ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : Tony, Tone, sans compter la tripotée de surnoms que trouve sa fratrie pour l'emmerder. c'est ce qui arrive quand on est l'aîné. STATUT : En couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. Une folie pour lui que de se dire en couple … MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, il vient d'emménager avec penelope POSTS : 1189 POINTS : 880
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : PONY.
« true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
décembre 2023 - après la tempête. Quand Anthony avait accompagné son père sur les lieux pour voir les dégâts, il avait eu le sentiment d’être confronté à une maison de cartes … arrachée par le vent. Son côté dramatique envisageait le pire pour ses parents alors que son père avait une fois de plus fait de preuve de pragmatisme. Aujourd’hui qu’il y remettait les pieds avec sa sœur pour donner un coup de main, il avait le sentiment que les choses s’étaient même empirées. Sans doute parce que les conséquences de la tempête étaient partout. Tout le temps.
« J’crois qu’on a bien fait de pas les faire venir ici … », qu’il lance tout en observant autour de lui. Bien fait de dire aux parents qu’ils n’avaient pas à venir, qu’ils s’occuperaient des dégâts, de ranger, de débarrasser et de leur ramener quelques affaires. Non pas que leurs parents n’avaient pas conscience de l’étendue des dégâts, mais Anthony se disait que mieux ne valait pas trop s’attarder sur les détails et il se doutait que ses parents se seraient plus inquiétés qu’autre chose. Sac poubelle à la main, il devait en être à son troisième et se débarrassait de « trucs » qui avaient perdu toute valeur en se faisant emporter par cette foutue tempête. Soudain, il s’arrête pour ramasser un cadre photo dont le verre était brisé. Mais les visages des enfants prodiges étaient toujours présents. « Oh regarde ! », qu’il dit en tournant le cadre en direction de Zoya, ele collant sur son torse, et en penchant la tête sur le côté, avec une moue mignonne. « Regarde comment on est trop mignons là-dessus. Même Cameron a l’air d’être un môme sage sur cette photo … », lance-t-il d’une voix rieuse alors qu’il tourne de nouveau le cadre dans sa direction pour l’observer. Les quatre enfants Lewis ensemble. Anthony doit voir seize ans sur cette photo et a des airs de premier de la classe. Pas une photographie classique où le frère a une main protectrice sur l’épaule de sa sœur et tout le monde a l’air figé … c’est une photo de famille plus originale, plus vivante. On les entend presque sourire et rire en voyant cette photo.
Il redépose le cadre sur la table et continue de s’enfoncer davantage dans la maison de leurs parents en se demandant comment ils vont faire pour les faire pouvoir revenir vivre ici au plus vite. « Tu crois qu’on va vite pouvoir les faire revenir ici ? », qu’il demande inquiet, une main posée sur sa nuque. « Ça me ferait vraiment chier de les savoir devoir crécher ailleurs pendant trop longtemps … », petite grimace inquiète sur le visage. Les parents Lewis n’étaient pas les seuls dans cette situation et de nombreuses familles se retrouvaient dans cette situation. Ils avaient surtout de la chance d’avoir un endroit où se réfugier mais ils savaient combien une demeure, la demeure familiale était essentielle pour les Lewis. C’est là où ils se retrouvaient tous. Encore plus en cette période de fête.
