait, dès qu’elle l’entendait, il avait cet impact sur elle, c’était affolant. Elle était même plutôt surprise qu’il soit si calme, et si souriant lorsqu’il arrivait. Il était trempé et Cami savait qu’elle avait eu tort – de vouloir rentrer seule ou à pied, certainement pas d’être venue travailler, ça, elle ne le regretterait jamais, peut-importe ce que Dorian lui dirait-, la pluie s’abattait si fortement depuis plusieurs minutes désormais qu’elle ne pouvait s’empêcher d’avoir de la peine pour le jeune homme. S’il était trempé à ce point, c’était à cause d’elle, il était venu la chercher. Elle s’en voulait légèrement, mais elle trouvait ça particulièrement mignon et romantique qu’il brave la tempête pour elle. Et puis, ça leur donnait une excuse pour se voir, le fait de ne plus vivre ensemble lui manquait, elle aimait son appartement, mais elle avait aimé chaque heure, chaque minute, chaque semaine qu’elle avait eu la chance de partager à ses côtés. Mais, elle ne reviendrait pas sur le sujet perturbateur : Eli. Elle aimerait pouvoir se réveiller à ses côtés chaque matin, bon c’était quasiment le cas, cependant, des fois, Dorian devait rentrer chez lui pour Eli, parce que Loki était toujours la bienvenue chez notre demoiselle. « Pourquoi attendre la prochaine tempête ? Un sourire aux lèvres, la brune se tournait vers lui, très contente de sa phrase, elle avait ce sourire presque moqueur, tel une chipie. Je te propose de ne jamais me laisser seul. Ne sait-on jamais ce que je pourrais faire. » Dit-elle en haussant les épaules. Dorian le savait, elle était têtue, et elle avait parfois des idées un peu farfelues, comme sortir par un temps dangereux. Elle pourrait presque lui mettre ça sur le dos non ? Il n’avait qu’à pas la laisser seule, et elle ne serait pas sortie ? Cela pourrait peut-être fonctionnait.
Cami retenait un rire lorsqu’elle entendait Dorian, il n’en loupait pas une. En même temps, elle l’avait cherché. Bien sûr, qu’il était trempé – même beaucoup trop –. Elle fronçait les sourcils en l’entendant raconter cette histoire étrange, c’était bien Dorian ça, toujours prêt à aider tout le monde, même s’il se mettait lui-même en danger, mais là, pour le coup, il pourrait presque attraper une pneumonie. « Comment tu.. Elle ne finissait pas sa phrase, elle fut coupée par Dorian et sa réplique. Elle posait une main sur sa poitrine, prenant un air faussement choqué par ce qu’il venait de dire. Comment pouvait-il dire une chose pareille ? Elle souriait et secouait la tête avant de reprendre très rapidement. Hé, je ne suis pas folle Kean. Elle tournait légèrement son visage vers lui et accompagné d’un sourire, elle reprenait. Peut-être tu devrais me le présenter. Je veux dire, je ne pourrais que m’entendre avec un homme qui aime autant son travail. » Elle lui lançait ce petit pique, elle était folle, elle pouvait très bien essayer de connaitre cet homme. Naturellement, elle se moquait complétement de lui, elle n’avait envie de rencontrer personne d’autre et encore moins d’apprendre à connaitre un autre homme que Dorian. Cami fronçait doucement les sourcils en entendant le jeune homme, comment ça il lui en voulait ? Elle profitait de son tendre baiser avant de poser une main sur sa joue tendrement. « Je connais une solution pour que tu ne m’en veuilles pas très longtemps. » Dit-elle avec un regard suggestif qui ne laissait pas d’autre possibilité que de comprendre où elle voulait en venir. Elle prenait une gorgée de son café sans quittait pour autant le jeune homme du regard, elle voulait absolument voir sa réaction. Très vite, le sujet se dirigeait vers la voiture de Cami. Elle n’était plus dans un bon état, elle l’avait vu juste avant qu’elle soit embarqué par le garage et elle savait qu’il y en aurait pour quelques jours. « Oh non, elle est réparable. Enfin d’après le dépanneur, il l’emmène au garage au bout de la rue. Par contre, il ne sait pas combien de temps ça va prendre. Apparemment, beaucoup de véhicules se sont retrouvés au garage. » Elle n’allait pas polémiquer avec lui sur ce sujet, oui, c’était à cause de la tempête mais sa voiture, aurait très bien pu être accidenté en bas de chez elle. Un arbre était tombé sur sa voiture, l’arbre devant son immeuble aurait pu avoir le même sort. Cami manquait de s’étouffer en entendant Dorian, était-il sérieux ? il savait très bien que même ça, ne l’empêcherait pas de venir travailler. « Soit réaliste mon cœur, la seule chose qui m’empêcherait de venir ici, ça serait si tu étais nu dans mon lit, toute la journée. » Elle se déplaçait et allait poser sa tasse vide près de sa machine à café. Du coin de son bureau, elle se penchait vers son ordinateur pour l’éteindre. « Tu ne te déplaces pas en moto Dorian. Tu n’es pas totalement remis de ta blessure, la moto c’est trop dangereux pour l’instant. » Et si lui, lui en voulait pour s’être déplacée sous la tempête, elle lui en voudrait s’il prenait des risques inconsidérés avec sa moto, et qu’il ne faisait pas attention à sa blessure – elle ne voulait pas repasser une soirée aux urgences, à l’attendre dans une salle d’attente -.
La pluie ne s’arrêtait pas, Cami le constatait par les grandes vitres de son bureau, c’était impressionnant. Depuis le temps qu’elle habitait à Brisbane, elle n’avait jamais vu autant d’eau d’un coup. S’approchant des vitres, elle regardait la ville qui était presque dans le noir, tellement il y avait des nuages, avec la pluie, on n’y voyait rien à cent mètres, c’était presque effrayant. Elle se tournait vers Dorian et haussait les épaules. « Je ne pense pas que ça va se calmer d’ici peu. Si tu es garé tout près, on devrait y aller. » Le jeune homme acquiesçait positivement, Cami ramassait ses affaires, son sac à main, son téléphone, elle mit son ordinateur portable dans son sac et prenais deux-trois dossiers qu’elle traiterait à son appartement. « Après vous, Monsieur Kean. » Elle le laissait sortir du bureau avant d’éteindre les lumières et de refermer la porte derrière elle. Ensemble, ils se dirigeaient vers l’ascenseur. Montant dans l’ascenseur, elle se plaçait juste devant Dorian, elle lui souriait avant de reprendre. « Tu restes dormir avec moi ce soir ? » Elle l’espérait, elle voulait s’endormir dans ses bras et plus si affinités. Les portes de l’ascenseur se fermait, se préparant à descendre les étages. Cami posait sa main sur la joue du jeune homme et se mettait sur la pointe des pieds. Elle vient déposer un baiser sur ses lèvres, qui était sans qu’elle le veuille vraiment, beaucoup plus langoureux qu’elle l’aurait voulu. Le chemin vers son appartement allait être beaucoup trop long. Alors que les portes de l’ascenseur s’ouvraient deux étages plus bas, Cami se remettait sur ses pieds, lançant un regard assez explicite à Dorian. Elle n’était pas certaine de la suite des événements si les portes ne s’étaient pas ouvertes. Elle entendait les pas d’une personne qui entrait dans l’ascenseur mais elle ne faisait pas vraiment attention, elle se concentrait sur Dorian. L’ascenseur repris sa descente, et alors qu’elle allait chuchotait quelque chose à Dorian, tout son corps se tendit lorsqu’elle entendit la voix d’un homme. Une voix qu’elle ne connaissait que trop bien, elle ne pouvait pas y croire. « Tu n’as pas changé Cami, toujours aussi belle. » Son corps était devenu différent, elle n’était plus détendue, bien au contraire, elle était anxieuse, dans un état de stress. Elle se tournait doucement, sachant pertinemment qui elle trouverait en face d’elle. « Josh.. » Elle l’avait dit d’une voix calme et pas extrêmement fort, elle ne savait même pas si Dorian avait entendu, s’il avait compris qui ils avaient en face d’eux. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » L’avait-il suivit ? Il l’avait bien fait suivre à Nashville alors, rien ne l’étonnerait de sa part désormais. Elle cherchait après la main de Dorian, elle réussit avant à la saisir et la serrait fortement, peut-être même un peu trop fort. D’un seul coup, une immense secousse, l’ascenseur s’arrêtait, la lumière s’éteignait avant de se rallumer quelques secondes plus tard, mais elle était pas aussi forte qu’auparavant, une légère lueur, ils n’étaient pas dans la pénombre, mais on distinguait que très légèrement leurs visages. L’ascenseur ne redémarrait pas, ils étaient bloqués ensemble. Cami, Dorian et le fameux Josh, ça promettait un moment intéressant. « Tu m’as manqué beauté. »
@Dorian Kean |
| | | | (#)Lun 11 Déc 2023 - 17:37 | |
| Je crois bien que ça ne m'était encore jamais arrivé de bravé une tempête aussi terrible pour aller rejoindre quelqu'un, enfin surtout pour éviter qu'elle n'empire sa bêtise déjà assez conséquente. Mais bon, en réalité c'était bien le minimum de ce que j'étais prêt à faire pour elle. J'avais déjà pensé à plusieurs reprises d'aller la retrouver même avec ce vent, mais je m’efforçais de rester raisonnable. Alors disons qu'au final, c'était plutôt une bonne excuse pour venir jusqu'à elle sans que je me mette en danger de manière irresponsable. Puis malgré notre légère dispute par téléphone, et le fait qu'elle voulait se débrouiller seule, elle avait l'air plus que ravie de me voir ici. Une chose est sûr, maintenant je savais qu'il fallait que je la garde davantage à l’œil tant que la tempête durerait. Pour une simple question de sécurité, bien entendu. J'avais haussé un sourcil quand elle m'avait contre dit, sur le fait qu'elle était folle. Je connais tout de même très peu de gens prêts à mourir pour leur travail, surtout quand celui ci n'est pas censé être dangereux. Je la regardais un sourire aux lèvres, en faisant le signe un peu avec mes doigts. « Juste ce qu'il faut mon cœur. » Elle voulait que je lui présente cet homme qui avait l'air de tant aimé son travail, tout comme elle, je laissais alors échappé un léger rire. « Il est descendu deux étages plus bas, si tu veux on va le voir pas de soucis. Il est fait pour toi. » Je haussais les épaules. Étrangement, en y réfléchissant sérieusement, maintenant que je la voyais avec moi, j'avais du mal à l'imaginer avec un homme dans ce genre là, ils avaient l'air si ennuyants. Je profitais de ce baiser qui m'avait tant manqué, même si dans le fond, je lui en voulais toujours un peu d'avoir voulu prendre de tel risque sans réfléchir aux conséquences. Mais ce n'était sans compter sur Cami, qui avait l'air d'être persuadé de connaître la solution miracle pour que je ne lui en veuille plus. Et au vu de son regard, je voyais très bien de quelle technique elle faisait allusion. Je voulais rester sérieux, faire comme si ça ne m'atteignait pas, mais bien sûr que ça fonctionnait. Je tentais donc de retenir ce petit sourire qui se dessinait sur mes lèvres, en me mordant l'intérieur des joues, sans grand succès. « Et bien, on verra bien si c'est suffisant cette fois alors. » Avais-je lancé pour la provoquer un peu en soutenant son regard. Il fallait vraiment que j'apprenne à lui résister, ça en devait presque pathétique d'être aussi faible face à elle et à son jeu de regard. Je la questionnais ensuite sur sa voiture, ce n'était pas le plus important, mais je tenais tout de même à savoir ce qu'il lui arrivait. Elle était bien réparable, mais comme je le pensais, ça allait très certainement mettre un certain temps au vu du nombre de voitures accidenté dans les rues. Je hochais alors la tête en l'écoutant, maintenant que le mal était fait, ça ne servait à rien de rester sur le sujet pendant des heures. J'avais osé espérer un instant, que l'absence de voiture la convaincrait de rester travailler de chez elle, même si je n'y croyais pas vraiment, je pouvais l'espérer. Mais au vu de son regard et de sa réaction, je me doutais bien que je me mettais le doigt dans l’œil. Mais la cause n'avais pas l'air d'être totalement perdu, seul moi et mon corps nu aurait le pouvoir de la faire rester chez elle toute une journée, ce qui bien entendu, me fit sourire. « Oh et bien si c'est tout ce que j'ai à faire pour t'empêcher de sortir par cette tempête, je me sacrifie volontiers alors. » Et quel sacrifice, j'en tremblais de peur d'avance. Le planning de demain était tout trouvé ça alors. Mais c'était juste pour sa sécurité et sa santé, qu'on se le dise. Je lui avais trouvé tout de même une alternative pour qu'elle puisse se déplacer plus facilement, en lui prêtant ma voiture et quant à moi, j'avais une moto donc je n'étais pas sans rien. Mais l'idée n'avait pas l'air de lui convenir, en soi, elle