| calm waters afterglow (midas) |
| Ginny McGrathla persistance de la mémoire ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0 TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Auden #111 + Swann #4 + Auden #112 + Auden #113 + Mcraine #5 + Ezra #24 + Midas + Megan + Evelyn + Auden #114 + Jude + Ugo (fb) + Swann #6 + Jude #2 AVATAR : Daisy Ridley CRÉDITS : skywalkers (avatar) PSEUDO : hub INSCRIT LE : 07/11/2023 | (#)Ven 15 Déc 2023 - 21:34 | |
| Sloan est sécurité, Noah aussi. Je me rattache aux informations que leurs pères respectifs me donnent, n’étant pas assez égoïste ni même stupide pour croire qu’ils me doivent quoi que ce soit. Swann déteste lorsque je dis ça ; et même, il est passé maître dans l’art de voir lorsque je le pense tout simplement. Mais j’ai bien compris depuis le petit mois qui comptabilise désormais mon retour que d’être partie, lettres ou non, suffit à ce que je perde tous les droits sur leur sécurité qui m’avaient été attribués auparavant. Ils vont bien, ils sont avec des gens qui les aiment, ils sont loin des dangers, ils sont entourés de visages connus et bienveillants ; et c’est tout ce qui compte.
La tempête fait partie des nombreux flous qui traînent à un endroit de mon esprit, depuis là-bas. En thérapie, on parlait avant l’orage que ces flous étaient probablement juste enfouis sous quelques couches de poussière qui s’envolerait à la seconde où j’aurais l’énergie nécessaire d’y faire le ménage. L’énergie remontait, d’ailleurs, quelques jours avant qu’Olga décide de passer par Brisbane. Sans arriver à mettre le doigt sur toutes les pièces manquantes, certaines étaient un peu plus claires, un peu plus visibles que les autres. À commencer par tout ce qui touche de près ou de loin Matt. La dernière fois où j’ai vu Matt. Le départ de Matt. La mort de Matt. C’est son nom, qui me revient en tête, de plus en plus souvent. J’ai déjà distraitement renommé trois bénévoles en Matthew depuis le début de la journée. Et même s’ils ont tous trouvé ça bien adorable et qu’ils m’ont excusée aussi vite, n’en reste que je n’ai que mon frère en tête. Je l’imagine avoir monopolisé le café - ou ce qu’il en reste - pour y héberger la ville en entier ou presque. Je l’imagine avoir inventé des cocktails au nom de différentes catastrophes climatiques, s’être improvisé miss météo pour donner état de l’extérieur à toutes les heures avant, pendant et après l’orage. Je l’entends au téléphone me dire de ne pas bouger, qu’il envoyait quelqu’un venir me chercher à la seconde où Auden et Sloan sont partis de leur côté. Ce quelqu’un, ça aurait été lui habillé comme fin prêt pour aller surfer, l’idiot qui aurait hurlé de la fenêtre ouverte de sa voiture que les vagues allaient être incroyables à naviguer.
Matt qui n’est nulle part, même si je ne vois que lui. Dans la petite cuisinette où on m’a postée pour finaliser une recette de soupe qui sera servie à plus d’une trentaine de survivants tous entassés dans la pièce d’à-côté, j’ai l’impression qu’il fait quinze degrés de plus qu’au beau milieu du désert. Habituée à être toujours frigorifiée, j’ai l’impression que la chaleur est dix fois pire, tellement intense qu’elle s’accompagne de maux de tête, d’étourdissements. Évidemment, pas une seule fois je ne pense qu’il s’agit d’une hausse de pression. Pas une seule fois j’accuse les traumatises qui n’en finissent plus de s’accumuler dans mon corps et dans mon coeur, non, bien sûr que non. La logique voudrait que la soupe se charge de jouer avec la température de la pièce, celle qui me brûle les tempes et les doigts. C’est probablement ce pourquoi je passe par-dessus les consignes de ne pas ouvrir de fenêtres tant que l’état d’alerte n’est pas totalement tombé, pour ne pas prendre le risque de faire entrer la pluie diluvienne qui continue tout de même à tomber malgré les dangers écartés. La bourrasque est assez intense pour faire voler des ingrédients, des papiers, une assiette et quelques plats vides, en cassant un au passage aux pieds d’un bénévole qui entre dans la cuisine au même moment. Prise sur le fait, je referme sans même profiter de l’air frais les carreaux, avant de filer chercher un balai question de chasser au plus vite les preuves. « Si tu ne dis rien je ne dis rien. » sur le dégât qui aurait bien pu être pire, ou sur la soupe qui menace de déborder ; rien n’est plus sûr. Sans même jeter un coup d’oeil au nouvel arrivant, je poursuis le nettoyage ni vu ni connu.
@Midas Sterling |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mer 20 Déc 2023 - 19:02 | |
| (zone event → avis de tempête) calm waters afterglow Midas Sterling & @Ginny Williams ☆ crédit/bladesrunner
Certains pourraient penser que je suis ici uniquement pour mon image - l’entretenir plus que la redorer, elle n’a pas vraiment besoin de ça - mais ils se tromperaient. Cassie et mon équipe raffolent de pouvoir organiser ce genre d’événement pour le promouvoir sur mes réseaux mais, cette fois, c’est à mon initiative et à mon initiative uniquement. Découvrir les images de la ville - ma ville - ravagée à la télévision d’abord puis de mes propres yeux m’a fait mal au cœur, tout comme les files toujours plus longues de sans-abris blessés ou simplement ayant perdu le peu qu’ils possédaient avant Olga. Alors je me suis renseigné. J’ai fait tout seul des recherches pour savoir de quelle façon je pouvais me rendre utile et, pour ces fêtes basées sous le signe de l’entraide et la de solidarité, les choix qui s’offrent pour ce faire sont légion. J’ai même accepté de revêtir un costume de père noël pour les enfants les plus défavorisés de la ville aux côtés de Jo mais, ce soir, j’agis plus humblement et simplement en aidant à la préparation et distribution de repas pour une association du coin.
Je pèle des pommes de terre et coupe des légumes, voilà ce que je fais et, pourtant, tout le staff de bénévoles fait en sorte que je puisse croire que mon rôle est le plus crucial d’entre tous, comme s’il était impératif de flatter ma fierté même dans ce genre de moments. Je ne crois pas être exceptionnel. Je n’ai pas besoin que l’on me fasse me sentir de la sorte pour continuer à respirer, comme la superstar à la tête plus grosse qu’un frère Bogdanov comme semblent le penser les autres volontaires. Alors, je fais mon travail calmement et consciencieusement, ravi qu’au bout d’une ou deux fois, il ait été demandé aux autres bénévoles de ranger leur téléphone portable et de cesser de tenter de me demander un selfie à tout bout de champ.
Je termine mon travail pile à temps pour arriver les bras chargés de marmites remplies de mon ouvrages - des légumes crus et coupés en morceaux par mes soins - et assister au spectacle d’une bourrasque de vent qui fait voler dans la pièce papiers, sopalin et même un plat qui s’écrase et se brise au sol. L’origine de la bourde ? Une petite brune, une autre bénévole du nom de Ginny si j’en crois l’étiquette épinglée à son tablier, qui semble oublier qu’il y a quelques jours à peine nous étions en alerte ouragan. « Si tu ne dis rien je ne dis rien. » La petite brune saute sur un balai tandis que, de mon côté, je pose mon chargement pour ramasser les plus gros bouts de verre au sol. « Vous savez quoi ? Encore mieux, on peut même dire que c’est de ma faute, personne me repprochera quoi que ce soit. » Tout le monde m’a tellement répété qu’ils étaient heureux de m’avoir en marchant à la fois sur des oeufs avec moi, comme si j’étais un être un peu étrange pas tout à fait humain que je doute qu’on me tienne rigueur de quoi que ce soit, certainement pas d’un plat cassé et d’une cuisine un peu en bazar. « Je vais chercher une petite pelle, vous allez vous couper si vous essayez de ramasser ça avec vos mains. » Je traverse la pièce pour me diriger vers le placard où sont rangés les différents ustensiles de ménage, et je l’ouvre pour attraper ce que je suis venu chercher et le tendre à la brune. « Rassurez-moi, vous êtes au courant qu’il y a eu une tempête et qu’on est toujours en alerte météo ? » Je lui pose la question avec un sourire de connivence sur les lèvres pour la mettre à l’aise, dans le cas où elle m’aurait reconnue. Il est évident qu’il s’agit d’humour : il faudrait avoir passé les derniers jours dans une grotte pour ne pas être au courant des actualités et, après tout, si elle est là pour aider, il y a de grande chance pour qu’elle fasse partie comme moi des bénévoles apportés par la catastrophe.
