these kind of wounds they last and they last (rubis #12)
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): kaceypacks (gif), luleaby (codage).
***
Les dégâts de la tempête avaient été sur la ville, bien sur, considérables. Des habitations avaient été secouées par les vents violents, des personnes s’étaient retrouvées à la rue suites à ces changement architecturaux non-négligeables, et l’aide de toutes les personnes étant moins voire non affectées par tout ce remue-ménage faisait actuellement la différence. La ville s’était rapidement parée de son meilleur drapeau de solidarité, mettant en place bien des initiatives afin de parer aux conséquences à plus ou moins court terme - parce-que si les dégâts étaient matériels en grande partie, ce n’était pas la seule trace de la tempête Olga qui pouvait être vue à travers le paysage et auprès de la population. Ruben en avait été aussi et autant témoin sous une autre forme: l’aide médicale était devenue une nécessité absolue.
Ils avaient été prévenus rapidement, dès que les prévisions météorologiques s’étaient confirmées, que leur journées dans les semaines à venir risquaient malheureusement de se voir être allongées et étirées bien plus que d’ordinaire - comme si ce n’était pas déjà le cas trois quarts de l’année. Les plannings opératoires avaient été arrangés, les interventions des médecins disponibles réparties comme cela était possible de le faire. Ben était lui-même resté plus de quarante-huit heures à l’hôpital pour palier aux premiers besoins, enchainant consultations et gestes chirurgicaux de précisions autant qu’il pouvait supporter, en tournant avec une tasse de café toujours à sa disposition. Une fois qu’ils avaient tous pu relâcher un peu leurs efforts et prendre du véritable repos, il avait évité l’hôpital pendant les vingt-quatre heures suivantes afin de côtoyer quelque peu les murs de son appartement et de fêter presque dignement son anniversaire - qui n’avait cette année qu’une pâle saveur, considérant tout ce qui se passait autour autant en ville que dans sa vie personnelle.
L’une des premières choses qu’il avait été ensuite faire, une fois avoir dormi trois nuits à plus de huit heures et s’être assuré que le service de neurochirurgie se portait bien - ils avaient accueilli plus d’une personne blessée à la tête avec les différents objets qui s’étaient mis à voler dans le ciel pendant le plus effrayant de la tempête, sans compter toutes les personnes qui s’étaient blessées en tentant de porter secours à d’autres -, ça avait été de porter attention à la liste des événements mis en place qui lui étaient accessibles. Ce n’était bien sur pas dans la partie d’aide à la reconstruction des maisons qu’il allait pouvoir être utile - s’il était très doué de ses mains, ce n’était pas dans un domaine aussi vulgaire et grossier à ses yeux que ces dernières étaient efficaces et se devaient d’être utilisées -, mais il y avait tout un domaine où il n’était pas nécessaire d’avoir d’autres compétences particulières que d’être à peu près en bonne santé et disponible deux heures dans une journée: le don du sang.
Il s’était donc rendu sur la collecte qui avait été organisée par l’hôpital conjointement avec la ville de Brisbane au Dovecourt Center, le centre de collecte ayant au sein de l’hôpital ayant temporairement fermé ses portes pour désencombrer le bâtiment et rendre disponible toute personne compétente dans le domaine capable de se déplacer sur place pour se montrer utile. Ce n’était pas en tant que médecin que Hartfield se rendait sur place, mais en tant que citoyen qui savait à quel point une poche de sang pouvait sauver des vies et à quel point ils pouvaient tant souvent être malheureusement justes en terme de quantité pour des événements importants comme celui en cours en ville ces derniers jours. Cette motivation était couplée là à une seconde qu’il n’avouerait jamais bien sur à haute voix, ou pas facilement; mais Ben savait très bien aussi que pour ce type d’intervention à grande échelle, les premières personnes qui étaient réquisitionnées pour donner un coup de main étaient les étudiants - et une partie de lui espérait secrètement croiser une tête blonde qu’il connaissait on ne pouvait plus bien sur place. Il aurait pu lui envoyer un message, il aurait pu lui donner rendez-vous sur place. Mais bien sur sur qu’il s’était aperçu à quel point leurs chemins ne s’étaient que trop peu croisés ces dernières semaines, et bien sur qu’il avait deviné que c’était là en grande partie volontaire de la part de Mavis. Alors, s’il ne forçait pas trop les choses et qu’il arrivait à la croiser sur place, il serait le plus heureux des hommes - et si ce n’était pas le cas, il aurait une bonne excuse pour lui envoyer un message pour savoir ce qu’elle faisait ces derniers jours alors qu’il ne l’avait que peu croisée à l’hôpital aussi.
Mais ce fut, pour son plaisir personnel, avec difficulté qu’il réussit à contenir son sourire lorsqu’il aperçut celui de Mavis au loin, derrière le stand d’orientation et de conseils du centre de dons. Bien sur qu’elle était là - il ne l’aurait pas imaginé ailleurs, en réalité. D’un pas confiant, les mains plongés dans les poches de sa veste, il arriva à hauteur de la jeune femme. « Bonjour, je voudrais être un bon citoyen aujourd’hui, vous pensez pouvoir m’aider ? » Et bien sur qu’il avait vu le regard que les autres étudiants lançaient dans sa direction, eux qui se tenaient à quelques mètres du duo de nouveau réuni; mais il avait décidé d’ignorer ce qui se passait autour, parce-qu’après tout il avait le droit de se trouver ici et de préférer s’adresser à certaines personnes plutôt qu’à d’autres.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Choisir la médecine comme vocation, c’était obligatoirement mettre ses soucis entre parenthèses pour s’occuper de ceux des autres. Mavis était déjà au courant de ce que ça impliquait d’avoir choisi cette voie, mais elle en prenait davantage toute la mesure aujourd’hui, alors que ses soucis se confrontaient à ceux de la ville toute entière. Il y avait plus urgent que ses petites histoires de coeur, même si les résumer à ça était franchement réducteur, mais elle préférait pencher vers la dureté que d’admettre que ces derniers jours avaient été particulièrement compliqué pour elle, et que ça n’avait rien à voir avec la tempête. Il y avait plus urgent en effet, alors elle évitait d’y penser, et parce qu’on lui avait donné de grosses responsabilités sitôt qu’elle était revenue fraîche et pimpante dans les rangs de ceux qui voulaient aider les titulaires du St-Vincent à y voir plus clair, elle se focalisait sur ses taches pour le meilleur. Dans une certaine mesure seulement, elle était ravie qu’on lui fasse autant confiance pour gérer la campagne de don du sang qui avait été mise en place sitôt les dégâts humains recensés, et ça ne lui faisait pas peur. Elle était une étudiante plus douée que les autres, c’était un fait, et elle devrait gérer ses congénères qui souvent, prenaient ce genre de mission par-dessus la jambe en prétextant que c’était fait pour les petites mains, qu’ils méritaient mieux. Mavis faisait partie de ceux-là d’ordinaire, trop orgueilleuse pour apprécier les petites taches, même si elle s’y efforçait, prenant tout comme une formation nécessaire à l’amélioration de ses capacités. Cette fois encore, elle se donnait à fond, et remettait à sa place quiconque se trouvait trop bien pour questionner les volontaires à la collecte de sang, ou pour guider les patients temporaires qui échouaient au Dovecourt Center pour faire leur devoir, si ce n’était citoyen, humain en tout cas.
On la respectait, c’était un fait sur lequel elle se reposait pour ne pas repenser trop souvent à ce qu’elle avait fait quelques jours à peine après le passage d’Olga, accompagnée par Millie à qui elle serait redevable encore plus qu’avant "Tu comptes y passer quand ?" Natalie, sa binôme pour la journée, lui posa la question tandis qu’elles se dirigeaient d’un même pas vers l’accueil du centre associatif où on les attendait pour une nouvelle journée de don. Mavis tourna à peine la tête vers elle, ne voulant pas que son regard se confronte au sien alors qu’elle savait que, cette fois, elle devrait passer son tour, et se ranger dans le peloton de ceux qui ne donneraient pas leur sang. Elle avait subi une intervention chirurgicale récemment, l’excuse n’était pas une inventée, c’était la vérité, et pourtant elle évitait de la donner parce qu’elle ne voulait pas qu’on la questionne, qu’on la suspecte de quelque chose non plus. Natalie était curieuse, mais sa question se valait, aussi bien que ça l’ennuyait de devoir y répondre, elle ne statua pas totalement sur un mensonge à lui fournir, et elle lui dit juste "Je sais pas encore, quand il y aura une accalmie. Mais si t’as envie de le faire aujourd’hui toi, j’assure tes arrières, t’inquiète pas." lui proposa-t-elle dans la foulée, espérant que sa gentillesse serait le morceau de sucre qui aiderait à faire passer la pilule.
Coupées dans leur conversation simplement parce qu’elle arrivaient à leur point de chute, les deux jeunes femmes toisèrent la file qui s’étendait déjà devant la table d’accueil, et Mavis prit les choses en main. Une tablette dans la main, un stylet dans l’autre, elle consulta rapidement les effectifs en se mettant à l’écart le temps d’avoir une vue d’ensemble de la journée qu’elle allait passer, prit une profonde inspiration avant d’attribuer ses taches à tout le monde, avant de s’avancer de nouveau vers la table, et leva le nez vers la voix qui se fit soudainement entendre de l’autre côté. Si elle tendait l’oreille vers l’arrière, elle pouvait presque entendre les gloussements de ses comparses étudiants qui avaient tendance à prendre le docteur Hartfield pour un Dieu vivant auquel Mavis susurrait au creux de l’oreille sans que personne ne sache vraiment ce qui les liait. Il y avait fort à parier que même en temps de crise, la manière qu’il avait de sous-entendre qu’il voulait être guidé par Mavis quand en vérité, il savait très bien comment les choses se passaient, ça ferait parler "Docteur Hartfield." fit-elle seulement, la tête penchée pour lui accorder un regard si ce n'était professionnel, assez fixe pour que ça lui fasse mal au ventre de se dire que le tenir à distance depuis ces douze dernières semaines, ça avait été sa seule bonne tactique pour ne pas flancher et lui révéler son secret tant il avait la force indicible de la faire avouer tout et son contraire, son pouvoir sur elle s’étendant bien au-delà de la relation mentor-élève que tout le monde croyait qu’ils avaient "Je vais m’occuper de toi, passe de l’autre côté — Nat, tu l’inscris sur la liste, merci." En tendant sa tablette à Natalie, Mavis fit signe à Ruben de passer de l’autre côté de la table, et attendit qu’il soit à proximité pour, non seulement prendre son chemin à ses côtés, le guidant au travers des boxes de fortune qui laissaient un peu d’intimité au donneur dispatchés dans l’immense complexe, mais aussi lui demander avec un demi-sourire, sa voix se baissant comme elle se penchait très doucement dans sa direction en glissant ses deux mains dans les poches de sa blouse blanche "T’as eu le temps de te libérer pour venir jusqu’ici ?" Étonnant, lui qui s’était tant donné pendant le plus gros de la tempête, il prenait un peu de temps pour souffler. Même si venir donner son sang n’était pas une partie de plaisir, ça restait du temps à s’accorder, et Mavis le savait : le temps de Ben était précieux "Tu vises quoi exactement ? Le statut de super-héros, ou la médaille de la ville ? Parce qu’à ce train-là, on va te récompenser pour service rendu à la communauté, c'est à parier." Elle plaisantait, c’était encore tout ce qu’elle pouvait faire pour ignorer tout ce qu’elle ressentait maintenant, et qui était trop dense pour qu’elle ne réussisse à vraiment savoir ce que c’était, sinon un peu d’embarras.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): kaceypacks (gif), luleaby (codage).
