@Edison Dorn – TW : drogue.
« Vous vous arrangez comment pour Noël avec Henry? » Aussitôt qu’il eut terminé de prononcer ces mots, Cameron se sentit stupide. Jenna et Edison n’étaient peut-être pas en couple, ce n’était pas comme si ce dernier allait vouloir passer du temps avec sa famille à Noël pour leur présenter le petit, ça simplifiait beaucoup leur tâche pour faire concorder leurs horaires. De son côté, ce n’était pas aussi simple avec Lyla qui lui mettait encore des bâtons dans les roues concernant Hannah. Le Lewis comprenait que son ex ne lui fasse pas confiance après ses problèmes de consommation, mais il croyait sincèrement qu’il aurait pu reprendre la même place qu’avant dans la vie de sa fille après 9 mois sans consommer et à respecter toutes les demandes de sa mère. Pour l’instant, il ne savait même pas si la gamine allait pouvoir dormir chez lui et il commençait à se sentir incroyablement frustré. « Ça va, elle n’est pas trop chiante Jenna? » demanda-t-il en prenant une poupée pour l’emballer. « Je ne sais même pas quand je vais pouvoir voir Hannah encore. » SI il allait pouvoir la voir, seulement. Au départ, il avait demandé à Lyla d’avoir Hannah chez lui pour le réveillon des Lewis, mais elle avait refusé et ses parents avaient donc accepté de déplacer le repas au soir de Noël pour l’accommoder. Là encore, la réponse de Lyla ne lui avait pas plu, elle lui avait proposé de déposer chez lui la petite en matinée pour la récupérer en fin d’après-midi tandis qu’il espérait la garder au moins jusqu’au lendemain pour avoir plus que quelques heures à peine en compagnie de sa fille. « Omg, regarde ce que je viens de trouver! Ça me rappelle des souvenirs. » s’exclama-t-il en saisissant un fusil à fléchettes dans ses deux mains. Gamins, ils en avaient mené des combats dans la maison des Lewis en faisant au passage des victimes collatérales au gros dam de Zoya. Tandis qu’Edison se retournait vers lui pour le regarder, il lui tira une fléchette en plein dans le front. « Oups. » Sorry not sorry.

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« Vous vous arrangez comment pour Noel avec Henry ? » Il se redresse, piqué à vif par une question qui devrait être normale pour le premier noel de son fils et pourtant, elle amenait tellement d’autres questions. Un sourire gêné qui ne trahit personne, il hausse les épaules : « C’est son premier Noel, je pense que c’est clair que nous allons le passer ensemble … enfin, on n’a pas encore mis de mots là-dessus mais je crois que c’est ce qui va se passer. » Note à lui-même : en parler avec Jenna pour s’assurer qu’il soit présent pour le premier noel de son fils. Même s’ils ne sont pas la famille idéale et traditionnelle, ils restent une famille ensemble et hors de question que l’un d’entre eux loupe cet événement. Ils se respectaient bien trop pour priver l’autre de cette magie. Non ? « Ça va, elle n’est pas trop chiante Jenna ? »  « Jenna ? Naaaan. T’es malade ou quoi ? C’est un ange, à peu près … jamais vu quelqu’un d’aussi humble, sympa, compréhensif … je ne sais toujours pas comment j#ai fait pour pouvoir attirer son attention plus de cinq minutes », dit-il en insistant sur le nan pendant qu’il se bat avec une drôle de jeep et du papier cadeau. « Je ne sais même pas quand je vais pouvoir voir Hannah encore. » Il dépose le cadeau avec les autres et pose son attention sur son ami. Désormais, c’était un peu plus simple pour lui de se mettre à sa place et de comprendre ce qu’il pouvait ressentir. Une moue légèrement triste apparaît avant de disparaître : pas du genre à se balancer des regards plein de pitié. Pas leur genre. « Je voudrais bien te proposer de lui en toucher deux mots mais je ne pense que je remplisse les codes … elle te fait pas toujours confiance ? » qu’il demande en levant un sourcil. A ses yeux, Cameron méritait de pouvoir passer du temps Hannah. Il s’en était sorti, il s’était battu, il était parvenu à retrouver le bon chemin et regardez-le, un petit lutin de noel plein d’altruisme. Edison pouvait s’imaginer être son avocat en un clin d’œil.

« OMG, regarde ce que je viens de trouver ! Ca me rappelle des souvenirs. » La jalousie se lit dans les traits d’edison :pourquoi ce n’est pas lui qui a eu droit au fusil à fléchettes.  Aussitôt, son regard balaie les alentours à la recherche d’un autre mais non, uniquement Cameron qui a de la chance. « Oh putain j’y crois pas, je t’entends encore geindre et te lamenter de jamais … » qu’il dit d’une voix rieuse mais ne peut pas finir sa phrase qu’une fléchette s’écrase sur son front, le laissant bouche bée, les bras ballants. «Oups. » Aussitôt, il se lève de sa chaise pour essayer de s’emparer du fusil et la scène devient ridiculement burlesque. Deux gamins qui se chamaillent pour un jouet. Au-dessus de Cameron, les mains du tatoué se posent sur les siennes pour lui dérober ce fusil et lui tirer dessus : œil pour œil, dent pour dent. Mais Cam se contente de rire en tenant bien prise. « OK. Tu choisis cette arme … ? Ok … attends deux secondes … » qu’il finit par dire en se levant et en cherchant du regard sa prochaine arme.

