ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
Ses yeux d'un bleu profond se levèrent sur l'horloge derrière le bar qui affichait 22h34. Un soupir s'échappa de ses lèvres délicates tandis qu'elle posait un court instant son stylo sur le rebord du bar. « Mike, tu peux me servir un verre de Chateauneuf du pape s'il te plait ? » Le barman esquissa un sourire amusé avant de déposer un verre à pied face à elle. « Tu devrais lâcher prise et arrêter de bosser comme une dingue Wild. » La jolie brune lui envoya un baiser imaginaire avant de porter le doux liquide à ses lèvres. « J'suis sérieux. Regarde un peu le monde qui t'entoure au lieu de gribouiller tes idées pour ton podcast. » Non mais sans déconner, comme ci sa vie était plate et fade. Mike était aux premières loges assez régulièrement pour savoir qu'elle avait un rythme de vie qui n'était pas des plus banals. A l'écouter elle vivait en ermite au fond d'une grotte avec douze chats et des aiguilles à tricoter. Elle roula les yeux au ciel tout en reprenant son stylo. « Si tu ne parles pas au moins à une autre personne que moi ce soir, je refuse de te servir un autre verre. » Il lui envoya son plus beau sourire tout en se passant une main derrière la nuque. « Tu déconnes là ? » Son ton outré fit rire le quarantenaire qui lui fit un clin d'oeil taquin tout en s'éloignant à l'autre bout du bar. « J'l'ai promis à tes frères Wild. » Trahison. Voilà enfin toute la vérité révélée. Ses frères ne lui laisseraient donc jamais assez d'air pour respirer. Il ne lui restait plus trente mille possibilités.
Avec une lenteur toute calculée, elle observa la foule présente ce soir là. Il y avait de nombreux éclats de rire, un groupe de mec non loin de là en train de jouer au billard tout en trinquant leurs pintes dans un vacarme assourdissant. Deux ou trois couples sirotaient leurs verres tout en se faisant des yeux de biches. Une table d'afterwork en costard cravate riait à gorge déployée tout en faisant des blagues salaces qu'elle arrivait à percevoir d'ici. Décidément c'était pas gagné. Entre la peste et le choléra le choix allait être difficile... Cependant, son regard fut soudainement attiré par un gars seul à l'extrémité opposée du bar. Grand, athlétique avec cet air austère des mecs qui boivent seul leur verre de whisky en pleine semaine. C'était parfait. Nous avions un gagnant ! L'important n'était pas d'obtenir une réponse de sa part mais simplement d'aller lui parler pour que Mike accepte de lui lâcher la grappe. Ramassant ses affaires, elle attrapa son verre dans la main droite, descendit tel un chat de son tabouret et traversa le bar sous le regard suspicieux du barman. Elle fut tout de suite frapper par son parfum suave mélangé à l'odeur furtive d'une cigarette sûrement fumée un peu plus tôt. Se hissant à la droite de ce dernier, sa voix brisa le silence. « Bonsoir. Je ne vous embêterai pas longtemps c'est promis. » D'un geste, elle porta le vin à ses lèvres avant de fixer le comptoir. « J'ai simplement besoin de vous pour obtenir un peu d'oxygène. » D'un geste furtif elle désigna Mike qui, semblant content de son initiative, retourna à ses occupations.
Wild se passa une main dans les cheveux, dispersant ses mèches rebelles de chaque côté de son visage. Ses yeux d'un bleu troublant se posèrent sur Monsieur j'fais la gueule. « Je n'ai même pas besoin d'une réponse. Hochez la tête de temps à autre sera amplement suffisant. Je quitterai votre espace vital d'ici quelques minutes. » Cette assurance folle qu'elle dégageait aurait pu en troubler certains mais au vu de l'énergumène, elle se doutait que son franc parler ne le ferait pas sourciller. Et au fond, elle n'en avait strictement rien à foutre. C'était donnant-donnant. Elle lui bouffait quelques minutes de liberté et de tête à tête avec son single malt mais en échange, elle lui offrirait le prochain. Et lui, passerait un peu moins pour un alcoolique dépressif qui broyait du noir seul dans son coin. La jolie brune s'apprêtait à attraper à nouveau son verre lorsqu'un des lourdeaux de la table costard cravate vint s'écraser sur sa droite avec toute la délicatesse d'un hippopotame. « Hey, tu n'serais pas la bombasse qui tient le podcast Without Taboo ? » Génial. Vraiment là, on était proche de toucher le fond. Le dévisageant de haut en bas, elle attendit quelques secondes avant de répondre d'un ton las à cet homme de Cro-Magnon tout juste sorti de sa caverne. « Contente de savoir que mon podcast instruit des gens tels que toi mon grand. » L'homme éclata de rire tout en titubant et en renversant une partie de sa pinte sur le bar. « Viens avec nous ma belle, j'suis sûr que tu auras plein de choses à nous apprendre. » Son regard lubrique se posa lentement sur ses courbes et elle ne put retenir un soupir de dégoût. « Sérieusement, tu ne veux pas retourner avec tes amis et refaire le monde en insultant toutes les secrétaires de ta boite comme vous le faisiez tout à l'heure ? » Son ton glacial le stoppa un court instant dans son élan avant, qu'encouragé par son public juste derrière, il ne lui saisisse l'avant bras.
