(malone #3) flashes of the battle come back to me in a blur
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
flashes of the battle come back to me in a blur @Malone Constantine ☆ crédit/harley
Le rendez-vous avait été pris, et Evie n’avait pas hésité à s’organiser pour s’y rendre le plus rapidement possible. Surement que l’opportunité était trop belle pour quitter l’appartement de Rhett, elle n’avait cependant pas pu s’en réjouir à son aise quand elle avait repensé au ton des messages de Malone qu’elle avait particulièrement senti affecté au travers de son petit écran. Elle lui avait posé des questions qu’il avait éludé comme l’homme qui avait l’habitude de s’occuper des problèmes des autres et de minimiser les siens. Elle n’avait pas insisté, mais en se rendant au lieu du rendez-vous fixé, elle se demandait quel genre de nouvelles il avait pu recevoir pour accuser une mélancolie autant perceptible, alors qu’ils ne se trouvaient même pas dans la même pièce. Bien sûr, tout le monde était touché par la tempête, certains plus que d’autres, et il semblait au fond que Malone se trouvait dans le groupe de ces autres. Ça ne lui faisait pas peur, Evelyn lui avait dit sans réfléchir qu’elle accorderait du temps à la cause qu’il avait choisi de défendre, alors après avoir prévenu Rhett de son départ, ne lui donnant pas de réponse nette quant à l’idée qu’elle revienne pour lui tenir compagnie comme elle l’avait fait ces dernières heures, elle avait filé droit vers le village solidaire qui avait été dressé pour venir le plus rapidement possible en aide aux victimes de la tempête.
Il y avait du monde, c’est ce qui la frappa en premier. Ça, et les mines aux traits tirés. Sur la route, elle avait vu des arbres couchés sur la route, des toits envolés, des maisons rognées par la colère des éléments, et des paysages différents de ceux qu’elle connaissait, mais confrontée à la détresse de ceux qui se trouvaient dans son sillage en arrivant sur les lieux, elle ressentit une bouffée de solidarité qui la força à accélérer le mouvement, et rejoindre l’endroit indiqué par Malone où une collecte de denrées alimentaires était organisée. Elle ne savait pas encore à quel poste il la placerait, mais elle s’en fichait un peu sur l’instant. Elle voulait juste aider, et si ça voulait dire se relever les manches, elle le ferait sans s’attarder sur le reste. Empoignant son téléphone portable, elle vérifia si le réseau lui permettait d’envoyer un message au jeune homme pour le prévenir de son arrivée, et s’enfonça dans les allées bondées de files en tout genre, chacun attendant d’être guidé pour qu’on leur attribue un repas, un colis, ou tout simplement pour qu’on les rassure tandis qu’ils venaient de vivre le pire moment de leur vie.
En arrivant à l’arrière du centre associatif, Evie s’avança timidement. Quand la silhouette de Malone fendit l’incertitude au loin, elle s’approcha de lui en lui faisant un petit signe de la main "Bonjour." lui fit-elle, ajoutant tout de suite dans la foulée "J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Après avoir vu les nouvelles, j’ai voulu me dépêcher de vous rejoindre, mais vous savez, les routes…" Ce n’était pas simple de se déplacer. Avec Rhett, ils avaient passé du temps à surveiller les informations, au moins pour se figurer des dégâts. Mais c’était tellement anxiogène qu’ils avaient fini par faire autre chose, pas très doués pour affronter la réalité. Pourtant Evie était là, et elle se désolait de n’arriver que maintenant, son regard cherchant celui de Malone à qui elle dit à nouveau, conclusion de son observation durant le chemin qu’elle avait fait jusqu’ici "Il y a tellement de monde, c’est fou." Et ce n’était pas réjouissant, comment ça pouvait l’être ? S’attardant un instant sur la mine de Malone, elle se demanda si le questionner sur son état d’esprit était une bonne chose, s’il l’autoriserait à le faire. C’était un homme altruiste, qu’elle n’avait pas besoin de connaître sur le bout des doigts pour savoir qu'il refusait qu’on s’inquiète de son sort. Il devrait s’y faire, puisque posant une main sur son épaule et penchant la tête pour qu’il ne soit pas tenté de rompre le contact visuel, elle lui demanda enfin "Comment tu vas ?" Il était peut-être temps de laisser les convenances au placard, songea-t-elle en osant le tutoyer pour la toute première fois.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Mer 13 Déc 2023 - 11:00, édité 1 fois
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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Avantage de la situation: le personnel réquisitionné pour le moment à l’Emerald Hotel était au service minimum, si bien qu’il avait fallu que certains restent chez eux pour palier à ce manque de nécessité sur place. Malone s’était porté volontaire pour faire partie des personnes ne se présentant pas sur leur lieu de travail - ainsi, cela lui dégageait pas mal de temps sur les dix prochains jours et il pouvait le réaménager autrement qu’en allant se planquer au travail. Il pouvait désormais se permettre de se renseigner pour savoir où sa présence serait la plus utile, naviguant et jonglant entre les deux associations auxquelles il appartenait. La plupart des personnes qu’il suivait pour leurs addictions n’avaient pas été épargnés par les événements, se retrouvant chamboulés par un tel impact sur un quotidien qu’ils peinaient déjà à garder stable pour ne pas être sensibilisés à l’idée de prendre de nouveau quelconque substances - mais ce n’était pas pour cette catégorie là de personnes qu’il était présent au Dovecourt Center aujourd’hui, mais pour l’autre association dans laquelle il était active: Homeless Connect - car les personnes sans abris et en situation de précarité étaient celles qui s’étaient retrouvées en première ligne face à cette tempête. Avoir des dégâts sur son habitation était une chose et cela restait bien compliqué, mais subir les dégâts directement parfois - trop souvent - physiquement parce-qu’on ne possédait pas de logement avait un impact bien différent sur le quotidien.