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« C’est son premier Noel, je pense que c’est clair que nous allons le passer ensemble … enfin, on n’a pas encore mis de mots là-dessus mais je crois que c’est ce qui va se passer. » C’était beaucoup plus facile de faire des plans avec si peu de gens concernés, pas comme quand il fallait faire concorder l’agenda de tout le monde. C’était là que Cameron se rendait compte que la vie était tellement plus simple quand il était enfant et qu’il habitait chez ses parents… Edison ne pouvait sans doute pas en dire autant, cependant. « Jenna ? Naaaan. T’es malade ou quoi ? C’est un ange, à peu près … jamais vu quelqu’un d’aussi humble, sympa, compréhensif … je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour pouvoir attirer son attention plus de cinq minutes » Même si leur famille n’était pas conventionnelle, Cameron était content que la mère d’Henry soit quelqu’un de bien. En tout cas, c’était l’impression qu’il avait eue les quelques fois où Jenna et lui s’étaient croisés. « T’as tenu plus de cinq minutes, tu t’améliores! » se moqua-t-il en donnant une tape dans le dos du tatoué. « Tant mieux, je suis content pour toi. Elle a l’air d’être quelqu’un de bien. » Si ça avait été le contraire, il ne l’aurait certainement pas dit, mais il ne l’aurait pas complimentée non plus. Sa situation à lui était plus compliquée, sans doute parce qu’il avait pris beaucoup de mauvaises décisions ces dernières années, mais aussi parce qu’il y avait déjà eu des sentiments de nature amoureuse entre Lyla et lui. Peut-être seraient-ils encore ensemble aujourd’hui si leur couple n’avait pas autant souffert de l’accident tragique dont avait été victime le guitariste. « Je voudrais bien te proposer de lui en toucher deux mots mais je ne pense que je remplisse les codes … elle te fait pas toujours confiance ? » Les lèvres pincées, il secoua négativement la tête. « Hannah est restée pour la nuit pour la première fois en novembre. Lyla a passé la soirée à appeler et elle est même débarquée à l’improviste parce qu’elle avait apparemment oublié de mettre la peluche de la petite dans son sac. » La tête tournée vers Edison, Cameron abaissa sa paupière d’un doigt pour indiquer qu’il n’y croyait pas une seconde. « Je commence à me dire que peu importe ce que je ferai, elle ne fera jamais confiance. » Emballer ces cadeaux aujourd’hui pour d’autres enfants le rendait nostalgique de l’époque où il pouvait profiter de la présence d’Hannah sans avoir l’impression que quelqu’un le surveillait toujours par-dessus son épaule. Malgré la frustration, il persévérait en espérant qu’un jour tout ça serait derrière lui, mais ce serait mentir de dire qu’il n’y avait pas certains jours où il était fatigué au point d’avoir envie de baisser les bras en contactant son dealer. Sur une note plus positive, il se remémora des souvenirs d’enfance en compagnie de Dorn lorsqu’il trouva un fusil à fléchettes comme il en avait à la maison lorsqu’il était gamin. « Oh putain j’y crois pas, je t’entends encore geindre et te lamenter de jamais … » - « De jamais quoi? » Les sourcils haussés, il le menaça avec son arme, mais Edison étant le plus fort des deux, il réussit sans difficulté à voler l’arme de Cameron tandis que ce dernier hurlait en riant, les bras au-dessus de sa tête. Lorsqu’il se fit tirer dessus, il se mordilla la lèvre inférieure en secoua négativement la tête. La guerre était lancée. « OK. Tu choisis cette arme … ? Ok … attends deux secondes … » - « Un, deux… » Puis il tira de nouveau sur Dorn avant d’essayer de s’enfuir non sans trébucher dans la pile de cadeaux qu’il avait emballée, s’écrasant au sol de tout son long en riant. Rapidement, il pivota sur le dos, son arme dans les mains, prêt à se défendre si Dorn profitait de sa chute pour lancer l’assaut.

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« T’as tenu plus de cinq minutes, tu t’améliores! » Malgré l’ambiance candide et Noel, il n’hésite pas une seule seconde pour brandir son majeur en direction de son ami. On peut faire une bonne action tout en se comportant comme un sale gosse. « Tant mieux, je suis content pour toi. Elle a l’air d’être quelqu’un de bien. » «Elle l’est, vraiment. », souffle-t-il en guise de confirmation, même s’il n’a pas besoin de confirmer quoique ce soit. Il faut dire que les femmes de la vie d’Edison étaient bien différentes de Jenna. Elles étaient plus souvent superficielles, un peu trop grunges et surtout elles n’avaient pas la meilleure des influences sur le mode de vie du tatoué. Jenna était diamétralement opposée à ce genre de personne et c’est sans doute ce qui la rendait si lunaire, si particulière aux yeux d’Edison.