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Nah, you don't know me, lightning above and a fire below me, you cannot catch me, cannot hold me, you cannot stop, much less control me -- feat. @Wild Fitzjames
J’étais passablement énervé, certainement même à fleur de peau. Appuyant sur la touche pour raccrocher, je reposais le téléphone sur le bord du comptoir d’un geste sec, bourré d’agacement. Elle était entrain de jouer avec mes nerfs, de me pousser à la faute. Elle refusait de comprendre que j’avais besoin de temps pour digérer ce que nous vivions, que je ne pouvais pas signer ses putains de papiers comme ça. Même si je m’étais payé cette baraque sur Bayside, même si j’avais acheté cette vieille Mustang sur un coup de tête, j’avais besoin d’un peu plus de temps pour ça. Il n’était pour autant pas question de faire marche arrière, de revenir sur sa décision, d’essayer de la convaincre que ce divorce était une mauvaise, il fallait simplement qu’elle me laisse process cette information. Mais Evy était une tête de mule, autant voir pire que moi et maintenant qu’elle voulait absolument que je signe ces papiers, je n’avais pas d’autre choix que de m’exécuter. Sauf que je pouvais être excessivement con, démesurément borné moi aussi. Certes il y avait cet aspect de prendre le temps d’ingérer le fait que cette signature mettrait fin à plus de dix ans de ma vie, mais vu qu’elle me poussait, faire ralentir la procédure était également un moyen pour moi de me venger.
J’étais tellement plongé dans mes pensées, tellement absorbé par la vue de ce whisky que je faisais tourner dans le fond de ce verre, que je ne remarquais pas cette femme se rapprocher de moi, venir s’installer à côté de moi. Ce fut sa voix qui m’arracha à mes sombres rêveries. Je levais à peine les yeux lorsqu’elle m’adressa la parole, me contentant d’un simple regard en coin pour la dévisager. Quoiqu’elle veuille, ce soir n’était malheureusement pas le bon soir. Néanmoins et même si les choses n’allaient pas comme je le désirais, j’étais plutôt quelqu’un de patient et j’écoutais ce qu’elle avait à me dire. Jetant un coup d’œil au barman qui observait la scène depuis l’autre bout du bar, je compris plus ou moins qu’il y avait un accord tacite entre les deux.
« Tant mieux. », dis-je simplement en reportant mon attention sur mon verre de whisky. « Je comptais pas m’éterniser. ».
Ce qui n’était pas complètement faux. La soirée était bien entamée et alors qu’il ne restait que presque une heure avant qu’il ne soit minuit, le cendrillon que j’étais n’allait pas tarder à rentrer chez lui, prendre peut-être une bonne douche et aller se coucher. Un quotidien absolument fantastique qui n’envoyait pas de rêve, qui ne donnait pas envie, mais qui était le mien. Celui d’un type légèrement blasé par le cours des choses, un type qui s’était enfermé dans le travail et qui ne sortait que rarement. Ce soir, je m’étais arrêté dans ce bar parce que l’ensemble de la journée avait été merdique. Parce qu’entre Evy et tout ce qu’elle faisait pour me pourrir la vie et deux de mes gars qui s’étaient mis en arrêt au dernier moment, je n’étais pas au mieux de ma forme. L’idée de recruter une personne en plus de la boite, pour la gestion RH m’avait traversé l’esprit. Aller chercher des contrats, faire valoir mon entreprise de sécurité ça, je pouvais faire. Gérer des plannings c’était pas mon truc, du tout.
« Hey, tu n'serais pas la bombasse qui tient le podcast Without Taboo ? »
C’est vrai qu’elle était mignonne et en plus elle sentait bon, malgré cette odeur de sueur mélangé à l’alcool qui régnait ici. De là à l’aborder de cette manière, c’était autre chose. Elle répliqua, de la bonne manière, sans se démonter face à cette poche d’alcool. Ce n’était pas suffisant pour ce genre de mec. Je soupirais et terminais mon verre d’une traite.
« Viens avec nous ma belle, j'suis sûr que tu auras plein de choses à nous apprendre. »
Elle répliqua, encore. Toujours insuffisant car du coin de l’œil et alors que je reposais mon verre, je remarquais que le type venait de lui saisir le bras. Je soupirais, encore. Pourquoi ce soir ? Pourquoi moi ? Le type était complètement torché, bien que suffisamment lucide pour tenir ses propos et ne pas comprendre ce que non voulait réellement dire. De ma main libre, j’attrapais mon téléphone pour le glisser dans la poche de mon jean, tout en me levant du tabouret sur lequel j’étais assis depuis un moment. J’enfilais ensuite ma veste, reprenais le verre vide et contournais la jeune femme –et son compagnon d’infortune, avant de m’arrêter à hauteur de ce-dernier.
« Petit. », dis-je en posant une main sur son épaule. « Retourne avec tes potes, t’en as assez fait. »
Sans un mot de plus, je retirais ma main, quittait le regard de ce type que j’avais appelé petit car il devait bien avoir pas loin de vingt ans de moins que moi puis, j’avançais d’un pas en direction du comptoir car l’homme civilisé que j’étais allait simplement ramener son verre vide. J’entendis le type m’insulter, me menacer et honnêtement, je n’y prêtais pas la moindre attention. Jusqu’à ce que je l’entende ressortir quelques remarques graveleuses à souhait.