Décembre 2023, Bayside, maison des parents Lewis – du moins ce qu’il en reste. Cameron et Zoya ont été épargnés par la tempête. Une vitre a cédé sous la force du vent, la blessant au passage, mais rien de bien profond, sa petite plaie sur sa joue s’estompant déjà. Elle préférait avoir été la malheureuse touchée par le bris de glace plutôt que ce soit sa fille – elle en aurait d’autant plus voulu à Cameron pour ne pas avoir si bien consolidé la fenêtre. Mais ce malheureux accident n’est rien comparé aux dégâts que leurs parents ont subi. Toutes les vitres ont cédé au plus fort de la tempête – malgré toutes les précautions qui ont été prises – la toiture a été arrachée et certains arbres se sont effondrés sur les voitures mais aussi la maison. La vue est chaotique alors que Tony et Zoya arrivent à cette maison qui les a vu grandir. Ça tort l’estomac de la cadette d’ailleurs, qui n’était pas encore venue sur le terrain depuis la tempête. Y venir avec son frère ainé était le choix le plus judicieux, Zoya ayant accepté de l’accompagner pour récupérer ce qu’ils pouvaient sauver, évitant notamment à leurs parents de venir se confronter à ce spectacle de désolation. Face à la maison, la photographe reste quelques secondes figée face à celle-ci « J’crois qu’on a bien fait de pas les faire venir ici … » Sortie de sa contemplation – qui n’a rien de plaisante – elle acquiesce mollement, la gorge serrée et ses yeux humidifiés « Oui, ils n’ont pas besoin de voir ça » surtout quand ils ont réchappés au pire, ayant tout juste eu le temps de se réfugier chez des voisins. La brune ravale ses larmes et le frère et la sœur pénètre dans la maison et s’attelle sans tarder à ce rangement qu’ils ont promis. Elle vagabonde dans la même pièce que son frère, ramassant les débris de glace en essayant de pas se blesser, mettant de côté certains bibelots qui ont été épargnés, d’autres bien moins chanceux qui finissent à contre cœur au fond d’un grand sac de poubelle. « Oh regarde ! » Elle s’arrête dans ses gestes, reportant son attention sur son ainé dont son regard se porte sur une photographie de leur enfance « Regarde comment on est trop mignons là-dessus. Même Cameron a l’air d’être un môme sage sur cette photo … » Tout en approchant de son frère, elle observe avec plus de détails la photo, un sourire naissant sur ses lippes « Il parait uniquement. Je me souviens très bien de ce jour. Il est venu saccager ma toile alors que je peignais avec mes copines ». Le genre de jour où, encore une fois, tous les voisins étaient conviés chez les Lewis pour un grand barbecue partagé, dans une ambiance toujours aussi légère et où des enfants couraient partout dans le jardin. C’était bien souvent comme ça chez la famille et c’est aussi tous ses souvenirs qui ressurgissent un peu plus en voyant cette photo « Je reste quand même la plus photogénique et la plus belle de cette famille » qu’elle ajoute en bousculant son frère qui dépose quelques secondes après le cadre sur la table. Zoya s’éloigne un tant soit peu, récupérant son sac poubelle « Tu crois qu’on va vite pouvoir les faire revenir ici ? » Elle soupire, Zoya, reportant son regard sur son ainé qui semble préoccupé à ce sujet « Ça me ferait vraiment chier de les savoir devoir crécher ailleurs pendant trop longtemps … » « J’aimerai tellement qu’ils puissent revenir ici avant Noël… » mais il faut se rendre à l’évidence, cette possibilité est de l’ordre de l’utopie « Mais on sait que ce ne sera pas possible, n’est-ce pas ? ». Sa question n’en est pas une mais une part d’elle espère que son frère lui prouve le contraire. Elle soupire, délaissant son sac au milieu du salon saccagée et s’approche de son frère, saisissant sa main comme lorsqu’ils étaient plus jeunes, montrant son besoin d’être accompagnée « On va voir l’étage ? ». Elle n’est pas montée encore, a peur de voir sa chambre saccagée, celle de son enfance mais qui, depuis, appartient tout autant à sa fille, notamment quand ses grands-parents la gardent. Les escaliers craquant sous leurs pas et les dégâts sont tout aussi considérables qu’en bas. Des morceaux de toits sont manquants au-dessus du long couloir, celui qu’ils ont parcouru des milliers de fois en courant – et autant enfant, qu’adolescent et même à l’âge adulte. Et lorsque Zoya ouvre la porte de sa chambre, son cœur se serre. La toiture s’est effondrée dans la chambre, rendant inatteignable certains endroits de la pièce. C’est une peluche de sa fille qu’elle ramasse et serre fort contre elle « On aurait pu les perdre, Tony… » s’ils étaient restés dans cette maison au plus fort de cette fichue tempête. Une larme perle sur sa joue car, si tout ça n’est que matériel, il n’en reste pas moins que c’est toute une vie qui s’est envolée ici.
(c) ANAPHORE
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : Tony, Tone, sans compter la tripotée de surnoms que trouve sa fratrie pour l'emmerder. c'est ce qui arrive quand on est l'aîné. STATUT : En couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. Une folie pour lui que de se dire en couple … MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, il vient d'emménager avec penelope POSTS : 1189 POINTS : 880
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : PONY.
