ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
Ruben laissa échapper un petit rire à la blague de David, même si cette dernière n’était pas réellement drôle à ses yeux; mais il savait à quel point c’était dans ce type de moment que les apparences étaient d’autant plus importantes, et qu’avoir un petit rire ici et là de temps à autres même quand le coeur n’y était pas véritablement pouvait servir dans le futur. Cela n’empêchait pas de laisser le jeune chirurgien dans une position qu’il n’appréciait que moyennement, bien qu’habitué à faire avec: il était là à parader comme si toutes les pièces du puzzle étaient parfaitement à leur place alors qu’il savait très bien que ce n’était pas le cas. Avant, il adorait venir chez les Barnes parce-que Leon le mettait sur un piédestal pour le présenter comme la huitième merveille du monde et il adorait ça. Pendant une période, il adorait venir ici lorsque Mavis était dans les parages et qu’il s’enivrait de la tension qui pouvait régner entre eux. Aujourd’hui, Leon le considérait toujours comme une merveille qui rendait jaloux bien d’autres personnes et il existait toujours une tension entre Mavis assise de l’autre côté de la table et lui; simplement, rien n’était plus pareil et certains éléments étaient assez présents pour que Ruben perde de temps à autres son attention sur la conversation en cours autour de lui. « Ruben ? » Comme en cet instant où il se rendit compte que son mentor l’appelait mais qu’il n’entendit son appel qu’au bout du troisième essai. Haussant quelque peu un sourcil, il tira un faux petit sourire dans sa direction. « Tu disais ? » - « Accompagne moi dans la cuisine pour me donner un coup de main mon grand. » Bien sur que son sourire était toujours davantage authentique lorsqu’il l’appelait mon grand. « Bien sur. » Il se leva de sa place pour suivre Leon dans la cuisine - son dernier regard en salle à manger fut pour Mavis bien sur.
« C’est pour quoi que tu voulais un coup de main du coup ? » Parce-qu’il avait foncé tête baissée pour répondre à l’appel de Leon mais ne s’était à aucun moment posé la question pourquoi il avait besoin de lui; sa confiance en lui était un brin trop développée surement. L’autre s’était mis à s’affairer dans le cellier attenant à la cuisine, Ben passa donc une tête dans ce dernier en haussant un sourcil et en s’appuyant contre l’encadrement de la porte. Le regard que Leon releva vers lui à cet instant était différent de tous ceux qu’il pouvait lui adresser d’ordinaire, et rien que cela réussit à laisser un frisson néfaste envahir les nerfs de Hartfield. « Qu’est-ce qu’il se passe, dis moi ? » Leon soupira. « Je me suis permis quelque-chose que je regrette maintenant, et je vais avoir besoin de toi. » Il croisa les bras sur son torse. « Tu sais que tu peux compter sur moi. Dis moi ce que c’est. »
Ce fut livide que Ruben revint avec une bouteille de vin rouge entre les mains et qu’il la déposa sur la table de façon distraite; s’il n’avait pas des gestes entrainés pour d’autres pratiques bien plus dangereuses et qui demandaient bien plus de minutie, surement qu’il aurait fait tomber la bouteille tant son regard était posé partout ailleurs plutôt que sur ce qu’il était en train de faire. Laissant ses pupilles accrocher le visage de Leon une dernière fois, il les laissa courir sans s’attarder nulle part ailleurs que sur le visage de Mavis lorsqu’il se trouva à portée de regard. Il était peut-être idiot, mais cela n’avait jamais été le premier trait de caractère qui lui avait été dédié - c’était plutôt quelque-chose réservé à son frère en règle générale. Alors même s’il n’avait pas fait les comptes lors de leur dernière discussion alors qu’il aurait pu comprendre en se penchant d’un peu plus près sur le problème, inconsciemment il avait du sentir que de rester dans un déni relatif était là une chose bien plus confortable que d’aller volontairement se confronter à la vérité. Aujourd’hui, la vérité lui avait été imposée et il regrettait effectivement qu’elle eut été mise en lumière. Il regrettait aussi de ne pas l’avoir reçue de la part de la principale concernée, sur qui son regard ne saurait se défaire, traduisant que certaines lumières avaient changé de couleur lorsqu’il la regardait désormais. « Ce fait longtemps que tu ne nous as pas joué un morceau de piano pour accompagner le verre de champagne, Ruben, tu en penses quoi ? » Ca, c’était la mère de Mavis qui n’avait pas eu vent de la conversation mais qui avait du lire dans l’air la tension qui émanait désormais de son mari et de son jeune prodige; parce-que là était une chose anormale aussi, sous le toit Barnes, que ces deux là se retrouvent à sortir d’une discussion en privée les traits du visage si grave. « Je m’y attèle. » Il avait mis quelques instants à répondre, et lorsqu’il se dirigea vers le piano posté un peu plus loin mais dont il savait que la résonance serait parfaite jusque l’autre côté de la salle à manger, il eut du mal à décrocher son regard de la blonde.
Mais il se plia à l’exercice, et malgré tout il ne commit aucune fausse note. Lorsqu’il eut terminé les quelques morceaux qui lui avaient été soufflés de jouer, il resta un instant assis sur le banc de l’instrument perdu dans ses pensées; il se devait de faire quelque-chose, non seulement parce-qu’il l’avait promis à Leon mais parce-que dans le cas de figure actuel il ne saurait pas ne rien dire. Le seul soucis était qu’il n’avait pas envie d’avoir cette discussion, et c’était déjà ce que son instinct lui avait soufflé la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés sous la tente du don du sang et qu’il avait appris une partie de l’histoire sans en connaitre les détails les plus révélateurs. Le déni avait une place parfaitement adapté pour les circonstances, si son avis était demandé - ce qui n’avait pas été le cas, en aucun temps. Alors que les discussions reprenaient de plus belle autour de la table, pus grand monde prêtant attention à Ruben toujours assis derrière le piano, il laissa une fois n’était pas coutume son regard accrocher celui de Mavis et de lui, il lui murmura en explicitant ses paroles de ses lèvres pour qu’elle puisse lire de loin sur ces dernières: « Je dois te parler. »
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis avait accordé un dernier regard à son reflet dans le miroir à pied de son ancienne chambre, là où elle continuait à venir de temps en temps en prétendant auprès de ses parents que ça lui manquait de vivre ici alors qu’en vérité, la maison de son enfance restait aussi vide qu’à l’époque où elle y avait grandi. Elle vit les traits de sa soeur dans les siens, aussi juvéniles qu’ils l’étaient l’année où elle s’était débarrassée de son double, et ça la dérangea assez fort pour qu’elle applique un peu plus de rouge à lèvres et qu’elle lui dise intérieurement de se taire, entendant son rire plein de facéties, celui qui justement rendait moins vide cette maison dans laquelle elle s’était rendue pour participer à ce dîner de Noël anticipé. Il fallait que tout soit absolument parfait, et tout l’était : similaire aux autres années, elle ne donnerait l’occasion à personne de soulever son absence, alors elle avait accepté de venir même après avoir appris la présence de Ruben. Une chose était certaine, en descendant le grand escalier des Barnes dans sa tenue de soirée, le bleu foncé de sa robe ornée de dentelles aussi délicates que l’était son maquillage rendant plus angélique encore le blond de ses cheveux tressés, elle était persuadée que son secret — ses secrets — étaient saufs. Elle n’avait pas eu de retour du jeune homme depuis leur intense dernière discussion, aussi ça ne voulait dire qu’une seule chose : il n’avait pas utilisé le joker qu’elle lui avait gracieusement offert.
Ça l’arrangeait comme ça ne l’arrangeait pas d’être obligée de le regarder dans les yeux en sachant qu'il soupçonnait quelque chose qu’elle l'avait autorisé à débusquer, mais qu'il n’en avait pas pris la peine, et elle savait pourquoi. Elle le connaissait par coeur Ben, ils partageaient cette manie de préférer vivre dans le déni que d’avouer qu’il y avait quelque chose qui clochait, c’était exactement pour cette raison qu’elle savait qu’il n’avait pas jeté un oeil à son dossier médical et que ce soir-là, entouré de convives importants pour les Barnes, elle devrait davantage encore prendre sur elle et se soucier que rien ne dépasse des apparences impeccables qu’ils dégageaient tous autant qu’ils étaient, pressés d’en découdre avec le repas fastueux servis par le chef engagé par Anka. Le regard de Mavis se perdit vers Ruben un nombre incalculable de fois, son attention distraite, peu intéressée par ce qui se disait autour, et s’illumina d’une lueur dubitative e quand elle remarqua que Leon était tendu. Ça ne l’aurait pas inquiétée d’habitude, de voir son père et son poulain quitter de connivence la table pour s’entretenir à part de l’assemblée, mais il y avait dans les gestes de Leon une urgence étrange, qui faisait redouter quelque chose à Mavis sans savoir quoi exactement.
Elle se fit resservir un peu de légumes glacés au miel dans son assiette, répondant aux accusations de maigreur de sa mère par un sourire fugace, bouche fermée, et se mit à compter les secondes en espérant que Ruben reviendrait bientôt. Dire qu’elle se fichait de son père, c’était un euphémisme qui prit de l’ampleur lorsqu’elle les vit revenir ensemble et que l’expression sur le visage du plus jeune des deux chirurgiens était critique — moins que le regard qu’il lui accorda et qu’elle sentit la transpercer de part en part sans savoir exactement ce que ça voulait dire, et s’en retrouvant tant troublée qu’elle ne réussit pas à suivre ce qui se passa ensuite. Lui qui s’installa au piano, sa mère qui lui chuchota à l’oreille que Nina avait de la chance, et les mots clairs, pour autant murmurés, du jeune homme qui termina sa pseudo-représentation sans jamais l’avoir jamais quitté ses yeux des yeux. Je dois te parler, comprit-elle de loin, mais elle ne bougea pas tout de suite, tétanisée par ce qu’elle ne voulait pas comprendre de ce qui s’était peut-être passé dans la cuisine ; et si son père avait compris ce qui se passait entre elle et Ruben, et si sa réaction était due à cette discussion qu’ils avaient eu dans la cuisine pendant un temps trop long pour que son ventre ne se serre pas en réponse à la scène qui se mit jouer à l’arrière de son crâne, et qui lui donna envie de hurler. Graduellement, mortifiée, elle déporta son regard de celui de Ben, au loin, et le posa sur son père qui, aussi paternel qu'il savait l’être occasionnellement, lui accorda un sourire qui se voulait doux, rassurant, mais qui lui vrilla les entrailles, et la força à se lever enfin pour ne pas avoir à subir ce qu’elle lisait dans ses yeux. De la pitié, de la déception peut-être ? Elle ne savait pas, et ça la perturba de ne pas réussir à mettre le doigt dessus tandis qu’elle quittait précipitamment la table, mais pas trop non plus, restant aussi polie et mesurée qu’elle l’était d’ordinaire. Elle rejoignit Ruben pour lui faire avec douceur, mais avec urgence aussi, passant à proximité du piano sans vraiment s’y arrêter "Pas ici." Mais où l’emmena-t-elle alors ?
Dans la maison d’invités des Barnes, située près de la piscine qu’ils longèrent en cadence, éclairée par la lueur bleutée des spots allumés tout au fond. Le long des corniches de la maison somptueuse des Barnes crépitaient des guirlandes de lumières de saison, rendant le tout aussi féérique que c’était indécent de richesse, cette dernière dument acquise à force de travail acharné. Elle entra d’abord dans la petite maison attenante à la piscine, sentant son coeur cogner contre sa poitrine, puis elle fit entrer Ben juste après ; elle poussa le verrou de ce qui servait de porte d’entrée, et attendit de lui faire face pour lui demander, ne réussissant pas à déloger ses yeux noisettes des siens, littéralement accrochée à ce visage grave qu’il lui offrait "Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Qu’est-ce qui se passe ?" Parce que dans son monde, il n’y avait qu’une seule chose qui avait pu être dite dans cette cuisine, et ça n’avait rien à voir avec ce qu’elle ne réussissait pas à dire à Ruben, loin d’imaginer que Leon se soit tellement inquiété pour elle que son seul moyen de se rassurer, ça avait été d’aller fourrer son nez dans son dossier médical. Ne supportant pas le silence du jeune homme, Mavis s’approcha de lui pour poser ses deux mains sur les côtés opposés de son cou qu’elle sentit brûlant sous ses doigts enfoncés dans sa peau, et insistant pour qu’il parle enfin "Ben, tu me fais peur." Parle, aurait-elle pu ajouter, mais elle lui fit passer le message en raffermissant sa prise sur son cou et en le fixant comme si sa vie en dépendait.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
Il l’avait vu, même à cette distance, l’hésitation dans son regard; parce-que bien sur qu’elle fait vu le reste des autres scènes se dérouler, bien sur qu’elle avait remarqué l’absence prolongée de son père et de son poulain dans la cuisine, et elle avait du remarquer le changement d’expression sur le visage de Ruben lorsqu’ils en étaient revenus. Mavis savait repéré les détails parce-qu’elle connaissait le comportement original de celui qui ne l’avait pas lâché du regard pendant tout le temps où il était assis derrière l’instrument - et Ben avait donc pu s’apercevoir que la réciproque avait été toute autant vraie. Ce ne fut qu’après avoir jeté un regard à son père que la jeune femme se décida à se déplacer dans la direction de Ruben, toujours suspendu à ses mouvements depuis son banc. « Pas ici. » Qu’elle lui glissa avec tant de naturel et de discrétion que cela en était déroutant; comme si elle avait déjà anticipé un jour ce moment et qu’elle s’y était préparée. Alors, sans prononcer la moindre autre parole, il obtempéra; la suivi pour traverser une partie du jardin jusqu’à la maison des invités qui se situait un peu plus loin que la terrasse sur la propriété des Barnes. C’était là des endroits qu’il connaissait bien sur pour ne pas être à son premier passage chez eux - mais ces derniers temps, à chaque fois qu’il y venait, il avait l’impression de voir le décor avec un nouveau filtre.