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| | | Ginny McGrathla persistance de la mémoire ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0 TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
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RPs TERMINÉS : Auden #111 + Swann #4 + Auden #112 + Auden #113 + Mcraine #5 + Ezra #24 + Midas + Megan + Evelyn + Auden #114 + Jude + Ugo (fb) + Swann #6 + Jude #2 AVATAR : Daisy Ridley CRÉDITS : skywalkers (avatar) PSEUDO : hub INSCRIT LE : 07/11/2023 | (#)Ven 29 Déc 2023 - 17:05 | |
| Ma tentative de jouer à la grande fille qui esquive les conséquences de ses méfaits comme une lâche les yeux brillants la bouche en coeur passe sous le tapis alors que le nouveau venu propose de prendre tout le blâme sur ses épaules. « Vous savez quoi ? Encore mieux, on peut même dire que c’est de ma faute, personne me reprochera quoi que ce soit. » « Y’a des préférés, à ce que je vois. » j’éclate de rire, pas tout à fait certaine que quelqu'un puisse véritablement avoir droit à un traitement de faveur de la part de l’équipe. Personne ici n’est foncièrement méchant, mais on fonctionne avec en tête un seul et unique but : que tout se passe vite et bien, pour tout le monde. Le moindre petit accroc ne détruira pas la suite de bonnes actions qui peuvent être mises en place, mais c’est assuré qu’on le regardera avec un sourcil froncé d’avoir été assez stupide pour ralentir la chaîne. L’idée de la fenêtre n’était pas ma plus brillante, c’est bien ce pourquoi je me dépêche de ramasser les éclats de vaisselle pour au moins perdre le moins de temps possible à la tâche. Il y a des tas de gens qui attendent de l’autre côté de la porte et j’ai promis d’être utile pour eux. Pour une fois que j’ai l’occasion, la vraie, de l’être. « Je vais chercher une petite pelle, vous allez vous couper si vous essayez de ramasser ça avec vos mains. » « C’est un défi? » un rire remonte de plus belle sur mes lèvres. J’ai l’image bien claire et nette d’un Matt qui n’est jamais très loin de l’aspirateur quand j’annonçais forte et fière au matin de Noël que j’allais être celle en charge du petit-déjeuner. Personne ne me croyait capable de faire autre chose que de l’excellent café - et personne ne nierait avoir raison, à voir comment cinq minutes seule en cuisine ont suffit à ce que les dégâts se multiplient. Gamine peste au possible, j’agite même sous ses yeux un des morceaux d’assiette comme s’il s’agissait évidemment d’un challenge.
« Rassurez-moi, vous êtes au courant qu’il y a eu une tempête et qu’on est toujours en alerte météo ? » de retour avec quelques outils utiles, il prend le temps d’évaluer la situation en voyant bien que la fenêtre est toujours un brin ballante. Elle s’ouvrait nettement plus facilement qu’elle se ferme. « Ça me dit vaguement quelque chose. » Olga doit être prise à la légère, maintenant qu’elle est passée et que le pire est derrière nous. Ça ne diminue absolument pas ses dégâts ni ses blessés, mais j’ai appris dans les derniers temps à ne jamais passer trop d’énergie et de focus sur les scénarios catastrophes. L’alerte météo en vigueur en ce moment est simplement préventive. Bientôt, les gens pourront retourner au travail, reprendre leurs routines, rattraper le temps volé des Fêtes pour s’organiser des repas et des activités en famille et entre amis pendant les semaines à venir. D’ici quelques mois, ce ne sera qu’un vague souvenir qui goûte l’eau salée, le vent du Nord et l’entraide. Parlant de cela, je relève la tête et les yeux du sol pour croiser les siens, un brin plus polie maintenant que le plancher est presque intact de mes idioties. « Ginny. Oh. » en tendant la main pour me présenter, je réalise que sur mon t-shirt une étiquette l’annonce déjà pour moi. Un marqueur l’annonce pour lui aussi, et d’un coup d’oeil vif j’y lis M. « C’est un joli nom. » c’est original, faut lui donner. Quelqu’un quelque part avait décidé qu’ainsi, on lui éviterait sûrement des fans qui y verraient un feu vert pour aller à sa rencontre et demander des autographes, la ressemblance avec le Midas confirmée. Mais moi, j’en avais aucune idée. La main en l’air me déconcentre du sourire en coin que son M. m’a provoqué. Le long de ma paume, une belle ligne bien sinueuse et rouge vif trace ses sillons. Il y a dû y avoir un morceau d’assiette plus téméraire que les autres qui a fendu la chair à un moment. « Défi réussi. » tout prendre à la légère, n’est-ce pas? |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mar 2 Jan 2024 - 17:58 | |
| calm waters afterglow Midas Sterling & @Ginny Williams ☆ crédit/bladesrunner
« C’est un défi ? » « J’aurais plutôt dit que c’était une question d’instinct de survie, mais on peut appeler ça un défi si vous voulez. »
J’adresse à l’inconnu un sourire franc et chaleureux, jamais très loin du personnage public que je suis jusqu’au bout des ongles sans que cela manque toutefois de franchise : je suis cette personne autant que je l’incarne à chaque sortie publique. Je ne suis pas sympathique uniquement pour les caméras et lorsque je fais face à un fan pour me révéler après ça être la pire ordure au monde, ce n’est pas qui je suis, tout simplement. « Ça me dit vaguement quelque chose. » La plaisanterie de la brune me fait sourire : si elle est ici, c’est qu’elle a parfaitement conscience de l’épreuve qu’a traversé la ville, et qu’elle considère qu’il vaut mieux tourner la chose en dérision pour ne pas appesantir la situation et, tant que c’est bénin et innocent, je suis plutôt d’accord avec elle. J’essaie de ne pas être insensible, mais je ne suis pas un type grave. « Ginny. » Ginny tend sa main dans ma direction, et je l’attrape pour échanger avec elle une poignée de main ferme et amicale. « C’est un joli nom. » La jeune femme désigne l’étiquette épinglée sur mon t-shirt. Contrairement aux autres volontaires dont le prénom entier y est écrit, les organisateurs se sont contentés d’un M pour me désigner, persuadés que j’attirerais bien moins d’attention non désirée sur moi ainsi. Certes, j’ai un prénom particulier que je dois à l’imagination débordante de mes parents. Mais de mon côté, j’estime que mon visage est de toute façon particulièrement reconnaissable, je ne fais pas partie de ces artistes qui le cachent pour conserver leur anonymat. J’aurais peut-être pu. J’aurais peut-être aimé, mais j’aime bien trop la proximité avec le public pour ça et, de toute façon, j’ai commencé dans un télécrochet. « Midas. » Je ne vois pas la moindre objection à décliner mon identité, trouvant ridicule de converser avec la jeune femme sans me présenter. J’ignore si elle m’a reconnu, mais quoi qu’il en soit, mon prénom ne changera pas grand-chose à la question. « J’ai eu beau leur dire qu’ils pouvaient l’écrire en entier, ils ont préféré faire ça. » Je tire sur mon t-shirt pour désigner l’étiquette et le M ridicule qui y figure.
Elle nettoie, elle range et elle tente de réparer ses erreurs comme si c’était sa raison de vivre et surtout au mépris de ma mise en garde. Résultat, une coupure nette et rouge balafre sa main en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Occupé à allumer les plaques sous lesquelles j’ai posé les marmites de légume découpés par mes soins, je me retourne lorsqu’elle m’interpelle et constate la présence de la blessure en fronçant les sourcils. « Défi réussi. » - « Merde. » Ginny, donc, est l’opposé de ma cadette qui passe son temps à obéir et à agir en fonction de ce que les autres attendent d’elle et de leurs conseils ; Ginny a ramassé les dégâts causés par la tempête en n’utilisant rien d’autre que ses mains et la voilà maintenant bien incapable de continuer à cuisiner : les organisateurs ont été clairs sur tous les sujets liés à l’hygiène et saigner dans la soupe, c’est mauvais genre. « Je vais aller demander s’il y a une trousse de premier secours quelque part. » Avant d’être une superstar, je suis un grand-frère, un protecteur et un père. Je ne suis pas taillé pour rester les mains dans les poches alors que la jeune femme s’est blessée, que la blessure soit minime ou pas ne change pas grand-chose. De retour quelques minutes plus tard avec la trousse de soin donc, je la dépose sur le comptoir avant de me hisser sur un tabouret vide, et d’inviter Ginny à s’installer sur celui d’à côté. « Vous êtes certaine que vous vous êtes pas fiché de bout de verre dans la main ? C’est une plaie ce genre de truc. » Posy a pleuré toutes les larmes de son corps quand elle a brisé un verre et qu’elle a marché dessus, et moi, j’ai appris la notion de patience lorsqu’il fallut retirer à la pince à épiler tous les éclats fichés dans son petit pied. « J’espère que vous êtes pas chirurgienne ou un truc du genre. » Sans quoi, l’accident pourrait se révéler relativement handicapant.
