ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Y a une voix qui me dit que, quelque part, j’aurais dû m’en douter. Que je fais toujours tout foirer, de toute façon, et pourquoi tu serais l’exception, parce que le dénominateur commun dans tout ce qui m’arrive de mauvais, c’est bien moi-même et jamais toi. Jamais Daisy, non plus - pourtant c’est elle, qui est assise face à toi, avec un café énorme et à moitié vide, et la banane sur le visage ; si je la connaissais pas mieux, j’aurais pu soupçonner qu’elle t’avait croisée par hasard et qu’elle s’était un peu tapée l’incruste, mais je la connais cette Daisy-là : la bien apprêtée, celle avec son sourire soigneusement étudié pour plaire à tout le monde. Elle a toujours été comme ça et je le sais bien, parce que je suis la même.
Si je voulais être encore plus honnête avec moi-même, je raisonnerais que c’est sûrement rien, parce que c’est le cas : elle me ferait pas ça, Daisy, et toi non plus. Elle a toujours été du genre à se mettre en avant, mais jamais vraiment pour séduire : c’est juste sa façon de se rassurer sur sa propre valeur, parce qu’elle arrive pas à en puiser en elle-même ; elle fait pareil avec mon père, avec mes potes, elle essaie de se faire sa place parce que la sienne a toujours été bafouée. Je la connais aussi intimement que si c’était un miroir de moi-même ; merde, je la connais depuis toute ma vie, j’ai appris à dire maman et puis Daisy juste après, et pourtant, je suis infoutue de dire si on s’aime et s’apprécie vraiment, au-delà du besoin de survie mutuel qui nous a toujours liées, de ce besoin non exprimé de gamine qui cherche une base stable dans un monde en chaos.
J’en sais rien, et c’est pour ça que je sens immédiatement la bile remonter dans ma gorge quand je vous vois. C’est sûrement rien, et c’est aussi peut-être tout ; ton crush de gosse qui remonte, son envie de s’approprier tout ce que je néglige un peu trop pour qu’elle résiste. Ta conscience qui te laisse enfin comprendre que je suis pas le bon deal, que je vais finir par exploser en vol et empirer les choses pour toi, que Daisy est moins casse-gueule. Mon cerveau n’a pas encore rattrapé le corps que déjà, mes doigts pianotent sur mon écran. Simple, rapide, et tout sauf honnête :
Yo, t’es à la maison ?
C’est malsain, de rester là. C’est presque supplier d’être remarquée. Et pourtant je suis plantée, je ne bouge pas d’un pouce, j’envoie le message sans calculer comment j’aurais pu mieux m’y prendre. Il y a sans doute un million d’autres façons, mais aucune ne m’atteint, sinon la satisfaction immédiate et nécessaire d’une curiosité maladive. J’enfonce le clou, une fois pour toutes : Je crois que j’ai oublié une ordonnance sur la table, tu pourras regarder stp ?
