ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
the damsels are depressed @Millie Butcher (crédit gif/ spookyrps)
tw: avortement
Pourquoi Millie ? En harponnant son téléphone portable, Mavis ne se posa même pas la question. Elle lui envoya un premier texto pour lui demander d’abord si elle dormait, et le reste l’avait menée à faire ce qu’elle détestait : lui demander de l’aide. Elle n’avait pas peur de ce qu’elle ferait demain matin, elle n’avait pas peur de porter le poids d’une décision qui était la plus logique à prendre, mais elle restait une toute jeune femme dont le corps était mis à rude épreuve ces derniers temps, sans parler de ses hormones qui se plaidaient pas en sa faveur et qui la forçaient peu à peu à se refermer sur elle-même en prétextant être débordée de travail. Elle connaissait la procédure médicale, c’était encore ce qui la dérangeait le moins dans tout ça. Elle serait prise en charge par une équipe compétente, départie du jugement que les femmes gagnaient en s’échinant à faire ce qu’il y avait de mieux quand c’était trop tôt. Ne pas avoir ce bébé, ce n’était pas ce qui la peinait le plus, c’était peut-être bien d’être seule pour s’en débarrasser qui faisait peser sur elle non le poids de la chose à laquelle elle ne tenait pas à s’attacher, mais le poids des multiples secrets qu’elle ne voulait partager avec quiconque.
Celui qu’elle gardait pour elle depuis des semaines maintenant, elle voulait le partager avec Millie. Elle voulait qu’elle l’accompagne, qu’elle lui tienne la main et qu’elle lui dise que c’était pour le mieux, qu’elle ne devait pas se sentir coupable. Elle ne se sentait pas coupable, mais elle ne se sentait pas bien pour autant. Elle aurait dû s’être défaite de ça il y a un moment déjà, sauf qu’elle avait été arrêté par l’idée d’en parler à Ruben et de ne pas lui laisser voix au chapitre — la tempête s’en était mêlée aussi, c’était bien sa veine. Oh, elle n’espérait pas secrètement que le docteur la fasse changer d’avis, elle était même sûre qu’il appuierait sa décision, mais c’était ce que cette potentiellement cette énième erreur pourrait lui faire prendre, lui, comme décision qui l’avait stoppée dans l’action d’enfin lui parler de tout ça. Elle n’avait pas envie de faire une croix sur lui, pas maintenant en tout cas. Le délai de leur relation, il ne venait pas avec une grossesse non-désirée, il venait avec un mariage qui serait surement célébré bientôt, ils avaient toujours été clairs là-dessus. Mavis, elle ne voulait pas que lui avouer pour cet accident le pousse à envisager de rompre cette partie du contrat. Elle voulait rester avec Ben, c'était aussi simple que ça.
"Tu préfères dormir sur le canapé, ou tu préfères dormir avec moi ?" Comme avant, retint-elle en s’adressant à la jeune femme. Millie était donc arrivée sans poser de questions. Au coeur de la nuit, le duplex de Mavis était silencieux, et ça avait tendance à la rendre nerveuse ; elle n’aimait pas être contrainte d’écouter ses pensées, aussi la présence de Millie l’aiderait peut-être à les éteindre. C’était drôle comme chaque fois qu’elle était en sa présence, elle avait l’impression de faire un bond en arrière. Là, elle avait presque le sentiment de l’avoir invitée à une pyjama-party, sauf qu’elle n’avait pas pris le temps de faire une cabane de couettes et d’oreillers et de préparer des montagnes de bonbons à déguster. Elles avaient grandi, la raison pour laquelle Mavis la faisait vraiment venir le prouvant mieux que quoi que ce soit d’autre. Sereine sans l’être, Mavis lui accorda un sourire timide, tirant sur les manches du long et épais gilet qu’elle portait sur le dos, emmitouflée à l’intérieur comme une petite chose fragile qu’elle n’était pas au demeurant, mais qui pour l’heure avait besoin d’être rassurée, protégée. Elle secoua la tête, se laissant asseoir sur le bord de son canapé, et ses doigts couverts par l’épaisseur de ses manches trouvèrent son front qu’elle tâta quelques instants avant de laisser un très léger rire lui échapper en même temps qu’elle disait "Je suis désolée, tu dois tellement avoir des choses plus intéressantes à faire que de répondre à un appel désespéré." Elle ne l’avait pas appelée, elle l’avait textée, mais elle comprendrait le fond de sa gêne. Elle ne lui avait pas encore tout à fait précisé pourquoi elle avait besoin d’elle, mais ça viendrait. Pour l’instant, elle était rassurée de pouvoir compter sur elle malgré les années de distance qu’elle avait prise, toutes les deux.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
Bien sur qu’elle ne dormait pas - quelle question. Si le programme de sommeil de Millie n'était déjà pas bien glorieux d’ordinaire, depuis que la tempête était passée par là ce dernier s’était presque carrément fait la malle: elle passait plus de temps à courir à gauche et à droite pour même des raisons qui n’incombaient normalement pas à son poste. Elle se serait surement permise de dire quelque-chose si les circonstances n’avaient pas été si spéciales, afin au moins de pouvoir terminer ses taches en cours avant de voir qu’une pile de nouvelles s’ajoutait par dessus. Mais elle ne dirait rien, et continuerait de travailler d’arrache pied parce-que c’était pour la bonne cause: elle savait ce que c’était de se retrouver avec un membre de sa famille qui disparait du jour au lendemain sans laisser de traces - elle n’était donc pas capable d’en vouloir le moins du monde à James de ne pas être opérationnel comme il savait le faire d’habitude, ni d’être conscient de tout ce qu’il se passait autour de lui en ce moment, et mettait les bouchées doubles pour faire en sorte que tout le monde puisse s’en sortir pour le mieux. Alors non, bien sur que non, lorsque Mavis lui envoya un message, la réponse fut négative. Elle trouvait cela déjà suspicieux qu’elle lui pose la question, mais ce fut carrément une pointe d’inquiétude qui se fit sa place par la suite lorsque la jeune femme lui demanda son aide; ce n’était pas là dans les habitudes de Barnes d’attendre un coup de main de n’importe qui face à elle, elle qui avait su sortir de l’emprise de sa famille sans l’aide de personne et avait appris entre temps à se faire sa place dans le monde.
« Tu préfères dormir sur le canapé, ou tu préfères dormir avec moi ? » Refermant la porte à sa suite, Millie haussa un sourcil; son regard balaya l’intérieur de l’appartement, s’arrêta sur Mavis. « Ca dépend: tu veux une présence pour t'aider à dormir ou pour combler le silence morbide de ton appartement ? » Chez elle, c’était bien plus vivant - en grande partie parce-qu’elle vivait en colocation et que cette dernière avait été lieux d’un remué-ménage sans nom ces derniers jours. « Ca m’importe pas, c’est vraiment comme tu le sens. » La nuit était déjà bien avancée de toutes façons, dormir était un concept surement quelque peu abstrait, alors le canapé ou le lit ça lui importait peu.
Ce qui semblait plus important à mettre en avant, et Mavis savait que si elle ne lui avait pas posé la question par message ayant saisi le caractère urgent de ces derniers la question avait finir pas survenir: quel était, effectivement, le rôle pour lequel elle avait besoin d’elle à ses côtés ? « Je suis désolée, tu dois tellement avoir des choses plus intéressantes à faire que de répondre à un appel désespéré. » Millie fit une petite grimace, dodelinant un instant de la tête, avant de se laisser tomber dans le canapé aux côtés de la jeune femme. « Honnêtement ? Pas vraiment. » Elle haussa les épaules. « Si l’idée que t’aies besoin d’aide ne fasse pas autant flipper, j’aurais même dit que j’avais uniquement des choses plus urgentes à régler plutôt que plus intéressantes. » Et si elle avait besoin de détails sur ces dernières pour se divertir, elle comprendrait que ce n’était pas digne d’une télénovela ce qui attendait Millie en arrière plan. « Mais comme tu m’inquiètes plus que le reste… » Elle tourna son visage vers elle; qu’elle joue cartes sur table, c’était la seule chose que son regard lui demandait en silence en cet instant. « Je t’ai jamais entendu dire que t’avais besoin d’aide. » Elle poussait à la confession, mais elle faisait en sorte que Mavis ait toute la place nécessaire pour s’approprier la façon de le faire. Si ce n’était pas un minima important, elle ne l’aurait pas fait venir ici au milieu de la nuit sans lui donner de précisions dans un premier temps. « Je suppose que c’est grave ? »
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
the damsels are depressed @Millie Butcher (crédit gif/ spookyrps)
Si elles s’étaient si bien entendues à l’époque, Millie et Mavis, c’était peut-être parce qu’elles n’avaient pas leur pareil pour mettre les pieds dans le plat. Ce n’était pas conscient, c’était juste comme ça, le prouvait encore l’entrée en matière de la jeune femme qui répondit à sa question en soulignant à la virgule près le besoin qu’avait Mavis de ne pas entendre l’écho de ses pensées se réverbérer sur les murs froids de son duplex. Elle eut un sourire bouche fermée, son corps s’arquant pour venir épouser le dossier du canapé pendant qu’elle répondait à Millie "Je pense pas que je réussir à dormir dans tous les cas, mais tu peux quand même dormir avec moi." Elle ne voulait pas avouer qu’elle avait raison pour l’autre chose, elle ne voulait pas lui donner un prétexte supplémentaire de la regarder comme elle le faisait maintenant, avec cette pointe d’inquiétude qui faisait briller ses beaux yeux bruns en amande. Elle voulait juste rester là, avec elle ; et si elle ne savait pas qu’à un moment où un autre, elle devrait lui donner un motif valable pour l’avoir tirée de chez elle à pas d’heure, elle aurait même bien voulu rester avec elle sans parler de rien d’autre que de la vie, de ce qui se passait pour elle et qui devait être excitant. Mais elles étaient de grandes personnes maintenant, elles ne faisaient plus semblant de ne pas se rendre compte quand quelque chose n’allait pas. Et là définitivement, quelque chose n’allait pas.