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Oh, ce regard qu’elle lui lança lorsqu’elle le remonta dans sa direction - il dut se retenir de ne pas étirer un sourire trop amusé, se contentant d’en montrer un poli par défaut. « Docteur Hartfield. » - « Mademoiselle Barnes. » Là où il serait parfaitement resté à sa place dans d’autres circonstances, avec elle malgré tout il pouvait se permettre d’agir de la sorte puisqu’il était de notoriété commune qu’il était le poulain de Barnes sénior. Qu’il soit un brin plus familier avec Mavis n’avait donc rien de suspect, pas véritablement en tous cas. « Je vais m’occuper de toi, passe de l’autre côté — Nat, tu l’inscris sur la liste, merci. » Il se retint de lancer un vos désirs sont des ordres parce-que cela serait trop jouer avec le feu, mais l’idée qu’il avait en tête était là - alors plutôt que de rester à marcher au bord du précipice, il décida de la suivre du côté où le sol était tangible et les mettait en sécurité. Passant de l’autre côté de la table à l’accueil comme elle lui avait indiqué - ordonné -, Ruben suivit les pas de la jeune femme à travers le campement installé pour l’occasion. Les demandes étaient nombreuses, mais au moins les moyens pour y répondre avaient été conséquents. En réalité, il était plutôt content de voir ce que cela donnait sur le terrain directement.
« T’as eu le temps de te libérer pour venir jusqu’ici ? » Mavis portait un air plus amusé et taquin désormais, alors qu’ils avançaient et devenaient hors de portée des regards qui les avaient suivi jusque maintenant. Sortant de ses pensées, Ben ajusta son regard et son sourire pour qu’ils fassent un parfait effet miroir face à elle. « J’ai créé le temps pour me libérer, parce-que je l’avais pas vraiment mais ils ont fermé le centre de don à l’hôpital alors… pas le choix que de venir ici si je veux être un bon citoyen. » Il aurait pu rester encore des heures et des heures à son poste sinon - là où il serait de nouveau d’ailleurs une fois qu’il en aurait terminé ici. « Tu vises quoi exactement ? Le statut de super-héros, ou la médaille de la ville ? Parce qu’à ce train-là, on va te récompenser pour service rendu à la communauté, c'est à parier. » Il leva les yeux au ciel, secoua quelque peu la tête, eut un petit rire: la totalité d’un coup. « Je fais que mon boulot, Mav, tu le sais aussi bien que moi. » Disons que quelques heures de sommeil supplémentaires n’auraient pas fait de mal, d’accord; peut-être aurait pu passer la main un peu plus souvent à ses collègues pour des tâches qui ne requerraient pas ses talents particuliers. Mais Ruben était Ruben: s’il avait moyen d’exercer, et de briller par ses résultats probants, il le ferait qu’importe les conditions autour. Néanmoins, pour l’humour, il ne put s’empêcher d’ajouter en plissant le nez: « Tu penses c’est quoi le mieux à demander, le statut de super-héros ou la médaille de la ville ? » Bien sur que non, il n’était pas sérieux.
En revanche, il l’avait été concernant l’idée de donner son sang aujourd’hui - alors bien sur qu’il ne se laissa pas dévier de l’objectif principal. « Vous avez eu beaucoup de monde depuis le début de la collecte ? » Les gens semblaient aller et venir, mais cela pouvait autant être des personnes intéressées que d’autres simplement curieux de voir ce qui était mis en place pour aider les victimes de la tragédie. « J’ai entendu les médecins du centre de récolte dire au St Vincent que les réserves en prenaient un sacré coup ces derniers jours… » Il était le premier à avoir vu que c’était le cas: là où il usait de temps à autres de poches de sang, il s’était retrouvé à devoir le faire au bloc opératoire pour des pertes importantes qu’il n’avait pas d’ordinaire tant les plaies étaient diverses, variées et surtout bien plus traumatiques que d’ordinaire. Leurs pas les menant jusqu’à une des tentes d’interrogatoire de libre, Ruben fit un signe de la tête à Mavis de le suivre à l’intérieur; d’accord, elle était supposée être accompagnée de l’un des séniors lorsqu’elle était sur ce type d’intervention, mais avec sa supervision à lui elle pourrait au moins déblayer le terrain. Pour lui faciliter la tâche, il ne perdit pas un instant pour retirer sa veste et s’asseoir sur l’une des chaises. « Si ma tension est trop basse, tu fermeras les yeux, hein ? » Bien sur qu’il plaisantait - vraiment ? -; de toutes façons il savait que sa tension serait parfaite, il l’avait contrôlé avant de venir pour ne pas se déplacer pour rien.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Ça ne l’étonnait pas de voir Ruben ici, comme ça ne l’étonnait pas qu’il soit le premier sur la ligne du don du sang, mais elle ne savait pas comment aborder la conversation, c’était aussi simple que ça. Ils savaient tous les deux à quel point elle avait été distante ces derniers temps, ils savaient tous les deux à quel point ce n’était pas normal quand ces derniers temps, Ben n’avait pas grand-chose à se reprocher, rien en tout cas qui aurait obligé Mavis à se ternir éloignée de lui, et pourtant elle l’avait fait. Leur échange lors de la soirée d’Halloween avait eu le don de semer les graines de l’incompréhension chez Ruben, aussi elle savait que dans une certaine mesure, il devait se poser des questions, des question auxquelles elle n’était toujours pas prête à répondre. Alors elle grossissait un peu le trait en faisant semblant que sa présence ici était exceptionnelle, ce n’était que pour noyer le poisson, et le forcer à déplacer le curseur de son intérêt sur autre chose qu’elle, son comportement, et ces dernières semaines où, même au détour d’un couloir, elle l’avait soigneusement évité "Je plaisante, tu le sais aussi bien que moi." rétorqua-t-elle alors sur la même lignée, lui jetant un regard de coin, un léger sourire fendant ses lèvres pendant qu’ils marchaient l’un à côté de l’autre. Ils étaient presque comme les autres à ce moment-là ; un patient et son accompagnatrice, prêts à passer quelques minutes ensemble pour le bien de la communauté, chose qui ne méritait surement pas autre chose qu’un merci pour votre participation, mais encore une fois, verser dans l’humour en situation de crise, c’était toujours plus supportable. A la question de Ben, qui s’inséra parfaitement dans son jeu au demeurant, Mavis fronça tous ses traits pour lui faire, convaincue par le choix qu’elle lui demandait de faire en désespoir de cause, sa tête remuant de droite à gauche en même temps "Oh, le statut de super-héros sans aucune hésitation. Je paierais très cher pour te voir avec un masque et des collants." S’ils n’avaient pas été entouré, elle lui aurait tiré la langue. Mais c’était malvenu, alors elle s’en abstint le temps de parcourir les derniers mètres qui les séparaient de l’endroit qu’ils convoitaient.
Par habitude, Mavis attendit au seuil de la tente, observant son environnement à la recherche d'un sénior, quand Ruben lui fit signe de rentrer. Ce serait lui le sénior aujourd’hui, quand bien même il n’était pas ici en tant que médecin. Elle s’en remettait à son jugement sans le discuter, le précédant avec un léger sourire encore une fois, sa poitrine se gonflant doucement lorsqu’ils se retrouvèrent que tous les deux. Elle n’était jamais mal à l’aise avec Ben, pourtant là elle devait avouer que ce qu’elle ressentait la mettait dans une position délicate, craignant au fond que l’occasion deviendrait rêvée pour lui de lui poser des questions. De savoir comment elle allait, de savoir ce qu’elle avait fait ces derniers temps — elle ne préférait pas y penser, se recentrant sur ses questions plus obtus et concernant la collecte de sang "Le message est bien passé. C’est assez étonnant d’ailleurs, même sans les réseaux sociaux pour assurer nos arrières, les gens se sont quand même pressés pour venir. C’est triste, mais en même temps, c’est plutôt chouette à voir." Avec les réseaux mis à mal par la tempête, avec les dégâts humains aussi, les réseaux sociaux avaient été déserté un temps par les habitants de la ville, et pourtant la campagne pour faire parler du don du sang avait fonctionné d’une autre façon : le bouche à oreille restait efficace, quoi qu’en disait les modernistes qui ne juraient que par l’Internet, la solidarité prenant le pas sur tout le reste. Jetant un oeil vers Ruben qui prenait l’initiative d’enlever sa veste pendant qu’elle, elle s’installait à proximité d’une tablette où une pile de questionnaire était prêts à l’emploi, elle s’activa à soigneusement apposer les informations concernant le jeune homme qu’elle connaissait déjà, et continua sur la lancée de leur conversation avant de passer aux choses sérieuses "Il y a eu autant de dégâts humains que matériels, et la collecte ne couvre pas seulement Brisbane, mais aussi les villes voisines, ça explique l’impression de pénurie." expliqua-t-elle, restant certainement trop professionnelle sur l’instant, et arborant une mine plus sérieuse quand harponnant tensiomètre et stéthoscope, elle s’approcha de son patient. Elle trouva ses yeux presque immédiatement, et la façon dont ils s’aimantèrent fit se contracter son estomac pendant qu’elle lui disait "Vous êtes un patient comme les autres aujourd’hui, docteur Hartfield, pas de passe droit." Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui donne de passe-droit, c’était trop important, elle le savait tout aussi bien qu’encore une fois, elle plaisantait, lui demandant de relever sa manche d'un léger signe de tête, ses yeux ne réussissant à quitter les siens que pour étudier la somme des ses traits, et lui faire plus bas, précaution inutile puisqu’ils n’étaient que tous les deux de toute façon "T’as quand même l’air un peu fatigué, Superman." Elle le lui dit avec sérieux d’abord, surjouant un peu le professionnalisme de l’étudiante appliquée qu’elle était, et puis elle lui offrit finalement un sourire pendant que ses yeux rencontrèrent brièvement ses lèvres qu’elle ignora en se redressant expéditivement, canalisant toute son attention sur sa première tache.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): kaceypacks (gif), luleaby (codage).