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
my sorry ass revolves around you Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
C'est presque devenu un rituel, à force. Chaque fois que tu dois aller au groupe de parole, tu t'arrêtes au café et tu t'installes à une table plus longtemps que nécessaire. Un peu inconsciemment, tu temporises ton arrivée au centre histoire d'y retarder les interactions possibles avec certaines personnes. Y a bien sûr Faith -aka Maureen bis- que tu peux pas t'encadrer, mais y a aussi tous ces gens avec leurs vrais soucis qui te font pas te sentir légitime à chouiner sur combien t'en chies avec la sobriété. Alors tu traines au café, tu prends ton temps pour commander et consommer, tellement que t’as finis par y croiser Daisy. Une fois, puis deux, puis trois, vous vous êtes regardées en biais sans trop savoir quoi faire jusqu'à ce que tu te décides à aller lui parler pour lui présenter des excuses. Tu t’attendais à rien et certainement pas à son pardon, mais contre toute attente, elle t'a dit que c'était ok, qu'elle était juste contente que Mac lui reparle et que tout ça ne soit qu'un mauvais souvenir sur lequel il n'est plus nécessaire de revenir. Alors maintenant, chaque fois qu'elle passe au café et que t'es déjà sur place, elle vient sassoir avec toi et vous discutez d'un peu tout mais surtout de rien. À vrai dire, ça te fait surtout du bien de parler à quelqu'un de nouveau, d'avoir l'impression d'avoir une pote à qui confier certains trucs que t’oses pas forcément aborder avec ta moitié. En plus de ça y'a tous les autres sujets que tu veux pas évoquer devant son père qui doit déjà te prendre pour la pire des tocardes alors tu les gardes pour toi sans trop savoir les extérioriser. L'accueillir plusieurs semaines dans votre appartement, c'était quand même plus facile en théorie qu'en pratique. Bien sûr, tu n’as rien contre lui et t’es même contente à l’idée que Mac puisse passer un peu de temps en sa compagnie, tu sais que c'est important pour eux et t'es personne pour empêcher ça. Mais en même temps, ça te manque d’être seule à la maison avec elle, de pouvoir lui parler en tête à tête de ce que tu ne peux dire qu’à elle et rien qu'à elle. T’es pas non plus trop à l’aise quand il s’agit d’exprimer ton affection alors qu’il est dans la même pièce alors la plupart du temps tu gardes tes mains pour toi, juste par sûreté. L’autre truc qui te fait chier, c’est simplement de pouvoir aller traîner dans le salon lorsque le sommeil te fuit et que t'es incapable de te rendormir au milieu de la nuit. Le ting caractéristique d’un message reçu attire ton attention loin de la conversation en cours, et pendant que Daisy termine sa phrase tu jettes un oeil à ton portable pour voir de qui ça vient. Sans même ciller, tu lis le message et y répond dans la seconde sans quoi tu sais que tu risques d’oublier. Une ordonnance pour quoi ? Première réponse envoyée et t'as beau fouiller dans ta mémoire, t'as pas souvenir d'avoir vu quoi que ce soit en sortant. Après, t'as fait vite et t'as pas forcément été attentive à un papier posé là. Tu te redresses sur ta chaise sous l’oeil attentif de Daisy dont la présence est soudainement devenue très secondaire à tes yeux. Ton père était encore à l’appart quand je suis partie, tu devrais lui demander. Il y sera sûrement encore et elle aura sa réponse plus rapidement que si toi tu dois y faire l’aller-retour. Je sais pas dire à quelle heure je suis là, je dois encore passer au centre alors tu seras sûrement rentrée avant moi. Il te semble lui avoir dit ce matin en partant ou peut-être hier soir, mais t’as la mémoire qui a tendance à flancher alors autant le préciser de nouveau, juste histoire qu’elle ne s’inquiète pas trop si t’es pas à l’appart lors de son retour. « Un problème ? » La voix de ta vis à vis te fait relever le regard et tu secoues la tête en souriant, reposant ton portable au passage. « Hein ? Non, rien d’important. » Ca ne doit pas l’être pour qu’elle laisse l’ordonnance en vrac comme ça, en tout cas. « En vrai faut qu’je file, j’ai encore plein de trucs à faire, » “on s’voit plus tard, bonne journée, blablabla”, tu lui sort la totale des formules d’usage sans arrêter de sourire avant d’aller payer et de te diriger vers la sortie, pas franchement plus motivée que ça à l’idée de devoir aller au centre pour l’après-midi. Mais t’as promis et puis malgré tout ce que tu peux en dire, t’en as encore sacrément besoin. Ça te fait sincèrement chier parce que tu te disais bêtement qu’après deux ans, ça serait plus facile ; sauf que ça ne l’est pas. Tête baissée et concentrée sur ton téléphone, tu sors sans faire trop gaffe à ce qui t’entoure et certainement pas à ta fiancée qui se trouve juste là et à qui tu manques de foncer dedans. A la dernière minute, tu regardes devant toi pour esquiver et t’es pour le moins surprise de la croiser ici à une heure pareille. « Hey, j’te pensais au boulot, » tu souffles en vérifiant si elle est seule ou éventuellement accompagnée d’un collègue ou quoi.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je n'arrive jamais vraiment à contrôler mes émotions, quand il s'agit de toi ; peut-être parce que j'ai appris à te voir comme mon unique élément de stabilité véritable et que je me fais détromper à chaque événement : j'ai failli te perdre plusieurs fois, à ton addiction, à tes besoins de tranquillité, à mon incompréhension de tes limites que je franchis trop souvent parce que j'ai peur que tu ne saches pas ce dont tu as réellement besoin. Avec le temps, je me suis édictée comme une espèce de sauveuse et je le sais, que c’est injuste de ma part, que c’est toxique et que ça détruit toute confiance entre nous. Je le sais, mais voilà : je suis bloquée, parce que reconnaître mes pires réflexes n'est pas les contrôler, ni arriver à m'en débarrasser. Peut-être que j'aurais du voir cette psy plus longtemps, et ne pas focaliser le problème uniquement sur ton overdose : il y a tellement plus. C’est ce qu’elle m’a dit après cinq minutes de séance, mais je n'ai pas su écouter.