« Mike, c’est ça ? », lançais-je à l’adresse du barman qui hochait la tête. « Tenez, il y a un peu plus de trois cent dollars, c’est pour vous. », continuais-je en posant mon portefeuille sur le comptoir. « Dédommagement. »
Sur ce dernier mot, je me retournais et comblais la distance qui me séparait du costard-cravate. Toujours verre en main et sans le moindre avertissement, j’allais exploser ce-dernier contre la tempe du type, le comptoir lui donna le retour. Je l’attrapais ensuite par l’arrière de son col et par les cheveux afin d’envoyer une nouvelle fois son visage heurter l’épaisse planche de bois. Après cette douce entrée en matière, je jetais son corps inerte au sol comme s’il n’avait pesé que quelques grammes. Ce qui me surprit le plus fut certainement la vitesse à laquelle ses petits copains avaient quitté leur table pour venir se positionner autour de lui. Ils l’entouraient, me fixaient et à leur tour m’insultaient et me menaçaient. Courageux pour des gratte-papiers dans leur genre. Soupirant une énième fois face à la situation, je pris le temps de retirer ma veste et de la plier afin de la poser un tabouret.
« Vous devriez peut-être vous écarter. », lançais-je à la jeune femme qui ne semblait pas avoir bougée d’un iota.
Le bar était soudainement devenu très calme et seule la tension entre ces quelques braves garçons et moi se faisait ressentir. Bordel, ça me plaisait. Je retirais la vieille Festina qui était à mon poignet gauche et venait l’enrouler autour de mon poing droit. Putain, j’allais pouvoir vider toute cette colère que Evy avait instillé en moi et je trépignais d’impatience alors que le premier petit copain se jetait sur moi, cherchant l’acte héroïque pour venger son pote inconscient. Il fut accueilli comme il se devait par un coup de poing dans la mâchoire qui le décrocha très certainement quelques molaires.
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ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
Il y avait vraiment des jours comme ça où l'on pouvait se dire que le mieux aurait été de rester couché. Vous savez ce petit laps de temps où votre cerveau déconnecte lorsque vous vous rendez compte que la situation échappe totalement à votre contrôle. Et bien on en était là. Ce fatidique moment où elle avait croisé dans le regard de cet inconnu, toute la lassitude et la dureté de ce qu'il s’apprêtait à faire. Wild l'avait déjà vu dans les yeux de son frère ou même dans ceux d'Aleks. Cette résignation qui signifiait que tout allait basculer et que faire machine arrière n'était plus au programme.
« Petit. Retourne avec tes potes, t’en as assez fait. » Le jeune homme lui accorda un regard tout en lui crachant son venin. « On t'a pas sonné connard ! » Elle fronça les sourcils plus absorbée par les signaux, même infimes que l'inconnu pouvait envoyer que par les inepties que pouvait déblatérer le gros con qui se tenait à ses côtés. « Lâche l'affaire gamin. On ne joue pas dans la même cour. » Cette fois-ci son ton était bien plus cassant qu'auparavant. Elle savait manier les mots en toutes circonstances et était connue d’ordinaire pour être d'une patience sans faille. Cependant, le manque de respect n'était pas quelque chose qu'elle était prête à laisser couler. Encore moins quand cet ignare se permettait de poser la main sur elle. « Vous avez vu les gars, c'est qu'elle serait prête à mordre la petite chatte ? » Si ses yeux avaient eu la possibilité de lancer des éclairs, ils l'auraient fait à l'instant même où cet alcoolique notoire avait terminé sa phrase. « Pardon ?! Mais pour qui tu te prends. » D'un revers de poignet elle balaya la main baladeuse qu'il laissait traîner sur sa peau. « Ce n'est pas parce qu'une paire de couilles est soudainement apparue entre tes jambes grâce au soutien de tes potes que tu peux te permettre ce genre de choses. » Lui lançant un regard assassin, elle le poussa vers l'arrière, le forçant à reculer d'un pas. « Oh ça va hein. Avec tout ce que tu racontes dans tes émissions, tu ne vas pas jouer ta prude avec nous ! » Décidément la mise en garde qu'il avait reçue quelques secondes auparavant par un inconnu qui le surplombait de plus d'une tête était rentrée par une oreille pour ressortir par l'autre. Ses yeux bleus virent par dessus l'épaule de son harceleur que la situation était en train de tourner au vinaigre. Et très honnêtement tout dérailla bien plus vite que ce qu'elle avait imaginé.
La tête du débile fit la douloureuse rencontre du verre puis du bois qui se trouvait sur le chemin. Elle grimaça un court instant en pensant à la douleur que cela avait dû être de rencontrer la surface à cette vitesse. Deux fois de suite qui plus est. L'homme le balança sur le sol telle une poupée de chiffon. Elle leva un sourcil juste à temps pour voir que les quatre autres mecs de la table s'étaient levés d'un bond. Solidarité masculine quand tu nous tiens. « Espèce de fils de pute ! » L'effet de groupe pouvait vraiment faire des miracles, y compris chez les grattes papiers qui embellissaient leur triste vie en sirotant des pintes et en crachant sur les femmes présentes dans leur bureau. Décidément ils devaient véritablement avoir de bonnes vies de merde. En un contre un, ils n'auraient eu aucune chance. Cependant il ne fallait pas avoir fait Harvard pour se rendre compte que même en étant entraîné et en étant habitué à se battre, l'issue d'un quatre contre un était quasi toujours inévitable. « Vous devriez peut-être vous écarter. » Elle constata immédiatement qu'en plus de son attitude, l'étincelle dans ses yeux n'était plus la même. Il faisait tout simplement plus... vivant. Comme si le fait de se battre électrisait son corps. La jolie brune leva un sourcil lorsqu'il utilisa sa montre comme une arme. Habitué à se battre. Le mot était peut être trop faible vu l'aisance avec laquelle il décrochait des droites. L'un au sol comatait tandis que le second crachait désespérément du sang sur le comptoir. Comprenant que le nombre était leur point fort, les trois autres se jetèrent sur l'inconnu en même temps.