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| | | Ginny McGrathla persistance de la mémoire ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0 TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
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RPs TERMINÉS : Auden #111 + Swann #4 + Auden #112 + Auden #113 + Mcraine #5 + Ezra #24 + Midas + Megan + Evelyn + Auden #114 + Jude + Ugo (fb) + Swann #6 + Jude #2 AVATAR : Daisy Ridley CRÉDITS : skywalkers (avatar) PSEUDO : hub INSCRIT LE : 07/11/2023 | (#)Ven 12 Jan 2024 - 0:26 | |
| « J’aurais plutôt dit que c’était une question d’instinct de survie, mais on peut appeler ça un défi si vous voulez. » « Si j’avais su qu’on était dans Hunger Games, j’aurais mieux rempli mon sac à dos. »
À deux, on a la répartie mignonne de ceux qui se rencontrent pour la première fois et qui détestent jouer avec les malaises des rencontres fortuites. J’ai des années d’expérience à répondre du tac au tac à mes frères, à Jill, à n’importe qui pouvaient-ils amener à la maison. Fût un temps, c’était même Auden qui s’amusait à affûter mes réponses. Maintenant, je les affûte moi-même comme une grande, le sourire aux lèvres et la fossette qui s’amuse toute seule. « Midas. » l’énigme du M. levée, j’hausse le sourcil. Le prénom est joli, pour vrai, il me donne l’impression de venir de deux parents un poil trop hippie, les pieds toujours nus et le jardin rempli de plantes médicinales prêtes à être utilisées pour toutes sortes de concoctions. « J’ai eu beau leur dire qu’ils pouvaient l’écrire en entier, ils ont préféré faire ça. » la poignée de main révolue, j’en profite pour lui faire part de ma réflexion à deux balles. « M. ça a le mérite d’être mystérieux. » peut-être qu’ils ont manqué de lettres, à l’organisation, et qu’ils ont composé son étiquette avec les moyens du bord? Il peut me prendre un n s’il veut, j’en ai deux de toute façon. « Tu t’appellerais comment si tu avais choisi? » la coïncidence est un peu trop grande pour que je ne la soulève pas rien que pour moi. Le M., les blagues, même son parfum me rappellent Matt.
Et c’est probablement ce pourquoi, entre deux souvenirs du plus grand idiot du monde lorsqu’il a(vait) une planche de surfs sous les pieds, que je ne regarde pas ce que je fais et qu’un morceau de verre en profite pour se faufiler bien comme il faut au creux de ma chair. « Merde. » « Langage. » l’adrénaline de réaliser la coupure suspent la douleur pour quelques secondes. Suffisamment pour que je m'amuse à tenter d’être l’adulte à nouveau, alors que ma suite de bourdes dès qu’il a mis les pieds dans la cuisine suffit à ce que je n’ai jamais, à ses yeux du moins, l’étoffe pour le rôle. « Je vais aller demander s’il y a une trousse de premier secours quelque part. » ce n’est que lorsque Midas quitte la pièce brièvement que je sens à travers mes battements le flux de sang qui pousse contre ma paume. J’inspire, j’expire, le mal se faufile, mais bien vite Midas est de retour et l’espoir de ne pas me retrouver avec une main en lambeaux pointe le bout de son nez. « Vous êtes certaine que vous vous êtes pas fiché de bout de verre dans la main ? C’est une plaie ce genre de truc. » docile, je laisse à Midas la vue pleine et entière sur la blessure pour qu’il puisse y fouiller, chercher les restes de verre s’il peut bien y en avoir. Je mords l’intérieur de ma joue, c’est ce qui me permettra de garder mon calme et de ne pas bouger pendant l’examen. « J’espère que vous êtes pas chirurgienne ou un truc du genre. » « Tu me fais penser à mon grand frère. » ma voix me surprend elle-même, comme si elle était venue d’ailleurs. Je n’ai pas parlé de Matt à quelqu'un depuis si longtemps que j’ai l’impression que je n’aurais même pas le droit de le nommer. Ce qui est bizarre, par contre, c’est l’éclat de rire qui vient ensuite. Je pouffe, la larme à l’oeil, reprenant doucement mon souffle alors que Midas doit se demander d’où ils sortent, les gens qui sont hilares lorsqu’ils sont blessés. « C’est pour ça que - » que je ris comme une enfant. « - c’était tout le temps lui, que je réparais. » au retour des bars, après ses milliers de disputes avec Ezra et leur bande. J’ai recollé Matt et ses morceaux des dizaines de fois, avant. Il n’a pas eu autant de boulot à me réparer, moi, même s’il avait voulu. « Je peins. Je suis pas chirurgienne. » le calme enfin relativement revenue, je reprends sa question de ma réponse. « De cette main-là. » et fièrement, c’est ma main gauche que je brandis, celle encore intacte. Le karma est bon, aujourd’hui. De retour à la scène de crime, je laisse mon regard dériver sur ses doigts affairés à nettoyer la plaie. « Les tiennes sont usées. » que je constate, le bout en particulier. Peut-être que c’est lui le chirurgien, qui se bat jour après jour avec ses bistouris. |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Lun 15 Jan 2024 - 16:22 | |
| calm waters afterglow Midas Sterling & @Ginny Williams ☆ crédit/bladesrunner
« M. ça a le mérite d’être mystérieux. » « Mais Midas, ça a le mérite d’être original non ? »
Assez original pour que je n’ai pas eu besoin de me trouver de nom de scène, lorsque j’ai commencé à percer. Assez original pour quoi personne n’envisager d’en changer quand d’autres doivent composer avec un prénom assez peu glamour et jugé trop peu attractif pour les foules. « Tu t’appellerais comment si tu avais choisi ? » Midas c’est original mais, à l’école, j’aurais changé si j’avais pu. « A cinq ans je t’aurais dit Batman, Wolverine ou Cyclope. » Pour coller aux pseudonymes de mes plus grands héros. « A douze ans, je t’aurais dit que j’aurais préféré un prénom qui m’autorise à passer un peu plus inaperçu. Genre Joshua, Daniel ou Matthew. » Pour coller aux prénoms de tous les gamins de mon collègue et lycée qui, eux, ont eu la chance de se voir affublés des prénoms les plus populaire de mon année de naissance. « A vingt ans j’aurais voulu un prénom en O, pour qu’on arrête de me demander pourquoi mes parents en ont fait une règle pour toute la fratrie sauf moi. » Oscar, Olive, on pourrait presque croire que la volonté de ma mère et mon père était de créer un petit groupe pour lequel j’ai n’ai pas reçu de carton d’invitation. « Mais j’aime bien Midas. J’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait le même prénom que moi. » Je peux au moins être sûr que mes petites amies n’ont pas un ex qui a le même prénom que moi, c’est déjà ça.