Alors je te vois rigoler avec celle qui devrait être ma meilleure amie mais qui n’a jamais pu être davantage qu'une Némésis, pour des raisons qui nous dépassent l'une comme l'autre ; je te vois et j'ai envie de te mettre face à tes fautes, je ne comprends toujours pas comment tu as pu coucher avec elle, comment elle a pu ne rien me dire, comment elle a pu penser que ne pas me révéler ta présence en ville était une bonne idée. Je vous vois comme plus loyale l'une envers l'autre qu'avec moi ; vous avez des secrets entre vous qu'il ne me sera jamais donné de connaître si vous n'en parlez pas par accident. D'abord la coucherie, maintenant ces rencontres : j'ai envie de te mettre face au fait, et quoi de mieux pour ça que d'essayer de te coincer par message ? Tu ne réponds rien de suspect, mais je ne vois que des messages qui éludent ta présence dans le café avec Daisy ; je te vois quitter ta chaise et la saluer et j'en déduis que j'ai raison : tu te sens coupable, tu ne devrais pas être là. Par message, tu me dis que tu dois passer au centre auquel je te crois être depuis une bonne heure : est-ce que tu comptais même y aller, si je ne t'avais pas envoyé un message ? Est-ce que tu t’y rends réellement ?
Ça tourne trop vite pour que je ne considère me dégager de l'entrée pour éviter qu'on se retrouve nez à nez : t’es face à moi, surprise mais pas gênée, tous les signes de culpabilité que je m'attends à voir (c’est pas ce que tu crois, te grandir pour ne pas que je vois derrière la vitre, parler trop vite et trop fort) sont absents et tu ne montres aucun signe de remord. À la place, tu signales que tu pensais pas me voir ici, et j'ai envie de te répondre sur mon ton le plus acerbe que moi non plus. Moi aussi, je suis attendue ailleurs, et la librairie un pâté plus loin doit s'inquiéter de me voir un jour. Rapide coup d'œil à l'intérieur : Daisy surveille l'interaction, mais n'ose pas se manifester. « C’est ici, vos meetings ? » je lâche d'une voix blanche, détachée de tout l'énervement que j'aurais voulu y mettre, et je m'aperçois que je n'en ai plus aucun. « T’y vas encore, même ? » Je me demande ce qui se serait passé, si j'étais jamais passée par ici, si j'avais pas regardé la carte en considérant ramener des cafés pour mes collègues, si j'avais pas reconnu une tête brune familière en face d'une autre qui l'était encore plus. Peut-être que je veux pas savoir.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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Salut mon amour, comment se passe ta journée, trop contente de te voir, bon courage pour la réunion, je t’aime, c’est probablement ce que t’aurais aimé entendre, ou en tout cas quelque chose dans ce goût là. Dans le meilleur des mondes, elle aurait proposé de t’accompagner jusqu’au centre, tu l’aurais embrassée avant d’y aller pendant qu’elle repartait vaquer à ses occupations dans le quartier. Seulement voilà, elle est là avec son drôle d’air, pas l’ombre d’un sourire sur les lèvres pour répondre au tien qui se fait pourtant incertain et au fond de toi tu sais, tu sens que quelque chose ne tourne pas rond. Immédiatement, t’es prête à imaginer le pire ; sa boss lui a passé un savon et elle a été virée (vraiment dommage), son père étend son séjour de façon définitive (fait chier), sa tante a annoncé son divorce (ça arriveà, Marlon est chez le véto (là c’est la panique), mais rien de tout ça. T’as bien du mal à masquer la surprise sur tes traits lorsqu’elle te répond, et décidément, c’est rien de ce que t’aurais aimé entendre. « Non ? » T’es pas sûre de comprendre pourquoi elle demande si les meetings se déroulent ici, elle sait très bien où