« true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
décembre 2023 - après la tempête. « Il paraît uniquement. Je me souviens très bien de ce jour. – le regard de l’aîné quitte la photographie pour se poser sur sa sœur qui vient réveiller les souvenirs – il est venu saccager ma toile alors que je peignais avec mes copines. » « Un classique », qu’il réplique tout en esquissant un sourire en regardant de nouveau la photographie. Cameron avait toujours eu une grande passion pour emmerder sa sœur aînée. Il avait été une espèce de Pokémon, toujours à la suivre et à vouloir faire partie de son monde. Leur complicité n’était plus à prouver. Elle était perceptible pour tout le monde. « Je reste quand même la plus photogénique et la plus belle de cette famille. » La réaction d’Anthony ne se fait pas attendre, il roule des yeux sans perdre son sourire avant de pouvoir continuer ce pour quoi il est venu chez ses parents. Armé de son sac poubelle, il ne peut pas contenir son inquiétude trop longtemps et les questions fusent. Quand est-ce que leurs parents pourront de nouveau avoir leur propre toit, leur demeure, leurs souvenirs, leur refuge ? « J’aimerai tellement qu’ils puissent revenir ici avant Noël… Mais on sait que ce ne sera pas possible, n’est-ce pas ? » Impossible ? Le regard balaie les lieux et il sait tout comme elle sait, que ce sera impossible … même avec toute la bonne volonté du monde. La demeure de leurs parents n’était pas la seule à avoir été touchée par la tempête. La demande allait être énorme et toute la bonne volonté du monde ne pourra pas compenser le manque de main d’œuvre. Il déglutit, baisse le regard quelques secondes en soupirant lourdement. Pour une fois, il n’a pas d’arguments. Il n’a pas de phrases tout droit sorti du guide pour frère aîné. Il n’a rien d’autre qu’un soupir, les épaules baissées. Il ne sait pas quoi lui dire car il est lui-même bien trop perturbé par cette situation … on n’y est jamais préparé. C’est quand la main de sa sœur vient saisir la sienne qu’il semble se redresser et reprendre du poil de la bête. Son regard se plante dans le sien. « On va voir l’étage ? » « Ça marche », dit-il alors en espérant pouvoir y trouver un peu plus de force et d’énergie.
Les escaliers craquent. Dans ses souvenirs, ce n’est pas ce son mais plutôt leurs pas de courses quand ils se courraient les uns après les autres pour gagner l’étage … jouant à des jeux dont les règles n’existent que dans leur imagination. Tout est trop silencieux. Un silence presque pesant. Les doigts de l’aîné frôlent les pans du mur et alors qu’il ouvre la porte de la salle de bain, il tourne la tête vers sa cadette qui découvre sa chambre. Aussitôt, il se place à côté d’elle. « On aurait pu les perdre, Tony … » Son cœur se serre quand il la voit comme une petite fille. Zoya n’est pas une femme. A ses yeux, elle est et sera toujours sa minuscule petite sœur. Elle sera toujours cette petite chose que sa mère a posé dans ses bras en lui faisant comprendre qu’il était désormais un grand frère et qu’il devra à jamais veiller sur elle. Son cœur se serre et un bras vient s’enrouler autour d’elle pour l’attirer vers lui, contre lui. « Mais on ne les a pas perdu, Zoya. On ne les a pas perdus. Ils vont bien. Tout le monde va bien», et il répète cela plusieurs fois tout en caressant avec tendresse son bras, déposant même un baiser dans ses cheveux. « On va remettre cette maison en état, ensemble et on va y construire de nouveaux souvenirs. » Il essaie de se convaincre lui-même que c’est la solution, la meilleure solution.
Décembre 2023, Bayside, maison des parents Lewis – du moins ce qu’il en reste. « Un classique » Un classique que Cameron soit le casse-pied de la famille, celui qui a toujours embêté Zoya et non l’inverse et que Tony en soit intimement convaincue ravie l’unique fille des Lewis qui, dans sa mauvaise foi, n’ira pas le contredire pour dire qu’elle a été bien souvent aussi fautive de toutes ces disputes qui ont pu être les leurs avec Cameron. En attendant, ce sont par les souvenirs qu’ils sont envahis, autant l’un que l’autre, alors qu’ils se retrouvent au milieu des gravats d’une maison qui les a vu grandir. Leurs cœurs sont fragilisés par cette vision, impuissant face à autant de dégâts causés par une satané tempête et dans leur impuissance, conscients que leurs gestes aujourd’hui ne feront pas avancer plus vite les réparations de la maison, ils se dirigent vers l’étage pour prendre encore plus conscience de la situation.