« Langage. » La dénommée Ginny est donc à la fois une adolescente et une mère, intéressant. Je lève mes deux mains en signe d’innocence, avant de rentrer dans le mode que je maîtrise le mieux : celui du protecteur. Que je ne la connaisse pas n’entre même pas en ligne de compte, qu’elle risque de tâcher le plancher n’est pas ma principale motivation. J’ai bien du mal à ne pas venir en aide, il s’agit d’un réflexe contre lequel je n’ai jamais vraiment cherché à lutter. Alors que j’active. Je pars à la recherche d’une trousse de premiers secours – pratiquement obligatoire, dans ce genre d’endroit – et je reviens dans la cuisine avec mon trésor contenant une pince à épiler, du désinfectant et quelques pansements. Je me hisse sur mon tabouret, fais signe à la brune de s’installer et tend ma main dans sa direction pour qu’elle y place la sienne. J’attrape dans l’autre la pince à épile, prêt à extraire le moindre bout de verre fiché dans la plaie : je ne suis pas un chirurgien, mais je suis un musicien, je suis adroit de mes mains. Et en plus de ça, j’ai une petite-sœur que je n’ai jamais laissée pleurer quand nous étions petits, toujours là pour tenter de la réconforter. « Tu me fais penser à mon grand frère. » J’esquisse un sourire et, lorsqu’elle finit par éclater de rire, je me rends compte que c’est contagieux, bien loin de me douter qu’il n’y a pourtant pas grand-chose de drôle à son histoire. « C’est pour ça que -» Je hause les épaules, signifiant ainsi qu’elle n’a pas besoin de se justifier. « C’était tout le temps lui, que je réparais. » - « Pas l’inverse ? » Si elle était la cadette, ma logique a moi aurait voulu qu’elle soit dans la place d’Olive. « J’ai une petite sœur. Olive. » Le premier O. « Elle était pas particulièrement casse-cou, mais j’aimais prendre soin d’elle. » Et j’ai une petite fille aussi, ce que je tais bien entendu, parfaitement habitué à le faire.
« Je peins. Je suis pas chirurgienne. De cette main-là. » Celle qui va bien, et Ginny a l’air fière comme une papesse de me prouver qu’il n’y aura pas de conséquence au fait d’en avoir fait qu’à sa tête. « On est pas passés loin du drame. » Elle ne sauve pas des vies, mais c’est une artiste, un domaine qui me touche bien plus que n’importe quelle science. « Les tiennes sont usées. » Bien observée. Jo, elle, adore caresser les cales que j’ai sur les paumes de mes mains et sur mes doigts à force de jouer de la guitare. « Les cordes de la guitare. » C’est évident pour qui sait qui je suis, non ? Je le précise néanmoins, ne m’étant finalement jamais habitué à me présenter aux nouvelles têtes comme si tout ce qui me concernait devait être acquis par défaut. « Je suis un musicien. Je joue de la guitare, un peu de piano, je chante principalement. » Et si je suis aussi mauvais dans les tâches confiées par les autres volontaires, c’est parce que rien de tout ça n’implique d’éplucher des légumes. « C’est le côté peintre du coup, de faire exactement tout le contraire de ce qu’on te dit de faire ? » Comme ramasser des bouts de verre à mains nues.
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| | | Ginny McGrathla persistance de la mémoire ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0 TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
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RPs TERMINÉS : Auden #111 + Swann #4 + Auden #112 + Auden #113 + Mcraine #5 + Ezra #24 + Midas + Megan + Evelyn + Auden #114 + Jude + Ugo (fb) + Swann #6 + Jude #2 AVATAR : Daisy Ridley CRÉDITS : skywalkers (avatar) PSEUDO : hub INSCRIT LE : 07/11/2023 | (#)Dim 21 Jan 2024 - 23:17 | |
| « Mais Midas, ça a le mérite d’être original non ? » « Ça se défend. »
C’est Matt qui m’a appris à toujours avoir le dernier mot, même si celui-ci doit être une simple répétition, une bouffonnerie. J’y ajoute un grand sourire de conquérante qui prend plutôt des airs de gamine gâtée, avant de poursuivre mes méfaits l’esprit distrait par les sourcils qu’il fronce comme lui, la fossette qu’il arbore comme lui. « A cinq ans je t’aurais dit Batman, Wolverine ou Cyclope. » « Le mien voulait Atlas-Goliath de Beauvoir. Tes parents l’ont eue facile. » faussement outrée, je continue de chercher tous les éléments qui lui ressemblent, en sachant très bien qu’il n’est et ne sera jamais lui. J’ignore pourquoi aujourd’hui particulièrement Matt est partout. Il est dans les signes et dans les chansons, il est dans les bruits et dans mes pensées. Il est partout, comme s’il était encore là, quelque part. Dans ma tête, mais pas que. Ambiant. « A douze ans, je t’aurais dit que j’aurais préféré un prénom qui m’autorise à passer un peu plus inaperçu. Genre Joshua, Daniel ou Matthew. » sans le réaliser, mes doigts se resserrent sur l’un des morceaux éclatés au sol, au point où mes jointures en deviennent blanches. « A vingt ans j’aurais voulu un prénom en O, pour qu’on arrête de me demander pourquoi mes parents en ont fait une règle pour toute la fratrie sauf moi. » c’est ce morceau qui finira quelques secondes plus tard par laisser une belle coupure jusqu’au creux de ma chair. Je ne sens rien, absolument rien d’autre que mon coeur qui bat dans mes tempes. « Mais j’aime bien Midas. J’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait le même prénom que moi. » « Je peux t’appeler O-Wolverine-Matthew-Midas si tu veux, pour que tu aies toutes les cases cochées. » son nom roule sur ma langue aussi sèche que ma gorge. J’y ajoute un rire suffisamment assuré pour que Midas n’y voit rien et encore, tout est tellement flou que je ne sais plus qui voit quoi.
La blessure, les gouttes de sang en forme de test de Rorschach, la trousse - « Pas l’inverse ? » et une poignée de secondes plus tard, il enfile le rôle de Matt mieux que Matt lui-même, parfois.« J’étais la plus maladroite, mais il était le plus casse-cou. » mes folies étaient toujours moins pires que les siennes. Quand il rentrait au beau milieu de la nuit après une soirée en bar aussi arrosée qu’il en avait eu besoin pour se battre. Les acrobaties au football. Les accidents de surf. Je - « J’ai une petite sœur. Olive. » d’où les O. C’est aussi stupide que possible mais c'est ce à quoi je me raccroche, une lettre, pour faire comme si. « Elle était pas particulièrement casse-cou, mais j’aimais prendre soin d’elle. » comme si ce n’était qu’une journée comme les autres, où Matt me manquait autant qu’à l’habitude. Où j’y pensais comme une vague, au fur et à mesure qu’elle passe sans m’y accrocher. On respire. « Ça paraît. » mes doigts réagissent d’eux-mêmes, se tendant lorsque le désinfectant se faufile entre les sillons rouge vif. « On est pas passés loin du drame. » entre un rire et un autre, je finis par sentir ma cage thoracique un peu moins comprimée. La vague est passée. « Les cordes de la guitare. » du bout de l’index, je presse sur l’une des crevasses qui semble plus ancienne que les autres. « Je suis un musicien. Je joue de la guitare, un peu de piano, je chante principalement. » l’impulsion de la petite soeur plus curieuse que polie se poursuit, maintenant que je cherche avec mon ongle les marques qui viennent de la guitare, pour les différencier de tout le reste. « On va essayer de préserver les tiennes, alors. » parce qu’il doit bien avoir besoin des deux pour être aussi multi-tâche. « Quelque chose que je connais? Que tu chantes. » dans aucun cas il ne pourrait citer une référence que je connaîtrais, surtout si elle date des deux dernières années. Et comme il est bien trop jeune pour être des Smiths ou de n’importe quel autre band anglais un peu mélancolique qui emplit l’atelier lorsque j’y peins, je sais déjà que je n’écouterai qu’à demi-temps sa réponse. Surtout lorsqu’il renchérit : « C’est le côté peintre du coup, de faire exactement tout le contraire de ce qu’on te dit de faire ? » la vague, elle ne fait que prendre en ampleur. Elle se fracasse sur mes cordes vocales le temps où je cherche mes mots, tout en fuyant avec autant de lâcheté que possible son regard. « Et les parents surprotecteurs. » ma main est bien nettoyée, bien propre et bien sauve - je la retire d’entre les siennes un peu plus sèchement que je ne l’aurais fait d’habitude. Sans un merci, je cherche au sol tout et n’importe quoi, m’affairant à ne rien trouver pour continuer à dévisager les lattes sans avoir besoin de relever la tête en cours de route. « Et le grand frère qui va avec. » allait. |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mar 23 Jan 2024 - 15:10 | |
| calm waters afterglow Midas Sterling & @Ginny Williams ☆ crédit/bladesrunner
« Le mien voulait Atlas-Goliath de Beauvoir. Tes parents l’ont eue facile. » Je laisse échapper un rire amusé, secouant la tête face à la répartie presque enfantine de la jeune femme. Partir du principe que tous les gens qui donnent de leur temps en tant que bénévoles sont forcément des gens bien jouera peut-être en ma défaveur un jour mais, en attendant, je suis incapable de faire autrement et trouve la compagnie de Ginny assez agréable pour me détendre et me sentir comme tout le monde. Le sien, de grand frère surement, son ombre plane sur nous depuis presque le début de la conversation et, moi, je reste parfaitement inconscient de la gravité du sujet dans lequel je m’embarque avec le sourire et une bonne dose d’insouciance. « Je peux t’appeler O-Wolverine-Matthew-Midas si tu veux, pour que tu aies toutes les cases cochées. » - « Même toi t’as pas réussi à trouver un prénom en O. Je crois que c’est ça en fait, ils ont tout donné et avaient plus la moindre inspiration après mon frère. » Un frère, une sœur et la place du milieu pour moi : j’ai toujours été convaincu que je n’occupais pas forcément la meilleure place dans la fratrie, celle qui m’aurait donné le plus de chance de m’attirer les faveurs des ainés, aka mes parents.
