Tout au long de la semaine, Jax a pris soin de consolider la maison. Dans le plus grand des silences - parce qu'il ne parle toujours pas et qu'il s'est séparé de toutes les horloges susceptibles de lui rappeler le tic tac de la bombe - il a cloué des planches aux fenêtres et renforcé la toiture. C'est temporaire, mais son habitation ressemble étrangement à l'intérieur de son âme lorsqu'il plante le dernier clou. Une barricade. Un bastion imprenable. Marley et lui seront en sécurité dans ce for solide, il en a fait sa priorité.
Il est en train de couper des carottes sur le plan de travail flambant neuf de la cuisine quand son téléphone vibre au creux de sa poche. L'agent pose le couteau et lit le message. Lynch est en route. Son regard fait l'aller-retour entre l'estimation de temps qu'elle lui donne avant d'arriver et l'heure qu'il est. Mills a pincé les lèvres lorsqu'elle lui a dit ne pas pouvoir faire autrement que de répondre aux contraintes du tournage sur lequel elle maquille depuis plusieurs semaines. Une histoire de coup de production et de plateaux à exploiter jusqu'à la toute dernière minute car chaque jour de retard sur la sortie de l'œuvre impactera les salaires.
Jax s'en fout royalement, des salaires. Son compte en banque a reçu la prime de risque une semaine après son retour en Australie. Combinée à celle de service rendu à la nation, il pourrait entretenir Marley durant plusieurs années et ainsi lui éviter d'avoir à se déplacer un jour de tempête en plus d'avoir cumulé les heures supplémentaires en novembre. Il n'a cependant fait aucun commentaire, car il sait que la métisse tient à rester active. La somme a donc été déplacée sur un compte épargne. Leur fils, quel que soit son choix d'études, n'aura pas à se soucier du financement. L'État lui paye sa scolarité parce que son père est un meurtrier exemplaire.
À 11 heures, il se poste devant la porte, prêt à réceptionner sa compagne. Le vent s'est levé et le ciel qui depuis plusieurs jours ne faisait que s'assombrir semble si lourd qu'il risque à tout moment de leur tomber sur la tête. Jax tape du pied. Il tâche de ne pas s'inquiéter inutilement, mais l'anxiété est là, palpable. L'agent n'aura l'esprit tranquille que lorsqu'il saura tous les siens en sécurité. La veille, il est passé s'assurer que Judy allait bien. Cette dernière l'a accueilli avec une surprise qu'il a ramenée de l'hôpital le cœur serré de reconnaissance. Il tient dans ses mains l'ardoise magique offerte par la gamine. À l'aide du stylet magnétique, il a dessiné un coeur destiné à accueillir Marley lorsqu'elle garera son véhicule dans l'allée.
La métisse s'est montrée plus compréhensive que les parents de Jackson face à son mutisme. Gloria, incapable de concevoir son fils blessé au point d'avoir perdu la parole, est dans le déni. Elle lui reproche de le faire exprès. Idriss compatit à sa manière et prend la responsabilité de calmer la mère de Mills lorsque cette dernière en demande trop à l'agent. Jax a texté Mickey afin de lui dire que tout allait bien. Ce qui est faux, mais il a insisté pour que son cousin profite des fêtes avec sa fille et sa nouvelle copine. À quoi bon le tourmenter ? Reeves ne peut rien pour lui. À l'hôpital, on a averti Jackson que ce mutisme était post-traumatique et qu'il serait temporaire. L'agent a ricané sinistrement. L'Amnésie aussi devait être temporaire ... Et, comme pour l'amnésie, Mills a appri à faire avec.
Ses conversations se font par mail et par texto. Il est capable de s'occuper de RFJ administrativement parlant. Pour le reste, Isaac et Aliyah se font les voix de l'association. Le soir, l'agent passe voir Marley chez elle et communique physiquement. C'est de cette manière qu'ils ont toujours été meilleurs à se comprendre, de toute façon. Baisers, câlins, tendresse. Ils ont rarement été si fusionnels sans tomber dans le sale. C'est quelque chose de nouveau pour Jackson qui, de jour en jour, voit son regard sur la future mère de son enfant changer. Tout comme change le corps de la maquilleuse dont il adore caresser les rondeurs. La nuit, quand il n'arrive pas à dormir, Jax la regarde et la trouve tellement belle. Il l'a invitée à passer quelques jours chez lui et espère que cette tempête sera un prétexte de plus à rester sous la couette, lovés l'un contre l'autre.
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Elle regardait sa montre sans arrêt depuis l'instant où elle avait posé un pied sur la plateau de tournage. Marley s'était levée aux aurores ce matin-là pour respecter ses engagements. Aller travailler ne l'enchantait pas plus que cela. Si elle avait trouvé dans ce tournage une sorte d'échappatoire à son quotidien qu'elle ne maîtrisait plus, aujourd'hui était différent. Une tempête approchait et la jeune femme savait les dégâts que cela pouvait provoquer. Elle n'avait aucune envie d'être coincée au milieu d'une équipe de tournage et ne souhaitait qu'une seule chose : rentrer auprès de Jackson. Les dernières semaines n'avaient pas été des plus simples pourtant c'était toujours auprès de lui qu'elle se sentait le mieux, qu'elle se sentait en sécurité.
Le retour de Jackson s'était loin d'être passé comme elle l'avait imaginé. Lorsqu'il était parti en mission, leur séparation s'était faite dans la douleur, la crainte, les reproches sans doute, les remords et la tristesse. Une fois loin de lui néanmoins, Marley avait tout de suite su qu'elle lui pardonnerait d'avoir douté de sa paternité, parce qu'il était l'homme qu'elle aimait et qu'elle connaissait la part d'ombre qui se cachait en lui. Elle savait que la paranoïa qui l'habitait était un poison mortel qui n'avait de cesse de couler dans ses veines. Alors, lorsqu'il avait passé la porte de son appartement, elle avait soupiré de soulagement l'espace d'une seconde avant que son souffle ne se coupe devant la mine défaite, le regard éteint et le dos courbé de son amant. Quelque chose s'était brisé en lui, elle l'avait vu dès qu'elle avait croisé son regard. Le pire était arrivé sans prévenir, lorsque dans ses bras il s'était effondré. Les larmes qui avaient ruisselé contre sa poitrine hantaient encore la maquilleuse qui parfois entendait dans le fond de sa boîte crânienne résonner les sanglots de son petit ami. Elle n'avait rien dit, s'était contentée de le raccrocher comme elle le pouvait à la vie, à la vie qui grandissait en elle. La soirée s'était poursuivie en silence, sans qu'aucun des deux n'ose vraiment prendre la parole, dire quoi que ce soit. Après avoir mangé, Marley avait fait couler un bain à Jackson, à elle cette fois-ci d'être celle qui tentait de le nettoyer de ses péchés. Il l'avait fait pour elle lorsqu'elle s'était sentie si sale après son agression, rien de plus naturel alors pour la métisse que d'agir de la même manière. Ce fut dans ce bain où elle s'était glissée qu'elle comprit l'ampleur des dégâts, un simple : « Parle-moi » chuchoté de sa part et accompagné d'un regard éperdument désemparé de Jackson lui avaient fait comprendre que s'il ne lui parlait pas, ce n'était pas parce qu'il ne le voulait pas mais parce qu'il ne le pouvait pas. Le cœur de la brune s'était emballé mais le sourire plein de tendresse qu'elle lui avait adressé indiquait à Jackson que ce n'était pas grave, qu'elle ne bougeait pas.