Mavis poussa la porte, entra dans la première pièce avant de laisser Ben en faire de même - il l’entendit fermer à clef le lieu à sa suite; tant mieux, c’était surement la juste chose à faire. Il la laissa se déplacer, il lui laissa le temps de revenir devant lui, de plonger de nouveau son regard dans le sien de façon bien plus confirmée et rapprochée, cette fois-ci. « Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Qu’est-ce qui se passe ? » La réponse à la première question était finalement pas grand chose parce-que Leon n’avait pas eu besoin de tenir un long discours pour que les neurones de Ruben fassent les connexions seuls comme des grands finalement. La seconde réponse serait trop de choses, et surtout bien des choses qu’il n’arrivait pas à procéder depuis qu’il était ressorti de cette maudite cuisine - et c’était la raison du pourquoi il avait ce teint livide accroché à son visage qu’il n’arrivait malheureusement pas à dissimuler autant qu’il l’aurait voulu. Il était assez repérable en tous cas pour qu’elle le remarque, qu’elle le prenne au sérieux et que ce dernier allume une certaine inquiétude en son intérieur - elle manifesta cette dernière par la pression qu’elle mettait volontairement à Ben pour qu’il réponde plus vite, plaçant ses mains sur lui avec une légère pression exercée sur ces dernières, avec son regard qui semblait plonger jusqu’aux tréfonds de son âme, par ses paroles qui étaient on ne pouvait plus explicites finalement. « Ben, tu me fais peur. » Ben lui faisait peur peut-être parce-qu’une partie de Ben avait peur, en un sens.
Surtout parce-qu’une grande partie de Ben était complètement perdue, ne sachant trop comment intégrer cette information qui n’était pas tant nouvelle que cela mais qui faisait son bout de chemin dans son esprit. Ses yeux ne cessaient de se focaliser tantôt sur l’un des yeux, puis l’autre de la jeune femme, à une vitesse assez prenante pour que cela puisse bientôt lui donner le vertige. Il s’entendit prendre la parole avant même de s’en rendre compte, le ramenant au coeur de cette conversation plus rapidement qu’il n’aurait pensé être apte à le faire mais bien trop lentement pour que son trouble ne soit pas perceptible. Heureusement effectivement qu’ils avaient changé d’endroit pour avoir cette discussion. « C’est suite à Sydney, c’est ça ? » Parce-que s’il intégrait lentement mais surement les informations, une partie de son cerveau ne savait réellement se mettre au repos et s’était mise seule comme une grande à réfléchir. Oh, Mavis saurait bien trop rapidement de quoi il en relevait s’il abordait le sujet de cette façon normalement, non ? « Et c’est aussi pour ça que tu m’évites depuis tout ce temps là. » Mordant sa lèvres inférieur avec ses incisives supérieures, Ruben eut un petit rire en rien amusé soufflé par le nez. « Parce-que c’est forcément ça, non ? Tu m’as dit l’autre jour que ça me concernait aussi en partie, alors forcément… Ca tombe tellement sous le sens, en fait. » Il ne se sentait pas idiot de ne pas avoir compris plus tôt et sans que personne ne lui mâche le travail, parce-que son subconscient avait plutôt eu une bonne idée en le tenant à l’écart de cette vérité, puisque ce n’était pas une qui lui faisait franchement plaisir. Apposant ses mains sur celles de la jeune femme, il décolla ces dernières de son épiderme.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Ruben était un exemple de sang-froid. Ce n’était même pas pour flatter son ego que de le penser, il était d’un calme à toute épreuve, résultat du flegme qu’il avait gagné en se formant auprès de Leon qui ne tarissait d’éloge sur la manière dont son poulain savait gérer les situations d’urgence, y étant confronté bien plus souvent que le commun des mortels. C’était parfois fascinant de le regarder rester calme, et ça ne faisait pas naître que le désir chez Mavis qui aspirait à devenir au moins autant maîtresse d’elle-même qu’il ne l’était quand il trifouillait dans les méandres du moteur humain. Elle ne le voulait pas comme mentor uniquement pour ses accointances avec son père, elle le voulait comme mentor parce que sa pratique de la médecine se rapprochait d’une forme d’art qu’elle voulait à tout prix contrôler comme il le faisait, sûr de ses compétences au point de rarement douter, son savoir le guidant sur le chemin de la confiance qu’il avait indubitablement en lui, en ses capacités. Elle le savait fier sur ses appuis, pas du genre à paniquer face à quelque chose qui se dressait sur son chemin, aussi ça creusait une inquiétude malsaine chez Mavis de le voir autant démuni face à quelque chose dont elle ne savait rien pour l’heure. Elle avait presque l’impression d’assister à un événement auquel elle l’avait pas été conviée, une scène d’intimité qui n’aurait pas dû la choquer tant ils en avaient partagé, son embarras se mêlant à son angoisse qu’elle ne sut refouler en s’approchant de lui pour lui prendre le visage entre les mains pour mieux réussir à anticiper ce qu’il lui répondrait. Que s’était-il passé dans cette cuisine ? Elle ne pouvait faire que des hypothèses, et toutes étaient moins réjouissantes les unes que les autres tant elle voyait ce quelque chose briller dans les yeux d’un Ben qui ne réussissait pas à faire la focale sur son visage tout entier. Elle aurait aimé le secouer pour qu’il y parvienne, mais elle ne le fit pas. Respire, aurait-elle voulu lui dire, pour le calmer, pour se calmer aussi, et lui faire réaliser à quel point il était en sécurité ici, avec elle, et que rien ne pourrait jamais la heurter si ça sortait de sa bouche qu’elle regarda brièvement, comme pour l’encourager à parler. Mavis, elle assurait les arrières de Ruben, et elle n’avait pas peur de le faire au détriment des siens, l’illustrait parfaitement ce qu’elle avait fait sans lui parler de rien tant elle était sûre que dans tous les cas, c’était le bonne décision qu’elle avait prise : elle était de son côté, toujours, il ne fallait pas qu’il la craigne "Parle-moi, Ben." finit-elle par le sommer, ses paumes raffermissant leur prise sur les deux côtés opposés de son cou, ses yeux s’ancrant profondément dans les siens pour qu’il s’y amarre et cesse de dériver chaque fois un peu plus loin.
Tellement loin d’ailleurs qu’elle eut le sentiment de percevoir sa question en écho, sa propre conscience s’envolant un instant pour la reposséder une seconde à peine ensuite et faire le point sur ce qu’elle voyait s’étirer entre eux. C’est suite à Sydney, c’est ça ? Au contraire de Ruben, elle réussit à garder ses yeux fixement posés sur les siens en sentant le poids qu’elle avait dans le ventre peser encore plus lourd. Elle pensait s’en débarrasser en passant au bloc, mais autant dire qu’elle s’était trompée tant ça continuait de grouiller, se répandant partout en elle comme la somme des secrets qu’elle couvait comme une mère couve ses petits, oh l’ironie. Elle eut un moment d’hésitation, mais elle devait d’explication au jeune homme, alors sans le lâcher, ses paupières clignèrent au ralenti pendant qu’elle hochait la tête avant même d’ouvrir la bouche pour lui confirmer que oui, c’était suite à Sydney. Quand il reprit la parole pour enchaîner ses interrogations, elle chercha à se défendre, son visage suivant le mouvement du sien pour qu’il ne rompe pas le contact visuel et qu’il prenne l’ampleur de la sincérité de tout ce qu’elle lui dirait maintenant "Je savais pas comment te le dire." Elle marqua une pause tellement courte qu’elle aurait tout aussi bien ne pas exister, continuant sur sa lancée alors que sa voix se gonflait d’une émotion qu’elle refoula très vite, en ayant assez de se mettre à pleurer chaque fois que ce sujet venait sur la tapis, même quand ce n’était qu’en clair-obscur "On avait eu une discussion à ce sujet, je connaissais déjà ton avis sur la question. J’avais pas besoin de te parler de quoi que ce soit pour savoir quoi faire." Je sais me débrouiller, pensa-t-elle. Il la lâcha, et elle ne lui enleva pas ce choix, comprenant qu'il avait besoin de prendre de la distance avec elle pendant qu’elle, elle continuait son discours, ses bras retombant le long de son corps comme si elle avait été une poupée de chiffon balancée au fin fond d’une malle à jouets "Regarde-moi et ose me dire que ça aurait changé quelque chose que je t’annonce la nouvelle." Elle n’avait pas envie que la conversation s’envenime, aussi restait-elle calme, malgré ce qu’elle ressentait "Regarde-moi et ose me dire que si je t’avais dit Ben, je suis enceinte, t’aurais pas tout fait pour que je prenne la décision que j’ai prise sans toi." Comme il avait fait avec Nina, mais elle estima que faire le comparatif à ce moment-là, ce serait semer les graines d’une discorde dont elle se fichait éperdument, ne considérant pas que la jeune femme avait quoi que ce soit à voir avec ce qui se passait ici. Ça les concernait eux, pas l’autre "Je te l’ai dit à Halloween. Te laisser dans l’ignorance, rester loin de toi le temps de faire le point sur ce que je devais faire et —" Elle s’arrêta pour prendre une inspiration profonde et hachurée, la relâchant selon la même cadence quand elle reprit la parole, sa main trouvant le haut de sa propre poitrine pour mieux ordonner à son coeur d’arrêter de le cogner aussi fort quand il s’agissait de parler de son avortement qui l’avait marqué à vie, elle le savait maintenant " — et le faire, c’était pas seulement pour moi, c’était aussi pour toi." Pour nous, aurait-elle dit si elle n’avait pas eu l’impression que ça donnait la mauvaise étiquette à coller sur ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Il n’y eu pas de délai entre la manière dont elle terminer sa phrase, et son changement brusque d’attitude quand elle crut comprendre quelque chose de déplaisant. Ses yeux retrouvèrent ceux de Ben avec une urgence similaire à celle de son père, tout à l’heure "Attends, pourquoi tu me parles de ça précisément après t’être retrouvé en tête-à-tête avec Leon ?" Là, ce fut elle qui ne réussit pas à faire la focale sur l’ensemble du visage du docteur, ses yeux passant de l’un à l’autre des siens en croyant comprendre quelque chose à quoi elle ne croirait que s’il le lui confirmait.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
« Parle-moi, Ben. » C’était ce qu’il essayait de faire, mais les informations prenaient leur temps pour s’installer dans son esprit tant ce dernier avait passé du temps ces derniers jours pour ne pas comprendre ce qui était pourtant une évidence même. Il était médecin après tout, il aurait du comprendre et cela aurai du être une évidence pour lui dès le premier moment où Mavis avait douté sur la question et sur les raisons qu’elle pouvait lui avancer sans lui mentir lors de la journée où ils s’étaient retrouvés pour le don du sang.