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« Je plaisante, tu le sais aussi bien que moi. » - « Tu me copies et tu te moques de moi en prime ? Je vous félicite pas mademoiselle. » Bien sur qu’il le savait aussi bien qu’elle qu’elle plaisantait, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne rectifierait pas l’idée qu’il puisse prendre du bon temps en dehors de l’hôpital alors que ce dernier croulait sous le travail; pas tant qu’elle pouvait penser de la sorte, mais il ne voulait pas que d’autres autour d’eux puisse le penser, c’était surtout cela. Ils discutaient tous les deux, mais ils étaient à découvert et leur conversation pouvait être entendue par les oreilles quelque peu trop indiscrètes. Alors, rester sur des vérités faciles et des légèretés qu’ils pouvaient se permettre au passage était forcément le bon plan. « Oh, le statut de super-héros sans aucune hésitation. Je paierais très cher pour te voir avec un masque et des collants. » Etant donné qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle se permette une telle familiarité malgré tout, le rire qui échappa à Ben fut authentique, alors qu’il secouait la tête de gauche à droite. Oh, il savait exactement ce qu’il aurait rétorqué s’il avait pu se le permettre - il se contenta de continuer de sourire et de repousser ses pensées d’un geste de droite à gauche à répétition de la tête.
Pour la suite des opérations, hors de question qu’ils attendent l’un des médecins présents et affectés ici pour la cause: il servirait de tuteur pour Mavis, tous deux savaient très bien que c'était là quelque-chose qui avait l’habitude d’être vu par les autres praticiens du St Vincent; pas qu’un autre médecin décide de se croire au dessus du règlement, plutôt qu’elle soit sous sa supervision. « Le message est bien passé. C’est assez étonnant d’ailleurs, même sans les réseaux sociaux pour assurer nos arrières, les gens se sont quand même pressés pour venir. C’est triste, mais en même temps, c’est plutôt chouette à voir. » Il opina du chef. « Tant mieux. » Et c’était une remarque sincère. « Il y a eu autant de dégâts humains que matériels, et la collecte ne couvre pas seulement Brisbane, mais aussi les villes voisines, ça explique l’impression de pénurie. » Parce-que malheureusement pour tout le monde, la tempête ne s’étaient pas arrêtée dans une zone géographique précise - cela aurait été pourtant bien plus simple pour tout le monde si ça avait été le cas.
« Vous êtes un patient comme les autres aujourd’hui, docteur Hartfield, pas de passe droit. » Il ouvrit la bouche dans un geste théâtral, mimant d’être choqué de cette déclaration, alors que c’était exactement ça qu’il se devait de voir de sa part aujourd’hui. Au moins en ce qui concernait la partie médicale de sa présence ici - pour le reste, ils n’avaient jamais véritablement su rester professionnels alors ce n’étiat pas quelque-chose qui avait vocation à changer pour la suite. Quoi que ces derniers temps, il avait l’impression d’à peine avoir croisé son chemin, et Ben n’arrivait même pas à se rappeler la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés en tête à tête - il excluait la soirée d’Halloween, puisqu’ils étaient entourés d’autres personnes présentes. Suivant les indications de la jeune femme tout en laissant tourner en arrière plan ces idées là dans sa tête, Ruben remonta la manche de sa chemise pour qu’elle puisse apposer le tensiomètre sur son bras, apposant ce dernier sur la table pour plus de facilité et de stabilité. Ce fut d’abord son regard dans le sien qui retint son attention, avant même qu’il ne se concentre véritablement sur les paroles qu’elle lui adressait. « T’as quand même l’air un peu fatigué, Superman. » Il esquissa un petit sourire - qui eut au moins le don d’attirer le regard de Mavis dans cette direction. « C’est parce-que je suis fatigué. » Il ne nierait pas cette partie là, surtout qu’il n’avait aucun intérêt à le faire ici; il l’aurait fait s’il avait été face à d’autres collègues mais ce n’était pas le cas. « Les journées sont longues et même si j’adore travailler, faut avouer que c’est beaucoup de boulot d’un coup, cette tempête. » Et puis accessoirement, cela faisait beaucoup de victimes et de personnes touchées par les dégâts que cette dernière avait pu causer. Pinçant ses lèvres un instant, son regard se perdant sur les traits, à son tour, de son visage à elle, il se permit d’y aller de son petit commentaire aussi. « J’ai l’impression de pas t’avoir eu rien qu’à moi depuis des semaines. » C’était littéralement le cas - juste, il n’avait plus trop de notion du temps. « Comment tu vas ? » Penchant un brin, juste pour se donner involontairement un air adorable, il pencha sa tête sur le côté alors qu’il se retenait très fortement de ne pas attraper la main de Mavis dans la sienne pour l’attirer jusqu’à lui et capturer un instant, rien qu’un instant promis, ses lèvres des siennes.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
C’était plus difficile qu’il n’y paraissait, de traiter Ruben comme un patient comme les autres. Elle voyait son attention décuplée suivre le moindre geste qu’elle faisait, et si une étudiante lambda aurait statué sur la certitude qu’il ne faisait que son travail de titulaire, surveillant si elle s’y prenait bien, suivant le protocole à la lettre, Mavis savait qu’il la suivait des yeux de cette façon pour une autre raison qui faisait grouiller tout un tas de choses en elle, de l’euphorie à la gêne. D’ailleurs, la gêne était une nouvelle composante de ses réactions au contact de Ruben, et elle n’aimait pas ça. Elle ne s’était jamais sentie mal à l’aise avec lui, même au début. Elle n’avait jamais souffert de l’idée qu’elle était plus jeune que lui, donc moins expérimentée, ou plus impressionnable. Ils avaient vite conclus que ce n’était pas un point négatif, qu’elle n’avait pas à craindre quoi que ce soit, se montrant plus téméraire qu’il ne l’aurait sans doute imaginé en participant au brunch du dimanche chez les Barnes. Mais ces dernières semaines, être en sa présence, ça s’apparentait à une douce torture qu’elle ne préférait pas s’imposer, trop consciente justement que l’attention qu’il lui portait constamment pourrait révéler des choses au sujet de ce qu’elle lui cachait. Mavis n’avait pas subitement pris du poids, elle n’avait l’air enceinte que si on s’intéressait aux parties de son corps qu’elle avait pris grand soin de dissimuler sous des vêtements stratégiquement choisis, ne réservant sa nudité qu’à sa simple vue quand elle passait par la salle de bain, ou qu’elle se changeait ; des parties de son corps que Ruben connaissait par coeur désormais, et dont elle lui avait refusé l’accès en se montrant occupée, trop, pour qu’ils ne puissent ne serait-ce que se croiser. Elle rayonnait peut-être plus que d’ordinaire, fait plutôt comique quand chaque matin pendant douze semaines, elle avait été malade à crever, ne supportant ni parfum ni nourriture trop riche, ce qui lui avait valu le regard inquiet de son père avec qui elle avait déjeuné parfois. Je m’inquiète pour toi, qu’elle l’avait entendu dire, provoquant chez elle un rire léger qui était autant soumis aux paroles de Leon qu’à l’idée que s’il savait ce qu’elle cachait, il ferait des bonds ; mais personne ne savait à l’exception de Millie, et elle espérait que ça resterait le cas jusqu’à ce qu’elle mette un pied dans la tombe. Mais c’était difficile de rester coite quand elle avait Ben en face d’elle. Surtout quand il se comportait comme ça, attentionné et taquin, presque adorable, donnant l’impression qu’il essayait de se faire pardonner quelque chose quand c’était son choix, et uniquement le sien, d’être restée à distance de lui.
"Ta tension est parfaite, pourtant." lui fit-elle remarquer quand il confirma être fatigué après ses propres observations. Elle ne se déroba pas de sa vue après lui avoir retiré le brassard du tensiomètre, écouta ce qu'il avait à lui dire au sujet de ses journées harassantes, et ressentit l’envie de passer ses doigts dans ses cheveux dans le genre de gestes qui, jusqu’à récemment, ne faisaient pas partie du contrat tacite qu’ils avaient passé l’un avec l’autre — peut-être serait-il bon pour eux de reconsulter les clauses de ce fichu contrat d’ailleurs, à les voir se comporter comme un couple qu’ils n’étaient pas supposés être, tout au moins quand les portes étaient soigneusement fermées, restant toujours aussi discrets quand ils étaient en public. Là, ils ne l’étaient pas vraiment, mais elle se somma de ne pas lui caresser les cheveux, rebondissant ses mots "Je sais. Avec un peu de chance, les choses se tasseront vite. Tout le monde et au taquet, ça donne de l’espoir quant à la possibilité que tout rentre dans l’ordre plus rapidement que ça en donne l’impression." Elle pinça les lèvres, suivant ses yeux avec les siens en ajoutant "Tu dois te reposer. Je connais ta résistance, mais tu seras pas aussi bon si tu charges encore un peu plus ta dette de sommeil. La fatigue entraîne des erreurs." lui rappela-t-elle, ayant bien appris ses leçons.
Elle espérait certainement que son inquiétude à son sujet ne le dissuade de s’intéresser plus minutieusement à elle. Mais à la seconde où il pencha la tête vers elle, elle sut que le curseur venait de se déplacer pour la mettre au centre de la discussion. Elle, elle baissa la tête dans un léger sourire en l’entendant présenter sa prise de distance de cette façon-là, et elle se sentit un peu idiote, en plus d’être embarrassée "Ouais, j’ai —" Les sempiternelles excuses vinrent dans la foulée, toutes plus mensongères les unes que les autres, son nez se fronçant pour parfaire l’intention qu’elle mettait à lui faire avaler ses couleuvres "Ça m’ennuie de l’admettre, mais je me suis laissée dépasser par les révisions, le bénévolat et le reste. Et puis tu sais, avec la tempête." Elle n’hésitait pas à la prendre pour excuse, faisant peut-être offense à ceux qui en avaient vraiment soufferts. Aux grands maux, les grands remèdes. Elle compléta, posant le tensiomètre à côté de Ruben en évitant ses yeux cette fois "On m’a reproché de pas assez travailler en dehors de notre service, alors j’ai voulu profiter de la fin de l’année pour récolter des points, et commencer l’internat avec un dossier impeccable. C’est pour ça aussi qu’on s’est pas beaucoup vus, j’étais un peu partout ailleurs à la fois." Il l’était déjà au demeurant, impeccable, son dossier. Ruben y verrait peut-être un manque de confiance de sa part, ce qui jurait avec ce qu’il connaissait d’elle. Tant pis, elle était prête à faire semblant si ça lui permettait de garder ses activités extra-scolaires pour elle. D’ailleurs, il noterait aussi qu’elle s’appliquait à ne pas lui répondre explicitement sur comment elle allait — pas très bien, elle ne l’avouerait pas, mais c’était ce qu’on récoltait à faire les choix qu’elle faisait. Espérant que sa réponse lui irait tout de même, elle lui posa une question en retour, osant à nouveau confronter ses iris "Comment était ton anniversaire ? T’as eu le temps de faire quelque chose malgré tout ?" Elle serait bien restée là à discuter avec lui malgré sa gêne, mais elle avait du pain sur la planche, alors dans l’attente de sa réponse, et profitant de cette excuse pour se détourner de lui, de ses yeux, et de sa bouche qu’elle regarda une dernière fois avant de tourner les talons, elle se dirigea vers l’endroit qu’elle avait quitté juste un instant plus tôt pour reporter la tension de Ruben sur sa feuille d’information, et en même temps, libérer sa respiration qu’elle avait retenue sans même s’en rendre compte.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
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« Ta tension est parfaite, pourtant. » Il garda un instant supplémentaire son sourire mi-attristé, mi-amusé. « Je sais, elle est toujours parfaite. » Et bien sur que cela sonnait comme s’il était prétentieux - comme s’il saisissait la moindre occasion, même la plus petite et la plus ridicule, pour souligner ses capacités un brin au dessus de la normale. Mais ce n’était même pas le cas présentement: il avait réellement une bonne tension en permanence, la faute à une hygiène de vie vraiment pas si pire toutes choses considérées - dont une dose importante de pression professionnelle et de responsabilités incombant de cette dernière. « Je sais. Avec un peu de chance, les choses se tasseront vite. Tout le monde et au taquet, ça donne de l’espoir quant à la possibilité que tout rentre dans l’ordre plus rapidement que ça en donne l’impression. » Il plissa un instant le bout du nez - il ne pouvait pas contrer cet argument, il était surement le premier à être concerné par ce dernier. « Tu dois te reposer. Je connais ta résistance, mais tu seras pas aussi bon si tu charges encore un peu plus ta dette de sommeil. La fatigue entraîne des erreurs. » Un soupire lui échappa. « Je sais. » C’était bien sur malgré tout et contre son gré qu’il répondait de la sorte, même s’il savait réellement que c’était le cas. « Et je fais pas d’erreurs, alors… » Ce n’était pas tout à fait exact; ou du moins il ne faisait pas d’erreurs dans le domaine professionnel il était vrai. Mavis était la première bien placée pour savoir que ce n’était pas une vérité de tout temps, mais pour la discussion en cours il pouvait se permettre de l’avancée. Pour continuer sur cette lancée et cette réputation fondée du médecin qui ne faisait pas d’erreurs, il lui fallait effectivement récupérer quelques heures de sommeil ici et là, à minima.