Les foules étaient nombreuses aujourd’hui, au village associatif qui avait été mis sur pieds par les secours engagés. Cela ne surprit pas plus que ça Malone, qui savait à quel point les personnes nécessitant de l’aide étaient nombreuses - déjà en temps normal, mais tout cela se multipliait rapidement pendant les crises. C’était également aujourd’hui qu’il avait donné rendez-vous à Evelyn sur place, après leur échange de messages quelques jours plus tôt. D’ordinaire, il ne se serait pas permis de lui faire une telle demande, se serait contenté de prendre des nouvelles suite à la tempête et ça aurait été tout. Mais il connaissait particulièrement bien à quel point les choses pouvaient être compliquées pour d’autres là où de son côté il était et avait été très chanceux, alors si elle avait quelques heures à perdre, pourquoi pas les allouer à lui donner un coup de main ? La brune avait accepté sans délai, et peut-être que cela avait tiré un petit sourire à Malone derrière son écran. La voilà qui s’approchait d’ailleurs de lui, il la vit au loin du lui fit un signe de la main. Avec ce même sourire, il la salua en retour juste avant qu’elle ne le rejoigne. « Bonjour. » - « Bonjour Evie. » - « J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Après avoir vu les nouvelles, j’ai voulu me dépêcher de vous rejoindre, mais vous savez, les routes… » Il balaya d’un revers de la main les excuses qu’elle lui donnait. « Vous rigolez ? Vous êtes là, c’est déjà énorme. » D’autres ne se seraient pas donné la peine de se déplacer. « C’est déjà super. Merci. » Parce-que c’était un coup à l’aveugle qu’il avait fait, et que ça avait fonctionné. « Il y a tellement de monde, c’est fou. » Son regard à lui s’en alla alors un instant en direction des foules autour, soupirant lassement. « C’était à prévoir. Y’a déjà du monde d’habitude, mais quand y’a des problèmes comme ça c’est encore pire. » Il reporta son regard sur elle. « Ca va se calmer pour certains avec l'aide qu’on leur donnera ici et le suivi qu’ils auront derrière, mais d’autres personnes sont des habitués et on les voit déjà toutes les semaines ailleurs. » Ils profitaient d’avoir à disposition d’autres choses pour passer une période un peu moins catastrophique, là où le monde autour d’eux était au bord de l’épuisement.
Tout comme l’était Malone, en réalité. Il courrait dans tous les sens, et il savait que cela ne serait jamais suffisant et ne pourrait pas couvrir tous les problèmes qui incombaient à ses proches et lui à cause de cette malheureuse météo capricieuse. Evie avait du le voir, le comprendre, il ne savait trop encore jusque dans quelles mesures c’était le cas mais lorsqu’il sentit sa main se poser sur son épaule. Son regard chaud restait ancré dans le sien bien plus clair, gardant son attention focalisée. « Comment tu vas ? » Elle était passée du vouvoiement au tutoiement - et bien sur que cela arracha un petit ricanement sous la forme d’un soufflent par le nez de la part de Constantine, qui esquissait aussi en parallèle un petit sourire en coin. Peut-être était-il temps effectivement de rendre leurs échanges un peu moins formels, surtout dans des situations comme celle qu’ils avaient autour d’eux. « J'ai connu pire, franchement. » Il haussa quelque peu les épaules. « J’ai côtoyé la mort de près, je te rappelle. » Il tentait l’humour, mais bien sur que cela ne prenait pas réellement dans cette conversation - cela marquait surtout davantage la façon dont les choses pouvaient effectivement être mal en point de son côté, à utiliser si mal un humour si noir. Pinçant les lèvres, il soupira quelque peu. « La tempête a pas fait que des dégâts matériels. J’ai appris que mon cousin a pas de nouvelles de notre oncle depuis plusieurs jours. » Il ne comprenait d’ailleurs pas encore comment cela était possible. « Je le porte pas spécialement dans mon coeur, mais c’est lui qui nous a élevé et je sais que c’est quelqu’un d’important pour mon petit frère, alors je peux pas m’empêcher autant de m’inquiéter un peu que de m’en vouloir de penser comme ça. »
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
flashes of the battle come back to me in a blur @Malone Constantine ☆ crédit/harley
Malone semblait épuisé, tout comme le reste de la population. Simplement, Evelyn n’eut pas le coeur de le lui faire remarquer, prenant à la place en considération la manière dont il la rassura à propos de son retard, mettant plutôt en lumière sa présence qui était bienvenue. Elle lui en était reconnaissante, le gratifiant ainsi d’un sourire bouche fermée et d’une oeillade fixe qui trouva son point d’ancrage dans le bleu soutenu de ses yeux. Elle le reconnaissait bien là. Jamais il ne lui aurait reproché d’arriver après la guerre, si elle osait penser de cette manière, mais les bonnes manières avaient la dent dure, et elle devait aussi avouer que d’un certain côté, elle n’était pas habituée à être au coeur de l’action. Étonnant quand on connaissait sa famille, étonnant aussi de la part de quelqu’un qui n’hésitait jamais à donner de sa personne, et pourtant c’était la vérité : elle était solidaire d’une façon différente que celle qui nécessitait de se relever les manches et de mettre les mains dans le cambouis "J’imagine que même l’alerte des autorités n’a pas pu permettre à certains habitants de se protéger comme il le fallait." Elle pensait aux plus démunis qui, déjà sans la tempête, peinaient à joindre les deux bouts. Elle ne s’y connaissait pas beaucoup en statistiques Evelyn, mais elle n’était pas stupide : le taux de précarité allait grimper en flèche ces prochaines semaines, et ça lui serra le ventre d’une façon particulière, elle qui venait d’un cocon où, si ce n’était d’un peu d’amour, elle n’avait jamais manqué de rien. Reportant son regard sur Malone, elle réagit à ses autres paroles "Je l’espère. Vous avez une idée de comment le suivi va perdurer quand la situation se sera apaisée ?" Le vouvoyant encore à ce stade de la conversation, elle jeta un regard d’ensemble à l’endroit où ils se trouvaient, et ajouta dans la continuité de ses tristes observations "En tout cas, je suis disponible aujourd’hui bien sûr, mais je le serai aussi tant que vous jugerez avoir besoin de moi." Elle le précisa avec un naturel désarmant, affirmant ses dires dans un hochement de tête convainquant, déterminée à faire ce qu’il fallait pour apporter son aide et son soutien à toute la communauté.