n'avait pas totalement tort. « Bon d'accord d'accord pas de moto... Fin toute façon tant qu'il y a encore la tempête il n'y a même pas de question à se poser. » Je n'étais quand même pas fou à ce point, je ne souhaitais pas frôler de nouveau la mort d'aussi prêt aussi vite. J'avais demandé son avis à Cami sur le fait si on devait partir ou patienter encore un peu ici, sachant que ça pouvait s'empirer encore, on n'était pas encore au pique de la tempête. En regardant par la fenêtre, le ciel avait bien des airs d’apocalypse pourtant, on pourrait presque croire qu'il allait bientôt faire nuit alors que pas du tout. Elle tranchait alors pour qu'on s'en aille, et je hochais la tête, plus tôt on serait rentré, mieux ce serait. Je la laissais alors récupérer quelques affaires avant qu'elle ne m'invite à sortir de son bureau. On se dirigeait ensuite vers l'ascenseur avant de pénétrer dans ce dernier. Je lui souriais en la voyant juste devant moi, me regardant un sourire aux lèvres et me proposant de rester dormir avec elle. J'appuyais alors sur le bouton derrière elle pour descendre avant de poser mes mains sur sa taille. « Bien sûr, je n'avais pas l'intention de te laisser le choix. Mon sac est déjà dans la voiture. » D'une part, je n'avais aucune envie de braver cette tempête une fois de plus, et d'autre part, je voulais vraiment passé cette nuit avec elle, elle m'avait manqué. Et puis quoi de plus romantique qu'une soirée en amoureux, à l’abri sous une couverture, la pluie battant sur les fenêtres, un bon film, et quelques bougies. J'esquissais un nouveau sourire tendre en sentant sa main sur ma joue et ses lèvres sur les miennes. Baiser qui, était plus sensuelle que ce que j'aurais pensé, mais que j'appréciais tout autant. Je rapprochais et collais davantage mon corps au sien, me mettant même à imaginer une drôle de scène que l'on ne voit que dans les films. Bloquant l'ascenseur et nous retrouvant tous deux dans cet endroit confiné, à l'abri de tout regard, laissant parler nos envies. L'idée me plaisait assez. Mais je sentais Cami se détacher de moi lorsque les portes s'ouvrait de nouveau, nous ne serons plus seuls. Et à voir son regard, elle c'était peut être imaginé une scène assez similaire à la mienne, j'esquissais alors un petit sourire en coin. En relevant la tête au dessus de Cami, j’apercevais l'homme que j'avais aidé tout à l'heure et lui adressais un bref sourire, avant de reporter mon attention sur elle. Les portes se referment, et j'étais plus que surpris de ce qui sortait de la bouche de l'homme en question. Je le regardais et fronçais les sourcils, ils se connaissaient ? Je retournais mon visage vers Cami, voir sa réaction, et elle m'avait surpris davantage, tout son corps et son visage c'était crispé. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Elle c'était ensuite tourné vers lui, et prononçait un nom, Josh... En lui demandant ce qu'il faisait là. A ce moment là j'étais totalement perdu, je ne comprenais rien. J'avais senti la main de Cami attraper la mienne et la serrer de toutes ses forces, à me faire presque mal. Elle n'avait pas l'air d'aller bien du tout, je l'avais jamais vu aussi tendu et... Puis d'un seul coup, tout me faisait tilt dans ma tête, c'était Josh. Mes yeux s’écarquillaient en comprenant qui j'avais en face de moi depuis le début. Le Josh en question, le Josh qui la harcelait depuis je ne sais combien de temps, qui la menaçait, et qui lui parlait comme une moins que rien. Le Josh que j'avais tuer mille fois dans mes rêves. Mon sang ne faisait qu'un tour, il ne m'avait pas fallu longtemps pour ressentir de nouveau toute cette rage que j'avais pour ce type. Alors que j'ouvrais la bouche pour parler, une secousse me sortait de mes pensées, j'avais automatiquement attrapé Cami comme pour la protéger de je ne sais quoi. Plus rien ne bougeait, plus de bruit, presque plus de lumière, on était bloqué. Mais je ne m'en inquiétais pas pour le moment, ce genre de chose pouvait arrivé régulièrement dans un ascenseur, il suffisait de patienter quelques secondes et ça repartirait tout seul. Et pour tout dire, c'était le dernier de mes soucis. Lorsqu'il s'adressait de nouveau a Cami, je me retournais pour me mettre entre lui et elle, en lui lançant un regard plein de noirceur. « Ne lui adresse même pas la parole espèce de malade. » Rien que l'idée de savoir tout ce qu'il avait pu lui faire subir me dégoûtait et me m'était dans une colère noire. Habituellement j'avais beaucoup de sang froid, même face à une personne que je détestais, mais là, sachant qu'il s'agissait de Cami, je ne contrôlais plus rien. « Quoi ? Je n'ai rien fait de mal, je dis juste que c'est une agréable coïncidence de tomber sur elle, enfin, sur vous même... » Il avait un petit sourire arrogant aux visages que j'avais envie d'enfoncer avec mon poing. « Sur son lieu de travail ? Hasard de dingue oui ! » Mon poing était serré, prêt à frapper à n'importe quel moment. « Tu crois vraiment que je connais son emploie du temps par cœur, que je sais exactement où elle se rend à chaque fois ? » Il mentait, et mal, exprès . « Je ne pouvais pas être sûr qu'elle serait là avec ce temps, même si je l'espérais c'est vrai... D'ailleurs, il me semble que je ne t'ai pas encore remercié pour ton aide de t... ». Le coup était partie sans même que je m'en rende vraiment compte, je lui avais décroché un coup de poing en plein visage. Rien que le son de voix, et le fait d'entendre des mots sortir de sa bouche était insupportable. Et j'en rêvais depuis tellement de temps, que ça faisait un bien fou. Je l'attrapais par le col de sa veste, et le plaquait contre le la paroi de l'ascenseur. Je regardais son visage, j'avais tapé dans sa pommette, il allait avoir un bel œil au bord noir. Je n'entendais même plus ce que disait Cami, aveuglé par la colère. « T'a intérêt à arrêter de la suivre, et de surveiller tout ce qu'elle fait. Si tu lui envoies ne serait ce qu'un seul petit message, je te jure te de retrouver et de te péter chaque os de ton corps c'est clair? » Je le pensais, et je sais que j'en serais capable. Mais quelque chose en lui me déstabilisait. Il avait l'air d'avoir mal certes, mais il n'avait pas l'air d'être effrayé ou même inquiet. Au contraire, il avait toujours cet air si sûr de lui, avec ce même sourire scotché a ses lèvres, ce type avait un sérieux problème. « A ta place, je ne ferais pas ça... ». Je laissais alors échapper un rire nerveux, il essayait de me menacer ? « Donne moi une seule bonne raison de ne pas le faire maintenant... ». A part Cami juste derrière moi, c'était la seule raison valable que je voyais pour ne pas le démolir sur place. Je le voyais lancer un regard à ma jambe et je fronçais les sourcils. « Ta jambe te fait toujours souffrir ? Où est ce que c'est arrivé déjà... ? Ah oui je crois que ça me revient, en Arabie Saoudite il me semble... Tu confirmes Cami n'est ce pas ? Et comment ça c'est passé déjà... ? Je crois je m'en souviens aussi... » Plus il parlait, plus mes mains desserrait leurs emprises sur son col, mes yeux s’arrondissait, c'était impossible... Comment... Comment il pouvait savoir ce genre de chose ? C'était des détails de mission des plus confidentiels... C'est qui ce gars ? « Ferme là ! D'où tu sort ça toi?! » Bien entendu, il ne me délivrerait aucunement ses sources, mais il avait l'air plus que fier de me déstabiliser ainsi. Je ne comprenais pas... Il y avait un problème... Ce n'était pas normal... Si il savait ça, qu'est ce qu'il pourrait savoir d'autres ? Je le lâchais par dépit, je ne pouvais pas risquer qu'il divulgue d'autres infos, si c'était vrai qu'il en avait de cette mission. « C'est bien ce qu'il me semblait... ». Je me retournais vers la porte de l'ascenseur, ce n'était pas normal qu'il ne soit toujours pas reparti, j'appuyais sur le bouton secours, mais en vain, il n'y avait plus de courant. Je tapais ensuite sur la porte. « Eh il y a quelqu'un ? On est coincé! » Je ne pouvais clairement pas rester dans un endroit aussi petit avec ce type. Tout ce que je voulais c'était le fracasser, et je ne pouvais plus rien dire ou faire sans risquer qu'il divulgue encore une chose censé être plus que secrète. « Et bien je suis déçu Cami, tu t'es mis aux hommes violent maintenant. » Je lui lançais un nouveau regard noir, le poing serré, j'avais terriblement envie de lui montrer à quel point je pouvais être violent oui. @Cami Hasting |
| | | | (#)Lun 11 Déc 2023 - 22:12 | |
| Cami était sous le choc, quelques secondes auparavant elle était heureuse, dans les bras de l’homme qu’elle aimait, sentant ses lèvres sur les siennes, depuis le temps qu’elle attendait cela. Profitant de ses bras autour de sa taille, de la chaleur de sa peau, des frisons que son simple baiser lui procurait, et pourtant, en quelques secondes tout avait basculer. Elle n’arrivait pas à y croire, c’était pour elle, totalement impossible, ça ne pouvait être lui. Elle ne voulait pas se retourner, elle voulait rester dans le déni et croire qu’il n’était pas là, qu’elle avait complétement halluciner, qu’elle n’avait pas entendu sa voix, qu’il ne l’avait pas appelé, que ce n’était pas la réalité, qu’elle n’était pas dans la même pièce que lui et encore moins qu’elle n’était pas dans la même pièce que lui en compagnie de Dorian. Elle savait que si Dorian découvrait qui il était, il ne se contrôlerait surement pas. Déjà avant leur relation, il voulait la protéger à tout prix, alors maintenant, la protection avait franchi un palier supplémentaire. Elle devait se tourner, vérifier qu’il était là, cela avait l’air d’une épreuve insurmontable mais elle allait devoir le faire. Doucement, ses talons se tournaient, elle faisait désormais dos à Dorian et face à Josh. Elle avait l’impression de rêver, elle allait bientôt ouvrir les yeux et tout cela ne serait qu’un cauchemar. Il n’avait pas changé, il était exactement pareil qu’il y a trois ans quand ils s’étaient séparés. Josh avait toujours été beau garçon, physiquement, il pouvait paraitre pour le gendre idéal, il était grand, musclé, avec de larges épaules, le bas du visage légèrement carré, une barbe noire de trois jours, de magnifiques yeux foncés, presque noir et des cheveux aussi noirs que les ténèbres. Il avait un sourire enjôleur, qui avait fait craquer notre américaine à l’époque, il avait une allocution parfaite, les mots sortaient de sa bouche comme s’il était un écrivain, comme si rien ne lui était impossible. En général, les gens disaient de lui qu’il dominait une pièce par sa présence, sa facilité à se faire une place dans le monde et par son élégance indéfectible. Rien ne lui résistait et personne non plus, Cami avait été une de ses premières victimes, il s’était servi de son charme pour l’atteindre, la faire sombrer dans ses sentiments et gravir les échelons beaucoup plus vite. Il avait commencé comme simple assistant dans la grande société immobilière Hasting et en quelques mois, il était devenu adjoint au directeur, sa relation avec la fille des patrons avait joué. Heureusement pour elle, Cami avait rapidement compris son petit jeu, mais ce n’est pas pour autant, qu’elle avait réussi à se défaire de lui. Ses parents le voulaient comme gendre, il était la perfection et représenterait parfaitement l’image de marque de ma société. Peu importe le bonheur de leur fille, peu importe qu’elle soit malheureuse, les mariages d’amour s’est surfait. Elle le voyait en face d’elle et tous ses souvenirs remontaient à la surface, tout ce qu’elle avait enfouit au plus profond d’elle depuis toutes ses années, tout ce qui l’avait détruit, la souffrance était toujours présente. La personne responsable de la perte de sa famille, de son émancipation, du rejet de ses parents, était en face d’elle, tous les mauvaises choses de sa vie étaient de sa faute, elle n’arriverait jamais à lui pardonner et pourtant il s’accrochait, elle n’arrivait jamais à se défaire de lui. Qu’elle soit ici à Brisbane ou à Nashville, il avait toujours une main sur elle, sur ses relations, tel l’épée de Damoclès, il ne la quitterait jamais. Elle aimerait pouvoir l’empêcher de lui nuire et d’être heureuse mais il compliquait chaque instant de sa vie. Elle devait savoir ce qu’il faisait dans le même immeuble que sa société, elle avait parfois peur qu’il la suive, qu’il essaie de lui parler, qu’elle se retrouve coincée devant lui, heureusement, Dorian était présent. Enfin du moins, c’est ce qu’elle pensait pour le moment.
