| (everhett #27) tell me what's on your wishlist |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 17 Déc 2023, 15:01 | |
| tell me what's on your wishlist @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Est-ce que vous pouvez me tenir ça ?" Ce n’était même pas une question, le ça en question se trouvant être un bébé emmailloté chaudement, et qui soudainement, se retrouva dans les bras d’Evelyn. Brusquement, elle eut une expression de panique sur le visage en toupillant sur ses talons pour suivre le mouvement de la maman du rejeton. Elle disparut sans crier gare, s’exclamant au sujet de quelque chose qu’Evie n’eut pas le temps de saisir, mais qui la laissa tout de même béate, prise de court. Elle marqua une pause, aussi bien physique que mentale, ayant très certainement l’air idiote là, à ne pas savoir quoi faire. Et puis graduellement, dans une lenteur presque comique, elle baissa la tête sur ce qu’elle tenait dans les bras. Un bébé, donc. Il ne pesait pas bien lourd, elle s’en rendit compte quand ne réussissant pas à attirer l’attention de la mère de l’enfant avec ses babillages maladroits, elle se mit à le soupeser entre ses bras pour le soumettre à un bercement incertain dirait les uns, inexpérimentés diraient les autres, supposé le rassurer de s’être fait larguer par la gardienne de sa confiance, celle qui n’aurait jamais dû l’abandonner au profit d’elle ne savait quoi, elle ne savait où. Mais il y avait du monde ce soir, et l’euphorie était réelle, alors peu importait la raison, il valait peut-être mieux au fond que ce soit sur Evelyn que ce soit tombé, et pas sur quelqu’un d’autre.
Quand même, c’était une position délicate, qu’elle se dit en baissant doucement le col du petit manteau que portait l’enfant pour admirer sa jolie bouille endormie, frôlant l’ourlet de sa petite bouche parfaite avec la pulpe de son index — un aww soufflé lui échappa sans le vouloir. Il n’avait pas l’air dérangé d’avoir changé de bras, comme il n’avait pas l’air dérangé par le bruit autour, et c’était encore ce qui avait de plus rassurant pour Evie qui ne supporterait pas de devoir trouver une solution aux pleurs d’un enfant qui n’était pas le sien. Pas qu’elle avait l’habitude de quoi que ce soit à ce sujet d’ailleurs, elle n’était en rien une experte du soin accordé à un bébé de cet âge, encore duveteux de nouveauté, son petit nez en bouton de rose lui donnant envie d’y frotter le sien, mais elle savait mieux bercer que consoler, c’est tout ce dont elle était certaine à ce stade.
Le calant un peu mieux dans le creux de ses bras, et ce avec une précaution telle qu’elle donnait l’air d’avoir un objet en porcelaine entre les mains, elle le quitta des yeux en relevant enfin la tête pour regarder autour d’elle à nouveau, se figurant de l’agitation relative à la préparation du réveillon des enfants, toujours agréablement surprise par l’élan de solidarité post-tempête. En tant qu’ancienne professionnelle du genre, elle ne pouvait que saluer les bénévoles qui se donnaient à fond pour rendre ce réveillon inoubliable, et en tant que citoyenne, elle ne pouvait qu’être ravie que l’argent qu’elle avait anonymement déposé pour rendre service à la communauté soit utilisé à des fins aussi louables. Le décor était splendide, et la cause était touchante, assez pour qu’avec Rhett, ils décident d’accorder encore un peu de leur temps pour y faire un tour. Pendant un instant, elle se demanda si elle pouvait se permettre de s’éloigner avec ce bébé, ignorant quand sa maman reviendrait, et ne voulant pas insuffler un sentiment de panique si elle ne la trouvait pas là, avec l’enfant dans les bras. Et puis elle décida qu’elle pouvait se permettre quelques pas, ayant inopinément envie de retrouver Rhett qui ne devait pas être très loin. Il ne l’était pas d’ailleurs, puisqu’ayant à peine le temps de faire plus de trois pas en direction d’un Casse-Noisette illuminé, elle le vit arriver dans sa direction au moment où, happée une seconde de trop par le visage angélique du bébé qu’elle portait toujours dans les bras, elle se justifia en le berçant à nouveau "Je te promets que je ne l’ai pas volé, on me l’a mis dans les bras sans que je n’ai mon mot à dire." C’était vrai, mais comme le sujet des enfants restait on ne peut plus tabou entre eux, peut-être qu’envisager cette situation en particulier avec un peu d’humour, c’était la meilleure chose à faire. Elle ne savait pas, elle n’avait pas envie de penser à ça tout de suite. Ils recollaient peu à peu les morceaux depuis la tempête, et si ça restait toujours un peu tiède, Evelyn voulait respecter le désir de Rhett, à savoir : plus d’histoire, avait-il dit, et elle était déterminée à ce que ce ne soit plus le cas, alors passant sur l’éventuel malaise apporté par la présence de cet enfant entre eux, elle lui demanda dans la foulée, le petit confortablement pelotonné entre ses bras l’empêchant d’enlever la mèche de cheveux qui glissa entre ses lèvres sous un très léger coup de vent "Tu veux bien m’aider à —" Soit en prenant le bébé pour qu’elle coince ses cheveux derrière ses oreilles seule, soit le faire lui-même pour ne pas déranger l’enfant qui remua adorablement son petit nez en entendant chuchoter juste au-dessus de lui. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 22 Déc 2023, 15:48 | |
| Ses proches s’étoufferaient sans doute de rire s’ils venaient à savoir que Rhett participe à un élan global de solidarité. Il n’est pas le pire humain qui soit sur Terre, mais il n’en reste pas moins de quelqu’un bien plus préoccupé par son propre sort que par celui des autres: autrement dit, les associations n’ont jamais été son dada. Néanmoins, il doit bien avouer que la préparation d’un réveillon de Noël pour les enfants lui donne un brin de baume au coeur, parce qu’aucun adulte ne saurait rester de marbre face à un tel nombre de visages enfantins. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il retrouve Evelyn avec un nourrisson dans les bras, lequel en étant absent il y a quelques minutes à peine. Il accuse une seconde de questionnement, son regard clair passant d’Evelyn au nourrisson sans savoir quoi en penser, ni comment réagir. Il se dit que le tableau lui plaît ; il se dit aussi qu’une discussion autour d’un tel tableau a déjà mené à trop de disputes. "Je te promets que je ne l’ai pas volé, on me l’a mis dans les bras sans que je n’ai mon mot à dire." Et puisqu’elle semble sereine, il s’autorise à sourire tendrement en même temps qu’il se rapproche du duo nouvellement formé. Il a ce sourire typique de la paternité, celui que les adultes gagnent à partir d’un certain âge seulement, quand ils acceptent l’idée qu’un jour ils auront eux aussi un nourrisson tout aussi gras et foncièrement adorable. « Il a un nom ? » Ou est-ce qu’ils ont le droit de renommer temporairement ce bébé qui n’a pas été volé mais qui en donne néanmoins tout l’air ? Il demande juste, lui dont la main maladroite a comme réflexe de se rapprocher doucement de son visage sans pour autant savoir s’il veut caresser sa joue, qu’il lui serre le doigt de toute la force de sa petite main, ou bien ramener une de ses maigres mèches de cheveux éparse. Tout à la fois, sans doute. Il a trop peur pour habitude de voir des enfants dans son entourage pour savoir comment réagir auprès de l’un d’eux. « Il est adorable. » Il, elle. Il n’en sait rien, à vrai dire. Rhett se contente de réfléchir à voix haute, ses mots n’en étant pas moins murmurés, comme s’il s’agissait d’un secret devant rester entre eux.
