ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(event ; sirromet winery) L’impression de ne servir à rien est pesante. Il a été épargné par le passage d’Olga et Cassie l’a tout autant été mais c’est loin d’en être de même pour beaucoup d’habitants de Brisbane et au-delà de toute démonstration médiatique, Ambrose veut sincèrement faire au mieux. La fin d’année approche, les fêtes de même, et il lui semble inimaginable que cela soit une source d'inquiétude pour des familles ayant subi les affres de la nature sans jamais ô grand jamais l’avoir mérité. Il le pense surtout pour les enfants, dont certains sont en âge de ne pas comprendre pourquoi leur vie a basculé du jour au lendemain. Ils méritent un brin d’espoir, un brin de foutue magie de Noël que rien ni personne n’a le droit de leur voler.
Il y a une vie dans laquelle Ambrose veut des enfants. Ce qu’il ignore, c’est si ce sera dans celle-ci ou dans une autre. Simplement, il aurait au moins aimé avoir un petit-frère ou une petite-soeur, tant pour ne pas être éternellement traité comme un gamin que pour savoir ce que ça fait, tout simplement, de veiller sur plus jeune que soi et non d’essuyer l’ardoise d’aînés particulièrement doués pour tout rater. Il s’est toujours posé la question sans jamais en parler à qui que ce soit, parce qu’aujourd’hui encore il pense être trop jeune pour aborder le sujet et, surtout, ce n’est pas avec une femme qu’il respecte mais qu’il n’aime pas qu’il compte un jour fonder une famille. Mais c’est avec elle qu’il s’imagine finir ses jours, alors quelque chose cloche dans ce tableau supposé être idyllique. « Je crois que tu as un admirateur. » Ambrose souffle à l’encontre de son aîné, ce dernier ayant gagné depuis une petite minute une ombre aux cheveux blonds et au regard brillant. Peut-être que cela a à voir avec la canne à sucre qu’August s’est dégôté Dieu sait où, mais le spectacle n’en arrache pas moins un certain sourire à Ambrose alors qu’ils sont arrivés dans la salle de réception depuis quelques minutes seulement. « J’ai pas tiré de nom, parce que tu sais… mais je voulais quand même venir, pour voir si je pouvais aider. » Il n’a pas tiré un nom parce qu’il n’est même pas certain d’avoir suffisamment de dollars sur son compte en banque pour répondre positivement à la demande de cadeau d’un gamin qui n’aura sûrement rien demandé d’astronomique. Il en a honte, terriblement, mais il ne pense pourtant pas un seul instant à demander à Cassie ou même à James de renflouer un tant soit peu les caisses. Il se débrouille. Il trouve des solutions. « Et je suis content de le faire avec toi. C’est un peu notre réveillon en famille aussi. » Avec tout ce qu’il se passe, il ne sait pas s’ils arriveront à tous être réunis autour d’une même table. « T’as pas eu de nouvelles de Norman non plus, pas vrai ? » Ils en ont parlé dans le groupe de la famille, avant que le sujet soit passé sous silence. Et il imagine que ce n’est pas un silence qui a quoi que ce soit d’heureux.
Décembre 2023. Sirromet Winery. Epargné par la tempête, August l’a été également. Que ce soit chez lui – ou du moins, chez ce type qui a accepté de l’avoir comme colocataire et chez qui il vit depuis quelques mois – ou chez Flora, avec qui il s’est réfugié durant le temps de la tempête, le journaliste n’a pas eu à essuyer des dégâts considérables comme ça peut être le cas de beaucoup d’autres. Il s’estime chanceux donc et c’est pour cette raison que, depuis le passage de celle-ci et suite à toutes ces choses qui ont été mis en place par la ville pour venir en aide à ceux qui se retrouvent dans le besoin, August a décidé de relever ses manches afin d’apporter sa petite contribution. Quelques jours auparavant, c’est aux côtés de Chelsea qu’il a mené plusieurs petites actions un peu partout dans la ville et aujourd’hui, c’est aux côtés de son frère cadet qu’il le fait. Et ce n’est pas rien quand il est question ici de donner un peu de magie, celle normalement associée à cette période de Noël. Difficile pour les parents d’en donner à leurs enfants quand ils n’ont pas le cœur à la fête, d’autant plus quand ils ont tout perdu. C’est pour cette raison qu’August a tenu à jouer les pères Noël en acceptant de devenir celui d’un enfant en particulier dont il a tiré le nom et à qui il a apporté un jouet. Et même s’il est loin d’être de ceux qui croule sous l’or – les fins de mois sont toujours aussi difficiles, peut-être même encore plus depuis qu’il travaille pour le Daily Insider, le laissant songeur quant à cette possibilité de prendre un autre job en parallèle – il a pris deux petits cadeaux supplémentaires dans sa petite hotte d’occasion. Et à défaut d’avoir trouvé un véritable costume de père Noël, c’est un pull qu’il a enfilé dans le thème, un bonnet et il a dégoté une canne à sucre qu’il a volatilisé à son colocataire, qui lui sert normalement de décorations dans le jardin.