« Hannah est restée pour la nuit pour la première fois en novembre. Lyla a passé la soirée à appeler et elle est même débarquée à l’improviste parce qu’elle avait apparemment oublié de mettre la peluche de la petite dans son sac. » Il secoue la tête de droite à gauche, car il imagine ce que ce geste a eu pour conséquence dans le palpitant de son ami. il a dû se sentir trahi, incompris ou mal-compris. Il a tellement fait d’effort pour s’en sortir et remonter à la surface. « Je commence à me dire que peu importe ce que je ferai, elle ne me fera jamais confiance. » « Bien sûr que si, elle va finir par voir qui tu es et qu’elle peut te faire confiance … elle est juste un peu lente à la détente pour comprendre, faut pas lui en vouloir. » et il le bouscule doucement. Il ne sait pas s’il pense ce qu’il dit ou si Lyla ne lui fera plus jamais confiance. Edison ne peut pas s’imaginer qu’une décision est pour toujours.

Et comme d’habitude, ils se transforment en gamins en un clin d’œil.
Arme dérobée, fléchette balancée sur Cameron dans un énième éclat de rire. Un grognement rieur s’échappe de ses lèvres quand il sent une fléchette lui heurter le flanc. Cameron a toujours été un renard quand il était question de jeu d’enfants. Il recharge, s’apprête à tirer mais quand il se tourne pour observer son ennemi numéro un, il ne peut pas s’empêcher d’éclater de rire en le voyant étendu sur le sol. Il a abandonné son fusil à fléchette pour s’armer d’un sabre laser. Droit comme un i, toisant sa victime au sol, il vient pointer son sabre laser (un sabre en plastique) contre le torse de Cameron. « Lève toi jeune padawan … je ne tape pas les gens qui sont à terre », de l’autre main, il tient et tend un autre sabre en plastique. « On doit avoir un peu de temps devant nous avant de se faire engueuler par les responsables …», dit-il en gloussant, lui donnant un petit coup sur sa prothèse, juste pour l’emmerder un peu plus.

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[color=steelblue « Elle l’est, vraiment. »[/color] Tant mieux, Cameron était vraiment content que les choses se passent bien entre Edison et Jenna, surtout maintenant qu’il y avait un bébé dans l’équation. Peut-être qu’ils ne correspondaient pas à l’image de la famille traditionnelle, mais si les deux parents pouvaient bien s’entendre pour leur fils, ce dernier ne manquerait de rien et serait heureux, le guitariste en était convaincu. Cameron était persuadé que son ami ne répéterait pas les mêmes erreurs que son père avait faites avec lui, qu’il ferait tout en son pouvoir pour être un père aimant avec Henry. « Et… il ne se passe rien entre vous deux? » demanda-t-il avec un sourcil haussé, curieux. « Je veux dire, il n’y a pas de sentiments entre vous deux? » Il précisa au cas où sa question serait mal interprétée, surtout qu’il venait tout juste de faire une blague salace. De son côté, sa relation avec la mère de sa fille était compliquée depuis leur rupture en août 2021. Si au départ c’était la faute de Cameron qui en voulait à la Terre entière suite à son accident, il jugeait aujourd’hui que les rôles s’étaient inversés et que la jeune femme lui mettait des bâtons dans les roues en ce qui concernait Hannah. « Bien sûr que si, elle va finir par voir qui tu es et qu’elle peut te faire confiance … elle est juste un peu lente à la détente pour comprendre, faut pas lui en vouloir. » - « On a été ensemble pendant trois ans et demi, elle devrait déjà savoir qui je suis. » grommela-t-il avant de soupirer, bien qu’il savait au fond que la perte de sa jambe l’avait beaucoup changé et pas seulement d’un point de vue physique. « J’espère que t’as raison… je commence à en avoir plein le cul, je ne vais pas te mentir. » À un tel point où il en arrivait à se demander si ses efforts valaient la peine, certains jours, s’il ne pouvait pas voir Hannah comme il le désirait. Cette bataille l’épuisait à un tel point où il lui arrivait de songer à baisser les bras.

Pour l’instant, la bataille qui l’intéressait davantage était celle qu’il menait contre Edison à coup de fusil à fléchettes. Cameron tenta de s’échapper avant que Dorn ne se venge, mais la pile de cadeaux emballée eut raison de lui et il s’écrasa de tout son long sans réussir à arrêter de rire comme un gamin. « Lève toi jeune padawan … je ne tape pas les gens qui sont à terre » - « Trop gentil, tu es. » répondit-il à la manière de Yoda. « On doit avoir un peu de temps devant nous avant de se faire engueuler par les responsables …» Cameron fronça les sourcils lorsque son ami donna un coup sur sa prothèse. Il allait le regretter. « Tant que le résultat est ok, ils n’ont rien à dire. Je leur donnerai quelques billets s’ils se plaignent. » Il tendit le bras pour prendre le sabre laser que lui tendait le tatoué, puis sans prévenir, il se donna un élan pour donner un coup de jambe derrière celle d’Edison pour le faire tomber.