C’est avec tristesse que Zoya découvre que l’étage a sûrement plus subit de dégâts que tout le reste. Des pans du toit se sont arrachés et lorsqu’elle entrouvre la porte de sa chambre, elle se rend compte qu’au-delà des dégâts matériels, cela aurait pu être bien plus grave quand cette tempête aurait pu leur retirer leurs parents à tout jamais. Elle en tremble, immobile devant sa chambre dans laquelle elle n’ose pénétrer et aussitôt, son frère vient enrouler un de ses bras autour d’elle pour la rassurer, ce qu’il a toujours su faire. « Mais on ne les a pas perdu, Zoya. On ne les a pas perdus. Ils vont bien. Tout le monde va bien» Elle vient enfouir sa tête contre lui alors qu’elle enroule ses bras autour de sa taille, acquiesçant en silence alors qu’elle laisse ses larmes dévaler le long de ses joues. Elle n’a jamais pensé à ça, Zoya, à cette possibilité de perdre ses parents alors que jamais la question ne lui a traversé l’esprit. Ils sont invincibles à ses yeux, ils ont une force surhumaine, rien ne pouvant les atteindre, le couple ayant toujours été son modèle, ayant toute son admiration quant à cette vie de famille qu’ils ont mené, tout en ayant une renommée certaine dans leur travail respectif. Ils sont un pilier indispensable à son quotidien même si elle les a fait plus d’une fois tourner en bourrique – et ce, même à l’âge adulte – mais Zoya n’est définitivement pas prête à ce que malheur puisse leur arriver, que ce soit aujourd’hui à cause de la tempête ou demain par la force des choses. « On va remettre cette maison en état, ensemble et on va y construire de nouveaux souvenirs. » Et pour se faire, il faut qu’elle se ressaisisse et c’est ce qu’elle fait, se reculant pour reprendre le dessus de ses émotions, essuyant d’un revers de main ses yeux humidifiés « Tu as raison. On devrait peut-être commencer par leur chambre » parce que la sienne peut attendre, l’urgence est qu’ils retrouvent eux un toit au plus vite. « Maman m’a demandé de lui récupérer quelques affaires » Ils logent en attendant chez des amis, ayant refusé l’hospitalité de leurs enfants, au plus grand dam de Zoya.
Après avoir récupéré quelques affaires et avoir remis de l’ordre dans la chambre parentale, Zoya est retournée dans sa chambre. Elle s’est assisse au bord du lit, son attention attirée par cette petite boite qui s’est renversée par la force du vent, son contenu jonchant le sol. Après l’avoir ramassé, elle s’attarde sur chacun de ses objets et lorsque Tony la rejoint « C’est le bracelet de naissance de Chloe » qu’elle fait en lui tendant celui-ci pour qu’il l’observe. « Et regarde, ça… Tu te souviens ? » c’était un caillou en forme de cœur que Tony avait offert un jour à Zoya lorsqu’elle avait connu sa première peine amoureuse. Elle en rit d’ailleurs un peu « Tu m’avais dit que ce caillou c’était ton amour éternel et tu m’avais fait la promesse que plus jamais mon cœur serait brisé si je le gardais toujours auprès de moi ». C’était mignon mais ils savaient très bien l’un comme l’autre que ce n’était pas le genre de promesse qu’on pouvait tenir et que ce caillou n’aurait eu aucune influence sur sa vie sentimentale « Je suis déçue » qu’elle ajoute en riant face au constat « Tu devrais essayer. Qui sait, peut-être que ça marchera mieux pour toi ». Elle hausse les épaules, taquinant légèrement son frère à ce sujet – bien qu’elle respecte ce souhait qui est le sien de fuir l’engagement.
(c) ANAPHORE
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : Tony, Tone, sans compter la tripotée de surnoms que trouve sa fratrie pour l'emmerder. c'est ce qui arrive quand on est l'aîné. STATUT : En couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. Une folie pour lui que de se dire en couple … MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, il vient d'emménager avec penelope POSTS : 1189 POINTS : 880
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : PONY.
« true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
décembre 2023 - après la tempête. « Tu as raison. On devrait peut-être commencer par leur chambre. » Il sourit et tape même dans ses mains pour prétendre à un art de la motivation moderne. Allez hop, on se ressaisit et on se remet au boulot. Difficile tâche quand on voit combien leur monde a été bousculé. « Maman m’a demandé de lui récupérer quelques affaires. » « Ok. On s’y remet direct. », qu’il lance tout en passant une main nerveuse dans ses boucles brunes. Ouais, s’y remettre sans vraiment savoir comment ils doivent s’y remettre. Tony est un peu dépassé, mais essaie de dissimuler le tout derrière son rôle de grand frère. Ça fait également partie du boulot. Chacun retrouve sa tâche. Se séparer pour pouvoir mieux se focaliser sur la tâche. Une bonne idée. Et d’ailleurs, Tony se surprend à voir combien les choses ont pu avancer. Il a pris quelques photos pour les partager avec son père quand il sera au boulot ; ses talents de plombier se retrouvent limités tout comme ceux de carreleurs alors il allait devoir demander un coup de main pour réparer les dégâts apparus dans la salle de bain du rez-de-chaussée.