Les propos de Millie le prouvaient autant que l’attitude de Mavis qui s’excusait. Une jambe repliée, talon posé contre le bord du canapé, elle baissa la tête en souriant encore aux paroles de la jeune femme qui s’assit à ses côtés "C’est pas le peine de flipper, c’est pas si grave." Non, ça ne l’était pas, mais c’était assez effrayant pour qu’elle mette de côté son besoin constant de se débrouiller seule au placard, et qu’elle s’en remette à quelqu’un d’autre pour lui tenir la main. Elle pourrait arguer qu’elle avait choisi Millie au cas-où on la surprendrait à l’entrée où à la sortie du service des interruptions volontaires de grossesse du St-Vincent, elle pourrait arguer que ce n’était qu’un alibi qu’elle pousserait sous un bus si jamais elle venait à tomber sur Ruben ou sur quelqu’un d’autre, mais pour une fois, elle n’avait pas réfléchi plus loin que ça : elle avait juste eu besoin de quelqu’un qui ne la jugerait pas, et Millie lui semblait parfaite pour ça. Elle s’inquiétait d’ailleurs, la chose devint officielle quand elle l’exprima à voix haute, et que tournant la tête vers elle, Mavis lui lâcha sans préambule "Je suis enceinte." Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, alors très vite, elle ajouta pour qu’elle ne soit pas tentée de la prendre en pitié "Je suis pas triste, c’est juste que c’est la première fois que je le dis à quelqu’un à voix haute." La précision se valait. Dans sa tête, elle l’avait dit cent fois à Ruben qui lui proposait de rester avec elle ce soir, à défaut de l’accompagner demain matin. Elle ravala ses larmes, prit une profonde inspiration après avoir fermé les yeux et les avoir rouverts dans la foulée, continuant sur sa lancée "Je sais que c’est pas le genre d’escapade qu’on fait entre copines, mais je pouvais demander à personne d’autre d’être là." Dan n’était pas au courant, et il ne le serait jamais "Je sais aussi que t’as peut-être pas le même avis que moi sur le sujet, alors tu peux refuser de m’accompagner demain matin. Mais s’il te plaît, reste ce soir." Mavis, si directe d’ordinaire, avait l’impression de marcher sur des oeufs cette fois pour donner la vraie raison de la présence de son amie d’enfance ici. Son regard trouva le sien résolument, mais ses mots ne sortirent pas tout de suite tandis qu’elle cherchait une formulation plus délicate que on m’attend pour avorter demain matin, tu veux venir ? Tout ce qui lui passait par la tête lui semblait tellement indicible sur l’instant, qu’elle finit seulement par lui dire, ses propos presque teintés d’un mystère qui n’avait pas lieu d’être, mais c’était encore tout ce qu’elle était capable de faire, ne voulant pas choquer Millie davantage si d’aventure, ça la choquait vraiment tout ça "J’ai rendez-vous demain pour 7h30."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
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« Je pense pas que je réussir à dormir dans tous les cas, mais tu peux quand même dormir avec moi. » Le sous-entendu n’en était même plus un tant ses paroles étaient claires et limpides; lentement Millie hocha la tête en s’asseyant à ses côtés. « T’as qu’à me faire une place avec toi alors. » L’un ou l’autre lui importait véritablement peu de son côté, mais puisqu’elle avait l’impression qu’il existait quelque-chose de plutôt grave du côté de Mavis pour qu’elle en vienne à lui demander de tendre une main dans sa direction, elle se plierait à ce dont elle avait besoin. « C’est pas le peine de flipper, c’est pas si grave. » Elle ne put retenir une petite moue dubitative de se glisser sur son visage - bien malgré elle, mais il était tard et mine de rien elle était un peu fatiguée de sa journée et de toutes celles qu’elle vivait ces derniers jours. Alors peut-être effectivement qu’elle ne sut se retenir de réagir comme elle l’aurait fait d’ordinaire.
En revanche, qu’importe les circonstances dans lesquelles elle se serait trouvée, sa réaction à la prochaine phrase de Mavis l’aurait fait réagir dans tous les cas de la même façon. « Je suis enceinte. » Elle commençait déjà à pencher légèrement la tête sur le côté et à avoir ses sourcils se détendre sur son visage lorsque la blonde reprit la parole, pour ne pas lui laisser le temps d’étendre son expression de réaction justement - et surement la moindre parole qui s’en venait de paire avec. « Je suis pas triste, c’est juste que c’est la première fois que je le dis à quelqu’un à voix haute. » Elle n’était peut-être pas triste comme elle le disait, mais elle était atteinte par cette nouvelle - et d’autant plus le fait apparemment de le dire pour la première fois à haute voix. Pinçant ses lèvres, Millie ne put s’empêcher de se dire qu’une part d’elle devait être triste d’une manière ou d’une autre; elle n’aurait pas autant les yeux embués si ce n’était pas le cas. Qu’elle peine à retenir ses larmes, elle pouvait mettre ça sur le compte des hormones normalement. « Je sais que c’est pas le genre d’escapade qu’on fait entre copines, mais je pouvais demander à personne d’autre d’être là. Je sais aussi que t’as peut-être pas le même avis que moi sur le sujet, alors tu peux refuser de m’accompagner demain matin. Mais s’il te plaît, reste ce soir. » Ce fut au tour de Millie de fermer les yeux un instant, sentant son coeur se fendre à l’intérieur de sa cage thoracique. De toutes les personnes qu’elle connaissait, elle n’aurait jamais parié sur Mavis pour avoir une telle façon de la supplier un jour. Elle était bien plus forte que n’importe qui qu’elle pouvait connaitre ou côtoyer, mais apparemment même elle se retrouvait à faiblir de temps à autre. « J’ai rendez-vous demain pour 7h30. » A supplier sans oser lui en demander plus - Millie pouvait au moins lui accorder un point pour ça.
Se relevant du canapé sans avoir prononcé le moindre mot pour le moment, elle attrapa son téléphone; il avait beau être le milieu de la nuit, elle n’était pas tant étonnée de voir que James était encore connecté. Elle appuya sur le petit icône de téléphone sur son écran directement, pas la peine de lui envoyer un message il allait répondre - au bout de trois sonneries, exactement. « Non non, rien de grave. Et… Non, désolée James. » Elle ferma les yeux, se maudit intérieurement de ne pas avoir pensé à ça alors qu’elle l’appelait en plein milieu de la nuit, reprit rapidement la parole. « Non, c’est juste pour vous prévenir que j’arrivais plus tard que prévu demain matin. (…) Non non, je vous ai dit, rien de grave. J’ai un service à rendre à une amie, mais ça va me prendre une partie de la matinée. (…) Hors de question que je vous donne des détails James, ça vous regarde pas. Je garde mon téléphone de toutes façons. Et aller dormir, s’il vous plait. » Elle raccrocha, refit le chemin inverse jusqu’au canapé. Il y avait quelques temps, elle ne se serait jamais permis d’agir de la sorte et de parler à James de façon aussi directe comme elle pouvait le faire aujourd’hui. Mais elle était bien contente du parcours qu’ils avaient effectué tous les deux pour pouvoir se permettre ce type de comportement aujourd’hui, justement.
« Il est pas au courant, si c’est la première fois que tu le dis à voix haute ? » Le père de l’enfant, c’était assez sous-entendu pour que Mavis comprenne sans qu’elle n’ait besoin de mettre plus de mots à sa phrase. « Et il s’est aperçu de rien ? » Millie tourna son visage avec un sourcil légèrement haussé dans la direction de la jeune femme, avant de secouer son visage. « Réponds que si t’as envie de le faire, je joue les curieuses mais c’est pas sympa de ma part. » Et puis, parce-que c’était peut-être plus simple d’enchainer: « J’ai pas à commenter ton choix, tu sais. Même si j’ai un avis qui se rapproche du tiens apparement sur la question, ou je pense du moins. En tous cas, t’as besoin de quelqu’un, je suis là, y’a pas à chercher plus loin. » Parce-que c’était plus simple comme cela, que la situation semblait déjà assez déchirante d’une certaine manière pour ne pas rajouter des couches de problèmes là où ils n’étaient pas nécessaires.