se trouve le centre, d’autant que ton dernier message d’il y a approximativement cinq minutes spécifiait le fait que tu devais justement t’y rendre. Sa question suivante, en revanche, te laisse la bouche ouverte comme une conne tant tu ne sais quoi répondre à part un bête « hein ? » de meuf perdue. D’un geste de l’épaule, tu ajustes la lanière de ton sac à dos tout en rejouant ce qu’elle vient de demander, le ton de sa voix et la façon dont elle regarde par-dessus ton épaule, ses messages d’il y a quelques instants à peine... A quel moment t’as déconné pour qu’elle remette en doute ce que tu fais de tes après-midi sans elle ? Parce que là t’as beau chercher, tu vois pas ce que t’as fait de répréhensible. Pas récemment en tout cas. « Bien sûr que j’y vais encore. » Tu marmonnes, visiblement vexée par le sous-entendu à peine voilé par sa question. Sérieux, elle croit que tu fais quoi à la place ? « T’as le numéro de Malone, hein. » Petite piqûre de rappel juste au cas où, lui indiquant qu’elle a tout le loisir de l’appeler si elle tient tant à vérifier que tu te pointes bien aux groupes de parole. Brièvement, tu jettes un coup d'oeil derrière, croisant le regard de Daisy qui a l’air de s’être figée sur place avant de reporter toute ton attention sur ta fiancée. « Attends, c’est quand même pas… » Non, en fait plus ça va et plus ça te paraît absurde et aberrant d'imaginer que ça ait un quelconque rapport avec sa pote. « J’croyais que c’était réglé entre vous ? » Ou alors elles se sont repris la tête et t’étais pas au courant, mais d’après Daisy ça avait l’air d’aller et de presque être revenu à la normale entre elles. A moins qu’il n’y ait eu quelque part une clause stipulant que toi tu n’avais plus le droit de la voir ? Le problème dans tout ça, c’est que t’as pas eu le mémo. Du coup c’est quelque chose d’autre ? Merde, non, décidément tu comprends rien. Peut-être que cette fois c’est toi qui saute directement aux conclusions et que t’as juste mal interprété ce qu’elle a voulu dire, mais tant pis. T’as épuisé le peu de patience qu’il te restait ces derniers temps, t’imagines que c’était qu’une question de temps avant que ça finisse par péter. C’est juste con que ça soit ici et surtout avec elle. Si tu n’as aucune envie de te battre, tu ne peux pourtant pas t’empêcher de prendre les armes, t’es clairement pas d’humeur à encaisser des reproches sortis de nulle part alors que tu fais tout ce que tu peux pour être le plus irréprochable possible en ce qui la concerne. « Allez, j’ai fait quoi cette fois ? » Tu demandes en lâchant un soupir sonore, le genre qui avait tendance à mettre le feu aux poudres, avant. Qu'elle les balance, ses foutus reproches, au moins tu sauras pourquoi elle vient attraper ta veste comme ça. T'auras tout le temps de regretter ton attitude plus tard, mais pour l'heure, t'attends juste ta sentence comme une grande fille.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je ne réponds rien : bien sûr, que j'ai le numéro de Malone, et que j'aurais pu, mais j'ai envie de te demander à toi plutôt que de passer par une personne extérieure. Je veux l'entendre de ta bouche sans avoir à le faire dans ton dos. C’est stupide, parce que le reproche est le même, mais au moins je le fais de front. Et au fond, ce n’est pas tout à fait ça, le problème : si je n’étais pas passée par ici, je n’aurais sûrement jamais soupçonné que tu puisses te rendre ailleurs qu’à tes réunions. Le questionnement est frais, trop pour que j’aie quelque sorte de recul sur celui-ci ; mais t’as tôt fait de comprendre qu’il n’est pas là, le coeur du problème. Et j’ai envie de me faire toute petite sous ton regard.