Les jours s'étaient enchaînés, Mills n'avait pas retrouvé la parole mais ils savaient su trouver un certain équilibre. Marley parlait, mais moins. Ils n'avaient pas besoin de cela pour s'aimer. Le langage vocal n'avait jamais été leur préféré pour communiquer, cela ne changeait donc pas grand chose. La belle en avait profité pour glisser des mots d'amour à son cher et tendre de manière détournée. Un post-it posé sur le frigo, un autre sur le lave-vaisselle, des « Je t'aime » inscrits au rouge à lèvre sur le miroir de la salle de bain, tout était bon pour lui rappeler qu'elle était éperdument amoureuse de lui. Ce matin du 1er décembre, lorsqu'elle lui avait dit qu'elle devait aller travailler, elle avait bien vu que cela ne plaisait pas à l'agent mais il l'avait laissée faire. Il comprenait à quel point c'était important pour elle. Sur le plateau néanmoins, Marley sentait une certaine angoisse grandir en elle. Le ciel n'avait de cesse de s'assombrir tandis que le vent était de plus en plus violent. Son fils s'agitait lui aussi de plus en plus, comme s'il savait qu'il fallait qu'elle reparte. Finalement au milieu de la matinée, la production leur avait dit qu'ils pouvaient partir, Lynch n'avait pas perdu une seule seconde avant de prendre son téléphone pour signifier son retour à Jackson. C'était chez lui qu'elle se rendait.
A peine garée devant la maison, elle sortit de sa voiture à la hâte, sa mallette de maquillage dans le creux de sa main. Elle observa les fenêtres qui étaient scellées et se sentit rassurée de voir que Jackson avait pensé à tout. Elle se précipita vers la porte, toqua un coup en lançant un : « C'est moi ! » et entra. Elle venait juste de passer le seuil de l'entrée lorsqu'elle vit l'ardoise que tenait Jackson. Le cœur qui y était dessiné la fit rire aux éclats alors qu'elle laissait tomber sa mallette dans un coin pour venir se jeter dans ses bras. Elle passa ses bras autour de son dos, enfonça son nez dans le creux de son cou et murmura : « Je suppose que je dois remercier Judy ». C'était si mignon qu'elle ne parvenait pas à arrêter de sourire. Elle resserra son étreinte aussi fort qu'elle le pouvait, quelque peu frustrée par son ventre beaucoup trop arrondi qui l'empêchait de se blottir convenablement. « Merci d'avoir barricadé la maison » souffla-t-elle avant de l'embrasser avec tendresse. Ici, ils seraient en sécurité. Ici ils pourraient s'aimer sans craindre une quelconque attaque extérieure.
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Dernière édition par Marley Lynch le Mer 3 Jan 2024 - 9:40, édité 1 fois
La porte s'ouvre, Marley rit. Une véritable explosion de joie dans le silence quelque peu sinistre de la maison ténébreuse. Jackson a allumé plusieurs lampes, mais la lumière extérieure déjà peu présente peine à filtrer à travers les planches clouées aux fenêtres. Même pas midi à la montre, mais une ambiance de fin de journée dans l'habitation.
Mills réceptionne la maquilleuse. Ses bras de géant parviennent à faire le tour de sa silhouette, quand bien même il ne peut désormais plus plier les coudes lorsqu'il la cajole. Ils s'embrassent du bout des lèvres, car leur fils prend toute la place entre eux. Mais l'agent a trouvé des parades : dès que Lynch lui en donne l'occasion, il lui tourne autour et vient se coller à son dos, lovant son nez contre sa nuque. Une inspiration profonde de sa part témoigne du soulagement qu'il éprouve à la sentir contre lui, à la savoir saine et sauve quand il s'imaginait déjà avoir à braver la tempête pour la rejoindre Dieu-sait-où, en panne et vulnérable. Le genre de pas de chance qui n'arrive que les jours de tempête ...
Tranquillement, Jax avance, poussant Marley en direction du salon. Sur la table basse, des montagnes de mal bouffe les attendent. Chocolats de Noël, Big Daddy, guimauves, bonbons, caramels, préparations pour chocolat chaud et thé chaï : le cocktail idéal si l'on souhaite mourir de diabète avant la nouvelle année. Autant dire que le survivant de Riyadh ne se laisse pas impressionner par quelques pics d'insuline, voire quelques caries. Ses bras passent sous les aisselles de la brune avant qu'il ne pose l'ardoise magique en équilibre sur son ventre proéminent. Il a un petit soupire amusé contre l'oreille de Lynch avant de se mettre à dessiner le fond de sa pensée. Cela se présente sous forme de formule mathématique :
Une tablette de chocolat
+
un écran de télévision à l'intérieur duquel il gribouille un père Noël
+
ce qui s'apparente à une couverture à carreaux, étrangement semblable au plaid en pilou reposant sur le canapé.
?
Mills passe sa main libre sur le ventre de la brune, sa paume épouse le sommet de son nombril expulsé de son orbite par la présence de leur enfant. Il exerce une légère pression afin de rapprocher davantage le corps de Marley, sentir la courbe de sa chute de rein épouser celle de ses hanches. L'avantage d'être en perm' pour plusieurs mois, c'est qu'il a pu rattraper son retard dans l'aménagement de la maison. Tout est en place maintenant, ils n'ont à se soucier d'aucun travaux. La chambre de leur fils est terminée. Jax n'aura pas eu à choisir de couleur unisexe ni se questionner sur un aménagement destiné à recevoir deux berceaux. Discrète, mais bien présente, la dernière échographie de Milkshake accrochée au mur témoigne de l'existence de cette sœur aux côtés de laquelle le petit ne grandira pas. Chaque jour, Jackson apprend à calmer sa colère vis-à-vis du départ de Louisa, à travailler sur lui afin d'être un père inspirant pour l'enfant qu'il lui reste et non pas un être plein de rancœur et de frustration.