Forcément, avec cet attirail, comment ne pas attirer l’attention « Je crois que tu as un admirateur. » August suit l’indication de son frère et croise le regard d’un petit blondinet dont le sourire traduit l’admiration qu’il peut avoir pour August et son accoutrement – comme quoi, finalement, il n’est peut-être pas si mal. Cela le fait sourire, il fait d’ailleurs un petit signe de la main au petit garçon qui, en retour, agite plus vivement sa main avant qu’il ne soit appelé par une femme qui doit très certainement être sa mère. « J’ai pas tiré de nom, parce que tu sais… mais je voulais quand même venir, pour voir si je pouvais aider. » Il sait, il comprend et à cette précision, son air s’attriste, bien qu’il acquiesce « Il y a toujours de quoi faire pour aider » et la richesse n’est pas uniquement celle pécuniaire à laquelle tout le monde pense quand elle peut se traduire aussi par la bonté du cœur et, chez les Constantine, il y en a toujours eu, malgré leur situation difficile. « Ils ont des bonnets de Noël là-bas si tu veux. On peut aller t’en chercher un et j’ai quelques cadeaux supplémentaires dans ma hotte » ou tout du moins, ce sac qu’il brandit en se grattant la tête parce qu’il sait qu’il n’est pas très crédible avec, ce qui ne manque pas de le faire sourire « Comme ça, toi aussi tu pourras en distribuer. Je suis sûre aussi qu’ils seraient content de t’entendre chanter » Après tout, c’est un de ses multiples talents, et il est persuadé que les organisateurs seraient ravis d’avoir un chanteur dans leurs bénévoles pour égayer davantage encore l’esprit de Noël qu’ils essayent de reproduire ici pour les victimes de la tempête. « Et je suis content de le faire avec toi. C’est un peu notre réveillon en famille aussi. » C’est vrai que c’est une jolie façon de célébrer Noël, eux qui n’ont jamais vraiment eu le cœur à la fête, alors qu’ils ont toujours associé cette période à un moment en famille qu’ils ne pouvaient pas réellement partagé du fait de la tragédie qui a frappé leur famille depuis leur plus jeune âge. Les mots d’Ambrose touchent August en tout cas et c’est pour cette raison qu’il vient poser une main sur l’épaule de son frère « Je suis content aussi de passer cette journée avec toi, petit frère » Et le cœur à la fête, ils l’auront encore moins cette année quand leur oncle est porté disparu et, ça, ils en ont parfaitement conscience l’un comme l’autre… à moins qu’un miracle se produise avant le début des festivités et que Norman réapparaisse. « T’as pas eu de nouvelles de Norman non plus, pas vrai ? » C’est à contre cœur qu’il tourne doucement la tête de gauche à droite « Non, j’en ai pas eu Ambrose ». Il ne lui retournera pas la question, il se doute que lui non plus, autrement il ne l’aurait pas interrogé à ce sujet. Il observe son cadet quelques secondes, les sourcils froncés parce qu’il sait à quel point Rose est proche de Norman. August ne peut pas en dire autant et bien qu’il ait toujours eu des rapports compliqués avec son oncle, il ne peut jouer les indifférents aujourd’hui suite à sa disparition « Faut garder espoir, on va le retrouver ». Il regarde son cadet comme s’il lui en faisait la promesse, un risque qu’il prend parce qu’il ne souhaite pas que son petit frère vive la perte d’un proche à nouveau. Tout comme il ne le souhaite pas pour son cousin, bien que, là aussi, il n’a jamais été proche de ce dernier. Et qu’importe s’il ne l’a jamais porté dans son cœur, August fait au mieux pour être présent pour James en prenant régulièrement de ses nouvelles. « Tu as passé un peu de temps avec James dernièrement ? » qu’il demande alors, sachant que, là aussi, les deux sont proches, August ayant bien souvent jalousé les rapports entre son cousin et son petit frère, bien plus fusionnels qu’Ambrose ne peut l’être avec lui, à son plus grand regret. Mais tout ça ne compte plus aujourd’hui quand ils se doivent d’être là pour le styliste dont l’inquiétude est immense au sujet de son propre père.