Alors bien sur qu’il allait lui parler, qu’il allait reprendre contenance d’une certaine façon pour aborder cette discussion - parce-que maintenant que Leon avait mis les pieds dans le plat pour lui, il n’était plus question de faire demi-tour et de ne pas faire face à Mavis avec le fait qu’il détenait l’information qu’elle lui avait autorisé à aller chercher de lui-même. Et le premier silence qu’elle laissa s’installer entre eux, attendant qu’il ait terminé de faire à haute voix les liens entre les différentes éléments, semblait parler de lui-même: il avait raison sur toute la ligne. « Je savais pas comment te le dire. » Bien sur qu’il serra un brin davantage ses mâchoires; il aurait préféré avoir tort malgré tout. « On avait eu une discussion à ce sujet, je connaissais déjà ton avis sur la question. J’avais pas besoin de te parler de quoi que ce soit pour savoir quoi faire. » Ce n’était effectivement pas sur cette partie là de la question qu’il s’arrêtait dans son esprit - ils avaient effectivement déjà échangé sur la question et l’avis de Ruben était ferme et précis sur cette dernière: il ne désirait pas d’enfant, pas maintenant, et si c’était déjà le cas avec Nina dans ces conditions là c’était encore davantage inimaginable. « Regarde-moi et ose me dire que ça aurait changé quelque chose que je t’annonce la nouvelle. Regarde-moi et ose me dire que si je t’avais dit Ben, je suis enceinte, t’aurais pas tout fait pour que je prenne la décision que j’ai prise sans toi. » L’entendre dire là lui arracha un frisson le long de sa colonne vertébrale. « J’aurais tout fait pour que tu prennes la même décision, tu le sais effectivement aussi bien que moi. » Ce n’était pas la peine de tergiverser sur cette question là, parce-que c’était effectivement de cette façon là que les choses se seraient terminées; quitte à faire du chantage quelconque pour que les choses se soldent de cette façon là, il n’aurait pas eu honte à agir de la sorte. Et puis, face à elle, il n’avait pas à cacher ce qu’il pensait vraiment et la façon dont il avait réellement envie d’agir: elle voyait déjà quotidiennement la pire version de Ben Hartfield. « Je te l’ai dit à Halloween. Te laisser dans l’ignorance, rester loin de toi le temps de faire le point sur ce que je devais faire et — et le faire, c’était pas seulement pour moi, c’était aussi pour toi. » - « Mais il existe une différence entre ce qu’il doit être fait et la mani… » - « Attends, pourquoi tu me parles de ça précisément après t’être retrouvé en tête-à-tête avec Leon ? »
Il vit le changement radical de façon de voir la situation dans ses yeux, en cet instant là, alors qu’elle plantait son regard de nouveau dans le sien. Il y avait ces connexions qui étaient en train de se faire et que Ben avait presque oublié tant la discussion portait sur bien autre chose depuis - mais effectivement, c’était à partir de ce moment là que cette dernière avait été mise sur la table. Pinçant les lèvres, il échappa un soupire parce-qu’il savait que la réponse qu’il allait fournir allait ne pas lui plaire; heureusement finalement qu’ils s’étaient isolés et que la porte de la maison était fermée. « Parce-que c’est lui qui me l’a dit. » Ben ne passerait pas par quatre chemins, il n’en voyait pas l’intérêt. Qui plus était: Leon lui avait déjà avoué avoir fait quelque-chose qu’il n’aurait pas du faire et qu’il s’en voulait, à ses yeux c’était suffisant. Il avait écouté et accueilli la raison de cet agissent avec attention par la suite, alors que toute une partie de lui était en train de remettre sa réalité en question puisque d’autres connexions s’étaient faites dans son esprit. « Il s’inquiétait pour ton état de santé, alors il a voulu vérifier qu’il ne t’était rien arrivé de grave. » Il plissa quelque peu le bout de son nez, sachant parfaitement que ce n’était pas là la manière dont il aurait du s’y prendre mais que dans le fond, Leon était juste inquiet pour sa fille. « Il a vu que t’avais subi une intervention ces dernières semaines et la raison pour celle là. Et il est inquiet pour toi, il veut être sur que tu vas bien et que t’as quelqu’un qui te soutient, alors… Il m’a envoyé te voir. » C’en était presque ridicule tant Leon mettait les pieds involontairement dans un plat où Ben allait se demander s’il ne soupçonnait pas quelque-chose à la fin. « C’est pas la seule raison pour laquelle je suis venu t’en parler, tu te doutes. » Après tout, ils savaient tous les deux que d’autres finalités seraient intervenues dans cette décision de la part de Ruben, n’étant pas qu’impliqué en tant qu’ami aux côtés de la jeune femme en cet instant mais bien d’une manière plus personnelle.
« Comment tu te sens ? » Cela aurait du être sa première question. Cela aurait du être la manière dont il aurait du commencer cette conversation à partir du moment où l’évidence même avait été mise en lumière - mais bien sur que ce n’était pas de cette manière que les choses tournaient. L’intégration des informations étaient encore en cours de processus pour Ruben, qui se devait de jongler entre ce qu’il ne connaissait pas encore et ce qu’il supposait être vrai, face à Mavis qui elle traversait tout ça seule depuis des semaines littéralement pour le coup.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Dans une autre réalité, ça lui aurait fait de la peine d’entendre Ruben lui confirmer que la décision qu’elle avait prise était la bonne, qu’il n’aurait pas essayé de la faire changer d’avis à propos de ce bébé qui aurait été le leur et qu’il n’en aurait pas eu honte, fier sur ses appuis. Mais dans cette réalité-ci, elle n’était pas choquée le moins du monde qu’il puisse juger ça plus opportun de la faire passer par une épreuve pareille que d’assumer ce qui se passait entre eux. Ce n’était pas dans leur contrat, ce n’était pas comme ça que les choses devaient se passer, et elle n’espérait pas que ça se passe autrement dans tous les cas. Elle n’était pas fleur bleue, elle n’avait pas envie de construire quelque chose de pérenne avec Ben qui avait été clair dès le début sur la manière dont leur histoire devait se dérouler : elle n’était pas vouée à s’éterniser. Mavis le savait, c’était bien pour ça qu’elle n’avait pas voulu le mettre au courant de son état, c’était bien pour ça que naïvement, peut-être, elle s’était dit qu’éviter de l’effrayer avec un événement pareil, c’était préserver les quelques temps qu’il leur restait. Quand bien même ces derniers ils les passaient davantage à se prendre le bec qu’à en profiter, ça la faisait tout de même garder sa place à ses côtés sans attendre davantage de lui qu’il la guide et lui promette que ce serait toujours le cas malgré leur idylle. Elle n’était pas amoureuse de Ruben Hartfield. Mais elle aimait ce qu’il était. Elle aimait sa confiance en lui, son talent, et ce qu’il représentait en tant que médecin, avide de profiter du rayonnement qu'il avait et de ce qu’il avait à lui apprendre en tant que tel. Elle ne voulait pas perdre les éventualités que lui promettait leur proximité, plus qu’elle ne voulait pas le perdre lui, c’était aussi que malsain que ça, et comme Ruben avec son avis sur les enfants, elle ne s’en cachait pas, elle ne s’en était jamais cachée. C’était le fond de leur relation, celui avec lequel elle l’avait appâté dans ses filets, profitant de sa faiblesse d’homme pour lui mettre le grappin dessus et ne plus jamais le lâcher depuis.
"Et t’aurais voulu que je fasse les choses comment exactement ?" Elle le coupa, ses sourcils se fronçant en même temps, un doigt se dressant brièvement dans sa direction pour le pointer avec, accusateur "Essaie pas de me faire croire qu’à la seconde où je t’aurais mis au courant, tu te serais empressé de me soutenir. T’aurais eu autant la trouille que moi." Il pouvait jouer au vaillant avec n’importe qui, mais pas avec elle. Elle avait vu ses traits métamorphosés tout à l’heure, ça ne faisait que confirmer qu’elle avait bien fait de se débrouiller seule, sans son soutien. Sans le soutien de personne d’autre que Millie qui avait eu plus de force de caractère que quiconque aurait pu en avoir dans cette histoire, à commencer par son père qui avait beau s’inquiéter de son état de santé, qui préférait encore fouiner dans ce qui ne le regardait pas que la confronter, comme tout père le ferait, à la situation. Elle l’apprenait là, et ça aurait dû la toucher de savoir qu’il tenait assez à elle pour faire ce genre de choses, mais ça ne toucha que sa rancoeur qui se manifesta sous la forme d’un sourire venimeux qu’elle lança à Ruben en secouant la tête, la détournant en même temps. Mortifiée dans le fond d’elle-même, elle ne trouva rien d’intelligent à dire, la honte qu’elle ressentait depuis quelques temps la faisant se taire et lui faire monter les larmes aux yeux parce qu’elle ne voulait pas que le principal concerné sache, mais elle ne voulait que personne sache, et surtout pas son père dont le regard de tout à l’heure s’expliquait désormais.
Elle ferma les yeux, prit une nouvelle profonde inspiration, et eut besoin d’une longue seconde pour faire le point dans son esprit qu’elle sentait se resserrer sous la pression qui pesait sur elle depuis douze semaines exactement. En un clignement de cils, rouvrant les yeux pour les ficher droit sur Ben, elle recentra ses priorités, et lui demanda en espérant que la réponse qui lui accorderait là la soulagerait de quelque chose "Pourquoi il t’a envoyé me voir, il se doute de quelque chose ?" La gorge serrée, elle eut un nouveau sourire à ce qu'il ajouta ensuite, doutant du bienfondé de son raisonnement dont elle se servit contre lui comme un joker "Vraiment ? Si Leon ne t’avais pas missionné pour venir quoi, me réconforter ? tu serais venu me voir pour qu’on parle de tout ça ?" Il n’avait pas besoin de faire semblant avec elle. Elle prendrait comme une insulte qu’il le fasse d’ailleurs, raison pour laquelle elle ajouta, les yeux brillants toujours autant, mais son visage ne réussissant à déloger l’expression de médisance qui teintait ses traits encore bien trop juvéniles, même si le quart de siècle la guettait "Je t’ai donné l’autorisation de faire ce que lui a fait sans mon consentement, et tu t’en es même pas donné la peine, Ruben." Ruben, preuve que le ton changeait sans pour autant que sa voix ne déroge à sa sérénité inquiétante. Continuant de la regarder, elle poursuivit sur le même ton "T’avais pas envie de savoir, ça t’aurait tiré de ton déni et j’ai pas à te juger pour ça. Mais je t’en prie, me sers pas ce genre de mensonges." Elle marqua une très courte pause, juste pour décider d’oser ajouter, méprisante comme à chaque fois qu’elle la mentionnait "Me crois pas aussi naïve qu’elle." Elle garda son regard dans le sien un moment, trop long sans doute, avant de décider de s'asseoir sur le bras du fauteuil qu’il y avait dans le coin de la pièce, et laissa un rire de façade lui échapper quand il lui posa la question qu’il aurait dû lui poser avant toute chose, mais qui ne lui traversait l’esprit que maintenant. Levant les bras furtivement, haussant les épaules en même temps, elle lui répondit avec les restes de son rire de façade dans la voix "Je m’en remettrais, je suppose. Ça arrive tout le temps, non ? Personne n’en meurt." Plus aujourd’hui en tout cas, alors pourquoi elle sentait à nouveau ses yeux se remplir de larmes et une boule obstruer le fond de sa gorge ? Elle ne répondit pas à cette question, pas même intérieurement, même si en cessant enfin de regarder Ruben, baissant la tête pour échapper à ses yeux et se concentrer sur ses ongles qu’elle se mit à triturer les uns avec les autres, elle chuchota en espérant que ce soit assez bas "Je voulais que personne sache."
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
« Et t’aurais voulu que je fasse les choses comment exactement ? » Il eut à peine le temps d’ouvrir la bouche pour répliquer à cette attaque - plus que répondre à cette question, là était la réalité de la situation - mais Mavis ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, reprenant la parole dans la foulée. « Essaie pas de me faire croire qu’à la seconde où je t’aurais mis au courant, tu te serais empressé de me soutenir. T’aurais eu autant la trouille que moi. » Il fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre, finissant par pincer ces dernières en une ligne fine. Il y avait une part de vérité dans ce qu’elle disait, bien sur qu’il en avait une - elle le connaissait assez pour affirmer de telles choses sans tomber trop loin de la cible. « J’aurais autant eu la trouille, oui, c’est vrai. » Parce-que cela ne servait à rien de le nier, de mettre cette évidence de côté là où tous deux savaient que cela serait arrivé dans tous les cas. Ruben aurait pensé que cela puisse ne pas être le cas, mais à voir la malheureuse réaction qu’il avait eu après que Leon lui ait appris la nouvelle, il savait malheureusement qu’il n’aurait su réagir autrement. « J’aurais pas fui pour autant. » Il aurait appuyé l’idée de se débarrasser de cette preuve incriminante, bien sur que sur cela il aurait insisté mais c’était déjà un point sur lequel il s’était fait clair et qu’elle avait deviné dès la seconde où elle avait du apprendre la nouvelle surement. Il n’aurait pas fui pour autant, cela n’avait jamais été son intention dans aucune des situations si un minimum de crédit lui était accordé sur la question. Nina ne lui en avait pas donné un an plus tôt, et c’était peut-être ce que cette situation là donnait comme résultat visuellement accessible pour le reste du monde qui avait poussé Mavis à penser que ce serait également de cette façon là que les choses tourneraient aujourd’hui. Pourtant, Ruben n’aurait pas fui - pas alors qu’ils se seraient trouvés dans l’oeil du cyclone.
Il était vrai cependant qu’il avait sciemment choisi de rester dans l’ombre jusque aujourd’hui alors qu’il avait eu la possibilité d’avoir accès à cette information bien plus rapidement, bien plus tôt surtout. Leon avait été celui qui lui avait refilé la patate chaude afin qu’il se débrouille avec les dégâts d’une telle découverte, sans se douter un instant de ce qu’il venait de donner à Ruben. « Pourquoi il t’a envoyé me voir, il se doute de quelque chose ? » Il secoua rapidement sa tête pour indiquer la réponse sans temps de latence à la jeune femme. « Il s’est dit que c’était plus facile si c’est moi qui venait t’en parler plutôt que lui. Pour prendre de tes nouvelles, aussi. » Une fois de plus, cela soulignait à quel point il ignorait une grande partie de situation sinon il n’aurait pas demandé une telle faveur à son poulain. « Vraiment ? Si Leon ne t’avais pas missionné pour venir quoi, me réconforter ? tu serais venu me voir pour qu’on parle de tout ça ? » - « T’as l’air d’en douter. » Bien sur qu’il était un brin trop sarcastique. « Je t’ai donné l’autorisation de faire ce que lui a fait sans mon consentement, et tu t’en es même pas donné la peine, Ruben. » Ruben. « T’avais pas envie de savoir, ça t’aurait tiré de ton déni et j’ai pas à te juger pour ça. Mais je t’en prie, me sers pas ce genre de mensonges. » Et une fois encore, elle ne lui laissa pas assez de temps pour qu’il puisse se défendre d’une quelconque façon avant d’ajouter quoi que ce soit. « Me crois pas aussi naïve qu’elle. » Elle. La façon dont elle avait de ne jamais prononcer le prénom de Nina mais pourtant de savoir le crier plus fort que le silence faisait autant peur que cela rebutait Ruben. « Tu m’accordes aucun crédit, alors, c’est ça l’histoire ? » Il tentait de garder son calme, de garder un ton qui se voulait maitrisé aussi; ce n’était pas simple car une grande partie de lui avait envie de déverser ces émotions qu’il ressentait sans trop savoir pour quoi c’était effectivement le cas, alors qu’il était on ne pouvait plus ravi de savoir qu’elle avait pris la bonne décision dans une situation qu’il avait effectivement naïvement pas vu arriver. « J’avais pas envie de savoir, c’est vrai. » Il inspira longuement. « Parce-que mon instinct me criait que j’allais regretter de savoir et il avait surement raison. » Ce n’était pas là une nouvelle qui le rendait ravi. « Tu m’as donné le moyen d’être au courant et j’ai botté en touche. Mais ça fait pas de moi un lâche comme tu le penses, apparemment. » Il croisa les bras sur son torse, expirant lourdement. « J’ai vu dans quel état ça te met Mavis - » Mavis. « - alors que ça t’arrive jamais d’être comme ça. Je voulais pas que ça vienne d’une autre façon si c’était pas de toi, parce-que je voulais que tu sois prête à m’en parler. » Qu’elle décide de le croire ou non, c’était pourtant la vérité: pour bien d’autres personnes il n’aurait pas attendu et aurait effectivement pris l’initiative même d’en apprendre davantage. « C’était pas le cas l’autre jour, et c’est toujours pas le cas aujourd’hui et je regrette que Leon m'ait fait découvrir de quoi il s'agissait. » Il n’allait pas refaire la liste des raisons.