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
La tempête lui paraissait déjà être bien loin à peine Jackson l'avait-il encerclé de ses bras. Le parfum de l'agent venait chatouiller ses narines tandis que la brune reprenait de l'énergie au contact de ses lèvres. Avec une agilité qui ne la surprenait – presque – plus, Jax se glissa dans son dos et Marley en profita pour basculer sa tête en arrière, la laissant reposer contre le haut de son torse. Elle ferma les yeux quelques instants, savourant le fait d'être enfin de retour auprès de son compagnon. Elle souleva néanmoins ses paupières lorsqu'elle se sentit avancer et progresser dans la maison. Le fait que Jackson accompagne le moindre de ses pas en gardant son torse collé à son dos arracha un sourire attendri qui se transforma bien vite en une expression de surprise. La bouche ouverte en un O parfaitement rond indiquait l'étonnement que la jeune femme ressentait. Un nouveau rire lui échappa lorsqu'elle détailla tout ce qui se trouvait sous ses yeux : de la nourriture à profusion. Evidemment ses pupilles furent directement attirées par le paquet de Big Daddy qui trônait au milieu des autres friandises et instinctivement la maquilleuse colla un peu plus son bassin à celui de l'agent. Un petit sourire concupiscent orna son visage alors qu'elle sentait les bras de Mills passer sous ses aisselles. Elle baissa le nez pour observer l'ardoise qui prenait place sur son ventre rebondi et fronça les sourcils, attendant avec impatience de découvrir la nouvelle énigme du jeune homme. La tablette de chocolat lui arracha un soupire amusé, l'écran de télévision avec le père Noël lui fit hausser un sourcil et enfin le plaid lui fit se mordre la lèvre inférieure. Elle savait parfaitement où il voulait en venir et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle était ravie et enchantée par le programme qu'il lui proposait.
Un grognement d'envie glissa hors de ses lèvres alors qu'elle sentait Jackson coller davantage son corps au sien. Elle sentit son cœur battre un peu plus vite alors qu'une vague de chaleur commençait déjà à glisser le long de son ventre. Si elle avait longtemps eu du mal à se regarder dans un miroir, elle assumait désormais son corps de femme enceinte. Le fait que Mills l'accompagne dans sa grossesse, le fait qu'il semble encore la désirer malgré les nombreux kilos qu'elle avait pris la rassurait. Elle se sentait toujours aussi désirable à ses yeux et c'était tout ce qui importait. Elle se concentra pour soulever sa main droite et en bas de l'écran, là où il lui restait un peu de place pour dessiner la réponse tant attendue à l'énigme de Jackson, elle s'appliqua à croquer une petite culotte, un soutien-gorge ainsi qu'un caleçon qui traînaient sur le sol. Alors qu'elle dessinait un petit cœur à côté de son œuvre, sa main libre glissa dans son dos, le long de la cuisse de l'agent et remonta le long de son entre-jambe. La réponse était plus qu'explicite : Marley n'avait pas l'intention de rester sage. Ils étaient enfermés pour une durée indéterminée, autant qu'ils en profitent !
Elle finit par lâcher la tablette, par retirer sa main du pantalon de Jackson et se retourna pour lui faire face. Elle l'embrassa tout en le poussant lentement jusqu'au canapé sur lequel il se laissa tomber. Debout face à lui, elle le dévorait du regard, la seconde qui suivit lui permit d'enlever son pull qu'elle jeta au sol. Elle était bien plus à l'aise en tee-shirt et en profita donc pour s'installer à califourchon sur le garçon. Avec tendresse elle caressa ses joues, plongeant son regard dans le sien et murmura, amusée : « Que j'aie la taille d'un éléphant ne te suffit pas pour que tu désires me voir me transformer en baleine ? » Et l'une de ses mains glissa sur un paquet de Big Daddy qu'elle ouvrit avec les dents avant d'enfin enfourner une friandise dans sa bouche. Elle croqua avec envie dedans et en tendit un morceau à Mills. Avant même qu'il n'ait pu refermer sa mâchoire dessus, elle lui retira le bien qu'elle remit entre ses lèvres tout en riant : « Même pas en rêve ! » La gourmandise de Marley était sans pareille, et ce, dans bien des domaines.
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Il ricane dans sa barbe devant la forme du soutien-gorge dessiné par Marley ; ronronne lorsque la main de cette dernière remonte le long de sa cuisse. S'il a tout d'abord paniqué en constatant avoir perdu sa voix, Jax s'est rapidement consolé. Il pensait tomber en morceaux, mais les jours passant lui ont simplement prouvé que le mal s'était déplacé en lui. Deux semaines après son retour de mission, un matin pas différent des autres, il bandait à nouveau ! L'agent ne se l'explique pas. Peut-être est-ce le fait de se savoir le père de l'enfant que porte Marley ou peut-être celui de partager toutes ses nuits avec elle depuis qu'il ne parle plus. Toujours est-il qu'il est à nouveau capable de la satisfaire, mais qu'avec les absences de la brune pour ses tournages, les deux dernières semaines ne leur ont pas donné beaucoup d'occasions de tester les légendaires hormones des femmes enceintes. À croire que la tempête est de leur côté, qu'elle met le monde en pause pour leur permettre de profiter un peu après toutes les épreuves qu'ils ont dû affronter cette année.
Aussi se laisse-t-il docilement choir sur le canapé, le visage levé en direction de la métisse restée debout face à lui. Quand elle lève les bras, son ventre dépasse de son t-shirt. Jax trouve cette vision adorable. Il accueille Marley sur ses cuisses sans rien dire, posant simplement ses mains sur les fesses de la maquilleuse. « Que j'aie la taille d'un éléphant ne te suffit pas pour que tu désires me voir me transformer en baleine ? » Il répond d'une pression de ses doigts autour des ses miches. Marley ne peut pas comprendre. Non seulement parce que Jackson n'en parle pas, mais parce que s'il essayait de l'écrire ou de le dessiner, le futur père ne saurait pas comment illustrer le sentiment qui l'habite. Il est le premier à trouver cela étrange, à se souvenir du point auquel son physique d'allumette fut l'élément déclencheur de sa passion ardente envers la stripteaseuse. Mais le temps a passé, plus de dix ans depuis leur première rencontre. Depuis, Mills la connait, sait les parts d'ombre et de lumière, les zones de turbulences à travers lesquels ils ont navigué et les échecs dont ils se sont relevés. Il a l'impression farfelue que chaque kilo qu'elle prend dans son entreprise de donner la vie à leur fils est un peu plus de matière à désirer, un peu plus d'elle à aimer. Son amour gonfle avec le ventre de Lynch.
Quand elle approche le cookie de ses lèvres, Jax ouvre grand la bouche, prêt à n'en faire qu'une bouchée. Marley se ravise. « Même pas en rêve ! » Ce qui lui vaut un regard noir avant que Mills ne la fasse chavirer dans le canapé. Une guerre de chatouilles commence. Jax est impitoyable, plus fort et surtout bien plus mobile qu'elle. Parfois, il se demande si Marley serait capable de se relever si elle tombait sur le dos. Resterait-elle là, à battre des jambes et des bras, telle une tortue retournée ? Ses mains malicieuses viennent la titiller aux endroits où il sait qu'elle se mettra à hurler de rire tout en le suppliant d'arrêter. Ce qu'il fait au bout d'un moment, car il a bien compris que son fils appuie sur la vessie de la brune et qu'une fuite pourrait vite arriver. Finalement, Jax ramasse ce qu'il reste du cookie partiellement écrasé par leurs chamailleries et tire Marley quelque peu décoiffée contre lui, afin de rabattre sur eux le plaid.