À commencer par Malone qu’elle se mit à tutoyer, se disant dans le fond que ce serait pénible de rester aussi formel dans une situation comme celle-ci. Il lui répondit avec une pointe d’humour qui n’était pas faite pour la heurter, alors elle décida de ne pas l’être, récupérant la main qu’elle avait posé sur son épaule dans un signe de réconfort timide, pour lui répondre sur le même ton "J’avais oublié que je suis face à un survivant. Mes excuses, monsieur." Dans d’autres circonstances, peut-être l’aurait-elle gratifié d’une révérence. Pas aujourd’hui. Cela dit, elle ne plaisantait qu’à moitié dans le fond. Malone n’avait jamais lésiné à offrir une image de lui peu reluisante pour lui expliquer comment un addict gérait son rapport à ce qui le maintenant en vie, tout en le détruisant à petits feux, alors elle avait une vue d’ensemble de ce qu'il avait vécu. Elle ne savait pas si ça donnait à leur relation une dimension particulière, mais il l’avait beaucoup aidé à comprendre Rhett ces derniers mois, et ça comptait assez pour elle pour qu’elle veuille lui rendre la pareille. Pas forcément en étant présente ici, mais en s’intéressant à lui et à comment il vivait ce qui se passait actuellement puisque c’était bien connu : ceux qui prenaient soin des autres refusaient souvent qu’on prenne soin d’eux. Si elle devait s’investir d’une mission supplémentaire aujourd’hui, ce serait donc d’être une béquille pour Malone de façon plus personnelle, acceptant de l’écouter sans délai. Elle le fit d’ailleurs, apprenant avec désolation qu'il avait reçu une nouvelle difficile à avaler, et qui lui fit demander "Il vivait seul, ton oncle ?" S’il soulevait la question, c’était qu’il avait besoin d’en parler, de fait s’insérer dans la brèche pour en savoir plus, elle jugeait que c’était à sa portée. Terminant d’écouter ce que Malone lui disait, Evie entendait son point de vue, et lui demanda juste après "Si j'ai appris quelque chose à propos de la famille, c’est qu’on a pas à se sentir coupable de ressentir du négatif pour elle. Ça ne veut pas dire qu’on ne tient pas aux membres qui la composent, ça veut juste dire que personne n’est parfait, et tant mieux, ce serait un peu ennuyeux sinon." Elle eut un léger sourire. Elle en connaissait un rayon sur la question, mais elle ne se placerait pas au centre de l’attention, la sienne entièrement tournée vers Malone qu’elle tacha de rassurer à son tour en lui disant "Les secours ont beaucoup de travail, ça prendra peut-être un peu de temps avant que vous ayez des nouvelles. Tu as une idée de ce qu'il a pu faire, ou de ce qu'il a pu décider de faire pendant la tempête ?" Elle ne partait pas de l’idée que ça le réconforterait de se mettre dans les chaussures de son oncle, mais en parler, ça pourrait potentiellement soulager le poids qu’elle voyait peser sur ses épaules, mais aussi sur l’ensemble des traits de son visage sur lequel ses yeux restaient solidement arrimés, attentive à la moindre de ses micro-expressions.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
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AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
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« J’imagine que même l’alerte des autorités n’a pas pu permettre à certains habitants de se protéger comme il le fallait. » Le regard de Malone se laissait aller ici et là à leurs côtés, à se poser sur des personnes dont il pouvait malheureusement reconnaitre le visage de certains. Pinçant les lèvres, il laissa aller un soupire. « C’est déjà difficile de le faire en temps normal, alors quand y’a une tempête qui passe sur la ville comme ça… » Parce-que c’était là aussi la réalité u terrain et de la situation qu’ils avaient sous les yeux: pour certaines personnes, ce n’était là qu’une prolongation de leur quotidien - avec plus de paires autour d’eux. « Je l’espère. Vous avez une idée de comment le suivi va perdurer quand la situation se sera apaisée ? » Il étira une petite grimace - il n’avait même pas la force de laisser aller un petit rire sarcastique, pour une fois. « Y’en aura pas. » Il haussa les épaules. « Les aides vont durer quelques temps et après les tentes vont être remballées et les gens devront se débrouiller de nouveau seuls. » Ce n’était même pas un reproche qu’il faisait à l’intention de la moindre institution, mais là une description de la réalité du terrain; il avait connu, il côtoyait, il aurait bien des choses à pointer du doigt sur tout ça mais il ne pouvait se le permettre réellement car de toutes façons les choses ne pourraient changer selon les idéaux nécessaires pour coller à la réalité. « En tout cas, je suis disponible aujourd’hui bien sûr, mais je le serai aussi tant que vous jugerez avoir besoin de moi. » En tournant cette fois-ci son visage vers elle, Malone étira un petit sourire. « Merci. J’abuserai pas parce-que sinon vous êtes là jusqu’à la fin de vos jours, mais c’est gentil de proposer. »
Si les politesses un brin étriquées étaient encore de circonstances entre eux jusqu’à cet instant, ce fut Evie la première à les laisser tomber - Malone se contentait de suivre le mouvement jusque maintenant, et cela le fit rire de voir que certaines situations faisaient s’effondrer certains aspects des relations sociales qui n’étaient là finalement que pour enjoliver les choses. « J’avais oublié que je suis face à un survivant. Mes excuses, monsieur. » Avec un petit sourire en coin, il balaya d’un revers de la main ses excuses: ce n’était pas la discussion du jour, ni le moment de s’arrêter sur ce type de détails là.
Surtout qu’en l’occurence, Malone avait littéralement connu pire et lui allait bien; ce n’était pas cette partie là de l’équation qui le rendait quelque-peu sarcastique et plus enclin à être inquiet qu’il aurait désiré l’être. Cela faisait plusieurs jours que sa famille n’avait pas de nouvelles de Norman, et si lui n’en avait pas grand chose à faire au demeurant, il n’y avait pas que son avis ou son ressenti à prendre en compte dans cette situation. « Il vivait seul, ton oncle ? » Il plissa quelque peu le bout du nez. « J’en sais rien. » Cela soulignait toute son implication dans la vie de ce dernier. « Enfin, je sais que mon frère vit là-bas normalement la plupart du temps, mais je sais pas s’il a pas déménagé pour aller habiter avec sa fiancée. » Expliqué de la sorte, cela mettait Malone face à une réalité qu’il n’appréciait guère: il n’obtiendrait pas cette année une fois de plus la médaille du meilleur frère. « Si j'ai appris quelque chose à propos de la famille, c’est qu’on a pas à se sentir coupable de ressentir du négatif pour elle. Ça ne veut pas dire qu’on ne tient pas aux membres qui la composent, ça veut juste dire que personne n’est parfait, et tant mieux, ce serait un peu ennuyeux sinon. » Le sourire qu’elle ajoutait à ses mots était rassurant, parce-que ce dernier soulignait qu’elle n’émettait pas là un jugement mais qu’elle apportait même davantage un point de vue qui semblait regorgé de vécu. Malone fit une petite moue. « Chez nous, c’est moi qui obtient la palme du pas parfait et ça se voit beaucoup aujourd’hui. » Il ne soulignait pas ce point désormais à haute voix pour qu’elle le plaigne, loin de là: une fois de plus, ce n’était là qu’une constatation de faits qui lui étaient relatés depuis des années mais qu’il avait décidé d’ignorer jusque maintenant, ou au moins jusque ces dernières années.