Parce-qu’il y avait un autre point sur lequel il préférait insister à la suite, sur lequel il avait envie d’en savoir plus parce-qu’il n’était effectivement pas de ceux qui partaient en courant comme des lâches. Il avait vu dans quel état cela pouvait rendre la jeun femme et sa question de savoir comment elle se sentait était on ne pouvait plus sincère. Allait-elle le croire cependant, comme elle ne semblait pas disposée à prendre en compte son avis dans cette discussion ? « Je m’en remettrais, je suppose. Ça arrive tout le temps, non ? Personne n’en meurt. » - « C’est pas la question que j’ai posé. » Il n’en avait rien à faire de tous les autres, de ce qui pouvait leur arriver et de ce qui serait la composante de ses journées d’ici à quelques temps. Ben voulait savoir comment elle se sentait aujourd’hui, au moment où ils en parlaient suite à ce qu’elle avait subi comme intervention quelques jours plus tôt - et rien que le fait qu’elle détourne son regard du sien pour se réfugier dans une bulle où il désirait avoir sa place qu’importe ce qu’elle pensait de lui en ce moment en disait bien plus que tous les mots qu’elle lui adressait. « Je voulais que personne sache. » Et ceux qu’elle prononçait du bout des lèvres en pensant que personne ne pourrait les entendre.
Soupirant longuement, Ruben défit ses bras croisés sur son torse pour parcourir les quelques pas qui le séparaient d’elle, alors qu’elle s’était écartée du centre de la pièce pour aller s’asseoir sur l’un des accoudoirs d’un fauteuil à sa disposition. Dans d’autres circonstances, il ne se serait pas permis d’agir de la sorte parce-qu’il était parfaitement au fait que des paires d’yeux un brin trop curieuses pourraient les observer à travers les fenêtres bien qu’ils se soient réfugiés à l’autre bout du jardin. Aujourd’hui, il n’avait pas le temps pour se préoccuper de ce type de choses. Il finit par s’accroupir et se mettre à genoux, debout sur ces derniers afin que son visage soit légèrement en contre-bas de celui de Mavis, lorsqu’il releva son regard vers le sien. « Je suis désolé Mav. » Il monta l’une de ses mains pour glisser son index sous son menton et pour tenter de récupérer ses yeux dans les siens; il voulait qu’elle puisse voir la sincérité dont il faisait preuve alors qu’elle remettait cette dernière en cause depuis que la porte de la petite maison avait été fermée à leur suite. « Tu peux me dire comment tu te sens pour de vrai tu sais, j’ai ma part à assumer dans tout ça. Je vais pas partir en courant. » Surtout alors que le problème était déjà derrière eux et qu’il ne représentait plus de véritable danger pour leur relation. « Pourquoi tu voulais que personne sache ? » Il savait que sa question était à double-tranchant: elle ne pouvait réellement parler de ce qui se passait en elle sans mettre potentiellement en avant le fait que lui était impliqué dans cette affaire. Mais ils avaient dépassé le stade des premières directives de leur relation depuis quelques temps désormais, même si Ben s’en mordait les doigts bien plus qu’il ne le montrait, si bien qu’il n’aurait pas été tant surpris que cela si elle lui avait avoué avoir besoin d’en parler à quelqu’un. Il aurait fait en sorte d’être cette personne là, tant que cela aurait été possible, mais il lui assez confiance cela étant une évidence pour qu’elle puisse partager son ressenti sans exprimer tous les détails de leur relation. Mais il sentait qu’il y avait également autre chose de sous-jacent qu’elle ne disait pas jusque là - et il désirait que Mavis comprenne qu’elle pouvait lui en parler, de ça aussi. Comme il disait: il avait autant sa part de tort dans cette histoire qu’elle, alors elle pouvait lui faire porter une part de ses ressentis aussi.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"T’aurais fait quoi alors ?" Est-ce que ça servait vraiment à quelque chose de le savoir maintenant ? Mavis, elle était l’une des rares à savoir exactement comment Ruben avait traité la grossesse de Nina, alors ce qu’il lui avait conté de tout ça, elle s’était dit que ça lui pendrait au nez en version bien pire puisque s’il avait du respect pour celle qu'il appelait la femme de sa vie, il n’avait pour autant pas autant d’amour pour celle qu’il appelait maîtresse pour vouloir la traiter moins injustement que sa propre fiancée. En plus d’avoir peur, il l’aurait désignée coupable, elle en était aussi certaine que ça la torturait d’y penser quand ils étaient deux à avoir pris des risques sans juger nécessaire de les craindre, pourtant assez renseignés pour ne pas commettre ce genre d’erreurs. Elle ne voulait pas précipiter la fin de leur histoire à cause d’une qui aussi similaire à celle qui l’avait rapproché d’elle à une période où sa fiancée lui en voulait de l’avoir subtilement poussée à faire ce qu’elle aussi, elle avait fini par faire : elle ne voulait pas rejouer la même version de l’histoire, elle voulait que ce qu’ils s’étaient dit ces derniers temps soit respecté, et qu’avant qu’il ne décide de céder à Nina et ses envies imminentes de bébé, ils puissent simplement rester comme ils étaient, à jouer avec le feu en connaissant parfaitement les conséquences, mais en s’en moquant éperdument.
Elle n’avait pas envie de rire, pourtant ce que Ruben lui disait à propos des raisons de son père à le presser à venir lui parler, ça lui fit lâcher une risette d’amertume qu’elle dissimula sous une main qu’elle posa brièvement sur son propre visage pour en chasser l’impression de rougir sous la confirmation qu’elle venait d’avoir : Leon savait "Ça veut dire qu’il va continuer à faire comme s'il n’était pas au courant et qu’il ne soulèvera jamais la question de lui-même ? Qu’est-ce que tu comptes lui dire quand il te demandera comment ça s’est passé ?" La discussion qu’il lui avait demandé d’avoir avec elle ? Elle secoua la tête, murmurant un je rêve qui aurait pu permuter en un je cauchemarde tant c’était ce qu’elle avait l’impression de vivre sur l’instant : un abominable cauchemar "Pourquoi ça te surprend autant que je puisse en douter ?" lui renvoya-t-elle alors qu’il était plus que clair que sans l’intervention de Leon, Ruben ne serait pas venu discuter avec elle des raisons qui l’avaient éloignée de lui ces derniers temps. Elle roula ses lèvres l’une sur l’autre, défaite par l’idée que Millie ne soit plus la seule au courant de tout ça désormais alors que de l’autre côté, Ben s’offusquait de se rendre compte qu’elle ne lui accordait aucun crédit. Elle s’agaça, ses bras s’écartant de son corps pour s’ouvrir et démontrer à quel point elle se sentait démunie à propos de tout ça "Tu m’as tout raconté à propos de la grossesse de Nina, comment je pourrais t’en accorder quand je sais exactement ce qui s’est passé cette fois-là, huh ?" Ses yeux humides trouvèrent les siens, sa tête continuant de remuer pendant qu’elle reprenait "Je suis que la maîtresse, tu me l’as assez répété, et je suis désolée de te sortir de ton déni, mais dans ce genre d’histoire, c’est jamais la maîtresse enceinte qu’on rassure et qu’on cajole." Il ne l’aurait pas fait, elle en était aussi sûre que son attitude de la dernière fois, la manière dont il l’avait prise dans ses bras, avec tendresse et un soupçon de dévotion, elle n’avait été induite que par son envie de savoir ce qui se tramait. Maintenant qu’il le savait, elle ne s’attendait pas à ce qui la reprenne dans ses bras "Surement ? Tu regrettes déjà d’être au courant, je le vois." Il oubliait qu’elle le connaissait, et que ça lui faisait curieusement du mal de se dire qu’il la considérerait autrement maintenant qu'il savait de quoi il en retournait. Elle carra les mâchoires, tachant de contenir l’émotion que lui provoquait toute cette situation. Elle respira fort par le nez, relâchant son souffle dans une sorte de rire porté par ce qu’il lui disait "Je pense pas que t’es un lâche. Je pense que tu préfères récolter le bien de toutes les situations que tu provoques, et que le mauvais, tu fais en sorte de t’en éloigner le plus possible." Comme elle, exactement comme elle, voilà pourquoi son analyse était si pointue "Je voulais pas que tu profites de cette occasion pour t’éloigner définitivement de moi, c’est ça que tu veux que je te dise ?" Elle s’arrêta de parler pour le fixer, et admit dans la foulée, sa voix se brisant en même temps "Je te le dis alors : je voulais pas que ça —" Et en disant ça, elle désigna son propre ventre sans même y penser, une main se posant dessus en même temps "— ce soit ton signal pour t’en aller." Et elle se trouvait tellement stupide maintenant qu’elle s’entendait le dire à voix haute qu’elle eut besoin de prendre un peu de distance avec lui pour aller s'asseoir sur le bras du premier fauteuil qu’elle trouva.
Ce n’était plus important qu’elle avait réussi ou non à le lui dire, Leon s’était chargé de prendre les choses en mains "Je lui pardonnerais jamais." fit-elle dans l’entre-deux, entrecoupant les paroles de Ruben en même temps qu’il lui demandait de ses nouvelles, et que refusant de lui dire quoi que ce soit à ce sujet, elle baissa la tête en se désolant que la terre entière soit au courant désormais. Elle aurait pu lui demander qu’il s’en aille, elle songea à le faire d’ailleurs, mais elle le sentit remuer à l’autre bout de la pièce, et comprit qu'il s’approchait d’elle quand elle sentit les effluves de son parfum qu’elle connaissait par coeur se déplacer avec lui dans la maison d'invités. Elle resta assise là où elle était, à triturer ses ongles les uns avec les autres en se disant que s’il montrait une seule once de gentillesse, elle se mettrait à pleurer pour de bon — et elle ne voulait pas le faire, alors avec détermination, elle prit de nouveau une profonde inspiration pour se calmer, relevant la tête en même temps qu’il s’accroupit en face d’elle, et qu’il lui présenta des excuses. Les yeux fermés, elle murmura "J’en ai assez de pleurer." lui avoua-t-elle avant qu’il ne tende la main pour remonter son menton avec son doigt. Leurs yeux s’aimantèrent quand elle rouvrit les siens, mais elle ne bougea toujours pas et ne répondit toujours pas à sa demande de lui en dire plus sur ce qu’elle ressentait. Elle venait de lui dire qu’elle en avait assez de pleurer, c’était comme un aveu qu’elle était épuisée par tout ça, non ? Pourtant, la question qu’il lui posa ensuite fit céder tous les barrages qu’elle s’était mis pour rester maîtresse d’elle-même, et dans un sanglot sincère, qui partait du plus profond d’elle-même, elle lui répondit avec un désespoir qui la surprenait elle-même "Parce qu’on est pas ce genre de personnes, qu’on fait pas ce genre d’erreurs." En reprenant sa respiration, cette dernière se hachura alors qu’elle s’obstinait tout de même à continuer de parler "On avait un plan dès le départ, et ça comportait pas que je me fasse avorter à douze semaines de grossesse et que mon père finisse par l’apprendre en fouillant dans mon dossier médical. Je te l’aurais dit à un moment donné, mais je voulais d’abord être sûre que ça me faisait plus autant de peine. Je comprends même pas pourquoi ça me fait autant de peine, j’en voulais même pas de ce bébé." S’agaçant elle-même de pleurer aussi fort, elle se leva du bras du fauteuil pour contourner Ben. Elle oublia un instant qu’elle avait les cheveux tressés, ce qui l’empêcha de passer une main dans ses cheveux ; elle retomba le long de son corps, lequel était si tendu que c’était douloureux, plus encore quand elle se retourna de nouveau pour regarder Ruben tandis qu’elle reprenait le sujet de Leon sans aucune transition "Il me connait aucune fréquentation, j’ai pas envie qu’il se dise que je couche avec n’importe qui et que je suis assez irresponsable pour le faire sans prendre de précaution. Je suis pas ce genre de personne." répéta-t-elle au singulier cette fois, son esprit lui soufflant qu’elle n’était peut-être pas ce genre de personne, mais qu’elle en était un autre genre qui s’affolait moins de courtiser le futur mari d’une autre femme que de laisser entendre à son père qu’elle avait une vie intime.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
« T’aurais fait quoi alors ? » Il aurait fait ce qu’il aurait pu - mais cela n'était pas la façon dont il devait répondre à cette question, il le savait; autant parce-que c’était bien trop large et que ce n’était pas assez vrai pour que cela soit entendable par Mavis. « J’aurais été à tes côtés. » Pace-que c’était déjà là ce qu’il aurait du faire la première fois, pas avec elle mais avec Nina, et que c’était là quelque-chose qui lui avait été refusé, retiré. Il aurait été à ses côtés parce-qu’il ne niait pas son implication dans cette affaire, et que ça aurait été là la seule chose qu’il aurait pu accomplir de toutes façons. Mais qu’importe la composition de la situation, apparemment il n’était pas la première personne à qui on pensait pour être présent aux côtés des autres.