S’inquiéter de savoir s’il se reposait, c’était bien, cependant pour une fois Ruben ne désirait pas forcément que la conversation ne tourne qu’autour de lui - cela arrivait parfois, promis. Il avait l’impression de ne pas l’avoir vu depuis un temps qui lui paraissait assez long pour s’en apercevoir, et il sut qu’il avait visé juste au moment où elle baissa son regard à la suite de ses mots à lui. Ce n’était pas pour lui faire plaisir non plus, de s’apercevoir qu’il avait raison, pour une fois. « Ouais, j’ai — » Il haussa un sourcil mais n’eut guère le temps de répliquer. « Ça m’ennuie de l’admettre, mais je me suis laissée dépasser par les révisions, le bénévolat et le reste. Et puis tu sais, avec la tempête. » Fair enough: ce n’était pas lui qui pourrait reprocher à quiconque de trop travailler. « On m’a reproché de pas assez travailler en dehors de notre service, alors j’ai voulu profiter de la fin de l’année pour récolter des points, et commencer l’internat avec un dossier impeccable. C’est pour ça aussi qu’on s’est pas beaucoup vus, j’étais un peu partout ailleurs à la fois. » Faisait une petite moue, il grogna quelque peu. « Ils peuvent pas te lâcher avec ça, sérieux. » Bien sur qu’il allait râler sur la question - alors qu’il était le premier à prendre cette excuse pour acquise pour n’importe quel autre étudiant qu’il ne voulait plus avoir dans les pattes. Seulement, lorsqu’il s’agissait de Mavis, il se revoyait quelques années en arrière; et à la même place qu’elle était aujourd’hui, il savait déjà lui à l’époque que ce n’était pas nécessaire de l’envoyer se balader dans un tel ou un autre service: il finirait par la neurologie à chaque coup. Et c’était ce qui avait fonctionné et qui fonctionnerait pour le reste de sa carrière, il en était persuadé. « Je me suis habitué à savoir que tu passais régulièrement moi, à force. » Il avait prononcé cette dernière remarque avec un ton plus bas, un peu plus confidentiel aussi - parce-qu’il espérait que la jeune femme saurait saisir le double sens d’un manque de sa personne qu’il ne formulait pas à haute voix pour être sur que cela ne soit pas entendu par des oreilles indiscrètes.
Ses yeux rencontrèrent de nouveau les siens - un instant seulement -, mais Ruben se laissa happer sans se faire prier un seul instant par ces derniers. « Comment était ton anniversaire ? T’as eu le temps de faire quelque chose malgré tout ? » Pas un de plus, puisque l’instant qui s’imposa à eux par la suite marqua le moment où elle détourna autant son regard que son corps de lui, faisant quelques pas plus loin pour remplir le questionnaire qui portrait le nom de Ben dessus. Il inspira longuement. « On a fait une soirée en tête à tête, rien de particulier. On aurait du aller au restaurant, mais tu te doutes bien qu’avec la tempête les plans sont tombés à l’eau. » Il ne précisa pas que c’était avec Nina que la soirée s’était passée, elle était bien assez maligne pour savoir que c’était le cas. Et puis de toutes façons, étant donné qu’Ambrose ne voulait plus entendre parler de lui, s’il n’était pas avec elle Mavis n’avait plus qu’une seule option entre les mains - celle qu’elle aurait de toutes façons choisie initialement dans l’océan des possibilités. Car s’il ne la mentionnait pas, ce n’était pas pour autant qu’elle n’était pas l’éléphant dans la pièce à chaque fois qu’il racontait des morceaux de ses journées. « Le déjeuner chez mes parents a été repoussé aussi. Donc pour le moment, pas de véritables célébrations. » Il inspira longuement. « Mais c’est pas vraiment important. Et puis ça peut attendre, y’avait plus important à gérer pour le moment. » Il s’était tout de même octroyé la journée hors de l’hôpital, afin d’avoir une véritable coupure; l’excuse de la tempête tombait bien pour plein de raisons.
Se levant de la chaise pour s’approcher de Mavis, il regarda par dessus son épaule pour vérifier les informations qu’elle avait rempli à sa place - elle connaissait un peu trop de détails qui étaient demandés sur cette feuille, assez en tous cas pour l’incriminer pour les prochaines années auprès de sa fiancée. Nina ne devait jamais tomber sur cette feuille, d’ailleurs, maintenant qu’il y pensait; il secoua quelque peu son visage pour se sortir cette idée de sa tête, faisant un pas de côté, attrapant un second formulaire pour l’agiter dans le vide. « Je t’en remplis un aussi ou t’as déjà eu le temps de faire un don de ton côté, à être assignée directement sur place ? » La question était véritablement innocence, et partait d’une bonne intention qui plus était. Après tout, quitte à prendre du temps pour s’occuper de lui, autant qu’elle en profite aussi de son côté pour faire sa bonne action de fin d’année avant de retourner au charbon; Mavis l’avait dit elle-même: le bouche à oreille avait fonctionné et ce n’était pas le travail sur place qui manquait. « Parce-que si t’as besoin, je peux te faire le check-up pré-don ici aussi, pendant que y’a personne et qu’on est tranquilles. Tu gagnerais du temps. » Et ils se trouveraient être tous les deux près à tendre leur bras pour la bonne cause en un temps record.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Ruben ne faisait pas d’erreurs, une conclusion plus tolérable, qu’il aimait se raconter pour continuer à se regarder dans le miroir. Dans le domaine professionnel bien sûr, il n’en faisait aucune, mais pouvait-il prétendre la même chose quand ça concernait le domaine privé ? Rien n’était moins sûr, il suffisait de voir leur interaction immédiate pour savoir que sous ses grands airs de gendre idéal, le docteur Hartfield n’était pas sans faire d’erreur justement. Et ça valait pour Mavis qui donnait le change sans en donner l’air, fonçant tête baissée dans ses études, majorant tout ce qu’elle pouvait majorer, aussi parfaite que le sous-entendait son éthique de travail et son hygiène de vie, mais fonçant tout autant tête baissée dans les problèmes pour parvenir à ses fins et assurer son avenir. Ils n’étaient pas bien différents tous les deux, c’était pour cette raison qu’ils s’entendaient si bien, s’entraînant l’un et l’autre dans l’intolérable, et ce sans se mentir sur ce que ça voulait dire : qu’ils n’étaient pas de bonnes personnes. Au moins ils sauvaient des vies, ça effaçait de moitié l’ardoise de péchés qu’ils avaient à leur actif, rééquilibrant le cosmos en donnant de leur temps à des mourants, ou en mettant de côté leur temps libre pour leur venir en aide.
"Tu veux connaître l’ironie ?" fit Mavis qui menait la conversation de sorte que Ben ne s’inquiète pas davantage de son sort, déplaçant le curseur de son attention pour le guider sur un autre sujet. Il n’aimerait probablement pas ce qu’elle s’apprêtait à lui dire, mais elle s’en fichait : ils n’avaient pas de filtre l’un avec l’autre d’ordinaire, et même si ces derniers temps, Mavis était différente avec lui, elle n’avait pas envie de perdre le rapport spécial qu’ils avaient et qui les poussaient à ne jamais se dire de mensonges, ou à ne jamais se mordre la langue quand ils pensaient quelque chose de critique au sujet de tel ou de tel autre sujet "La dernière qui m’a reprochée de ne pas assez m’impliquer dans les autres services, c’est elle." Elle, elle ne cita pas son prénom, se contenant de la mentionner dans la forme la plus dédaigneuse qui était. Elle n’aimait pas Nina, elle ne s’en était jamais cachée, et ce n’était pas seulement induit par la relation qu’elle entretenait avec son fiancé. Il le prendrait comme il voudrait, il trouverait ça drôle ou pas, mais Mavis en tout cas, avait finalement prouvé à la jeune femme que si en effet, elle ne passait pas assez de temps en dehors du service de neurologie, elle n’était pas sans briller tout de même quand il était question de travailler ailleurs. Elle ne suggérerait pas à Ruben de demander à Nina de la lâcher un peu avec ça sérieux, comme il le lui dit en s’offusquant pour elle, mais il devait savoir que sa future épouse faisait partie du lot de ceux qui l’avaient dans le viseur. Une raison de plus pour être discrets donc, pas comme si elle se mettait à répondre aux sous-entendus de Ruben alors que tout le monde était susceptible de rentrer dans la tente, et pourtant "Je compte pas ne pas passer moins. Je suis à ça de mon internat, dans quelques semaines, je pourrai arrêter de faire semblant que les autres domaines m’intéressent, et passer encore plus de temps là-bas." Avec toi, se retint-elle de dire, mettant une réserve silencieuse à ce sujet tant elle avait besoin de temps pour se remettre de ce qui s’était passé il y avait quelques jours de ça.