« Les secours ont beaucoup de travail, ça prendra peut-être un peu de temps avant que vous ayez des nouvelles. Tu as une idée de ce qu'il a pu faire, ou de ce qu'il a pu décider de faire pendant la tempête ? » Il secoua la tête « Aucune idée. » Et il inspira longuement. « En vrai je m’inquiète surtout pour mon frère. Mon petit frère, celui qui habite normalement avec lui. » Peut-être avait-il davantage besoin d’en parler que ce qu’il s’était imaginé jusque là, à voir la facilité avec laquelle la parole lui venait en cet instant. « C’est sa figure paternelle, et je sais qu’il est proche de lui. » Mais ce n’était pas pour autant que Malone était capable de prendre son téléphone et d’appeler Ambrose pour savoir comment il allait, comment il se sentait, s’il avait besoin de quoi que ce soit. Il partait du principe qu’il avait son numéro de téléphone et que si le besoin se faisait ressentir, il pouvait le contacter quand il ressentait que c’était le cas. Ce n’était surement pas assez, et il y avait fort à parier que sa soeur lui tape sur les doigts dans pas longtemps pour avoir agi de la sorte - ou pour avoir oublié d’agir, plutôt. Il soupira. « Mais t’as raison, les secours ont beaucoup de boulot. Le réseau a été coupé plus ou moins longtemps à certains endroits. Il est peut-être même pas en Australie en ce moment, et c’est peut-être pour ça qu’il est pas dans le coin. »
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
flashes of the battle come back to me in a blur @Malone Constantine ☆ crédit/harley
La réponse de Malone la désolait bien sûr. Son esprit se mit rapidement en route pour palier au manque de suivi qu’il y aurait suite à tout ça, mais elle craignait ne pas avoir les bonnes armes pour vraiment apporter son aide. Elle avait l’argent cela dit, alors peut-être qu’en s’entourant de personnes volontaires comme Malone, elle pourrait tacher de trouver une solution et offrir aux gens qui en avaient besoin un suivi digne de ce nom ? Elle ne voulait pas faire de promesse en l’air, simplement voir la misère de ce côté-ci de la barrière, ça la mettait dans une position où, coûte que coûte, elle voudrait aider. Dans un léger soupir, elle dit au jeune homme "On va réfléchir à ce qu’on pourrait faire." Le on signifiant je sur l’instant, mais sans doute aurait-elle besoin du jeune homme pour la mettre sur le droit chemin de ce genre de fonctionnement. Elle était novice finalement, dans la vie associative, et ce même si sa famille était très impliquée dans ce genre de causes, aussi elle ne demandait qu’à apprendre. Hochant de nouveau la tête sans pour autant chercher à se convaincre, déjà convaincue qu’elle ferait ce qu’elle pourrait pour apporter son aide de toute façon, elle eut un sourire aux derniers mots de Malone qu’elle lui renvoya, doucement "Abusez, je vous en donne l’autorisation. Je n’ai pas peur de m’engager jusqu’à la fin de mes jours, c’est une cause qui en vaut la peine." Elle n’avait pas peur de s’engager jusqu’à la fin de ses jours dans ce genre de domaine en tout cas, et elle voulait qu’il le sache pour qu’aucune gêne ne vienne entacher sa volonté d'être actif dans cette cause. Il pouvait lui demander tout ce qu’il voulait, elle y répondrait sans juger qu’il abusait de sa gentillesse. Elle lui devait quelque chose qui plus est, alors qu’importait ce qu’il voudrait, Evie ferait en sorte d’être présente à ses côtés.
Même si ce n'était que pour discuter de ce qui le tracassait, à l’écoute du souci qu’il se faisait pour sa famille. Elle fronça les sourcils en l’écoutant lui répondre, ses bras se croisant doucement sur sa poitrine, sa tête se penchant sur le côté en même temps qu’elle essayait de se figurer de ce que voulait dire la disparition d’un membre de sa famille "Vous n’êtes pas très proches, ton frère et toi ?" Elle lui demandait parce que ça s’inscrivait dans la conversation, sentant que la communication ne devait pas être très bonne si Malone ignorait le genre de détails qu’il soulevait là. Ça ne partait d’aucune espèce de jugement de sa part puisque, encore une fois, elle n’était pas la mieux placée pour décortiquer la dynamique familiale d’autrui, considérant que la sienne n’était pas mieux dans le genre "Il est en bonne santé ton oncle, ou c’est aussi ça qui nécessite qu’on s’inquiète pour lui ?" finit-elle par dire, ses yeux trouvant les siens, et un sourire venant à nouveau momentanément illuminer ses traits alors qu’il lui révélait être le pas parfait de sa famille "Et moi, je suis celui de la mienne, à croire qu’on était voués à se rencontrer." s’amusa-t-elle sans vraiment le faire, prenant le parti de ne pas le consoler à ce sujet parce qu’elle savait à quel point il pouvait être difficile de déloger ce genre de ressenti quand, pendant des années, on avait été traité comme un pestiféré — comme une pestiférée dans son cas, son blason se retrouvant redoré uniquement parce qu’elle consentait à faire des efforts et à sourire pour les photos, bien qu’elle maintenant sa ligne de conduite en restant maîtresse de ses décisions. Elle s’imaginait que du côté de Malone, c’était son addiction qui l’avait placé dans le rôle du vilain petit canard de sa famille, elle n’avait même pas besoin de lui demander qu’il l’éclaire sur les fautes qu’il avait commises aux yeux de sa famille, et de toute façon, elle ne le ferait pas, trop délicate pour ça.