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« Et… il ne se passe rien entre vous deux? Je veux dire, il n’y a pas de sentiments entre vous deux? » Splash ! Cam saute les pieds joints dans le sujet qui fâche et qui gêne. « Oh … j’pense pas que je sois le petit-ami idéal pour elle, du moins dans son ranking mais on ne va pas se mentir … », il soupire en roulant des yeux, « possible que je me sois un peu trop entiché d’elle et que c’est à mon tour d’être la groupie. » Il essaie de présenter le tout sur le ton de l’humour et avec détachement. Mais il s’agissait de ses sentiments et de son cœur dont il était question. Edison n’avait jamais admis avoir des sentiments pour qui que ce soit, hormis Zoya … des années plus tard. Son expérience était quasiment inexistante en matière de sentiments. Il faisait un pas en avant, six en arrière de peur de blesser ou de ne pas être à la hauteur de ce que mérite vraiment la rouquine. « On a été ensemble pendant trois ans et demi, elle devrait déjà savoir qui je suis. » Il hausse les épaules. « J’espère que t’as raison… je commence à en avoir plein le cul, je ne vais pas te mentir. » « Bien sûr que j’ai raison, elle est peut-être lente à la détente mais elle n’est pas complétement débile.» et il espère vraiment que c’est la vérité. Il espère vraiment qu’elle prenne conscience que Cameron n’était pas parfait mais sa fille était son essentiel et il prenait son rôle au sérieux.

« Tant que le résultat est ok, ils n’ont rien à dire. Je leur donnerai quelques billets s’ils se plaignent. » « Oh comme ça sonne arrogant dis comme ça» lâche-t-il d’une voix rieuse alors qu’il se prend un cou qui le fait trébucher, flancher et se retrouver sur le sol. Il a pas essayé de cacher le juron qui a accompagné sa chute. « Putain j’avais oublié combien tu étais fourbe », lance-t-il en relevant la tête pour toiser Cameron, un sourire idiot aux lèvres. « Tu vas le payer cher … » qu’il ajoute en balançant une peluche dans la tête de son ami pour se trouver une diversion et se redresser pour pouvoir lui faire face.

Et c’est comme ça que deux adultes se retrouvent armés de sabre laser en plastique, face à face, en garde, prêts à en découdre. Le pouce de Dorn presse un bouton et voilà que le sabre s’illumine en vert. « Bordel, ils ont même de la lumière … » qu’il s’écrie comme un enfant, sautillant sur place et faisant bouger son sabre dans les airs …

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« Oh … j’pense pas que je sois le petit-ami idéal pour elle, du moins dans son ranking mais on ne va pas se mentir … possible que je me sois un peu trop entiché d’elle et que c’est à mon tour d’être la groupie. » Edison n’était pas parfait, certes, mais personne l’était. Cameron le connaissait depuis qu’ils étaient hauts comme trois pommes et il connaissait la valeur réelle de son ami. Le tatoué ne l’avait pas eu facile et s’il avait fait de nombreuses erreurs au cours de sa vie, il pouvait tout de même être fier de ce qu’il avait accompli. « Pourquoi pas? Regarde toi… » Et il ne parlait pas ici de ce qu’il avait l’air physiquement, il fallait être aveugle pour ne pas remarquer à quel point Edison était bel homme. « T’as une voix à faire dresser les poils sur les bras quand tu chantes en plus de jouer de la guitare comme un Dieu. Un peu moins bien que moi quand même, mais t’es pas trop mal. » Il lui donna un petit coup de coude dans les côtes pour se moquer de lui. « Et là avec un bébé dans les bras… comment veux-tu qu’elle te résiste? » Le gars aux allures de bad boy qui devait être tendre au possible avec son petit garçon de quelques mois à peine. « Tu ne lui as rien dit j’imagine? » Il pouvait très bien comprendre que son ami ait peur que ses sentiments ne soient pas réciproques, c’était la raison première pour laquelle il s’était retenu de faire des avances à Freya pendant des mois. Il avait fini par lui faire part de ses sentiments et le rejet avait été brutal, peut-être que ça aurait été mieux de ne rien dire, au final, ou de lui dire avant que son billet d’avion pour les États-Unis soit acheté. Est-ce que ça aurait changé quelque chose? Il ne le saura probablement jamais… Peut-être que c’était mieux ainsi considérant à quel point c’était compliqué avec la mère de sa fille, il ne lui restait plus d’énergie pour une relation naissante. « Bien sûr que j’ai raison, elle est peut-être lente à la détente mais elle n’est pas complétement débile. » Et là-dessus il avait raison. Lyla et Cameron avaient peut-être de nombreux différends, il avait tout de même beaucoup de respect pour son ex.