Il ne trouvait pas cela drôle lui de son côté, l’entrevue qu’il avait eu avec Leon - parce-que cela fait surement été l’une des choses les plus difficiles qu’il ait eu à faire depuis des mois, tant il aurait eu envie d’avoir une véritable réaction face à lui alors qu’il ne pouvait se le permettre. « Ça veut dire qu’il va continuer à faire comme s'il n’était pas au courant et qu’il ne soulèvera jamais la question de lui-même ? Qu’est-ce que tu comptes lui dire quand il te demandera comment ça s’est passé ? » Peut-être que Ruben perdit encore un ton de couleurs sur son visage à la façon dont elle avait tourné sa phrase: pour elle, il était au courant. « Je t’assure qu’il est pas au courant, je l’aurais vu dans son regard sinon. » Peut-être était-ce davantage pour se rassurer lui-même qu’il prononçait ces paroles là, mais il n’avait pas envie de se pencher sur cette éventualité pour le moment. « Et je lui diras qu’on a discuté, que je me suis assuré que tu vas bien et qu’il a pas à s’inquiéter parce-que y’a pas d’autre façon de lui expliquer notre conversation qui existe. Comme ça il te lâchera et sera plus sur ton dos comme ça. » Et pour une fois, sans y réfléchir, il ne s’impliqua pas directement dans cette décision. Bien sur que si Leon lâchait Mavis, il avait moins de chances de réellement comprendre ce qu’il se passait dans son dos depuis trop longtemps peut-être désormais. Mais surtout: elle n’aurait pas à supporter la curiosité de son paternel alors que clairement, elle n’en avait pas besoin, il n’y avait qu’à la regarder en cet instant pour comprendre que c’était le cas.
« Pourquoi ça te surprend autant que je puisse en douter ? » - « Parce-que je me suis jamais défilé face à toi. » Ce qui était vrai. « Tu m’as tout raconté à propos de la grossesse de Nina, comment je pourrais t’en accorder quand je sais exactement ce qui s’est passé cette fois-là, huh ? » Il pinça les lèvres eu une ligne fine: ce qu’il s’était passé avec Nina était le pire des scénarios, parce-que non seulement il n’avait pas su apporter le soutien qu’elle méritait et que lui devait lui donner dans aucune étape de cette épreuve, mais qui plus était ils étaient restés en froid pendant bien longtemps parce-que rien que de voir le visage de Ben suffisait à donner envie à Craine de repartir aussitôt, tant elle ne s’était pas attendue à ce qu’il réagisse de la sorte. Il ne regrettait pas le résultat de cette situation - à savoir de ne pas être père à l’heure actuelle -, mais il regrettait la façon dont le choses s’étaient déroulées. « Je suis que la maîtresse, tu me l’as assez répété, et je suis désolée de te sortir de ton déni, mais dans ce genre d’histoire, c’est jamais la maîtresse enceinte qu’on rassure et qu’on cajole. » Un petit rire amer s’échappa par ses narines. « Tu dis ça comme si t’avais de l’expérience dans le domaine. » Et ce n’était pas là une invitation à répondre que c’était effectivement le cas, car ils savaient tous les deux que dans ce cas de figure ce n’était pas une réponse qu’il saurait apprécier ou prendre à la légère. Ce qui le blessait en cet instant, c’était qu’elle lui apporte si peu de crédit, alors qu’il s’était toujours monté au plus transparent avec elle - bien plus qu’il ne l’avait fait avec d’autres à travers toute cette histoire. Mavis le connaissait, peut-être un peu de trop - parce-qu’elle connaissait la part de lui qui revêtait tous ses travers qu’il n’assumait qu’à peine. « Surement ? Tu regrettes déjà d’être au courant, je le vois. » Là était le parfait témoignage. Ben serrait les dents parce-qu’il n’avait pas besoin de répondre à cette accusation là: elle avait raison, elle le savait, ils pouvaient passer à autre chose - parce-qu’apparemment la liste des choses qu’ils avaient à se dire et à pointer dans cette situation était longue. « Je pense pas que t’es un lâche. Je pense que tu préfères récolter le bien de toutes les situations que tu provoques, et que le mauvais, tu fais en sorte de t’en éloigner le plus possible. » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté: c’était bien pointé, un peu trop tant que cela lui retira la capacité de parler un instant parce-qu’il ne s’était pas attendu à une telle réplique. Ben pensait sérieusement qu’elle allait le traiter de lâcher effectivement et le laisser se débrouiller avec cette information.
« Je voulais pas que tu profites de cette occasion pour t’éloigner définitivement de moi, c’est ça que tu veux que je te dise ? » Il ne l’aurait jamais formulé de la sorte; peut-être que ses regards et les sous-entendus de ses paroles le faisaient pour lui, mais il n’aurait jamais été autant direct sur cette partie là de la discussion. Il voulait qu’elle soit honnête avec lui, autant qu’il l’était envers elle à travers les sujets abordés. Si c’était ce qu’elle pensait, alors oui il voulait qu’elle le lui dise - si ce n’était pas le cas, elle n’avait pas besoin. « Je te le dis alors : je voulais pas que ça — » Volontairement ou non, Mavis désigna en cet instant pour souligner ses paroles son ventre et bien sur que son regard à lui dévia dans cette direction - n’importe qui dans cette situation aurait réagi instinctivement de cette sorte. A sa place, c’était on ne pouvait plus logique. Il s’en voulait, bien sur, il mordit l’intérieur de sa joue de s’apercevoir de la somme de tout cela alors qu’il remontait son regard dans le sien et qu’elle reprenait la parole. « — ce soit ton signal pour t’en aller. » Peut-être que cela aurait été le cas, oui. Peut-être qu’il aurait saisi la perche pour tirer un trait sur ce qu’ils se permettaient de faire là où ils n’en avaient obtenu l’autorisation. Pourtant, il n’y avait qu’à comprendre à travers le discours que tenait Ben en cet instant que ce n’était pas la solution vers laquelle il se tournait en cet instant: la discussion aurait déjà été terminée sinon. « Je suis là Mavis. » Malgré tout, bien qu’il sache que ce n’était effectivement pas de cette façon là que les autres réagissaient normalement dans ce type de situation.
La différence était notable pourtant pour eux: il l’appréciait déjà avant qu’elle ne devienne sa maitresse, la connaissait assez à travers tout ça et les années pour savoir que ce n’était pas là une réaction qu’elle aurait normalement eu. Cela la touchait, l’atteignait, et il n’appréciait guère que ce soit le cas. Mavis pourrait mettre en doute sa sincérité tant qu’elle le voudrait, il n’avait jamais été autant transparent qu’en cet instant: la situation l’atteignait lui à des niveaux qui faisaient surement peur à voir pour tout le monde, mais qui lui faisait peur seul de son côté également. « Je lui pardonnerais jamais. » Il y avait malheureusement des chances pour que Leon ne s’aperçoive même pas qu’elle lui en voulait.
Après un instant de silence, Ruben se dit qu’au pire elle l’enverrait paitre d’où il venait si sa présence l’insupportait réellement autant; il parcourut donc la distance entre eux deux pour s’accroupir face à elle et pour continuer cette discussion. Il n’était pas lâche, il ne partirait pas en courant, il était présent parce-qu’il savait que ses responsabilités étaient au minium à cette hauteur. « J’en ai assez de pleurer. » - « Je sais. » Murmuré du bout des lèvres de son côté. Il savait parce-qu’il le devinait et qu’il se doutait ne pas avoir tort: ils étaient fait du même bois, et si les rôles avaient été inversé il n’aurait pas apprécier particulièrement le faire. Cela soulignait trop de faiblesses d’un coup, exposait des blessures qui pouvaient être surprises par d’autres. Sauf que l’autre en question dans cette situation, c’était lui et qu’il n’aurait jamais aucune honte ou aucun commentaire à faire sur l’idée qu’elle pleure une autre fois face à lui. Dans une des façons de voir la situation, au pire cela pourrait lui permettre de décharger certaines des émotions qui étaient en train de la ronger de l’intérieur - il le vit à l’instant où elle laissa son regard s’ancrer au sien. Au sanglot qu’elle laissa entendre par la suite, Ben se surprit à sentir son coeur se serrer quelque-peu: ce n’était pas pour tout ça qu’ils jouaient à ce jeu là, il le savait l’avait deviné et tout ce qui s’en suivait ou qu’importe le sens qu’il accordait à tout ça. « Parce qu’on est pas ce genre de personnes, qu’on fait pas ce genre d’erreurs. » Elle peinait à reprendre sa respiration et il peinait de la voir comme ça. « On avait un plan dès le départ, et ça comportait pas que je me fasse avorter à douze semaines de grossesse et que mon père finisse par l’apprendre en fouillant dans mon dossier médical. Je te l’aurais dit à un moment donné, mais je voulais d’abord être sûre que ça me faisait plus autant de peine. Je comprends même pas pourquoi ça me fait autant de peine, j’en voulais même pas de ce bébé. » Il n’eut pas le temps d’apporter la moindre réponse ou de réagir d’aucune façon à ses paroles qu’elle se leva pour se subtiliser à sa vue directe; il ne laissa cependant pas le temps non plus de son côté alors qu’il se relevait déjà pour se tourner vers elle. La première réponse et la plus logique à son questionnement était celle qu’il ne prononcerait pas à haute voix, parce-que ce n’était pas ce qu’elle voulait comme justification - mais il était évident que les hormones jouaient un rôle important ici. Douze semaines, c’était long - bien aussi pour que son corps ait pris le temps de d’habituer à la présence de ce futur enfant et de le chérir en silence en l’inondant des choses dont il avait besoin pour grandir. La deuxième réponse et justification était simplement qu’elle était humaine et que parfois, certaines choses ne se passaient pas comme elles étaient prévues ou voulues et qu’elles nous affectaient bien plus qu’anticipées; et il n’y avait pas d’autres explications.
« Il me connait aucune fréquentation, j’ai pas envie qu’il se dise que je couche avec n’importe qui et que je suis assez irresponsable pour le faire sans prendre de précaution. Je suis pas ce genre de personne. » Singulier - lui l’était peut-être alors dans ce discours là, mais ce n’était pas le moment de s’attarder sur ça. « Tu t’en fiches de ce qu’il peut penser, Mav, ça changera rien pour toi je t’assure. » Il pinça les lèvres un instant - il savait bien que c’était lui qui disait cela, alors que de son côté l’avis de son mentor était surement le plus sacré de tous. Mais dans la situation pour elle, dans la relation qu’elle entretenait avec son propre père, cela n’importait pas: il ne changerait pas forcément sa façon de voir sa fille s’il apprenait qu’effectivement elle avait des fréquentations. « Tu fais bien ce que tu veux. » Il inspira un instant. « Pour ce que ça vaut, moi je sais que t’es pas ce genre de personne. » Il haussa les épaules.
S’asseyant finalement dans le fauteuil qui avait été choisi par Mavis un instant plus tôt, Ruben laissa un soupire lui échapper; son regard lui restait accroché à celui de la jeune femme. Elle s’était déjà enfuie à deux reprises de sa présence rapprochée, il ne lui ferait pas l’affront de se rapprocher une troisième fois alors qu’il y avait forcément une partie d’elle qui ne souhaitait pas ce genre de chose pour le moment. « Et tu n’es pas le genre de personne à faire des erreurs. » Là où elle l’avait mis au pluriel tout à l’heure, il venait y apporter un changement - qui lui coutait, il ne fallait pas douter de cette partie là du processus. Ce n’était pas de cette façon là qu’il avait vu les choses se dérouler pour la journée, parce-que le plan initial était simplement de profiter du repas de Noël organisé par les Barnes et repartir chez lui ou travailler ensuite. Ce n’était pas non plus aujourd’hui qu’il pensait qu’il aurait à découvrir de façon aussi certaine ce que Mavis ne lui avait pas dit mais qu’elle avait laissé supposer la fois où il lui avait demandé ce qu’il se passait pour qu’elle soit si loin de lui ces derniers temps. Il existait mille et un détails qui le poussaient à remarquer que rien ne tournait rond en cet instant - et pourtant il fonçait tête baissée dans cette direction en connaissance de cause. Déglutissant une dernière fois, gardant son regard ancré dans celui de Mavis de l’autre côté de la pièce là elle ne cessait de s’échapper, il s’entendit le dire avant qu’il n’ait eu le temps de formuler correctement l’idée dans sa tête. « Tu veux que je lui en parle ? » Ce n’était pas très précis, alors il reprit la parole dans la foulée. « De nous. Tu veux que je lui en parle ? » Et il se devait de continuer s’il ne voulait pas prendre peur en cours de route et perdre ses moyens, se rétracter et retirer son idée. « J’en ai pas envie, comme tu disais on est pas ce genre de personnes à faire des erreurs. Peut-être que toi tu l’es vraiment pas, mais je sais plus si je peux me permettre de dire ça de mon côté. » Lui qui s’était toujours senti comme supérieur au reste du monde se devait de se rendre à l’évidence que lorsqu’il s’agissait des femmes, il avait tendance à récolter les erreurs par cycles. « Je veux dire: c’est la deuxième fois que je me retrouve dans la même situation. C’est ce qu’on dit non: une fois c’est une erreur, après c’en est plus ? » Once is a mistake, twice is a coincidence, three is a pattern - mais il n’avait plus la citation exacte en tête, elle verrait bien de quoi il en ressortait quand même. Heureusement qu’avec le troisième, les choses ne pouvaient pas tourner de la sorte ceci-dit, sinon apparement cela serait devenu une habitude pour Ruben de collectionner les avortements comme les amants.