Finalement, elle eut l’impression que le manque de communication entre Malone et son frère n’était pas aussi évident que ça "Il est très jeune, ou c’est ton instinct protecteur qui te pousse à t’inquiéter autant pour lui ?" Si son frère était un tout jeune homme, elle comprendrait qu’il s’inquiète pour lui, et s’il était plus âgé, ça mettrait la lumière sur l’affection qu’il avait pour lui "Tu as eu des nouvelles de lui, tu lui as parlé depuis que tu sais pour ton oncle ?" Elle l’encouragerait à le faire s’il lui disait que non, mais pas en insistant, en lui faisait réaliser que ça le soulagerait, lui qui semblait si inquiet maintenant. L’observant un temps, et prenant sens de ce qu’il ajoutait ensuite, Evelyn enleva enfin son manteau pour le poser sur une chaise derrière elle, et pêcha son téléphone portable dans sa poche avant de revenir vers Malone pour lui demander, concentrée "C’est peut-être idiot ce que je vais te proposer maintenant, mais —" Elle déverrouilla son téléphone portable, la lumière bleu de son écran éclairant son propre visage par-dessous "— tu as contacté les hôpitaux des environs pour te renseigner à propos de ton oncle ? Juste au cas-où, ça ne veut pas dire que quelque chose lui est arrivé." le rassura-t-elle, sa main se reposant sur son épaule très brièvement avant de trouver l’une de ses longues mèches de cheveux et de la glisser derrière son oreille dans une succession de gestes pressés, mais graciles, ses yeux quittant les siens pour se poser sur son écran "Je peux m’en charger pendant que tu continues à t’occuper de tout ça." Tout ça étant matérialisé par un bref regard de la jeune femme aux alentours.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 30 Déc 2023 - 11:23, édité 1 fois
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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« On va réfléchir à ce qu’on pourrait faire. » Pinçant les lèvres, il fit tout de même en sorte d’étirer un petit sourire; c’étaient là de belles paroles, il pourrait admettre ça, parce-que cela donnait une maigre lueur d’espoir là où les derniers jours n’avaient pas été des plus cléments avec la population de façon générale. « Abusez, je vous en donne l’autorisation. Je n’ai pas peur de m’engager jusqu’à la fin de mes jours, c’est une cause qui en vaut la peine. » - « C’est gentil de votre part, merci. »
La suite de la conversation dériva cependant rapidement de la raison qui les avait réunis ici aujourd’hui. Malone avait peut-être besoin d’en parler bien plus que ce qu’il soupçonnait, il ne s’en était pas rendu compte - et comme il savait la façon dont ses frères et soeurs étaient affectés bien différemment de lui par la situation qui entourait leur famille, il n’arrivait pas à se sentir légitime d’en parler avec eux de la façon dont il en parlait en cet instant avec Evie. Parce-que face à la brune, il était honnête et sans filtre, et ça faisait du bien. « Vous n’êtes pas très proches, ton frère et toi ? » Il soupira quelque peu, faisant une petite moue dans la foulée. « Je suis pas proche de mes frères et soeurs tout court, même de celui là ouais. » Et c’était un euphémisme que de dire ça, puisqu’il avait fui le foyer devenu avec les années en rien familial à ses yeux dès que l’occasion s’était présentée. August lui avait toujours reproché d’avoir joué au lâche - il avait raison -, Flora aimait trop ce qui restait de sa famille pour véritablement reprocher quoique ce soit, et Ambrose était encore qu’un enfant quand Malone était parti. Les choses n’étaient pas au bon fixe donc, non. « Il est en bonne santé ton oncle, ou c’est aussi ça qui nécessite qu’on s’inquiète pour lui ? » Il secoua la tête. « Il est en bonne santé, normalement y’a pas à s’inquiéter de ce côté là. Ou peut-être que justement faut encore plus s’inquiéter à cause de ça, j’arrive pas à savoir. » Parce-que s’il était supposé en bonne santé, il n’était pas censé disparaître justement.
« Et moi, je suis celui de la mienne, à croire qu’on était voués à se rencontrer. » Malone esquissa un petit sourire en miroir à celui d’Evie. « Ca me va comme excuse. »
« Il est très jeune, ou c’est ton instinct protecteur qui te pousse à t’inquiéter autant pour lui ?» - « Il est jeune, il a tout juste vingt-quatre ans. » Il avait répondu trop vite pour que la seconde possibilité évoquée par la brune soit effectivement de mise dans cette situation; comme s’il se devait de justifier son inquiétude, parce-que cette dernière ne se trouvait pas être légitime. Elle l’était, il s’agissait là de sa famille après tout - mais aux yeux de Malone, il se devait effectivement de justifier son comportement des derniers jours envers et à propos de sa famille parce-que ce n’était pas là une de ses façons de faire habituelles. Dans un second temps, il était à noter qu’il était tout à fait dans le déni qu’Ambrose soit en réalité un adulte désormais, donnant son âge comme il donnerait celui de son fils alors que lui était véritablement un enfant. Dans son esprit, Rose était toujours ce petit garçon qu’il avait laissé en arrière dans la demeure Weatherton quand il s’était engagé dans l’armée et avait quitté ses proches. « Tu as eu des nouvelles de lui, tu lui as parlé depuis que tu sais pour ton oncle ? » - « On a échangé des nouvelles sur le groupe WhatsApp de la famille, pour se tenir tous au courant. Mais c’est tout. » Il aurait pu, voire il aurait même du envoyer un message à Ambrose pour savoir s’il avait besoin de quelque-chose; il n’était pas trop tard pour le faire en réalité, ce dernier se retrouvant peut-être livré à lui-même depuis quelques jours si Norman n’était plus dans le coin. Comme s’il était un enfant, oui. « C’est peut-être idiot ce que je vais te proposer maintenant, mais — tu as contacté les hôpitaux des environs pour te renseigner à propos de ton oncle ? Juste au cas-où, ça ne veut pas dire que quelque chose lui est arrivé. Je peux m’en charger pendant que tu continues à t’occuper de tout ça. » Elle était adorable avec lui en cet instant, Evie, et elle en faisait bien plus que d’autres personnes avaient pu en faire pour lui pendant ces dernières années. Mais ce n’était malheureusement pas de cette façon que Malone voyait les choses. « Je… » Son regard se perdit un instant autour d’eux, car effectivement ils allaient devoir réellement donner un coup de main à un moment donné.
Il s’écoula quelques second avant qu’il ne recentre son attention sur la brune. « Je suis sur que son fils s’en est déjà chargé, d’appeler tout le monde et n’importe qui. » Oh, il maitrisait James la plupart du temps sans s’en cacher et sans chercher à trouver la moindre excuse à son comportement. Mais il savait à quel point il était proche de son père et qu’il ne laisserait pas ce dernier dans la nature sans y mettre du sien pour savoir où il se trouvait. « C’est pas ma place de le faire. » Bien qu’il soit l’ainé des cousins et des cousines, il n’était malheureusement pas celui se tenant en charge de ces derniers d’une certaine façon - et c’était bien là ce qu’il reprochait alors qu’il était responsable de cela. « Mais merci. Tu me montres plus de considération que le font trois quarts des gens autour de moi, et ça fait du bien. » Malone ne cherchait pas à se positionner en victime, il était simplement sincère en lui accordant ces quelques mots. « T’embêtes pas à perdre du temps appeler qui que ce soit. » Qui plus était, il était à peu près sur que James n’apprécierait pas l’initiative ni l’idée de clamer haut et fort le nom de Norman à qui se trouvait à ses côtés. « Peut-être que je peux envoyer un message à mon frère par contre, ce serait pas une idée trop bête ça. » Il inspira longuement. « Et après on peut se mettre au travail ? » Peut-être avait-il juste effectivement besoin d’un peu de soutien et de considération, ce qu’il n’était pas venu chercher initialement ici mais qu’il finissait par trouver pour sur.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
flashes of the battle come back to me in a blur @Malone Constantine ☆ crédit/harley
"Je ne suis pas la mieux placée pour vous juger." Il fallait qu’elle le lui dise. Pas parce qu’elle ressentait le besoin de tirer la couverture sur elle et de faire de tout ça un sujet qui la concernait, mais parce qu’elle ne voulait pas qu’il se sente entravé dans sa manière d’exprimer ce qu’il ressentait à propos de ce qui le tracassait dans l’immédiat. Elle n’était pas la mieux placée pour le juger à propos des relations qu’il entretenait avec ses frères et soeurs, elle n’était pas la mieux placée pour le juger tout court, et elle voulait qu’il l’entende sans qu’il ne songe un seul instant qu’elle lui mente ; c’était une vérité facile à vérifier. Elle ne s’appesantirait pas sur la question, mais c’était important qu’il sache que quoi qu’il dirait, elle resterait neutre, sans juger nécessaire de lui faire la leçon, ou quoi que ce soit de ce genre.