Dernière édition par Millie Butcher le Jeu 14 Déc - 9:01, édité 1 fois
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
the damsels are depressed @Millie Butcher (crédit gif/ spookyrps)
Mavis partagerait son lit avec Millie. Encore un peu plus, ça les enfoncerait certainement dans des souvenirs d’une époque révolue, celles où elles étaient assez amies pour que ça ne soit pas bizarre, cet appel à l’aide qu’elle venait de lancer dans sa direction. Ça l’était d’autant plus que Mavis avait tout de même des choses à se reprocher, et que si Millie était au courant, elle n’aurait même pas daigné répondre à ses messages. Mais chaque chose en son temps, et puis comme de toute façon, passer aux aveux ne faisaient pas partie de la liste des priorités de Mavis à ce moment-là — ni à aucun autre moment d’ailleurs —, y penser ne servait tout bonnement à rien. Elle choisit donc de lui expliquer la situation rapidement. Il n’y avait pas trente-six façons de dire les choses, alors elle commença par le plus gros morceau, celui qui lui tordait les entrailles. Elle avait été assez idiote pour tomber enceinte, de la part d’un futur médecin, qui ne pouvait pas prétendre ne pas être renseignée, c’était presque une faute professionnelle. Si un jour, on lui avait dit qu’elle se retrouverait dans cette situation par accident, elle aurait fait valoir son intellect pour dire aux gens qui la pensaient stupide qu’il n’y avait que les débiles pour ne pas faire attention à ce genre de choses ; c’était elle la débile. Il fallait être deux pour faire un enfant, c’était comme ça qu’elle se rassurait tout en ne réussissant pas à se dire que tout de même, elle en était réduite à mettre de côté ce genre de choses tant elle se rendait soumise au bon vouloir de Ben. Leur relation était déjà dangereuse à la base, mais au plus le temps passait, au plus elle le devenait davantage encore… pas au point de faire une croix dessus pourtant, et ça en disait long sur ce qui l’animait profondément, se rendant compte qu’elle nourrissait un réel attachement pour celui qu’elle s’était jurée de mener jusqu’à sa perte s’il ne l’aidait pas à réussir.
Elle préférait encore glisser ses pieds dans les étriers que de le perdre, remisant sa dignité au placard. Elle avait les larmes aux yeux Mavis, et prétendre que ce n’était qu’à cause des hormones, ça ne lui traversa même pas l’esprit. L’expression sur le visage de Millie, elle n’était pas aussi critique que ça, mais elle illustrait une compassion qu’elle n’avait pas envie de recevoir, même si c’était elle qui avait insisté pour qu’elle soit là. Elle avait du mal avec la commisération, elle avait du mal à en être le centre, même quand les circonstances méritaient qu’on la plaigne. Elle se sentait faible, elle se sentait prise dans un piège qu’elle avait elle-même crée, mais qui souffrait d'un défaut de fabrication majeur au point que là, il se refermait doucement sur elle. Le silence de la jeune femme quand Mavis eut terminé son discours, il résonna à ses oreilles comme des acouphènes, la fréquence de sa réaction montant en puissance lorsqu’elle se leva pour empoigner son téléphone, et passer un appel que Mavis suivit de loin en ne la quittant pas des yeux. Elle avait changé Millie, elle était devenue une jeune femme qui savait ce qu’elle voulait, et ça l’impressionnait. Mais pas assez pour vouloir y puiser une motivation nécessaire à devenir comme elle, elle aussi capable de tenir tête à ses supérieurs sans démontrer une once de regret de toute façon.
Néanmoins, elle fut touchée par la manière qu’elle eut de prendre les choses en mains sans les annoncer au préalable, se décidant par elle-même à accepter d’être là sans en entendre davantage. Lorsqu’elle raccrocha, Mavis, qui ne l’avait pas quittée des yeux de toute sa conversation, lui dit avec un petit sourire galvaudé par les larmes qu’elle avait plein les yeux "Je te savais pas si autoritaire." Une remarque comme une autre, qui passa vite à la trappe, rattrapée par ce qu’elle venait de lui annoncer, et qui attira toute son attention. Bien sûr qu’elle s’attendait à ce que Millie lui pose des questions, mais ce n’était pas moins délicat d’y répondre. Prenant une profonde inspiration, elle secoua la tête en s’enfonçant un peu plus dans son canapé, finissant par s’asseoir en tailleur, et se préparant à rouvrir la bouche pour lui avouer, presque tout bas "Non, j’ai préféré garder ça pour moi. Même Dan n’est pas au courant." Ça surprendrait certainement Millie qui avait toujours milité pour que cette amitié qu’ils entretenaient devienne plus que ça "On n’est pas vraiment ensemble, lui et moi." Même si au fil des mois, son aventure avec Ruben prenait des allures de vraie relation, il fallait remettre les choses dans leur contexte. Ils n’étaient pas vraiment ensemble, ils passaient le temps que Ben ne passait pas avec Nina ensemble, c’était ça la vraie essence derrière ce qu’ils vivaient, et ce n’était pas agréable comme pensée, restait que Mavis l’avait accepté sans broncher "Il va bientôt se marier." ajouta-t-elle avant que Millie, elle, n’ajoute une autre question à son interrogatoire que Mavis subissait avec les yeux dans le vague, la tête légèrement baissée pour ne pas avoir à imposer sa pudique détresse à son amie d’enfance "Je lui ai pas laissé l’occasion de s’en apercevoir. Je l’ai tenu à l’écart ces douze dernières semaines, sinon il aurait vite compris. Il est médecin." précisa-t-elle, déglutissant doucement en acceptant donc de répondre à tous les questions de Millie, sans que ça ne la soulage vraiment au demeurant, mais elle ressentait tout de même le besoin d’en parler, et ne songea pas un seul instant à la repousser. Au contraire, elle releva la tête pour la regarder, prête à recevoir son jugement en pleine poire, mais elle ne trouva que de la neutralité sur le visage de la jeune femme qui essayait de la rassurer "T’as le droit de me juger. Je fais pas toujours les bons choix tu sais, même si j’en donne l’air, alors je te le reprocherais pas." De nouveau, elle baissa la tête, et puis la garantie de la présence de Millie le lendemain matin lui étant donné par la principale concernée, elle ressentit un profonde bouffée de gratitude à son encontre qui la poussa à lui faire, doucement "Merci. T’es pas obligée de faire ça pour moi, pas après qu’on se soit perdu de vue ces dix dernières années." Elle ne voulait pas paraître dramatique, mais elle compléta tout de même "Ça compte pour moi. Je l’oublierai pas."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
Elle aurait pu tourner le dos à cette situation, prendre ses affaires et repartir d’où elle venait pour ne pas s’impliquer dans quelque-chose qui ne la regardait en rien en réalité. Elle aurait pu ne pas se compliquer un peu plus ses journées, ces dernières semblant prendre un malin plaisir ces derniers temps à se complexifier sans qu’elle n’ait le temps de souffler. Mais d’une, ce n’était pas là le type de comportement qu’adoptait Millie de façon générale - elle voudrait bien, elle la première, que si un jour le besoin se faisait ressentir, elle ait quelqu’un pour lui attraper la main en toute circonstances -, autant que parce-qu’elle n’avait jamais vu Mavis demander de l’aide. Pour d’autres, ce genre de détail serait passé à la trappe, elle savait que ce n’était pas rien et qu’il fallait prendre en compte tout ce qui était visible.
Alors, Millie avait attrapé son téléphone, prévenu James qu’elle ne serait pas aussi tôt que prévu sur place le lendemain, et ainsi les choses étaient établies pour le lendemain: elle accompagnerait la jeune femme, il n’était pas question qu’elle traverse cette épreuve là toute seule. « Je te savais pas si autoritaire. » Elle haussa quelque peu une épaule. « Ca m’a pris du temps pour en arriver là. » Car ce n’était pas normalement le type de comportement qu’elle adoptait au premier abord; qui plus était face à James: il lui avait fallu des mois et des mois pour oser dire quoi que ce soit qui affirmait davantage ses pensées et ce pour quoi elle voulait se battre, se défendre - c’était désormais de l’acquis, mais ça n’avait pas toujours été le cas.
De retour dans le canapé aux côtés de Mavis, bien sur qu’elle ne sut tout de même garder toutes ces questions pour elle. Ce n’était pas de la curiosité mal placée, elle n’avait rien à retirer du malheur de la blonde - simplement, son histoire permettait de tirer certaines conclusions, Millie les évoquait à haute voix et elle pourrait la corriger si elle préférait qu’elle se fasse une autre idée. « Non, j’ai préféré garder ça pour moi. Même Dan n’est pas au courant. » Tournant lentement son visage dans sa direction, elle avait bien sur haussé un sourcil de surprise. Si Dan n’était pas au courant, personne n’aurait normalement eu le droit de l’être - c’était la la règle tacite qui existait lorsque vous côtoyiez Mavis. Il n’y avait pas besoin de s’en offusquer ou quoi que ce soit, c’était juste que les deux étaient inséparables et qu’ils n’avaient aucun secret l’un pour l’autre. Enfin, apparemment - alors peut-être que désormais, Millie était quelque peu curieuse d’en savoir un peu plus. « On n’est pas vraiment ensemble, lui et moi. » Pas assez ensemble en tous cas pour qu’elle daigne le mettre au courant. « Il va bientôt se marier » Et peut-être qu’elle dut se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas avoir un petit rire, sarcastique certes, mais qui aurait mal vu dans cette situation malgré tout. Etait-ce à la mode, de se marier, ces derniers temps ? « Je lui ai pas laissé l’occasion de s’en apercevoir. Je l’ai tenu à l’écart ces douze dernières semaines, sinon il aurait vite compris. Il est médecin. » Ceci expliquait donc d’autant plus qu’il n’avait pu s’en rendre compte. Même si normalement, un éloignement d’un temps assez conséquent comme celui là d’une jeune femme envers vous parlait sans dire un mot, en tant que médecin il aurait du s’en apercevoir malgré tout - mais c’était là le genre de réflexion et de pensées qu’arrivaient souvent davantage à avoir les femmes, plus que les hommes, malheureusement. « Tu bosses avec lui ? » Elle posait la question, mais tout comme celles d’avant son ton sous-entendait que Mavis n’était pas obligée d’y répondre; s’il allait bientôt se marier, ce n’était pas forcément les informations qu’elle partageait avec beaucoup de personnes autour d’elle surement.