BY PHANTASMAGORIA
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
August propose de l’habiller un peu plus pour l’occasion et Ambrose son sort sans broncher lorsqu’il attrape un bonnet de Noël pour en faire le sien et le poser sur sa tête. Il a raison: il a l’air un peu plus dans le thème de cette manière, et cela sera sans doute plus réconfortant pour les enfants qu’ils vont rencontrer et croiser tout au long de la journée. « Comme ça, toi aussi tu pourras en distribuer. Je suis sûre aussi qu’ils seraient content de t’entendre chanter » - « Je suis moins sûr qu’ils aimeraient le registre, par contre. Et je te parle même pas des parents. » Il avoue dans un rire en pensant à toutes les chansons écrites par les Sand Witches: aucune d’elle n’a sans doute sa place en plein cœur des fêtes de fin d’année, et encore moins face à des enfants en plutôt bas âge. Mais Ambrose se concentre sur ce simple fait pour ne pas avoir à revenir sur la proposition de son aîné de partager les cadeaux à offrir: celle-ci a été acceptée dans un hochement de tête timide mais bien existant. « Je suis content aussi de passer cette journée avec toi, petit frère » L’année prochaine, il se le promet, ils fêteront la fin d’année tous ensemble sans qu’il soit question d’un père disparu, d’un autre plus malade que jamais et le tout couronné par une tempête.
Le cœur du plus jeune se serre d’autant plus lorsqu’August lui avoue ne pas avoir eu des nouvelles de Norman, bien qu’il ne pouvait que déjà s’en douter: personne n’en a eu, et surtout pas James, ce qui a tout pour être particulièrement inquiétant. « Faut garder espoir, on va le retrouver » August pose son regard sur Ambrose sans que ce dernier ne cherche à fuir mais il n’est pas rassuré pour autant. Il n’est plus un enfant face à qui tous les mensonges peuvent passer. « Je suis pas si sûr. Pas cette fois. » Autant parce que Norman n’aurait jamais déserté de lui-même que parce que sa disparition coïncide avec la nuit de la tempête, ce qui peut laisser libre cours à un millier de scénarios différents - et tous plus terribles les uns que les autres. « Tu as passé un peu de temps avec James dernièrement ? » Malgré lui, il marque la négation de ses mouvements de tête. Il aurait aimé répondre le contraire, tout comme il aurait aimé être en capacité d’expliquer clairement comment James se sent sur ce point. « Il se noie dans le travail et il explique ça avec l’approche de la Fashion Week. » Comme s’il avait besoin d’une excuse pour se noyer dans le travail. Il le fait depuis toujours, et personne dans la famille n’est pour l’ignorer. « Je pense qu’il est dans le déni, parce qu’il est le mieux placé pour savoir que Norman va sans doute très mal. » Qu’il soit hospitalisé et sans connaissance serait le seul moyen d’expliquer son silence ; ça, ou qu’il soit mort. Ce dernier point, même Ambrose préfère le nier et être dans le déni: Norman ne peut pas mourir. « Il vous a dit quelque chose, quand vous l’avez aidé avec Flo ? » Un geste qu’il n’oubliera pas, parce qu’il sait qu’August ne porte pas James dans son coeur mais il est passé outre toutes ses pensées à son sujet au moment de lui prêter main forte dans les premières recherches au sujet de Norman. Et pour Ambrose, c’est important. Pour James aussi, sans aucun doute, cela a fait une différence significative.
Décembre 2023. Sirromet Winery. Ce n’est pas dans leur habitude de célébrer en grande pompe les fêtes de fin d’année. Bien sûr, ils tentent de se réunir chaque année pour le réveillon de Noël chez les Weatherton - un moment propice durant lequel chacun tente de faire des efforts durant cette unique réunion familiale de l’année – mais celle-ci reste assez formelle et même revêtir un simple bonnet de Noël sur la tête ou un pull moche est bien souvent volontairement oublié – sûrement pour éviter de passer pour celui qui en fait trop. Alors voir Ambrose enfiler son bonnet fait sourire August qui retrouve en son cadet ce petit garçon qu’il a pu être autrefois. « Je suis moins sûr qu’ils aimeraient le registre, par contre. Et je te parle même pas des parents. » « Ouais non je te disais pas de chanter les chansons de ton groupe » ce n’est pas qu’il aime pas, juste qu’effectivement, ce ne serait pas approprié « Mais chanter reste ta spécialité, je suis sûre que tu te souviens de certains chants de Noël ou que tu connais quelque chose qui n’heurteront la sensibilité de personnes ». Des classiques du genre, il n’en manque pas et Ambrose, doué dans l’exercice, pourrait contribuer se faisant à redonner un petit côté magique à ce lieu qui, bien qu’ouvert pour redonner du baume au cœur, n’en reste pas moins un refuge pour des victimes de la tempête.