Elle lui sourit doucement, fit un très léger mouvement de tête pour qu’il continue le reste de sa phrase alors qu’elle lui avait demandé si son oncle était en bonne santé. Sa réponse la mit dans l’embarras parce qu’elle ne savait pas comment prendre les choses ni comment les traiter avec toute la diplomatie qui la caractérisait. Elle ne connaissait pas l’oncle de Malone, elle pouvait à peine faire des suppositions sur ce qui avait bien pu se passer, et elle avait l’impression qu’il le savait. Il n’était pas question de raconter des histoires à qui que ce soit : la tempête avait été rude, il suffisait de regarder autour de soi pour le savoir, alors tout avait pu arriver, et ce n’était guère réjouissant de le penser. Elle ne pouvait que le rassurer, et c’est ce qu’elle fit, lui accordant de nouveau un regard compatissant "Je suis sûre qu’il y a une explication à ça." Laquelle, l’espérait-elle, n’était pas dramatique, autrement elle s’en voudrait d’avoir voulu insuffler un brin d’optimisme quand en vérité, les dés étaient déjà jetés ; pour un tas de personnes autour d’eux, mais surtout pour la famille de Malone dont les membres s’inquiétaient certainement tout autant que lui, à commencer par ce frère dont il lui parlait. Il n’était pas aussi jeune que ça, un jeune adulte qui saurait très bien gérer son inquiétude, mais Malone semblait prendre à coeur la manière dont il réagissait à tout ça "Garde à l’esprit qu’il n’est pas seul, que sa fiancée doit être à ses côtés en attendant d’en savoir plus." Elle voulait le rassurer encore. Après un court temps de réflexion, elle ajouta par curiosité "Il est resté proche de lui ?" Il lui avait dit que cet oncle avait joué le rôle d’éducateur auprès de sa fratrie, peut-être que c’était l’hypothèse que quelque chose de grave lui soit arrivé qui faisait redouter à Malone la réaction de son frère "Je n’ai pas de conseil à te donner, mais si ça t’apaise de discuter avec ton frère de ce qui est en train de se passer, ce ne serait pas une mauvaise idée de lui parler ailleurs que sur le groupe WhatsApp de votre famille." Elle ne voulait rien ordonner, elle voulait juste lui faire admettre que dans ces circonstances, sortir du cadre dans lequel il semblait évoluer, ce n’était pas une mauvaise chose au contraire.
Elle, elle sortit du cadre dans lequel elle évoluait d’ordinaire, prenant comme une mission d’apaiser l’inquiétude de Malone en proposant de faire ce qu’il fallait pour récolter des informations auprès de qui de droit histoire de savoir ce qui s’était passé pour son oncle. Mais il refusa "Tu t’inquiètes, je pense au contraire que ça t’en donne le droit." Elle comprenait son raisonnement toutefois, et comme ce n’était pas son genre d’insister, elle éteignit son téléphone en lui disant, bonne joueuse — même ici, il ne s’agissait pas du tout d’un jeu "Mais je comprends. Si tu changes d’avis d’ici la fin de la journée, mon offre n’a pas de date butoir." Elle tenait à ce qu’il le prenne en compte, et ne l’oublie pas. Ses yeux trouvèrent les siens, ne sachant quoi lui répondre à la gratitude qu’il démontrait à son égard. Il avait été un soutien indéfectible pour elle ces derniers mois, elle avait besoin de lui renvoyer la pareille sans qu’elle ne se sente obligée au demeurant, mais Evelyn était comme ça : en matière de bonté, un prêté pour un rendu, c’était sa politique, et rien ne l’en ferait déroger. Un petit sourire lui échappa "Je t’avais dit que je trouverai comment te renvoyer l’ascenseur, c’est normal." lui dit-elle seulement, laissant son attention s’attarder sur lui un court instant, celui de trop peut-être, elle n’eut pas le moyen de le savoir puisque déjà, il reprenait la parole. À nouveau, clignant des yeux pour se recentrer, elle glissa une mèche de cheveux derrière ses oreilles, et s’approcha de lui en acquiesçant à sa décision "Ce serait déjà un bon début. Tu veux le faire maintenant, tu as ton téléphone sur toi ?" Naturellement, elle lui tendit le sien, encore et toujours prête à l’aider lui avant tout — les autres n’attendraient pas longtemps ceci dit, étant donné que déjà, elle donnait raison à Malone "Et j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de travail." Ce n’était pas qu’une impression.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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« Je ne suis pas la mieux placée pour vous juger. » Même si c’était effectivement le cas et qu’elle le faisait, il ne pourrait lui en vouloir: son comportement pouvait être soumis au jugement. Il n’avait jamais été le meilleur des frères et ne le serait probablement jamais - ce n’était pas tant qu’il ne s’inquiétait pas pour sa famille, mais plutôt qu’il n’avait jamais su être présent pour cette dernière et n’était pas le plus doué pour rattraper les années qu’il avait de retard à leur côté. Cela se voyait encore parfaitement aujourd’hui: Malone n’était pas capable de savoir comment ils allaient, ce qu’ils pensaient de la situation ou même rien que de savoir où le logement de son plus petit frère se situait tant il ne posait pas les questions, ne se montrait pas curieux à leurs côtés. Une partie de lui le poussait à rester en retrait malheureusement aussi, tant c’était là la seule chose qu’il avait su faire pour eux pendant de longues années: être absent. Il savait quelle n’était pas là quelque-chose qui pouvait s’effacer juste parce-que c’était du passé. « Je suis sûre qu’il y a une explication à ça. » Au fait qu’il n’ait pas pris de nouvelles plus qu’en surface de ses propres frères et soeur alors qu’ils traversaient tous une crise familiale en plus d’une crise météorologique s’abattant sur la ville ? Malone haussa lassement les épaules. Peut-être qu’il y avait effectivement une explication logique à quoi que ce soit dans cette situation mais elle n’était pas si évidente à découvrir. « Garde à l’esprit qu’il n’est pas seul, que sa fiancée doit être à ses côtés en attendant d’en savoir plus. » Il hocha la tête avec un petit grognement en guise d’approbation: effectivement, si jamais ils étaient ce genre de couple, elle était à ses côtés. Dire qu’il ne la connaissait même pas. « Il est resté proche de lui ? » Il hocha la tête. « C’est celui de nous tous qui en est le plus proche, je sais qu’il s’entend bien avec lui et qu’ils tiennent l’un à l’autre. » Contrairement à d’autres personnes de cette famille qu’il ne nommerait pas tant cela serait une évidence même à ce niveau là de la conversation.