Elle ne sut exactement combien de temps l'échange dura mais une chose était sûre. Trois étaient au tapis pendant que les deux autres, bien amochés, continuait de ruer de coup leur assaillant. « Mike ?! » Le barman reporta aussitôt son attention sur la jeune femme. En un regard les deux se comprirent sans avoir besoin de poser la moindre question. « Prenez la porte de derrière. Je m'occupe de virer les autres. » D'un hochement de tête, elle attrapa son sac puis la veste de son sauveur avant de se diriger vers le mec le plus proche. Tendant la main vers ce dernier, elle lui tapota discrètement l'épaule. A peine eu-t-il le temps de se retourner l'air surpris qu'on l'interrompe, qu'il se prit un crocher du droit en pleine mâchoire. La jeune femme grimaça sous l'impact, ressentant la douleur remonter jusqu'à la base de son poignet. Secouant les doigts dans le vide, elle s'avança vers l'inconnu et attrapa son bras avant de disparaître à l'arrière du bar.
Une fois à l'extérieur, la fraîcheur de l'air lui fit rapidement reprendre ses esprits. Elle jeta un rapide coup d’œil à son acolyte qui était salement amoché. « Suivez moi. Et je vous le dis tout de suite, c'est non négociable. » Son ton était intransigeant et même si elle n'était pas bien grande, il valait mieux se méfier. Ses frères pourraient aisément le confirmer. D'un pas décidé, ses talons claquant sur le bitume, elle l'emmena jusqu'à sa voiture. D'un geste vif, elle ouvrit la portière, le jeta à l'intérieur puis lui lança la veste qu'elle avait pris soin de récupérer au bar. Le moteur V8 de sa RS6 se mit à vrombir dans la rue et ils disparurent en quelques instants.
En moins de cinq minutes, ils avaient traversé Fortitude Valley pour atterrir à West End. Se garant avec aisance, elle descendit du bolide et l'invita à la suivre. Le soutenant par le bras, ils montèrent les deux étages qui les séparaient de son loft. Attrapant ses clés, elle les fit rapidement tourner dans la serrure avant d'ouvrir la porte et de s'engouffrer à l'intérieur. Déposant son sac sur le petit banc de l'entrée, elle emmena son invité dans la pièce de vie et l'installa aussi confortablement que possible sur le canapé. « Prenez vos aises. » La jolie brune se dirigea de sa démarche féline vers la cuisine entièrement ouverte et disparu derrière la porte du congélateur. En moins de temps qu'il ne fallait pour dire ouf, elle était de retour avec un sac de petits pois surgelés. Elle lui tendit avec un sourire et un ton pour le moins sarcastique. « Recette de grand mère, vous m'en direz des nouvelles. » Elle se pencha vers le coffre en bois qui se trouvait sur sa gauche et en sortit deux verres à whisky qu'elle posa devant lui. « Mais le meilleur remède du monde qu'il vous faut actuellement c'est ça. » D'un signe de tête, elle désigna les verres avant d’enchaîner avec un aplomb insolent qui était sa marque de fabrique. « Ouvrons les paris. Je pense que vous êtes plutôt Glenfiddich. Ou bien Bushmills peut-être ? » Ses yeux à la teinte si pure rencontrèrent les siens, sombres comme la nuit. « Wild Fitzjames, enchantée. »
Spoiler:
Pour avoir une petite idée de l'endroit où tu te trouves.
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Nah, you don't know me, lightning above and a fire below me, you cannot catch me, cannot hold me, you cannot stop, much less control me -- feat. @Wild Fitzjames
Le premier type n’avait pas vraiment été un problème, par contre son visage risquait de garder une trace permanente du verre que j’avais éclaté contre sa tempe. C’était exactement ce genre de moment qui faisait que le terrain me manquait, lorsqu’il fallait faire parler la violence, lorsque des types comme ça ne comprenaient les choses qu’à la force des poings. Par mesure de sécurité, j’avais demandé à la jeune femme de s’écarter. Jeune ? Peut-être pas tant que ça, a vu de nez, elle ne devait avoir que six ou sept ans de moins que moi. Ça, c’était l’aspect physionomiste de mon métier. Enfin, du métier de flic que j’avais exercé pendant si longtemps mais dans lequel je ne retournerais pour rien au monde. Les insultes fusaient, les muscles se tendaient. La tablée de costards-cravates venaient de se lever comme un seul homme, avides de venger leur camarade tombé au combat. Fils de pute. Je pris une profonde inspiration alors que je posais ma veste puis, expirais pour garder un semblant de calme. Pourquoi toujours ça ? Pourquoi insulter ma mère ?