Et peut-être qu’eux aussi en ont après tout besoin de cette magie quand ils sont tous les deux inquiets après la disparition de leur oncle. August sait qu’Ambrose est particulièrement touché par celle-ci parce qu’il était proche de Norman bien plus que lui ne pouvait l’être et c’est surement pour cette raison que, même en n’ayant pas eu de nouvelles, l’ainé préfère dire qu’il faut garder espoir. Mais Ambrose n’est plus un enfant et lorsque qu’il s’enquiert de dire « Je suis pas si sûr. Pas cette fois. » August reporte son regard désolé sur lui. Il n’est pas prêt de son côté à se rendre à cette évidence et pourtant, tous les signes sont là pour lui faire comprendre que les chances de le retrouver s’amenuisent de jour en jour. Il ne répond rien, parce qu’il ne veut pas se lancer dans un débat avec son cadet à ce sujet – et il n’aurait pas vraiment d’argument pour le contrer dans ce sens, demandant alors à Ambrose s’il a passé du temps avec James dernièrement « Il se noie dans le travail et il explique ça avec l’approche de la Fashion Week. » Mais ils savent très bien tous deux que, bien que ce soit dans ses habitudes, il ne fait là que faire l’autruche et préfère donc se réfugier dans son travail plutôt que d’affronter la réalité. Mais ce n’est pas August qui va lui jeter la pierre « Je pense qu’il est dans le déni, parce qu’il est le mieux placé pour savoir que Norman va sans doute très mal. » August soupire, délaissant son sac de cadeau à ses pieds, se penchant se faisant « On ne peut pas lui reprocher d’agir comme il le fait. On ferait sûrement la même chose aussi ». C’est certain, ça a été, de son côté, sa manière de faire quand il a été plaqué devant l’autel – même si cela n’est en rien comparable à la situation actuelle. « Il est peut-être dans le déni, mais je mentirai en disant que je ne le suis pas aussi. Tant qu’il n’a pas été retrouvé, il y a de l’espoir. Qu’est-ce qu’on peut faire de plus, de toute façon ? ». Se préparer au pire ? Ils le font tous, indirectement et silencieusement. « En tout cas, James a besoin de nous et le plus important c’est qu’on soit là pour lui, qu’il nous le demande ou non ». Qui aurait cru un jour qu’August soit capable de prononcer de tels mots concernant son cousin ? Sûrement pas lui-même mais les circonstances font que les tensions qui ont toujours existé entre eux n’ont pas lieu d’être. « Il vous a dit quelque chose, quand vous l’avez aidé avec Flo ? » Il hausse les épaules, simplement « Pas vraiment, non. Il s’est surtout excusé parce qu’il avait l’impression de nous déranger en nous demandant notre aide ». Ce à quoi August a évidemment répondu qu’il n’avait pas à le faire « Je pense que ça lui a fait du bien qu’on soit à ses côtés pour le soutenir, même si les recherches n’ont rien donné… Il était à fleur de peau » Et il l’est toujours, sûrement davantage encore et c’est là toute l’importance de leurs présences à leur côté. « Et tu sais, Rose que je suis là aussi si tu as besoin ». C’est glissé là, subtilement, parce qu’il sait qu’il souffre autant que James de cette disparition et qu’il serait anéanti si l’issue en venait à être défavorable.