La secousse était violente, la lumière clignotait, elle s’éteignait pour finalement se rallumer. Cami était dans les bras de Dorian, elle lui souriait lorsque le faible éclairage lui permettait de revoir son visage. La sensation était étrange, elle s’était toujours senti en sécurité avec le jeune homme, mais maintenant que Josh était en face d’eux, c’était différent, elle ne voulait pas que Dorian se blesse plus, elle espérait qu’il arriverait à se contrôler. Cami essayait de se montrer rassurante, mais elle était presque sûr que Dorian ne serait pas dupe, il la connaissait trop bien, il avait été son ami avant d’être son amant. La situation dégénérait en quelques secondes, Dorian s’emportait et Cami poussait un cri de stupeur en voyant Josh contre la paroi de l’ascenseur et Dorian prêt à en découdre. « Dorian, il n’en vaut pas la peine. » Elle était sincère, elle ne pensait pas qu’il valait quelque chose, elle ne voulait pas que Dorian puisse avoir des problèmes à cause d’un type dans le genre de Josh. Mais le jeune homme n’avait pas l’air de vouloir l’écouter, elle ne savait d’ailleurs même pas s’il entendait le soin de sa voix. La situation dégénérée, d’un seul coup, le poing de Dorian se retrouvait contre l’œil de Josh et Cami secouait la tête. Elle ne savait plus quoi faire, après tout, Dorian essayait simplement de la défendre et elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça – bien au contraire-, mais il ne méritait pas de perdre sa patience et son temps avec quelqu’un comme Josh. Doucement mais surement, Cami s’approchait de Dorian, peut-être parviendrait-elle à le raisonner ? A le calmer ? Rien n’était plus sûr mais elle devait au moins tenter. Ils se menaçait l’un l’autre, chacun lançait des piques à l’autre, chacun voulait avoir le dernier mot. Alors qu’elle voulait prendre la parole et dire à Dorian de venir avec elle, elle fronçait les sourcils en entendant Josh. Comment pouvait-il être au courant de la blessure de Dorian ? Cami lançait des regards aux deux jeunes hommes, chacun leurs tours, elle ne comprenait pas ce qui se passait. « L’Arabie quoi ? Cami posait son regard sur Dorian, qu’est-ce que Josh racontait, Dorian ne lui aurait pas menti, c’était impossible, il savait qu’elle détestait les mensonges, qu’elle voulait une relation de confiance. Dorian, qu’est-ce qu’il.. » Elle ne finissait pas sa phrase, parce qu’elle n’en avait pas l’occasion. Son petit-ami avait reposé Josh, et se dirigeait vers les portes de l’ascenseur, essayant d’appeler à l’aide et les ouvrir. Cami comprenait que Josh n’avait peut-être finalement par tort, Dorian lui avait-il vraiment menti ?
Josh ne se concentrait plus du tout sur Dorian qui avait l’air complétement ailleurs, perturbé par la situation, il en profitait pour se rapprocher de notre américaine. Cependant, Cami ne quittait pas Dorian des yeux, elle fronçait les sourcils en entendant Josh et repris d’un ton plutôt sec et méchant. « Il n’est pas violent. Et il sera toujours un meilleur homme que toi Josh. Il n’a pas besoin de moi pour réussir sa vie, il est déjà la meilleure version de lui-même. Il n’a pas besoin de rabaisser les autres pour se sentir bien dans sa peau. Et il n’a pas besoin de supplier pour mon amour. Il est tout à lui. » Le visage de Josh se décomposait, mais Cami savait pertinemment qu’il ne lâcherait pas aussi facilement, elle s’y attendait, elle était prête. Doucement, le jeune homme s’approchait d’elle, peut-être même un peu trop. Cami reculait d’un pas, puis de deux. « Tu essaies toujours de jouer la carte de l’intimidation pour arriver à tes fins ? Elle fronçait les sourcils. Toujours le petit toutou de mes parents ? Elle décidait d’abattre ses cartes, elle savait que ce qu’elle allait lui dire, lui ferait l’effet d’une bombe. Et dis-moi, ça te fait quoi de te dire que malgré tout ce que tu as pu faire, mes parents ne t’ont toujours pas nommée PDG ? Qu’est-ce que ça fait de savoir que peut-importe ce que tu feras, tu ne seras jamais un Hasting et tu ne seras jamais assez bien pour prétendre à ce poste ? » C’était son rêve, tout ce qu’il voulait c’était devenir le visage de la société, mais il n’était du même sang que les propriétaires et bien que c’était dans leurs projets, jamais il n’avait fait la demande à Josh, même lorsque Cami avait quitté son poste, il était toujours à la même position. Josh se rapprochait, Cami se retrouvait contre la paroi arrière de l’ascenseur, elle n’avait plus d’échappatoire. Le jeune homme levait sa main, la passait dans les cheveux de la brune, remettant une mèche derrière son oreille, son autre main venait caresser le contour de ses lèvres, elle essayait de maintenir le regard, elle ne devait pas lui montrer qu’elle avait peur de lui. Il approchait sa bouche de son visage, et se dirigeait vers son oreille. Il reprenait doucement, mais assez fort pour que Dorian puisse tout de même l’entendre. « Tu es à moi Cami, tu l’as toujours été et tu le seras toujours. Tu peux jouer à n’importe quel jeu avec ton aimable policier mais toi comme moi, on sait qu’il ne te comblera jamais. Il n’est pas assez fort, tu n’aimes pas les canards, tu préfères les hommes fort qui prennent le contrôle. » Sur cette dernière phrase, il posait sa main autour de son cou et claquait sa tête contre la paroi en métal. Il redressait son visage à l’aide de son autre main, faisant en sorte qu’elle n’ait pas le choix de le regarder droit dans les yeux. « Il ne t’apportera rien. Alors arrête de jouer les salopes, et rentre à la maison dirigeons le monde ensemble. Enfin, viens vivre la vie de luxe et laisse les hommes faire leur travail. » Elle était en train d’halluciner, elle voulait se débattre sa prise sur elle, lui donnait du fil à retorde. La brune n’avait qu’une solution, elle levait son genou qu’elle venait abattre dans les parties intimes du jeune homme. Il lachait la prise et reculais, lançant un « salope. » Cami reculait à son tour avant de reprendre la parole. « Ne me parle plus jamais comme ça Josh. Je ne suis pas à toi et je ne le serais jamais. Tout comme tu ne seras jamais président. Tu ne m’effraies plus, d’ailleurs tu ne m’as jamais fait peur. Rends service à tout le monde et oublie-moi. Parce que toi et moi, ça n’arrivera jamais. JAMAIS. » Elle lançait un regard à Dorian, se demandant comment il allait.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Mer 13 Déc 2023 - 22:22 | |
| Je pense que ça devait faire un bon moment que je ne m'étais pas senti dans une colère comme celle-ci à cause de quelqu'un. Enfin si on oublie le petit épisode à Nashville étant donné que ça venait de la même personne pour le coup. Mais au simple fait de l'avoir vu, de savoir que c'était lui, que en plus je l'avais aidé et parlé des plus gentiment en arrivant, j'en étais dégoûté. J'avais qu'une seule envie, lui faire payer toute la souffrance qu'il avait causé en Cami, toutes les séquelles qu'il lui avait laissés, et tout ce qu'il continuait encore à lui faire. Clairement, ce petit enfoiré serait déjà mort si c'était légal. Le pire était qu'il n'avait même pas l'air de s'en cacher, ni de s'en vouloir d'ailleurs. Il était obsédé par Cami, je ne voyais pas d'autre solution. Mais j'étais malheureusement très loin de me douter qu'il n'était pas juste un connard fini doublé d'un penchant psychopathe. Il cachait vraiment bien son jeu, et avait l'air d'en savoir beaucoup plus qu'il ne le laissait paraître. Beaucoup trop, même pour un adjoint directeur d'une entreprise. Je ne savais pas comment c'était possible, mais il avait eu accès à des informations que seul une poignée de personnes étaient au courant. Alors soit il avait des connaissances très bien placés, soit il avait beaucoup plus de pouvoir que je ne le pensais. Ou bien il a trouvé les bonnes personnes à qui graisser la patte... Mais dans tous les cas, c'était très mauvais pour moi. Alors peut être bluffait-il, peut être que c'était la seule information qu'il avait, mais le risque était beaucoup trop grand. Si il avait réussi à avoir ce genre d'informations, d'autres à côtés, serait sûrement un jeu d'enfant pour lui. Tout ça risquait de me retomber dessus, si des personnes de mon entourage se mettent à savoir ce qui se passe réellement, je serais très certainement accusé, et bonjour la prison ! Et puis clairement, j'étais certain que Cami ne comprendrais pas, elle n'accepterait pas que je lui ai menti sur autant de chose, même si c'était par obligation. Mais normalement, si tout ce passe bien, jamais elle ne sera au courant de tout ça. Je devais juste trouver un moyen pour que ce gars la ferme à tout jamais, je ne voulais pas perdre toute ma vie à cause de ce type. Je ne savais même pas si je devais en parler à mes collègues ou supérieurs, si je leur disait qu'un homme avait réussi à trouver des informations sur moi et une de nos missions, est ce qu'ils le feraient taire, ou bien est-ce qu'ils me condamneraient moi. Je me posais tellement de question, que je ne savais plus où donner de la tête, j'étais tellement surpris de ce que j'avais entendu, j'étais absolument pas préparé à ce genre d’événement et je ne savais pas comment y réagir. Je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était, mais je ne pouvais pas non plus lui donner trop d'importance. Je me sentais piégé, impuissant, vulnérable et je n'aimais pas ça. J'essayais désespérément de trouver un moyen de sortir d'ici pour fuir cette situation le plus vite possible. Mais c'était impossible, on était bloqué pour je ne sais combien de temps. Cami commençait à se poser des questions sur la révélation de Josh, mais je l'avais ignoré, du moins le temps que je le pouvais. Elle n'allait pas lâcher le morceau comme ça, mais chaque minute de gagné me donnait un peu plus de temps pour essayer de trouver une solution à tout ça. Le fait qu'il insinue que je puisse être violent en rajoutait une couche, pourtant déjà bien épaisse, sur la rage que j'éprouvais pour lui. Je tentais de prendre sur moi, mais fort heureusement, Cami avait pris le relais pour lui répondre. Je n'arrivais plus à avoir assez de patiente pour lui parler avec des mots, alors c'était sûrement mieux ainsi. Je n'écoutais que d'une oreille ce qu'elle répondait à Josh, réfléchissant toujours comment me sortir de cette situation. Mon cœur battait rapidement, mais pas pour de bonne raison, en réalité, j'avais peur de perdre pour la seconde fois toute ma vie, j'avais déjà dû presque tout reprendre de zéro une fois, et je ne voulais pas le refaire de nouveau, en prison cette fois ci. J'avais fini par m'asseoir par terre, pour essayer aussi de calmer cette envie de l'étriper sur place, qui pourrait me coûter cher. Je passais une main sur mon visage, j'entendais Cami tenter de me défendre sur les propos de Josh, ce qui mine de rien faisait du bien à entendre, avant de se mettre à l'attaquer sur des sujets plus personnels et sensibles. Elle avait l'air de très bien se débrouiller, et puis sûrement avait-elle besoin de lui vider son sac à la figure également, de toute manière, il ne pouvait rien lui arriver ici. Malgré tout, si il faisait un pas trop de travers, je l'en empêcherais, quoi qu'il en coûte tout de même. J'espérais juste qu'elle savait ce qu'elle faisait en le provocant ainsi, car je ne pouvais pas savoir comme il allait réagir. Toujours en train de m'imaginer tous les scénarios possibles dans ma tête, mon visage dans mes mains, tentant de réfléchir malgré toute cette agitation autour de moi. Et à chaque fois, soit ça finissait mal pour moi, soit je perdais Cami, ce qui n'était pas forcément mieux... J'avais fini par relever la tête et sortir de mes pensées en l'entendant me dénigrer auprès de Cami, en quoi que jamais je ne lui suffirais, et écarquillais les yeux en le voyant aussi près d'elle, une main sur elle également. Je ne l'aurais pas cru aussi stupide pour tenter de l'approcher de la sorte. Je me redressais rapidement en le voyant poser sa main sur son cou et lui coller la tête contre la paroi de l'ascenseur. « Lâche là ! » J'attrapais son bras qui tenait le cou de Cami et voulais le lui arracher de toutes mes forces, mais il m'arrêtait avant en utilisant son autre main et en me lançant un regard. « Tu en es certain? » Je savais très bien de quoi il me menaçait, il m'avait fait hésiter un cours instant, mais tans pis, je ne pouvais absolument le laisser toucher à Cami comme ça, ni l'insulter de la sorte, il en était hors de question, elle était bien plus importante à mes yeux que tout le reste. Mais elle me devançait, en lui mettant un coup de genoux dans les parties. Surpris, je le lâchais, tout comme il lâchait Cami à son tour, avant de se plier de douleur. Je la regardais et hochais légèrement la tête d'un air assez satisfait et même quelque part un peu fier de la voir se débrouiller aussi bien par elle même . « Joli coup... j'aurais pas mieux fait. » Je pense que c'était beaucoup plus vexant pour un homme, surtout de son ampleur, de se prendre un coup par une femme, qui plus est son ex, qui plus est dans les parties, que de ce prend un bon pain dans la figure par moi. Mais il n'en démordait pas, ou du moins tentait de garder la face comme il le pouvait. « Détrompe toi... Tout ça arrivera plus vite que tu ne le penses. Tu reviendras, d'envie ou de force peu m'importe. Et si tu n'a pas encore eu peur de moi, sache que ça va rapidement changer, je sais très bien comment t'atteindre, désormais. » Il avait fini sa phrase avec un petit rictus satisfait, tout en me lançant un regard. Mon corps se tendait de nouveau, je ne savais pas ce qu'il avait derrière la tête, mais ça ne me disait rien qui aille. Mais ça ne changeait en rien mes intentions envers elle. Je m'approchais alors de nouveau de lui. « Tu peux dire, ou me faire tout ce que tu voudras, j'en ai rien à foutre. Mais je vais veiller personnellement à ce que tu ne l'approches plus jamais, ni que tu lui adresses un seul mot. Dans le cas contraire, tu le paieras très cher de ta personne. » Ma voix était curieusement assez calme, mais