« Je n’ai pas de conseil à te donner, mais si ça t’apaise de discuter avec ton frère de ce qui est en train de se passer, ce ne serait pas une mauvaise idée de lui parler ailleurs que sur le groupe WhatsApp de votre famille. » Il aurait du le faire depuis le début en réalité. Dès qu’il avait appris les nouvelles de la part de James, il aurait du s’empresser d’envoyer un message à Ambrose pour savoir ce qu’il en était de son côté, s’il avait besoin de quoi que ce soit et pour lui dire qu’il était présent au besoin. Ce n’était pas dans les habitudes de Malone d’agir de cette sorte, mais la conversation qu’il avait en cet instant avec Evie le faisait réfléchir. Il pouvait faire mieux, l’occasion lui était tendue sur un plateau d’argent. Il ne se sentait pas du tout en capacité ni à sa place de gérer tout ce qui était autour de la disparition de Norman à proprement parlé - ce qu’il ne cacha pas à la brune. « Tu t’inquiètes, je pense au contraire que ça t’en donne le droit. Mais je comprends. Si tu changes d’avis d’ici la fin de la journée, mon offre n’a pas de date butoir. » Il esquissa un petit sourire en coin. « C’est gentil de ta part, merci. » Mais en revanche, apporter son soutien à ses frères et soeur était normalement quelque-chose qu’il était apte à faire; après tout, ils ne lui rendaient pas toujours la pareille mais en partant de ce principe là, personne n’avancerait jamais. Malone était rancunier, mais dans de telles circonstances était-il nécessaire de l’être et de le montrer ? « Je t’avais dit que je trouverai comment te renvoyer l’ascenseur, c’est normal. » Rien que Evie à ses côtés montrait qu’il était possible de faire les choses bien et simplement: un ascenseur renvoyé pour ce qu’il considérait pourtant être un pas grand chose à son égard. « Ce serait déjà un bon début. Tu veux le faire maintenant, tu as ton téléphone sur toi ? » D’un mouvement fluide, il plongea sa main dans la poche de son jeans pour en sortir son portable, qu’il secoua quelque peu dans les airs devant eux; elle avait été prévoyante en gardant si besoin le sien à portée de main. Il ne connaissait pas par coeur le numéro de Rose de toutes façons, il aurait eu besoin du sien. « Au moins, ce sera fait. » Il y avait une certaine lassitude dansa voix qu’il aurait préféré ne pas avoir, mais il ne sut la contrôler - comme si c’était une épreuve que d’envoyer un simple message à l’un de ses frères, alors que c’était surtout qu’il avait quelque peu peur de se faire envoyer paitre sur les roses. Regardant l’écran encore quelques instants, Malone finit par taper deux lignes sur son écran et appuyer sur Envoyer: ce n’était pas parfait, mais c’était toujours ça de fait. Il remonta son regard vers la brune à ses côtés, étirant un maigre sourire reconnaissant. « Merci. » Même si elle n’avait à proprement parlé rien fait, rien que de l’avoir rassuré dans son idée était amplement suffisant en cet instant.
Maintenant, ils se devaient de se mettre véritablement au travail - étaler ses états d’âme était une chose, mais ce n’était pas pour cette raison là initialement que Malone avait proposé à Evie de passer aujourd’hui. « Et j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de travail. » Il inspira longuement, alors que son regard parcourait les alentours. « Il y a toujours beaucoup de travail. » Ce n’était malheureusement pour aujourd’hui qu’un des exemples qui restaient vrais pour tout le reste de l’année: il y avait beaucoup de travail, il y avait besoin de davantage de mains pour l’effectuer, et pourtant ce n’était pas un secteur ou un domaine où les gens se pressaient à la porte. « On m’a assigné le tri des vêtements récusés aujourd’hui, si tu veux te joindre à moi. » Il lui fit un signe de tête pour lui indiquer l’endroit où cela se déroulait, à quelques pas de là. « C’est pas passionnant, mais ça permet de continuer à discuter en même temps. » Faisant quelques pas en arrière pour ouvrir la marche, il finit par se mettre pour de bon en route vers le dit-stand. Là, des piles de vêtements avaient été mises sur différentes tables; le but: faire le tri entre ce qui pouvait être porté et ce qui mériterait d’être malheureusement recyclé. Une bonne partie de ce qui serait récupéré pendant les proches jours ne serviraient pas forcément dans les semaines à venir, mais pourrait être gardé de côté pour le reste de l’année. Souvent, c’était dans ce type d’environnement et de conditions que les personnes de la population plus générale prenaient le temps de faire le tri dans leurs placards et pour être généreux plutôt que de jeter sans y repenser à deux fois. « Comment tu vas, toi ? » Qu’il finit par demander à Evie. « Suite à nos dernières discussions, je veux dire. » Parce-qu’il y avait la tempête, mais que la vie ne s’arrêtait malheureusement pas qu’à ça.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
flashes of the battle come back to me in a blur @Malone Constantine ☆ crédit/harley
Elle essayait de voir le bon côté des choses, de rassurer Malone sur le sort de cet oncle qui venait de disparaître et dont il n’avait pas de nouvelles. Ça restait difficile, elle essayait pourtant de comprendre la dynamique de la famille Constantine pour lui offrir les paroles nécessaires à ses besoins du moment. Evelyn se sentait tout aussi impuissante que le jeune homme au sujet de tout ça, et elle était persuadée qu’au fond, ils n’étaient pas les seuls à ressentir ce sentiment à cet instant précis. La ville était en émoi différemment que ces derniers temps, parce qu’il y avait une urgence, et que chacun craignait pour ses proches, mais aussi pour sa propre vie. On disait que le pire était passé, qu’ils étaient maintenant dans l’oeil du cyclone, et qu’à partir de là, rien ne pourrait être pire que ce qui s’était déjà abattu sur la ville, mais l’après serait long et pénible. Il faudrait faire le décompte des victimes, des dégâts dans leur ensemble, et envisager une reconstruction massive de ce qui avait péri dans le drame ; ça lui serrait le ventre tout autant que le reste, tout autant que l’expression qu’elle voyait sur le visage de Malone qu’elle avait la sensation de ne pas vraiment aider, impuissante, à lui proposer des idées bateaux pour prendre contact avec sa famille, et leur demander des nouvelles. Il accepta de contacter son jeune frère, et elle resta à proximité sans en dire davantage, recueillant seulement ses remerciements avec un sourire timide, un peu gênée de ne pas pouvoir en faire plus. Elle voulait en faire plus, c’est sans doute pour cette raison qu’elle se recentra sur leur environnement immédiat, et qu’elle l’observa pendant un temps.