"Tu veux bien m’aider à —" Il n’avait rien remarqué jusqu’à sa question, sans doute un peu trop occupé à regarder l’enfant avec des yeux attendris. Néanmoins, il comprend le problème d’Evelyn lorsqu’il relève son regard sur elle et ne sait garder pour lui un simple rire amusé. « Il est bien avec toi. » Et il ne se sent pas de porter cet enfant sorti de nulle part et, surtout, de le déranger dans ce qui semble être un sommeil parfait. Evelyn le berce comme il l’aime, sans doute, et il ne veut pas la déposséder du jeune enfant, surtout alors qu’il peut simplement résoudre son problème en dégageant une mèche pour la placer derrière son oreille. « Tu sais ce que tu vas avoir à Noël ? Des barrettes, plein de barrettes. » Il ironise, habitué à toujours la voir replacer ses mèches de cheveux sans pour autant sincèrement penser à un tel cadeau. Simplement, il connaît ses habitudes et ses tics. « T’en fais pas, je choisirai les meilleures couleurs et motifs, évidemment. » Comprendre: les pires, à base de rose fluo, de paillettes, de motifs hasardeux et surtout terriblement clichés.
Son sourire se réduit simplement pour gagner un brin de sérieux dans cette discussion. « T’es renseignée sur les possibles conséquences d’un vol d’enfant ? » Un brin de sérieux seulement, parce que ses paroles n’en sont pas réellement empreintes. « Je pose la question pour un ami qui pense juste passer la porte, en vrai. Rien de terrible. » Et déjà, il sourit à nouveau, fier de sa bêtise, pas honteux pour un sou de souligner aussi aisément l’envie de garder cet enfant pour eux. Certains couples font des enfants pour raffermir leurs liens après une dispute, non ? Et aussi peu sain que cela puisse être, il se dit en cet instant que ce n’est sans doute pas si terrible. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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| tell me what's on your wishlist @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Je ne sais même pas si c’est un il ou si c’est une elle." Et dans l’époque actuelle, elle se ferait clouer au pilori pour oser exposer les choses de cette manière. La discussion n’était pas à ce genre de choses, alors elle affirma en reposant ses yeux bruns sur le profil parfait de l’enfant qu’elle tenait dans les bras, tout contre elle pour le protéger, si ce n’était du froid, au moins de ce qui l’entourait "Je crois que c’est un il." Sans en être sûre, sans même se demander comment elle le sait. Les bébés ont tous le même profil à cet âge ; des joues rondes et roses, des lèvres à l’ourlet retroussé sur une langue qui cherche à téter presque en permanence, des longs cils et la peau duveteuse, comme un fruit nouveau qu’on vient de récolter. Elle ne s’était pas soucié de savoir son prénom avant que Rhett ne soulève la question, elle ne s’était pas souciée d’autre chose que de le laisser dormir à vrai dire, même si le temps d’un instant, elle avait maudit la mère qui l’avait mis dans ses bras sans lui demander son avis. Est-ce qu’il s’agissait de sa mère d’ailleurs, encore un mystère qu’elle n’avait pas envie de résoudre, pas quand elle entendait Rhett réagir à ses côtés. Elle tourna la tête dans sa direction en le voyant tendre la main vers le bébé, et lui accorda elle, le regard de la femme agréablement surprise qui découvre quelque chose d’un homme qu’elle pensait connaître plutôt bien, à défaut de pouvoir se targuer de le connaître par coeur "Je ne t’ai jamais entendu qualifier quoi que ce soit d’adorable avant maintenant." Son nez se fronça, signe annonciateur d’un semblant de moquerie qui aurait pu se terminer par un baiser s'il avait été plus proche d’elle, histoire de lui retirer l’envie de se justifier d’être un homme, un vrai, qui ne trouvait rien d’adorable "Tu t’attendris, on dirait." insista-t-elle sans le faire, prise de court par ses mèches.
Elle s’agglutinèrent entre ses lèvres, et nécessitèrent l’aide du jeune homme qui relevait l’aise du petit, emmitouflé dans ses bras "Parce qu’il est profondément endormi. J’imagine que quand tu dors aussi bien que ça, les bras dans lesquels tu le fais, ce n’est pas si important que ça." A croire qu’elle ne voulait pas qu’on lui incombe un quelconque talent dans l’exercice qu’on venait de lui imposer. Elle n’était pas maternelle, c’est ce qu’elle disait plus souvent qu’à son tour, convaincue que ce n’était pas son truc, que d’autres le faisaient bien mieux qu’elle sans que ça ne la heurte qu’on puisse le lui reprocher. Mais il suffisait de la voir avec ses neveux et nièces pour savoir que, sans aucun doute, elle essayait de s’auto-persuader de ce manque d’instinct qu’elle disait avoir avec les enfants, comme si expliquer sa décision irrévocable à propos de ne pas en avoir avec cet argument en particulier, ça la sauvait de toutes les questions à ce sujet. Gardant un oeil sur le bébé, elle tendit le visage vers Rhett pour qu’il l’aide avec ses cheveux, et eut le même léger rire que lui quand il glissa ses mèches derrière ses oreilles "Et toi, une femme avec la boule à zéro si c’est vraiment ton projet de cadeau de Noël." Une femme parce qu’une copine, c’était un terme qui ne rentrait pas dans le vocabulaire de gens de leur âge, il ne fallait pas chercher plus loin. Elle ne le fit pas, murmurant juste un "Merci." Qui fila vite au détriment d’une nouvelle observation de ce bébé qui remua juste un peu contre elle, son petit poing venant s’écraser contre ses lèvres pendant que dans sa tête, Evie confirmait ce que Rhett avait dit à voix haute tout à l’heure : il était vraiment adorable.