« T’as le droit de me juger. Je fais pas toujours les bons choix tu sais, même si j’en donne l’air, alors je te le reprocherais pas. » Millie penchait un brin la tête sur le côté alors que Mavis baissait la sienne. « Je vais pas te juger parce-que tu fais pas toujours bons choix tu sais, ce serait l’hôpital se foutant de la charité. » Sans mauvais jeu de mot par rapport à l’endroit où bossait Mavis et par rapport à la profession de celui qui était responsable de cette situation mais en rien dans les parages. « Faut juste que tu trouves ton compte dans la situation, sinon là j’aurais peut-être des commentaires à faire. Parce-que le but c’est pas que ça te ruine non plus. » Même si dans le cas présent, c’était plutôt compliqué de voir de quelle façon tirer son épingle du jeu peut-être - elle n’était pas à sa place, elle n’avait pas son histoire, elle ne pouvait pas se permettre de tirer des conclusions trop hâtives et dans le vide -, tant que la blonde était au clair avec elle-même, Millie n’avait pas le moindre commentaire à faire. « Merci. T’es pas obligée de faire ça pour moi, pas après qu’on se soit perdu de vue ces dix dernières années. Ça compte pour moi. Je l’oublierai pas. » Elle tira un petit sourire sur ses lèvres, avant d’enfin oser un petit rire - doux, comme pour ajouter une touche de légèreté à la discussion. La seconde suivante, elle était debout devant le canapé et tendait une main en direction de la jeune femme. « C’est justement parce-qu’on s’est perdues de vue ces dix dernières années que je sais que je suis obligée de le faire, finalement. » Même si obligée n’était pas le meilleur choix de mot, vraiment. « Parce-que si tu me demandes à moi et pas à Dan, c’est que ça te touche différent de d’habitude. » Ce n’était pas une moquerie ou quelque-chose dans ce genre, qu’elle faisait là, c’était une véritable constatation: si malgré les années à ne pas se côtoyer, elle l’avait quand même appelé elle, c’était que Millie ne pouvait dire non sinon elle n’aurait personne à ses côtés. Et encore une fois, ce n’était pas quelque-chose d’acceptable aux yeux de la jeune femme. « Si ça peut te rassurer, moi aussi il m’a appris qu’il allait se marier. Je fais pas toujours les bons choix non plus. » Elle secoua quelque peu sa main sous ses yeux. « Aller, viens te coucher, t’as besoin de repos. T’auras qu’à m’en dire plus de ce médecin pas très perspicace une fois dans ton lit. »
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
the damsels are depressed @Millie Butcher (crédit gif/ spookyrps)
"T’as changé." Elle entendait que son observation pouvait être perçue comme une critique, alors aussi vite, elle ajouta sur le même ton, les yeux mouillés, mais un léger sourire sur le visage tout de même "C’est pas un reproche." Non, ça ne l’était pas. Ça prouvait juste que tout le monde était capable de s’ouvrir, de devenir quelqu’un d’autre. Elle n’était pas la seule à avoir profité des dix dernières années pour devenir quelqu’un d’autre, mais comme elle avait presque exclusivement accordé de l’importance à sa petite personne, Mavis ne s’en était pas toujours aperçue : du changement autour d’elle, concentrée sur celle qu’elle voulait enfin devenir, débarrassée de sa jumelle envahissante. Elle avait négligé Millie pour bien des raisons, la moitié n’étant pas compréhensible à ceux qui avaient à coeur de garder leur conscience tranquille, d’où le fait qu’elle n’en parlerait jamais, mais elle la connaissait quand même assez pour que même après dix ans de silence, elle se rende compte qu’en effet, elle avait changé.
Est-ce que ça avait vraiment de l’importance ce soir ? Pas vraiment, puisque la conversation dériva sur les raisons qui avaient poussé Mavis à demander de l’aide à la jeune femme. Passer aux aveux, c’était dur, mais ça libérait aussi quelque chose en elle. Elle avait trop de secrets, elle commençait à s’en tendre compte, alors se débarrasser de l’un d’eux, c’était une décision qu’elle ne regretterait pas, qui ne restait pas facile à prendre cependant. Parce que Ruben n’était pas au courant, parce que même s’il l’était, elle n’était pas sûre que sa réaction soit adaptée à ce qu’elle ressentait. Millie était à l’écoute, elle, ne la jugeant pas, même si à la mention de Dan, elle eut le genre de réaction qui laissait entrevoir une surprise réelle. Elle ne voulait pas que Dan sache non plus, jamais, et pas seulement parce qu’elle lui avait assuré à de maintes reprises qu’entre elle et le docteur Hartfield, il n’y avait strictement rien. Elle ne voulait surtout pas qu’il lui fasse regretter ce qu’elle allait faire demain, qu’il lui dise que si Ruben n’était pas capable de s’occuper de ça, lui le serait, et qu’ils n’avaient même pas besoin d’être ensemble si ça lui faisait peur. Elle le connaissait par coeur, elle savait quel genre de discours il lui tiendrait, elle ne voulait pas l’entendre, préférant s’en remettre à Millie qui eut un petit rire sarcastique sur lequel Mavis ne rebondit pas, baissant à nouveau la tête pour rassembler ses pensées, et ne pas craquer trop fort.
Elle se l’interdisait. Elle pleurait un peu c’est vrai, mais c’était à mettre sur le compte du soulagement, pas de la tristesse "Je vais pas te donner son nom." fit-elle à Millie qui lui demandait si elle travaillait avec le père de cette chose qu’elle ne voulait pas appeler bébé parce que ça serait mettre du concret sur quelque chose qui ne le deviendrait jamais. Elle releva le nez, affronta ses yeux un moment avant de lui dire tout de même "Oui, je bosse avec lui." Elle ne lui dirait pas qu’il est chirurgien, comme elle ne lui dirait pas qu’il est au sommet de l’organigramme de l’hôpital parce qu’elle ne voulait pas que Millie se fasse des idées en pensant que peut-être, il y avait un abus de pouvoir là-dedans. Il n’y en avait pas, ils étaient deux adultes consentants qui retiraient du plaisir de l’un et de l’autre en ayant fait la liste de toutes les conséquences possibles à essuyer s'ils se lançaient dans cette histoire. Toutes, sauf celle qui amènerait Mavis à l’hôpital demain matin "Je suis pas amoureuse de lui si c’est ce que tu sous-entends." Mais "Mais je l’aime beaucoup, c’est vrai. C’est un bon guide en dehors de ce qu’on fait lui et moi." Difficile de ne pas paraître triviale quand on racontait ce genre de choses, mais Millie soulevait quelque chose d’important qu’elle voulait éclaircir, loin d’être la brebis égarée qui a le malheur de tomber dans la gueule du loup au mauvais moment "Je savais parfaitement où je mettais les pieds. Il m’a jamais promis monts et merveilles, et j’ai jamais voulu qu’il le fasse non plus. J’y trouve mon compte. On y trouve notre compte tous les deux." Elle s’était toujours jurée de ne pas défendre Ruben, le jugeant idiot de faire subir tout ça à Nina sans qu’elle ne le sache, mais elle tenait quand même à le faire pour qu’il ne récolte pas l’étiquette la plus mauvaise à apposer sur leur duo. S’il y avait des responsabilités à incomber à chacun, il fallait qu’elles soient égales, elle y tenait.
Ravalant ses larmes pour prendre une profonde respiration, elle eut un très léger rire à la réponse de Millie à son merci. Elle leva la tête dans sa direction, la sentant remuer à ses côtés, et eut un instant d’hésitation avant de saisir sa main pour se lever, et lui faire en même temps "Je le dis à toi et pas à Dan parce que Dan le connait, que Dan le déteste, et qu’à la seconde où il saura ce qui se passe entre nous, il voudra le tuer." Et qu’il en serait capable, comme elle avait été capable de faire ce qu’elle avait fait à sa soeur "Toi, je sais que tu resteras neutre. Même si t’as un avis que tu veux pas partager avec moi, tu t’offusqueras pas que je choisisse cette solution-là. Lui, j’en suis pas aussi sûre que ça." Pour les raisons auxquelles elle pensait tout à l’heure ; il serait bien du genre à lui proposer de prendre la place du père de substitution parce que quelque part, ça le lierait encore plus à elle. Croisant les yeux de la jeune femme, elle fronça les sourcils à ce qu’elle apprit dans l’intervalle de ses propres paroles, et encore une fois elle eut un très léger rire "Tu me dis ça pour que je me sente moins mal, c’est ça ?" Ou effectivement, elles avaient toutes les deux le chic pour s’embourber dans des situations similaires, sans même se consulter ? Serrant sa main dans la sienne, elle baissa la tête pour regarder leurs doigts entremêlés, et accepta de se faire conduire jusqu’à sa propre chambre en lui faisant sur le chemin "Je t’en dis plus sur mon futur marié seulement si toi, tu m’en dis plus sur ton futur marié." Pour éponger ses propres méfaits, et se concentrer sur autre chose ? Certainement. Comme on dit, le malheur des uns, fait le bonheur des autres.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« T’as changé. » Millie fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre. « C’est pas un reproche. » Elle haussa les épaules; elle ne le prenait pas comme un reproche, mais elle ne savait pas si ce qu’elle disait était vrai. « J’apprends à m’affirmer plus surtout. » Au fond d’elle, elle avait toujours été comme ça - elle n’avait simplement pas toujours su l’exprimer à haute voix et face au reste du monde de façon aussi claire et intelligible. Avec le temps, elle apprenait que de laisser entendre ce qu’elle pensait sur certaines situations, de s’affirmer sur d’autres en parallèle, cela ne pouvait pas apporter que de mauvaises choses à son quotidien.