Quand il retrouve sa sœur et qu’il la voit assise au bord de son lit, il a le sentiment de voir une image tout droit sorti du passé. Il s’approche pour jeter un coup d’œil à ce qu’elle a entre les mains. « C’est le bracelet de naissance de Chloe » Un tendre sourire prend place sur ses lèvres. « Woh ! C’est dingue de se dire qu’elle ait pu porter ça à un moment donné … », petit coup de vieux de l’oncle préféré (oui oui). « Et regarde, ça… Tu te souviens ? » Le regard se pose sur le caillou et il lâche un juron surpris, amusé et surtout ému. « Putain ! » « Tu m’avais dit que ce caillou c’était ton amour éternel et tu m’avais fait la promesse que plus jamais mon cœur serait brisé si je le gardais toujours auprès de moi. Je suis déçue. Tu devrais essayer. Qui sait, peut-être que ça marchera mieux pour toi » « Avoue que c’est mignon … débile mais mignon ! », glousse-t-il. « J’aurais mieux fait de t’offrir un parpaing et te dire qu’on pourrait l’utiliser contre le prochain enfoiré qui se permettrait de te briser le cœur … ça aurait été plus utile, plus efficace ! » Il lui fait un clin d’œil amusé.
« Qui te dit que ma vie amoureuse n’est pas sur le point de changer ?! », il joue la carte du mystère en agitant les sourcils tout en la regardant.
Décembre 2023, Bayside, maison des parents Lewis – du moins ce qu’il en reste.Ils se trouvent peut-être entre les décombres de la maison de leur enfance, mais les souvenirs restent et sont intarissables. Surtout, Zoya tombe sur cette boite dans sa chambre, celle qui renferme quelques secrets et surtout ce minuscule bracelet qui la replonge dans la nostalgie du jour de la naissance de sa fille « Woh ! C’est dingue de se dire qu’elle ait pu porter ça à un moment donné … » « J’ai l’impression que le temps est passé à une vitesse folle ». Elle va bientôt avoir trois ans et elle a pourtant la sensation qu’elle n’était qu’un tout petit bébé hier encore – mais elle reste, à ses yeux, son bébé et elle a bien du mal à se dire qu’elle devient une petite fille désormais. « Tony ? » qu’elle interpelle son frère alors qu’il observe de plus près le bracelet de sa nièce « Est-ce que tu penses que je m’y suis bien prise avec Chloe ? » Bien sûr que le doute subsiste quand elle sait aussi qu’elle n’a pas agi comme il se devait, notamment au début, ayant été jusqu’à délaisser sa fille dans les bras de son père. Elle a pu fuir ses responsabilités, tentent désormais de faire de sa bambine sa priorité et d’être à la hauteur pour elle mais, parfois, elle peut encore se sentir démunie face à la situation « Je fais de mon mieux, tous les jours mais… je ne peux pas m’empêcher de me demander si c’est suffisant ». Son regard fuit un peu celui de son frère et replonge d’ailleurs dans cette boite en attendant, sans qu’il ne s’attarde sur quelque chose de précis. « Putain ! » C’est ensuite une trouvaille d’un tout autre genre, qui allège l’échange entre le frère et la sœur qu’elle extirpe de cette boite de souvenirs. Un caillou en forme de cœur que son ainé lui avait offert non seulement pour lui prouver son amour éternel mais aussi et surtout pour lui éviter toute peine de cœur – ce qui fut un échec, évidemment « Avoue que c’est mignon … débile mais mignon ! » Zoya ne peut s’empêcher de rire un peu et acquiesce « C’est vrai, ça l’est » Ca l’était d’autant plus à l’époque quand ils étaient naïfs autant l’un que l’autre et qu’ils pensaient qu’un simple petit caillou pourrait réellement avoir cet effet. « J’aurais mieux fait de t’offrir un parpaing et te dire qu’on pourrait l’utiliser contre le prochain enfoiré qui se permettrait de te briser le cœur … ça aurait été plus utile, plus efficace ! » Elle grimace mais elle doit reconnaitre que ça aurait été bien plus utile, c’est certain, surtout que cela aurait eu sûrement le don de la soulager – et un bon moyen de se venger surtout. « Il est jamais trop tard, tu sais ». Bon, en réalité, actuellement, elle veut bien se raccrocher à ce caillou parce qu’elle est désormais officiellement en couple et se sent heureuse aux côtés de Mickey, ne ressentant nullement le besoin d’être protégé par quoi ou qui que ce soit. Elle n’en touche pas un mot cependant à son ainé et lorsque la conversation dévie sur ses histoires de cœur à lui, Zoya prend dans un premier temps cela un peu à la légère, pouffant légèrement « Qui te dit que ma vie amoureuse n’est pas sur le point de changer ?! » « Tu as décidé que ta relation durerait sept mois au lieu de six c’est ça ? ». Elle se moque gentiment, le taquine mais puisqu’il a l’air sérieux, sa bouche s’entrouvre et « T’es pas sérieusement en train de me dire que tu es potentiellement amoureux ? Ou que tu envisages de potentiellement passer la bague aux doigts à une nana ? ». Elle n’a pas envie de jouer aux devinettes alors « Putain, craches le morceau Tone t’en as déjà trop dit ! ».