Elle releva la tête en entendant à nouveau la voix de Rhett, et fit mine de réfléchir sérieusement "Je ne suis pas une experte juridique, mais je peux affirmer sans me tromper que la prison, c’est ce qu’on risque." Avait-elle besoin de hocher la tête avec autant de conviction ? Non, mais ça complétait sa comédie ; qu’elle conclut en faisant changer de sens à son hochement de tête, le faisant prendre le chemin de la négative pendant qu’elle ajoutait "Ne me demande pas si les parloirs conjugaux sont autorisés pour les couples prisonniers en même temps, je n'en ai aucune idée." Elle le voyait venir, et parce que c’était facile de s’engouffrer dans cette brèche-ci, retrouvant peu à peu leur dynamique d’antan, elle décida d’être au moins aussi peu sérieuse que lui. Elle le devint juste quand il parla de passer la porte, et que se retrouvant à froncer légèrement les sourcils en regardant par-dessus son épaule d’abord, elle le reposa ensuite sur lui pour lui dire plus bas, s’avançant d’un pas de plus vers lui "J’ai peur de le réveiller si je bouge un peu trop." Elle avait peur qu’il pleure, chose qu’elle lui avoua avec un semblant de gêne, souriant tout de même parce que ce n’était pas si grave au fond "S’il se met à pleurer, je ne vais pas savoir quoi faire." Mais depuis quand le challenge faisait-il peur à Evelyn Pearson ? Son regard se planta résolument dans celui de Rhett, et comme si elle venait d’avoir une épiphanie, elle décida "On va tenter. Je suppose qu’on devra faire comme tous les jeunes parents et apprendre sur le tas. Tout le monde le fait après tout, pourquoi pas nous ?" Et presque pour noyer le poisson, se rendant évidemment compte du double-sens hypothétique — indubitable, plutôt — de ses paroles après coup, elle ajouta en raffermissant doucement sa prise autour de l’enfant qu’elle tenait dans ses bras "Je te suis." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 26 Déc 2023, 00:00 | |
| "Je ne sais même pas si c’est un il ou si c’est une elle. Je crois que c’est un il." Il se garde de lui demander comment elle peut en arriver à une telle conclusion, lui qui se contente de boire ses paroles sans s’interroger plus loin de leur possible véracité. Si Evelyn dit que c’est un il alors oui, sans doute. Du moins, cela n’a aucune sorte d’importance pour Rhett et il imagine que l’âge du bambin lui laissera très simplement oublier ces mots, et même ne jamais en comprendre la forme. « Un il, ça lui va bien. » Répond son absence d’objectivité et son sourire un brin trop niais pour qu’il l’assume pleinement, ce qui ne l’empêche pourtant pas d’avoir pour réflexe d’approcher doucement sa main du nourrisson. "Je ne t’ai jamais entendu qualifier quoi que ce soit d’adorable avant maintenant." - « Je peux pas le dire à ton sujet maintenant, je vais perdre mon capital de surprise. » Il annonce avec un sourire en coin, relevant son regard en direction d’Evie, ne reculant son visage du duo qu’après son petit jeu. "Tu t’attendris, on dirait." Avec le même sourire imprimé sur ses lèvres, il mime d’avoir été particulièrement vexé par le commentaire, ce qui n’est évidemment pas proche de la réalité. Cela ne durera pas longtemps, et c’est au moins une chose qui n’a rien d’un mensonge - même de mauvaise foi.
Malgré la joie simple qu’il éprouve en cet instant, Rhett refuse la proposition de tenir l’enfant dans ses bras. Une part de lui pense qu’Evelyn a fait de sa mèche une excuse et qu’elle est bien assez douée pour trouver une résolution à ça sans qu’il n’ait besoin d’un jouer un rôle mais il ne cherche pas à examiner davantage cette idée. "Et toi, une femme avec la boule à zéro si c’est vraiment ton projet de cadeau de Noël." Il est trop fier de sa blague pour ne pas assumer la réponse qu’elle lui en propose ensuite. « Une folie capillaire dont tu voudrais me parler ? » Mais quand même, elle serait terriblement adorable à son tour avec des barrettes de mauvais goût dans les cheveux, parce qu’il sait déjà qu’elle saurait leur donner un style malgré tous les efforts qu’il pourrait faire pour la faire ressembler à un enfant. En cet instant, le seul enfant dont il est question écrase son poing contre les lèvres d’Evelyn et personne ne fait même semblant de lui en tenir rigueur.
"Je ne suis pas une experte juridique, mais je peux affirmer sans me tromper que la prison, c’est ce qu’on risque." « Pas si pire. »
Ils peuvent bien le voler finalement, cet enfant. Un petit peu de prison n’a jamais tué personne, n’est-ce pas ? Quoi que. "J’ai peur de le réveiller si je bouge un peu trop." Elle redevient sérieuse pendant un instant et il ne pense plus à rigoler, laissant passer son regard d’Evelyn au il, pour lequel elle comprend sans mal qu’elle puisse ressentir une certaine anxiété au niveau de ses réactions. Il n’est pas habitué à prendre en compte les besoins des autres pour prendre n’importe quelle décision, mais il est encore moins habitué à prendre en compte les besoins d’un gamin pas même en âge de les formuler - et le fait que tout nécessite d’être anticipé pour lui, personne ne peut comprendre la source d’anxiété que cela représente. "S’il se met à pleurer, je ne vais pas savoir quoi faire." Sur ce point, il est bien plus certain de ses capacités que peut l’être Evelyn. « Tes neveux pourraient attester du contraire. » - "On va tenter. Je suppose qu’on devra faire comme tous les jeunes parents et apprendre sur le tas. Tout le monde le fait après tout, pourquoi pas nous ?" Et peut-être que les mots vont un peu trop loin pour lui cette fois. Il ne remet pas en doute un seul instant qu’elle ne pense pas à mal, mais tout semble un brin trop réel pour que ça ne le touche pas, et le terme de jeunes parents n’est en rien pour l’aider en cet instant. Il se contente d’un sourire un brin crispé, toujours aussi peu doué pour cacher ce qu’il en pense réellement. "Je te suis." Et il avance, comme si cela allait pouvoir aider à les faire oublier ces quelques derniers mots.