Il lui confirmait qu’il y avait beaucoup de travail, et si pour le côté émotionnel des choses, Evie ne pouvait pas se targuer d’être une experte, mal aguerrie dans cet exercice, elle savait donner de sa personne quand il s’agissait de se mettre au travail. Sans délai, elle dit au jeune homme "Tu pourrais peut-être m’expliquer par quoi il faut commencer ?" Le fonctionnement entre les bénévoles, les urgences à traiter. Elle était prête à apprendre, et surtout à donner de sa personne sans compter, volontaire autant que ceux qui étaient déjà sur place et qui accueilleraient surement tous les nouveaux bénévoles avec un certain soulagement. La charge de travail était énorme, personne ne serait de trop pour venir aider, ça elle pouvait le comprendre toute seule. Ecoutant attentivement Malone, elle alla ranger son téléphone portable dans la poche de son manteau qu’elle avait abandonné plus loin, et rassembla ses longs cheveux sur tout un côté de son épaule pour, les sourcils froncés, lui dire dans la foulée "Bien sûr. Je vais te suivre comme ton ombre durant les premières minutes, mais promis, je suis moins envahissante que ça d’ordinaire." Elle pouvait se permettre de plaisanter un peu, ils en avaient tous besoin "Je ne veux pas faire d’erreur, tu seras mon guide." Elle lui accorda un nouveau sourire, nota son envie — son besoin peut-être — de continuer à discuter et ne le releva pas, gardant ça pour elle pour combler ses attentes et faire le plus possible pour le soulager. Pour l’heure, elle ne fit que le suivre en affirmant sa connaissance de ce qu’elle avait déjà observé autour d’eux : il y avait du monde, tellement de monde que c’en était étourdissant. Elle se laissa d’ailleurs happer par la foule qui était présente ici, et n’entendit la question de Malone qu’en décalé. Avec une légère hésitation, elle lui répondit d’abord "Hm ?" Avant d’enfin saisir ce qu’il lui disait et de la faire légèrement rire dans la continuité de ce qu’il quémandait de nouvelles à propos de sa situation personnelle "Ne me rends pas coupable de te répondre que tout va bien quand, en regardant autour de moi, je dois être la seule à pouvoir dire ce genre de choses." Vraiment, elle n’avait pas envie de se vanter de ça maintenant, alors que les mines étaient déconfites, et les yeux rougis par la détresse. Elle pinça les lèvres, se posta derrière une table où un amoncellement de vêtements brisait presque la vue de l’autre côté, et reprit sur le même ton, pas trop joyeux, mais pas trop triste non plus "Explique-moi plutôt ce que je dois faire de tout ça." Ils parleraient de l’amélioration dans la vie d’Evelyn plus tard.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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« Tu pourrais peut-être m’expliquer par quoi il faut commencer ? » Il lui était reconnaissant d’avoir pris le temps et de lui avoir donné l’espace de s’exprimer, il ne reniait pas cette partie là de leur rencontre du jour loin de là. Mais il lui était également reconnaissant de ne pas s’offusquer de remettre l’église au centre du village alors qu’ils repartaient vers une discussion plus terre à terre et en adéquation avec la raison qui les avait fait se rencontre ici aujourd’hui. « Compte sur moi pour ne pas te lâcher maintenant. » Malone ajouta là un petit sourire et une certaine touche d’humour dans ses paroles, qui se trouvaient être pourtant on ne pouvait plus véridiques: ils avaient besoin d’aide sur place et toute celle qu’il pourrait trouver serait bonne à prendre. « Bien sûr. Je vais te suivre comme ton ombre durant les premières minutes, mais promis, je suis moins envahissante que ça d’ordinaire. » Gardant son petit sourire accroché à ses lèvres, il secoua quelque peu son visage: comme si elle était envahissante. « Je ne veux pas faire d’erreur, tu seras mon guide. » Ce fut un petit rire sincère qui s’échappa d’entre ses lèvres en cet instant. « T’as pas choisi le meilleur guide pour pas faire d’erreurs, je te préviens. » Parce-qu’il n’était pas apte à voir de lui-même un semblant de guide ou quoi que ce soit qui pourrait s’y rapporter; peut-être potentiel un compagnon de chemin pas si pire à tolérer, un soutien dans certaines situations, mais de là à s’auto-proclamer guide: ils en étaient loin.
Et parce-qu’elle s’était montrée particulièrement patiente avec lui pendant la bonne poignée de minutes qui s’était écoulée juste avant, il semblait impensable à Malone de ne pas lui retourner la question et de prendre de ces nouvelles. « Hm ? » Il fallait dire que discuter avec le monde qui se trouvait autour d’eux n’était pas le plus simple, alors il se pencha quelque peu pour se rapprocher de la brune alors qu’ils arrivaient à hauteur de leur stand pour le reste du temps sur place. « Comment tu vas toi ? » Et peut-être que le petit rire qu’elle laissa échapper un instant avant de répondre perturba assez Constantine pour qu’il fronce quelque peu les sourcils. « Ne me rends pas coupable de te répondre que tout va bien quand, en regardant autour de moi, je dois être la seule à pouvoir dire ce genre de choses. » Plissant le bout du nez, il baissa quelque peu sa tête. Il aurait pu lui dire que répondre que ça allait n’était pas un crime, mais ce serait se trouver à la place de l’hôpital se moquant ouvertement de la charité - puisque là était une réponse qu’il aurait donné naturellement de son côté, sans même réfléchir au fait que c’était acceptable de ne pas avoir de problème au milieu de personnes moins fortunées. « Je te laisse échapper à la question pour aujourd’hui alors. » Comme s’il avait le moindre pouvoir sur quoi que ce soit dans cette situation. « Explique-moi plutôt ce que je dois faire de tout ça. » Inspirant longtemps, il finit par croiser ses bras sur son torse. « Ok. Tu vas voir, c’est vraiment pas compliqué. » Il lui expliqua lors le principe des différents bacs mis en place - les vêtements pouvant être utilisés de suite, ceux ayant besoin d’être un peu repris, et ceux qui seraient à recycler car trop abimés pour être utiles aujourd’hui ou sur un plus ou moins long terme. « Faut garder à l’esprit que y’a des besoins aujourd’hui, mais qu’en réalité y’a des besoins tout le temps et que tout ce qu’on peut récupérer aujourd’hui ce sera mis de côté pour le reste de l’année si c’est pas utiliser dans l’immédiat. » Et c’était pour cette continuité là qu’il donnait autant d’énergie aussi: parce-que la difficulté, il la connaissait et la voyait au quotidien, sur le long terme, pas seulement aujourd’hui. Et que malgré tout ses efforts, il savait ce que c’était de la subir à plus ou moins court terme - mais c’était là des choses qui n’avaient pas besoin d’être mises en avant aujourd’hui car comme l’avait dit Evie: il existait pire qu’eux au moins pour aujourd’hui.