Il finit par secouer la tête et par soupirer. « J’ai pas envie de le faire, parce-que tu sais à quel point j’aurais du mal à supporter la déception dans son regard. » C’était sa motivation principale dès le premier jour, dès la première fois, qui l’avait poussé à supplier Mais de garder tout cela pour elle: l’avis de Leon planait au dessus des autres, quoi qu’il pouvait se passer. Mais ils n’étaient plus depuis bien longtemps contrairement aux mensonges qu’ils se racontaient pour se rassurer dans le cas de figure qui était celui dans lequel ils avaient commencé cette aventure. « Mais la tristesse et la peine que je vois dans le tien en ce moment sont difficiles à supporter et me font dire que peut-être, la déception dans celui de Leon serait pas si pire. » Ce ne fut qu’à cet instant là que son regard à lui s’extirpa de celui noisette de la jeune femme, se reportant sur ses mains nouées entre elle sur ses genoux. C’était exactement tout ce qu’il avait essayé d’éviter dans les dix-huit derniers mois, et pourtant il fallait admettre que tout revenait d’un coup d’un seul aujourd’hui. « Je sais pas si ça pourrait arranger quoi que ce soit, mais il saurait que tu te contentes pas de coucher à droite et à gauche, et ça remettrait la faute à part égales sur nos épaules. » Peut-être aurait-il envie de l’égorger d’avoir fait subir cela à sa fille, et peut-être que Leon aurait raison. Ruben n’avait pas les pensées qui s’en allaient de ce côté là pour le moment - cela viendrait avec le temps, avec la discussion, avec les décisions prises aujourd’hui.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Il aurait été à ses côtés, et tout aurait été pire. C’était ce qu’elle pensait, mais elle ne le lui dit pas, craignant qu’il mésinterpréte ce qu’elle tenterait de lui dire. Elle n’aurait pas supporté qu’il soit avec elle ce matin-là, comme elle n’aurait pas supporté qu’il insiste pour qu’elle fasse ce qu’il y avait à faire, qu’il s’en assure en persistant comme il savait si bien le faire, et qu’il en soit rassuré une fois que tout aurait été terminé. Elle secoua la tête, cherchant à y remettre de l’ordre, et ne voulant pas se laisser atteindre davantage par toute cette histoire qui, elle devait tout de même l’admettre, lui faisait du mal. En plus de ça, les minutes s’égrainant, le tout devenait pire encore, son père s’invitant dans la discussion comme l’entité qu'il était, veillant davantage sur son poulain que sur sa propre fille. Sa propre fille qui avait l’impression de ne pas le connaître suffisamment pour savoir si oui ou non, il soupçonnait que le responsable de son état était celui sur qui il avait tout misé et qui lui, au contraire, était le plus apte d’eux deux à déterminer de ce qu’il savait ou pas. Rien. Ruben le lui assurait avec la certitude d’un fils quand il s’agissait de son père, et elle le fixa en se nourrissant de cette assurance, mais pas seulement. À l’intérieur d’elle, tout se resserra, mais surtout son coeur qu’elle sentait meurtri par cette constatation violente : qu’importe ce qu’elle ferait, Leon n’accorderait jamais autant de crédit à sa fille qu’il en accordait déjà à Ben.
Il ne s’était jamais défilé face à elle, c’était sur cette vérité qu’il basait sa surprise alors qu’elle semblait lui accorder aussi peu de crédit. Elle ne pouvait même pas le contredire à ce sujet, aussi se contenta-t-elle de le fixer de loin et puis de l’attaquer un peu en lui rappelant que si elle avait choisi de le garder dans l’ignorance, c’était à cause de ce qu’elle connaissait de son histoire avec Nina. Invariablement, le parallèle se devait d’être fait parce qu’elles étaient les antagoniste d’une histoire qui mettait au centre les désirs d’un seul être, et c’était Ruben dont la soudaine désinvolture la força à lui dire, ses yeux tristes devenant plus durs en même temps "Là, tu vas trop loin." Qu’insinuait-il en s’amusant de l’idée qu’elle avait l’air de savoir de quoi elle parlait en dehors de leur situation présente ? Elle ne voulait pas s’approcher de lui, elle ne voulait pas le toucher par crainte de se laisser consumer par la chaleur qu’il dégageait, pour autant elle ne le quitta pas des yeux quand elle continua, prête à lui faire une piqûre de rappel, et ce dans les règles de l’art "Évite les insinuations de ce genre si tu veux que je te rappelle pas en retour que dans notre histoire, c’est pas moi la salope, Ruben." C’était étrange d’entendre Mavis jurer, fille de bonne famille avec ses parents riches, sa maison de riches, ses aspirations de riches, son vocabulaire de riches. Mais elle ne se défila pas et ajouta, déterminée "Personne n’a glissé d’anneau à mon doigt, personne ne m’a promis quoi que ce soit, et j’ai rien promis à personne en retour. Je trompe personne moi, et je suis sûre de ça." conclut-elle. Théoriquement, c’était vrai, mais dans le faits, elle ne faisait que ça depuis dix longues années.
Excepté quand il s’agissait de Ben dont elle ne voulait pas se défaire avant l’échéance qu’ils avaient tous les deux décidé. Si lui ne s’était jamais défilé face à elle, elle n’avait jamais été fourbe au point de juger bon lui mentir sur quoi que ce soit ; elle en venait même à se dire qu’un jour où l’autre, elle finirait par lui parler de la disparition de sa soeur sans craindre un instant qu’il la juge parce qu’ils étaient comme ça : à se soutenir dans leurs pires travers, à en faire le ciment d’une relation qui n’aurait jamais dû prendre une ampleur telle qu’elle crèverait d’être obligée de s’en priver trop tôt. Elle se sentait idiote de l’avouer, se donnant le sentiment de quémander les paroles que Ruben lui donna juste après. Ce je suis là Mavis elle l’accueillit en déglutissant difficilement et en se demandant pour combien de temps encore alors que dans le même temps, il s’approchait d’elle lui laissant l’impression de vraiment se soucier d’elle, de ce qu’elle ressentait — tout et n’importe quoi, et c’était bien ça le problème. Elle n’avait pas l’habitude de se laisser impressionner par son propre affect, elle savait très bien agir en robot dont le système était huilé au milligramme près, son fonctionnement ne laissant guère place aux émotions qu’elle passait son temps à refouler sans en donner l’air, surentraînée depuis son plus jeune âge à ne pas laisser les autres penser qu’elle était faible. Mais là, elle savait quelle image elle donnait, et elle n’était pas erronée : elle ne souffrait pas, mais elle était touchée, et ce tellement fort qu’elle se mit même à paniquer en songeant à l’éventualité de provoquer la déception chez ce père qui avait violé toutes les règles de la déontologie soi-disant parce qu’il s’inquiétait pour elle "Je m’en fiche pas. J’ai besoin qu’il sache que je suis pas comme ça." C’était pathétique, elle le savait, de pleurer à cause de la perspective d’être jugée par un père qui ne lui accordait son attention que parce que sa préférée était morte. Elle aussi, elle s’invita dans la conversation d’ailleurs, et bien malgré Mavis qui ferma fort les yeux en voyant son visage se matérialiser devant son écran mental "Elle aurait jamais fait ce genre d’erreur. Elle aurait réussi à vivre sa vie sans qu’aucun incident de ce type ne vienne entacher son parcours parce qu’elle était parfaite, et que je le serai jamais autant qu’elle." Ça aussi, c’était drôlement pathétique, mais moins que ce qu’elle ajouta ensuite, sa bouche devenant pâteuse de larmes, son visage mouillé le long de ses joues bouillantes par-dessous le maquillage qu’elle se moquait de souiller, s’essuyer les larmes du dos de la main "Je veux pas qu’il me le fasse remarquer. Je veux pas voir dans son regard qu’il regrette que ce soit elle qui soit partie." Elle mentirait si elle jurait ne jamais l’avoir déjà vu, et c’était bien pour ça qu’elle voulait l’éviter : elle l’avait lu tant de fois dans les yeux de son père, cette vérité on ne peut plus dérangeante, qu’elle ne pouvait plus la supporter.
Elle ne supportait pas plus les paroles de Ruben sur l’instant "Tu dis ça pour me réconforter." Qu’elle n’était pas ce genre de personne. Il y avait quelques minutes de ça à peine, il insinuait le contraire. Elle avala de l’air en même temps que sa salive, tachant de se calmer en tamponnant ses joues avec les paumes de ses mains, ses yeux vrillant de Ben au plafond pour mieux y parvenir. Toute cette discussion était une torture, et tout ce qui viendrait plu tard le serait plus encore. Elle ne s’était pas sentie prête à en parler avec le docteur, et la preuve en était. Vidée de ses larmes, elle marqua une pause pour se recentrer, pivotant sur ses talons pour retrouver la silhouette de Ruben qui s’était installé sur la chaise qu’elle avait quittée quelques instants plus tôt. Elle le regarda, ses bras retombant le long de son corps en se demandant s’il ne valait mieux pas faire ce qu’elle redoutait tant, et mettre un terme à ce qui se passait entre eux, mais ce qui lui proposa l’arrêta dans son cheminement de pensées. Tu veux que je lui en parle ? Elle se tétanisa sur place "De quoi tu parles ?" Elle sentit ses yeux grossir en ayant la réponse et dans le même geste, elle s’avança vers lui sans plus aucune espèce d’hésitation "Non. Ben, regarde-moi." Ce fût à elle de lui lever la tête cette fois, et elle le fit en posant ses deux mains sur son visage en manquant certainement de délicatesse, mais la situation lui paraissait urgente tout à coup : elle n’avait plus le temps d’être douce, encore moins d’être bien élevée "Je veux pas que tu lui parles de nous. J’ai pas pris la décision de ne pas te parler de tout ça pour que ça précipite notre fin au contraire, et c’est ce qui se passera si tu lui parles de quoi que ce soit. Tu vas te sentir coupable." Une petite voix en elle lui murmura il serait peut-être temps, non ? mais elle la chassa en raffermissant la prise de ses doigts contre les joues rasées de près de Ruben "On va faire attention. Plus qu’avant encore." Elle opina du chef, tachant de se convaincre en même temps "On va faire attention, et je vais vraiment me lancer dans des recherches pour faire mon internat ailleurs qu’au St-Vincent. J’ai une bonne excuse maintenant avec ce qu’a fait Leon : je refuse d’être sous les ordres d’un homme qui s’amuse avec la déontologie. Même si je suis sa fille, c’est une faute grave." Comme si elle faisait mieux de son côté. Elle ne s’arrêta pas sur ça, son regard passant au crible celui de Ruben qu’elle ne lâcha pas au contraire. Elle posa son front contre le sien en lui affirmant enfin temps, même si ce n’était pas tout à fait vrai, tandis qu’il pointait du doigt la tristesse et la peine qu’il voyait dans ses yeux "Je vais bien, mais je veux pas pas te perdre." Ses mains quittèrent ses joues pour les glisser jusqu’aux côtés opposés de son cou, ses doigts se détendant jusqu’à la naissance de sa mâchoires. Son inspiration suivit le mouvement de recul qu’elle fit pour le regarder à nouveau dans les yeux, les siens toujours un peu mouillés, tandis qu’elle explicitait en même temps "Pas maintenant. Je serai prête quand on arrivera à l’instant qu'on s’est fixé pour se dire au revoir —" Il savait quand, elle n’avait pas besoin d’être précise " — mais pas maintenant, c'est encore trop tôt." Et pas uniquement parce qu’elle ne l’avait pas fait depuis une éternité, mais aussi parce qu’elle estimait que c’était une bonne démonstration que leur histoire n’était pas terminée, elle l’embrassa sur les lèvres.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
« Là, tu vas trop loin. » Ca lui arrivait, de temps à autres; surtout lorsque son égo était blessé ou qu’il était frustré de ne pas avoir de solution parfaite à une situation. En l’occurence, c’était les deux choses à la fois dans la tournure des choses entre Mavis et lui - ce qui n’était pas spécialement un bon combo et lui faisait perdre quelque peu sa langue à des paroles qu’il n’aurait pas dites en temps normal. Il les aurait pensé très fort, mais pas prononcées à haute voix. « Évite les insinuations de ce genre si tu veux que je te rappelle pas en retour que dans notre histoire, c’est pas moi la salope, Ruben. » - « Eh ! » Il ne savait même pas si l’interjection était sortie parce-qu’il venait de se faire traiter par un petit nom d’oiseau ou si parce-qu’il venait de l’entendre jurer et que ce n’était pas dans ses habitudes, le surprenant - tout comme ce n’était pas dans les siennes. « Personne n’a glissé d’anneau à mon doigt, personne ne m’a promis quoi que ce soit, et j’ai rien promis à personne en retour. Je trompe personne moi, et je suis sûre de ça. » Il pinça les lèvres, le regard légèrement teinté de ce noir qui soulevait un agacement partiellement désagréable, mais qu’il ne pouvait exprimer à haute voix. Parce-qu’elle avait raison: il était toutes ces choses là, qu’importe l’image qu’il persévérait à maintenir devant le reste du monde, elle elle le voyait sous une lumière différente qui était bien plus proche de la réalité que n’importe qui d’autre. Et c’était pour cette même raison là qu’il ne pouvait se permettre d’argumenter d’aucune façon le discours qu’elle lui servait; tout ce qu’il aurait à dire ne serait qu’une couche ajoutée contre lui dans son dossier des méfaits qu’il accomplissait. De toutes façons, ce n’était pas là un sujet sur lequel il désirait faire débat, alors il se contenta d’un « Désolé. » murmuré, soufflé; presque inaudible si une oreille n’était pas prêtée à attraper ses paroles.