(c) ANAPHORE
Anthony Lewis
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ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : Tony, Tone, sans compter la tripotée de surnoms que trouve sa fratrie pour l'emmerder. c'est ce qui arrive quand on est l'aîné. STATUT : En couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. Une folie pour lui que de se dire en couple … MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, il vient d'emménager avec penelope POSTS : 1189 POINTS : 880
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« true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
décembre 2023 - après la tempête. « J’ai l’impression que le temps est passé à une vitesse folle ». Pas qu’une impression. Pour Tony y compris le temps passe à une vitesse folle. La quarantaine sera la prochaine grosse étape de sa vie et il est loin d’avoir la vie qu’il s’imaginait avoir à quarante ans quand il était gamin. A part le restaurant, il n’avait pas grand-chose. C’était plutôt triste comme décor de vie, il parvient juste à bien le dissimuler derrière un sourire candide et amusé. Le sourire à la Lewis. « Tony ? » « Hm ? », lâche-t-il sans même se retourner ou même poser son regard sur elle. Il est encore bien trop concentré par ce minuscule petit bracelet. « Est-ce que tu penses que je m’y suis bien prise avec Chloe ? » La question le secoue et il oublie aussitôt le bracelet pour se concentrer sur sa cadette. « Quoi ? », demande-t-il subitement en levant les sourcils, les bras tombant le long de son corps. C’est un « quoi » honnête car la question le surprend. Il est loin de s’imaginer que ses actes passés la tourmentent encore ou soient encore présents dans ses arrière-pensées. « Je fais de mon mieux, tous les jours mais… je ne peux pas m’empêcher de me demander si c’est suffisant » « Chloe a de la chance de t’avoir, Zo. Tu es une mère formidable. Je suis plus que fier de voir la femme, la mère que tu es devenue … je veux dire … regarde-toi … si tu pouvais te voir comme je te vois, crois-moi, tu ne te poserais plus jamais cette question. » Il le pense. Elle s’est trouvée. Du moins, il a le sentiment qu’elle se soit trouvée et qu’elle gère sa vie d’une main de maître. Apprendre de ses erreurs. Tomber pour mieux se relever. Oui, il est fier d’elle.
Et, comme à chaque fois quand ils se retrouvent ensemble, les confidences apparaissent derrière des éclats de rire et de l’ironie. Ils se balancent des vacheries au visage pour mieux laisser apparaître les fêlures, les doutes et les moments de tristesse. La vie sentimentale des Lewis est … un cliché. A croire qu’ils sont toujours à la quête de la perfection de ce dont ils ont été témoins, enfants et adolescents. L’amour inconditionnel de leurs parents. « Tu as décidé que ta relation durerait sept mois au lieu de six c’est ça ? » Il détourne la tête en sachant pertinemment que c’est ça le hic. Il a peur de s’engager. « T’es pas sérieusement en train de me dire que tu es potentiellement amoureux ? Ou que tu envisages de potentiellement passer la bague aux doigts à une nana ? Putain, craches le morceau Tone t’en as déjà trop dit ! » « Non ! », s’exclame-t-il aussitôt. « Personne n’épouse personne, t’es malade ou quoi ?! Je voulais juste te faire chier avec l’idée que je puisse avoir une vie sentimentale normale … », il laisse échapper un éclat de rire, « tu peux oublier, ce concept, c’est pas pour moi. Moi, je suis le tonton rigolo avec qui les mioches peuvent faire toutes leurs bêtises, t’as oublié ? » Un sourire mais il finit par se laisser tomber à côté de sa sœur, au bout des bras le sac poubelle.
« C’est juste que des fois, quand je vois les autres, je me dis que je dois passer à côté de quelque chose … Je veux dire, je vois les autres se briser le cœur, pleurer, se lamenter et pourtant ils recommencent et retentent toujours leur chance. Tu crois que je loupe quelque chose … », à ne pas chercher l’amour, à ne pas se caser, à ne pas s’engager. La question est sincère, si sincère qu’il vient même planter son regard dans celui de sa sœur.