ferme. Il soutenait mon regard, je m'attendais à ce qu'il balance d'autres infos à mon sujet, mais il n'en faisait rien. Je ne comprenais vraiment pas à quoi il jouait... « On verra bien. Il y à un moment pour tout. » Je ne savais absolument pas ce que je devais comprendre à ça. Il y à cinq minutes il était prêt à balancer une véritable bombe, et maintenant, plus rien... Je voulais m'en réjouir, mais je ne savais pas si je pouvais réellement. J'avais plutôt l'impression qu'il aimait simplement faire durer le plaisir. D'un seul coup, on sentait l'ascenseur redémarrer et les lumières se rallumer. « Quel dommage, j'adorais vraiment cette conversation. » Très vite, on arrivait on rez-de-chaussé, et les portes s'ouvraient enfin. Cami était la première à en sortir. « A bientôt ma belle. » Josh allait suivre, mais je le retenais fortement par le bras un instant dans l'ascenseur, j'avais encore une question à le poser. « Réponds moi, comment tu as pu savoir ce genre de chose ? Comment tu as fait ? » Bien entendu, il ne me répondait que par un simple sourire, le contraire aurait été étonnant. « Si je divulgue mes sources, comment pourrai-je garder mon avance sur vous? ». Je serrais de nouveau le poing, je me retenais de toutes mes forces pour ne pas craquer de nouveau, comme l'avait dit Cami, il ne le méritait pas, et elle avait bien raison. « Si il lui arrive quoi que ce soit par ta faute... Je te jure que j’hésiterais pas à te tuer si il le faut. » J'espérais ne pas en avoir à arriver là, parce que j'avais bien peur d'en être capable si il le fallait. Il s’approchait de moi, comme pour me faire une confidence. « Je n'aurais rien besoin de lui faire, tu t'en chargeras toi même fait moi confiance... Et je t'ai déjà dit de ne pas me menacer, je ne suis pas sûr que ta mère ou ta sœur apprécierait voyons... » Vu la brillance dans ses yeux, il avait bien compris qu'il m'avait davantage touché, j'ouvrais la bouche pour parler, mais je ne savais même plus quoi lui répondre. Il c'était même renseigné sur ma famille, et dieu savait de quoi ce type était réellement capable. Il m'avait de nouveau pris de court, et me faisait de nouveau sentir comme quelqu'un de totalement impuissant, dépassé par ce qui lui arrivait. « Alors maintenant lâche moi, tu vas froisser ma veste. » Il retirait son bras de lui même, passait sa main comme pour repasser sa manche, et sortait de l'ascenseur comme si de rien n'était. Je restais quelques second seul, le temps d'essayer de digérer ce qu'il venait de dire, il allait falloir que je trouve une solution. Toute cette histoire commençait à prendre beaucoup trop d'ampleur et à ce compliquer sérieusement. Il y avait trop de personnes en jeu et concerné, comment j'avais pu en arriver là... Je sortais à mon tour, pour aller retrouver rapidement Cami en pressant le pas, ne voulant pas que Josh ne la rattrape avant moi, je n'avais absolument aucune confiance dans ce qu'il était capable de faire, je m'attendais à tout désormais. Mais j'étais loin d'être au bout de mes peines encore. @Cami Hasting |
| | | | (#)Sam 16 Déc 2023 - 22:23 | |
| Cami aimait dire qu’elle était une femme indépendante, forte et courageuse. Qu’elle n’avait pas peur des hommes et de les affronter, qu’elle luttait chaque jour pour l’égalité des sexes et qu’elle ne laissait pas intimider par les hommes, qu’elle était prête à tout pour défendre ses convictions et ses idées. C’était ce qu’elle laissait croire à toutes les personnes de son entourage, mais ceux qui la connaissait le mieux savait la vérité. Des personnes avaient laissé des traces indélébiles dans son cœur, dans son âme, dans sa façon de penser. La brune restait tout de même très forte, parce qu’elle ne s’était pas laissé abattre par les épreuves que la vie lui avait mises sur son chemin mais pourtant aujourd’hui, elle ne se sentait pas forte. Elle était tout simplement terrorisé et même si elle essayait de ne pas le montrer devant la personne de Josh, elle avait peur, elle se sentait vulnérable, devant une personne qui connaissait trop de choses sur sa vie, devant une personne qui savait où appuyer pour la faire souffrir, devant une personne qui voulait contrôler sa vie, et que s’il ne pouvait pas, ferait en sorte qu’elle soit malheureuse pour toujours. Il la voulait, mais elle ne lui donnerait jamais ce qu’il voulait, la suite pourrait s’avérer plus que compliquer. Pourtant, elle n’avait pas voulu lui donner ce qu’il désirait et ce soir, elle avait pris les devants, elle s’était défendue, elle était montée au-devant pour dire ce qu’elle pensait, se défendre et aller de l’avant. Elle pensait ce qu’elle disait, chaque mot, chaque parole était faite pour le blesser et le pousser dans ses retranchements. Mais lorsqu’elle se retrouvait la tête contre la paroi de l’ascenseur, la main de Josh autour de son cou, elle n’était plus aussi confiante, bien au contraire, la peur avait pris le dessus, elle se sentait effrayé, terrorisé, elle ne voulait plus du tout être ici, elle voudrait pouvoir retourner dans le passé pour écouter les conseils de Dorian et ne pas venir travailler. Le coup qu’elle portait dans les parties intimes de Josh lui laissait assez de temps pour se libérer de son emprise. Elle croisait le regard de Dorian, esquissant un tout léger sourire, presque imperceptible après sa remarque mais elle n’avait pas envie de rire, elle voulait courir le plus loin possible. Heureusement, l’ascenseur se remis en route assez rapidement. Elle lâchait un soupir de gratitude, elle avait juste à attendre que les portes s’ouvrent.
Les portes de l’ascenseur s’ouvraient enfin, et Cami fut la première à sortir. Elle avait l’impression de ne plus respirer, elle avait besoin d’air, de la fraicheur de la soirée. Elle laissait Dorian derrière elle, elle était partie tellement vite, pour échapper à Josh qu’elle n’avait même pas pris la peine de l’attendre mais elle savait pertinemment qu’il ne lui en voudrait pas. Dans le hall de l’immeuble, Cami sursautait en entendant un bruit sourd. Elle tournait sa tête vers la direction des grandes baies vitrés. La tempête ne s’était pas arrêtait entre temps, bien au contraire. Le ciel était si sombre, Cami n’arrivait presque pas à distinguer la route. La pluie s’abbattait si rapidement sur les vitres, qu’on entendait comme un tonnerre. Elle se tournait sur elle-même et apercevait Dorian qui sortait de l’ascenseur, Josh derrière lui mais en un seul morceau. Elle continuait d’avancer, vers la sortie, ne souhaitant pas croiser la route de Josh de nouveau. En avançant, elle se tournait une dernière fois pour voir Dorian et c’est à ce moment précis, que son corps heurtait le corps d’une autre personne. « Oh, pardonnez-moi, je ne.. » Elle ne finissait pas sa phrase, elle était encore plus surprise que tout à l’heure dans l’ascenseur, elle n’en croyait pas ses yeux. Comment était-ce possible ? Elle n’arrivait même plus à aligner deux mots, comment pouvaient-ils être ici, eux aussi ? « Maman.. Papa.. » Son regard passait de l’un à l’autre, elle ne savait pas quoi dire, mais c’était sans compter sur Katherine et Antown Hasting, eux, avaient toujours quelque chose à dire ou à redire. « Cami Hasting, est-ce une façon convenable de saluer ses parents ? » Bien qu’elle aurait pu avoir un doute pendant une fraction de seconde, cela n’était plus le cas. La froideur des propos, de la position de la dame en face d’elle et de son regard désapprobateur définissait parfaitement Katherine Hasting, elle était là, et Cami souhaitait vraiment revenir dans le temps et écouter Dorian qui lui disait de ne pas se rendre au travail. « Tu n’as rien à dire ? Non, elle n’avait rien à dire, elle ne voulait pas leur parler et si elle pouvait, elle dirait à Dorian de s’enfuir et de ne pas s’approcher d’elle, elle ne voulait pas qu’il ait à rencontrer ses deux parents, le moment ne pouvait pas être plus mal choisit, après Josh, voilà ses parents. Oh Josh, viens donc. » Naturellement, il ne se fit pas prier et arrivait rapidement, se positionnant aux côtés de notre américaine. Celle-ci se décalait immédiatement, elle ne voulait pas être proche de lui.
« Katherine, Antwon, Cami ne vous a pas présenter son petit-ami ? » Les regards de ses parents n’annonçait rien de bon, elle le savait. « Il est vrai Cami que Josh nous as appris que tu fréquentais quelqu’un et qui visiblement n’est pas de notre milieu. Quand vas-tu arrêter de nous faire honte ? Quand vas-tu prendre tes responsabilités et revenir dans le droit chemin ? Josh et toi allez-vous marier en juillet de l’année prochaine. Nous commencerons à organiser la réception après Noël et on annoncera vos fiançailles à nouvel an. Sois réaliste Cami, c’est le meilleur parti pour toi et la société. » Cami n’en croyait pas ses oreilles, elle n’avait aucun mot. Encore une fois, c’était toujours la société et non le bonheur de Cami, elle devait en avoir l’habitude maintenant. Josh approchait son corps du sien, elle se décalait et tendait la main vers Dorian qui attrapait la sienne rapidement. Heureuse qu’il soit là mais malheureuse pour lui et ce qui allait suivre. « Je n’épouserais pas Josh. Je vous l’ai déjà dit et je vous le répète, c’est NON. Et ma réponse ne changera jamais. Katherine prenait un faux air choqué alors que Antown secouait la tête. Cami entremêlait ses doigts à ceux de Dorian. Et je m’en fiche de votre société, je me fiche que vous trouvez que Josh est parfait pour moi. Parce que la personne parfaite pour moi est juste à mes côtés. Elle lançait un regard tendre à Dorian, les yeux pleins d’amour. Tout ce que vous pouvez dire ou faire ne changera rien, ce n’est pas Josh que j’épouserais un jour, même contre tout l’or du monde, plutôt mourir. » Antown laissait échapper un rire alors que Katherine reprenait la parole trop rapidement au gout de Cami. « Quand vas-tu arrêter ta petite crise d’adolescente ? Il te quittera dès qu’il aura obtenu ce qu’il veut de toi Cami. Tu n’es pas aussi exceptionnelle que tu le crois. Elle laissait quelques secondes de silence, sachant très bien que ces mots étaient blessants. Tu fais honte à toute la famille Cami, un vulgaire policier ? Tu ne pouvais pas mieux faire ? Vraiment ? On s’attendait à rien de ta part mais là, c’est pire que tout. Il n’est même pas de la bonne société, il est pauvre, et je suis sûr que sa famille vit dans une petite maison sans étage. Il devait même dormir dans la même chambre que se semblable. Et ses parents doivent être si pathétique. » Elle était allée trop loin, Cami ne la laisserait pas parler de Dorian ou de la famille de Dorian comme cela, elle ne cautionnait aucune de ses paroles. « C’est toi qui me fait honte maman. Vous êtes pathétique. Vous croyez que l’argent fait tout mais pas du tout. Dorian est l’homme le plus incroyable que j’ai rencontré, il est aimant et je suis fière d’être avec lui. Je suis fière qu’il m’aime et j’espère qu’un jour je porterais le nom Kean et que je pourrais cesser d’être une Hasting. Tu es bien contente d’avoir de vulgaire policier pour t’aider dans tes affaires. Et j’aurais aimé avoir les parents de Dorian comme parents plutôt que de vous avoir vous. Au moins, ils s’aiment entre eux. Elle serrait la main de Dorian si fortement, elle était hors d’elle. « Si vous voulez bien nous excuser, nous devons partir. » Alors qu’elle tirait sur la main de Dorian pour qu’il lui emboite le pas, elle fut surprise de voir Josh se positionnait devant elle. « Ce n’est pas fini Cami. »
@Dorian Kean |
| | | | (#)Lun 18 Déc 2023 - 21:28 | |
| Cette scène était tellement surréaliste pour moi, jamais, à aucun moment, je n'aurais pensé me retrouver dans ce genre de situation. Je commençais à me demander si avoir le droit au bonheur simple était trop pour moi. Pourquoi, quand je pensais que les choses ne pourraient pas mieux tourner dans ma vie, faut-il qu'il se passe quelque chose qui risque de tout gâcher ? Et le nom de ce quelque chose est bien évidemment Josh. J'avais naïvement pensé qu'il la laisserait tranquille et qu'il nous laisserait vivre notre parfaite petite histoire d'amour tranquillement. Mais je m'étais bien rendu compte que j'avais pris tout ça trop à la légère finalement, il est bien plus dangereux que tout ce que j'avais pu imaginer. Il était toujours autant déterminé à récupérer Cami par toust les moyens possibles, même après tout ce temps séparé d'elle et j'avais bien compris qu'il n'hésiterait pas une seconde à me faire tomber pour y arriver. Et encore, s'il n'y avait que ça, je pourrais gérer, mais le fait qu'il ait l'air d'en savoir autant sur moi me laissait sans voix, je n'avais absolument pas prévu que ça pouvait être possible. Je n'avais absolument pas prévu que quelqu'un puisse un jour divulguer cette partie de ma vie. Tout ça avait l'air d'être très clair dans son esprit, comme si il savait déjà ce qui allait se passer et ce qu'il allait faire pour y arriver. J'avais bien entendu ces menaces, que ce soit sur mon travail, ou bien même plus personnel, maintenant, il allait falloir que je sache si tout ça était réel, si ce n'était pas du bluff. Et si c'est bien vrai, je ne savais absolument pas comment gérer tout ça encore... Ni ce que j'allais devoir faire pour arranger les choses... J'avais ce qu'il voulait, mais je n'avais aucune envie lui céder, même si dans le fond, je ne pouvais m'empêcher de penser à tous ce qu'il m'avait dit, et de m'inquiéter. Une petite partie au fond de moi criait de m'enfuir loin de toutes ces histoires, que c'était trop risqué, trop compliqué. Que rester avec Cami, était à la fois un problème pour moi, comme pour elle, et que ça nous causerait un tas d'ennui. Mais une autre partie, bien plus important, ne voulait la lâcher pour rien au monde et certainement pas la laisser à la merci de cet homme. Elle était ce que j'avais de plus précieux et je donnerais tout ce que j'ai pour elle. Je sortais de l'ascenseur, toujours perturbé par ce que Josh venait de me dire, mais je pressais tout de même le pas pour rejoindre Cami, elle était sortie à toute