Je venais tout juste de passer la montre autour de mon poing droit alors que les types fondaient sur moi. Effectuant ce fameux mouvement de fists reload popularisé par l’acteur d’un des derniers Mission Impossible, j’envoyais une première droite. Puis une autre et quelques coups de coudes bien sentis. Lorsque l’adversaire était en nombre, il valait mieux éviter d’utiliser ses jambes pour combattre, c’était le meilleur moyen de créer un déséquilibre et de lui donner l’avantage. Au lieu de ça, je me contentais d’encaisser les coups –non sans y prendre un certain plaisir, et à les rendre. Au bout de seulement quelques petites secondes, j’avais déjà une pommette ouverte, l’arcade fissurée et les lèvres en sang. J’avais peut-être un peu perdu la main, mais l’important était qu’ils se souviennent, qu’ils comprennent bien pourquoi on en était arrivé là. Puis, je sentis qu’on m’attrapait par le bras, j’étais suffisamment en possession de mes moyens, alerte, pour comprendre qu’il s’agissait de la femme du bar. Je lui emboitais le pas, attrapant mon portefeuille que j’avais laissé sur le comptoir au passage.
« Suivez-moi. Et je vous le dis tout de suite, c’est non négociable. »
Je me contentais de hocher, mimant un salut militaire, me laissant guider jusqu’à sa voiture –excellent choix cela dit en passant, et m’installant à l’intérieur. Inutile de mentir, le voyage fut plutôt rapide et il fallait avouer qu’elle conduisait bien. Vite, mais bien. Néanmoins, j’eus quand même le temps d’utiliser mon t-shirt pour l’appliquer sur mon visage, sur mes lèvres, afin d’éponger un peu le sang…de récupérer un semblant de tête potable, même si je savais que les quelques coups que j’avais pris m’avait un peu amoché. Étonnant quand même, la vitesse à laquelle les choses s’étaient déroulées. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’écrire, j’étais passé d’une baston mémorable au loft d’une femme que je ne connaissais pas. Et quel loft, il y avait de quoi s’inspirer pour la déco de ma nouvelle baraque parce que les meubles, la déco, tout était sobre comme je l’aimais. Quand je pensais qu’il fallait que j’avance enfin dans ma nouvelle vie sans Evy, que je devais prendre des risques et peu importe les conséquences, je ne croyais pas que des moments comme celui-ci arriveraient aussi rapidement.
« Prenez vos aises. », me dit-elle en m’aidant à m’installer sur le canapé. Elle me laissa quoi ? Dix secondes, quinze max et revenait déjà à la charge avec un… « Vraiment ? », fis-je en grimaçant et en attrapant le sac de petits pois congelés. « Vous ramenez souvent des mecs comme ça, sur un coup de tête ? Chez vous en plus. Pas très secure comme procédé. », lançais-je en apposant le paquet de petits pois sur mon œil droit, laissant tout de même échapper un soupir de soulagement dû à la morsure du froid.
« Mais le meilleur remède du monde qu'il vous faut actuellement c'est ça. », dit-elle en désignant les deux verres qu’elle venait de poser sur la table. Pas le temps de répondre pour autant. « Ouvrons les paris. Je pense que vous êtes plutôt Glenfiddich. Ou bien Bushmills peut-être ? », s’empressa t’elle d’ajouter en plantant son regard dans le mien. Joli. « Eh…Je sais pas ce qu’il y avait à gagner, mais bien joué. Glenfiddich. », répondis-je alors qu’un léger sourire apparaissait sur mes lèvres tâchées de sang. « Wild Fitzjames, enchantée. » « Oh, vous êtes la bombasse du podcast Without Taboo ? », répondis-je avec amusement en reprenant mot pour mot ce que lui avait sorti cet abruti. « Shane Murphy. », ajoutais-je en lui tendant la main.
« Merci pour le coup de main. C’était fun. Mal parti, mais excessivement fun. Enfin, pour ma part. », ajoutais-je en me laissant aller en arrière dans le canapé, appliquant maintenant la poche de glace sur ma joue endolorie, tout en jetant un coup d’œil autour de moi. « Ça paye si bien que ça les podcasts ? Audi RS6, loft de prince saoudien…je me dis que j’ai dû faire les mauvais choix de carrière ! »
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Wild Fitzjames
la dernière allumette
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
« Vraiment ? » Devant son air dubitatif, elle arqua un sourcil avant de répondre sur un ton amusé. « Ne sous estimez pas la force des petits pois. C'est la meilleure poche de glace qu'on ait inventé jusqu'ici. Ça se moule parfaitement sur vos traits. » Elle allait enchaîner mais il fut plus rapide. « Vous ramenez souvent des mecs comme ça, sur un coup de tête ? Chez vous en plus. Pas très secure comme procédé. » Elle étouffa un petit rire amusé tandis qu'une étrange lueur malicieuse s'insinuait dans ses yeux. « J'suis une grande fille. Et si je devais mourir ce soir, tuée par un psychopathe , alors ainsi soit-il. » C'était sorti tout seul, du tac au tac. Du Wild tout craché quoi. « Vous ne serez pas le premier et sûrement pas le dernier à passer le seuil de cette porte sans que je ne connaisse votre vie. » Malicieuse à souhait. Qu'il prenne ses mots comme bon lui semble, elle se fichait éperdument d'être jugée par un homme dont elle ne connaissait rien. « De plus, sans vouloir vous vexer mais... vous n'avez pas la tête de l'emploi. » Elle fronça le nez avant de se pencher vers le coffre qui contenait ses bouteilles. « Pour moi vous avez tout du flic ou de l'ancien militaire. » Elle déposa les deux verres à whisky devant lui tout en constatant que ses petits pois avaient l'air d'être enfin appréciés à leur juste valeur.