« Je vais pas te donner son nom. » - « J’ai pas besoin de le savoir. » Elle laissait aller un brin sa curiosité, mais cette dernière n’était ni malsaine ni mal placée: elle n’irait pas chercher des informations qui pourraient rendre la situation pour Mavis encore plus compliquée - parce-que cette dernière semblait l’être assez sans qu’elle y mette son nez. Les paroles suivantes de la blonde à ses côtés le confirmèrent assez rapidement. « Oui, je bosse avec lui. » Millie hocha la tête, ceci confirmait donc cela. « Je suis pas amoureuse de lui si c’est ce que tu sous-entends. » Mais ? « Mais je l’aime beaucoup, c’est vrai. C’est un bon guide en dehors de ce qu’on fait lui et moi. » Il bossait avec elle et était un bon guide, il y avait donc de fortes chances pour que ce gars là soit plus âgé qu’elle et surement un de ses supérieurs; dans une autre situation où les sujets abordés n’étaient pas si importants, elle y serait peut-être allée d’un petit sourire et de quelques mots pour souligner l’audace de Mavis; aujourd’hui rien de tout cela n’était le bienvenu, alors elle retint ses commentaires pour elle. « Je savais parfaitement où je mettais les pieds. Il m’a jamais promis monts et merveilles, et j’ai jamais voulu qu’il le fasse non plus. J’y trouve mon compte. On y trouve notre compte tous les deux. » Le sourire qu’elle esquissa à cet instant là était bien plus timide. « C’est suffisant alors. » Parce-que l’épreuve - même si elle n’en parlerait surement pas ainsi - qu’elle s’apprêtait à vivre en était une justement, d’épreuve; alors autant que cela vaille le coup et que ce soit là quelque-chose pour laquelle elle ne tombait pas de haut. Mavis avait toujours eu ce don d’avoir la tête sur les épaules, d’être lucide dans son entourage aux yeux de la brune, et son discours du jour le prouvait encore une fois. Elle espérait que ce serait suffisant pour elle.
Après avoir eu un petit rire, peut-être plus salvateur et permettant de relâcher certaines émotions qu’autre chose, Mavis finit par attraper sa main pour se relever à son tour. « Je le dis à toi et pas à Dan parce que Dan le connait, que Dan le déteste, et qu’à la seconde où il saura ce qui se passe entre nous, il voudra le tuer. » Peut-être qu'un petit rire lui échappe - sincèrement amusé - trop rapidement pour qu’elle puisse le garder pour elle. « Pardon. J’essaie de me faire un portrait du gars et si tu me dis que Dan voudrait le tuer, c’est quoi que c’est un sacré connard soit que Dan est beaucoup trop protecteur envers toi. » Beaucoup trop amoureux d’elle aussi, mais là était un point qu’il n’était même pas nécessaire d’évoquer à haute voix tant c’était une vérité qui traversait les âges. « Toi, je sais que tu resteras neutre. Même si t’as un avis que tu veux pas partager avec moi, tu t’offusqueras pas que je choisisse cette solution-là. Lui, j’en suis pas aussi sûre que ça. » Penchant quelque peu la tête sur le côté, elle haussa un sourcil. « Ton corps, ta vie, ton choix, pour de vrai Mavis. J’ai pas à faire le moindre commentaire sur cette partie là. » Elle inspira longuement. « J’aurais pris la même décision à ta place. » Elle n’y était pas, loin de là, mais c’était pour souligner davantage le fait qu’elle soutenait véritablement sa démarche et qu’elle n’était pas là simplement pour la tolérer.
Elle était quelque peu dans la même situation qu’elle en revanche concernant les choix qu’elle pouvait faire. L’histoire changeait puisqu’à l’heure actuelle, les statuts était en cours pour l’une et histoire ancienne pour l’autre, mais l’idée était là: c’était apparemment à la mode de se marier. Au moins, cela eut le don d’arracher un petit rire à la jeune femme, ce qui était là le but premier de Millie. « Tu me dis ça pour que je me sente moins mal, c’est ça ? » Elle fit une petite grimace. « Je te révèle cette information pour que tu te sentes moins mal, mais j’aurais préféré l’inventer je crois. » Elle se laissa par la suite entrainer par la blonde jusque sa chambre, ne connaissant pas le chemin bien qu’elle ait initié le mouvement - elle se devait d’essayer d’attraper quelques heures de repos, l’une plus que l’autre mais il était vrai que Millie ne disait pas non à quelques heures de sommeil. « Je t’en dis plus sur mon futur marié seulement si toi, tu m’en dis plus sur ton futur marié. » Elle lâcha un petit râle de fausse protestation, prétendant de désormais trainer les pieds. « Je savais que c’était un piège. » Mais elle se prêterait quand même au jeu dans la mesure qui lui semblait la plus juste, parce-qu’elle savait que c’était effectivement là une façon comme un autre pur Mavis de se concentrer sur autre chose au moins le temps d’un instant. « Y’a pas grand chose à dire en vrai, c’est ça le pire. » Arrivées dans la chambre, elle se laissa tomber à la renverse sur le lit, glissant ses mains sous sa tête. « Sorti de nulle part un jour il m’a dit qu’il s’était fiancé. Et l’histoire s’arrête là. » Parce-que Millie avait décidé de la faire s’arrêter là et de ne pas continuer sur une voie où elle savait qu’elle aurait fini par être blessée au passage - alors que cela n’avait pas été le cas jusque maintenant. « Ca fait six mois et je l’ai toujours en travers de la gorge parce-que c’est vraiment quelqu’un d’adorable. » Elle finit par se relever sur ses coudes, pour poser son regard sur Mavis en haussant quelque peu l’un de ses sourcils. « Toi c’est vraiment un connard ou c’est Dan qui pense que c’en est un ? » La nuance était importante, dans cette affaire.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
the damsels are depressed @Millie Butcher (crédit gif/ spookyrps)
Millie apprenait à s’affirmer, et ça lui allait bien. Si elle n’avait pas eu autre chose en tête, Mavis le lui aurait dit, mais elle avait conscience que sa position délicate pourrait donner la sensation à la jeune femme qu’elle voulait la flatter en signe de gratitude, ce qui était loin d’être le cas, ce n’était pas son genre. Elles avaient d’autres chats à fouetter de toute façon, et ça commençait pas expliquer plus ou moins les tenants et les aboutissants de la situation de Mavis. Millie était à l’écoute, et si elle pensait à juger ce que lui disait son amie d’enfance, elle ne démontrait aucun signe critique qui pourrait pousser Mavis à se taire. Dans le fond, elle ne se souciait pas qu’on la juge, mais elle ne voulait pas qu’on donne à Ruben le mauvais rôle. Ça en particulier, ça donnait peut-être trop d’indices sur ce qu’elle ressentait pour lui. Dire qu’à l’époque, quand ils avaient franchi la limite la première fois, sa seule pensée, c’était de se servir de cette histoire pour obtenir ce qu’elle voulait de lui. Aujourd’hui, elle le protégeait sans vraiment s’en rendre compte, son instinct lui dictant de ne pas le pousser sous le bus parce que s'il avait beaucoup à perdre, elle ne se serait pas en reste non plus. Elle pourrait toujours jouer la carte de l’étudiante naïve, mais elle n’avait pas envie de décevoir Ben à ce sujet : ils avaient tous les deux fait des choix, et ils les avaient presque fait ensemble. Ils n’étaient pas un couple, mais ils agissaient presque comme tel — ou du moins, Mavis agissait comme si mettre Ruben en haut de tout, c’était ce qu’il fallait faire pour lui démontrer que jamais elle ne le trahirait, même quand elle se retrouvait à devoir cacher une grossesse qui ne serait plus qu’un mauvais souvenir à la même heure demain.
Elle refusait de donner des informations concrètes à son sujet, elle refusait de donner son nom, mais elle pouvait au moins expliquer à Millie comment elle ressentait les choses, et elle le fit. Dan s’invita dans la conversation, et évidemment que ça lui faisait un pincement au coeur, surtout en entendant les conclusions de Millie qui n’étaient pas mauvaises, mais qu’elle avait envie de réfuter parce qu’elle pouvait encore le faire, malgré tout "Il a toujours été trop protecteur avec moi." Pas comme un frère, on s’entendait, et choisir de ne pas le préciser, c’était mettre sous le tapis l’évidence qui frappait tous ceux qui avaient déjà été en présence de Daniel et Mavis. Quant à qualifier Ruben de connard, elle ne le ferait pas tout de suite "Je suis sûre d’avoir déjà vu ça sur un t-shirt." fit-elle à la jeune femme quand elle souligna à nouveau l’idée qu’elle n’avait pas à accorder de jugement à sa décision, mal à l’aise dans le fond d’avoir besoin d’être autant rassurée sur quelque chose qui coulait de source tant elle était jeune et pas encore prête à élever rien d’autre qu’un chat qui leur passa devant pour rejoindre la chambre avant elles. Elle releva la tête à l’ajout de Millie à propos de la similarité du choix qu’elle aurait fait si elle avait été dans sa situation, et n’osa pas lui demander si elle était déjà passée par là.