vitesse, voulant certainement s'éloigner le plus possible de cette ordure. Je croisais son regard, je voulais lui faire comprendre que tout allait bien, mais je l'avais vu heurter un couple de personne qui avait l'air de venir de rentrer dans le bâtiment. Je fronçais les sourcils en pensant avoir mal compris ce qu'elle leur disait, c'était sûr ça ne pouvait pas être ses... La femme confirmait mes pensées en s'adressant à Cami comme étant ses parents. J'écarquillais les yeux et me dépêchait pour arriver à sa hauteur. C'était réellement une blague ? Rencontrer Josh ici n'était pas déjà une punitions suffisante pour Cami, il fallait en plus qu'ils soient là eux aussi, et je ne savais absolument pas comment je devais réagir à cette situation. Je n'avais même pas pensé les rencontrer un jour tellement elle les déteste. Josh était arrivé à notre hauteur également, en s'adressant a ses parents en leur parlant de moi. Il fallait que je dise quelque chose, je me disais que peut être en restant formel et poli, les choses pourraient peut être pas trop mal se passer. Je ne pouvais pas me comporter avec eux comme je l'ait fait avec Josh, même si elle les détestait, ça restait tout de même ses parents non ? « Bonjour, je suis... » Sa mère me coupait immédiatement la parole, elle n'en avait visiblement rien à faire de mes présentations. Et plus elle parlait, plus mes sourcils se fronçait d'incompréhension. Il y avait un tel jugement, une telle désapprobation dans sa voix. Ils avaient honte d'elle et de ses choix, elle m'avait prévenu de leurs sympathies et bienfaisance légendaire, mais j'étais très loin de me douter de ça, ils parlaient de leur fille tout de même ! Mes yeux et ma bouche s'ouvraient de surprise en l'entendant de parler d'un futur mariage entre elle et Josh. C'était une blague ? J'étais abasourdi, ils ne voyaient pas le mal que cet homme faisait à leur fille ? Alors les entendre dire que c'était le meilleur parti pour elle, me faisait échapper un léger rire nerveux. « Je vous demande pardon ? ». J'attrapais immédiatement la main de Cami en la voyant se rapprocher de moi et me tendre sa main. Bien sûr que j'avais cru tout ce qu'elle m'avait raconté sur eux, mais le voir en vrai était une tout autre expérience, je n'arrivais pas à comprendre comment ils pouvaient penser à cette société avant le bien de leurs seul et unique fille, c'était fou. Mais Cami se ressaisissait rapidement pour leur répondre, elle essayait tant bien que mal de leur faire comprendre qu'elle ne voulait pas de ce Josh, mais ils n'avaient pas l'air d'en tenir rigueur. Je resserrais ma main sur la sienne en sentant ses doigts s'entrelacer aux miens. Elle leur expliquait que j'étais bien plus parfait pour elle qu'il ne le serait jamais. Dans une autre situation, ces mots me ferait sans doute sourire et me toucherait plus que profondément, mais là, j'espérais juste que cette conversation ne tourne pas encore une fois au drame comme dans l'ascenseur. Je ne voulais pas qu'elle finisse blessée par ses parents, mais au vu de leur réactions, ils n'allaient pas l'air de vouloir se laisser faire, ni laisser leurs fille leur parler de la sorte. Et plus ils parlaient plus je comprenais d'où venait tout ce manque de confiance qu'elle gardait en elle et cette angoisse d'être brisé. Sa propre mère ne se gênait pas pour la rabaisser, encore qu'elle me rabaisse moi, même si j'avais strictement rien demandé, je pouvais comprendre, je n'étais pas dans ses normes, mais s'en prendre de la sorte à son enfant me donnait envie de les remettre à leurs places. « Comment vous pouvez dire une chose pareille, elle... » Elle me coupait une nouvelle fois la parole, en se mettant à me dénigrer et à me rabaisser comme il fallait. Ils avaient l'air plus que déçu, voir même dégoûté, qu'elle soit avec quelqu'un comme moi. Mais ce n'était pas bien grave, j'encaissais sans rien dire, à quoi bon de toute façon, ce qui m'importait était ce que pensait Cami, et non ses parents. Mais je fronçais les sourcils en l'entendant commencer à parler de ma famille, elle s'aventurait sur un terrain dangereux qui ne me plaisait pas du tout. Et encore moins quand elle insultait mes parents. « Je ne vous permets pas de parler de mes parents comme ça ils n'ont rien à voir là dedans ! Pour qui vous vous prenez à juger les gens sans savoir ? Vous n'êtes qu'une vieille peau aigrie. Pour un vulgaire pauvre et pathétique policer je peux au moins me venter de la rendre heureuse, ce que à ce que je vois, vous semble impossible. » Je savais très bien que c'était inutile, mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas rester les bras croisés à attendre que ça se passe. J'aurais tellement aimé dire plus, mais c'était un problème entre Cami et ses parents et je ne savais même pas si elle voulait que je m'en mêle ou non. Cami avait repris la parole contre sa mère, elle semblait hors d'elle, elle me défendait en face de ses parents comme elle pouvait, elle voulait leur prouver que c'était eux qui se trompaient sur toute la ligne, et elle avait raison. Je sentais sa main se resserrer au fur et à mesure sur la mienne. Je tiquais un instant en l'entendant dire qu'un jour elle aimerait porter mon nom au lieu du sien. Je ne savais pas trop si pour le coup elle le pensait réellement ou bien si elle disait cela uniquement de rage contre ses parents. Mais quand bien même, ça me faisait extrêmement plaisir au fond. Comme le fait qu'elle n'en démorde pas pour défendre son amour pour moi devant Josh et ses parents, elle n'était en aucun cas obligée de dire tout cela, mais elle l'avait quand même fait, et ça me faisait me sentir encore un peu plus important à ses yeux. Tout comme ça me faisait l'aimer encore davantage de voir à quel point notre relation avait l'air de lui tenir à cœur. J'espérais juste secrètement qu'à force de les entendre, elle n'allait pas leur donner raison, et m'abandonner en se rendant compte que je n'étais pas assez bien pour elle. Elle tirait ensuite sur ma main en annonçant notre départ, mais ce n'était sans compter sur Josh qui nous barrait la route. Je préférais répondre avant qu'elle ne le tue immédiatement sur place, je pense qu'elle en aurait été capable vu l'état dans lequel ses parents l'avaient mise. « Je pense qu'en effet c'est terminé, on en a assez entendu comme ça. » Je tirais à son tour sur son bras pour la tirer à l'extérieur de l'immeuble. Dehors, il pleuvait encore plus qu'à mon arrivé, le temps c'était encore dégradé, mais je préférais largement affronter cette tempête que de rester deux minutes de plus avec eux. Le vent soufflait terriblement fort, et on se dépêchait de rejoindre la voiture, malgré tout, c'était suffisant pour finir de nouveau complètement trempé. Une fois à l'intérieur, je poussais un soupir de soulagement en passant mes mains sur mon visage, ce calvaire était enfin terminé, au moins pour aujourd'hui. Je démarrais rapidement pour partir de cet endroit de malheur. Je me concentrais sur la route, je n'y voyais presque rien, heureusement que l’appartement de Cami n'était pas très loin. Je me sentais encore sur les nerfs de tout ce ramassé de connerie que j'avais pu entendre sortir de la bouche de Josh ou de ses parents. Je me sentais en colère de mettre sentit si impuissant, si vulnérable face à eux. Et surtout, je me sentais en colère de ce que Cami venait de se prendre en plaine figure en si peu de temps, elle venait de croiser sûrement les trois personnes qu'elle détestait le plus au monde en quelques minutes et je n'avais rien pu faire pour l'aider correctement. Je m'étais écrasé lâchement face à eux, pris de cour par la situation. Je lançais un regard vers elle, inquiet de savoir comment elle se sentait, à quoi elle pensait. Je posais une main doucement sur sa cuisse, en gardant les yeux sur la route. « Ça va... ? Comment tu te sens... ? » Je me doutais un peu de la réponse, mais j'avais besoin de savoir, si besoin, il n'était pas trop tard pour que je fasse demi tour et que je les écrase sur la route. Tellement de question se bousculait dans ma tête après tout ça, j'avais tant de chose à lui demander. Tant de chose avait été dite, dont certaine qui pouvait être plutôt vrai et qui, je dois l'avouer, me faisait un peu réfléchir. « Tu veux qu'on en parle... ? » Je ne savais pas si elle avait besoin de vider encore un peu son sac, ou bien si elle voulait que je la laisse tranquille, elle pouvait bien me demander tout ce qu'elle voudrait, je ferais n'importe quoi pour l'aider à se sentir mieux et d'oublier ce moment plus que désagréable. « Je voulais juste te dire que j'étais désolé, pour toi... Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ils pouvaient être ignobles quand tu m'en parlais, mais je m'en rends bien compte maintenant de tout ce que tu as dû endurer avec eux, avec lui, plus jeune... Et rien que de l'imaginer ça me... » Je n'en trouvais plus mes mots tant je n'en revenais pas, ça me rendait malade de voir comment ils traitent une femme si exceptionnelle qu'elle. Mais j'étais aussi très impressionné par le fait que malgré tout ça, elle soit tout de même devenue la femme qu'elle est aujourd'hui, ils auraient pu réussir à la briser, à la réduire, à la rendre comme eux. Elle était beaucoup plus forte qu'elle ne le pensait, et surtout elle valait des centaines de personnes comme eux, et encore ça ne serait toujours pas suffisant pour qu'ils lui arrivent à la cheville. « Mais en tout cas, je te remercie d'avoir pris ma défense, tu n'étais absolument pas obligé de te les mettre à dos comme ça et... tout ce que tu as dit m'a beaucoup touché. » Je l'aimais tellement, que la voir souffrir par leurs fautes me faisait souffrir également, si je le pouvais, je lui prendrais une partie de sa peine ou de sa colère pour la soulager. Mais en regardant son visage, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si il avait raison. Est-ce que j'étais réellement la personne qui lui fallait ? Est-ce que je lui suffirais ? Elle était heureuse et combler pour le moment, mais est ce que ça durerait ou est ce qu'elle se lasserait de moi ? C'était vrai qu'on était différent, j'en avais bien eu la preuve avec ses parents... Pour moi ce n'était qu'un détail sans importance, mais est ce que c'était suffisant. Peut être allait-elle finir par s'ennuyer de moi en se rendant compte qu'en effet, je ne lui correspondais pas. Et puis surtout, est ce qu'elle n'était pas plus en danger en étant avec moi que sans moi ? Cet enfoiré de Josh avait réussi à rentrer dans ma tête et commençait à me faire douter... Je secouais la tête, pour tenter de chasser ses idées de mon esprit pour le moment. « Je t'aime, tu sais ? » J'avais lâché ça sans vraiment de contexte, alors qu'il y avait un petit blanc, c'était plus en réponse à moi même à toutes ses questions. Ou peut être j'avais juste besoin de l'entendre de sa bouche et de me sentir rassurer, je ne savais pas. Je me garais le plus proche possible de son domicile, on avait réussi à arriver en seul morceau, on allait pouvoir se poser tranquillement enfin. « Allez rentrons, on sera bien mieux au chaud et au sec à l'intérieur. » J'attrapais mon sac à l'arrière, avant de sortir de la voiture, et de traverser une nouvelle fois encore ce vent et cette pluie qui nous trempait jusqu'aux os. @Cami Hasting |
| | | | (#)Sam 23 Déc 2023 - 16:16 | |
| Notre américaine était hors d’elle. Toutes les émotions se mélangeaient dans sa tête, elle était en face des trois personnes qu’elle détestait le plus au monde. Enfin, du moins, elle détestait l’une des trois personnes, elle était certaine de le haïr au plus profond de son âme, les deux autres c’était plus compliqué. Au final, tout ce que Cami avait toujours voulu n’était autre qu’être la fierté de ses parents, qu’ils la regardent accomplir sa vie de façon spectaculaire et qu’ils la soutiennent dans chacun de ses choix. Chaque choix, chaque action, chaque geste qu’elle fait dans sa vie, même si elle ne l’avouerait jamais, étaient fait en sorte que ses parents la remarque et qu’ils lui donnent enfin l’amour qu’elle mérite, que le temps d’un instant, ils comprennent que leur fille est aussi parfaite qu’elle pourrait l’être, qu’elle est digne d’être une Hasting comme il aime si souvent le dire. Mais eux, ils ne la voyaient pas comme ça, elle était leur plus grande déception, cette fille qui n’avait pas su garder son rang. Elle n’était plus la petite fille qui avait dû assister à des tonnes de galas, des bals et des soirées mondaines au lieu de pouvoir jouer au par cet courir dans la boue comme tous les enfants de son âge. Cami avait été blessé de trop nombreuses fois par ses parents, qu’elle ne comptait même plus, pourtant, à ce moment précis, elle était blessée mais pire que tout, elle se sentait très honteuse. Pour cause, Dorian était là. Il n’allait pas comprendre, la famille de Dorian et celle de notre brune sont différentes. La mère du jeune homme avait l’air si, aimante, fière de ses enfants, dévoué à sa famille, tout le contraire de ce que Cami connaissait. Bien qu’il ait connu sa part de drame dans sa vie, il avait eu une véritable enfance, sa mère ne le disputait surement pas s’il arrivait plein de boue, sa mère était fière de lui et elle ne lui demandait pas d’être parfait en permanence. Cami avait honte, il découvrait sa famille. Bien qu’elle lui en avait déjà parler, il ne pouvait vraiment comprendre avant de voir, et maintenant était le moment, c’était tout simplement horrible. Elle était très en colère, mais surtout, elle ne savait pas comment il allait réagir et elle était don apeuré. Il allait surement partir, et pourrait-elle réellement lui en vouloir ? Non, qui ne partirait pas en courant s’ils croisaient le chemin de Katherine et Antown Hasting. Cami n’entendait même plus les interactions des gens autour d’elle, elle voyait bien que Dorian était en train de parler mais elle n’entendait aucun mot, son cerveau s’était comme déconnecté, elle voulait juste partir, le plus vite possible, le plus loin possible d’eux et de Josh.