« J’étais la plus maladroite, mais il était le plus casse-cou. » - « Un beau duo. Vos parents doivent encore s’arracher les cheveux même aujourd’hui. » Si seulement j’avais la moindre idée du terrain sur lequel je suis en train de mettre les pieds, peut-être pourrais-je tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. « Les nôtres le font aussi, mais pas pour les mêmes raisons. » Ils le font parce que leur fils a fait de la musique son métier et que pour eux cela n’a rien de tangible, de sécuritaire et glorieux, et ce malgré les millions qui s’entassent sur mon compte en banque et mon succès qui dépassent l’entendement, ils le font parce que leur petite fille prodige que tout le monde voyait déjà chirurgienne a brusquement mis fin à ses études avant de leur mentir pendant deux ans, la seule personne pour qui ils ne le font pas, c’est assurément Oscar, Oscar qui rencontre toutes les exigences parentales. « Ça paraît. » J’esquisse un sourire et, sans savoir pourquoi je lui confie des choses de l’ordre du personnel – peut-être parce que malgré sa maladresse presque enfantine, elle dégage quelque chose de maternel – je vais même un peu plus loin en ce qui concerne ma cadette. « C’est plus facile quand les blessures sont de l’ordre d’un bout de verre dans la main. » Quand elles sont physiques, pas psychologiques. « Olive, c’est un peu plus compliqué que ça. » C’est de la tendresse qui se dégage de mon regard quand j’évoque ma petite sœur. De la tendresse, mais aussi une pointe d’inquiétude et de tristesse. Je ne souhaite que le meilleur à ma petite sœur, mais à chaque fois que la situation s’améliore, j’ai l’impression que c’est si fragile qu’un coup de vent pourrait à nouveau la faire vaciller.
« On va essayer de préserver les tiennes, alors. » - « Tant que mes cordes vocales vont bien, je peux m’en sortir. » La guitare, c’est ma passion à moi, mais le label s’en moque un peu. La sortir sur un plateau télévision ou en interview m’attire toujours un bonus de sympathie, mais tant qu’ils peuvent me booker des représentations pour chanter mes titres, c’est tout ce qui compte à leurs yeux. « Quelque chose que je connais? Que tu chantes. » Elle ne me connait pas ou ne m’a pas reconnu, mais je n’avais pas réellement besoin de confirmation puisque je l’avais senti. Elle me traite comme n’importe quel autre bénévole, et je ne dis pas que je possède une aura qui fait que je mérite plutôt d’être adressé comme un demi-dieu, mais la plupart des gens, même ceux qui ne sont pas particulièrement fan de mon art, ne savent pas comment il convient de s’adresser à moi. « Peut-être. Ça passe à la radio en tout cas. » C’est un euphémisme, mais je n’ai pas envie que la révélation de mon identité jette un froid, ou qu’elle ne crée malgré nous un malaise. Du reste, personne ne dit je suis le meilleur vendeur de disque du pays de la décennie et je suis nominé pour cinq nouveaux Grammy Awards cette année en plus de déjà en posséder un sans passer pour quelqu’un qui a une bien trop bonne estime de lui-même. Si elle insiste, je sifflerai peut-être l’air de mon plus gros tube, mais sinon, j’aime autant être traité comme n’importe quel autre être humain, comme elle le fait depuis ces dernières minutes.
« Et les parents surprotecteurs. » - « Oh je connais. » Sans connaître l’histoire de Jo, j’aurais dit quelque chose du genre ne le sont-ils tous pas ? Sauf que depuis quelques temps, je commence à prendre conscience de la chance que c’est que d’avoir eu une enfance équilibrée, et ce même si les relations entre nous sont tendues aujourd’hui à cause de divergences d’opinion. « Surprotecteurs et qui exigent l’excellence académique, ou t’as échappé à ça ? » Les miens ont fait le doublé : ça, cela va souvent de pair, en revanche. « Et le grand frère qui va avec. » - « Il a l’air génial. » Malgré ça. « J’espère qu’il m’en voudras pas d’avoir réparé sa sœur à sa place. » Je désigne du bout du menton sa main bandée, avant de ranger le nécessaire de premiers soins dans la trousse de secours.
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| | | Ginny McGrathla persistance de la mémoire ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0 TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Auden #111 + Swann #4 + Auden #112 + Auden #113 + Mcraine #5 + Ezra #24 + Midas + Megan + Evelyn + Auden #114 + Jude + Ugo (fb) + Swann #6 + Jude #2 AVATAR : Daisy Ridley CRÉDITS : skywalkers (avatar) PSEUDO : hub INSCRIT LE : 07/11/2023 | (#)Lun 29 Jan 2024 - 1:00 | |
| Les sourcils froncés, je lui compose une nouvelle identité avec bien plus de facilité que ce à quoi il s’attendait. Midas et ses quarante nouveaux prénoms me font éclater de rire. « Même toi t’as pas réussi à trouver un prénom en O. Je crois que c’est ça en fait, ils ont tout donné et avaient plus la moindre inspiration après mon frère. » « Othello. » dans un souffle, je le re-re-baptise, fière comme un paon, le torse bombé et les yeux grands comme des billes. « Tu l’as cherché. » c’est entre deux fossettes de gamine hilare que je l’accuse d’avoir été sa propre faute, maintenant que j’associe à ses dix surnoms celui tragique d’un Shakespeare débraillé. Il n’avait qu’à ne pas demander. « Un beau duo. Vos parents doivent encore s’arracher les cheveux même aujourd’hui. » il y a quelque chose de magnifique, avec la projection et le déni. Avec la capacité que j’ai développée depuis toute petite à cacher sous le tapis de ma conscience tout ce qui faisait mal, tout ce qui piquait plus qu’il ne le devrait. La surface reste souriante et amusée, même si à l’intérieur tout est un peu plus difficile, un peu plus lent. Je ravale ma salive en m’accrochant à des souvenirs de famille où on habitait à Londres. Où Matt n’avait pas un poil au menton. Où Noah n’était qu’un bébé et où Jill était au top de sa forme. Ça fera amplement. « Les nôtres le font aussi, mais pas pour les mêmes raisons. » puis, Midas premier du nom renchérit avec ses propres anecdotes, et je ne pourrais pas lui en être plus reconnaissante. Entièrement dévouée à son histoire, je ne bronche même pas lorsque l’alcool à désinfecter bouille au creux de mes blessures ; elle me rappelle que je suis ici, et que j’écoute ses histoires à lui. Les miennes peuvent bien attendre de l’autre côté de la porte. « C’est plus facile quand les blessures sont de l’ordre d’un bout de verre dans la main. » je sais où il va, je le sens avant même qu’il n’ait poursuivi, mais aussi stupide que cela puisse être, je relève naïvement mon regard pour le plonger dans le sien. « Olive, c’est un peu plus compliqué que ça. » alors sa petite soeur connaît les aiguilles, elle aussi, d’une certaine façon. Ces sensations qui démangent, qui dérangent, qu’on sent monter et jamais vraiment partir. En thérapie, on les appelle les séquelles, les dommages collatéraux. « Elle a simplement besoin de savoir que quoi qu’il arrive, tu seras là. Le reste, t’as aucun contrôle là-dessus. » comme Jill, elle retournera toujours là où le feu la brûle. Comme moi, elle n’apprendra jamais. Comme Matt, il doit faire pousser ses racines, chasser les jugements, attendre qu’on revienne se raccrocher à ses branches.