Ses pas sont lents, il contrôle la balance de ses jambes pour rester toujours à la même hauteur, comme s’il était celui tenant l’enfant dans les bras. « Je te le tiens si tu veux. Si jamais t’as mal aux bras. » Il se rectifie rapidement, pour qu’elle ne pense pas qu’il vient soudainement d’avis ou Dieu sait quoi. Simplement, si elle a besoin d’un peu d’aide, il est là. Surtout maintenant qu’ils ont pu s’éloigner du brouhaha général de la salle des fêtes. « Ça a pas faim à peu près toutes les cinq minutes ces petites choses ? » L’enfant dort en cet instant, d’accord, mais le but même d’un enfant ne serait pas d’enchaîner les siestes et les repas sans que cela ne fasse aucun sens ? « Tu devrais t’asseoir. » Elle n’est pas en sucre, ce n’est pas ce qu’il dit et ce n’est pas ce qu’il pense, mais si elle veut continuer à garder le petit dans les bras alors elle devrait peut-être opter pour l’économie d’énergie. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 26 Déc 2023, 14:44 | |
| tell me what's on your wishlist @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
C’était presque facile sur le coup, et ça n’avait même pas besoin d’être rationalisé pour qu’Evelyn sache qu’une part de Rhett se projetait. Elle ne pouvait pas prétendre que ça la surprenait, comme elle ne pouvait pas prétendre que ça la rebutait comme ça avait été le cas dans un passé pas si lointain, de songer que ce qui était en train de se passer là, ça pouvait bien coller à un futur qui serait lui bien trop proche pour que ça ne lui fasse pas peur malgré tout. Ils essayaient de noyer le poisson, enchaînant les boutades pour donner l’air de ne pas penser à la même chose, mais la présence du bébé dans les bras d’Evelyn ramenait leurs pensées au même point à chaque fois, et elle n’avait pas besoin de questionner Rhett pour s’en rendre compte, sentant dans sa façon de se mouvoir que s’il trouvait le bébé adorable, que si ça ne le gênait pas qu’ils soient voués à s’en occuper quelques minutes encore, il marchait sur des oeufs. Elle lui avait dit qu’il avait réussi à lui faire changer d’avis à propos des enfants, et ils n’en avaient jamais plus reparlé parce qu’elle s’était enfermée dans une rancoeur tenace à propos de ce qui s’était passé il y avait maintenant un million d’années. Elle ne pouvait pas le remettre sur le tapis sans avoir l’impression de précipiter quelque chose alors qu’ils essayaient de se reconstruire, timidement, à la hauteur de ce qu’ils croyaient bon faire pour sauver ce qu’il y avait à sauver de leur histoire, et qui valait le coup sans que ça ne prête à débat.
"Mes neveux sont plus vieux." lui rappela-t-elle, la tête penchée dans sa direction, et le haut de son nez se fronçant. Elle n’avait pas tenu beaucoup de bébés de cet âge dans ses bras, et ça se ressentait dans sa façon de craindre ce qui pourrait se passer s’il se réveillait. Peut-être que marcher le bercerait davantage d’ailleurs, alors elle suivit l’envie de Rhett de le faire, creusant quelque chose qu’elle n’avait pas prononcé pour le heurter, mais qui eut un certain effet sur lui comme le prouvait le sourire crispé qu’il lui offrit en retour. Elle s’en voulut, mais resta suffisamment souple dans sa façon de se tenir pour que son malaise soudain ne vienne perturber le sommeil serein de cette petite chose qu’elle ne réussissait pas à quitter des yeux. Sauf pour regarder Rhett qui changea d’avis sur la question de le tenir à son tour "Si je ne te connaissais pas, je pourrais croire que tu essayes de te trouver une excuse pour le prendre, mais que tu refuses de l’admettre." Elle le taquinait pour alléger l’atmosphère qui s’était très légèrement alourdie. Se plaçant à côté de Rhett, elle lui demanda, d’un signe du menton, de lever ses bras de façon à pouvoir transférer le petit dans le creux de ses bras "Mes bras vont très bien, mais tiens." Et le déposant délicatement contre Rhett, elle prononça l’entame instinctive de toutes les mamans, ne s’en rendant même pas compte finalement "Attention à sa tête." Sa tête irait très bien, elle pouvait le sentir à l’aise dans les bras de Rhett qui lui s’inquiétait de ses heures de repas. Evelyn détourna la tête du duo pour regarder par-dessus son épaule à la recherche de la femme qui lui avait collé son bébé dans les bras, et faillit rassurer Rhett sur la question en le regardant à nouveau, mais elle se laissa cueillir par le tableau qu’elle avait sous les yeux. Pendant une longue seconde, elle resta silencieuse, à l’observer avec ce bébé dans les bras quand, reprenant vie, elle lui emprunta son conseil en clignant des paupières pour refaire le point sur l’instant présent "Tu devrais t’asseoir." Pour qu’elle puisse s’asseoir à ses côtés, et lui demander une fois qu’ils furent installés tous les deux — trois, même si le bébé n’était là que pour faire figuration "Tu y penses toujours ?" Il saurait de quoi elle parlait, elle n’avait pas besoin d’être plus explicite que ça, ses yeux s’accrochant aux siens exprimant sa pensée bien plus que tout ce qu’elle aurait pu lui dire à ce moment-là. Elle ne dit rien de plus pendant quelques secondes, elle se contenta de faire glisser sa main dans le dos de Rhett, passant et repassant entre ses omoplates pendant qu’alternativement, elle le regardait lui, puis le bébé "On n’a pas besoin d’en faire une discussion maintenant —" Ni plus tard à dire vrai. Encore une fois, elle avait conscience que c’était un peu précipité de soulever ce point en particulier compte tenu de leur rabibochage récent. Elle continua sans s’être arrêtée ni de parler ni de le regarder "— je me posais juste la question. Tu peux ne pas y répondre." lui assura-t-elle avec un léger sourire, sa main continuant sa caresse indolente par-dessus sa veste. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 27 Déc 2023, 12:25 | |
| "Si je ne te connaissais pas, je pourrais croire que tu essayes de te trouver une excuse pour le prendre, mais que tu refuses de l’admettre." Il est un éternel adolescent qui n’aime pas entendre qu’on le connaît par coeur et qui aime tout aussi peu qu’on explique ses actions et ses mots par une véritable raison cachée derrière, mais force est de constater qu’elle n’a pas tort. Mieux, elle a totalement raison et il a changé d’avis sur le sujet aussi vite après avoir parlé et trouvé le moyen de se vexer de sa proposition - ce qui l’a empêché de tout simplement dire “en fait oui, je veux bien le tenir”. Au lieu de ça, il passe par d’autres biais pour tout de même parvenir à ses fins, parce qu’Evelyn est bien plus fine observatrice qu’il ne l’est. Ainsi, il accueille l’enfant dans ses bras avec douceur, faisant attention à sa tête comme mentionné par Evelyn. Le nourrisson sans prénom (et dont ils ne sont même pas certain du sexe) capte aussitôt toute son attention et pendant un instant, il envisage un peu plus sérieusement l’idée de s’en aller d’ici comme s’ils étaient leurs. Tout pourrait être aussi simple que cela et puisqu’il ne pleure dans les bras ni de l’un ni de l’autre, alors cela veut sûrement dire qu’il se sent à sa place, n’est-ce pas ?