La pluie était encore plus forte qu’il y a une heure, mais elle préférait passer des heures sous la tempête plutôt qu’une seconde de plus en leur compagnie. Arrivant dans la voiture, elle montait côté passager, elle était trempée. Elle passait ses mains dans ses cheveux pour les mettre en arrière et attachait sa ceinture. Elle ne disait rien, elle ne savait même pas si elle avait envie de dire quelque chose, pour le moment, elle voulait surtout disparaitre, être invisible, remonter le temps et ne pas venir travailler, la prochaine fois, elle écouterait Dorian et resterait chez elle, elle aurait pu éviter toutes cette situation. Elle n’ouvrait pas la bouche, parce qu’elle avait peur d’engager la conversation, elle avait peur de ce qu’elle pourrait entendre de la part du jeune homme, peut-être il pourrait lui annoncer son départ, qui voudrait faire partie d’une famille si horrible et avec si peu de considération ? Elle se contentait de regarder par la fenêtre de la voiture, bien qu’il n’y avait rien à voir au vu de la pluie battante qui avait lieu. Elle repensait à toute la conversation, d’abord avec Josh et elle frissonnait, elle était si heureuse d’avoir réussi à lui échapper, elle n’était plus sa chose, elle n’était la chose de personne. Il n’avait pu d’emprise sur elle, bien au contraire. Pourtant quelque chose qui lui avait dit, lui restait en tête : l’arabie saoudite, elle lançait un regard à Dorian, elle lui en reparlerait, elle en était certaine, mais elle avait peur de la réponse. Lorsqu’elle sentit la main du jeune homme sur sa cuisse, elle tournait son visage vers lui et lui adressait un petit sourire. Il était si gentil, elle se demandait souvent comment elle pouvait être aussi chanceuse. « Je vais bien, ne t’en fais pas. Ce n’était pas tout à fait faux, elle allait bien, elle était anxieuse de savoir sa réaction à lui et non l’inverse. Elle lui souriait, venant mettre sa main sur la sienne tendrement. Je ne préfère pas, si ça ne te dérange pas. » Elle s’en voulait déjà d’avoir dit ça, elle allait avoir le même comportement qu’elle a d’habitude, c’est-à-dire se renfermer sur elle-même. Habituellement, elle se plonge dans le travail pendant des heures pour oublier mais maintenant, Dorian était là, alors ça allait être très différent. Elle l’écoutait attentivement, et à chacune de ses fins de phrases, elle pensait entendre : mais je ne pourrais supporter tes parents. Pourtant, il ne l’avait pas dit, dans aucune de ses phrases, il n’avait jamais évoqué cet aspect, bien au contraire, il voulait juste qu’elle se sente mieux. « C’est moi qui suis désolé Dorian.. je suis désolé qu’ils se croient tout permis et je suis désolé qu’ils ont parlé de tes parents.. Je.. Elle ne savait même pas quoi dire, parce que tout ce qu’ils avaient dit, elle ne le pensait pas, bien au contraire, elle donnerait tout pour être une Kean – enfin, pas de naissance, parce que sinon, elle ne pourrait pas être avec Dorian -, mais pour avoir une famille comme la sienne. Je pensais tout ce que j’ai dit Dorian.. N’écoute jamais ce qu’ils ont dit sur toi. Tu es la personne la plus merveilleuse que je connaisse. Tu es bien mieux qu’eux trois réunis, tu es courageux, fort, aimant, gentil et malgré tout ce que tu as traversé, tu veux toujours faire le bien autour de toi.. Tu es un homme bien, et j’espère que tu ne penses pas que le fait que tu sois un « simple policier » comme ils disent m’importe. Parce que, tout ce que je veux, c’est toi, chaque jour que la vie me donne, je te veux toi. » Un tendre sourire était posé sur ses lèvres, il était pour Dorian, pour qui d’autre ? Il était la seule personne qu’elle voulait à ses côtés, il était la personne à qui elle pensait chaque matin, mais surtout, il lui donnait l’envie d’être la meilleure version d’elle-même chaque jour, elle était folle de lui et pour son plus grand bonheur, lui aussi.
« Je sais babe. Elle venait poser délicatement sa main sur sa joue et lui souriait tendrement. Je t’aime.. tellement. » Ils étaient enfin arrivés à l’appartement de Cami. Ensemble, ils sortaient sous la pluie battante et traversait le peu de distance qui les séparaient de l’entrée. Devant la porte de son appartement, Cami se tournait vers Dorian, sur la pointe des pieds, elle déposait un long baiser sur ses lèvres, elle en avait besoin, elle avait besoin de lui. Elle ouvrait ensuite la porte et le laissait entrer. Elle enlevait ses chaussures et avançait dans son appartement. « Il y a des vêtements à toi dans la chambre, tu devrais te changer, tu vas être malade. » Elle se dirigeait vers la salle de bain, et revenait avec deux serviettes, elle lui en tendait une et avec la deuxième elle s’essuyait les cheveux. Elle allait ensuite dans sa chambre et changeait de vêtements. Elle optait pour un ensemble de pyjama en soi, assez mignon, d’une couleur noire. Le haut, laissait dépasser son ventre. Elle revenait vers lui et souriait. « C’est le temps parfait pour un chocolat chaud, tu n’es pas d’accord ? » De la cuisine, tout en sortant les tasses, elle observait le jeune homme, elle lui souriait avant de reprendre. « Dorian.. Elle laissait quelques instants de silence alors qu’elle préparait leurs boissons. Pourquoi Josh a-t-il parlé de l’Arabie Saoudite ? » Elle regardait son visage, qui n’avait pas l’air de changer réellement, alors soit Josh avait raconté n’importe quoi, soit Dorian savait cacher ses émotions. Après que le chocolat fut prêt, elle se dirigeait vers lui et lui tendait la tasse. « Est-ce que ça va ? »
@Dorian Kean |
| | | | (#)Mar 26 Déc 2023 - 16:54 | |
| Le trajet en voiture était silencieux, à l'exception du bruit assourdissant de la pluie qui s'abattait sur les vitres de la voiture. Mais Cami ne disait rien, et je n'arrivais pas à déterminer si elle était en colère, triste, anxieuse, j'étais inquiet. N'importe qui après ce qui venait de se passer aurait sans doute besoin de se défouler ou bien au moins de vider son sac, mais elle gardait pour elle. Elle m'assurait qu'elle allait bien, mais je ne savais pas si je devais la croire. Je lui avais tout de même souri en sentant sa main sur la mienne, même si elle ne souhaitait pas que l'on parle de tout ça. Je ne pouvais qu'accepter sa demande, je ne pouvais pas la forcer à en parler. Je comprenais que pour le moment elle voulait certainement simplement oublier tout ça. Mais tôt ou tard j'aurais quelques questions à lui poser sur sa famille, j'avais besoin d'en savoir plus, de mieux comprendre ce qui c'était passé, pour pouvoir l'aider du mieux que je pouvais. Je mentirais si je disais de ne pas avoir pensé une seconde à m'enfuir loin de cette famille de psychopathe, c'était la solution la plus simple. Mais pas la plus facile désormais, je ne pouvais pas, et ne pourrais sans doute jamais me résoudre à l'abandonner, je l'aimais beaucoup trop pour ça. Tout ce qu'il me restait à faire par conséquent, était l'aider au mieux à surmonter ça et à lui offrir la joie et le bonheur qu'elle mérite. J'avais de la peine, qu'elle ait dû vivre avec des personnes comme ça aussi longtemps, beaucoup de personne avec de tels parents aurait mal tourné, mais pas elle. J'avais pris pleinement conscience en quelque instant du gouffre énorme qui séparait nos deux mondes dans lequel nous avons grandis, je m'étais senti tellement insignifiant face à eux. Elle s'excusait du comportement de ses parents, mais ce n'était pas à elle de faire ça, rien n'était de sa faute, on ne choisit pas sa famille malheureusement. « Ne t'en fait pas pour ça, honnêtement, je me fiche de ce qu'ils ont pu dire, ou penser, ce qui compte pour moi c'est ce que toi tu penses. » Car la plupart des gens se seraient écrasé devant leurs propres parents, je peux comprendre qu'on n'ose pas les contredire par peur de représailles. Mais elle leur avait tenu tête, me défendant contre leurs propos rabaissant. Elle aurait pu ne rien dire, les laisser parler, j'aurais tout de même compris. Mais la voir si confiante de ses sentiments pour moi, a tel point que ça comptait plus que l'avis de ses parents, cela avait fait terriblement du bien à entendre, même si je ne l'avais pas montré sur le moment. Tout ce que je pouvais espérer c'est que tout ça ne s'envolerait pas avec le temps. Mais elle savait trouver les mots qui me rassuraient, me calmait, et me faisait chaud au cœur. L'entendre me dire que j'étais quelqu'un de merveilleux a ses yeux, et de voir de quelle façon elle me voyait, ne faisait que conforter mon envie de rester près d'elle quoi qu'il en coûte. Elle se fichait de notre différence de statut, elle ne voulait que moi, et c'était pleinement réciproque. Je n'avais pas pu m'empêcher d'esquisser un léger sourire en l'entendant dire « simple policier » pour le coup, ça ne m'avait pas vraiment atteint quand ils avaient parlé de ça. Je savais la vérité et c'était amplement suffisant. Je lui lançais un regard assez rapide pour ne pas quitter la route des yeux trop longtemps, et resserrait ma main sur la sienne en lui souriant avec tendresse également. « C'est tout ce que je veux aussi... » Je rapprochais sa main de mon visage pour déposer un baiser sur le dos de sa main avant de la reposer sur sa jambe. Je la croyais, je croyais tout ce qu'elle me disait, je n'avais pas de doute sur ça. La seule chose sur laquelle je doutais était sur ce qu'avait dit Josh à son propos, qu'elle finirait par se lasser et s'ennuyer de moi, car je n'étais pas le genre d'homme capable de la combler toute sa vie. Et ça je ne savais pas comment l'enlever de mon esprit, ou me convaincre du contraire. Le fait de l'entendre me dire qu'elle m'aimait m'aidais déjà un peu, tant qu'elle me le disait et qu'elle le pensait, je n'avais pas à m'inquiéter je pense. Mais il était vrai que techniquement, on n'avait encore jamais parlé de quel genre d'avenir on voulait, peut être voulait on des choses différentes. Et je sais parfaitement que l'un comme l'autre on serait capable de faire des sacrifices pour faire plaisir à l'autre, mais peut être que c'est justement un problème et que c'est ça qui créer des regrets dans le futur. Je pensais que c'était un peu tôt, mais finalement, parler de tout ça assez rapidement, n'est peut être pas si stupide, peut être peut on ainsi éviter des souffrances inutiles. Ou peut être que justement on se rendrait compte qu'on veut la même chose, ce que j'espérais de tout cœur. Une fois stationné devant l'appartement, j'attrapais mon sac et traversais la pluie pour rejoindre l'entrée, mais c'était également suffisant pour nous tremper de nouveau. Arrivé devant la porte de chez elle, Cami c'était retourné et posait ses lèvres sur les miennes. Je souriais contre ces dernières, ce baiser était des plus bienvenus, et faisait un bien fou. Un baiser qui disait que ce calvaire était derrière nous. Elle me laissait ensuite entrer à l'intérieur, et j'y enlevais également mes chaussures. Elle proposait d'aller se changer avant de tomber malade, ce