« Oh comme ça sonne arrogant dis comme ça » - « Depuis le temps, tu me connais. » Le guitariste n’avait pas toujours la langue de sa poche, ce qui lui causait souvent des ennuis en plus d’ajouter des noms dans sa longue liste de gens qui ne le portaient pas dans leur cœur. Il se sentait choyé d’avoir un ami comme Dorn pour le soutenir. Si au lycée il était populaire, étant bien plus souriant et sympathique à l’époque - enfin sauf pour ceux dont il se moquait, son attitude des dernières années avait tendance à repousser les gens. À part les quelques amis qu’il lui restait, les seuls qui s’intéressaient à lui le faisaient à cause de sa notoriété et non pas vraiment pour qui il était au fond. Sans prévenir, il fit tomber son ami d’un coup de jambe, s’esclaffant en voyant le tatoué s’écrouler par terre à côté de lui. « Putain j’avais oublié combien tu étais fourbe. Tu vas le payer cher … » Il rit un peu plus en levant les bras pour se protéger de la peluche que lui balançait Edison. « Ouuuuuuuh comment j’ai peur. » S’il pensait se venger à coup de peluches moelleuses, Cameron n’avait rien à craindre. Cameron se dépêcha de se relever - enfin autant pouvait-il se dépêcher en prenant appui sur les meubles autour avec sa jambe en moins, prenant place devant Dorn avec son sabre en plastique qu’il avait récupéré avant de le faire tomber. « Bordel, ils ont même de la lumière … » Un immense sourire aux lèvres, Cameron appuya sur le bouton de son sacre qui s’illumina d’un rose électrique. « Je n’aurais pas pu avoir genre… bleu? » Il le secoua comme s’il allait mystérieusement changer de couleur avant de hausser une épaule et de donner un premier coup en direction d’Edison en faisant des bruits de sabre laser avec sa bouche. « Vas-y, qu’est-ce que t’attends? Mais je te préviens, le Jedi que je suis est puissant. Tu peux m’appeler Cameron « Tempête de Fer » Lewis. »

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Aucune envie de discuter de leurs soucis privés et surtout amoureux, il a envie de se concentrer sur Cameron et sur l’instant présent. Ils sont ici pour la bonne cause, pour aider les autres et ne pas penser à eux. Alors mieux ne vaut pas penser à eux. Et quoi de mieux qu’une bataille de gamins pour oublier leurs problèmes d’adultes ? Edison s’arme de son sabre laser … lumineux, mieux vaut le répéter une secone fois pour être sur que vous ayez conscience de la folie de cette scène. Et, il glousse comme un idiot en voyant celui de son meilleur ami s’allumer sous ses yeux. « Je n’aurais pas pu avoir genre … bleu ? » Il hausse les épaules en esquissant un sourire idiot. « Elle te va bien cette couleur et promis, elle ne remet pas du tout en cause ta virilité … » qu’il réplique d’une voix rieuse tout en gardant les épaules relevées. « Vas-y, qu’est-ce que t’attends ? mais je te préviens, le Jedi que je suis est puissant. Tu peux m'appeler Cameron « tempête de fer » Lewis. » Un éclat de rire. Ok, apparemment, il ne prend pas au sérieux ce nom. « Tempête de fer ? » répète-t-il comme si le répéter lui permet d’avoir conscience du surnom et il glousse de nouveau. « Ok, t’empêter de fer … », il secoue la tête pas encore convaincu du surnom et se met en garde, « prépare toi à te prendre une petite raclée » Un air faussement sérieux sur le visage et le voilà faire unpas en avant, tout en agitant son sabre devant lui. Chaque mouvement est bien entendu d’un bruitage tout droit sorti d’une parodie suepr kitsch. Et quand leurs sabres se rencontrent, évidemment le bruitage change un peu : c’est une affaire sérieuse quand même. Un tour sur lui-même et il lui donne un coup sur le dessus mais Cameron fait une parade … qui rend notre Edison bouche bée. Une bouche bée avant de sourire. Au moins, ils s’amusent.

« C’était l’echauffement », qu’il ajoute alors qu’il se prend un coup sur le côté par le fourbe de Cameron. Un énième éclat de rire et les voilà qu’ils continuent à se battre, avancer, reculer, tout en faisant parfois un tour sur eux-même … essayant de reproduire quelques scènes de Star Wars.