"Tu devrais t’asseoir." Elle lui vole son propre conseil et il en rigole doucement (doucement seulement, pour ne pas déranger l’enfant dans ses bras), avant de s’exécuter sans plus rechigner. « Oui maman. » Rhett trouve tout de même le temps d’ajouter avec ironie. La complainte est fausse, elle ne bernerait vraiment personne. "Tu y penses toujours ?" Son épaule est réchauffée par la présence d’Evie et son odorat troublé par son parfum dont il a pourtant l’habitude. Il s’attarde sur des petites choses plutôt que de se concentrer sur la véritable question posée, aussi véritable qu’elle ne risque pas d’être oubliée et ce même s’il met quelques secondes à y répondre. L’ancien sportif garde le silence sans que ce soit une tactique de sa part, et alors que sa petite-amie caresse son dos, il passe son index en travers du front du nourrisson toujours aussi paisiblement endormi. Il aimerait avoir un garçon et il aimerait l’appeler Jackson. Oui. "On n’a pas besoin d’en faire une discussion maintenant — je me posais juste la question. Tu peux ne pas y répondre." Aussi lentement que maladroitement, il redéfinit l’équilibre de l’enfant entre ses bras pour dégager l’un d’eux. Sa main libre se pose brièvement contre la nuque d’Evie, dont il embrasse la tempe après lui avoir demandé sans un mot de se pencher un peu en sa direction. « J’y pensais plus vraiment. Ça me semblait remuer le couteau dans la plaie plutôt qu’autre chose. » C’est avec elle et avec elle seulement qu’il envisage l’idée de fonder une famille, alors il n’y a plus pensé tout le temps au cours duquel ils étaient occupés à se détester plutôt qu’à discuter convenablement. Mais maintenant, la donne est différente. Tout est différent, et à nouveau comme avant. « Mais… je crois, oui. » Pas qu’il y pense constamment, mais si c’était une première question pour ensuite lui demander s’il a toujours envie d’avoir des enfants, par exemple, la réponse est oui. « Je veux dire, tu l’as vu ? » Et il sourit de nouveau, son regard se reposant sur cet enfant qui n’a pourtant même pas la chance d’avoir ses gènes ainsi que ceux d’Evelyn. Il est mignon, mais pas aussi mignon que pourrait l’être un mini-eux. « Mais c’est pas parce que j’y pense que ça doit forcément arriver. » Et déjà, ses yeux retrouvent le profil d’Evie. « Être avec toi, ça me rend déjà heureux. » Un enfant serait un bonheur bien différent, mais pas un bonheur nécessaire. Si elle préfère collectionner les nièces et neveux, alors il pourrait comprendre. Il le jure. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 28 Déc 2023, 10:15 | |
| tell me what's on your wishlist @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Oui maman, bien sûr que Rhett ne pensait pas à mal en choisissant de partir sur ce genre de rebuffade, bien sûr que ça la touchait tout de même parce qu’il y avait comme un fil rouge à leur interaction depuis tout à l’heure, et qu’elle ne savait pas comment y échapper, n’ayant pas tout à fait envie d’y échapper de toute façon. C’était presque un beau stéréotype de Noël, cette scène dont ils devinrent irrémédiablement les protagonistes, jouant un rôle qui leur avait été attribué par elle ne savait quel hasard exactement. Elle se demandait parfois comment ça fonctionnait là-haut, et comment au juste il était décidé de faire corréler les opportunités et les attentes des gens en visant aussi juste. Elle n’aurait jamais la réponse, c’était un des nombreux mystères de la vie qui n’était accessible qu’aux immortels dont elle ne faisait pas partie, tout comme Rhett. Elle ne s’en souciait pas tellement sur le moment à dire vrai, happée par tout ce qu’apportait comme possibilités la conjoncture dans laquelle ils se trouvaient, assis côte à côte, leur attention concentrée sur ce bébé qui n’était même pas le leur.
Oui maman, ce n’était pas grand-chose, une formulation de phrase aussi banale que le reste, mais ça avait un certain impact qui lui donna envie de s’assurer de quelque chose avant de se décider si oui ou non, ça lui plaisait d’être appelée ce cette façon, et quelle serait sa réaction si ça venait d’un petit bout comme celui que Rhett tenait maintenant dans les bras. Ça n’avait jamais fait s’envoler myriades de papillons dans son ventre de s’imaginer ce genre de choses ; elle ne se racontait pas des histoires quand elle disait n’avoir jamais voulu d’enfants. Ce qui le faisait en revanche, et qui lui donnait envie de changer d’avis, c’était la manière qu’avait Rhett d’être précautionneux avec l’enfant, et de ne pas donner l’impression de réfléchir à quoi faire alors qu’il le tenait contre lui aussi naturellement que s’il avait été le sien. Ce n’était pas de la culpabilité de songer au fait qu’elle lui mettait des barrières pour atteindre quelque chose dont lui avait envie, mais ça y ressemblait tout de même assez pour qu’elle comprenne qu’elle ne supporterait pas d’être la cause d’un espoir qu’il nourrissait depuis des mois. Elle ne voulait pas d’enfants, mais elle ne voulait pas de vie à deux non plus jusqu’à ce qu’elle le rencontre, alors peut-être qu’en n’attendant pas d’être prête à changer d’avis pour de bon, peut-être qu’en forçant un peu sa décision, elle y prendrait goût comme elle avait pris goût à l’idée de finir ses jours avec Rhett ?