« Tant que mes cordes vocales vont bien, je peux m’en sortir. » alors il chante, et il joue de la guitare. « Peut-être. Ça passe à la radio en tout cas. » alors il passe à la radio, aussi. « Impressionnant. » ma remarque pue le sarcasme de bac à sable, sans jamais être méchante ni mauvaise, ni moqueuse. Je m’amuse de le voir se replacer sur son siège, comme s’il essayait de cacher le truc, comme s’il n’avait pas envie d’en faire des masses et d’avoir l’air de quelqu’un qui s’en vante. Je l’aime bien, le grand frère d’Olive. Il est doux, il est simple. Il est marrant, il me fait penser à - « Oh je connais. » non, non s’il-te-plaît, ne - « Surprotecteurs et qui exigent l’excellence académique, ou t’as échappé à ça ? » va pas là. « Noël est encore un poil plus amer depuis que j’ai fait les beaux-arts. » et moi, et moi je lui tends des perches. Je parle au présent, je parle d’eux, je parle de lui. Je liste tout ce que Matt ferait ou disait, tout ce qu’il aurait pu faire s’il était ici avec nous, s’il était encore toujours. « Il a l’air génial. » mon coeur se serre de la plus acrobatique des façons. Il se serre dans ma tête, dans ma gorge, dans mes mains que je retire des siennes d’un coup sec. Dans mes yeux qui cherchent le sol, dans mes oreilles qui laissent passer le pire des acouphènes. Dans mes larmes qui glissent sur mes joues sans même que je ne les sente, tant ma peau est engourdie. « J’espère qu’il m’en voudras pas d’avoir réparé sa sœur à sa place. » il ne voit rien, Midas, parce que je me suis levée et que j’essaie de m’occuper à faire n’importe quoi d’autre que de l’entendre. Ses mots me rattrapent et je n’entends qu’eux. Plus aucune assiette à éclater au sol ou au mur, plus aucun verre à perte de vue. « Je suis désolée. » pour qui, pour lui? Pour Matt? Pour moi? « Il aurait surfé sur les vagues, pendant Olga. » pour tout le monde, pour personne. Les larmes s’entendent dans ma voix et même si je lui fais dos, ça en prendrait beaucoup pour qu’il ne réalise pas que des tremblements me secouent de plus en plus. « Il est décédé. » chaque mot se détache l’un de l’autre, est dit au ralenti, un écho. Je prends cent ans entre une phrase et une autre, tellement m’entendre l’articuler me secoue jusqu’aux os. « J’ai jamais dit ça à voix haute. » |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mar 30 Jan 2024 - 16:41 | |
| calm waters afterglow Midas Sterling & @Ginny Williams ☆ crédit/bladesrunner
« Othello. Tu l’as cherché. » J’esquisse un sourire amusé, un sourire de défi relevé et, finalement, je pince mes lèvres et je hoche la tête, l’air de dire bravo, t’as gagné sans que les enjeux n’ait jamais été réels, dangereux ou véritablement élevés. Elle a gagné, et finalement personne ne sait réellement dire quel prénom de Midas ou d’Othello soit le plus farfelu pour un petit garçon. Au moins, moi j’ai fait mieux, plus neutre pour Posy, dont je ne pourrais pas parler avec l’inconnue aussi douce et agréable soit-elle. Qu’elle m’ait reconnu ou pas, après presque cinq ans à faire de ma fille un secret et ce même lorsque je me sens en confiance avec mon interlocuteur, je suis rodé à l’exercice. « Elle a simplement besoin de savoir que quoi qu’il arrive, tu seras là. Le reste, t’as aucun contrôle là-dessus. » - « J’espère qu’elle le sait. La dernière fois qu’elle a déconnecté - » A défaut d’un meilleur terme, j’utilise celui là pour parler de ce qui était dans les faits plutôt un véritable burn-out jamais diagnostiqué par personne, parce qu’elle n’a pas accepté beaucoup d’aide si ce n’est la mienne. « - elle est venue chez moi. Elle vit avec moi depuis, c’était y’a deux ans. Ça veut dire que je fais pas trop mal mon boulot, non ? » J’ose l’espérer. J’ai craint un moment que le refuge que je lui offre soit trop confortable, qu’elle y développe une vraie peur de quitter un jour ma propriété pour reprendre sa vie en main. Mais ma cadette commence à parler de projet, de trouver un logement à elle, alors c’est qu’elle est sur la bonne voie, non ?
« Impressionnant. » - « J’ai eu les bonnes opportunités au bon moment. » Elle me parle sur le ton de la provocation, je lui réponds comme un crâneur sans que cela n’enlève rien à la vérité que dissimulent mes paroles : j’y crois, que j’ai eu de la chance. Il en fallait pour être le candidat de la production parmi tous les autres et alors que j’ai souvent eu l’impression que je n’avais rien de plus que la majorité d’entre eux, à part des fossette et des cils anormalement longs. « Noël est encore un poil plus amer depuis que j’ai fait les beaux-arts. » Ah. « Ouais, je vois. Noël est un poil plus amer depuis que j’ai annoncé que je voulais devenir une rockstar. » Que je voulais devenir, ça n’apprend rien. Ça ne dit pas que je rempli réellement des stades ou que j’ai participé à cette émission idiote. Ça me permet de laisser les choses exactement telles qu’elles sont, avec une Ginny qui n’a pas l’air de savoir qui je suis et cela me va très bien.
La discussion est plus profonde qu’avec n’importe quel inconnu – j’aime ça, moi que ma célébrité a habituée à des approches superficielles dans le but d’obtenir un selfie – agréable, presque légère par moment aussi, si bien que lorsqu’elle retire ses mains des miennes, je crains d’être allé trop loin. A-t-elle mal interprété mon comportement ? Pense-t-elle que je lui fais des avances ? Est-elle mal à l’aise à cause de ça ? Bon sang, je le serai aussi s’il s’agit de ça : je le serai au nom de Jo et parce que cela ne m’a jamais traversé l’esprit. « Je suis désolée. » Il n’y a pas de quoi, disent mes grands yeux bleus interrogateurs. « Il aurait surfé sur les vagues, pendant Olga. » Il aurait. Le temps employé me frappe et je me sens con. Il aurait, cela ne peut pas vouloir dire des dizaines de choses, et elle le confirme de toute façon rapidement, en proie à ce qui ressemble à une crise de panique. Elle me tourne le dos, et je ne lui en veux pas. « Il est décédé. » Je ne sais pas comment réagir. Je sais à peine comme réconforter mes proches, alors comment le faire avec une inconnue dont je ne sais rien ? Que j’ai blessée parce que, justement, je ne la connais pas assez pour savoir quoi dire et surtout quand fermer ma gueule ? « J’ai jamais dit ça à voix haute. » Je me redresse de mon tabouret, et fais quelques pas dans sa direction. Je ne pose pas de main sur son épaule, je ne la contourne pas non plus pour l’obliger à me regarder dans les yeux. Je m’approche simplement, les bras ballants le long du corps. « Je suis désolé. » J’ignore quand il est mort, j’ignore les circonstances de ce drame, mais son état et ses mots me portent à croire que la douleur est encore vive, la plaie récente ou en tout cas toujours ouverte. « Je suis vraiment désolé. » Je me répète, ne sachant pas trop quoi dire d’autre pour l’apaiser, pour l’aider. « Vous voulez qu’on fiche le camp ? Aller au moins prendre un peu l’air ? » Je suis bien un homme, pour proposer à une femme en larme de prendre un peu l’air. Mais au moins, je sais que son frère ne m’en voudra pas de veiller sur elle à sa place, je le lui dois même après l’avoir involontairement mise dans cet état.