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« Elle te va bien cette couleur et promis, elle ne remet pas du tout en cause ta virilité … » Cameron faisait le déçu, mais ce n’était pas un petit peu de rose dans sa vie qui allait changer grand-chose, surtout alors qu’il était le papa d’une petite fille qui adorait les poupées et compagnie, sans parler de sa nièce avec qui il vivait. Sa maison était envahie de jouets et de vêtements à la couleur de Barbie. « J’espère bien. Hannah l’aimerait bien. » Parce que son père ne se contentait pas que de jouer à la poupée avec elle, il la baladait dans leur maison la tête en bas sur son épaule, glissait dans les escaliers sur un matelas avec la petite dans ses bras et tout un tas d’autres activités que son ex n’aimait pas particulièrement. « Mais bon, on va tacher de ne pas le briser pour qu’un autre enfant puisse en profiter hein. » Parce que le plan était de l’emballer après l’avoir testé, pas de l’envoyer à la poubelle. Ils s’amusaient, s’éloignaient un peu de la raison de leur présence ici, mais leur objectif demeurait le même. Il leur prendrait peut-être juste un peu plus de temps pour terminer d’emballer tous les cadeaux… « Tempête de fer ? » Il fit mine d’être vexé que son ami se moque du nom qu’il avait trouvé. « Bah oui, tempête de fer. » répondit-il en se penchant pour cogner ses jointures contre sa prothèse en métal. « Ok, t’empêter de fer … prépare toi à te prendre une petite raclée » Cameron se redressa en brandissant son sabre en plastique devant lui pour se défendre. « T’as même pas de petit nom? Tu vas pas être « Chevalier No Name » quand même? » Il se moquait, mais n’essayait pas de faire mieux, comme ceux qui se permettaient d’insulter l’apparence physique des gens sur les réseaux sociaux tout en ayant une photo d’animal ou autre comme photo de profil. Bon, Edison était plus sympathique que ces gens quand même… La bataille commence officiellement et Cameron réussit à placer quelques bons coups. « C’était l’echauffement » Les lèvres pincées, il hocha la tête en faisant un hm hm. « C’est ça. C’est une façon se convaincre que tu n’es pas si nul que ça? » Il lui donna un coup sur la cuisse puis sur le côté de la joue, pas trop fort. « Allez, force-toi, qu’est-ce que tu attends? » Avait-il besoin de reprendre son souffle? « Tu sonnes enchifrené, t’as une grippe d’homme qui t’empêche de performer? » le taquina-t-il.

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« T’as même pas de petit nom? Tu vas pas être « Chevalier No Name » quand même? » « Et pourquoi pas ? ça passerait totalement avec mon fameux côté mystérieux » qu’il réplique en battant outragesement des cils, ce qui le rend un peu plus ridicule que d’ordinaire. Mon nom est personne, ça avait de la gueule aussi. Il ne parvient pas à garder son sérieux trop longtemps et se met à pouffer de rire comme un enfant pendant quelques secondes avant de reprendre son sérieux, toussoter un peu et se tenir droit comme un i, sabre brandi devant lui. Un peu de sérieux ! Un duel se prépare. Et les deux abrutis se lancent dans une sorte de duel étrange et ridicule. « C’était l’echauffement » « C’est ça. C’est une façon se convaincre que tu n’es pas si nul que ça? » Un coup sur la cuise et sur la joue qui ont pour conséquence qu’Edison recule d’un pas, les sourires faussement froncés parce que ses lèvres s’étirent en un large sourire. Sourire d’un gamin qui s’apprête à faire une connerie. « Allez, force-toi, qu’est-ce que tu attends? Tu sonnes enchifrené, t’as une grippe d’homme qui t’empêche de performer? » Et voilà, on y est. Le mélange des deux bonhommes conduit rapidement au chaos, aux bêtises, à la folie candide. « T’as toujours été un pro pour la trash talk … c’est dingue quand même combien les choses ne changent pas » dit-il en posant un poing sur sa hanche, prenant des airs de diva. Mais, il se remet rapidement de nouveau en position pour avancer vers Cameron en accélérant la cadence. Il a oublié que le sabre laser était réservé aux enfants pour qui ils étaient là et normalement ils étaient les elfes du père noel … ils n’étaient pas là pour s’amuser et se comporter comme des enfants. Non, mais les elfes du père noel doivent aussi s’amuser de temps en temps, non ?

« Ah ah », s’écrit-il en venant donner un coup sur les côtes de son ami, tout en évitant un coup mais ça c’était avant les choses n’empirent car ils ne pouvaient pas rester calme, dans la mesure trÈs longtemps … à un moment donné, ça devait s’agraver et devenir un peu trop chaotique.

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« Et pourquoi pas ? ça passerait totalement avec mon fameux côté mystérieux. » Cameron fit la moue en fronçant les sourcils, clairement pas d’accord avec ce que venait de répondre son vieil ami. « Quel côté mystérieux? Tu ne fermes jamais ta grande gueule. » dit-il le plus sérieusement du monde avant de ne pouvoir réprimer un rire tellement il aimait se payer la tête d’Edison. « C’est pas pour rien que c’est pas toi qui écris la majorité de nos chansons hein, même pas capable de se trouver un nom de chevalier Jedi… » Il continuait de l’embêter, lui donnant quelques coups de sabre en plastique dans les côtes au passage pour l’énerver encore plus. Jusqu’à maintenant, le tatoué est dans une position délicate et il tentait de se justifier en disant qu’il ne s’agissait que de l’échauffement. « T’as toujours été un pro pour la trash talk … c’est dingue quand même combien les choses ne changent pas. » Le guitariste posa une main sur sa poitrine en faisant mine d’être vexé par le commentaire du chanteur, la bouche entrouverte. « Essaies-tu de me m’atteindre à coup de contumélie? » Peut-être qu’il espérait déconcentrer l’ennemi, mais Cameron se défendit comme il le pouvait lorsque Edison s’avança vers lui pour l’attaquer. Jusqu’à ce qu’il reçoive un coup bien placé dans les côtes qui lui arracha un petit gémissement de douleur. « Ah ah. » - « Outch! » fit-il en se caressant les côtes d’une main. « Enfoiré, attends que je t’attrape! » Tous les coups étaient permis maintenant. Sans attendre, Cameron s’élança vers son ami en l’assénant de coups en riant, les lèvres pincées. « Ça c’est pour le coup que tu m’as donné! » Et puis un autre, et un autre. « Ça c’est pour avoir baisé ma sœur! » Trop concentré sur la raclée qu’il s’amusait à donner à Dorn, le Lewis ne remarqua pas le responsable qui venait d’entrer dans la pièce, remarquant sa présence seulement lorsque l’homme se racla la gorge. « Oh! Bonjour! On va tout nettoyer, promis. » – « J’espère bien… » Le regard réprobateur, l’homme s’éclipsa et Cameron comprit qu’ils avaient intérêt à nettoyer maintenant et à terminer d’emballer les quelques cadeaux qui ne l’avaient pas encore été faits, notamment leurs sabres en plastique. « Je pense qu’il n’est pas content… » dit-il en grimaçant, essoufflé. « Ce n’est que partie remise, on se trouve dans le stationnemment tantôt, 16 h. » dit-il en faisant semblant de lui donner rendez-vous plus tard pour lui donner une raclée comme le faisaient les jeunes à leur école à l’époque.