A la place, elle la guida juste jusqu’à sa chambre, et assimila ce qu’elle, elle venait de lui révéler sur le chemin, et qui s’avérait aussi critique que sa situation. Soulevant Frigg de son lit pour la mette sur ses genoux quand elle s’installa à côté de Millie, elle s’enfonça dans les oreilles moelleux posés contre la tête de lit, et écouta ce qu’elle avait à lui dire avec une attention un peu surjouée, déterminée à échapper à ses propres malheurs en s’accrochant à ceux de la jeune femme. Elle caressa doucement son chat qui creusa avec son nez dans la matière épaisse de son pull, faisant rebondir sa tête anguleuse contre son ventre, ce qui gêna la jeune femme qui finit par la lâcher, ne voulant pas qu’elle lui rappelle ce qu’il y avait là, quelque part, et à qui elle retirait le privilège de devenir quelque chose demain matin. Elle n’avait pas envie d’y penser, et se concentra sur Millie, juste sur Millie "Vous étiez ensemble pour de vrai, ou c’était juste de temps en temps ?" Elle ne lui ferait pas l’affront de lui demander s’ils jouaient aux cartes. Elle eut un léger mouvement de tête, un air de dire tous les mêmes, et ajouta en même temps "T’avais aucune idée qu'il était avec quelqu’un à l’époque ? Il se comportait comme s'il était célibataire ?" La question était un peu idiote étant donné ce qu’ils faisaient, mais elle lui permettait d’être focus sur autre chose tandis que doucement, elle s’allongea sur le côté pour regarder Millie. Ses deux mains jointes sous sa joue qu’elle avait enfoncé dans un oreille, elle fronça le nez en osant lui demander "Tu l’aimais beaucoup, ce quelqu’un d’adorable ?" Sinon, elle ne l’aurait pas autant en travers de la gorge, voilà ce qu’elle se dit en songeant que même les types bien s’avéraient avoir la morale bancale — ce qui les fit revenir à Ben "Il trompe sa fiancée depuis plus d’un an avec moi, tu crois vraiment que c’en est pas un ?" Elle eut presque un sourire en coin, continuant après une seconde à regarder la jeune femme sous la barrière de longs cils blonds "Je suis pas très bien placée pour le juger de toute façon. Contrairement à toi, moi j’ai toujours su qu’il était avec quelqu’un, et j’ai pas jugé bon de tout arrêter." Au contraire, c’était la pincée de sel qui venait relever le tout de ce qu’ils vivaient depuis tous ces longs mois, tous les deux. Et peut-être que là, Millie trouverait l’occasion plus propice à la juger.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« Il a toujours été trop protecteur avec moi. » Ca faisait partie des vérités qui existaient sur cette terre et qui n’avaient même plus besoin d’être explicitées; même si elles ne s’étaient pas côtoyées pendant trop longtemps, Millie savait que c’était là quelque-chose qui était toujours d’actualité et le fait que Mavis lui confirme ne faisait que lui tirer un énième petite sourire amusé. Daniel appréciait la blonde, surement de trop, mais cela ne pouvait pas foncièrement être uniquement mauvais pour elle: quelqu’un avait à coeur de la maintenir en sécurité. Sauf que sur cette situation, il ne serait surement pas le mieux placé pour rester impartial, et c’était là la raison de la présence de Millie à ses côtés: elle n’avait pas prévu de juger, et elle soutenait son choix quoi que Mavis puisse penser de ses paroles. « Je suis sûre d’avoir déjà vu ça sur un t-shirt. » Elle leva les yeux au ciel dans un certain amusement. « Peut-être que y’a du plagiat. » Mais l’idée était la même, était là et était dite au moins c’était le principal.
La diversion que Mavis utilisa alors qu’elles finissaient par s’installer sur le lit de la jeune femme n’aurait pas fonctionné en temps normal, parce-qu’elle était aussi évidente que le nez au milieu de la figure et Millie ne serait pas tombée dans le piège si facilement. Cependant, étant donné les circonstances, elle se dit que jouer le jeu ne ferait de mal à personne. « Vous étiez ensemble pour de vrai, ou c’était juste de temps en temps ? » Elle secoua quelque peu la tête, parce-que sans ajouter la moindre parole au moins c’était là une réponse qui était facilement compréhensible. « Quand on arrivait à trouver des créneaux en commun dans nos emplois du temps. » C’était surement là la meilleure des façons de décrire la manière dont Rose et elle avaient géré cette pseudo-relation justement à travers les semaines et les mois. « T’avais aucune idée qu'il était avec quelqu’un à l’époque ? Il se comportait comme s'il était célibataire ? » Elle secoua quelque peu la tête de gauche à droite - idem, c’était là une seconde fois une question à plusieurs choix, mais sa réaction soulignait lequel était le bon sur les deux. « Il m’a sorti ça un jour de nulle part, autant te dire que je suis tombée des nues. » Elle soupira. « Et je sais que j’avais pas à réagir comme ça parce-qu’on a toujours été clairs sur le fait que c’était pour s’amuser, et bla-bla-bla - tu connais le topo. » - « Tu l’aimais beaucoup, ce quelqu’un d’adorable ? » Elle eut un petit rire. « Faut croire. J’étais la première étonnée de ma réaction en vrai. » Parce-qu’elle ne pensait pas s’être autant attachée à lui justement au fil des mois écoulés, et ce ne fut que le jour devant la nouvelle qu’elle s’était aperçue qu’elle était bien plus touchée que ce qu’elle aurait pensé l’être devant cette situation qui allait forcément arriver un jour ou l’autre.
C’était ce qui lui faisait penser qu’Ambrose n’était pas véritablement un connard, juste qu’il n’avait pas su gérer la situation pour qu’elle soit au gout de tout le monde - qu’en était-il en revanche de l’homme mystérieux de Mavis ? L’était-il vraiment ou Daniel exagérait-il ses propos parce-qu’il était jaloux comme un poux ? « Il trompe sa fiancée depuis plus d’un an avec moi, tu crois vraiment que c’en est pas un ? » Ses lèvres en une ligne fine, elle fronça le bout du nez. Peut-être que Dan avait raison alors. « C’est long, un an. » Plus d’un an même techniquement; c’était assez long pour qu’il en soit définitivement un effectivement. « Je suis pas très bien placée pour le juger de toute façon. Contrairement à toi, moi j’ai toujours su qu’il était avec quelqu’un, et j’ai pas jugé bon de tout arrêter. » Les yeux de Millie parcouraient le visage de la blonde face à elle, et elle eut réponse à sa question sans avoir besoin de la poser: cela ne la dérangeait pas un brin d’avoir toutes ces informations et de quand même continuer sur cette voie. Peut-être qu’une partie de la brune l’enviait d’avoir réussi là où elle ne s’était pas sentie capable d’agir de la sorte de son côté. « Tu la connais ? Sa fiancée, à Mc Dreamy, tu la connais ou pas du tout ? » C’était là une question de pure curiosité de sa part; c’était possible qu’elle voit ça comme un jugement mais ce n’était pas le cas.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
the damsels are depressed @Millie Butcher (crédit gif/ spookyrps)
De toutes ses connaissances, ce n’est pas Millie qu’elle aurait imaginé vivre le même genre d’histoire que celle qu’elle vivait avec Ruben. Elles s’étaient perdues de vue longtemps, alors qui savait dans le fond le nombre d’erreurs que la jeune femme avait pu commettre durant ce laps de temps. Elle lui avait dit tout à l’heure, elle la trouvait changée ; elle avait peut-être changé niveau morale aussi, et ne jugeait pas nécessaire de s’en encombrer quand ça lui permettait d’en tirer quelque chose d’aussi bon qu’une histoire de cette sorte. Non, Millie n’était pas comme elle. C’était une vérité qui ne la blessait pas, et qui ne l’embarrassait pas non plus, c’était juste comme ça. Ça ne les avait jamais empêché de bien s’entendre à l’époque, et ça n’avait pas empêché Mavis de faire appel à elle ce soir. Une part d’elle se désolait de lire sur son visage que ce qu’elle vivait avec ce fameux quelqu’un de bien semblait tant la décevoir finalement, mais elle était sûre qu’elle s’en remettrait. Elle était forte, Millie.