Après avoir lancé un film de Noël, l'agent récupère l'ardoise abandonnée dans un pli des coussins. Il efface l'écran et trace deux colonnes. Mal et lui n'ont jamais réellement prêté attention aux films de Noël. L'histoire est si prévisible, le scenario vu et revu. Ils furent un prétexte à se tripoter et à se goinfrer tout au long des années passées ensemble, rien de plus. Une madeleine de Proust, mais en moins chaste.
Prénoms Jax | Prénoms Mal
Les titres des colonnes. Galant, Mills tend l'ardoise à sa voisine. Il la laisse commencer. C'est l'heure de parler - même sans la voix - du petit bonhomme sur le point de les rejoindre. Aucun enfant ne survivrait au harcèlement que provoquerait le prénom " Cookie ".
Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 11 Jan 2024 - 20:57, édité 1 fois
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Marley semblait avoir donné la bonne réponse à l'énigme de Jackson puisqu'elle l'entendit rire dans son oreille. Afin de s'assurer qu'il avait bien compris le message qu'elle tentait de lui faire passer, sa main était venue se glisser entre leur corps afin de découvrir du bout des doigts ce qui se cachait sous les vêtements de son compagnon. A cet instant, elle entendit le jeune homme ronronner et le sentit se coller davantage contre son dos. Un petit sourire malicieux glissa sur le visage de la métisse qui caressa du bout des doigts l'avant-bras de l'agent. Dieu qu'elle l'aimait. Dans ses bras elle se sentait toujours en sécurité, protégée de tout et de tous.
Lorsque Jackson attrapa ses fesses, la maquilleuse comprit que sa prise de poids ne le dérangeait pas le moins du monde. Avec tendresse elle le regarda, détaillant les traits de son visage, louchant sur chaque cil qu'elle voyait battre, scrutant le moindre pore de sa peau. Cet homme était d'une beauté parfaite et jamais elle ne se lasserait de l'admirer. Taquine elle se joua de lui en refusant de partager le cookie qu'elle venait d'engloutir. Devant son regard noir elle rit doucement et innocente répondit : « Je mange pour deux ! ». Lui comme elle savaient que même sans leur fils qui grandissait dans son ventre elle n'aurait jamais partagé son biscuit. Avant même qu'elle n'ait pu tendre le bras pour lui en donner un, elle se sentit basculée à la renverse. Un éclat de rire rebondit contre les murs alors que les mains de Jackson venaient la chatouiller sans la moindre culpabilité. Marley avait beau tenté de se débattre, de le repousser, rien n'y faisait. Au lieu de ça, elle riait toujours plus, appréciant chaque contact avec le garçon. Elle usa de divers stratagèmes pour le faire reculer : le mordit doucement, embrassa chaque parcelle de peau à proximité, le chatouilla en retour, rien ne fonctionna. Finalement ce fut son regard suppliant qui obtint une bénédiction puisqu'enfin il accepta de lui rendre sa liberté. Essoufflée – un rien l'épuisait désormais – la brune se redressa péniblement, un sourire béat toujours accroché au visage. Marley resplendissait de bonheur. Elle était amoureuse et retrouver Jackson ainsi – même si sa voix n'était toujours pas de retour – l'emplissait d'une joie indescriptible.
Lovée dans les bras de l'agent, emmitouflée dans le plaid, la maquilleuse observait les titres des films de Noël défiler sous ses yeux. Rapidement Jackson en lança un sans vraiment s'attarder sur l'histoire – après tout, c'était toujours la même chose – et Marley souriait déjà de savoir qu'ils ne verraient sans doute jamais la fin du long-métrage. Par habitude, mais surtout parce qu'elle n'avait aucune envie de cacher ses intentions et ses envies, elle glissa l'une de ses mains sous le plaid, s'amusant à la balader sur la cuisse du jeune homme. Elle arrêta néanmoins son geste lorsqu'il lui tendit l'ardoise. Sa bouche s'entrouvrit de surprise devant ce qu'elle découvrait. Elle lui fit un petit sourire timide et prit l'objet.
Elle prit plusieurs secondes – voire minutes – avant de commencer à remplir sa colonne. Dire qu'elle n'avait pas pensé au prénom de son futur enfant serait mentir. Mal y avait souvent pensé, sans jamais vraiment avoir de préférences. Elle se pinça les lèvres et inscrivit en premier : Maurice. Elle s'obstina à ne pas regarder Jackson même si elle mourait d'envie de voir son air outré. Evidemment qu'ils n’appelleraient jamais leur enfant de la sorte. En-dessous elle écrivit : Jackson Jr et jeta un coup d'oeil dans sa direction. C'était une plaisanterie mais elle se demandait si l'agent rêvait ou non d'une telle chose. Reprenant son sérieux, Marley nota plusieurs prénoms les uns à la suite des autres : Musa, Mandla, Maano. Elle observa le tout et tendit l'ardoise à Jackson. Un prénom africain, un prénom qui rappellerait les racines de Jackson, voilà ce que la jeune femme voulait. Elle observa le profil du garçon, caressa sa joue et murmura : « Je veux qu'il sache d'où il vient. ». Oui il serait Australien, mais pas seulement. Ses doigts continuèrent à glisser le long de la mâchoire du garçon alors qu'elle confessait : « J'aimerais que son prénom commence par un M... » Toute sa fratrie avait un prénom qui commençait ainsi. C'était sans doute ridicule puisque Marley ne parlait plus à aucun des siens mais elle en avait besoin, quelque chose dans son cœur lui intimait d'agir en ce sens. C'était tout ce qu'elle pourrait offrir à son fils, la seule chose qui le lierait véritablement à la famille Lynch. Elle laissa sa main retomber. « Je sais... c'est ridicule » articula-t-elle avec difficulté. Elle se sentait si pathétique de réagir et de penser ainsi. Sans doute ses hormones lui jouaient-elles un mauvais tour. Oui, sans doute...
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Maurice ? Les sourcils de Jackson se perdent dans les rides de son front tandis qu'il écarquille les yeux. NO WAY crie son expression faciale. Il comprend cependant bien vite qu'il s'agit d'une farce de Marley quand cette dernière enchaîne sur " Jackson Jr. ". Moins pire que Maurice, assurément, mais définitivement pas au goût de Mills qui se déteste en silence depuis son retour d'Arabie Saoudite. L'agent veut plus que tout s'assurer que son fils ne lui ressemblera pas. Pas en tous points, en tout cas. Alors lui donner le même nom que lui ne peut que le laisser frilleux. Lynch continue sa liste sous le regard attentif du futur père. Un bras enroulé autour des épaules de la métisse, Jax lit les prénoms apparaître au fur et à mesure que Mal les rédige. Il les prononce mentalement, à défaut de pouvoir le faire de ses cordes vocales, et récupère l'ardoise que lui tend la brune. « Je veux qu'il sache d'où il vient. » Son regard fixe observe les hypothèses. Cet exercice rend les choses encore plus réelles. Jax n'a pas eu l'occasion de discuter prénoms avec Louisa. Le faire avec Marley vient apaiser ses craintes de voir un autre de ses bébés disparaître dans la nature. Il pousse gentiment contre la main de sa voisine, frotte sa mâchoire contre sa paume avec affection tandis qu'elle lui avoue tenir tout particulièrement à la lettre " M ".