« Ça changerait quoi, que ce soit réglé ? » je demande, amère, refusant d’élaborer autrement, parce que ce serait trop long à expliquer.
Je ne sais pas si ça peut être réglé, un jour, entre Daisy et moi ; il y a trop de passif, trop de rancœurs et de douleur des deux côtés pour que ça devienne sain ou même apaisé. Et je ne sais pas comment te dire que c’est précisément pour ça que je rechigne à votre proximité, quelle qu'elle soit : elle ne peut pas te tirer vers le haut, pas quand elle a ses propres démons et qu'ils sont si étroitement liés aux miens. Et je suis foutue de donner à n'importe qui le bénéfice du doute et la deuxième chance, mais j'en ai déjà donné cinq cent quatre-vingt à Daisy. J'ai sûrement encore de la réserve pour un bon millier d'autres, mais pas avec toi. Pas quand ça te concerne, et je me sentirais mal de te priver d’une amie potentielle, si c’était qui que ce soit d’autre. Je sais comment je sonne, quand je pense c’est pas en toi que j’ai pas confiance, c’est en elle, parce que c’est un bon gros mensonge destiné à te rassurer et à t’exempter de mes doutes, parce que j’ai peur qu’en doutant de toi, tu décides que tu ne suffis pas et que le mieux à faire est de repartir. La plupart des reproches que je peux te faire ou des peurs dont je veux te faire part, je les retiens par crainte que tu te mettes en tête que tu ne suffiras jamais.
Et la revoilà, la Spencer que j’exaspère quand je lui parle de mes craintes ; je nous sens revenir quelques années en arrière, l’air de rien, à l’époque où tout nous irritait et on ne se comprenait sur rien. Je me sens envahie d’une tristesse à mesure égale à ma colère ; j’espérais, peut-être naïvement, que c’était derrière nous, que tous nos problèmes auraient disparu comme par magie. Ils ont juste mis du temps à venir. « Mais comment ça, t’as fait quoi ? » j’éructe d’un ton plus indigné et irrité que je ne l’aurais voulu - non, pas cette Mac, je la déteste et je n’espérais jamais la revoir. « Je sais pas, ça te serait pas venu à l’esprit de me dire que tu te retrouvais tous les quatre matins avec ma meilleure pote sans m’en parler ? » Et pas n’importe laquelle, en plus : j’ai envie de te le rappeler, mais j’évite de me l’infliger. « Depuis quand vous êtes proches, même ? Genre, quoi, vous attendiez qu’on se réconcilie pour reprendre vos réunions tupperware ? » Je suis injuste, sûrement. Mais pour l’instant, je me borne à ce que je peux voir : et ce que je vois, c’est que tu retrouves une pote à moi avec qui t’as couché sans m’en parler avant tes réunions, depuis un moment peut-être. Parce que tu partageais un secret avec elle que t’as pas songé me donner, à moi : le fait que t’es jamais partie. Et elle non plus, n’a vu aucun problème à garder ça pour elle. « Mais dis-moi si je vous gêne, hein, j’avais des trucs à finir à la maison, tu me diras quand t’auras fini. »
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
my sorry ass revolves around you Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
« Rien, visiblement. » Pas vu l’attitude qu’elle prend, en tout cas. Et toi, forcément, tu te calques dessus, peu déterminée à devoir à nouveau te justifier par rapport à sa pote. Peut-être que ça aurait pu se régler facilement, peut-être que ça aurait pu s’arrêter là, mais non. Agacée et à bout de patience pour tout un tas de raisons, c’est toi qui allume la mèche alors que t’es pas forcément prête à te prendre le retour de flamme qui va s’en suivre. So much pour l’après-midi tranquille, hein ? T’as à peine le temps de regretter que déjà, la tension monte encore d’un cran et tu sais qu’il est désormais trop tard pour l’éteindre. « La dernière fois que je t’ai parlé d’elle tu m’as envoyée chier, si jamais ça peut te donner une idée. » Elle a été plus que véhémente à son sujet alors que tu tentais vainement de te placer en conciliatrice pour tenter d’arranger les choses. Et après l’échec cuisant qui en a résulté, t’as promis de plus aborder le sujet, chose que tu as faite. T’as pas