Aux alentours de l’anniversaire de Ruben d’ailleurs, qu’elle choisit comme point d’ancrage pour ne pas lui donner l’occasion de se rendre compte qu’elle était mal à l’aise en sa présence. Se détournant de lui, elle s’intéressa plus à sa fiche d’informations qu’elle continua à compléter pour lui, qu’à la réponse qu’il lui donna parce qu’évidemment qu’elle impliquait l’autre "Vous vous rattraperez, il faut provoquer l’occasion. C’est pas rien, 32 ans." Pour ce qu’elle en avait à faire au fond, elle n’était pas désolé pour lui. Elle était persuadée que si les circonstances avaient été différentes, elle aurait passé un moment avec lui pour lui rendre la politesse de la façon dont il avait insisté pour célébrer le sien, d’anniversaire, ainsi le fêter avec Nina n’aurait été que la cerise sur un gâteau qu’il aurait déjà bien entamé avant qu’elle ne soit capable de lui accorder du temps. Gardant l’attention portée sur sa propre écriture, elle croisa les jambes en se recalant sur le tabouret en métal qu’elle avait investi, et retint encore, mais moins longtemps, sa respiration lorsqu’il s’approcha d’elle, et qu’attirée par la chaleur qu’il dégageait, elle leva la tête vers lui pour prendre la mesure de ce qu’il était en train de lui dire. Elle le vit agiter un questionnaire sous son nez, elle le vit prendre les choses en main en partant du principe que bien sûr, elle donnerait son sang aussi, quand elle n’en avait pas le droit ; une chose qu’elle faisait passer pour un choix cette fois, mais personne n’était sans savoir que d’habitude, elle aurait été la première à tendre le bras. Comment pouvait-elle l’expliquer à Ruben ? Elle pinça les lèvres "Je prévois pas de le faire cette fois." lui dit-elle seulement, et elle savait évidemment que ça amènerait des questions, qu’elle repoussa d’un hochement de tête et en se levant de sa chaise pour dire au jeune homme "J’ai pas besoin de check-up. Je pourrais pas le faire." Elle déglutit, mais tacha de garder bonne composition en haussant les épaules "J’ai fait un petit passage au bloc la semaine dernière, et t’as pas envie de savoir pourquoi. Je vais pas te faire l’affront de te rappeler les règles d’interdictions au don, et je vais bien, c’est tout ce que tu dois savoir." statua-t-elle à sa place, en souriant comme pour le rassurer sur la gravité des choses, sous-entendant tout et n’importe quoi à la fois. Elle aurait pu choisir un mensonge, mais elle préférait encore lui donner un bout de vérité que de lui faire gober un bobard qu’il lui recracherait au visage ; pas habitué à l’entendre lui mentir, Ruben serait capable de se rendre compte si elle le faisait, elle en était persuadée.
Alors tant pis si ce n’était pas la bonne tactique, mais elle avait fait son choix, et comme à chaque fois, elle ne lui mentit pas. Pas vraiment en tout cas. Cependant, elle avait une autre cartouche à jouer pour assurer la sécurité de son secret, alors se mouvant jusqu’à lui après un rapide regard vers l’entrée de la tente, elle resta là un instant à consulter ses options pour détourner encore plus son attention, et décida de faire la chose qu’il crevait d’envie de faire, elle le voyait dans ses yeux. Si elle posa d’abord sa main sur son épaule, ce sont ses lèvres qu’elle désirait atteindre avec les siennes, et elle s’en donna les moyens, même que pour une seconde à peine. Elle préférait encore se faire prendre là, que de devoir mettre de mots sur ce que laissait supposer son refus de donner son sang aujourd’hui, aussi elle l’embrassa oui, presque aussi chastement que si ça avait la toute première fois, dans la cour de récré, à surveiller les angles de mur pour ne pas se faire griller par la maîtresse "Considère ça comme ton cadeau d’anniversaire." lui dit-elle dans un souffle murmuré, le bout de son nez frôlant le sien en faisant mine que rien ne s’était passé, et croisant mentalement très fort les doigts pour que ce baiser, aussi doux et innocent qu'il était, le dissuade pour de bon de lui poser d'autres questions.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): kaceypacks (gif), luleaby (codage).
***
« Tu veux connaître l’ironie ? » Il haussa quelque peu l’un de ses sourcils. « Est-ce que j’ai envie de connaitre l’ironie ? » Parce-qu’elle était en réalité la seule à pouvoir réellement répondre à cette question en cet instant, il semblait - lui n’ayant clairement pas assez d’informations entre ses mains pour le faire. « La dernière qui m’a reprochée de ne pas assez m’impliquer dans les autres services, c’est elle. » Peut-être qu’il eut un petit rire étouffé, un petit pincé s’échappant par le nez, bien malgré lui. Il aurait préféré ne pas réagir du tout, rester neutre dans cette situation où clairement il n’y avait pas de bonne réponse à avoir. Mais avec une telle réponse apportée, il n’était pas possible de rester de marbre - mais il n’était pas sur qu’il était réellement dans son droit pour faire ne serait-ce que le plus petite des commentaires. « Sacrée ironie, oui. » Alors que ce n’était en rien drôle; cela voulait dire que Nina faisait surement attention au temps que pouvait passer chaque personne dans un service ou un autre. Ou pire encore: cela voulait dire qu’elle faisait attention à qui fréquenter Ruben au travail, et ce n’était pas quelque-chose de souhaitable. Autant parce-que ce dernier avait effectivement quelque-chose à se reprocher que ce n’était pas là le genre de comportement qu’il appréciait particulièrement. Heureusement pour lui, Mavis reprit la parole à ce moment là, ce qui l’empêchait d’aller plus loin dans cette réflexion qu’il n’avait en réalité aucunement envie d’avoir. « Je compte pas ne pas passer moins. Je suis à ça de mon internat, dans quelques semaines, je pourrai arrêter de faire semblant que les autres domaines m’intéressent, et passer encore plus de temps là-bas. » Le regard de Ruben se releva pour se poser sur le visage de la jeune femme, retenant une esquisse de sourire; ce dernier ne serait pas réellement le bienvenu, serait hors limite, se verrait être déplacé - après tout, tout leur comportement lorsqu’ils se retrouvaient ensemble était déplacé, il n’était plus à ça près. Alors peut-être qu’il laissa se glisser un instant, rien qu’un instant, un petit sourire satisfait sur ses lèvres. « Ca me laissera plus d’occasions de mesurer tes progrès. » Et dire qu’un instant auparavant, il commençait à se demander si Nina ne pistait pas les personnes avec qui il pouvait passer du temps dans son service - ce n’était pas avec ce genre d’expectative qu’il allait à l’encontre de ça.
« Vous vous rattraperez, il faut provoquer l’occasion. C’est pas rien, 32 ans. » Elle lui tournait le dos désormais, mais cela ne l’empêcha pas de plisser un brin le bout du nez de mécontentement. « J’ai l’impression d’être vieux quand tu dis ça comme ça. » Il l’était, vieux, par rapport à elle - pourtant il se situait encore dans sa prime jeunesse. Les études de médecine avaient simplement le don de vous faire rester jeune dans votre façon d’agir tout comme vous faire vieillir bien plus rapidement que la moyenne en même temps, concept assez étrange et souvent uniquement compris par les personnes traversant les mêmes épreuves. Ben savait que l’occasion serait rattrapée, effectivement; il était simplement frustré de ne pas avoir pu obtenir de façon plus simple ce qu’il désirait pour célébrer cette nouvelle année à son compteur, le mois de décembre se voulant être quelque peu chamboulé contrairement à l’accoutumé cette année.
C’était d’ailleurs la raison qui l’avait poussé à se rendre jusqu’en ces lieux pour donner son sang aujourd’hui, là où il se contentait de descendre quelques étages d’ordinaire au sein de l’hôpital pour accéder aux locaux de dons, sans avoir même à changer de tenue pour ce faire. Il savait que c’était pour la bonne cause, il était bien placé pour connaitre les enjeux des réserves de sang se vidant à une vitesse trop importante ces derniers jours. Il se dit que tant qu’à faire, s’ils prenaient le temps pour lui aujourd’hui, si Mavis désirait elle pouvait en profiter également. Il était médecin, il pourrait pratiquer l’examen pré-don et remplir le questionnaire avec elle - ou à sa place, peu importait, elle le faisait bien pour lui alors il pouvait lui rendre la pareille. Mais dans le silence qui précéda la réponse de Mavis, il sut de suite que quelque-chose était différent pour cette fois-ci; il n’aurait su anticiper et mettre le doigt dessus par avance, mais il pouvait tout de même le pressentir. « Je prévois pas de le faire cette fois. » Haussant un sourcil, il reposa le questionnaire sur la table. « Tu l’as déjà fait ? » De prime abord, il opta pour un cette fois comme dans aujourd’hui; il allait vite revoir ses idées. « J’ai pas besoin de check-up. Je pourrais pas le faire. » De ses yeux, il la regardait se mouvoir, fronçant le second sourcil de paire avec le premier. « J’ai fait un petit passage au bloc la semaine dernière, et t’as pas envie de savoir pourquoi. Je vais pas te faire l’affront de te rappeler les règles d’interdictions au don, et je vais bien, c’est tout ce que tu dois savoir. » De toutes les raisons qu’elle aurait pu lui donner aujourd’hui, ce n’était pas sur celle là qu’il s’attendait à tomber - et elle l’avait anticipé car elle avait donné l’explication et les conditions qui venaient avec cette dernière. C’est tout ce que tu dois savoir sous-entendait qu’elle n’attendait pas de questions de sa part, qu’elle ne voulait pas gérer ces dernières - mais avancer le fait qu’elle était passée au bloc opératoire et qu’il n’en avait vent que maintenant, alors que les choses étaient faites, c’était pour sur attiser sa curiosité. Quelles choses, il n’en savait rien, mais ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait cesser d’être curieux. « Attends quoi ? » Bien sur que son regard balaya de haut en bas et dans le sens inverse la silhouette de la jeune femme.
Ruben n’eut cependant pas tant le temps d’aller plus loin dans ses recherches et ses questionnements pour le moment, puisque Mavis finit par se rapprocher complètement de lui après avoir jeté un coup d’oeil en arrière; il ne fallut qu’une poignée de secondes ensuite pour qu’elle pose sa main sur son épaule et qu’elle appuie à peine ses lèvres des siennes de façon presque chaste, bien trop brève à son goût surtout. Alors bien sur que cela lui arracha un soupire, une inspiration saccadée. « Considère ça comme ton cadeau d’anniversaire. » Il souffla un petit rire par le nez, ce dernier emplein d’un trop peu qu’il se serait permis de supprimer si ses trois derniers neurones actifs ne s’étaient pas rappelés qu’ils n’étaient pas véritablement seuls ici. Fermant un instant les yeux, il fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre avant de rouvrir ses paupières et de poser son regard sur elle. « Tu sais c’est quoi le pire ? C’est que c’est une distraction qui pourrait fonctionner. » Parce-qu’il n’avait jamais été qu’un homme à ses côtés, grand mal face à son égo. « Est-ce qu’il faut que je m’inquiète pour toi après cette nouvelle ou c’est quelque-chose qui n’a déjà plus d’importance ? La raison de ton passage au bloc ? » Il avait posé sa question presque dans un murmure, du bout des lèvres. Ruben était trop curieux pour ne pas s’exprimer sur la question - et il était en réalité trop inquiet pour se retrouver silencieux face à tout ça. Mais s’il y avait bien quelque-chose qu’il avait appris cette année, c’était de respirer une à deux fois avant de toujours foncer tête baissée - surtout lorsqu’il s’agissait de Mavis, qui était un animal encore plus sauvage que lui pouvait se montrer être. « Parce-que c’est presque ridicule de ta part de penser qu’en me disant ça, je vais pas un minimum m’inquiéter. » Cette fois-ci, ses paroles avaient été prononcées dans un murmure - autant parce-qu’il n’assumait que de moitié avouer cela à haute voix que parce-qu’il était presque sur que Mavis n’avait pas envie de l’entendre prononcer ce type de paroles.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis s’inquiétait de Nina autant qu’elle s’inquiétait qu’on perce à jour son double-jeu perpétuel. C’est-à-dire que, vraiment, elle ne s’en inquiétait pas, pas même un peu. Elle était idiote, c’est ce qu’elle pensait, pour ne pas se rendre compte depuis plus d’un an que son futur fiancé en voyait une autre, alors comment pourrait-elle pencher vers des conclusions hâtives en l’ayant à sa portée pour travailler ? Elle ne l’aurait plus, une certitude qui faisait surement mauvais genre auprès de ceux qui attendaient de Mavis qu’elle cache ses inspirations à propos de sa spécialisation, mais elle s’en moquait. Elle ne travaillerait avec Nina que si ça lui était expressément demandé, et pas par plaisir, aussi Ben pouvait dormir sur ses deux oreilles. Mais lui, il semblait plus à l’aise, à son contraire, à sous-entendre des choses auxquelles elle n’aurait pas un instant hésité à répondre en temps ordinaire. Dans quel domaine exactement, je dois faire des progrès ? lui aurait-elle fait avec l’air de ne pas y toucher, faisait mine d’avoir sa curiosité — et pire encore son orgueil — titillée quand il n’aurait s’agit que de le faire glisser vers une pente qu’ils ne pouvaient se permettre de prendre, la proximité des autres étant trop dangereuse. Elle se tut alors, pas d’humeur de toute façon, et se contenta de lui sourire avec l’espoir que le moment qu’ils passaient tous les deux se prolonge sans qu’aucun d’eux ne se sente obligé de le gâcher puisque malgré son embarras, Mavis était heureuse de l’avoir à ses côtés.