La partie dont Ruben était sur et certain en cet instant, en revanche, c’était que Leon n’avait pas réussi à connecter les points entre eux et qu’il n’avait pas découvert le secret qu’ils gardaient jalousement pour eux. En revanche, il se faisait du soucis pour une autre partie du problème et c’était sur cette dernière que Mavis avait du soucis: il aurait forcément une image colorée différemment de sa fille désormais. Ce n’était pas pour autan qu’elle devait en avoir quelque-chose à faire. « Je m’en fiche pas. J’ai besoin qu’il sache que je suis pas comme ça. » Ruben lui aurait bien répété que ce n’était pas le cas, qu’il savait qu’elle faisait partie de sa catégorie de personnes à lui qui ne faisaient pas d’erreur - mais il savait aussi que ce ne serait pas des arguments qu’elle recevrait puisqu’elle les avait déjà avancé pour lui et qu’ils étaient tombés silencieusement en accord sur cette partie là de l’histoire. En revanche, il ne s’attendait pas à l’argument qu’elle avança par la suite - bien sur s’il avait été un brin plus malin, il s’en serait douté. La situation était tellement inattendue qu’il prenait tout sur le tas et avançait presque à l’aveugle malheureusement. « Elle aurait jamais fait ce genre d’erreur. Elle aurait réussi à vivre sa vie sans qu’aucun incident de ce type ne vienne entacher son parcours parce qu’elle était parfaite, et que je le serai jamais autant qu’elle. » Marion - elle n’avait pas besoin de prononcer son prénom pour qu’il sache de qui elle parlait. « Je veux pas qu’il me le fasse remarquer. Je veux pas voir dans son regard qu’il regrette que ce soit elle qui soit partie. » Il aurait voulu lui dire que ce n’était pas là ce que pensait son père, il aurait voulu la rassurer sur cette information là - mais il n’était pas en position de se permettre une telle chose. Parce-qu’il avait beau connaitre les Barnes, là était un pan de leur histoire auquel il n’était pas inclus, qui ne le regardait pas. Il en était un spectateur secondaire, ajouté à l’équation bien plus tard; voyant les dégâts à retardement que cette histoire avaient sur les différentes personnes composant la famille. Oh, il voyait bien qu’au fond, Mavis n’y était pas tant indifférente - pas autant qu’elle le laissait paraitre la plupart du temps. Sinon elle ne mentionnerait pas de cette façon là sa soeur en cet instant. Ben aurait voulu lui dire qu’elles n’étaient pas comparables et que Leon les avait aimé toutes les deux de la même façon qu’importait le contexte autour; mais à travers le ton pris par la jeune femme et avec le regard qu’elle avait en cet instant, il saurait d’avance se tromper.
Et ce n’était pas quelque-chose qui lui plaisait, de la voir comme ça. Mavis ne se laissait pas abattre, elle ne mordait pas la poussière - alors pourquoi avait-il l’impression que c’était le cas en cet instant ? « Tu dis ça pour me réconforter. » Il aurait pu honnêtement il aurait pu - mais le fait qu’il secoua sa tête gauche à droite indiquait sans équivoque que ce n’était pas le cas. Il n’avait pas envie que cela reste sur cette lancée; alors peut-être que c’était pour cette raison qui était en rien égoïste pour une fois qu’il lui fit part de la seule idée qu'il lui semblait être réalisable pour faire comprendre à Leon que ce n’était pas de cette façon là qu’il devait percevoir sa fille - cela redirigerait l’attention du senior sur son poulain et ses agissements plutôt que sur sa réelle progéniture. « De quoi tu parles ? » Elle savait très bien de quoi il parlait. Ce n’était pas là quelque-chose qu’il avait envie de faire - il ne le cacha même pas, lui avouant à haute voix -, mais si elle lui demandait il était devenu assez faible à ses côtés pour se plier à cette idée. Il vit dans la réaction primaire de Mavis qu’ils n’en viendraient pas jusque là - et bien sur qu’un vent de soulagement se faisait sentir côté Hartfield. « Non. Ben, regarde-moi. » S’approchant de lui pour attraper son visage de ses deux mains, sans que délicatesse ne soit de mise. « Je veux pas que tu lui parles de nous. J’ai pas pris la décision de ne pas te parler de tout ça pour que ça précipite notre fin au contraire, et c’est ce qui se passera si tu lui parles de quoi que ce soit. Tu vas te sentir coupable. » Ce serait le cas oui, effectivement, il le savait parfaitement. « On va faire attention. Plus qu’avant encore. On va faire attention, et je vais vraiment me lancer dans des recherches pour faire mon internat ailleurs qu’au St-Vincent. J’ai une bonne excuse maintenant avec ce qu’a fait Leon : je refuse d’être sous les ordres d’un homme qui s’amuse avec la déontologie. Même si je suis sa fille, c’est une faute grave. » Sur cette partie là, elle avait raison; même si c’était une pratique que lui exerçait aussi de son côté, il gardait ça pour lui et ne s’en servait pas pour mettre son nez dans des affaires qui ne le concernaient en rien. Leon n’aurait jamais du en arriver jusque là, et qui plus était il n’aurait jamais du en parler à Ruben - ce dernier était inconsciemment déjà au courant, et avait eu l’autorisation pour l’être par le même biais, mais tout de même. « T’es sure de toi ? » Elle lui dirait que c’était le cas - mais il préférait s’en assurer pour clore cette partie là de la discussion. Sa proposition n’était pas faite dans le vent mais il ne la réitèrerait pas, il voulait être sur que le fait que ce soit la seule fois où elle serait formulée soit claire pour elle aussi. Il n’apprécierait que peu si elle se disait finalement que c’était peut-être une bonne idée, celle qu’il avait lui - il s’en mordrait même carrément les doigts c'était sur -, mais elle n’était pas prononcée dans le vent malgré tout ça.
Mavis finit par apposer son front sur le sien, lui faisant dans la foulée fermer les yeux un instant. Un contact de ce genre entre eux n’avait pas été établi depuis bien trop longtemps à son goût - il n’avait pas senti sa peau sur la sienne d’une quelconque façon en réalité depuis leur escapade à Sydney, et maintenant tout lui semblait être logique. Elle ne l’avait pas laissé l’approcher parce-qu’elle couvait littéralement un quelque-chose et qu’elle n’avait pas envie qui le découvre. Douze semaines, elle avait dit; Ruben se serait rendu compte de quelque-chose avec le temps, malgré lui, malgré elle. « Je vais bien, mais je veux pas pas te perdre. » Et malheureusement ils savaient parfaitement tous les deux que s’il avait appris la nouvelle plus tôt, peut être que cela aurait été le cas désormais. Elle n’allait pas bien, mais elle ne voulait effectivement pas . « Pas maintenant. Je serai prête quand on arrivera à l’instant qu'on s’est fixé pour se dire au revoir —» Il serra quelque peu les mâchoires. « — mais pas maintenant, c'est encore trop tôt. » - « Tu me perds pas là. » Qu’il avait murmuré dans un soupire, son souffle chaud se heurtant à celui de la jeune femme tant ils étaient proches désormais. Elle ne le perdait pas, parce-qu’il jugeait effectivement que c’était encore trop tôt pour mettre un terme à qu’importe ce qui pouvait se passer entre eux. Il savait que cela arrivait, et qu’une fin serait prononcée un jour - mais tant qu’elle pouvait être repoussée au maximum, c’était cette option là qu’il prenait.
Pour le moment de toutes façons, la question ne se posait pas réellement puisqu’ils étaient tous les deux d’accord pour dire que ce n’était pas quelque-chose qui arriverait de suite; après tout, Ben n’avait pas de raison de son côté - hum, hum - puisque Mavis avait pris la bonne décision à ses yeux. Alors bien sûr que quand les lèvres de la jeune femme se posèrent sur les siennes, il accueillit son baiser avec un soupire de soulagement. L’une de ses mains monta jusqu’à frôler le cou de la jeune femme pour se poser sur sa nuque, la retenant dans sa position actuelle, n’ayant aucune envie que ce baiser prenne fin. C’était quelque peu oppressant, il en était conscient mais en cet instant cela lui importait que peu que ce soit le cas - il n’avait aucune envie que le contact se rompe d’une quelconque manière. D’ailleurs, rapidement, il fut de nouveau debout - faisant reculer d’un pas ou deux Mavis pour avoir la place de s’y mettre, ne lâchant pas pour autant le contact physique. Sa seconde main se plaçant contre son visage, ses lèvres dévorant les siennes comme s’il les découvrait pour la première fois et qu’il était avide de les apprendre par cœur. Il en ressortirait peut-être la chair meurtrie - mais c’était loin d’être son problème pour le moment. Il le lui avait déjà dit la dernière fois, fait comprendre aussi: il ne tolérait que très peu lorsqu’elle restait autant à distance de lui, pendant tant de temps. Ce ne fut qu’après sûrement une longue minute qu’il décala quelque peu son visage du sien, son front reposant de nouveau contre celui de la jeune femme - il inspira longuement, autant pour reprendre sa respiration que pour reprendre contenance. « Je suis désolé. » Il souffla quelque peu. « Pour tout, je le suis vraiment. » Ils allaient effectivement devoir faire davantage attention par la suite; pas seulement parce-que Leon allait sûrement avoir Mavis dans le collimateur, mais parce-qu’ils n’auraient pas le loisir de se retrouver dans cette situation une nouvelle fois. En s’excusant en cet instant, alors qu’il avait abaissé quelques barrières parce-que cela était nécessaire pour le sérieux de cette conversation, Ruben était on ne pouvait plus sincère envers elle.
Il ouvrit les yeux pour les plonger dans les siens. Doucement, ses mains glissèrent pour se poser sur les épaules de Mavis - il l’aurait bien pris réellement dans ses bras, mais il n’avait pas envie de faire le moindre geste de travers; il en avait déjà assez fait comme ça pour la journée. « J’ai pas envie de retourner à table maintenant. » Comme s’il était un enfant trainé par les adultes à un dîner qui ne l’enchantait guère. Là, c’était surtout parce-qu’il savait que Barnes senior scruterait leur moindre fait et geste, attendant le moment opportun pour demander à Ruben des nouvelles sur la situation. Il n’avait pas envie de discuter de cette situation avec quelqu’un d’autre que la principale concernée. « Tu sais ce que tu veux lui dire ? Ou que moi je lui dise ? » Parce-qu’il était le porte parole initial et endosserait ce rôle de nouveau sans broncher si elle préférait que ce soit lui qui ait une conversation avec Leon.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Elle n’était pas impressionnée par la colère passagère de Ruben après qu’elle se soit montrée insultante. Lui aussi venait de l’insulter, avec plus de subtilité certes, restait que le résultat était le même et qu’elle n’allait pas s’écraser sous le prétexte qu’il était lui, et qu’elle était elle. Ruben appréciait Mavis pour une seule chose, en plus de son intellect et de ses charmes : elle savait le remettre à sa place. Quand bien même ici, elle n’était pas dans son état de forme, elle n’hésitait pas à lui rappeler qu’elle avait le bagou nécessaire pour le faire filer droit, et elle ne s’en priva pas, passant sur les excuses qu’il lui donna avec un mouvement de tête, s’intéressant déjà à autre chose tandis qu’elle lui exprimait le besoin viscéral de prouver à son père qu’elle n’était pas une fille à problèmes. Elle voyait bien que Ruben ne savait pas quoi lui dire à propos de tout ça, mais elle laissa sortir ce qu’elle avait besoin de dire sans se soucier qu’il puisse la regarder avec tristesse et pitié. Même morte, Marion restait son point de comparaison et elle le resterait à jamais malgré le fait qu’elle se défendait sans arrêt de vouloir en faire une référence. Elle prouvait ici qu’elle mentait peut-être bien en le prétendant, redoutant les regrets d’un père qui n’avait jamais tout à fait cacher sa préférence.