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« Quel côté mystérieux ? Tu ne fermes jamais ta grande gueule. » Edison essaie d’afficher une moue en colère et choqué mais il ne peut pas s’empêcher d’exploser de rire, une main posée sur son ventre. « Pas franchement l’esprit de Noel » parvient-il à glisser entre deux éclats de rire auxquels viennent se mêler ceux de son meilleur-ami. « C’est pas pour rien que c’est pas toi qui écris la majorité de nos chansons hein, même pas capable de se trouver un nom de chevalier jedi … » Edison marmonne quelque chose d’inaudible qui ressemble surtout à la complainte d’un enfant qui veut qu’on l’entende se plaindre mais ne comprenne pas le contenu exact de sa complainte.

« Essaies-tu de m’atteindre à coup de contumélie ? » « Possible », dit-il tout en agitant les sourcils avec un faux air de psychopathe. Il jouait avec les nerfs de son ami. Deux grandes gueules. Deux gamins. On pourrait presque croire qu’ils avaient trouvé une machine à voyager dans le temps et qu’ils étaient retournés en arrière. Là où la vie était tellement plus simple ou simplement différente. Le combat reprend de plus belle et les coups ne sont plus des caresses, toujours à cause de cet enthousiasme qui les caractérise depuis toujours. « Outch ! » Un sourire mesquin se dessine sur les lèvres du tatoué, impatient de voir son ami prendre sa revanche. « Enfoiré, attends que je t’attrape ! » Edison éclate de rire alors que son ami se rue vers lui. Ok. La revanche va être douloureuse. « Ça c’est pour le coup que tu m’as donné! Ça c’est pour avoir baisé ma sœur ! » Il écarquille les yeux en venant brandir son sabre devant lui pour se protéger des assauts de celui qui a décidé de se transformer en furie. Edison a beau essayé de lui faire des signes et des regards appuyés pour lui faire comprendre qu’ils ne sont plus qu’à deux … mais trop tard.

« Oh bonjour ! On va tout nettoyer, promis. » Le sabre baissé, Edison désigne de son index la silhouette de son ami tout en fixant le responsable. « J’espère bien. » Une fois que le responsable s’éclipse, Edison en profite pour donner un dernier coup sur les fesses de son ami. « Je pense qu’il n’est pas content… Ce n’est que partie remise, on se trouve dans le stationnement tantôt, 16 h » « Ouais, c’est ça … on va rester là-dessus, sur un match nul … un match nul où j’ai un tout petit point d’avance … » Il esquisse un sourire innocent à l’intention de son ami tout en se redirigeant là où tout avait commencé, près des papiers cadeaux. « Par contre, y’a des choses qui ne changent pas, t’as toujours la même tronche de premier de la classe quand tu te fais prendre la main dans le sac », il se tourne vers Cameron et se met à l’imiter, « on va tout nettoyer, promis. »

@Edison Dorn – TW : drogue.

« Pas franchement l’esprit de Noel » Ce n’était techniquement pas encore Noël, ils ne faisaient qu’emballer des cadeaux pour les enfants en prévision des fêtes qui approchaient et pour leur redonner le sourire après la tempête Olga qui avait fait des dommages importants sur un grand nombre de résidents de Brisbane. « Ce n’est pas encore le 1er janvier, j’ai encore le temps avant de commencer mes nouvelles résolutions. » Il lui fit un clin d’œil taquin en mordant sa langue de biais. Malgré toutes les blagues qu’il faisait, il avait espoir que 2024 serait une meilleure année que 2023, qu’il serait davantage heureux en prenant de meilleures décisions pour son avenir. Déjà, la tournée qu’ils allaient faire à travers l’Australie en janvier prochain lui donnait espoir, l’encourageait à croire qu’il allait retrouver un semblant du Cameron d’avant. Maintenant, il devait aussi travailler sur lui-même pour travailler sur son attitude qui avait bien changé depuis juillet 2021. Ce n’était pas facile, mais cette introspection s’avérait nécessaire s’il aspirait à une vie heureuse parce qu’il avait l’impression d’avoir davantage d’ennemis que d’amis actuellement.