"Surement parce que tu l’es." Vieux. Comparé à elle en tout cas. D’autres penseraient que Ruben Hartfield, à 32 ans, était dans sa prime jeunesse, et ils n’auraient pas tort. C’était une question de perspective, étant donné qu’à côté de la jeune femme qui s’occupait de lui, il était déjà à l’orée de quelque chose comme la moitié de sa vie — pour exagérer un peu, bien sûr qu’elle espérait qu’il vive après soixante ans. De nouveau, elle lui sourit en demi-teinte, s’éloignant de lui pour mieux reprendre sur elle et compléter les informations utiles au don qu’il s’apprêtait à faire. Elle restait consciencieuse, on lui avait offert une opportunité en or, et à l’avenir, elle souhaitait qu’on lui en offre davantage, aussi devait-elle se montrer professionnelle. Elle connaissait mieux Ben que les autres donneurs, elle avait à peine besoin de lui demander quoi noter sur son formulaire alors que lui, de l’autre côté, lui demandait s’il pouvait se charger du sien ; et elle aurait dû le voir arriver. Elle aurait dû mieux se préparer. Elle aurait dû envisager de lui mentir au moins. Mais elle ne le fit pas "Ben." soupira-t-elle seulement, détournant d’abord les yeux pour ne pas avoir à confronter la surprise qu’il avait laissé échapper et qui s'étalait sur son visage désormais. Il n'y avait que dans une certaine mesure que Mavis était une menteuse, et il n'y avait qu’avec certaine personne qu’elle réussissait à tenir la distance à ce sujet. Il y avait Dan, il y avait Ruben, et c’était tout. Elle n’avait pas refusé d’être proche de lui ces derniers temps uniquement parce qu’elle ne tenait pas à ce qu’il la touche, à ce qu’il sente les changements de son corps sous ses doigts qui connaissaient le galbe de son corps par coeur, à ses connaissances médicales qui l’aurait guidé sur le chemin d’une découverte qu’elle ne voulait pas qu’il fasse ; mais surtout parce que confrontée à ses yeux d’un bleu-vert singulier, Mavis ne réussissait pas à tenir les mensonges qui pourtant, ne lui donnaient pas de problème de conscience d’ordinaire.
La preuve en était. Elle lui mentit à peine en lui expliquant pourquoi elle ne pouvait pas donner son sang, et elle ne trouva qu’une seule échappatoire pour le dissuader de tenter d’en savoir plus : l’embrasser, sans que ça ne soit assez, sachant que l’innocence induite par la caresse de ses lèvres avec les siennes lui laisserait un goût de trop peu. Mais là encore, pas uniquement. Ben était un bon médecin parce qu’il était curieux, une qualité comme un défaut ; un défaut dans la situation présente, celui qui fit prendre une légère inspiration à la jeune femme qui, honteuse, ne sut quoi faire d’autre que le lui reprocher "C’est une distraction qui aurait pu fonctionner si t’avais pas été aussi curieux. Arrête." lui fit-elle tout de suite. Mais bien sûr qu’il n’arrêta pas, et que la suite de ce qui lui dit la força à remuer de l’endroit où elle se trouvait pour ne pas avoir à lire trop loin dans ses yeux l’inquiétude profonde qu’il semblait lui réserver — c’était étonnant d’ailleurs, elle ne trouva cependant pas ça opportun de s’en satisfaire, tenant à échapper à tout prix à ce qui se profilait "Non, faut pas que tu t’inquiètes." Ça aussi, ce serait trop peu, alors elle continua pour contrer la frustration qu’elle sentait venir chez les jeune homme "Je t’en parle parce que je sais pas te mentir, et que si je l’avais fait en te disant autre chose que la vérité, tu te serais rendu compte de quelque chose." Elle frotta son propre menton avec son poignet, dans un geste d’impatience délicat, faisant retomber sa main l’instant d’après en continuant sur sa lancée, et en haussant les épaules "C’est une faveur que je te fais de te dire pourquoi je donnerai pas mon sang aujourd’hui, pas une invitation à me poser davantage de questions." Elle ne voulait pas affronter son regard. Elle ne voulait pas qu’il se rende compte qu’à la question est-ce que c’est quelque chose qui n’a plus d’importance, elle avait commencé à avoir les larmes aux yeux.
À ce moment-là, elle les ferma d’ailleurs, posant une main sur son front en prenant une profonde inspiration par le nez, son autre main posée à plat sur le bord du lit médical qu’elle avait rejoint pour s’éloigner de Ruben qui continuait. Elle le coupa, se calant sur la manière dont il chuchotait "S’il te plaît, c’est vraiment pas l’endroit pour parler de ça, et je sais que j’ai abordé le sujet, mais c’était juste pour te donner une bonne raison, pas pour en faire une conversation." Surtout pas pour en faire une conversation. Après une très longue seconde, elle rouvrit les yeux, sûre d’être à nouveau en pleine possession de ses moyens, s’étant sommée d’arrêter de respirer pour se calmer, quand enfin elle poursuivit, déterminée à, si ce n’était rassurer Ruben, au moins lui faire comprendre pour de bon que l’option discussion ne faisait pas partie de sa liste aujourd’hui "Je suis là, et je vais parfaitement bien, d’accord ? Regarde —" De la main qu’elle avait posé un instant sur son front, elle désigna leur environnement, laissant un sourire de façade fendre un court moment son visage, ce dernier se tournant à droite et à gauche pour poser ses yeux sur tout et son contraire, puis sur Ruben, enfin "— je m’occupe de quelque chose d’important, et je le fais bien, ça devrait te rassurer sur mon état." Non ? lui demandèrent ses yeux qu’elle plongea à distance dans les siens.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): kaceypacks (gif), luleaby (codage).
***
« Surement parce que tu l’es. » Vieux. « Aoutch. T’es pas mignonne. » Il fronçait le bout du nez pour appuyer cette idée alors qu’en même temps, il ne pouvait s’empêcher malgré tout d’avoir un petit sourire. Bien sur qu’elle n’allait pas le rassurer sur la question mais plutôt saisir la perche tendue par lui-même - il aurait été étonné du contraire. Etonné, il eut le temps de l’être pour bien d’autres choses, alors que Mavis lui annonçait non pas qu’elle ne désirait pas faire de don, qu’elle l’avait déjà fait ou toute autre chose qui n’aurait pas un seul instant soulevé la curiosité du docteur; non, elle lui indiquait ne pas cocher les cases pour être physiquement apte à le faire suite à un petit passage au bloc opératoire. Comme si de rien n’était, comme si c’était là une chose tout à fait classique normale et banale pour un individu. Ca l’était pour eux lorsqu’il était paré de leur blouse, mais lorsqu’ils ôtaient cette dernière ce n’était plus censé être le cas. « Ben. » D’ordinaire, il n’y aurait pas eu de Ben qui tienne; il aurait insisté dès le premier instant de répit qu’il aurait eu dans la conversation, il serait venu chercher comprendre où elle voulait en venir avec ses explications et ses regard qu’elle laissait se perdre un brin de trop partout ailleurs plutôt que dans sa direction.
C’était sans compter qu’elle avait un coup d’avance, la surprise en moins dans ses gestes et ses pensées, Mavis. Alors pour le prendre davantage de court et faire en sorte de relayer ce problème plus loin, elle utilisa une méthode qui aurait fonctionné sans une once d’hésitation de la part de personne dans d’autres circonstances: elle lui vola un baiser. Et si Ben admettait lui même que c’était une idée maligne, cela ne serait pas véritablement suffisant pour qu’il oublie le fait qu’elle lui avait annoncé être passée par le bloc; c’était une véritable inquiétude qui grondait à l’intérieur de lui, bien malgré lui. « C’est une distraction qui aurait pu fonctionner si t’avais pas été aussi curieux. Arrête. » Elle lui demandait quelque-chose qui n’était pas ancré dans le mode de fonctionnement de Ruben, et elle le savait aussi bien que lui là était la raison du pourquoi elle tentait de noyer le poisson. « Non, faut pas que tu t’inquiètes. » Il étai trop tard pour ça, elle aurait du anticiper davantage et ne pas lui en parler du tout plutôt que de lui donner un os à ronger comme si ça allait lui faire oublier le reste de ses paroles. « Je t’en parle parce que je sais pas te mentir, et que si je l’avais fait en te disant autre chose que la vérité, tu te serais rendu compte de quelque chose. » Lentement, il pencha sa tête sur le côté: un point pour elle, il se serait surement aperçu qu’il y avait quelque-chose qui ne tournait pas aussi rond que d’habitude, parce-que c’était ce qu’il faisait déjà d’ordinaire. « C’est une faveur que je te fais de te dire pourquoi je donnerai pas mon sang aujourd’hui, pas une invitation à me poser davantage de questions. » - « Tu sais pourtant que j’allais le faire. » Le volume sonore des paroles de Ben se faisait de moins en moins présent, tant il savait marcher sur des oeufs et proche d’une limite qui apparemment n’était pas à franchir. Quelques mois plus tôt, il l’aurait franchi sans y réfléchir à deux fois ou sans anticiper les conséquences; promis il avait retenu mieux depuis.