« Eh…Je sais pas ce qu’il y avait à gagner, mais bien joué. Glenfiddich. » Bingo. Si elle était fière d'elle ? Bien sur. Et l'immense sourire qui étira ses traits le confirma. « Je suis sympa, je vous laisse me dire ce que j'ai gagné dans ce cas. » Le clin d’œil taquin qu'elle lui envoya se voulait amical histoire de dérider un peu la bête. La jolie brune servit directement un double dans chaque verre histoire de se remettre des émotions qu'ils venaient d'enchaîner. « Oh, vous êtes la bombasse du podcast Without Taboo ? » C'est qu'il était bon lorsqu'il s'y mettait lui aussi. Ses yeux brillèrent d'amusement tandis que ses lèvres s'étiraient. « Touché. » Shane Murphy. Ce nom ne lui était pas inconnu mais elle ne parvenait pas à se souvenir où elle l'avait déjà entendu... Se redressant elle lui tendit à son tour la main et se souvint soudainement que son poignet était encore un peu douloureux. « Merci pour le coup de main. C’était fun. Mal parti, mais excessivement fun. Enfin, pour ma part. » Elle but une gorgée de single malt, en savoura le côté fruité puis le second arôme de caramel et la note de chêne. « Je dois avouer que c'était plutôt sympa. On n'a jamais trop de piment dans nos vies. » Ses yeux envoûtants se posèrent dans les siens et elle observa avec attention les blessures qui barraient son visage. Cela avait été très divertissant mais il était tout de même salement amoché. D'un bond elle quitta le canapé et se dirigea directement vers sa chambre aux parois entièrement vitrées. Une fois à l'intérieur, elle passa la petite porte qui menait à la salle de bain et revint vers lui avec tout un attirail. « Il y a de l'alcool et des compresses pour votre pommette et votre arcade. Je peux vous aider si vous me le permettez. » Simple formule de politesse. D'ordinaire elle l'aurait aidé d'office sans attendre de réponse de sa part mais, pour une première rencontre, et vu l'énergumène, elle préféra attendre son approbation.
« Ça paye si bien que ça les podcasts ? Audi RS6, loft de prince saoudien…je me dis que j’ai dû faire les mauvais choix de carrière ! » Cette fois-ci en revanche, elle rit de bon cœur avant de reprendre une gorgée de Glenfiddich. « Le loft ne ressemblait pas à ça avant... L'un de mes frères a une entreprise en bâtiment. Ses ressources professionnelles combinées à pas mal de semaines de travail et d'huile de coude ont bien aidé je dois l'avouer. » Et c'était peu de le dire. Elle avait certes les moyens financiers pour payer la rénovation mais elle avait œuvré avec son frère durant une grosse partie des travaux. Elle se souvenait encore du temps qu'elle avait passé à poncer et lasurer toutes ces foutues poutres. Rien que d'y penser la faisait sourire. Assise à califourchon avec son harnais de sécurité, elle en avait passé des heures là haut. « On me dit souvent que mon loft à un côté très masculin. Ça doit être la part de Prince Saoudien qui vit en moi. » Elle lui offrit un clin d’œil malicieux avant d’enchaîner plus sérieusement. « Quand ça marche oui. Selon les derniers chiffres on était à 1,4 millions de téléchargements juste pour le mois dernier. » Elle s'installa un peu plus confortablement dans le canapé, croisant ses jambes fuselées. « C'est la joie des nouvelles technologies. Je suis payée en fonction du nombre d'abonnés, de téléchargements du podcast et de tout ce qui est du domaine publicitaire. » C'était son côté femme d'affaire qui ressortait. Les chiffres, les données et tout ce putain de côté administratif qui l'emmerdait à mourir mais qu'elle se devait de connaître. « La voiture en revanche, c'est mon petit craquage personnel. » Et putain qu'elle l'aimait sa caisse. Rien que le bruit du moteur au démarrage avait la capacité de la faire frissonner. « Laissez moi devinez. Vous votre secteur d'activité se serait plutôt l'armée ? Détective privé ? Ou peut-être la sécurité ? »
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.
Nah, you don't know me, lightning above and a fire below me, you cannot catch me, cannot hold me, you cannot stop, much less control me -- feat. @Wild Fitzjames
Je ne connaissais absolument pas cette femme et pourtant, ses remarques, sa manière de se comporter avaient le don de me soutirer un sourire. Un vrai sourire en fait, quelque chose d’honnête et de franc, comme la façon dont elle s’exprimait. Du peu que je voyais, c’était exactement le genre de personne avait qui s’accrochait. Les gens comme moi, sans filtres et directs. J’aurais pu m’offusquer de sa remarque sur les psychopathes mais elle rattrapa rapidement le coup, notant que je n’avais pas le physique de l’emploi. Et puis, son esprit de déduction était plutôt pas mauvais non plus, flic ou ancien militaire, c’était décidemment très proche de la réalité.
« Je suis sympa, je vous laisse me dire ce que j'ai gagné dans ce cas. », lança t’elle en guise de réponse, avec un clin d’œil espiègle qui ne manqua pas de m’arracher un sourire en coin. « Mon éternelle reconnaissance ? », répliquais-je sans me départir de ce sourire.