Décembre 2023, Bayside, maison des parents Lewis – du moins ce qu’il en reste. « Quoi ? » Sa question secoue son frère tout autant que cette même interrogation la secoue elle quand en croisant ce bracelet de naissance de sa fille, elle est incapable de ne pas se projeter au moment de sa naissance et des mois qui ont suivi, ceux durant lesquels elle n’a pas été cette mère à la hauteur pour Chloe. Ces quelques mois au bout desquels elle a pris la pire décision de sa vie et si depuis, de l’eau a bel et bien coulé sous les ponts, Zoya peine encore à voir la mère qu’elle est désormais pour sa fille. « Chloe a de la chance de t’avoir, Zo. Tu es une mère formidable. Je suis plus que fier de voir la femme, la mère que tu es devenue … je veux dire … regarde-toi … si tu pouvais te voir comme je te vois, crois-moi, tu ne te poserais plus jamais cette question. » Les mots de son frère l’atteignent de bien des façons alors que ses yeux s’humidifient au point qu’elle en soit même embarrassée. Elle vient d’ailleurs vite essuyer ses larmes qui roulent sur ses joues d’un revers de main et murmure un « Tu fais chier » à son frère avant de rehausser le regard et lui sourire de manière bien plus sincère « Merci, Tony ». Mine de rien, elle a besoin d’entendre des mots pareils et le fait que cela vienne de son aîné vaut aussi tout l’or du monde. Elle sait qu’elle a pu décevoir par ses choix, par ses comportements aussi au début de sa maternité et même si elle n’a jamais chercher à plaire à tout le monde et à avoir leur approbation, une part d’elle en a besoin, surtout au sujet de son rôle auprès de Chloe.
« Non ! » Ce premier non, elle n’y croit pas vraiment Zoya, son regard l’incitant à en dire davantage et surtout à ne pas lui mentir « Personne n’épouse personne, t’es malade ou quoi ?! Je voulais juste te faire chier avec l’idée que je puisse avoir une vie sentimentale normale … » Déçue, elle l’est, le manifeste en soupirant fortement parce qu’elle espérait sincèrement que son ainé lui avoue avoir trouvé quelqu’un – elle se serait fait un plaisir de lui donner des conseils à ce niveau – oui parce que Zoya estime que, depuis qu’elle est officiellement avec Mickey, elle est bien placé pour en donner. La blague. « tu peux oublier, ce concept, c’est pas pour moi. Moi, je suis le tonton rigolo avec qui les mioches peuvent faire toutes leurs bêtises, t’as oublié ? » « Je suis déçue » qu’elle avoue à haute voix, reportant son regard sur la boîte à objets « M’enfin, au moins, comme ça, tu as tout le temps du monde pour Chloe et elle en est ravie » et elle aussi, c’est ce qu’elle ne dit pas mais Tony connait suffisamment Zoya pour le comprendre, puisqu’elle sait bien demander l’aide de son frère quand elle a besoin en urgence que quelqu’un la lui garde. « Mais arrête de céder à tous ses caprices. Soit un peu plus ferme avec elle, elle est déjà suffisamment capricieuse comme ça » Et comme on dit des chiens ne font pas des chats, pas besoin de se demander de qui elle tient ce trait de caractère.
Et alors que son attention est attirée par un autre objet dans la boite, celle-ci est vite détournée par les mots que son ainé prononce, inattendus il faut le dire « C’est juste que des fois, quand je vois les autres, je me dis que je dois passer à côté de quelque chose … Je veux dire, je vois les autres se briser le cœur, pleurer, se lamenter et pourtant ils recommencent et retentent toujours leur chance. Tu crois que je loupe quelque chose … » Son sourcil s’arque alors par la présentation qu’il fait d’une relation, montrant ainsi sa vision erronée et finalement son manque d’expérimentation en la matière « De te faire briser le cœur ? Non, tu ne manques rien et je sais de quoi je parle ». Elle pouffe légèrement avant de reprendre plus sérieusement « Tu sais que je suis pas la première à vouloir d’une vie rangée. Mais être avec quelqu’un, se laisser la chance du moins de tomber amoureux ça peut être merveilleux aussi » Elle se surprend elle-même par les mots qu’elle emploi « Ca peut mal tourner mais en contrepartie aussi tu peux vivre de belles choses. Et mine de rien, se réveiller tous les matins en sachant qu’on a quelqu’un qui tient à nous, quelqu’un qui veut construire quelque chose et pour qui on est important. Ça vaut la peine de prendre le risque ». Elle sait de quoi elle parle, c’est ce qu’elle ressent depuis qu’elle est officiellement avec Mickey, un discours qu’elle n’aurait nullement tenu et qui aurait tout l’opposé un an plus tôt alors que les choses étaient chaotiques pour elle du fait de son histoire avec Ambrose. « Tu devrais pas te freiner comme ça » conclut-t-elle anodinement alors que son nez replonge déjà dans cette boîte qu’elle décide finalement de refermer.