Sa main caressant son dos sans discontinuer, lui demandant en même temps où il en était à propos de ses envies de paternité, s’il y pensait toujours malgré la passade compliquée qu’ils venaient d’accuser, elle était prête à l’entendre. Sans résister, elle s’approcha doucement de lui pour recevoir son baiser sur la tempe, et puis elle ferma les yeux pour s’en nourrir, abusant un peu de cette proximité pour brièvement effleurer sa joue avec le bout de son nez. Elle hocha la tête à ce qu’il lui disait, lui avouant avoir mis tout ça de côté pendant un temps en pensant qu’y songer, ce serait remuer le couteau dans la plaie. Et il avait raison. Elle ne débattrait même pas sur le sujet, elle n’avait pas envie de le faire, alternant son regard en le faisant passer du profil de Rhett au visage du bébé dont elle caressa l’oval du visage avec son index quand il lui affirma enfin y repenser maintenant "Tu crois, ou tu en es sûr ?" Elle avait besoin qu’il en soit sûr, et non qu'il base le retour de son désir uniquement sur le pouvoir d’attraction de l’enfant qu’il tenait dans les bras. Elle pinça les lèvres, refoulant un sourire qu’elle laissa finalement filer pour dire à sa suite, et ce en plaisantant "Je l’ai vu. Et je suis persuadée que ce que tu penses maintenant, c’est que le notre sera mille fois plus adorable encore, et j’ai pas envie de prétendre que je ne pense pas exactement la même chose." Elle termina sa phrase dans un murmure, comme pour ne pas heurter le petit dont ils prenaient soin, et releva le regard pour affronter celui de Rhett qui faisait des compromis. Elle l’entendait sans avoir besoin de s'y attarder vraiment, apprenant à traiter avec sa bonne volonté, celle de faire les choses bien désormais. Elle ne voulait pas qu’il s’oublie pour autant, même si elle lui avait parfois reproché d’être égoïste. Elle, elle ne l’était pas autant qu’elle le prétendait, c’est pourquoi après avoir osé lui voler un furtif baiser sur les lèvres, reconnaissante qu’il considère qu’elle soit suffisante à son bonheur, elle lui dit "Je sais que mon timing va paraître un peu étrange, et que tu vas vouloir m’accuser de faire dans le cliché des mauvais films de Noël — " Ça la fit rire très doucement de l’admettre plus encore que de le penser, sa main repoussant une de ses longues mèches pour la glisser derrière son oreille "— mais je crois que j’aimerais bien vérifier notre théorie, et savoir si le notre sera aussi mignon que celui-ci." Elle n’ajouta pas de si tu en as envie, elle savait que c’était le cas. Pour autant, une part d’elle redouta que si fort que son offre tombe à plat qu’elle ajouta dans un nouveau rire, un peu plus nerveux celui-là, sa main rejoignant celle qu’elle avait posé sur ses propres genoux et qu’elle noua avec l’autre en accordant une fois de plus son attention au bébé qu'il tenait dans les bras "Je n’ai pas encore établi la liste de mes objectifs pour l’année prochaine, ça pourrait être le premier — il se réveille." observa-t-elle en se levant doucement, et un peu précipitamment, déjà à la recherche de la responsable légitime de cet enfant qu’elle guetta dans la foule en tournant sur elle-même. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 29 Déc 2023, 18:47 | |
| "Tu crois, ou tu en es sûr ?" Ce n’est pas le genre de sujet à propos duquel on peut se contenter d’un “peut-être” et il est le premier à en être conscient. Simplement, ce n’est pas non plus facile d’avouer de but en blanc que oui, il a envie d’un enfant. C’est encore moins facile de l’avouer après tout ce qu’ils ont pu s’envoyer au visage au cours de l’année écoulée: cela n’a pas toujours été réjouissant et loin de là. « J’en suis sûr. » Sans animosité, il répond à la question qui semble dernièrement l’intéresser - et pour laquelle il comprend l’intérêt. Pour confirmer ses propos et pour lui assurer qu’il ne répond pas par la positive simplement pour lui faire plaisir. La rendre heureuse est un point qu’il prend en compte mais pas lorsqu’il s’agit de décider d’avoir un gamin qui va le coller jusqu’au restant de ses jours. Sur cette question, il y a bien d’autres choses qui sont prises en compte. "Je l’ai vu. Et je suis persuadée que ce que tu penses maintenant, c’est que le notre sera mille fois plus adorable encore, et j’ai pas envie de prétendre que je ne pense pas exactement la même chose." Parfois, il craint que le premier venu arrive aussi bien à lire en lui que c’est le cas d’Evie, parce qu’elle a la faculté de toujours viser juste. « Je veux dire, tu m’as vu ? Tu t’es vue ? Bien sûr qu’il sera encore plus adorable. » Il prend un peu moins de pincettes pour ne pas heurter le bambin dans ses bras mais le sourire amusé qu’il dédie à Evelyn tend à lui démontrer qu’il rigole. Ou tout du moins, même s’il n’en pense pas moins, il n’en est pas à dénigrer cet enfant qu’il ne connaissait pas il y a deux minutes de ça encore.
Il ne prend même pas la peine de renvoyer la question à Evelyn, déjà à peu près certain qu’elle répondrait par la positive. Parce qu’elle a relancé le sujet, parce qu’ils en ont finalement déjà parlé des dizaines de fois - mais très peu sans hausser le ton. Il ne sait faire autrement que sourire quand elle confirme ses soupçons et le fait en trouvant le temps de l’embrasser brièvement. "Je n’ai pas encore établi la liste de mes objectifs pour l’année prochaine, ça pourrait être le premier — il se réveille." Rhett aurait posé une question avec une certaine urgence à l’idée que l’objectif soit réalisé aussi rapidement mais le bambin nécessite son attention avant tout le reste, raison pour laquelle il replace son second bras sous lui pour le soutenir. Ses bras potelés s’agitent doucement et il les observe de ses grands yeux bleus, sûrement incapables de comprendre pourquoi il fait face à deux inconnus. « Sebastian, maman est là. » Et même si maman semble apparaître de nulle part et qu’elle ose afficher une mine terrorisée alors qu’elle est la première et la seule à avoir voulu confier son enfant à Evelyn, Rhett le lui rend avec un certain soulagement. Non pas qu’il se lasse déjà de sa présence, mais il montrait les signes d’une crise de larmes en approche et c’est un moment dont il préfère rester exempté autant que possible.