Elle opina doucement, la joue toujours contre son oreiller lorsqu’elle lui dit que les rencontres avec cet homme qu’elle côtoyait, elles se calaient selon leur emploi du temps respectif "C’est quelqu’un d’occupé ?" Mavis ne voulait pas connaître son identité, ça ne changerait pas grand-chose à l’idée qu’elle se faisait déjà de lui, quand bien même elle n’avait aucune jugement à apporter ; ces hommes-là avaient le chic pour attirer les femmes qu’elles étaient, c’est tout ce qu’elle pensa en pinçant précautionneusement les lèvres et en disant à son amie d’enfance "Oui, je crois plutôt bien connaître le refrain." Celui qui commençait par pas de promesse, pas d’engagement "T’es quelqu’un de bien, tu trouveras quelqu’un qui l’est autant que toi." Elle lui sourit. Sans vouloir la rassurer pour autant, elle pouvait pourtant lui affirmer cette chose-là qu’elle compléta en recalant sa tête sur son oreiller "Quelqu’un qui trouvera plus que des créneaux en commun pour passer du temps avec toi." Elle imaginait que c’était ce qu’elle voulait puisqu’elle avait mal réagi à la nouvelle de ses fiançailles "T’as de ses nouvelles ?" finit-elle par lui demander, son intérêt pour tout ça frôlant l’indécence, excuse toute trouvée pour ne pas s’attarder sur ce qu’elle ressentait ce soir, mais sur quoi elle était forcément obligée de revenir, le parallèle existant entre son histoire et celle de Millie étant trop flagrant pour qu’elle s’obstine à faire semblant de ne pas s’y retrouver.
Même si c’était différent, il restait que le fond était toutefois drôlement similaire "On se connaît depuis bien plus longtemps que ça encore." admit-elle alors que Millie pointait l’évidence en lui disant que l’année qu’elle avait passé en tant que maîtresse de cet homme qu’elle ne nommait pas, c’était tout de même long "J’ai l’impression de le connaître depuis toujours, même si c’est pas vraiment le cas." Même si avant de faire ce qu’ils faisaient, ils restaient à bonne distance l’un de l’autre. Mais Leon parlait tellement de Ruben à la maison, qu’elle avait toujours eu le sentiment qu'il faisait partie de sa famille. C’était trop curieux comme sensation pour qu’elle ne réussisse à l’exprimer, se contentant de se taire un moment pour admettre que contrairement à Millie, elle n’avait pas ployé face à la vérité absolue que Ruben n’était pas libre, qu'il s’apprêtait même à s’unir à une femme qui avait toutes ses faveurs malgré ce qu’il lui faisait subir en secret. Une femme qu’elle méprisait, elle ne s’en cachait pas "Ça m’est arrivée de travailler avec elle. Je l’apprécie pas — pas seulement parce qu’elle est l’autre, je la trouve insipide et stupide." dit-elle, gardant son regard dans celui de Millie qui y verrait un semblant de jalousie sans doute, chose à laquelle Mavis pensa, et dont elle se défendit, presque dans la continuité "J’envie pas sa position. Elle va passer le reste de sa vie avec lui, mais je sais qu’elle le connaîtra jamais comme moi, je le connais." C’était certainement un soupçon d’orgueil qui lui fit ajouter "Il me ment pas, elle pourra jamais prétendre la même chose, et ça me suffit pour me sentir importante à ses yeux. J’ai pas besoin d’être avec lui pour toujours pour que ça compte, ce qui se passe entre nous." Je suis pas amoureuse de lui, aurait-elle voulu dire à nouveau, mais elle ne s’en donna pas la peine, laissant un léger rire filer en glissant de nouveau ses mains sous sa joue accolée à son oreiller "Maintenant, t’as le droit de me juger."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Millie Butcher
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ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« C’est quelqu’un d’occupé ? » Elle opina du chef. « Yep. » Mais l’étaient-ils pas tous, désormais, dans leur génération ? C’était surement leur mauvais sort jeté dès la naissance, que d’être occupé en permanence et de le rester jusqu’à temps que l’épuisement ne frappe à leur porte un jour sans prévenir. « Oui, je crois plutôt bien connaître le refrain. » Concernant les engagements dans lesquels personne ne s’engageait parce-qu’ils ne pourraient pas être respectés de toutes façons. « Quelqu’un qui trouvera plus que des créneaux en commun pour passer du temps avec toi. » Millie eut un petit rire: si seulement c’était aussi simple que cela. Elle qui avait du mal à faire confiance pour de vrai et pas simplement pour lisser les surfaces n’arrivaient justement pas à rencontrer aussi facilement des personnes qui réussissaient à comprendre que c’était la plupart du temps elle qui n’avait pas autant de créneaux de disponibles qu’un couple classiques attendait que ce soit le cas. « T’as de ses nouvelles ? » Ce fut à l’horizontale cette fois-ci que sa tête s’anima, marquant la négation venant dans les secondes qui suivirent dans ses paroles. « J’ai pas cherché à en prendre. » Pourtant, les occasions avaient été multiples et nécessaires, mais elle n’avait pas réussi à franchir le pas. Elle avait de ses nouvelles par les autres membres de sa famille qu’elle croisait et côtoyait au quotidien, et jusque maintenant cela lui avait suffi - mais avec les dernières informations qu’elle avait vu trainer et la tempête qui avait ravagé la ville ces derniers jours, elle se devait de franchir le cap. Mais toutes ces raisons là, elle n’avait pas besoin de les exposer à Mavis - parce-qu’elle était trop intelligente pour potentiellement comprendre à qui elle faisait référence si elle se mettait à expliquer les raisons qui la pousserait à prendre des nouvelles d’Ambrose, loin de ne pas être au fait des actualités normalement. Même sans le connaitre personnellement - lol -, il suffisait d’avoir son nez dans les actualités People pour avoir entendu parler de lui.
La conversation se faisant sous forme d’une partie de ping-pong, elle renvoya la balle dans le camp de Mavis en cet instant, soulignant tout de même qu’un an à jouer ces rôles là c’était long. « On se connaît depuis bien plus longtemps que ça encore. » Ce n’était pas quelqu’un qui était apparu récemment dans son entourage, alors. « J’ai l’impression de le connaître depuis toujours, même si c’est pas vraiment le cas. » - « Et t’as toujours voulu que votre relation devienne ce qu’elle est aujourd’hui, ou c’était pas prévu ? » Elles laissaient pointer leur curiosité des deux côtés ce soir, alors Millie ne trouvait pas tant cela déplacé que de continuer sur cette lancée.
« Ça m’est arrivée de travailler avec elle. Je l’apprécie pas — pas seulement parce qu’elle est l’autre, je la trouve insipide et stupide. » Leurs regards restaient accrochés, et peut-être qu’un maigre sourire amusé se laissa être visible sur les lèvres de Millie en cet instant - elle aurait surement du le retenir, mais en même temps elle s’attendait tellement à une explication de ce type de la part de Mavis que c’était presque comme si c’était un maigre sourire de victoire. « J’envie pas sa position. Elle va passer le reste de sa vie avec lui, mais je sais qu’elle le connaîtra jamais comme moi, je le connais. Il me ment pas, elle pourra jamais prétendre la même chose, et ça me suffit pour me sentir importante à ses yeux. J’ai pas besoin d’être avec lui pour toujours pour que ça compte, ce qui se passe entre nous. » - « Tu gagnes le concours auquel elle sait même pas qu’elle est inscrite quoi. » Et elle pouvait le voir dans son regard que c’était réellement suffisant pour elle; elle l’admirait un minimum pour ça. Elle savait que de son côté, à places échangées, elle n’aurait pas su faire preuve d’autant de retenue qu’elle. Preuve en était: elle n’était pas la maitresse de quiconque aujourd’hui. Ce qui fut peut-être le plus étonnant dans toute cette réponse, finalement, ce fut le petit rire qu’elle laissa échapper à ce moment là. « Maintenant, t’as le droit de me juger. » Millie leva les yeux au ciel. « Si tu veux vraiment que je le fasse, je peux le faire. » Parce-que c’était à peu près la dixième fois qu’elle lui disait qu’elle pouvait juger, là où ce n’était pas son but à la base. A croire qu’elle attendait qu’elle ait la réaction qui aurait du être normale, ou au moins celle du reste de la population à apprendre une telle histoire. « Je suis pas spécialement d’accord avec l’idée de jouer le rôle de la maitresse, parce-que j’aimerais pas qu’on me fasse ça dans mon dos… » Et que par principe, faire du mal à une autre femme alors qu’elle n’avait rien demandé et que c’était son petit-ami l’enflure dans l’histoire, elle n’approuvait pas. « Mais c’est pas moi au centre de cette situation. » Alors, elle haussa quelque peu les épaules. « Et si ça te suffit, j’ai pas de commentaires à faire. » Elle n’avait qu’à se contenter de poser un regard bienveillant sur elle, en espérant que c’était réellement le cas et que cela ne la rongeait pas violemment de l’intérieur.
Se laissant finalement retomber le dos à plat, elle soupira quelque peu. « J’espère pour toi qu'il est au moins honnête avec l’une de vous et qu’il te ment pas. Parce-que tu fais des efforts pour lui qui sont pas négligeables. » Et parce-que c’était pour cela qu’elle était initialement venue ici au milieu de la nuit, Millie redirigea la conversation vers ce qui occuperait une partie de leur matinée - plus du lendemain, mais du jour même. « On doit être parties pour quelle heure, demain ? » Comment voulait-elle procéder à cette expérience ?
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
the damsels are depressed @Millie Butcher (crédit gif/ spookyrps)
Elle comprenait le sentiment qui animait Millie, cette sensation de trahison qu’elle devait ressentir au plus profond de son ventre, et cette envie de blesser comme elle, elle avait été blessée "Tu lui en veux, hm ?" Elle lui posa la question tout en connaissant déjà la réponse, mais elle voulait en être certaine, tirant peut-être une forme de satisfaction dans l’idée de ne pas être la seule à garder des griefs contre des gens qu’elle était supposée aimer. Mavis la regarda un moment, essayant de s’imaginer à quoi pouvait ressembler cet homme qui avait fait du mal à son amie d’enfance, et ne réussit pas vraiment à visualiser autre chose que les traits de Ruben, comme s’ils devaient tous se ressembler ; qu’ils devaient tous être beaux, charmants, et intelligents. Le cliché aurait voulu qu’elles, elles soient jeunes, naïves et perdues, mais à part être jeunes, on ne pouvait pas vraiment dire qu’elles collaient au cliché qu’on essaierait de leur mettre sur les épaules si jamais leurs histoires venaient à se savoir.