BY PHANTASMAGORIA
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Malgré tout le coeur que met Ambrose à l’ouvrage pour rendre le quotidien des enfants un peu plus simple et un peu plus doux, il ne sait faire autrement que faire passer Norman et James avant toutes ses autres priorités, parce qu’il en a toujours été ainsi et que c’est de cette manière qu’il a grandi. Parler d’eux n’est pourtant pas un exercice dont il a l’habitude avec August, mais tout est assez urgent et important pour que lui et Ambrose le fassent tout de même, sans plus de commentaires sur ce point. « On ne peut pas lui reprocher d’agir comme il le fait. On ferait sûrement la même chose aussi. » Tristement, il hoche la tête. Il voudrait lui demander comment il a réagi, lui, quand il a appris la mort de leur mère. Et dans un même temps, il a justement bien trop peur de l’apprendre, parce qu’il sait qui se sentira coupable peu importe la réponse. « Je lui reproche pas. » Il souffle doucement, lui-même blessé à l’idée qu’on puisse le penser capable de trouver des reproches à partager envers James. Il l’idolatre bien trop pour arriver à se montrer juste et objectif à son sujet et, par-dessus tout, il a bien trop peur qu’on puisse un jour penser qu’il se trouve ailleurs que dans le camp de James. Peu importe le sujet, peu importe son importance, il sait par avance qu’il sera toujours à ses côtés. « Il est peut-être dans le déni, mais je mentirai en disant que je ne le suis pas aussi. Tant qu’il n’a pas été retrouvé, il y a de l’espoir. Qu’est-ce qu’on peut faire de plus, de toute façon ? » Ils ne peuvent rien faire, en effet, mais ce n’est pas pour autant qu’Ambrose pense que continuer à avoir de l’espoir est un choix judicieux. Ils n’en tomberont que de plus haut le moment venu et, de toute évidence, souhaiter leur malheur n’est pas une idée qu’il nourrit moindrement. « J’ai un ami qui travaille à l’hôpital. Je lui ai donné la description de Norman, et je lui ai dit de me prévenir si jamais… y’avait des correspondances. » Il doute que cela porte ses fruits, mais il a au moins l’impression d’avoir contribué à l’effort de guerre de cette manière. A vrai dire, il espère que cela ne portera jamais ses fruits, parce qu’il a surtout demandé à Ruben de se renseigner sur les personnes décédées, ce qui lui semble malheureusement être le plus vraisemblable.
« En tout cas, James a besoin de nous et le plus important c’est qu’on soit là pour lui, qu’il nous le demande ou non. » En silence, Ambrose hoche la tête. James a son caractère, il a quelques qualités et beaucoup de défauts, mais il sera toujours là pour lui quoiqu’il arrive. En particulier dans ce contexte. « Je pense que ça lui a fait du bien qu’on soit à ses côtés pour le soutenir, même si les recherches n’ont rien donné… Il était à fleur de peau. » Il hoche encore la tête, soulagé que Flora et August se soient portés volontaires en premier pour l’aider. Il ne sait pas s’il aurait été capable d’autant de son côté, ou tout du moins il ne sait pas s’il en aurait été capable sans risquer de flancher. « Merci d’avoir été là pour lui. » Il souffle finalement, bien conscient que les relations entre lui et James ont toujours été difficiles et qu’elles continuent de l’être. Il a pris sur lui, et pour ça Ambrose l’en remercie sincèrement. « Et tu sais, Rose que je suis là aussi si tu as besoin. » - « Je peux pas reprocher à James d’être dans le déni, dans le fond, parce que je suis pas mieux. » Il finit par en rire nerveusement. Tant qu’il n’aura pas vu de corps, tant qu’il n’aura pas la preuve irréfutable que Norman ne sera plus jamais face à lui, alors il continuera de l’espérer. « Je sais que t’aimes pas l’entendre, mais moi j’ai jamais vraiment connu papa. » Et s’il n’a jamais non plus posé l’étiquette de “papa” à Norman, il le qualifie pourtant comme tel d’une certaine manière. Tout du moins, ce n’est pas une question de subjectivité que de simplement accepter l’idée qu’il est le seul à l’avoir élevé. « Mais c'est pas vraiment mon père, alors on devrait se concentrer sur James. » Il tente maladroitement d'afficher un sourire serein. En vain. Il veut que tout le monde pense à James et il ne veut pas accaparer l'attention de sa fratrie, mais il sait aussi par avance que le jour où la nouvelle tombera, il sera totalement démuni. « T'as réagi comment, pour maman ? » Il finit tout de même par oser demander, sa lèvre emprisonnée entre ses dents. August n'avait que cinq ans, mais il pense tout de même qu'il se souvient de ce moment. Au moins en partie.