que je trouvais plutôt judicieux. « Au bout de trois douches consécutives je pense je me suis habitué... mais ça reste une très bonne idée. » Je souriais et la remerciais en attrapant la serviette qu'elle me tendait et m'essuyait directement les cheveux. J'allais donc dans la chambre, aller chercher des vêtements sec, c'était une bonne idée d'avoir laissé quelques changes ici, ça évitait de se promener avec des gros sac sans cesse. J'attrapais alors un simple t-shirt blanc et un short gris et me changeais. C'était agréablement de sentir au chaud et au sec. Je mettais ensuite mes vêtements trempés à étendre pour les faire sécher. Je lui souriais en l'entendant proposer un chocolat chaud et la rejoignais dans la cuisine. « Oh avec grand plaisir même » Quoi de plus réconfortant que se poser au chaud avec une bonne boisson chaude. Je m'installais sur un tabouret au niveau du plan de travail pendant qu'elle préparait les chocolats. « Hm ? » Elle avait la tête et le comportement de quelqu'un qui voulait me poser une question. Étrangement, je n'étais absolument pas surpris de la question qui suivait. Elle avait très bien entendu et compris quand Josh avait parlé de L’Arabie Saoudite, je ne savais juste pas quand cela allait tomber. J'aurais peut être aimé avoir plus de temps pour réfléchir à une solution de repli. Je réfléchissais un instant à comment lui répondre à ça. Une partie de moi n'avait aucune envie de lui mentir, et avait même envie de tout lui dire pour être débarrassé de tous ces mensonges qui me rongeait. Mais une autre partie de moi savait que c'était impossible, que c'était interdit même, et tout serait sans doute pire et plus compliqué si elle savait tout. Malgré que j'avais la tête baissé, je la voyais faire le tour pour me rejoindre et me donner la tasse, que j'attrapai en la remerciant. Je hochais ensuite la tête avant de lui répondre. « Oui ça va, c'est juste que... Ce que je vais te dire ne va pas te plaire, et je n'ai pas envie de me disputer avec toi... » Pour cette partie de l'histoire il était trop tard pour faire machine arrière, je devais être sincère, mais je devais protéger le reste. Je buvais une gorgée du chocolat, et restait assis sur le tabouret, avant de relever les yeux vers elle. « Josh n'a pas menti, je me suis bien blessé là bas, en Arabie Saoudite. C'est là bas que je suis parti en mission, je ne suis pas resté en Australie... » J'attendais les représailles, je lui avais menti, et j'allais lui mentir encore, et je lui mentirai encore plus tard... C'était vraiment le pire côté de mon travail, la seule que je détestais. Moi qui habituellement prônais la sincérité et l'honnêteté, c'était très ironique. Mais dans un monde idéal, personne n'aurait dû être au courant de tout ça, et personne n'aurait été blessé. J'espérais trouver les mots juste pour qu'elle ne m'en veuille pas trop longtemps ou du moins qu'elle comprenne pourquoi je lui ai menti. « Je sais que tu vas m'en vouloir pour ce que je vais dire, mais... Je savais très bien que ça allait t'inquiéter si jamais je t'avais dit où j'allais. Alors j'ai préféré te le cacher. » En soi, il y avait une partie de vrai, elle aurait réellement été inquiète de me savoir là bas, mais la vraie raison était que la destination était censé être secrète. Je baissais ensuite le regard, pour fixer ma tasse, j'avais de plus en plus de mal de lui mentir en la regardant droit dans les yeux. « Je voulais te le dire en rentrant, mais je n'avais pas prévu d'être blessé, alors je me disais que ce n'était pas le bon moment pour te le dire... Et puis après je n'ai jamais vraiment trouvé le bon moment, puis on en a jamais vraiment reparlé, puis c'est passé et je me disais que c'était trop tard et que ça ne servait à rien de revenir sur le sujet... » Je culpabilisais vraiment de tout ça, et j'avais sincèrement peur de risquer de la perdre un jour à causer de ça, de mon travail. Et d'autant plus qu'il y avait Josh dans les parages désormais, et qu'il avait l'air d'en savoir pas mal à mon sujet. Je buvais une autre gorgée, avant de relever de nouveau le visage pour la regarder dans les yeux, pour le coup j'étais vraiment sincère. « Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit... » Car si je pouvais, elle saurait sans doute déjà tout de moi. Mais ça, ce n'était pas moi qui le décidais. « Puis techniquement, je n'ai pas trop le droit de parler des endroits où je suis envoyé, justement pour éviter d'avoir des informations qui peuvent fuiter, je m'occupe quand même de bombe, comprend qu'on ne peut pas savoir où est ce que ces informations peuvent tomber si les mauvaises personne l’apprennent. » J'espérais qu'en lui disant ça, ça lui ferait comprendre et lui passerait l'envie de me poser des questions la prochaine fois. Car si je pouvais éviter de lui mentir, ça m'arrangeait. « Et d'ailleurs c'est ce que je ne comprends pas et ce qui m'inquiète un peu. J'en ai parlé à personne, alors je ne sais absolument pas comment Josh à pu être au courant... Et puis si il le savait, pourquoi en parler à ce moment là et pas avant ? J'ai l'impression que tout ce qu'il veut c'est toi, alors j'avoue avoir un peu peur de ce qu'il pourrait faire ou dire pour me séparer de toi. » Cette réflexion me replongeait dans mes pensées, ce n'était pas normal, ce gars cachait et savait beaucoup trop de chose pour être normal. « Il a toujours été comme ça ? Enfin je veux dire, je le trouve louche comme gars... Même avec toi, quand tu étais avec lui il était comme ça ? Manipulateur et violent ? Ou alors il a toujours su cacher son jeu ? » Je tentais un peu de faire une pierre deux coups, je souhaitais faire dévier la conversation pour ne plus à avoir parler de ma mission, et éviter de continuer de lui mentir toujours plus. Et je souhaitais tout de même en savoir plus sur comment ça se passait entre eux avant, quel genre de relation ils avaient, qu'est ce qui c'est passé pour qu'ils se séparent, quel rôle ses parents avaient là dedans. Après si elle ne voulait toujours pas en parler, je comprendrais et la laisserais tranquille. Je lui en parlerais une autre fois, quand les choses se seront un peu plus tassées, même si honnêtement, j'avais très envie, voir même besoin d'en savoir plus sur ce type. @Cami Hasting |
| | | | (#)Mer 27 Déc 2023 - 23:17 | |
| Notre américaine était plus que ravie d’être enfin dans son appartement, elle pouvait oublier les dernières heures, la rencontre avec Josh puis avec ses parents, elle ne voulait plus y penser. Cependant, un petit détail lui restait en tête, un détail qu’elle n’arrivait pas à oublier, elle voulait en faire abstraction, passer à autre chose, ne pas tenir compte de ce que Josh avait pu lui dire, au final, elle se fichait pas mal de ce qu’il disait et de ce qu’il pensait, mais ce détail avait l’air important, le visage de Dorian s’était décomposé quand l’information était sortie et Cami s’était promise de lui en parler. Elle ne voulait pas qu’il y a des non-dits entre eux, des choses que Josh pourrait se servir contre eux, parce que sans qu’elle puisse savoir comment, il arriverait à être mis au courant de leur moindre disputes leur moindre désaccord. Elle ne voulait pas qu’il puisse se servir de ça pour empêcher sa relation avec Dorian de s’épanouir. Elle se demandait déjà comment il était encore possible qu’il soit avec elle, après tout ce qu’il venait de voir, c’était incroyable qu’il n’est pas pris ses jambes à son cou et qu’il soit toujours en face d’elle. Elle avait osé demander à propos de l’Arabie Saoudite, et elle ne savait pas pourquoi, elle sentait qu’elle pourrait rapidement regretter sa question. Dorian ne répondait plus rien, il était presque muet, en lui tendant sa tasse, notre brune s’assurait qu’il allait bien et c’était le cas visiblement mais ce qu’il disait ensuite ne présager rien de bon. Il savait qu’elle n’allait pas apprécier la réponse et dans sa tête, Cami ne pouvait s’empêcher de penser à tellement de choses différentes. Elle s’imaginait tellement de choses, son cerveau était en pleine ébullition, des tonnes de scénarios différent, c’était horrible, Dorian était tellement long à dire les choses, qu’elle n’arrivait pas à se concentrer, elle partait dans tous les sens. Elle portait sa tasse à ses lèvres pour essayer de penser à autre chose mais elle n’y arrivait pas, elle n’avait qu’une hâte, savoir.
En entendant la révélation de Dorian, le visage de notre américaine changeait du tout au tout. Elle était choquée, et elle ne comprenait plus rien, il était donc bel et bien en Arabie Saoudite et non en Australie comme il lui avait dit. Toute cette histoire de travail était-il un mensonge ? Comment avait-il pu partir aussi loin ? Pourquoi lui avait-il menti ? Cependant, tout ce qu’il lui disait était vrai et elle pouvait le comprendre. Naturellement elle aurait été folle d’inquiétude, si elle l’avait su en Arabie Saoudite, déjà que son voyage en Australie n’avait pas été le plus reposant pour notre demoiselle mais dans ce pays, où la guerre, les révoltes sont trop présentes, Cami ne pouvait s’empêcher d’imaginer des tonnes de choses. Il avait surement eu raison de ne pas lui dire, elle aurait passé une semaine plus qu’horrible, sans pouvoir avoir une seule seconde de ses nouvelles, en se demandant à chaque instant s’il était toujours vivant, en pleine forme, finalement, ce n’était pas plus mal. Elle se surprenait même, elle-même de ne pas lui en vouloir ne serait-ce qu’une seconde, en réalité, elle lui en était extrêmement reconnaissante. Il est vrai qu’une fois qu’il était rentré de mission et avec sa blessure, et leur petit détour express par l’hôpital en pleine nuit, ce n’était pas nécessaire de lui dire. Posant sa tasse sur le plan de travail de la cuisine, Cami s’approchait doucement de Dorian qui reprenait la parole. Elle l’écoutait tout en posant sa main sur sa joue tendrement. Elle lui souriait, approchant son visage du sien, elle déposait un tendre et long baiser sur ses lèvres. « Je ne suis pas en colère Dorian, pas du tout. Annonçait-elle de sa plus douce voix, elle reprenait doucement mais assez rapidement tout de même. Je pense que tu as raison.. Je n’aurais pas été rassuré de te savoir là-bas, la semaine, sans avoir une seule seconde la possibilité d’avoir de tes nouvelles, ça n’aurait surement pas été gérable. Elle était si calme, tout le contraire à quoi Dorian aurait pu s’attendre, et pour cause, d’habitude, elle réagissait plus énergiquement que ça. Mais la prochaine fois, dis-moi la vérité tout de même. Je sais que ça peut être compliqué par rapport à ton travail, je comprends. Mais, ne me ment pas.. S’il t’arrivait quelque chose et que je ne suis même pas au courant de l’endroit où tu te trouves, je.. » Elle ne finissait pas sa phrase, parce que rien que de penser au fait que Dorian pouvait être blessé, elle avait cette boule dans la gorge, les yeux qui se remplissaient de larmes, elle ne voulait pas y penser.