Mills sait pourquoi. Il n'a pas besoin de demander pour voir se dessiner dans ses pensées abstraites les prénoms des frères de la maquilleuse. Ceux auxquels elle ne parle plus. Ceux qu'elle n'a pas revus lorsqu'ils sont allés se recueillir sur la tombe de son père. « Je sais... c'est ridicule. » Jax l'observe baisser les yeux et se perdre dans sa gêne. Il ne voit rien de ridicule dans cette requête, apprécie l'effort fait par Marley pour lui proposer des prénoms à consonances africaines. Si elle est capable de respecter ce qui est important pour lui, alors il respectera ce qui l'est pour elle. Sa main s'empare du stylet magnétique et trace quelques lettres dans la colonne à son nom :
Moundi ?
Jax place l'ardoise sous le nez de Marley afin de la confronter à sa blague d'aussi mauvais goût que Maurice. Moundi est un beau nom, mais c'est surtout celui du chameau sur lequel l'agent a traversé le désert. Il a encore la photo prise en compagnie de l'animal à la fin de leur voyage dans son portefeuille. Délicatement, Mills caresse à son tour la joue de la métisse. Son pouce insiste au creux de sa pommette. Ses yeux la réconfortent sans un mot. Elle n'a peut-être plus de famille, mais ils sont en train d'en construire une. Qu'elle se rassure, la tradition perdurera avec leur enfant.
Moka Makosa Mzee *
Il souligne puis dessine un ballon de basketball à côté du dernier prénom. Il lève ensuite le pouce en signe d'appréciation. Mzee Mills. Jackson le voit brodé en lettres rouges sur un t-shirt de NBA qu'il serait fier de porter dans les gradins.
* : se prononce M-zi
Dernière édition par Jackson Mills le Sam 13 Jan 2024 - 18:02, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
L'ardoise entre ses mains, le regard de Jackson parcourait la petite liste que Marley avait dressée. Il semblait si concentré qu'il ne bougeait pas, seules ses pupilles allaient de bas en haut. Retenant légèrement sous souffle suite à la demande qu'elle avait faite concernant la première lettre du prénom, la métisse fut soulagée en sentant le frottement de la mâchoire de l'agent contre sa main. Les paupières closes, la jeune femme apprécia ce geste qui voulait dire bien plus que des mots. Il savait, comprenait son besoin d'obtenir une réponse positive à cette requête. La famille était quelque chose qui comptait pour eux deux mais Marley n'avait désormais plus la chance de côtoyer la sienne. Assise à côté du garçon, sentant son fils bouger dans son ventre et le corps de Jax tout contre elle, Marley prenait pleinement conscience que sa famille, sa vraie famille se trouvait dans cette pièce, sous ce toit. Elle finit par soulever les paupières lorsqu'il lui tendit l'ardoise et ses yeux s'écarquillèrent devant le prénom inscrit. Elle lui donna un petit coup de coude dans les côtes tout en s'exclamant : « Certainement pas ! » Son rire tranchait avec son air outré alors qu'elle imaginait son fils porter le même prénom que le fidèle acolyte qu'avait été le chameau pour Jackson. Ce dernier reprit l'ardoise et commença à tracer de nouvelles lettres, formant de nouveaux prénoms. La maquilleuse observait le processus avec attention, nerveuse mais aussi excitée à l'idée de découvrir ce qui trottait dans l'esprit du jeune homme.
Elle sourit avec amusement devant le pouce levé de Jackson et regarda le prénom qu'il avait souligné. Elle fronça le nez légèrement, cherchant à prononcer le mot dans sa tête mais peu sûre d'elle, lui demanda : « Mmmmzi ? ». En voyant la tête de son compagnon, elle comprit qu'elle prononçait mal le prénom. Elle se pinça les lèvres, refit plusieurs tentatives et enfin, lorsqu'à la 4ème elle lui dit : « M-zi » et qu'elle remarqua son sourire, elle comprit qu'elle avait visé juste. Elle s'enfonça un peu plus dans le canapé, caressant son ventre et pensive répétait en regardant le plafond : « Mzee Lynch... » un délicat sourire s'inscrivit sur son visage alors qu'elle tournait le visage vers Jackson et ajoutait : « J'aime beaucoup. » et son fils aussi puisqu'il commençait une nouvelle fois à tambouriner dans son ventre. Quelque chose dans le regard de l'agent l'interpella, mais elle ne sut dire ce que c'était. « Je le prononce mal ? ». Marley était pourtant persuadée d'avoir désormais la bonne prononciation. Ou peut-être qu'en l'entendant à côté de son nom il s'était dit que cela ne rendait pas si bien. Elle n'en savait rien. Elle reprit un cookie qu'elle croqua avec avidité mais cette fois-ci le tendit à Jackson pour le partager. Songeuse elle murmura : « Il arrive si vite... » Plus que quelques semaines et ils seraient trois. Cela l'excitait autant que cela la terrifiait. Serait-elle une bonne mère ? Comment feraient-ils pour l'élever ? Sous quel toit leur petit bonhomme grandirait ? Allaient-ils dormir un soir chez Jackson, un soir chez Marley ? Feraient-ils une sorte de garde partagée tout en étant en couple ? Trop de questions qui par moments la submergeait et rendaient l'attente bien trop angoissante.
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« Mmmmzi ? » Jax secoue la tête. Pour chaque prononciation foireuse, il recommence, incitant Marley à persévérer dans ses déductions. La métisse finit par trouver le son juste qu'il gratifie d'un sourire satisfait. Dans la bouche de Lynch, le prénom sonne encore mieux que dans sa tête. « Mzee Lynch ... J'aime beaucoup. » Mills s'immobilise. S'il n'est pas crispé, l'agent n'en reste pas moins interloqué par ce que vient de dire la brune. « Je le prononce mal ? » Il bat des cils, tâchant de mettre en perspective les enjeux qui tout à coup se présentent sur le devant de la scène.
Jax a pensé à tout cela. Bien sûr qu'il y a pensé. Mais les évènements se sont enchaînés sans répit, amenant avec eux leurs lots de feux à éteindre et de traumas à encaisser, tant et si bien que l'aspect logistique entourant cet enfant est passé au second plan. Une urgence après l'autre. Sûrement que l'évidence a été victime de son caractère non questionnable, que l'agent n'a même pas pris la peine d'imaginer un scenario dans lequel les choses puissent se passer autrement que ce qu'il espère. Ou peut-être qu'après tout ce qu'il a enduré ces derniers mois, Jax s'est simplement tenu au meilleur des scenarios possible, misant sur le fait que tout ne pouvait pas merder sur toute la ligne ; qu'il resterait bien ne serait-ce qu'une infime partie de sa vie disposée à filer droit sans le prendre pas à revers.