Décembre 2023. Sirromet Winery. « Je lui reproche pas. » « Je sais » qu’il dit doucement, ne cherchant pas à accabler Ambrose quand il sait aussi que James représente pour lui bien plus que lui ne peut être un grand frère à son égard. C’est un fait, August compose avec et sait que, dans ses propos, son cadet s’inquiète uniquement pour leur cousin. Il est dans le déni, veut y croire encore et l’ainé s’y attache aussi à cet espoir parce qu’il sait parfaitement ce que cela fait que de perdre un parent et au-delà de sa relation qui est la sienne avec James, il ne lui souhaiterait ça pour rien au monde. « J’ai un ami qui travaille à l’hôpital. Je lui ai donné la description de Norman, et je lui ai dit de me prévenir si jamais… y’avait des correspondances. » Ils agissent tous à leur échelle pour retrouver Norman, sollicite le plus de personnes possibles dans leur recherche dans l’espoir qu’une d’elle finisse par les appeler pour leur donner une bonne nouvelle. Parce que c’est une de cette nature qu’ils attendent, pas une de celle qui leur apprendra que le corps de leur oncle a été retrouvé sans vie. Mais plus le temps passe, et plus l’évidence voudrait qu’ils prennent conscience que c’est cette issue là est la plus probable. « On finira par le retrouver ». Il ne précise pas comment parce qu’il se refuse de prononcer une issue plus qu’une autre et veut s’attribuer là encore le rôle de grand frère protecteur, bien que Ambrose soit bien plus lucide que lui dans l’histoire.
« Merci d’avoir été là pour lui. » Ils ne sont pas anodins ces mots parce qu’ils savent tous les deux que les rapports entre lui et James n’ont jamais été au beau fixe. C’est même une certaine compétition silencieuse qu’August a toujours eu envers son cousin parce qu’il a toujours accaparé une place de trop dans cette fratrie, surtout auprès du cadet. « On est une famille avant tout, qu’importe nos différents ». L’urgence de la situation prend le dessus et tout ça à côté, finalement, n’a plus d’importance. « Et on sait ce que c’est que… de perdre quelqu’un de cher. Je ferai tout mon possible pour qu’il ne connaisse pas pareil sentiment » Même si le destin de Norman n’est pas entre ses mains mais il souhaite protéger son cousin et ça, c’est quelque chose d’inédit. Peut-être aussi qu’August agit de la sorte parce que les regrets l’accaparent de jour en jour, lui dont les rapports avec son oncle ont toujours été complexes et tendus, de son propre fait. « Je peux pas reprocher à James d’être dans le déni, dans le fond, parce que je suis pas mieux. » Ils le sont tous et au final, on ne peut pas le leur reprocher. August, en tout cas, est inquiet aussi pour son cadet parce qu’il sait la place que Norman a dans sa vie et ce qu’il représente pour lui. « Je sais que t’aimes pas l’entendre, mais moi j’ai jamais vraiment connu papa. » Le sujet est sensible, ils ont toujours eu du mal à discuter de leur père en présence de l’un et de l’autre et cela vaut autant entre eux qu’avec le reste de la fratrie. Alors, à ce moment-là, le regard de l’ainé se porte sur le sol, restant silencieux. « Mais c'est pas vraiment mon père, alors on devrait se concentrer sur James. » « Tu n’as pas connu, papa » qu’il reprend instantanément, relevant le regard sur son cadet. « Et pour cette raison, tu n’as pas à t’en vouloir d’avoir vu Norman comme tel ». Ca lui coûte, beaucoup, de dire ça mais la disparition de leur oncle semble lui remettre les idées en place aussi sur ce sujet et à être davantage tolérant, là où il parvenait difficilement à l’être autrefois « Ce n’est pas parce que, sur le papier, ce n’est pas écrit noir sur blanc qu’il est ton père que ton inquiétude et ta tristesse ne comptent pas, Ambrose. Elle est tout aussi importante que celle de James ». Norman les a élevés et Ambrose plus que les autres quand il s’en est occupé alors qu’il venait tout juste de naître. Ce retour en arrière n’est pas évident à évoquer pour August, qui sent quelque peu sa gorge se nouer mais, parce qu’il ne veut rien laisser transparaître, reprend le dessus « Je serai là, petit frère ». Toujours, il ne l’ajoute pas mais le pense très fort alors que sa main est venue se poser sur son épaule et que son regard s’est ancré dans le sien. Cela dure un millième de secondes à peine, parce que la pudeur reste et s’il parvient à reprendre son souffle après ça, ce n’est que de courte durée. « T'as réagi comment, pour maman ? » Il s’agitait déjà pour reprendre ce sac abandonné à ses pieds quand Ambrose le prend de court avec cette question. Lentement, il laisse retomber le sac en tissu à terre, se pivote de sorte à faire face à son cadet, son teint livide « Je… » Le sujet est sensible pour tous les souvenirs que cela fait remonter à la surface mais aussi parce que le sujet est délicat quand il sait qu’Ambrose se sent coupable de la disparition de leur mère, alors que jamais August lui reprochait. « On était petits et surtout… tout s’est passé si vite. Papa était déjà plus présent et des inconnus sont venus nous annoncer que maman n’a pas survécu. J’ai pas eu le temps de réaliser sur le moment parce que je ne voulais pas y croire, je pensais naïvement qu’elle allait réapparaître. Et puis, on a été amené à Brisbane du jour au lendemain et on a dû faire avec… J’étais en colère contre le monde entier, je trouvais ça tellement injuste. En réalité, j’étais triste surtout, c’était ma manière à moi de l’exprimer ». Les mots sont durs à prononcer, lui coûte aussi sur le plan émotionnel et il sait qu’il en est autant pour Ambrose « Je n’étais pas en colère contre toi » qu’il éclaircit volontairement « J’avais fait la promesse à maman que je veillerai sur toi. J’ai essayé de faire au mieux » qu’il confesse finalement et il ose retrouver les pupilles de son petit frère sur ces derniers mots et l’émotion finit par gagner du terrain quand il sent son regard se brouiller peu à peu.