Elle n’était celle de pas-grand monde Mavis, mais elle croyait pouvoir se targuer de peut-être être celle de Ben. Se racontait-elle des histoires ou pas, difficile de le savoir, seulement elle qui mettait un point d’honneur à ne pas être naïve, elle avait envie de se laisser porter par cette idée qu’elle avait une place spéciale dans la vie du docteur, qu’elle comptait plus qu’elle n’avait jamais compté pour personne, fomentant la raison primaire de son refus catégorique de parler de tout ça à qui que ce soit. Elle ne voulait pas perdre le privilège de son attention, aussi si leur entourage savait pour eux, il y avait fort à parier qu’ils ne passeraient plus de moments ensemble. Leon tacherait de remettre Ruben dans le droit chemin, peut-être en méprisant sa fille ou peut-être pas, mais il lui demanderait à la fin de faire un choix que Mavis n’avait pas besoin d’entendre pour le connaître : ce ne serait pas elle, et si elle avait toujours été consciente de ça, ça ne voulait pour autant pas dire que ça ne la blesserait pas. Pour Ben, il n’y avait que Nina. Ou du moins, il n’y avait que Nina quand il mettait son futur en perspective, parce que quand leurs corps se retrouvaient entrelacés au détour d’une conversation banale, mettant en avant leur incapacité chronique à ne pas se toucher, elle était certaine d’une chose : ce n’était pas Nina qui comptait.
Là non plus d’ailleurs, la question qu’il lui posa juste après la décision qu’elle avait prise pour eux la plaçant davantage au centre de tout. Elle avait la suite de leur relation entre les mains. C’était effrayant d’un côté, mais ce n’était pas le pire qu’elle avait eu à faire ces derniers temps "J’en suis certaine." Elle le lui affirma avec les yeux mouillés, restes de sa petite crise de larmes, mais elle n’était pas moins déterminée dans la manière qu’elle avait de lui répondre sans flancher une seconde, ses mains posées de part et d’autre de son visage, son regard plongé dans le sien quand elle ajouta "On garde notre plan comme on l’a décidé ; pas avant qu’elle te demande un bébé." C’était leur signal de fin de course. Et si c’était un peu douloureux de parler de ça tout de suite, c’était pourtant nécessaire de remettre les choses à plat pour qu’ils continuent d’avancer ensemble, sans perdre de vue ce qu’ils avaient tous les deux discuté il y avait des mois de ça. Elle reprit, toujours aussi sûre d’elle, sentant sa volonté se regonfler, et son coeur s’apaiser un peu dans la foulée "Ce sera pas difficile pour moi de trouver un hôpital avec mes références. Je me fais pas de soucis pour ça, alors t’en fais pas non plus, tu me promets ?" Il n’avait pas besoin de lui promettre en vérité : il ne s’en ferait pas. Mais elle avait envie de le rassurer sur la suite des événements, surement parce que quelque part, elle avait besoin d’être rassurée également ; c’était la seule partie du plan qui changerait, la seule qui lui donnerait du fil à retordre parce qu’elle mettrait du désordre dans la manière avec laquelle elle comptait survoler son internat, assurée d’avoir le docteur Hartfield à ses côtés. Elle l’aurait bien sûr, mais pas de la façon dont elle l’envisageait à la base. Il serait là tout de même, son murmure le lui affirmant sans flancher, leurs lèvres se trouvant dans la foulée pour un baiser libérateur, et un peu brutal, dont aucun d’eux ne se dégagea tout à fait quand ils eurent besoin de reprendre leur respiration.
Mavis osa à peine respirer pourtant, le front de Ben contre le sien, ses poignets reposant sur ses épaules comme vidée de toute l’énergie qu’elle avait mis à protéger son secret au cours des douze dernières semaines. Les yeux fermés, elle les rouvrit seulement au moment où il lui présenta des excuses. Elle n’eut pas besoin de s’enfoncer trop loin dans les siens pour comprendre et accepter qu’il était sincère. Elle l’était tout autant quand opinant du chef, elle lui dit en retour "Je suis désolée aussi. Je te cacherai plus rien." Elle n’aurait plus rien de ce genre à lui cacher de toute façon et ça, elle le lui assura en scellant de nouveau ses lèvres aux siennes, mais avec plus de douceur, ses mains glissant de ses épaules à ses mâchoires qu’elle encercla avec précaution en voulant garder un semblant de tempérance par rapport à leur précédent baiser qui avait laissé une morsure abrupte sur sa bouche qu’elle rouvrit pour parler ensuite "Moi non plus. J’ai même plus envie d’y retourner tout court." lui avoua-t-elle, sachant très bien que sa limite de faux-semblant venait d’être atteinte, et qu’elle ne voulait pas être forcée de supporter les oeillades indiscrètes de son père. Prenant une profonde inspiration en se grandissant un peu contre Ben, ses bras retrouvant ses épaules, elle réfléchit à peine à la question qu’il lui posa en suite "Toi, je veux que tu ne lui dises rien. Moi, je vais me laisser le temps de rassembler mon courage pour lui faire comprendre que ce qu’il a fait est à la limite de la faute professionnelle, et qu’il a de la chance que je sois sa fille. Si ça n’avait pas été le cas, je l’aurais dénoncé sans aucun regret." fit-elle savoir au jeune homme en laissant l’idée se faire sa place dans son esprit, sa voix devenant dure sur la fin. Elle la repoussa rapidement, cette idée, mais elle savait qu’elle y reviendrait plus tard, quand il faudrait qu’elle accuse le coup de tout ce qui venait de se passer. La tête légèrement inclinée sur le côté, elle resta un instant à observer Ruben dont elle flatta l’ourlet de ses lèvres d’une caresse de son pouce, sa voix descendant d’une octave, et se baissant inutilement quand elle lui proposa "On pourrait s’en aller d’ici. On est même pas obligés de dire au revoir, il se dira surement que la conversation a été difficile, et qu’on a préféré se retirer pour s’en remettre." Et ce serait logique. Aucun soupçon ne viendrait entacher leur nouvelle politique de faire plus attention encore. Les yeux de Mavis scannèrent le visage de Ben, le sien s’en rapprochant pour, qu’alors qu’elle continuait à lui exposer son idée, elle captura ses lèvres entre les siennes "Passe la nuit chez moi. Avec moi. On parlera."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
« J’en suis certaine. » Et si elle en était certaine, il n’avait aucune raison de se poser la moindre question, non ? C’était ains que les choses étaient supposées se passer: elle lui affirmait quelque-chose, il devait la croire sur parole. Il n’était de toutes façons en cet instant plus assez courageux pour croire à autre chose, car cette version là des faits était arrangeante pour lui: ils pouvaient continuer à rester dans leur déni encore un peu plus longtemps. « On garde notre plan comme on l’a décidé ; pas avant qu’elle te demande un bébé. » En temps normal, cela lui arrachait déjà un frisson que d’aborder ce sujet et de discuter de ça, mais le contexte actuel rendait les choses d’autant plus étranges. Tant que Nina ne lui demandait pas un enfant, ils pouvaient prétendre que Mavis mettant fin à la possibilité d’un entre eux était la suite logique. Comme si tant que ce point de non-retour n’avait pas été atteint, ils pouvaient continuer de compromettre bien des choses à côté. « Ce sera pas difficile pour moi de trouver un hôpital avec mes références. Je me fais pas de soucis pour ça, alors t’en fais pas non plus, tu me promets ? » Il ne s’en faisait pas - ou pas vraiment. Il était embêté que cette partie là du plan tourne vinaigre alors qu’un des buts de ce rapprochement entre eux, c’était qu’elle puisse justement avoir de meilleurs opportunités. Même s’il s’était effectivement retrouvé contraint et forcé d’en arriver là de son côté, il avait accepté son sort rapidement parce-que cela ne le dérangeait pas de lui donner un coup de main pour qu’elle puisse construire une meilleure carrière. « Je te ferai toutes les lettres de recommandation dont t’auras besoin. » C’était la meilleure promesse qu’il pouvait lui faire en cet instant. Parce-qu’il ne l’admettrait pas - il ne se l’admettait pas à lui-même -, mais une partie de lui s’en ferait malgré tout. Au moins, il pouvait toujours promettre d’être présent tant que c’était possible, parce-que c’était là la partie facile du plan.
Apposant ses mains de façon plus douce autour du visage de Mavis, les excuses que lui présentait Ben en cet instant était surement l’une des choses les plus sincères qu’il ait pu faire ces derniers temps. A l’instar de celles qu’il aurait voulu présenter à Nina mais qu’elle n’avait finalement jamais véritablement accepté, les excuses qu’il donnait à la blonde dans ses bras en cet instant étaient sincères. Bien qu’il soit on ne pouvait plus soulagé de savoir que cet enfant ne verrait pas le jour - il ne niait pas cette partie et ce ne serait pas une surprise pour personne -, il n’avait jamais voulu que ce soit là une épreuve traversée par Mavis. Il savait que cela pouvait avoir des conséquences importantes et qu’il y avait des risques qui encouraient comme suite à la moindre intervention. Le résultat de cette situation avait un gout doux-amer qu’il n’appréciait que guère. « Je suis désolée aussi. Je te cacherai plus rien. » Pinçant les lèvres, il hocha quelque peu la tête. Cette partie là n’avait effectivement pas été sa préférée - il n’appréciait en aucun cas être mis au second plan; mais pour une fois, il pouvait au moins entendre les raisons. « Rappelle toi que t’as pas de raison de le faire. » Elle avait déjà vu le pire de lui, de toutes façons. Peut-être que c’était aussi ce que cela voulait dire, qu’elle savait malgré tout déjà toute cette partie là, lorsqu’elle lui arracha un baiser bien plus tempéré.
« Moi non plus. J’ai même plus envie d’y retourner tout court. » Ils étaient donc sur la même longueur d’ondes concernant le repas qui se déroulait dans le bâtiment adjacent. Une des raisons qui poussait Ben à assister à ce genre de rassemblement ces derniers mois, c’était pour y croiser Mavis de toutes façons - et elle se trouvait entre ses mains, littéralement, alors pourquoi s’embêter à continuer sur la lancée initiale quand ils pouvaient reprendre le contrôle sur l’histoire se déroulant ? Là où il appréciait d’ordinaire plutôt être celui aux commandes, il savait pourtant là qu’il n’était pas celui ayant le dernier mot sur l’affaire. « Toi, je veux que tu ne lui dises rien. Moi, je vais me laisser le temps de rassembler mon courage pour lui faire comprendre que ce qu’il a fait est à la limite de la faute professionnelle, et qu’il a de la chance que je sois sa fille. Si ça n’avait pas été le cas, je l’aurais dénoncé sans aucun regret. » Il pinça ses lèvres; bien sur qu’il n’appréciait pas la tournure de ces événements - autant pour ce qui le concernait personnellement que parce-qu’il n’était pas satisfait de la façon dont Leon s’était comporté. Il restait son mentor, celui pour lequel il approuvait surement le plus de respect dans ce monde, mais il avouerait presque facilement que ce n’était pas du tout de cette façon là qu’il se l’imaginait agir lorsqu’il s’agissait de sa fille. « Je suis content en vrai que tu me demandes pas de lui tenir ce discours, j’en aurais pas été capable je crois. » Il fit une petite moue; il souhaitait faire les choses au mieux, mais il restait à la merci du regard que Barnes sénior jetait sur lui.
Le regard qu’elle lui lançait tout autant que les gestes qu’elle avait à son encontre étaient fortement appréciés, bien sur - mais Ben aurait surtout voulu savoir ce qui se tramait dernière ce regard, dans cette tête bien faite. « A quoi tu penses ? » Qu’il murmura du bout des lèvres au même moment où elle passait son pouce sur la chair de ses dernières; ses paroles ressemblèrent davantage à un soupire qu’à une question, mais ce n’était pas le point important - ce qui importait, c’était qu’en l’espace d’une poignée de minutes, elle avait repris un comportement collant davantage à ses habitudes avec lui et il était on ne pouvait plus ravi de ça. « On pourrait s’en aller d’ici. On est même pas obligés de dire au revoir, il se dira surement que la conversation a été difficile, et qu’on a préféré se retirer pour s’en remettre. » Il souffla un petit rire sans amusement par les narines: la conversation avait été difficile, ils auraient surement besoin de temps pour s’en remettre - ils ne l’auraient probablement pas, ou pas véritablement. Dès trop rapidement, ils devraient remettre les masques et agir comme si de rien n’était - et c’était surement cette partie là qui serait d’autant plus éprouvante pour Mavis, dont le corps n’obtiendrait jamais le repos qu’elle aurait mérité. Dont le corps se rapprochait d’une façon du sien, dont les lèvres s’emparèrent un instant des siennes. « Passe la nuit chez moi. Avec moi. On parlera. » Instinctivement, et sachant que sa proximité ne serait pas repoussée ni malvenue en cet instant, les mains de Ben glissèrent le long de la jeune femme pour descendre de ses épaules au creux de ses reins, l’approchant de lui autant qu’il était possible de faire en douceur. Bien sur qu’à son tour d’abord, il lui vola un baiser avant de répondre. « Partons sans prévenir et sans dire au revoir, et roulons jusqu’à ce qu’on en ait marre plutôt. » A Sydney, elle avait évoqué l’idée de prendre davantage de temps juste pour eux deux - elle n’avait surement pas prévu que cela implique d’autres imprévus, il pouvait facilement parier mais là n’était pas la question. Son nez glissait le long de celui de Mavis, son souffle roulant le long de ses joues. « Allons sur la côte pour le reste de la soirée. On pourrait se prendre une chambre d’hôtel et aller manger au restaurant. » Il eut un petit rire plutôt sarcastique qu’autre chose. « On a les tenues adaptées déjà pour ça. » Misérable coïncidence. Il recula quelque peu son visage pour planter de nouveau son regard dans le sien. « T’en penses quoi ? »