insisté et t’as laissé faire le temps. Est arrivé le jour où elles ont soi-disant fait la paix, puis celui où t’as croisé Daisy en venant prendre ton café. Certes, t’aurais pu évoquer le sujet au détour d’une conversation, sûrement que t’aurais dû et tu l’as pas fait, mais honnêtement, t’avais un peu peur que ça se passe comme ça. Tant pis. « Proches ? » tu t’indignes face à ce mot qui revient encore une fois, le même qu’elle avait utilisé lorsqu’elle était venue te confronter au sujet de Daisy et qui te donne l’impression d’être directement accusée de quelque chose. Sauf que pour une fois, tu te sais innocente. Y a pas d'arrières pensées dans tes actions, aucune attente particulière dans ces rencontres et certainement pas l'objectif de blesser ou de rendre jalouse. « Tu trouves pas que tu dramatises un peu, là ? » Autant la dernière fois t’as été pris en flagrant délit de mensonge par omission, autant là il s’agirait de doser les réactions. « On boit un café en discutant, Mac. Y a littéralement rien à en dire de plus. » Tu sais pas combien de temps encore tu devras passer à devoir te justifier, à devoir t’excuser et à la rassurer sur le fait qu’il n’y aucune raison de s’inquiéter, mais t’es fatiguée d’avance. Ca aurait pu s’arrêter là, t’aurais pu couper court à la conversation ou au moins changer d’attitude et te radoucir un peu, mais t'as pas envie. D'une certaine façon, c'est même à se demander si tu ne la cherche pas, cette confrontation. « Enfin je savais pas que j'étais tenue de te faire un rapport de ce que je fais de mon temps libre et avec qui je le passe, désolée d’avoir manqué l’info. » Le pire dans tout ça, c’est que tu ne comprends toujours pas le coeur du problème, tu sais pas si elle est plus dérangée par le fait que tu ne sois pas là où elle le pense, ou alors si ça vient de la personne avec qui tu te trouvais. « C’est quoi le problème du coup ? Que je sois pas encore au meeting ou alors qu’elle soit là ? » La bonne chose à faire ici, ça serait probablement de t’excuser, de lui dire que tu pensais pas que tu faisais quelque chose de mal, de dire n’importe quoi dans le but de calmer le jeu. Mais t’en es bien incapable aujourd’hui, pas quand t’as l’impression qu’on t’accuse à tort. C’est bien plus facile de reprendre directement les vieilles habitudes, celles qui vous faisaient du mal et qui vous laissaient blessées et à fleur de peau. Qu’elle questionne ton sérieux et ta détermination à rester sur la voie de la sobriété, c’est une chose. Ça te fait chier, clairement, mais ça reste compréhensible, surtout dans la mesure où toi-même t’es pas toujours certaine d’en avoir réellement envie. Mais qu’elle puisse encore s’imaginer que t’attends quoi que ce soit de la part de Daisy, c’est différent. Tu sais pas ce qu’elle s’imagine, si elle pense que c’est la continuité de quelque chose entre sa pote et toi ou si c’est complètement à cause d’autre chose.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
my sorry ass revolves around you @Spencer Blackwell & Mac Sutherland qui enchaîne les low blows comme des rails de talc
Tout autour de nous, l’air pluvieux mélangé au café de derrière la porte est vicié par la puissante amertume de nos émotions mêlées et trop sur le feu ; je dramatise et toi tu adoucis, et c’est toujours ça, dans un sens ou l’autre, non ? On s’accuse de se cacher des choses, puis de demander trop de comptes, et on ne s’y retrouve jamais dans quelque chose d’équilibré. Je passe ma main sur le bas de mon visage pour retenir des mots que je regretterais, parce qu’au fond, t’as raison, c’est à moi de me calmer : il me suffirait de réfléchir vingt secondes pour me rendre compte que bien sûr que non, y a rien entre vous, et bien sûr que oui, tu vas aller à ta session, mais j’ai pas envie. Je rebondis pas non plus sur ton accusation sur mon contrôle, parce que j’ai envie que tu te rendes compte de la stupidité de celle-ci sans que j’aie à m’en défendre, sans me rendre compte qu’il y a une part de vrai là-dedans.