Même si la voir faire en sorte de rester dans un rayon hors de portée autant de son regard que de sa voix, de ses gestes comme si elle le fuyait n’était pas quelque-chose qui l’enchantait, loin de là, et qui l’incitait plutôt à formuler son inquiétude - ce qui n’était pas spécialement une habitude chez Ruben, mais s’il fallait qu’il le fasse pour qu’elle sache qu’il ne prenait pas ses paroles à la légère, il le ferait. « S’il te plaît, c’est vraiment pas l’endroit pour parler de ça, et je sais que j’ai abordé le sujet, mais c’était juste pour te donner une bonne raison, pas pour en faire une conversation. » Elle ne voulait pas lui mentir mais elle y était obligée, en somme; et c’était cette raison là qu’elle ne souhaitait pas lui révéler, parce-qu’il n’avait pas à la connaitre. Et à travers tout ça, elle avait beau lui sortir de belles paroles elle n’était même pas capable de regarder dans sa direction - oh, il était peut-être un brin plus silencieux qu’il pouvait l’être d’habitude, ce qui était presque suspect si l’idée qu’il tente de ne pas faire de commentaire n’était pas prise en compte; mais Ruben observait tout, retenait les gestes et les images, analysait le langage corporel. Il avait l’habitude, et surtout il connaissait assez bien le sujet du jour qui tentait de plaider sa cause, en vain. « Je suis là, et je vais parfaitement bien, d’accord ? Regarde — » Son regard ne se délogea pas d’elle. « — je m’occupe de quelque chose d’important, et je le fais bien, ça devrait te rassurer sur mon état. » Elle ne plongea ses yeux dans les siens qu’à cet instant. A distance, puisqu’elle refusait de rester dans son sillage, mais il pouvait tout de même y voir la supplication silencieuse de ne pas faire de commentaire supplémentaire.
« On sait tous les deux que ça devrait suffire mais que c’est pas le cas. » Il avait laissé quelques secondes s’écouler, il avait pris en compte le pour, le contre. Il avait repassé les phrases qu’elle avait pu lui adresser une dizaine de fois dans son esprit avant d’enfin prendre la parole pour qui plus était, en venir à prononcer des choses qui n’étaient pas la réaction qu’il aurait voulu avoir. Inspirant longuement, il avança à travers la tente pour se rapprocher de Mavis, doucement, presque à pas de loup parce-qu’il avait bien compris qu’il existait une possibilité pour qu’elle l’envoie repartir d’où il venait plus rapidement qu’il ne fallait de temps pour le comprendre. « Mais, mais. » Il retint un petit rire étouffé. « Tu m’as dit d’apprendre à faire mieux, alors j’apprends à faire mieux. » Il s’en mordrait les doigts plus tard, tant pis - parce-qu’il avait très bien compris que lorsqu’il agissait contre son instinct, souvent, c’était ce qui finissait par arriver. Une fois devant Mavis, son regard n’ayant pas un seul instant lâché le sien et tant pied si ça leur coutait quelque-chose par la suite qu’il n’ait pas pris au moins un instant pour regarder en arrière, Ruben finit par passer ses bras autour de ses épaules pour l’attirer contre lui. Et c’était tout - parce-que là où elle avait volé un baiser lorsqu’elle s’était approchée de lui une poignée de minutes plus tôt, lui ne cherchait qu’à la prendre dans ses bras un instant. Il était parfaitement au courant que c’était là un quelque-chose qu’ils n’étaient pas supposés adopter dans le type de relation qu’ils entretenaient, mais il n’en avait que peu à faire en cet instant; tout comme il savait pertinemment qu’il se trouvait en public en cet instant, mais préférait passer outre cette information. « J’en fais pas une conversation alors. » Même si ça le faisait ronger son frein dans son coin. « Et je prends le parti de te croire si tu me dis que tu vas bien. » Même s’il n’y avait qu’à la regarder dans les yeux sans distraction autour d’eux pour comprendre que ce n’était pas le cas et qu’elle cachait simplement son jeu. « Et tu t’occupes quelque-chose d’important, c’est vrai, je devrais même pas te distraire de ça à la base. » Parce-qu’il était venu pour quelque-chose, et qu’elle tentent vainement depuis que leurs chemins s’étaient croisés sur place de remettre ce train là sur les rails - c’était Ben qui sans s’en apercevoir n’arrêtait pas de le faire dérailler. Il finit par déposer un baiser sur le dessus de son crâne. « Excuse moi. » Pour tout, pour rien, pour ce dont elle avait besoin en cet instant - il mettait sa fierté de côté.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Oui, c’est vrai. Mais savoir que t’allais le faire, ça te donne pas le droit d’insister pour autant." Devait-elle lui rappeler qui posait les règles, ou avait-il oublié que, d’eux deux, celle qui avait le plus de cartes en main pour ruiner sa vie, ce n’était nulle autre qu’elle ? Elle n’avait pas envie de tendre vers cette menace là, ne voulant définitivement pas semer la discorde entre eux, mais s’il se mettait vraiment à insister, elle lui ferait cette piqûre de rappel pour qu’il botte en touche, et lui fiche la paix. Déjà l’autre fois, elle lui avait à demi-mots fait comprendre que la manière dont elle se comportait avec lui en ce moment, elle le subissait plus qu’elle n’en avait envie, et c’était encore le cas aujourd’hui. Si elle ne regrettait pas d’avoir subi cet avortement, elle regrettait néanmoins ne pas avoir pu lui en parler tout en sachant que l’issue aurait été la même. Mais il y avait trop de facteurs en prendre en compte, et cette peur irrationnelle qu’elle ressentait qu’il finisse par décider de lui retirer les quelques temps qu’ils leur restaient. C’était le genre d’événement qui avait de quoi vous faire revoir à deux fois vos décisions, et si celle de Ruben avait toujours été ferme, n’assumant certes pas sa tromperie auprès de sa future fiancée, mais l’assumant pleinement auprès de celle qu’il rejoignait plus souvent que nécessaire, Mavis connaissait son avis au sujet des bébés, et elle le sentait : ce serait son signal pour la repousser, et ce n’était pas comme ça que ça devait se passer. Ils devaient arrêter leur manège une fois seulement qu’il serait marié, une fois seulement qu’avec Nina, ils décideraient de fonder une famille, et pas avant. Elle ne voulait pas lui laisser l’opportunité de prendre cette excuse pour la laisser de côté quand, au cours des derniers mois, il avait été plus honnête que jamais en lui disant qu’il tenait à elle ; elle aussi dans une certaine mesure, c'était aussi simpliste que ça. Il n’était plus question de manipulation ou d’opportunisme, il était question de tirer le meilleur de quelqu'un qui croyait en elle peut-être sous le prisme de la relation qu’ils vivaient en secret, mais elle était persuadée que non au fond d’elle. Pourtant, elle ne pouvait pas se retirer de la tête l’idée que si elle perdait son amant, elle perdrait surement son mentor également, et ce n’était pas comme ça que ça devait se passer, non. Elle préférait se taire, déporter son attention sur autre chose que sur cette espèce d’angoisse qu’elle ressentait en songeant que si elle lui racontait ce qui s’était passé, il ne la traite comme il avait traité Nina à l’époque : peut-être en choisissant une autre étudiante pour la remplacer, ça semblait dans ses cordes et ça restait une possibilité.
"Ça suffira parce que t’as pas le droit de me demander d’être plus explicite que ça. Je veux pas te parler de ça, je peux pas être plus claire." lui dit-elle avant que ses mais consécutifs ne viennent lui faire relever la tête, et s’arrêter à distance sur les traits de son visage. Elle ne se raconterait pas d’histoire au sujet des efforts qu’il faisait pour se soumettre à sa volonté, mais ça la touchait à un point qu’à nouveau, elle sentit ses yeux se mouiller. Il apprenait à faire mieux pour elle, ou il apprenait à faire mieux parce que son ego ne supportait pas d’avoir des failles dans ce domaine ? Elle ne voulait pas répondre à cette question, affrontant son regard une seconde de trop, et détournant la tête quand elle prit conscience que, doucement, il commençait à s’approcher d’elle. Si elle avait été du genre à jurer, elle l’aurait fait tout de suite, sa proximité la mettant dans un état qu’elle ne voulait pas ressentir, consciente aussi que pendant des semaines, c’était tout ce dont elle avait eu besoin — qu’on la prenne dans ses bras, qu’on lui dise que ça irait bien, et qu’à côté de la responsabilité que lui incombait la décision qu’elle avait prise, elle n’était pas mauvaise, et que c’était ce qu’elle avait de mieux à faire. Ruben le lui dirait peut-être si elle avait eu le cran de lui faire son aveu, de le prévenir de ce qui se tramait à l’intérieur d’elle, et de ce qu’elle ressentait en songeant au fait que, pendant quelques semaines, elle avait été le vaisseau de quelque chose qu’elle ne réussissait pas à matérialiser tant elle avait réfuté la possibilité d’être tombée aussi bas. C’était une réalité qu’elle se mangea en plein visage quand les bras de Ben l’attirèrent à elle par les épaules et qu’il la serra contre lui.
Elle ne le repoussa pas. Elle passa ses bras autour de son corps, entourant ses propres poignets avec ses doigts pour le faire plus fort, et enfouit son visage dans le creux de sa clavicule. Elle retrouva sa chaleur, son odeur, et la cadence de son coeur qui cognait contre sa propre poitrine. Quelque chose d’humide commença à lui couler sur le visage pendant qu’elle lui disait, comme réflexe inscrit dans son système malgré sa détresse ; des pleurs de décharge, voilà ce qu’elle était en train de vivre, et c’était presque ironique que c’était un terme qu’on employait quasi-uniquement quand il s’agissait de bébés "Quelqu’un va entrer." Mais elle ne se déroba pas de l’étreinte de Ruben, et pas seulement parce qu’elle ne voulait pas qu’il la voit pleurer, mais parce qu’elle avait besoin de ça. De lui, s’il fallait aller jusque-là, et dans son esprit, elle y alla "Merci." De ne pas en faire une conversation, de ne pas empiéter sur ce qui constituait un malaise évident chez elle, même si elle prétendait bien aller. Ce n’était pas le cas, et ça la fit très légèrement rire au travers de ses larmes de l’entendre s’en convaincre juste parce qu’elle lui avait donné cette couleuvre à avaler. Ses bras l’entourant perdirent peu à peu de leur force, fatigant tant elle le serrait fort contre elle, et desserrèrent leur étau tandis qu’au fur et à mesure, elle se sentait soulagée de quelque chose sans vraiment l’être. Pas même quand elle sentit ses lèvres déposer un baiser au sommet de son crâne, pas même quand elle l’entendit s’excuser "Je t’en veux pas. Je te jure que je t’en veux pas, Ben." lui fit-elle seulement, acceptant qu’il la lâche doucement pendant qu’en l’espace d’une manche de sa blouse essuyant ses propres larmes sur ses joues, elle décida de lui dire "Regarde mon dossier médical, t’as le droit de le faire si je t’en donne l’autorisation, et je te la donne." Se laissant porter par l’impulsion de courage timide qui résultait de l’étreinte rassurante qu’il venait de lui donner, et dont elle se sentait redevable au point de vouloir lui fournir des pistes sur lesquelles il pourrait baser ses conclusions sans qu’elle ne soit forcée de les lui donner à voix haute, Mavis fit son choix — et ses yeux restèrent accrochés aux siens, mais ne restèrent pas fixés dans leur axe, dansant d’un point à un autre pendant qu’elle lui avouait en dégageant ses cheveux de son visage marbré par ses larmes mal séchées "Je vais pas réussir à t’en parler." Il pourrait la traiter de lâche ensuite, si ça lui chantait "Je préfère encore que t’ailles chercher les réponses toi-même." Elle hésita juste un temps, avant d’ajouter "Parce que ça te concerne. Au moins un peu." Elle ne lui laissa pas le temps d’avaler l’information, que se redressant un peu, elle enchaîna, ses mains se tendant vers le visage de Ruben pour le prendre entre ses mains "Et si tu veux qu’on en discute quand t’auras toutes les informations en ta possession, je me défilerais pas." Promis, aurait-elle aimé conclure, peut-être en l’embrassant pour de bon cette fois, mais le rideau de la tente remua un peu trop fort pour qu’elle ne craigne pas soudainement le flagrant délit, et elle lui lâcha le visage en reculant d’un pas qu’elle accompagna d’un demi-tour, tachant de cacher à qui venait d’arriver qu’elle avait pleuré.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: dovecourt center, noël solidaire - event de décembre.(c): kaceypacks (gif), luleaby (codage).