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| | | Ginny McGrathla persistance de la mémoire ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0 TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Auden #111 + Swann #4 + Auden #112 + Auden #113 + Mcraine #5 + Ezra #24 + Midas + Megan + Evelyn + Auden #114 + Jude + Ugo (fb) + Swann #6 + Jude #2 AVATAR : Daisy Ridley CRÉDITS : skywalkers (avatar) PSEUDO : hub INSCRIT LE : 07/11/2023 | (#)Jeu 8 Fév 2024 - 3:06 | |
| Étrangement, plus Midas parle de sa soeur et plus j’ai l’impression qu’il parle de Jill. « J’espère qu’elle le sait. La dernière fois qu’elle a déconnecté elle est venue chez moi. Elle vit avec moi depuis, c’était y’a deux ans. Ça veut dire que je fais pas trop mal mon boulot, non ? » on disait ça à son sujet, nous aussi. Qu’elle déconnectait. Qu’elle avait décidé de débrancher sa ligne téléphonique, de fermer son ordinateur, d’éteindre ses ondes. Quand elle partait à l’autre bout du monde comme elle l’a fait récemment, on disait qu’elle prenait le large, qu’elle vivait sans heure ni calendrier. On l’imaginait sur une île déserte, ça faisait moins mal que de la craindre au fond d’une ruelle ou à crasher sur le canapé de quelqu’un qui pouvait devenir son abuseur en un claquement de doigt. « Ou que tu ne fausses pas trop quand tu chantes sous la douche. » je reste attachée au sarcasme et le relance sur des banalités. Bien sûr qu’elle reste chez lui parce qu’elle se sent en confiance, en sécurité. Parce qu’elle sait que si elle faute, il ne la jugera pas et cherchera avec elle des solutions lorsqu’elle aura la force de vouloir en trouver. Mon regard veut dire tout ça et plus encore, et je sais qu’il a compris que derrière la blague se cache véritablement un merci. Un merci que je n’ai jamais entendu de la bouche de ma soeur et qu’il n’entendra peut-être pas de la bouche de la sienne, mais un merci qu’on n’a pas besoin de se faire dire pour savoir qu’il existe, qu’il est bien là et qu’il tient sur des bases solides.
Noël et les conversations bourrées de questions à double sens remontent. Mes parents qui, à chaque retour à la maison aux vacances des Fêtes, pointaient à quel point la peinture était ridicule et idéalisée. Qui même après la fin de mes études, l’achat de la galerie et le début de la reconnaissance d’Auden n’arrivaient pas à simplement dire qu’ils étaient contents que je puisse vivre de ma passion. Qu’ils étaient soulagés. « Ouais, je vois. Noël est un poil plus amer depuis que j’ai annoncé que je voulais devenir une rockstar. » et je vois que c’est la norme, que lorsqu’on va à l’encontre de ce à quoi qu’on aspire pour nous les gens restent ancrés sur la déception du pendant et non l’estime de l’après. Ça me désole, pour lui, pour moi, pour nous tous. Et puis au final ça ne me désole plus, quand je vois un sourire revenir poindre sur ses lèvres. Qu’il m’en inspire un également. On s’en est bien sortis, et peu importe ce que la famille peut dire. Suivre ses envies et ses rêves, c’est bien ce qui justifie de devoir passer une poignée de minutes à supporter les piques et les jugements superficiels à Noël. Je lui enverrai des memes si je le retrouve à quelque part sur Internet, le 25 décembre prochain. Ça lui rappellera qu'il n'y a pas que les commentaires des autres, dans la vie. Ça le fera rire.
« Je suis désolé. » pendant que je ne ris plus du tout. Matt est partout, Matt me suffoque, Matt n’existe plus et j’ai mis un mètre de distance entre Midas et moi et des dizaines de centaines de mètres de distance entre moi et le reste du monde. « Je suis vraiment désolé. » ses mots sonnent comme s’ils avaient été criés dans un oreiller. Flous, mêlés, perdus dans un écho incertain. « J’en parle pas parce que je sais pas comment réagir avec les gens qui réagissent. » je ne sais pas comment réagir tout court. Je n’ai pas pleuré à l’enterrement. Je n’ai pas versé la moindre larme après, et à sentir mes joues et ma gorge humides et noyées, je constate que les pleurs ont rattrapé le temps perdu. Je ne sais pas comment réagir lorsqu’on me donne des condoléances, ni quand on s’excuse. Pourquoi les gens s’excusent de la mort de Matt? Ce n’est pas leur faute, s’il est parti. C’est la sienne et - « Réagis pas, s’il-te-plaît. » lorsque je me détourne, Midas est tout près mais encore assez loin pour que je ne tremble pas trop à plonger mon regard dans le sien. Il peut ne rien dire, il peut laisser le silence parler à sa place. Il peut m’ignorer, il peut sortir, il peut continuer à faire à manger, il peut casser des assiettes. Il peut tout faire, sauf réagir. « Vous voulez qu’on fiche le camp ? Aller au moins prendre un peu l’air ? » il peut me proposer de sortir aussi. « Okay. » comme si mettre de la distance entre la cuisine et ma phrase suffisait, comme si c’était assez pour repousser l’inévitable et encore une fois ne pas parler, ne pas réagir face à a mort de Matt. La - « On passe par la porte arrière. » devant la porte principale je rebrousse chemin, recule, fonce légèrement dans Midas pour jeter mon dévolu sur la porte de la cuisinette qui donne sur la ruelle derrière le commerce investi pour la journée. « Je veux pas avoir à expliquer pourquoi j’abandonne leur soupe. » parce qu’ils vont réagir, eux aussi. Mon karma se chargera de payer la facture à ma place. Il a l'habitude. |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mer 14 Fév 2024 - 12:07 | |
| calm waters afterglow Midas Sterling & @Ginny Williams ☆ crédit/bladesrunner
« Ou que tu ne fausses pas trop quand tu chantes sous la douche. » - « Si je dis qu’il n’y a pas de risque, c’est prétentieux ? » Ce serait surtout parfaitement inutile auprès de la majorité du grand public, mais Ginny ne me connait pas, c’est plutôt clair à présent, alors je peux me comporter comme l’adolescent gentil mais un tantinet crâneur que j’aurais voulu pouvoir rester plutôt que d’endosser les responsabilités qui vont avec le statut de personnalité ultra publique. Modeste, souffrant du sentiment que je ne suis pas à ma place ou que je ne la mérite pas, mais en même temps certain de posséder une certaine valeur malgré tout pour l’industrie musicale : je suis tout en paradoxes et contradictions.
Mais là, je me sens surtout con. Je me sens con de ne pas avoir su trouver les indices dans ses mots qui m’auraient alerté, qui m’aurait mis la puce à l’oreille concernant son frère et le sujet tabou qu’il aurait dû être puisqu’il n’est plus de ce monde. Je me sens foutrement insensible à l’idée d’avoir mis les pieds dans le plat et, surtout, à l’idée d’avoir fait pleurer une femme. Evoluer dans un milieu en pleine évolution et aux côtés d’une femme forte et indépendante ne peut pas entièrement changer qui je suis et l’éduction qui m’a été inculquée ; à mes yeux, il n’y a rien de pire et de plus désarmant qu’une femme qui pleure. « J’en parle pas parce que je sais pas comment réagir avec les gens qui réagissent. » J’ai envie de répéter que je suis désolé et, si je la connaissais un peu mieux, je la prendrais dans mes bras juste pour qu’elle arrête de sangloter. « Réagis pas, s’il-te-plaît. » Alors ça ne lui plairait pas que je la prenne dans les bras, ça ne lui plairait peut-être pas que je tente de sécher ses larmes mais, putain, je ne suis pas taillé dans le marbre et j’ai du mal à la regarder s’écrouler sans faire quoi que ce soit pour l’empêcher. Je propose de sortir prendre l’air, parce que c’est tout ce que je sais proposer sans craindre de commettre d’impair et d’aller à l’encontre de sa requête. « Okay. » Je pousse un soupir de soulagement silencieux. « On passe par la porte arrière. Je veux pas avoir à expliquer pourquoi j’abandonne leur soupe. » J’acquiesce d’un signe de la tête, avant d’approcher une main de son dos pour la guider. Je ne l’y pose toutefois pas. Elle reste là, en lévitation à quelques centimètres de son t-shirt, assez proche pour communiquer un peu de chaleur humaine mais assez loin pour ne pas donner l’impression que j’outrepasse une quelconque autorisation ou quelque convenance. « J’ai tous les droits, vous vous rappelez ? » Dans les faits, j’ai surtout des contraintes liées à mon statut, mais elle l’ignore. J’espère simplement que si le mot circule que je me suis rendu faire du bénévolat dans une soupe populaire – ce sera le cas et les photos prises sur le vif pleuvront sur les réseaux – on ne précisera pas que j’ai disparu avec une jeune inconnue en sous entendant des choses qui n’ont pas à être sous entendues. Je m’en soucierai s’il n’était pas question d’accompagner une jeune femme en deuil : je ne suis pas égoïste.