« Il arrive si vite... » Mills observe le ventre arrondi de la métisse. Il devine son fils en train de jouer au soccer sous le nombril de sa mère. Distraitement, l'agent attrape le cookie dans lequel il croque tout en secouant l'ardoise afin de libérer de l'espace à un nouveau dialogue.
Mzee Mills ?
Écrit-il avant d'entourer le premier M et d'y annoter " Lynch wink " en référence à la partie d'histoire familiale que cela représente du côté de la maquilleuse. Puis il entoure le " Mills " et se désigne du doigt. Sa partie, celle faisant référence à sa famille à lui. En dessous de son croquis, il écrit les initiales que cela donnerait.
M.M.
D'un signe de tête, Jax interroge Marley.
Gayle Danbury
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Les doigts de Marley continuaient à jouer sur son propre ventre alors que Jackson venait de prendre la moitié du cookie. Focalisée sur ses pensées qui l'amenaient vers l'arrivée imminente de son fils, Marley ne vit pas tout de suite que son compagnon était à nouveau en train d'écrire sur l'ardoise. Lorsqu'il lui tendit à nouveau l'objet elle ne put s'empêcher de lâcher un « Oh » de surprise alors que son regard parcourait les mots inscrits. Mills. Jackson voulait que son fils porte son nom. Elle observa les initiales, regarda attentivement le M qu'il avait souligné et ses sourcils se froncèrent légèrement. Son fils aurait son M mais n'aurait pas son nom de famille ? Elle reporta son attention sur Jackson qui lui faisait des signes pour lui faire comprendre que lui aussi voulait que leur fils ait quelque chose qui le rattache à sa famille. Marley se pinça les lèvres alors que son cœur battait un peu plus vite. Elle le contempla de longues secondes sans trop savoir quoi lui dire. En réalité, elle s'était toujours dit que ses enfants – si elle en avait – porteraient le nom de Jackson mais dans sa tête ce nom-là serait aussi le sien... Or ce n'était pas le cas. « Je comprends » souffla-t-elle doucement alors qu'elle détournait le regard. Cette conversation lui nouait soudainement l'estomac. Savoir que son fils et elle ne partageraient pas le même nom de famille la bouleversait plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Elle finit par retirer le plaid qu'elle avait sur elle et se leva en direction de la cuisine. Elle se servit un verre d'eau qu'elle but d'une seule traite avant de s'en remplir un deuxième et de retourner auprès de Jackson.
Le verre posé sur la table basse, elle s'assit une nouvelle fois à ses côtés et choisissant la franchise plutôt que les non-dits, lui prit les mains et lui expliqua : « Je serais fière qu'il porte ton nom... » et c'était réellement le cas « … C'est juste que je n'avais pas pris conscience que je n'aurais pas le même que lui. ». Elle lâcha les mains de l'agent et posa sa tête sur un coussin sans pour autant détourner le regard. Elle n'était ni en colère, ni déçue, jalouse ou agacée, elle était juste quelque peu perdue et un peu triste. Décidant qu'il était sans doute temps de parler de toutes les choses sérieuses qu'elle avait sur le cœur, elle murmura : « Comment on va vivre ? » La question était sans doute floue, elle précisa donc : « Il dormira où ? Un soir chez toi, un soir chez moi ? » Elle avait la désagréable impression que cet enfant allait venir au monde dans un foyer séparé que rien n'unissait véritablement si ce n'était l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre. Une garde alternée ? Elle n'en avait pas envie pourtant c'était ce qui semblait se profiler à l'horizon.
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Pendant qu'ils gribouillent, l'écran de télévision raconte l'histoire de l'héroïne du film de Noël retournant dans son village d'enfance. Elle y tombe, comme par magie, sur l'un de ses camarades de classe devenu grand, beau, riche et veuf. Dehors, le vent s'est levé. Ce qui n'était que des nuages menaçant aux premières lueurs de l'aube s'est transformé en bourrasques accompagnées de pluies de plus en plus violentes dont le fracas se fait entendre sur les volets fermés. Sans l'éclairage tamisé du salon, la maison serait plongée dans le noir. Sans le plaid bien chaud et le sucre pour leur exciter les papilles, ils sentiraient le danger planer au-dessus de Brisbane.
Mais rien de tout cela ne semble pouvoir détourner Lynch et Mills de la discussion sérieuse ouverte par le choix du prénom. Un premier coup de tonnerre raisonne au loin, pas encore tout à fait au-dessus du quartier. Pas assez surprenant pour laisser croire que ce « Oh » spontané de la métisse est dû à la météo capricieuse. Mills observe les réactions de son interlocutrice. Il a fini de se tendre à la moindre de ses contrariétés pour la simple et bonne raison que les femmes enceintes ne sont faites que de cela. Cette grossesse aura le mérite, en plus de donner naissance à leur enfant, de les obliger à mettre de l'eau dans leur vin. Partir au quart de tour n'est plus envisageable. Avec les changements d'humeur de la brune, ils passeraient plus de temps à se hurler dessus qu'à vivre en paix. « Je comprends. » Ce que Jax comprend, lui, c'est que son nom pose un problème. Ses sourcils se froncent d'incompréhension dans le dos de Marley s'en allant quérir de l'eau. Il tâche de ne pas faire de déductions hâtives, de la laisser revenir calmement dans le salon et d'attendre qu'elle parle parce qu'il ne saisit pas pourquoi son fils devrait répondre aux attentes nominales de sa mère, mais pas à celles de son père.
Marley lui prend les mains. Les explications viennent. Ce n'était pas dans les plans initiaux de Jackson non plus que leurs noms diffèrent, mais la vie ne s'est pas montrée particulièrement conciliante avec ses aspirations. L'agent se revoit avorter sa demande en mariage, au restaurant, après que Lynch se fut moquée de celle de leurs voisins. Ç'aurait pu n'être que partie remise si la dispute de trop n'était pas venue mettre un point final à leur histoire. Départ déchirant, abandon pur et simple. Des blessures anciennes se réveillent, les nerfs encore à vif sous les croutes cicatrisées. Ce constat force Mills à réfléchir tandis que la maquilleuse s'allonge dans les coussins. « Comment on va vivre ? Il dormira où ? Un soir chez toi, un soir chez moi ? » C'est une solution, mais ce n'est pas celle que Jackson souhaite offrir à son fils. Il ne croit pas en la garde alternée, est intimement persuadé que ce genre de compromis n'est bénéfique qu'aux adultes. Son regard soutient celui de Marley durant de longues minutes tandis qu'il fait le tri mental nécessaire à la prise de décision. Chaque fois que son égo balafré par les défaillances de la maquilleuse tente de le prendre au piège, Jax s'efforce de penser au positif, aux preuves d'amélioration, aux combats gagnés malgré les peines et les pleurs.