BY PHANTASMAGORIA
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« On finira par le retrouver » C’est le mensonge auquel il s’accroche.
Pour l’heure, au-delà de la question de Norman, c’est surtout à propos de son frère aîné qu’Ambrose se fait du souci. James est partout à la fois et il refuse de ralentir le rythme. S’il continue comme ça, même peu de temps, il va aller droit dans le mur vers lequel il se dirige déjà. Il a toujours été trop exigeant envers lui-même, un trait de caractère qu’Ambrose connaît bien, mais il est surtout en train de vouloir gérer trop de choses en même temps en l’absence de son père, la tête de l’entreprise familiale. Il ne pourra pas garder ce rythme bien longtemps et tout le monde sauf lui l’a déjà compris. « On est une famille avant tout, qu’importe nos différents. » Il n’en dit rien, pas certain qu’ils pourraient autant se serrer les coudes que ce qu’August veut bien croire. Il est heureux et soulagé que cela soit le cas en cet instant précis mais il ne tirera aucune conclusion hâtive au sujet d’un futur dont ils ignorent tout. « Et on sait ce que c’est que… de perdre quelqu’un de cher. Je ferai tout mon possible pour qu’il ne connaisse pas pareil sentiment. » - « Mais ça tu n’y peux rien. » Il ajoute doucement. Tout le monde cherche à prendre une partie de la charge sur ses épaules mais en ce qui concerne Norman, personne n’y peut rien tant ils ignorent tout sur ce qui lui arrive.
« Tu n’as pas connu, papa. » Cela a beau n’être qu’une reformulation plus directe de ses propres mots, Ambrose ne sait accepter la sentence sans ciller. Il l’a connu, il le connaît ; mais c’est une version différente que celle dont le reste de la fratrie a le souvenir. Il ne peut pas dire qu’il n’a jamais connu leur père alors qu’il est sûrement celui lui rendant le plus visite d’entre eux tous. Il se mord l’intérieur de la joue pour se forcer au silence, voulant croire qu’August a une idée derrière la tête et qu’elle ne se résume pas à débuter une bataille entre eux. « Et pour cette raison, tu n’as pas à t’en vouloir d’avoir vu Norman comme tel. » Et en effet, tel est le cas. Norman a toujours œuvré pour lui et pour le reste de la fratrie et il ne l’oubliera jamais, parce que rien n’y personne ne lui a un jour obligé de dédier autant de son temps à une belle bande d’orphelins. « James est son fils légitime. Il lui léguera Weatherton un jour. C’est différent. » Ce n’est pas uniquement différent à cause de Weatherton (qu’Ambrose n’a jamais eu pour ambition de rejoindre et encore moins de reprendre), mais tout de même, il y a de ça. James a le même nom que lui, James l’a toujours appelé papa, et il n’y a rien de plus normal à tout ceci, tout comme il n’y a rien de plus normal qu’il soit aujourd’hui le premier impacté par sa disparition - disparition et rien d’autre. Ambrose est un dommage collatéral et la pièce rapportée de cette histoire ; comme ils ont tous un jour été la pièce rapportée dans la vie de Norman et James à la mort de leur mère. « Je serai là, petit frère. » Il sait qu’il le pense, bien sûr, mais Ambrose demande à le voir plutôt qu’à l’entendre. Celui qui a toujours été là pour lui jusque-là, c’était Norman. C’était le côté Weatherton de son sang bien plus que le Constantine.