Il se relève pour faire doucement passer l’enfant entre ses bras, avant de l’observer s’en aller sans qu’elle ne trouve nécessaire d’ajouter le moindre mot ou remerciement. « Tu me promets quelque chose ? Pas Sebastian. Ça sonne trop aristocrate. » Ses mains ont à peine eu le temps de s’enfoncer dans les poches de son pantalon qu’il les en sort déjà: une trouve place sur la taille d’Evie, l’autre contre sa joue alors qu’il prend le temps de l’embrasser un peu plus tendrement, enfin. « Premier objectif de l’année, alors ? » Le sujet est trop sérieux pour qu’il ne revienne pas dessus. Il prend néanmoins la peine de baisser d’un ton, pour que leur confession n’atteigne aucune oreille indiscrète. « Pas que je m’en plaigne, je veux dire. » Simplement, il pensait qu’ils allaient faire une bonne action de fin d’année et pas décider d’avoir un enfant une bonne fois pour toutes, sans que le sujet survienne au cours d’une dispute. Ce qu’il pense, surtout, c’est que ce sujet fera revenir sur le tapis celui d’enfin habiter ensemble, et peut-être même l’idée d’un mariage - qui a l’avantage de ne jamais avoir été la raison d’une dispute, lui. Ce sont des questions qu’il préfère encore garder pour plus tard, ses pas le ramenant vers l’intérieur de la salle des fêtes, maintenant bien plus pour faire acte de présence qu’autre chose: ils doivent encore aider à la mise en place du réveillon pour prétendre au titre de parfaits bénévoles. « C’est fascinant, tu sais. » Pas la boîte qu’il sort de la palette pour la poser sur une table. « Le fait que tu sautes dans le vide pour un sujet aussi important mais que tu réfléchisses à chaque détails pour d’autres. » Sans qu’il s’en plaigne. Simplement, il la trouve toujours aussi étonnante, même si elle partage sa vie depuis un certain temps maintenant. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 31 Déc 2023, 11:31 | |
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Rhett en était sûr, et si Evie ne l’était pas tout à fait encore, elle pourrait se figurer de comment le devenir avec le temps, et ce pour une raison plutôt simple finalement : Rhett était heureux à ce moment précis. L’année écoulée avait été interminable, minée de façon tout aussi aléatoire qu’elle ne l’avait pas vu sourire aussi sincèrement depuis bien trop longtemps pour que ça ne la touche pas au plus profond d’elle-même, faisant se regonfler l’amour qu’elle lui dédiait entièrement, et qui avait eu besoin qu’on lui inocule à nouveau toutes les raisons qui faisaient qu’elle était persuadée de l’aimer lui et pas un autre. De voir cette lueur d’espoir dans son regard alors que, dans une certaine mesure, il se projetait dans son futur proche avec elle et avec cette petite chose qui n’était pas encore la leur, mais qui prenait des allures d’objectif à atteindre, c’était une expérience à laquelle elle ne s’était pas imaginée être sensible et pourtant, elle était renversée par l’effet que ça lui faisait sur l’instant. Evelyn, elle voulait que Rhett soit heureux autant que lui voulait qu’elle le soit, aussi s'il fallait lui faire ce cadeau pour le voir comme ça plus souvent, elle se disait que ce ne serait pas si pire et que le jeu en vaudrait largement la chandelle : elle n’était pas tout à fait prête, mais pour lui, elle pourrait s’efforcer de l’être plus rapidement, surtout si elle avait la certitude que c’était tout ce qui lui fallait pour que Rhett soit enfin en paix avec lui-même.
Elle n’avait pas l’impression de déroger à sa ligne de conduite en faisant la concession qu’elle s’apprêtait à faire. Encore une fois, tout était voué à changer, à évoluer, et puisqu’elle n’était plus tout à fait la femme qu’elle était lorsqu’elle était rentrée en Australie, elle n’était pas si surprise que ça finalement, acceptant humblement d’être toujours capable de mûrir à son âge. En revanche, elle continuerait d’avoir peur de ne pas faire les choses correctement ; Rhett semblait plus à l’aise, une observation qui ne la rendait pas amère, qui la rassurait plutôt quant au fait qu’il y en aurait au moins un d’eux qui s’en sortiraient. Elle se rassurait davantage en listant ses propres qualités, et en étant certaine d’être assez bonne élève, consciencieuse et appliquée, pour tout donner et apprendre comme il fallait. Leur enfant sera magnifique, mais il sera aussi entouré de parents qui auront à coeur de bien faire les choses. Elle espérait qu’ils en seraient capables, qu’ils retrouveraient leur capacité à former une bonne équipe malgré les hauts et les bas de cette année maudite. Ils n’avaient plus tellement le choix désormais, c’était une histoire de quitte ou double qui n’était pas déplaisante dans le fond, une certaine forme d’euphorie se formant au creux de sa poitrine qu’elle sentait vibrer sous le coup de la proposition qu’elle venait de faire à Rhett "Ce que j’aime le plus chez toi, c’est ton humilité, Garett." plaisanta-t-elle entre deux, le haut de son nez froncé en l’entendant vanter les mérites de leur physique respectif pour expliquer que définitivement, leur bébé ne pourra qu’être adorable. Elle n’avouerait pas en ces termes qu’elle était d’accord, mais elle l’était, et la suite se déroula dans une succession de petites choses qu’elle ne vit pas arriver.