J’osais même en rajouter une couche, reprenant l’expression qu’avait utilisé cet abruti en costard dans le bar. Elle serrait alors ma main, je remarquais aussitôt cette fine expression sur son visage. La douleur au poignet suite à ce joli, mais loin d’être parfait, crochet qu’elle avait flanqué à l’un de mes adversaires.
« C’est parce que vous avez plié votre poignet, beaucoup de gens font cette erreur. Le poing doit rester dans l’axe des os. », expliquais-je en lui désignant la zone sur mon poignet, celui occupé à tenir la poche de glace contre ma joue. « Je dois avouer que c'était plutôt sympa. On n'a jamais trop de piment dans nos vies. », dit-elle en me fixant…moi ou mes blessures peut-être. « Eh, clairement, vous prêchez un convaincu. »
Pas le temps d’en dire plus qu’elle bondissait déjà du canapé afin de se diriger dans une autre pièce, la chambre visiblement, uniquement séparée du reste de ce loft par une énorme vitre. En d’autres circonstances, je me serais très certainement permis une remarque sur ce manque d’intimité et ce qu’il impliquait. Là, je restais silencieux et la regardais revenir vers moi, chargée de tout ce qui était nécessaire à mes soins.
« Il y a de l'alcool et des compresses pour votre pommette et votre arcade. Je peux vous aider si vous me le permettez. », proposa t’elle en reprenant sa place. « Je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité…ce serait pas de refus, au moins pour l’arcade. »
Sur cette dernière et abordant finalement le sujet de ce loft, de cette voiture, je me penchais enfin sur la table pour attraper ce verre qu’elle m’avait servi. Je portais ce-dernier à mes lèvres et bu une gorgée, appréciant le goût si particulier, si aromatisé de ce whisky, avant d’en prendre une seconde, un peu plus longue. Probable que j’ai lâché un soupire d’aise tellement j’appréciais cette boisson puis, je reposais le verre sur la table. Alors qu’elle m’expliquait les travaux effectués dans cet endroit, non sans faire preuve encore une fois d’humour, je laissais mon regard vagabonder dans l’énorme pièce. Cette déco était vraiment sympa, ce côté industriel me plaisait beaucoup et me donnait même des idées pour améliorer des choses dans cette baraque que je venais tout juste de me payer. Je laissais même échapper un rire alors qu’elle abordait le sujet de cette voiture qui m’avait directement tapée dans l’œil.
« Je comprends. J’ai craqué sur une Mustang de ’67. », avouais-je dans un haussement d’épaules avant de savourer une nouvelle gorgée de Glenfiddich.
Je m’étais retenu pendant des années –grâce à ma future ex-femme notamment, de ne pas faire de conneries financières, de gérer un portefeuille pour deux, de me sacrifier pour une relation qui était vouée à l’échec. Acheter cette caisse, acheter cette maison, c’était le petit côté crise de la quarantaine quelque part. Je voulais me faire plaisir, profiter des années que j’avais encore devant moi, profiter de ce dont je m’étais privé. Vivre par exemple.
« Laissez-moi deviner. Vous votre secteur d'activité ce serait plutôt l'armée ? Détective privé ? Ou peut-être la sécurité ? » « Bel esprit de déduction. », dis-je en me tournant légèrement afin de planter mon regard dans le sien. « Dès le début, vous étiez pas si loin que ça. », enchainais-je en hochant légèrement la tête en signe d’approbation.
« J’ai été flic pendant pas mal d’années maintenant, je gère ma propre boite de sécu…C’est mon domaine. Pas forcément frapper. Protéger plutôt. », avouais-je alors que mes lèvres s’étiraient de nouveau. « Sauf que je me considère un peu vieux pour être sur le terrain, la preuve, j’ai pris déjà trop de coups par ces types. Je suis trop vieux pour ces conneries. », lâchais-je finalement en laissant échapper un rire face à cette référence de l’arme fatale.
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Wild Fitzjames
la dernière allumette
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989) SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres. L'Emmerdeuse lorsqu'elle danse sous l'orage. STATUT : S'accoutume à la pluie. Acide à s'en brûler le coeur. MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023. LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel. POSTS : 326 POINTS : 310
TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitiéDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #006699 RPs EN COURS : Willay #5#7 Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'assèchera cette pluie. Non rien ne finira la chute .
Aliénor #2 Tu nous entends l'Univers ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive. On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre. On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s'y fondre en grand.
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.
Pour être tout à fait honnête, sa sincérité lui avait parfois causé des problèmes. Sans filtre, trop cash, elle pouvait parfois en agacer certains. C'était pourtant un choix de vie tout à fait assumé. Rentrer sagement dans de petites cases car cela était "dans l'ordre des choses" ne lui avait jamais sembler être une obligation. Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, au fond, elle n'en avait strictement rien à carrer. Tant qu'elle était droite et en accord avec elle même alors le reste n'était pas plus important que ça.
La jolie brune remarqua aussitôt le sourire en coin qu'il lui offrit. « Mon éternelle reconnaissance ? » Comme quoi, il était possible de dérider un petit peu son air rude et froid. Lui rendant son sourire, elle répondit du tac au tac. « Vendu ! Je ne l'oublierai pas. » Si elle le taquinait ? Bien entendu. Si c'était considéré comme trop tôt après leur rencontre ? Peut-être mais au fond, il s'était pris de sacrées droites pour défendre son honneur alors bon... Les codes de la bonne société, on repassera plus tard pour en faire le tour. Ils enchainèrent sur les présentations et il remarqua sans effort la douleur qui lui remontait dans le poignet. « C’est parce que vous avez plié votre poignet, beaucoup de gens font cette erreur. Le poing doit rester dans l’axe des os. » Soulevant son avant bras, elle refit le mouvement pour l'enregistrer dans sa mémoire, prenant bien soin d'aligner les os du carpe avec le radius.