Quand Dorian remettait le sujet de Josh sur le tapis, Cami se décalait légèrement et fais ait le tour du comptoir pour se rendre dans la cuisine. Elle n’avait pas vraiment envie de parler de lui, et de lui raconter leur histoire dans le moindre détail, c’était une partie de sa vie qu’elle préférait oublier, l’enfouir bien loin dans son esprit et ne plus y pensait. « Tu as faim ? Tu veux manger quelque chose ? » Elle ouvrait son réfrigérateur à la recherche de quelque chose qu’elle pouvait cuisiner, une livraison serait impossible au vu du temps, elle devait donc lui faire à manger – ce qui ne la dérangeait pas du tout, mais elle n’avait pas encore choisit ce qu’elle allait faire-. Elle avait fait exprès d’éviter la question de Dorian, elle n’avait vraiment pas envie d’en parler. Elle se tournait vers lui un sourire aux lèvres et reprenais. « Un risotto ça te dit ? » C’était une question plutôt rhétorique parce qu’elle commençait déjà à sortir les ingrédients. Dans son placard, elle se mettait sur la pointes des pieds pour attraper le riz spécial pour ce plat et refermait la porte. Son regard croisait celui de Dorian, et elle savait qu’il avait besoin d’une réponse, qu’elle n’avait pas forcément. « Dorian.. rien de ce que pourrait dire ou faire Josh, ne nous séparera. Parce que je t’aime.. C’est avec toi que j’imagine un futur et certainement pas avec lui. Alors oui, il me veut, mais ce n’est pas réciproque, celui que je veux, c’est toi. C’est avec toi que je veux me réveiller le matin, c’est avec toi que je veux imaginer un futur, c’est avec toi que je veux voyager, vieillir et embrasser avant de dormir. Elle lui souriait, tout en faisant revenir le riz dans la casserole. Elle se tournait vers lui tout en souriant. Et j’espère, que peut-importe ce qu’il pourrait te dire sur moi, tu resteras également à mes côtés. » Parce que les peurs que pouvaient avoir Dorian était aussi les peurs de Cami. Elle savait que Josh ferait tout pour arriver à ses fins. Elle, elle était prête à se battre pour lui, pour leur relation, et elle espérait qu’il en ferait de même. Elle sortait la bouteille de vin, et coupait les champignons en lamelle tout en regardant Dorian du coin de l’œil. « Non.. Enfin, je veux dire pas au début. Il était gentil, drôle, charmant et ensuite quand mes parents l’ont fait évolué dans la société, il a montré son vrai visage, on s’est séparé plusieurs fois mais il arrivait toujours à me faire croire qu’il pouvait changer, jusqu’au jour où je ne l’ai plus cru.. Il n’était pas spécialement violent physiquement, c’était plutôt de la violence mentale, il arrivait toujours à faire en sorte que je ne me sente pas assez bien, pour lui, pour mes parents, que je n’étais que la fille de et que c’est pour ça que je réussissais dans la vie. Il n’a jamais levé la main sur moi. Elle laissait une seconde de silence avant de reprendre. Et puis, j’ai pris ma revanche, ma société marche sans que les gens me considère comme la fille de. Elle reprenait ce qu’elle faisait et ajoutait le bouillon de légumes ainsi que le vin sur le riz. Je n’ai pas vraiment envie de parler de Josh, maintenant.. Je préfère qu’on profite de notre soirée tous les deux.. On en reparle plus tard d’accord ? ». Elle terminait la préparation, mettait le tout dans la casserole et se tournait vers Dorian un sourire aux lèvres.
Doucement, elle s’approchait du jeune homme, un sourire aux lèvres. « Le plat doit encore mijoter pendant quarante minutes… On pourrait.. La demoiselle se mordait la lèvre inférieure tout en posant ses mains sur les cuisses de Dorian. Prendre une douche.. Faire une sieste.. Enfin, si ta jambe le permet naturellement. » Elle approchait son visage doucement du sien, ses lèvres étaient si proche des siennes, pourtant, elle laissait les quelques millimètres qui les séparaient. Jouant à ce jeu trop dangereux de qui craquera le premier ? « Alors.. Qu’est ce que tu en dis ? Une sieste ? Une douche ? » La brune passait ses mains sous le t-shirt de Dorian, caressant ses abdos au passage, elle remontait ses mains le long de son torse et lui enlevait son t-shirt. Elle replaçait son visage si près du sien, elle se mordait la lèvre, sentant leurs lèvres se frôlaient, c’était de la torture et c’était elle qui se l’infligeait qui plus ai. « Qu’en dites-vous, monsieur Kean ? » Chuchotait-elle de sa voix sensuelle, qu’elle lui réservait à chaque fois.
@Dorian Kean |
| | | | (#)Jeu 28 Déc 2023 - 2:25 | |
| Parlé de tout ça à Cami était assez compliqué, ce n'était pas dans mes plans, ni dans mes intentions. Ce n'était pas pour de mauvaises raisons, je voulais, j'aimerais lui parler de tout ça, c'était assez difficile à garder pour moi, mais c'était par obligation. J'avais signé pour ça, et il n'y avait pas de retour en arrière possible. J'étais plus que persuadé qu'elle allait complètement vriller comme l'autre fois quand j'étais revenu blessé de ma mission, j'étais vraiment pas serein, je ne voulais pas me disputer avec elle après tout ça, je voulais qu'on passe une bonne soirée pour oublier. Dans un premier temps elle avait eu l'air surpris de ma révélation, ce qui était totalement normal, je lui avais menti en même temps. Mais sa réaction ensuite me perturbait davantage, son visage n'avait pas l'air fermé, au contraire, elle me souriait même, et me caressait la joue. Et le plus surprenant, elle m'avait embrassé, avec une tendresse inégalé, j'avais à peine rendu ce baiser, tant j'étais encore surpris. Pourquoi ne s'énervait-elle pas ? Elle ne m'en voulait pas, elle comprenait même pourquoi j'avais fait ça... Sa voix était calme, posé. Alors bien sûr je ne m'en plaignais pas, au contraire même, mais c'était perturbant. Je me détendais alors progressivement au fur et à mesure qu'elle parlait. Je ne savais pas si c'était tout ce qui c'était passé avant qui la mettait dans cet état, ou bien si tout simplement, elle comprenait sincèrement pourquoi j'avais fait ça, enfin du moins, elle comprenais pour excuse. Ce qui d'un côté, me faisait me sentir encore plus mal. Elle était conciliante parce que j'avais menti, si je lui aurais dit la vérité toute entière, jamais elle ne me le pardonnerait je pense... Car le mensonge n'était pas de la même ampleur. Je souriais légèrement mais ma gorge se serrait quand elle me demandait de lui dire la vérité la prochaine fois, et de ne pas lui mentir... C'était réellement si dur de faire ça maintenant, je savais pertinemment que c'était mal ce que je faisais, mais je n'avais pas le choix. « Je comprends... Bien sûr, je ferai au mieux, si tu me promets de ne pas trop t'inquiéter alors. » J'esquissais un bref sourire, sachant pertinemment qu'elle ne saura jamais exactement où je me trouve quand je pars en mission. Au final je me rends compte que mentir à la personne que l'on aime et à qui l'on tient le plus, n'a rien à voir avec le fait de mentir à sa famille et ses amis. En même temps, dans quel genre d'histoire il y a t-il des relations saines et épanouies autour des mensonges ? Forcément que ça m'inquiétait un peu, mais je n'avais pas prévu de tomber autant amoureux d'une personne. Je voyais bien qu'au moment où j'avais relancé le sujet sur Josh, que ça ne lui avait pas plus. Mais j'avais besoin de réponse, j'étais inquiet de savoir ce qui pouvait ce passer à cause de lui et de savoir ce qui c'était passé aussi. Cami se détachait de moi pour retourner en cuisine en me proposant ce que je voulais manger. Elle voulais clairement éviter le sujet, mais ne le faisait vraiment pas de manière subtile, je pense qu'elle voulait vraiment me faire comprendre que ce n'étais pas le bon moment pour ce genre de sujet. Je passais alors ma main sur mon visage. « Euh oui pourquoi pas, si tu veux. » J'aurais plutôt préféré continuer cette conversation, elle ne voulait jamais me parler de lui, ou de ce qui c'était passé avant, ce n'était jamais le bon moment. Je le comprenais, sincèrement, mais je commençais à avoir besoin de réponse sur certaine chose. « Ouais ça me va. » Je la voyais déjà commencer à préparer les ingrédients, et laissais échapper un soupir. Je restais alors dans mes pensées, continuant à réfléchir sur la façon dont Josh avait eu accès à ses informations, je n'allais pas la forcer de toute manière. J'allais devoir attendre qu'elle soit prête à m'en parler d'elle même. Mais elle avait du voir mon air un peu blasé, car elle tentait tout de même une explication. Je craignais que Josh tente de nous séparer tant il avait l'air obsédé par elle, et elle me rassurait. Je l'écoutais attentivement, et je ne pouvais m'empêcher de sourire en entendant chacun de ses mots qui ne me faisaient que l'aimer davantage. Elle voyait un futur quand elle nous imaginait tout les deux, et c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre, je n'avais pas besoin de plus de sa part. Elle ne voulait que moi et espérait que j'en fasse tout autant. « Ne t'en fait pas pour ça, tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement... Il n'y a rien qui puisse dire ou faire sur toi, qui pourrait me donner envie de partir. Je suis fou amoureux de la personne en face de moi, et ça, rien ne le changera jamais. Mais fais attention à ce que tu dit, imaginer le futur ça peut être très long... » J'esquissais un petit sourire en coin, c'est tout ce que j'espérais, que ce futur soit le plus lointain et long possible avec elle. Je ferais n'importe quoi pour ça arrive, même affronter ce Josh et ses parents autant de fois que nécessaire si il le fut. Elle acceptait tout de même de me parler un peu de son ex, ce qui d'un coté me faisait plaisir qu'elle fasse cet effort pour moi, qu'elle savait que j'avais tout de même besoin d'en entendre un peu. Je l'écoutais toujours avec attention tout en la regardant cuisiner. Ça ne m'apprenait rien en particulier sur lui, mais j'appréciais déjà de savoir comment se passait un bout de leur relation. Comme je l’imaginais, il passait son temps à la rabaisser, il devait être un sacré beau parleur et manipulateur pour réussir à la faire retomber dans ses bras à plusieurs reprises. Je souriais légèrement en l'entendant dire qu'elle avait réussi à se venger d'un côté, en montant d'elle même une entreprise qui tournait plus que bien. Elle avait bien raison d'en être fière. Mais elle devait déjà en avoir assez dit à son goût, elle ne voulait plus en parler. Je n'allais pas la contre dire, si elle arrivait à m'en parler petit peu par petit peu, ça me suffirait largement. Je la regardais en lui souriant tendrement. « Bien sûr pas de soucis je comprends. J'apprécie déjà que tu m’aies répondu, tu n'étais pas obligé. On en reparlera quand tu voudras. J'ai envie aussi de passer la soirée sans penser à tout ça. » Il était vrai qu'on avait tout notre temps pour en parler, je pouvais bien lui laisser cette soirée de répit, et qu'on se change les idées. Je lui souriais en retour en la voyant s'approcher de moi un sourire aux lèvres, elle avait le visage de quelqu'un qui avait une idée derrière la tête. Et mes doutes se confirmaient en la voyant se mordre la lèvre tout en posant ses mains délicates sur mes cuisses, je la laissais faire, un petit sourire aux lèvres. Mes yeux faisaient un aller retour entre sa bouche et son regard. « Si ma jambe le permet ? Je ne compte pas lui laisser vraiment le choix. » Disons que selon ce que je faisais, ce n'était plus vraiment un soucis dans ce cas de figure, tant que je restais raisonnable. Je sentais ses lèvres frôler les miennes, je posais mes mains doucement sur sa taille pour la rapprocher de moi, mais elle ne m'embrassait pas pour autant. Elle voulait résister. « Hm je sais pas trop... Tout ça est bien tentant, comment choisir. » J'esquissais un nouveau sourire en coin en sentant ses mains passer sous mon haut et me caresser avant de la laisser me retirer mon t-shirt. « Ça valait bien la peine de se changer tient... » Après tout, quel autre moyen aussi efficace et agréable pour se changer les idées après une fin de journée aussi pourrit ? Si c'était ce dont elle avait besoin pour aller mieux et oublier tout ça, j'étais plus que ravi de pouvoir l'aider, et je comptais bien faire ça correctement. Je repassais mes bras autour d'elle pour l'attirer contre moi, entre mes jambes, mes lèvres presque collés aux siennes. Mais elle continuait à vouloir nous torturer en refusant de m'embrasser. Sa voix résonnait en moi, me faisait vibrer, accentuant mon désir pour elle. « J'en dis, ni l'un, ni l'autre mon cœur... » J'attrapais doucement sa lèvre entre mes dents, pour la mordre délicatement, sans l'embrasser pour autant. « Ou devrais-je dire plutôt futur madame Kean... Si j'ai bien entendu tout à l'heure... ». Je laissais échapper un bref sourire amusé, avant d'écraser mes lèvres sur les siennes pour un baiser passionné, ne désirant plus me retenir. Je me relevais de mon tabouret et descendais mes mains sous ses cuisses afin de la soulever à ma hauteur. Je me tournais légèrement pour l'asseoir sur le plan de travail, sans arrêter mes baisers. Très vite, mes mains se retrouvaient sous son haut pour la caresser, et le lui retirer tout aussi rapidement qu'elle l'avait fait pour le mien. Je passais une main sur son cou pour lui faire pencher la tête et y déposer de langoureux baisers, puis les descendants le long de sa poitrine. Malgré tout ce qui venait de se passer, j'avais besoin plus que jamais de la sentir près de moi, mentalement comme physiquement d'ailleurs. Besoin de sentir que tout ça nous impactait sur aucun des plans. Je voulais lui faire oublier tout ces soucis plus que tout, je voulais qu'elle ne pense qu'à moi. Mes lèvres retrouvaient le chemin de sa bouche, passant une main dans ses cheveux, tandis que l'autre prenait le chemin inverse pour se glisser sous son bas de pyjama, désireux de la pousser à bout. Rapidement, je sentais mon short glisser le long de mes jambes et le retirais, j'en faisais alors tout autant, en l'aidant à lui retirer son bas. Je ne perdais pas de temps, et venais coller de nouveau mon corps au sien, nos baisers reprenaient de manière frénétique, impossible à arrêter, et nos corps finirent par ne faire plus qu'un. Cette fin de soirée s'annonçait bien plus agréable que de la manière dont elle avait commencé, je pense qu'on pouvait dire que c'était déjà oublié et loin derrière nous. Je ne doutais plus en cet instant du fait que rien, ni même ses parents ou bien Josh, ne pourraient entraver notre amour et nous éloigner l'un de l'autre. Enfin, je l’espérais plus que tout surtout. @Cami Hasting |
| | | | | | | | I knew you were trouble (#Camian 6) |
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