Dehors, je laisse mes bras retomber le long de mon corps, avant de les glisser dans les poches de mon jean. Je l’observe, j’attends qu’elle se retourne tout en sachant très bien que si elle ne veut pas me regarder ce ne sera pas grave. Je me demande si je lui ressemble à son frère, si c’est pour ça qu’elle est si secouée, ou si elle laisse juste sortir quelque chose qu’elle a trop longtemps gardé en elle. « Tu veux aller quelque part ? » Elle me tutoie depuis un moment, je ne le fais que maintenant, parce que même si je ne sais pas ce qu’est un deuil comme le sien, la détresse rapproche. « Un endroit qu’il aimait peut-être ? » Un restaurant, une plage, un fast food, je m’en fous et je me soucierai des détails logistiques plus tard. « Je peux juste te ramener chez toi si tu préfères. »
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| | | Ginny McGrathla persistance de la mémoire ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0 TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Auden #111 + Swann #4 + Auden #112 + Auden #113 + Mcraine #5 + Ezra #24 + Midas + Megan + Evelyn + Auden #114 + Jude + Ugo (fb) + Swann #6 + Jude #2 AVATAR : Daisy Ridley CRÉDITS : skywalkers (avatar) PSEUDO : hub INSCRIT LE : 07/11/2023 | (#)Sam 16 Mar 2024 - 2:49 | |
| « J’ai tous les droits, vous vous rappelez ? » il tente, il faut lui donner. Il tente avec le peu d’éléments que je lui donne et demain, je lui en serai éternellement reconnaissante. Même ce soir, si je n’arrive pas - encore - à dormir, je repenserai à Midas et à la soupe abandonnée sur le feu. À tout ce que j’aurais pu lui dire de mieux, à tout ce que pourrait comporter mes remerciements d’avoir suivi mon rythme, de ne rien avoir forcé, d’avoir même essayé de faire une minuscule blague, de détendre l’atmosphère. Pour le moment, j’ai besoin d’air.
La ruelle derrière la cuisine communautaire est immense, on dirait. Elle n’a pas triplé en format depuis que j’y ai jeté un coup d’oeil en ouvrant la fenêtre tout à l’heure, elle est exactement au même endroit. Mais quelque chose a changé. De plus ou de moins, je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Midas, lui, tente encore. J’entends ses pas derrière moi, l’expiration qu’il tente de garder la plus silencieuse possible question de ne rien déranger si c’était possible. Plutôt, c’est à son souffle que je me rattache pour arriver à retrouver un rythme de respiration normal. Paupières closes, je raccroche ma prochaine inspiration à la sienne, sentant ma cage thoracique retrouver un semblant de calme. « Tu veux aller quelque part ? » on pourrait être à l’autre bout de la ville que je ne l’aurais même pas remarqué tellement tout est flou. Il aurait pu décider de me poser dans le premier avion qui passe et de me propulser jusqu’en Angleterre que je n’aurais rien vu, que j’aurais suivi, jambes ballantes et coeur avec. « Un endroit qu’il aimait peut-être ? » il. En ouvrant les yeux et en me détournant pour les plonger dans les siens, j’y vois Matt. Si vite, un éclair rapide, fugace. Il arrive aussi instantanément qu’il repart, son visage est flou sur celui de Midas. Ou Midas est flou sur celui de Matt. « Je peux juste te ramener chez toi si tu préfères. » l’ironie n’a pas besoin d’être soulignée, je n’ai pas à ajouter que je n’ai pas de chez moi et que la maison de l’amour de ma vie devenu par la bande un pur inconnu a été détruite pendant la tempête. Je n’ai pas la moindre idée d’où j’irai dormir ce soir, si j’arrive à trouver le sommeil de toute façon. Evelyn et sa chambre d’amis n’existent pas encore, demain peut-être, le jour d’après sûrement. Pour le moment, chez moi est relatif, quelque part entre Londres et Sydney, entre chez Swann et cette ruelle. Un endroit où il allait. Avant même que j’y pense, sans le moindre filtre, les mots déboulent sur mes lèvres. « Je suis jamais allée à la plage où… » je m’étouffe avec l’idée, mes cordes vocales se resserrent. C’est abominable, mais j’ignore ce qui l’est. De ne jamais avoir été là-bas, de ne pas l’avoir vu de mes yeux. Ou alors d’en parler avec un inconnu, un inconnu que je force à subir mon discours et les larmes séchées au coin de mes yeux. À vivre le deuil que je ne me suis même pas autorisée à vivre depuis presque deux ans. « Il s’est noyé. » est-ce que j’ai parlé ou il s’agit juste de la voix dans ma tête? Je n’arrive pas à trouver de réponse. N’attendant même pas la sienne, je me précipite vers la fuite et les excuses bidon. « Je suis désolée je devrais pas t’imposer ça. » j’aurais pu parler du DBD, j’aurais pu proposer notre ancienne maison familiale. J’aurais pu être tout sauf aussi horrible, mais, mais, mais, mais - « Tu souris comme lui. T’as les mêmes fossettes. » et je n’ai jamais dit tout ça à qui que ce soit. Je ne sais même pas s’il ressemble vraiment à Matt, ou si je le supplie en silence de m’aider à me rappeler de lui. Avant que je ne l’oublie. |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mer 20 Mar 2024 - 19:16 | |
| calm waters afterglow Midas Sterling & @Ginny Williams ☆ crédit/bladesrunner
Lorsque je propose à la petite brune de l’emmener où elle le désire, c’est avec sincérité et de bon coeur. Je ne suis pas le genre de personne qui, pour passer pour plus Saint que Saint, formule des promesses vaines et se mue en marchand de rêves. Je ne la connais pas et certaines pourraient arguer que je ne le lui dois pas, mais je ne serais pas moi si je n’étais pas prêt à bouleverser tout mon programme pour une jeune femme en deuil et visiblement secouée par tout ce que notre conversation a remué, sans que je ne sache tout à fait comment nous en sommes venus là. « Je suis jamais allée à la plage où… »
Lorsque je lui propose, c’est avec sincérité et bon coeur mais je ne m’attends pas non plus à la phrase qu’elle termine d’une voix noyée par les larmes. « Il s’est noyé. » Son frère est mort noyé, pas au terme d’une longue maladie ou d’un accident de la route et d’une certaine façon, je trouve que cela rend tout ça encore plus tragiue. Non pas que ces morts ne le soient pas, mais elles sont plus communes et moins choquantes pour mon intellect, peut-être, certainement. La douce et dénommée Ginny me demande à moi - un homme qu’elle ne connaît pas plus qu’elle n’a reconnu - de l’accompagner en pèlerinage sur le lieu de la mort de son frère pour la première fois, et je reste muet quelques secondes, sous le choc de sa demande. « Je suis désolée je devrais pas t’imposer ça. » Ses yeux se noient de larmes, et mes iris bleu font dès lors appaître toute la panique que je ressens à l’idée d’avoir rendu la brune encore plus malheureuse encore en ne réagissant pas. « Non vraiment, il n’y a pas de mal. » La requête est surprenante et m’a laissé sous le choc quelques secondes, mais je ne veux pas faire marche arrière pour autant. Ce n’est pas moi qui souffre. Je ne suis pas celui qui surmonte un deuil et j’ai été élevé pour toujours tendre la main à ceux pour qui c’est le cas. Je me souviens de mon cousin, de l’ombre de lui-même qu’il était devenu lorsque Sofia lui a été arrachée, a été arrachée à toute notre famille - et je ressens une bouffée d’empathie supplémentaire à l’égard de Ginny. « Tu souris comme lui. T’as les mêmes fossettes. » Est-ce donc ça, le déclencheur à tout ça ? Elle n’a pas dit tu lui ressembles, mais je comprends que c’est assez le cas pour avoir ravivé une douleur très certainement enterrée de façon trop superficielle pour ne pas ressurgir à la moindre occasion. Je ne peux pas m’en vouloir d’avoir des fossettes ou de sourire comme le défunt, mais je m’en veux sincèrement d’avoir causé de la peine à la jeune felle à cause de cette ressemblance. « On peut aller où tu le souhaites. » Même si je n’avais pas envisagé cette hypothèse lorsque je le lui ai proposé. Peut-être qu’à ses yeux, il est plus simple de traverser cette épreuve avec quelqu’un qui ne le connaissait pas du tout. « Ma voiture est à l’arrière. » Dans son état, je doute d’avoir le droit à des railleries puisque, en bon cliché, j’aime les belles et chères voitures. « Tu pourras rentrer l’adresse dans le GPS. Tu n’as même pas besoin de me parler. » Si je la connaissais, je la prendrais dans les bras. Mais ce n’est pas le cas, alors je tente d’insuffler assez de bonté dans mon mince sourire pour pouvoir lui ôter un peu de sa détresse et de sa douleur.
RP terminé
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