« C’est pas – putain, c’est le fait que tu m’aies rien dit ! » Et c’est toujours le même problème, au fond. T’as tellement peur des embrouilles que tu préfères passer des informations sous silence, balayer un peu la poussière sous le tapis, et c’est joli et bien rangé jusqu’à ce que l’une de nous tape une crise d’asthme. C’est ta façon de fonctionner, c’est ta peur de la confrontation et du désaccord de trop, et je la connais intimement parce que j’ai la même. Si je rabâche aussi souvent des sujets dépassés, c’est parce que j’ai prétendu avoir fait ma paix avec eux pour moins t’importuner, et ils reviennent irrémédiablement me frapper dans le coin du visage à un moment ou un autre. J’aimerais pouvoir te dire que ce n’est rien, cette fois aussi, mais je sais que je mentirais, et que ça empirerait les choses plus tard, et peut-être qu’il est temps de s’épargner un peu ce manège.
« Je t'ai demandé de garder tes distances avec elle, merde, et c’est pas parce que t’as pas l'historique que j'ai pas mes putains de raisons ou qu’elles valent rien ! » Je sais comment tout ça sonne, je sais que tu imagines que c’est de la jalousie déplacée, mais tu ne la connais pas comme moi : tu l’as connue de loin, comme une cousine ou comme une sœur et parfois comme une amie, mais tu nous as rarement vues dans la même pièce et avec nos problèmes et tout ce qui va de travers entre nous. Il y a tellement de morceaux éclatés qu’on ne peut même plus les recoller, on s’en est persuadées avec le temps et les essais. Rien ne cadre, entre Daisy et moi, même pas ce qu’on se reproche, et c’est tellement diffus qu’on est incapables de mettre le doigt dessus. Je saurais jamais si votre coucherie a eu un impact sur elle, ou si elle l’a même fait exprès dans une tentative de m’égaliser sur une autre crasse que j’ai pu lui faire : ça me dépasse bien largement, et ça te dépasse plus encore. J’aimerais que tu le voies et que tu le croies, et ça me rend incroyablement triste de comprendre que tu ne voies pas que le sujet est plus profond qu’un éclair de jalousie. « Mais t’sais quoi, p’têtre qu’un jour tu décideras de me prendre au sérieux et de pas te dire que si j’ai pas barré la photo de quelqu’un ou quelque chose avec mon sang menstruel, c’est que t’as le droit de foncer. » J’étouffe une nouvelle injure parce qu’on commence à nous regarder bizarrement. On y revient toujours, aux mêmes points : on touche à quelque chose de sacré et on ne se pardonne pas entièrement. « Mais t’as raison, t'as pas à me dire ce que tu veux faire, autant le préciser comme ça je m'étonnerai pas si tu retournes à Sydney. »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
my sorry ass revolves around you Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
« Mais parce qu’il y a rien à dire ! » Tu le répéteras probablement jusqu’à ta mort, le tout sans réellement comprendre pourquoi elle prend tout ça tant à cœur. Quand bien même ça aurait valu le coup de mentionner ces rencontres, elle aurait retourné son nez à l’instant où t’aurais lâché un “au fait, j’ai croisé Daisy” et elle le sait aussi bien que toi. Sauf qu’encore une fois, ton mensonge par omission a été découvert et te pète à la gueule sans que tu n’aies eu le temps de mesurer la gravité. « Tu crois quoi, qu’on se donne rendez-vous tous les mercredi aprèm par pure envie de t’emmerder ? » Elle va finir par le penser réellement, à force. Toi, t’as même plus envie d’essayer de te justifier parce qu’à quoi bon ? A chaque tentative, elle va mal interpréter volontairement le truc juste pour pouvoir te le refoutre dans la gueule. « Pardon ? » Encore une info que