C’est sans doute grâce aux mots de son aîné qu’il se sent assez pousser des ailes pour oser l’interroger au sujet de leur mère, qui reste un sujet rarement abordé. En silence, il l’écoute parler de sa peine et de sa stupeur, se sentant plus que jamais mal placé tant il est encore en train de penser qu’il l’envie. Il l’envie non pas d’avoir connu le deuil mais de l’avoir connu elle, tout simplement. Des mauvais côtés vont de pair avec, mais Ambrose se dit qu’il aurait tué pour avoir eu l’occasion de connaître leur mère autrement qu’à travers des récits rapportés et des photos sans chaleur. « Je n’étais pas en colère contre toi. » Ce n’est pas grave: Ambrose l’est pour deux, et pour le reste de la fratrie toute entière. « J’avais fait la promesse à maman que je veillerai sur toi. J’ai essayé de faire au mieux. » - « Mais t’as jamais été vraiment très présent. » Peu importe ce qu’il a pu promettre à leur mère dans Dieu sait quelles conditions, Ambrose refuse de maquiller la vérité sous couvert que ce soient les fêtes de fin d’année. August n’a pas brillé par sa présence ni par son soutien, et il mérite que cela lui soit dit plutôt que de croire en des chimères. « Bref, merci. » Pour les explications au sujet de leur mère et son ressenti, au moins, il lui doit bien ça. « Je crois qu’on est attendus. » Du reste, ils n’ont sûrement rien de plus à se dire et, de toute façon, Ambrose à réellement à cœur d’apporter sa pierre à l’édifice du Noël des enfants pour perdre davantage de temps à ressasser le passé. Les têtes blondes attendent cadeaux et attention et il est là pour ça.
Décembre 2023. Sirromet Winery. « Mais ça tu n’y peux rien. » Non, il n’y pourra rien si l’issue est défavorable et s’ils apprennent que Norman n’a pas survécu à la tempête. En attendant, il fait en sorte de veiller sur James, de près comme de loin et de nourrir avec lui l’espoir – et sûrement n’est-ce encore là pas la solution – que son père refera surface tôt ou tard et en bonne santé.
Si les mots dont usent August paraissent difficile à l’encontre de son cadet, notamment en spécifiant qu’il n’a jamais connu leur père – ce qui n’est en rien que la stricte vérité – il ne le fait pas dans le but de le blesser. Il le fait pour appuyer ses propos, ceux qu’il n’a jamais voulu reconnaitre et formuler à voix haute, expliquant ainsi qu’à défaut d’avoir connu leur père, il ait pu considérer Norman comme ce père de substitution qu’il a tenté d’être pour tous, parce que c’est la responsabilité qu’il s’est donné après le décès de sa sœur. Pour August, cela a toujours été difficile et il s’est toujours refusé de voir son oncle comme tel, mais pour Ambrose, il peut comprendre qu’il ait pu faire ce parallèle là – et donc il ne lui en veut pas. « James est son fils légitime. Il lui léguera Weatherton un jour. C’est différent. » « Ca ne change rien au fait qu’il ait pu te considérer comme un fils, lui aussi. Que tu sois de son sang ou non » Et c’est bien une première pour August que de parler en la cause de son oncle et d’évoquer un sujet qui a toujours été délicat à ses yeux. Il le pense mais le formule surtout pour réconforter son petit frère, conscient qu’il est tout autant touché que James par la disparition de leur oncle. August lui fait d’ailleurs la promesse d’être là pour lui, quoi qu’il advienne et ce n’est pas des paroles en l’air qu’il prononce là.
« Mais t’as jamais été vraiment très présent. » Ambrose est dur avec August. Les mots lui font bien plus de mal qu’il ne peut le laisser paraitre parce qu’il a pourtant essayé à maintes reprises mais c’est toujours senti en décalage avec son cadet et repoussé par celui-ci. Il ne réagit pas pour autant, préfère encaisser une fois de plus, ne souhaitant pas se lancer dans un débat qui sûrement n’amènerait rien de bon. Il soupire, voilà tout et un froid s’installe durablement entre les deux frères malgré le « Bref, merci. » qu’Ambrose daigne lui formuler. « Je crois qu’on est attendus. » Ils le sont et ils seront bien plus utiles aux autres que pour eux-mêmes et August préfère encore donner de son temps de la sorte plutôt que de se battre indéniablement pour cette fratrie qui semble brisée à tout jamais.