Bondissant tel un cabri dans sa montagne elle disparut derrière les murs vitrés de sa chambre pour réapparaître chargée comme un mulet. Tout sourire, elle lui proposa gentiment de l'aide, préférant obtenir son approbation plutôt que de lui sauter dessus comme un farfadet. « Je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité…ce serait pas de refus, au moins pour l’arcade. » Elle acquiesça d'un signe de tête et posa son verre sur la table qui les séparait. Changeant de canapé, elle vint se placer sur sa gauche et commença à attraper les compresses. Avec une grande délicatesse, la petite brune s'approcha du visage de Shane et tapotant doucement son arcade ouverte tout en grimaçant par avance. « L'alcool est toujours plus agréable en bouche que sur les plaies n'est-ce pas ? » Elle essayait, tant bien que mal, de dédramatiser quelque peu la situation. Personne n'appréciait la morsure brûlante du liquide mais c'était nécessaire pour désinfecter et assainir cette méchante coupure. Il était d'ailleurs dingue de constater à quel point la peau avait cette capacité à exploser sous la pression. Avec une précision minutieuse, elle attrapa la boite de steri-strip et vint en placer deux en travers de la plaie. « Et voilà ! Pour draguer, il faudra attendre un petit peu par contre. » Ses yeux s'illuminèrent, amusée par la remarque qu'elle venait de lui lancer. « Pour les lèvres et les hématomes en revanche, pas de miracle hormis les petits pois. »
Elle remarqua également les coups d'oeil appuyés qu'il jetait sur sa décoration. « Si vous avez besoin de conseils pour chez vous ou vos bureaux, n'hésitez pas. » Restant assise du même côté que lui, elle récupéra son verre de whisky et le porta délicatement à ses lèvres. « Je souhaitais vraiment garder ce côté brut et industriel. Il était important pour moi d'avoir cette impression "d'espace ouvert". » D'un geste du menton, elle désigna sa chambre et se fendit d'un sourire à peine dissimulé. « Il y a une astuce pour la chambre. Les vitres deviennent opaques lorsqu'on actionne un bouton. » Elle enchaina ensuite sur sa voiture et Shane renchérit à son tour. « Je comprends. J’ai craqué sur une Mustang de ’67. » Son regard se mit à briller tel un gosse à Noël. « Ouh, j'approuve à 100%. Plus vintage mais ça a de la gueule. »
« J’ai été flic pendant pas mal d’années maintenant, je gère ma propre boite de sécu…C’est mon domaine. Pas forcément frapper. Protéger plutôt. » Ses yeux devinrent rond comme des soucoupes. « Mais oui ! Murphy de Murphy Security Guard. » Elle se claqua la main sur la cuisse avant de remettre une de ses mèches de cheveux en arrière. « Une amie vous a employé pour la protection d'un évènement caritatif il y a peu de temps. » Elle fronça les sourcils, se condamnant de n'avoir pas réussi à faire le lien avant. Cependant elle fut rapidement sortie de son moment d'auto flagellation par cette fantastique réplique de film. « Sauf que je me considère un peu vieux pour être sur le terrain, la preuve, j’ai pris déjà trop de coups par ces types. Je suis trop vieux pour ces conneries. » Reprenant son verre en main, elle fit tournailler le liquide ambré sur lui même avant de lui décocher un sourire amusé. « Personnellement je trouve que pour un combat en un contre quatre, c'était plutôt propre. Vous n'êtes pas encore bon pour finir au placard. » Levant son verre comme pour trinquer à cet exploit, elle but une gorgée maltée avant de le déposer sur la table basse.
Une lueur espiègle apparut soudainement sur son visage, comme si elle venait d'avoir l'illumination du siècle. Attrapant son portable d'une main, elle scrupta rapidement son agenda et releva ses yeux malicieux pour les ancrer dans les siens. « Vous faîtes quoi le 17 au soir, le mois prochain ? » Se rendant soudainement compte que sa question pouvait être mal interprêtée, elle se dépêcha d'ajouter en rigolant. « Promis, ce n'est pas un rencard. » Elle lui offrit alors un immense sourire avant de renchérir. « Il y a un gala de bienfaisance organisé en ville ce soir là. Toutes les personnalités importantes seront présentes, si vous acceptez de m'accompagner, je vous présenterai à tout ce petit monde. » Elle marqua une pause tout en levant les yeux au ciel, feignant de réfléchir de manière compliquée. « Un bon coup de pub pour vous en soit. Ma version de ma reconnaissance éternelle pour m'avoir aidé ce soir. » Dit-elle en reprenant mot pour mot l'expression qu'il avait employé précédemment.
Le temps nous rattrapera et nous fera changer. La folie et l'attente, ça on connaît. Le vent souffle si fort que j'en ai pleuré. Et si je t'attends, qu'est-ce qu'il se passera le jour après l'orage ? Comme si on s'attendait, les larmes se retrouvent toujours en otage.