Elle n’eut pas le temps de savourer la réaction de Rhett à sa proposition, elle n’eut même pas le temps de dire au revoir au bébé qu’on leur avait confié le temps quelques minutes. Elle se retrouva emportée par la main que Rhett posa sur sa taille, l’autre sur sa joue, et par le baiser qu’il lui donna après lui avoir posé une question qui la fit rire légèrement avant de lui murmurer en retour, surjouant un peu la confidence pendant que ses deux mains remontaient le long de son buste pour atteindre ses épaules "Seulement si tu me promets qu’on le laissera pas à des inconnus susceptibles de le voler." Elle se trouva maline d’en faire une promesse, inclinant la tête à la suite de ses paroles qu’elle accueillit en opinant "Si tu en as envie, oui." Et il en avait envie. Elle n’eut pas le coeur d’ajouter que s’il considérait que c’était trop rapide compte tenu de leur réconciliation récente, elle lui laisserait le temps ; elle craignait que si elle se mettait à y réfléchir davantage, elle prendrait définitivement peur, et elle ne voulait pas donner le sentiment au jeune homme de s’amuser de ça au contraire de lui qui ajouta quelque chose qui lui fit dire en l’enlaçant un peu plus serré, prenant l’air de réfléchir à la perspective des prochains temps qu’ils allaient passer à tenir leur objectif "Hm, j’imagine que ça vient avec quelques avantages." Le sourire qu’elle lui donna s’écrasa contre ses lèvres le temps d’un baiser furtif et rieur. Il continua à flotter sur son visage lorsqu’ils retournèrent à l’intérieur, et qu’ils s’attelèrent à la tache sans que l’esprit d’Evie ne réussisse à mettre de côté l’instant qu’ils venaient de partager. Elle revint dans le moment présent une fois seulement que Rhett s’adressa de nouveau à elle et que, levant la tête, elle chercha d’abord à comprendre en silence ce qui lui disait pour enfin recevoir une explication de sa part à laquelle elle répondit d’abord avec un sourire avant d’ouvrir la bouche "J’ai vu ton visage quand tu m’as vu avec ce bébé dans les bras, et je l’ai aussi vu quand tu le tenais dans tes bras." Elle n’explicita pas tout de suite, posant sur la table qu’elle était en train de dresser des bougeoirs dorés qu’elle plaça au millimètre près pour mieux avoir la conscience tranquille lorsqu’elle ajouta "Je crois que je t’ai jamais vu aussi heureux que là. Pas ces derniers mois en tout cas." Et qu’en conséquence, réfléchir à tout ça, ça semblait superflus ; ce qu’elle lui dit en le rejoignant de l’autre côté de la table, et en attirant son attention en enroulant sa main autour de son bras, sa joue le trouvant quand elle s’inclina sur lui pour une étreinte brève, mais tendre "J’ai envie que tu le sois plus souvent, alors je trouve que c’est une raison suffisante pour sauter dans le vide." Les yeux levés vers lui, elle lui avoua dans la foulée "Ça m’a tellement manqué." De le voir sourire de cette façon. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 01 Jan 2024, 23:41 | |
| "Ce que j’aime le plus chez toi, c’est ton humilité, Garett." « C’est aussi ce que j’aime le plus chez moi, ça tombe bien. »
N’en reste pas moins que derrière les blagues, il pense vraiment ce qu’il dit et il imagine déjà que leur enfant n’aura pas à jalouser le physique des autres. Sans doute met-il un brin trop vite la charrue avant les bœufs, certes, mais ce n’est pas comme s’il avait un jour su faire autrement. Il se rêvait champion de rugby et il l’a fait ; pourquoi n’arriverait-il pas à atteindre son nouvel objectif de paternité, maintenant ? "Seulement si tu me promets qu’on le laissera pas à des inconnus susceptibles de le voler." Il en rigole aisément, parce que s’il y a bien une promesse sur cette Terre qu’il va arriver à tenir, c’est celle-ci. C’est difficile d’anticiper quel genre de père il pourrait être, parce que la naissance d’un enfant change totalement les personnes, mais il sait qu’il serait bien incapable de le laisser au bon soin d’un parfait inconnu, et le tout sans aucune véritable raison à cela. « Je te le promets. » Outre l’humour, il prend le temps de lui dire ces quelques mots, qui lui semblent importants: il est là pour elle. Maintenant plus que jamais. Il n’y a plus de failles à cela. "Si tu en as envie, oui." C’est le oui qui arrive dans sa vie avec le plus de conséquences que jamais, mais il ne prend pas moins le temps de l’observer en souriant. Il est heureux, sincèrement. Il voudrait dire simplement, mais ce n’est pas un adjectif adéquat avec la décision qui vient d’être prise, laquelle n’a rien de simple. Mais elle est sincère, ça oui.
Les pas qu’ils ajoutent les uns après les autres en direction de la salle des fêtes ne se font pas sans un commentaire de la part de Rhett, qui relance la discussion sans même l’avoir cherché. "J’ai vu ton visage quand tu m’as vu avec ce bébé dans les bras, et je l’ai aussi vu quand tu le tenais dans tes bras." Il ancre son regard un instant dans le sien, avant de ne plus savoir faire autrement que donner son attention aux objets qu’elle replace avec soin. Sans davantage d’explications, il comprend sans mal où elle veut en venir, et si ça n’avait tenu qu’à lui, il n’aurait pas demandé plus de détails. Ils se comprennent, enfin, sans avoir à se lancer dans de longues élucubrations. "Je crois que je t’ai jamais vu aussi heureux que là. Pas ces derniers mois en tout cas." Ce n’est pas qu’une impression, sans doute. Ces derniers mois ont été difficiles et l’année au complet l’a été. Pour lui, pour elle. Sa mine s’assombrit un instant, un seul. « Ça va enfin mieux, maintenant. » Entre eux avant toutes choses, oui. Tout le reste aussi, ensuite. Il n’a pas récupéré tout ce qu’il a perdu, à commencer par l’espoir d’habiter ensemble, mais tout va bien mieux maintenant. Rhett voudrait lui souligner qu’il irait tout aussi bien dans les années à venir sans un enfant au milieu du tableau, mais une part de lui craint sans doute qu’en voulant la rassurer, elle revienne sur cette idée. Et force est d’avouer qu’il l’aime vraiment, cette idée. "J’ai envie que tu le sois plus souvent, alors je trouve que c’est une raison suffisante pour sauter dans le vide." Il la garde près d’elle et, déjà, oublie une fois de plus ce qu’ils sont supposés faire en tant que bénévoles. "Ça m’a tellement manqué." Et au fond, il espère qu’elle sait faire le lien avec elle, avec sa présence et avec le pardon qu’elle a su lui donner malgré tout ce dont il a été question récemment. « Je suis très heureux d’être avec toi. » Il opte pour la version un peu moins dégoulinante mais non moins sincère, une main posée entre ses omoplates la ramenant toujours un peu plus doucement près de lui. « Je vais attendre au moins cinq minutes pour te faire les blagues du genre “faut qu’on se mette au travail”. » Il l’avoue dans le creux de son oreille, avant de noyer ce qui reste avant tout une blague par son rire. |
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