Il se lève finalement, tendant la main à sa compagne. Son signe de tête veut dire " suis-moi ". Il les mène à l'étage, prenant le temps d'accompagner les montées de plus en plus difficile de la brune dans l'escalier. Marley n'a pas encore vu les travaux terminés. Depuis son retour de mission, Jax s'est davantage rendu chez elle qu'elle n'est venue chez lui. Il commence par ouvrir la porte de la chambre d'enfant. Une décoration très spécifique l'embellie, choisie par lui et mise en scène par le décorateur d'intérieur de Spencer. Sans s'attarder, il entraîne Mal dans la salle de bain. Deux vasques. Une douche et un bain, parce qu'il sait qu'elle aime ça, buller dans l'eau chaude. Enfin, la chambre. Murs et literie n'ont pas changé, mais une double porte ouverte sur un immense dressing laisse deviner que Mills a enfin terminé de monter les meubles de rangement. Il invite Lynch à s'approcher et présente un mur rempli de cases trop étroites pour contenir des vêtements. Alors il se penche, tapote contre la cheville de la métisse afin de l'inciter à lever le pied puis s'empare de son chausson qu'il place dans l'une des cavités. Un mur entier pour ses foutus escarpins !
Le dressing est coupé en deux. La partie droite remplie des tenues de Jackson. Joggings, chaussures de courses, fringues de voyou et chaines en or se partagent une collection tristement professionnelle de costards noirs et réglementaires. La partie gauche est vide, attendant d'être remplie. Il garde le silence, laisse Marley faire le lien, se souvient que le jour de son départ, c'est dans le dressing de son ancienne chambre qu'ils se sont jeté des fringues et des insultes à la gueule.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Les doigts de Une musique dramatique retentissait au loin, signe qu'une micro tragédie était en train de se jouer dans le film de Noël qui passait au fond, alors que la pluie continuait de s'abattre de plus en plus fort contre les volets. La tempête s'intensifiait tout comme celle que la maquilleuse ressentait au fond d'elle. Enfoncée dans les coussins, elle n'avait pas lâché une seule seconde Jackson du regard. Sa question concernant l'endroit où vivrait leur fils – bien que légitime – semblait enfoncer l'agent dans des questionnements internes intenses. Marley fit preuve de patience alors qu'au fond d'elle elle sentait une angoisse grandir. Et si c'était réellement ce qu'il avait prévu ? Elle n'était pas certaine de pouvoir vivre loin de Jackson, pas sûre non plus de pouvoir de laisser son fils une soirée sur deux loin d'elle. Finalement il se leva et lui tendit la main. Précautionneusement elle la prit sans trop savoir ce qui l'attendait. Ils s'approchèrent des escaliers et lentement elle commença à le gravir. Chaque marche était devenue une épreuve, un obstacle à surmonter. Lynch, qui s'était pourtant mise au sport et avait désormais une bonne hygiène de vie, ne pouvait pas lutter contre les kilos qui étaient venus alourdir son corps. Lorsqu'ils arrivèrent en haut, elle prit quelques secondes pour reprendre son souffle et finit par suivre Jackson.
Il poussa la porte de la chambre de leur fils mais la métisse hésita une petite seconde avant de franchir le seuil. La dernière fois qu'elle s'était retrouvée dans cette pièce, Jackson lui avait demandé de faire un test de paternité. Le souvenir était encore bien trop intacte et précis pour qu'elle ne puisse entrer sans y penser. Elle le fit néanmoins et ses yeux s'écarquillèrent un peu plus à chaque pas qu'elle faisait. Elle tourna sur elle, observa le mur, le sol, les tapis, les peluches... Ses doigts glissèrent sur le lit en bois et avec un sourire elle murmura : « C'est magnifique. » Oui son fils serait bien ici, il serait à son aise, choyé et chouchouté. Ils sortirent de la pièce pour se rendre dans la salle de bain. Les sourcils froncés, la brune ne comprenait pas l'intérêt de visiter une telle pièce. Jackson avait-il choisi de détourner son attention en lui montrant fièrement les travaux qu'il avait entrepris plutôt que de répondre à sa question ? Elle n'exprima pas ses doutes ni son impatience mais en train dans la pièce. Ce qu'elle remarqua fut la baignoire ce qui lui arracha un sourire. Elle imaginait déjà parfaitement son bambin patauger dedans. Les deux vasques n'attirèrent pas son attention, focalisée sur le fait qu'il ne lui réponde pas, Marley avait l'impression que l'agent cherchait à la rassurer en lui montrant que leur fils serait en sécurité et qu'il saurait prendre soin de lui.
Arrivés devant la porte de la chambre, la maquilleuse se figea. Elle revoyait parfaitement le moment où elle avait tenté d'embraser le jeune homme mais où il l'avait repoussée sans ménagement. Elle déglutit avec difficulté mais finit par le suivre. La première chose qu'elle vit fut le lit qui n'avait pas changé. Elle fronça les sourcils et se tourna. Face à elle se dressait un immense dressing dont une moitié était pleine et l'autre vide. Ne comprenant pas, elle souleva son pied machinalement lorsqu'elle sentit Jax tapoter contre sa cheville. Alors elle le vit faire. Ce geste auquel elle n'avait jamais pensé, ce geste qu'elle n'avait jamais osé espérer, il venait de placer son chausson dans une des cases vides du meuble.
Il lui fallut quelques secondes avant de tourner la tête vers son compagnon. Elle le regarda fixement alors que ses lèvres commençaient à trembler. Soudainement, elle s'effondra en larmes. Elle cacha son visage dans ses mains laissant l'eau inonder son visage. Sans doute que ses hormones jouaient leur rôle à cet instant précis, mais ce qui ressortait surtout c'était tout le stress qu'elle avait accumulé. Elle parvint à calmer ses soubresauts et sans prévenir se jeta dans les bras de Jackson. Elle allait vivre ici. Avec lui. Avec eux. En famille. Elle l'encercla de toutes ses forces, frottant sa tête dans le creux de son cou. L'étreinte dura de longues minutes avant qu'elle ne détache son visage, qu'elle ne lève le menton et qu'elle ne lui murmure : « Je t'aime. Je t'aime tellement. » Et elle attrapa ses lèvres dans un baiser d'abord léger puis plus appuyé. Elle ne quitta pas sa bouche mais se déplaça avec lui jusqu'au lit. Leur lit. Lorsque l'arrière des jambes de Mills toucha le sommier, il se laissa tomber sur le matelas et la jeune femme en profita pour se glisser à ses côtés. Pas question de lui grimper dessus sous peine de sans doute l'étouffer. Elle l'embrassa une nouvelle fois puis, allongée sur le côté l'observa. Elle caressa son visage et lui assura : « Tout ira bien. » Il ne s'agissait pas de promesses en l'air ou de prédictions foireuses, il s'agissait d'une certitude. La métisse avait pleinement conscience de la chance qu'elle avait et pour rien au monde elle ne viendrait la gâcher ou la mettre en péril. Comme pour approuver ses faits, elle sentit son mini-moi s'agiter dans son ventre. Elle prit la main de Jackson, la glissa sous son tee-shirt et se mit à rire. Heureuse, voilà ce qu'elle était.