(c) ANAPHORE
Anthony Lewis
la force tranquille
ÂGE : 36 ans (16 février 1988) SURNOM : Tony, Tone, sans compter la tripotée de surnoms que trouve sa fratrie pour l'emmerder. c'est ce qui arrive quand on est l'aîné. STATUT : En couple avec sa meilleure amie, sa partenaire de chic et de choc depuis qu’il a l’âge de compter et écrire. Une folie pour lui que de se dire en couple … MÉTIER : associé du paternel au Tasty Tazzy & chef en cuisine LOGEMENT : bayside, il vient d'emménager avec penelope POSTS : 1189 POINTS : 880
TW IN RP : aucun en particulier, il y aura toujours une information dans le texte du rp au besoin TW IRL : transphobie et violence envers les animaux. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : PONY.
« true love doesn't happen right away; it's an ever-growing process. it develops after you've gone through many ups and downs, when you've suffered together, cried together, laughed together. » RPs TERMINÉS : cf, fiche de liensAVATAR : Jack Falahee CRÉDITS : brisounours (avatar) KLM (gif #2) DC : molly (e. purnell) PSEUDO : éms, émilie INSCRIT LE : 11/12/2023
décembre 2023 - après la tempête. « Je suis déçue. M’enfin, au moins, comme ça, tu as tout le temps du monde pour Chloe et elle en est ravie. Mais arrête de céder à tous ses caprices. Soit un peu plus ferme avec elle, elle est déjà suffisamment capricieuse comme ça.» L’aîné ne peut pas s’empêcher de laisser échapper un éclat de rire sincère à l’annonce du côté capricieux de Chloé. Il rit et en voyant l’air sérieux de sa sœur, il comprend et se voit obligé d’ajouter, la voix rieuse : « Je crois que je n’ai rien à voir là-dedans, ta fille, elle est douée pour avoir de moi tout ce qu’elle veut … je pense qu’elle a vite compris sur qui prendre exemple … » et il lève un sourcil en la fixant. Car sa cadette était, en effet, son tout. Anthony était prêt à tout pour que sa sœur puisse être heureuse, sourire, rire, être libre. On lui avait expliqué le rôle de grand frère et il avait tout de suite pris ça très au sérieux. Tout de suite. Il avait longtemps empêché qu’on s’approche de Zoya. Il avait même parfois exagéré et ses parents lui avaient dit que ce n’était pas uniquement ça être grand frère, … c’était aussi regarder d’un peu loin Zoya faire ses premiers pas, ses premières aventures et être là pour la réconforter et l’encourager si jamais elle trébuchait, tombait.
« De te faire briser le cœur ? Non, tu ne manques rien et je sais de quoi je parle. » Il sait. Il a également vu ça avec Penelope. Il avait été l’épaule sur laquelle elles se lamentaient, pleuraient et se confiaient. Il avait souvent été aux premières loges et cela n'avait rien d’excitant, de tentant. « Tu sais que je suis pas la première à vouloir d’une vie rangée. Mais être avec quelqu’un, se laisser la chance du moins de tomber amoureux ça peut être merveilleux aussi. » Désormais c’est la petite sœur qui prend le rôle de mentor et c’est lui qui se met à écouter avec attention. «Ca peut mal tourner mais en contrepartie aussi tu peux vivre de belles choses. Et mine de rien, se réveiller tous les matins en sachant qu’on a quelqu’un qui tient à nous, quelqu’un qui veut construire quelque chose et pour qui on est important. Ça vaut la peine de prendre le risque. Tu devrais pas te freiner comme ça. » Le regard de l’aîné reste figé sur le haut du crâne de sa sœur puisqu’elle est replongée dans cette boîte. Il ne devrait pas se freiner. Il devrait tenter sa chance. Il avait souvent pensé à tenter sa chance. Il avait voulu tenter sa chance mais la personne avec qui il avait voulu tenter sa chance … était mariée. Tu parles d’une possibilité. « C’est dingue … », commence-t-il par dire, « dingue de t’entendre dire des trucs comme ça, de parler comme ça … », un sourire prend place sur ses lèvres, « t’es vraiment quelqu’un de bien Zoya. » Il s’approche d’elle pour déposer un baiser sur le haut de son crâne tout en l’enlaçant d’un bras. « Je t’aime et tu peux être certaine que tant que je vivrais, y’aura toujours une personne qui tiendra à toi et pour qui tu es importante. Ça, je peux te le garantir, te le promettre. Toute ta vie. » Un sourire complice et il reprend sa tâche précédente, rassembler quelques affaires pour ses parents tout en débarassant le chaos qui avait pris place dans la demeure.