t’as loupée, tiens. Depuis quand t’es supposée garder tes distances ? « Donc tu veux pas me fliquer ou me dire quoi faire, mais j’ai quand même l’interdiction de croiser ta pote parce que t’as décidé que c’était comme ça et pas autrement ? » Sur le principe, elle te connaît suffisamment pour savoir que ça ne marche pas comme ça avec toi, que ça n’a jamais été le cas. A quel moment elle a pensé que ça allait pouvoir fonctionner ? Et le voilà, le retour du cas Sydney, de la grande blessure pas encore cicatrisée d’un côté comme de l’autre. Dans le fond, vous n’en n’avez juste jamais parlé, vous n’avez fait qu’effleurer la surface tant le sujet vous fait flipper. Toi en tout cas, il te terrifie. Pourtant y a quelque chose dans le fait qu’elle l’utilise contre toi de cette façon et après tout ce temps qui te blesse bien plus que tu ne voudrais le laisser paraître. Ca vient confirmer toutes tes craintes, ça vient te rappeler à grand coup dans la tronche que t’as toujours pas gagné son pardon ou sa confiance et que tu ne les mérites de toute façon pas. Inévitablement, y a quelque chose qui switche dans un coin de ton cerveau et c’est ton mode survie qui s’active sans que tu ne contrôles rien. La revoilà, la Spencer qui préfère fuir et repousser plutôt qu’affronter et assumer, celle qui prend des décisions sur un coup de tête et qui regrette trop tard. Sourire pincé sur les lèvres, tu acquiesces doucement en faisant un pas en arrière. « P’têtre qu’un jour tu décideras que tu peux me faire confiance et que tu peux lâcher la bride, aussi ? » Merde quoi. « Enfin j’imagine que c’était naïf de ma part d’me dire qu’après deux ans t’allais savoir le faire. » Et ce, malgré tous les efforts que t’as mis en oeuvre pour ça. Se dire que tout ça c’était sûrement dans le vent, c’est sans doute ce qui fait le plus mal. « Des fois j’me dit que j’aurai dû y rester à Sydney, finalement, » tu réponds d’une voix monocorde, les yeux qui se plantent dans les siens, la mettant au défi d’oser ajouter quoi que ce soit. Jamais en un million d’années tu ne le penses, cette période de ta vie c’est ton purgatoire personnel, quelque chose dont tu n’es probablement jamais complètement revenue et qui t’affecte encore sur tous les aspects de ta vie aujourd’hui, quelque chose que tu ne seras jamais véritablement prête à évoquer, surtout pas si c’est pour qu’on s’en serve contre toi à la première occasion venue. « Du coup j’précise juste au cas-où, mais t’étonnes pas non plus si tu me vois pas rentrer ce soir ou demain, hein. » Ou le jour encore d’après, pour ce que ça vaut. Tu sais pas encore où tu comptes aller ni pour combien de temps, t’es juste sûre que si tu restes une seconde de plus ici face à elle, tu vas tout foutre en l’air pour de bon et cette fois ça sera sans aucun retour en arrière possible. « A plus. » T’ajoutes en passant à côté d’elle sans même un regard et manquant de la bousculer au passage d’un coup d’épaule. T’es clairement pas en état d’en avoir quelque chose à faire ou de voir plus loin que le bout de tes chaussures. Cette fois, tu sais qu’elle ne viendra pas te courir après, qu’elle a aussi besoin de décanter dans son coin et que ni l’une ni l’autre, vous ne serez capables d’avoir une conversation posée avant un moment. Tu la plantes là, au milieu de la rue et devant le café où Daisy se trouve sans doute toujours, à moins qu’elle n’ait eu l’idée brillante de se sauver par l’arrière histoire d’éviter le shitstorm à venir. Tu sais pas, tu t’en fous un peu, d’ailleurs, t’espères juste qu’elle aura eu suffisamment d’instinct de survie pour filer avant de se faire chopper à la gorge.