Ce ne serait jamais le cas. Pour Mavis du moins, elle s’en faisait la promesse. Son secret, elle le garderait jusqu’à la tombe, comme tous les autres dont un qui concernait directement Millie qu’elle n’arrêta pas de regarder, la sentant concernée par ce qu’elle avait à raconter. Se replongeant dans ses souvenirs de l’époque, Mavis lui répondit "Non, je crois que c’est venu un peu par défaut." avoua-t-elle, même si c’était bien plus complexe que ça "C’est quelqu’un d’intelligent. Mon père l’a formé pendant des années, et il continue de travailler avec lui aujourd’hui. Je les ai beaucoup vu échanger, se synchroniser pour venir à bout de tel ou de tel cas, et je sais pas —" Sa joue collée à l’oreiller, elle eut un très léger sourire qui ne tranchait pas avec son jeune âge, la rendant au contraire plus jeune encore "— j’ai eu envie d’en faire partie, qu’il m’apprenne ce que Leon lui avait appris." Parce que lui ne prendrait pas le temps de le faire, qu'il estimait que son héritier naturel, ce n’était pas sa propre fille, mais ce garçon qu’il avait pris sous son aile sans même douter un instant de ses capacités. En réfléchissant à ce qu’elle disait, elle se rendit compte de quelque chose qu’elle savait déjà au plus profond de son coeur, mais qu’elle exprima à voix haute pour la première fois, un léger rire lui échappant un même temps "C’est un peu tordu, je sais." Mais elle n’en était pas désolée. C’était comme ça que les choses s’étaient passées, et si elle n’avait pas envie de véritablement avouer que c’était elle qui s’était mise à tenter Ruben pour l’attirer dans ses filets, elle ne minimiserait pas l’impact de sa volonté pour qu’il ressorte avec le mauvais rôle. Leur part de responsabilité était égale, dans toute cette histoire.
"Quelque chose comme ça." Elle n’ajouta pas que si elle n’avait pas été aussi stupide et insipide qu’elle la soupçonnait d’être, Nina, elle aurait pu concourir elle aussi. Seulement, Mavis avait l’impression que ce serait appuyer sur quelque chose du côté de Millie qui s’était également fait berner "Je tiens pas spécialement à ce que tu me juges, mais c’est ce qui serait normal de faire. Si les rôles étaient inversés, moi je te jugerais." Un aveu qu’elle lui fit sans gêne quand Millie se montra encore une fois prompte à ne pas laisser son avis personnel interférer dans la situation présente. Elle restait impartiale, ce que Mavis admirait d’un certain côté parce qu’elle disait vrai : si elle s’était trouvée dans sa situation, elle aurait certes gardé ses pensées pour elle, mais ces dernières auraient été cinglantes. Inutile de bavasser sur laquelle d’elle d’eux étaient la meilleure personne : Millie remportait la palme haut la main "Merci." lui fit-elle seulement après l’avoir statué dans l’intimité de ses pensées, son regard toujours accroché au sien pendant qu’elle espérait à voix haute que Ruben soit honnête avec au moins l’une d’entre elle. Elle était certaine qu’il l’était avec elle, elle n’imaginait pas une seule seconde qu’il puisse être malhonnête avec elle autant qu’il l’était avec Nina qui n’avait que ce qu’elle méritait, cette idiote "Ils valent le coup. Je sais qu’il me ment pas." C’était presque touchant qu’elle en soit autant convaincue, la rendant bien plus naïve qu’elle ne l’était vraiment. Elle tomberait de son piédestal un jour où l’autre, c’était surement écrit quelque part Elle commençait déjà à en sentir son socle flancher, Millie remettant en avant le projet du lendemain matin sur le tapis. Un soupir lui échappant, ses yeux se fermèrent en même temps qu’elle lui répondait "Mon admission est pour 7h15, alors le plus tôt sera le mieux." Quand elle rouvrit les yeux, ces derniers fuirent un instant ceux de la jeune femme pour se poser sur le réveil posé sur sa table de chevet. Il était tard, aussi ça lui fit ajouter, alors qu’elle se calait plus confortablement sur son oreiller "On devrait dormir si on veut être sûres de réussir à se lever demain." Nul doute que le réveil serait douloureux dans tous les cas.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« Tu lui en veux, hm ? » Le petit rire amer qu’elle laissa échapper d’entre ses lèvres répondait de lui-même à la question de Mavis - cette dernière était d’une évidence même, de toutes façons.
Sa curiosité n’était pas véritablement mal placée, promis - pas tant, mais disons que l’occasion se présentait d’en apprendre un peu plus sur la situation dans laquelle elle était plongée et si Mavis ne voulait pas lui répondre, elle pouvait toujours l’envoyer paitre en réalité; alors la situation était presque équitable. « Non, je crois que c’est venu un peu par défaut. » Comme un quelque-chose qu’elle n’aurait pas vu venir, donc. « C’est quelqu’un d’intelligent. Mon père l’a formé pendant des années, et il continue de travailler avec lui aujourd’hui. Je les ai beaucoup vu échanger, se synchroniser pour venir à bout de tel ou de tel cas, et je sais pas — j’ai eu envie d’en faire partie, qu’il m’apprenne ce que Leon lui avait appris. » Il n’y avait pas besoin de paroles pour expliciter la situation en réalité, l’évidence parlait d’elle-même dans son regard. « Tu l’admires. » Au sens premier du terme, pour ses capacités là en l’occurence au delà de tout ce qui s’était apparemment développé entre eux avec le temps. « C’est un peu tordu, je sais. » Faisant une petite moue, Millie haussa les épaules alors que son côté, la blonde avait un petit rire. « C’est pas le pire que j’ai pu entendre. » Elle leva un doigt devant elle. « Je dis pas que c’est pas tordu hein. » Mais. « Mais c’est pas le pire que j’ai pu entendre. Au moins c’est pour ses qualités que t’es attirée par lui. » Parce-que le reste du tableau qu’elle lui dessinait n’était pas des plus gracieux, alors au moins cela pouvait expliquer le pourquoi du comment elle en était dans la situation dans laquelle elle se trouvait aujourd’hui.
« Quelque chose comme ça. » Il y avait toujours une partie des participants dans ce type de concours qui ne savait pas qu’ils étaient inscrits d’office - oh, ce n’était pas souligné mais elles savaient toutes deux que Millie faisait malheureusement partie de cette population là. Elle fut reconnaissante envers Mavis de se retenir de mentionner cette évidence à haute voix. « Je tiens pas spécialement à ce que tu me juges, mais c’est ce qui serait normal de faire. Si les rôles étaient inversés, moi je te jugerais. » Bien sur que la remarque eut le don de tirer un petit rire chez Millie. « Ca a au moins le mérite d’être honnête. Heureusement qu’ils le sont pas alors, inversés. » Elle se contentait bien de sa place actuelle et des commentaires qu’elle lui faisait - et de ceux qu’elle retenait et gardait pour elle aussi. De son côté, elle préférait prendre le partie de ce n’était pas ses affaires et qu’elle n’avait pas répondu à son appel pour pointer du doigt les éléments qui n’allaient pas dans son histoire - alors qu’ils étaient pourtant présents et potentiellement nombreux. « Merci. » Elle haussa quelque peu les épaules.
« Ils valent le coup. Je sais qu’il me ment pas. » - « C’est franchement tout ce que je te souhaite. »
Parce-que la journée de demain - ou plutôt les heures qui s’en venaient rapidement - serait le meilleur témoin de il était plutôt nécessaire que cela vaille le coup. « Mon admission est pour 7h15, alors le plus tôt sera le mieux. » Doucement, toujours allongée sur le lit, Millie opina du chef; elle suivrait les instructions de toutes façons, et puis le sommeil était une notion surfaite James le lui avait fait comprendre depuis bien longtemps désormais. « On devrait dormir si on veut être sûres de réussir à se lever demain. » - « Surement oui, c’est plus sage. » Si seulement au moins l’une des deux arrivait à trouver le sommeil. Se relevant d’un coup, elle s’éclipsa quelques instants dans ce qui se révéla être la salle de bain comme anticipé, avant de revenir pour se glisser désormais en pyjama aux côtés de Mavis dans le lit. Posant son regard sur le profil de la blonde, elle resta un instant silencieuse avant de prendre la parole dans un murmure - comme si elle n’avait pas envie de briser quelque-chose à travers tout ce qu’elles avaient échangé cette dernière heure. « Au cas où t’en es doutée à un moment: c’est courageux de ta part. » De se montrer assez forte pour supporter cette situation, les changements que cette dernière lui imposait sans qu’on lui ait demandé son avis, les décisions qu’elle prenait seule dans son coin. Attrapant sa main dans la sienne et la serrant fort, elle ne la lâcha pas pour autant par la suite. « Et si t’as besoin que je te le répète, fais moi signe. » C’était pour ça qu’elle était là aujourd’hui: pour la soutenir. « Bonne nuit Mavis. » Au moins pour quelques heures.