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« Oui, c’est vrai. Mais savoir que t’allais le faire, ça te donne pas le droit d’insister pour autant. » - « Je sais. C’est pour ça que je le fais pas. »
Parce-que dans toute cette situation, s’il y avait bien quelque-chose à retenir du côté de Ruben, c’était qu’il se pliait avec une agilité qui n’étiat pas la sienne d’ordinaire aux directives de la jeune femme. Si elle ne désirait pas qu’il étende davantage sa curiosité pour attraper ici et là dans cette conversation d’autres informations, il ne le ferait pas. Si elle pensait que c’était déplacé de sa part d’être davantage mis devant le fait accompli de ce qui se tramait dans son dos, alors il ne chercherait pas la logique derrière tout ça. Ce n’était pas ce qu’il souhaitait, bien sur que ce n’était pas ce qu’il avait envie de subir, mais il apprenait à faire mieux - autant parce-qu’elle lui avait demandé d’agir de la sorte que parce-qu’il avait rapidement compris que s’il ne le faisait pas, il y avait des choses qui lui fileraient entre les doigts et il était bien trop satisfait de l'équilibre qu’il avait pu trouver ces derniers mois pour s’en défaire. « Ça suffira parce que t’as pas le droit de me demander d’être plus explicite que ça. Je veux pas te parler de ça, je peux pas être plus claire. » Et ça suffirait parce-qu’il comprenait que c’était le cas, elle n’avait pas besoin de s’évertuer à continuer de le souligner. « Je sais. » Il le savait assez pour voir aussi que cette situation la rendait bien pus inconfortable qu’elle ne le prétendait, qu’elle tentait de garder la face et qu’elle aurait préféré se trouver partout ailleurs plutôt qu’ici; c’était nouveau, et c’était là quelque-chose qu’il ne lui plaisait pas vraiment, à Ruben. S’il y avait bien une personne face à qui il aurait voulu qu’elle se sente libre de ne rien avoir à cacher, c’était lui.
Mais rien ne tournait rond. Rien ne se présentait sous le jour qu’ils avaient l’habitude de voir - alors, quitte à aller au bout des choses et ne pas être conformes à ce qu’ils établissaient d’ordinaire entre eux deux, Ben se rapprocha jusqu’à pouvoir prendre Mavis dans ses bras. Elle ne le repoussa pas, et cela constituait de nouveau un quelque-chose qui soulignait l’étrangeté de toute cette situation - peut-être que cela serra quelque peu le coeur du jeune homme dans sa poitrine, là où ce n’était encore une fois pas dans ses habitudes. Mavis ne le repoussa mais, mais en plus de cela elle finit rapidement par passer ses propres bras autour de sa taille pour l’enserrer comme si sa vie en dépendait. Les choses n’allaient pas, n’étaient pas dans leur élément naturel, ne tournaient pas rond. Elle ne mettait pas les mots dessus et il n’avait pas le droit de poser des questions pour en savoir davantage, mais c’était presque comme s’il savait tout en cet instant à ne rien savoir: ça n’allait pas. Et c’était là le seul point à retenir. « Quelqu’un va entrer. » Il n’y avait que les réflexes de Mavis qui semblent intactes, apparemment; dans une autre situation, il aurait laissé échapper un petit rire de voir que c’était le cas. « T’en fais pas pour ça. » Et le pire dans tout cela, c’était qu’il le pensait: elle pleurait, tout le monde savaient qu’il avait toujours existé légèrement plus qu’une relation entre élève et mentor entre eux due à la proximité de Ruben avec le père de Mavis, qu’il se montre présent pour elle ne serait pas une réelle surprise si effectivement quelqu’un entrait à ce moment là. Il n’apprécierait pas de devoir recomposer si rapidement, mais il s’en sortirait - il s’en était toujours sorti jusque maintenant. « Merci. » De ne pas en faire une conversation. Peut-être qu’un jour, il ressortirait ce moment pour lui rappeler qu’il avait serré les dents et qu’il avait plié à sa demande, mais pour le moment il était sincère dans sa décision: elle ne désirait pas en faire une conversation, il n’en ferait pas une conversation. Les larmes qu’il pouvait sentir humidifier sa chemise confirmaient qu’il n’était pas nécessaire d’en faire une conversation - lui qui pensait que Mavis n’était pas capable de se montrer aussi vulnérable devant lui, il se mettait le doigt dans l’oeil jusqu’au coude aujourd’hui.
« Je t’en veux pas. Je te jure que je t’en veux pas, Ben. » Ce n’était pas pour autant qu’il ne s’excusait pas quand même dans cette situation; il avait compris depuis quelques semaines déjà qu’il était impliqué malgré lui, d’une façon dont il n’arrivait toujours pas à saisir les contours pour le moment, mais pour laquelle ses excuses pouvaient être les bienvenues. Cependant, ce n’était pas de la sorte qu’il avait envisagé la suite de leur conversation s’il présentait ses excuses, alors que Mavis s’était quelque peu écartée de lui et s’était mise à face les larmes qui parsemaient ses joues. « Regarde mon dossier médical, t’as le droit de le faire si je t’en donne l’autorisation, et je te la donne » Bien sur qu’il fronça les sourcils dans la foulée, le réflexe bien plus rapide que tout le reste. Peut-être qu’il desserra quelque peu son étreinte à cet instant là de son côté. « "Je vais pas réussir à t’en parler. Je préfère encore que t’ailles chercher les réponses toi-même. » Déjà, le visage de Ruben se secouait de gauche à droite, alors qu’elle n’avait pas terminé de donner son explication et qu’il n’avait même pas émis le moindre mot de son coté. « Parce que ça te concerne. Au moins un peu. » S’il aurait eu le temps d’émettre le moindre commentaire avant, ce n’était désormais pas le cas car elle ne lui laissait pas le répit de le faire. « Et si tu veux qu’on en discute quand t’auras toutes les informations en ta possession, je me défilerais pas. » - « Mav… »
Mais leur discussion s’arrêta là puisque le bruit de la tente s’ouvrant dans leur dos était bien trop présent et trop réel pour qu’ils puissent continuer de prétendre que le monde extérieur n’avait pas d’importance. Mavis fut la première à régir, lâchant son visage en laissant comme une emprunte brulante sur sa peau pour se retourner, là où Ben était déjà dos à l’ouverture de l’endroit clos. Ayant lâché les hanches de la jeune femme juste à temps alors qu’elle se tournait, il apposa ses mains sur ses propres hanches alors qu’il se donnait une seconde, une seule et pas plus, de répit pour reprendre pleinement contenance. Il n’avait pas le choix que de retrouver une composition rapidement de toutes façons puisqu’une voix se fit entendre dans son dos. « Docteur Hartfield ? » Lui qui adorait être interpellé par son nom et son titre de la sorte d’ordinaire détestait chaque instant en ce moment; assez pour qu’un frisson parcours sa colonne alors qu’il mettait une seconde de trop surement à se retourner. « Je dérange ? » C’était évident que oui - mais ce fut avec un sourire tout à fait recomposé, un regard allant de paire avec comme si tout était parfaitement à sa place qu’il se tourna vers l’infirmière qui avait ouvert la tente. « Pas du tout, je vous écoute. » Bien sur que le regard de l’infirmière alla de son visage à lui, à Mavis en arrière plan toujours de dos - mais Ruben s’intercala rapidement dans son champ de vision pour que toute l’attention soit portée uniquement sur lui pour le moment. Il ignorait tous les autres signes extérieurs qui lui indiquaient que la situation n’avait rien de normale. « C’est pour savoir si vous êtes prêt pour votre don, nous vous avons pas vu revenir vers nous. » Il eut un petit rire - la seule des deux autres personnes présentes qui pourrait détecter que ce dernier était faux était Mavis tant il était parfaitement composé. « Pardon, on s’est laissés aller à discuter d’un de nos cas un peu complexe et on s’est laissés emporter dans nos idées. Réservez moi votre meilleur fauteuil, j’arrive de suite. » L’infirmière hésita un instant, puis finit par étirer un petit sourire à son tour… et à l’attendre à la sortie de la tente. Il était évident qu’elle n’avait pas que cela à faire d’attendre après lui, alors que les demandes étaient nombreuses - surtout que cela mobilisait une étudiante réquisitionnée pour rien en l’occurence. Tournant son visage vers Mavis, il fut contraint pour le moment de clôturer cet échange d’une façon qu’il aurait préféré éviter: en se défilant. Ce n’était pas lui, ce n’était pas ce dont il avait envie non plus - il aurait voulu aller au bout de leur conversation parce-que même s’il avait promis de ne pas en faire tout un plat, il avait tout de même quelque-chose à dire sur la situation. « Fais moi biper la prochaine fois que tu passeras en neurochir Mavis, on terminera de discuter de ce cas là à ce moment là. » Presque comme s’ils étaient simplement une étudiante et son mentor, impliqué dans les études de cette dernière. Là aurait pu être une phrase que Léon aurait pu lui sortir à lui, quelques années plus tôt, lorsqu’il butait sur un problème - sans pour autant lui donner la réponse toute pré-mâchée en bouche. Lui savait que ce n’était en rien le cas, et que tout était différente pour eux; ce n’était simplement pas le moment.
« Je vous suis. » Et avant de sortir de la tente, il attrapa son questionnaire qu’il laissa retomber sur la pile de ceux déjà remplis; il avait déjà été vérifié, il ne lui restait plus qu’à tendre sa feuille d’admission à l’infirmière en passant à ses côtés devant la porte de la tente. Ce questionnaire, qui plus était, était bien mieux à rester à l’abris de regards trop indiscrets plutôt qu’à la vue de tous car il contenait une case que Ruben se devait de remplir à contre coeur mais qu’il aurait préféré garder pour lui - une case qui incriminait noir sur blanc ses activités ex-conjugales.