« Possible » Les lèvres pincées, Cameron posa ensuite son index sur son menton pour faire mine de réfléchir alors que ses paroles étaient déjà toutes bien pensées. « Pas franchement l’esprit de Noël. » Ils s’embêtaient autant l’un que l’autre depuis le temps qu’ils se connaissaient. Le guitariste commença à prendre la bataille un peu trop à cœur, ou peut-être était-ce seulement un air qu’il se donnait pour trouver une raison de taper sur le grand gaillard devant lui à l’aide de son sabre en plastique. Il était tellement concentré sur ses gestes qu’il n’entendit même pas arriver le responsable de la place qui ne trouvait pas la situation aussi drôle qu’eux. Cameron s’excusa et lui assura qu’ils allaient tout remettre en état et terminer la tâche pour laquelle ils étaient présents aujourd’hui. « Ouais, c’est ça … on va rester là-dessus, sur un match nul … un match nul où j’ai un tout petit point d’avance … » Un point d’avance? Cameron n’était pas d’accord comme en témoignaient ses sourcils froncés. Comme pour reprendre le fameux point d’avance qu’Edison croyait avoir, il lui donna un dernier coup de sabre dans les côtes. « Tiens ton petit coup d’avance. » - « Par contre, y’a des choses qui ne changent pas, t’as toujours la même tronche de premier de la classe quand tu te fais prendre la main dans le sac. » Il se mit à rire avant d’acquiescer les dires de son ami d’un hochement de tête. « On va tout nettoyer, promis. » Son éternel sourire au coin des lèvres, il donna un coup sur l’épaule du tatoué du revers de sa main en soupirant. « Oh ta gueule idiot. » répliqua-t-il en riant une fois de plus. « Et toi tu me laisses toujours m’arranger tout seul pour nous sortir de la merde hein, toujours autant profiteur. » Il l’accusait, certes, mais il le faisait avec amour. Le souffle court, il replaça la pile de cadeaux qu’il avait fait tomber un peu plus tôt avant de placer son sabre dans une boîte vide en grimaçant de déception. « J’ai été content de te connaître pour le temps que ça a duré. » Puis il referma la boîte avant de la coller de tourner la tête vers Edison qui tenait toujours son sabre dans ses mains. « Allez, emballe le tien aussi! Non tu ne peux pas le ramener à la maison… » Nice try.

two friends, tape, and a stack of toys.

   @Cameron Lewis   
gif rebeccapearson 

« Ce n’est pas encore le 1er janvier, j’ai encore le temps avant de commencer mes nouvelles résolutions. » « Bah voyons... il a bon dos le 1er janvier », réplique-t-il pour la forme tout en laissant échapper un éclat de rire. Le 1er janvier était responsable de pas mal de choses dans la vie des habitants de cette planète. Il était responsable de changements de vie, de bonnes résolutions. Tous pensaient pouvoir changer comme ça, du jour au lendemain. Edison n’y avait jamais cru et vivait toujours le 1er janvier comme un jour normal. La seule différence qu’il percevait, c’est que l’abus d’alcool et l’excès semblaient se justifier par soi-même. Le coup de sabre final eut raison de son sérieux et il se mit à éclater de rire tout en posant une de ses mains sur ses cotes. « Tiens ton petit coup d’avance. » Cela avait au moins de l’amuser et il fit même une petite révérence pour féliciter le chevalier Jedi pour ce coup perfide qui ressemblait plus au comportement d’un Sith, on est d’accord ?



« Oh ta gueule idiot. Et toi tu me laisses toujours m’arranger tout seul pour nous sortir de la merde hein, toujours autant profiteur. » « Profiteur ? Non ! Disons que je te laisse exerce là où tu excelles, Cam. T’es doué pour cirer les pompes avec ta gueule d’ange et je suis doué pour ... », il fait mine de réfléchir en cherchant ce à quoi il pouvait être doué, « disons que je suis doué pour d’autres trucs tout aussi utiles. » Large sourire amusé avant de reprendre place près de la table, toujours muni du sabre qu’il se doit d’éteindre, avec un petit pincement au cœur. « J’ai été content de te connaître pour le temps que ça a duré. Allez, emballe le tien aussi ! Non tu ne peux pas le ramener à la maison. » Edison relève la tête et pose son regard sur Cameron, les bras ballants et la tête baissée. Non, il ne peut pas le prendre avec lui. Hélas non ! « Ouais ouais, c’est bon ... c’est ce que je suis en train de faire ... laisse-moi cet instant d’émotions où je dis au revoir à mon avenir de chevalier jedi ... » Il pose les mains sur le sabre dans la boîte et fait mine de se séparer avec le plein d’émotions. Un regard vers le reste des trucs à emballer, il espère qu’ils ne vont pas s’égarer tous les trois jouets sinon ils ne sont pas prêts de terminer leur bonne action.

RP terminé