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Après quelques instants qui lui paraissent durer une éternité, Marley se tourne vers lui. L'expression faciale de l'agent blêmit à l'instant même où Jax perçoit les tremblements de sa lèvre inférieure. Il les connait bien, sait voir les signes quand ils se présentent, car plusieurs camions citerne de larmes ont déjà été versés depuis que Mal et lui se connaissent. Des années qu'ils se disputent ! La maquilleuse est sur le point de chialer. Qu'a-t-il fait de mal ? Où est l'erreur ? De gros sanglots viennent confirmer son intuition : Lynch est en larmes et Mills ne sait pas quoi faire, proprement dépité. Il l'observe fournir des efforts afin de calmer ses soubresauts, essaye de croire que le deal est moins grave qu'il n'y parait et s'arme de ses préjugés solides sur les femmes enceintes aux nerfs fragiles pour éviter de se laisser gagner par la nervosité. Après tout le mal qu'il s'est donné dans le but de construire un nid douiller, mais aussi et surtout pour faire taire son ego balafré, l'agent n'est pas certain de réussir à encaisser un refus, un caprice ou quoique ce soit d'autre qui viendrait contrarier ses plans. Les seuls qu'il lui reste, puisque tous les autres ont foutu le camp. L'ASIO, la CIA, Louisa, sa voix ... Il n'est qu'à un échec ou deux de se tirer une balle.
Mais ce n'est pas un refus que lui offre Marley. Soudain, elle se jette dans ses bras. Jax la rattrape par réflexe, rend l'étreinte qu'il ne sent presque pas, car son corps musclé comme de la pierre résiste à tout ou presque. Maladroitement, il pose d'abord l'une de ses mains sur l'arrière du crâne de la métisse puis se détend, sentant qu'elle a simplement besoin qu'il la cajole. Jax en profite pour se remémorer le Botswana, ces jours lointains durant lesquels la présence de sa douce lui manquait tant, au coin du feu. Il se rappelle aussi les escaliers de l'immeuble et l'incroyable instinct de survie grâce auquel il s'est sorti de ce piège, trainant Pyro à sa suite. Il n'avait que Marley et son fils en tête quand la mort les talonnait de prêt ; que le visage de la brune et le profil de son ventre arrondi à l'esprit pour trouver la sortie. Ses yeux se ferment. Fort. Jax tente de ne garder que le bon, de chasser le mauvais. Il doit se défaire du visage des cadavres laissés derrière lui s'il veut pouvoir avancer, être un bon père, un bon compagnon. « Je t'aime. Je t'aime tellement. » Les mots de Marley agissent comme des compresses que l'on pose sur des plaies ouvertes. Ils cachent, protègent, soignent ce qu'ils peuvent et contiennent le flux. Mills n'est pas capable de lui répondre qu'il l'aime aussi, alors il le lui dit avec des gestes en répondant à son baiser avec tendresse et affection. Il se laisse entraîner jusqu'au lit tel un papillon veillant à rester dans la lumière d'une lampe réconfortante. La culpabilité est moins grande aux côtés de Lynch. Il pense moins aux horreurs qu'il a commises quand il s'occupe d'elle.
Ils se retrouvent allongé l'un à côté de l'autre. Jax roule sur le côté, rendant à la brune son regard silencieux. Lorsqu'elle lui caresse la joue, il se sent faiblir, trembler de l'intérieur sous le vent non pas de la tempête qui fait rage dehors, mais bel et bien de ses craintes internes. Celles n'existant que dans sa tête et qu'il ne partagerait pas, même s'il pouvait parler. Mills acquiesce contre la paume de la maquilleuse. Puis elle attire sa main contre son ventre et un sourire incroyablement doux étire les lèvres du futur père. Son fils aussi y croit. C'est assez pour le rassurer. Assez pour lui donner envie de faire confiance en l'avenir, quand bien même ses expériences passées font tout ce qu'elles peuvent afin de jouer contre lui. Il ne se laissera pas embourber. Il n'abandonnera pas sa femme et son enfant à un avenir dans lequel mari et père ne seraient que des fantômes rongés par leurs démons.
TW : sexe
Ses doigts courent sur la peau de Marley jusqu'à glisser contre sa hanche. Mills contourne la place que prend son bébé pour caresser le creux des reins de sa compagne, la rapprocher de lui, l'embrasser à nouveau. Il se courbe afin d'épouser la forme de son corps, ne quitte pas ses lèvres, se lance dans des préliminaires dont la tranquillité contraste avec le vacarme au-dessus de leur tête. La toiture de la maison, renforcée par l'agent quelques jours auparavant, tiendra le coup. Cela n'empêche toutefois pas l'ouragan de la fouetter violemment. Après quelques minutes d'attouchements, Jax indique à Lynch de lui tourner le dos. Le sourire coquin qu'il affiche veut tout dire. Un gros ventre ne l'empêchera pas de la prendre. En cuillère, en levrette, il ne manque pas d'imagination et n'a jamais eu autant envie de lui donner du plaisir que maintenant.
Et donc ? a écrit:
WIN : L'une de leurs plus belles étreintes. Jax a rarement été aussi doux, aussi attentionné. La journée se passe au lit. Ils ne quittent la chambre que pour faire le plein de victuailles et finissent gavé de sucre, nus, dans le canapé.
SO CLOSE : Fou rire. Mills y met du sien, Marley aussi, mais l'excitation la fait gigoter et, quand elle gigote, la maquilleuse peine à se mouvoir. Jax avait raison : si elle tombait sur le dos, Mal finirait telle une torture retournée ! Ce n'est pas bien grave. Jax l'invite à s'allonger contre son torse, à simplement écouter le bruit du vent et de la télévision restée ouverte au rez-de-chaussée. Ils sombrent dans un sommeil serein dont tout deux ont besoin car, bientôt, leur fils ne les laissera plus dormir du tout !
LOSE : Ça commence bien. Le nez fourré dans la nuque de la métisse, Jax évite les mouvements brusques, prêt à faire monter le plaisir lentement, à l'étirer sur plusieurs heures s'il le faut. Mais le Destin ne l'entend pas de cette oreille. Quand Lynch pousse un couinement de surprise, il s'immobilise, perplexe. Alors seulement l'agent réalise ce qu'il vient de se passer. L'eau dans le lit n'a rien à voir avec leur sueur ou leurs fluides corporels. Marley vient de percer la poche !
Dernière édition par Jackson Mills le Mer 24 Jan 2024 - 21:00, édité 2 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014