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 The spirit of a wild feline ※ SIKEY

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Message(#)The spirit of a wild feline ※ SIKEY  EmptySam 6 Jan 2024 - 18:00

The spirit of a wild feline
feat @Mickey Reeves & Siobhan Sallinger

Année 2019 ═ Qu’il était étrange d’être dans son lit, plutôt que d’être dans celui d’un hôtel étoilé ou celui d’un homme. Siobhan s’était rapidement accoutumée au fait de passer de nombreuses nuits dans des établissements hôteliers, ses anciens métiers étaient loin de lui offrir un tel confort, de lui donner des chambres parfois aussi grandes que son loft et des petits-déjeuners très variés. Cependant, on ne pouvait pas en dire autant de son corps, qui se demandait très souvent où il se trouvait dans l’espace temps. Quelle heure était-il maintenant ? Cette question lui revenait sans cesse depuis qu’elle faisait des longs courriers. Un désagrément qu’elle pouvait oublier dès qu’elle se rendait compte à quel point son quotidien à Brisbane lui paraissait ennuyeux. Elle en avait fait le tour, tout du moins c’est ce que son nouveau mode de vie lui laisser penser. Comment pouvait-elle trouver autant d’intérêt à cette ville qu’avant, alors qu’une multitude de paysages, d’architectures et de langues s’offraient à elle lorsque ses journées de travail étaient terminées ? Siobhan se posait sérieusement la question. Quelqu’un semblait avoir entendu ses pensées, puisqu’elle reçut un message qui allait droit au but ;

Pendant que t’es là, tu ne veux pas aller à la boîte de nuit la plus hype du moment ?

Le qualificatif utilisé la fit sourire, parce qu’elle était suffisamment âgée pour savoir que cela n’était pas un gage de qualité. Alors qu’elle hésitait à s’engager à s’y rendre, elle un second message apparut sur son portable.

Tu devrais vraiment venir, y’a d’la bonne marchandise là-bas.  

L’hôtesse de l’air pencha sa tête sur le côté, parce qu’il venait de trouver l’argument pour la convaincre d’y jeter un œil. Comme quoi, la Sallinger n’était pas encore devenue très compliquée, il suffisait juste de savoir comment lui parler. Il était n’était pas simple de répondre à ses besoins avec tous les contrôles qu’elle subissait pour prendre les avions, elle avait toujours dû attendre d’être sur la terre ferme, de recevoir les bonnes recommandations du coin et de trouver comment y parvenir. Ici c’était du tout cuit, la rousse n’avait qu’à claquer des doigts et parcourir des chemins qu’elle connaissait par cœur. Elle rentra l’adresse qui lui fut confiée et vit qu’elle devait se rendre à Fortitude Valley. L’éternel endroit de tous les rendez-vous nocturnes, elle s’était quelquefois demandée pourquoi elle n’avait pas plutôt aménagé dans ce quartier-là. Et puis elle finissait par se souvenir qu’il était finalement plus  prudent de ne pas être trop facilement retrouvable, les dealers n’affectionnant pas plus que cela les consommatrices comme elle qui ne savaient pas gérer leurs comptes en banque. Heureusement pour elle, elle savait suffisamment user de son charme pour décrocher les délais dont elle avait besoin.
 
De nombreuses heures plus tard, elle quitta sa voiture qu’elle avait garé dans la rue la plus éclairée de la zone, un réflexe qui était bon à prendre lorsqu’elle sortait à des horaires tardifs, perchée sur ses hauts talons. Siobhan savait que ses chaussures pouvaient faire d’elle une proie facile, mais ses sacs ornés de strass et de paillettes cachaient bien souvent des outils qui lui permettaient de se défendre, derrière les liasses de billets qu’elle rassemblait soigneusement. L’hôtesse de l’air observa quelques secondes la devanture, avant de pénétrer dans la bâtisse et d’y rechercher instantanément sa connaissance. Il lui conseilla de faire preuve de patience et de profiter de l’ambiance, avant de faire ses affaires. Elle afficha une moue boudeuse, avant de faire le tour de la boîte de nuit. La musique qui y était diffusée ainsi que les hommes qu’elle y croisait, ne trouvait pas grâce à ses yeux. Lasse, elle décida de s’éclipser en se contentant de se poser à côté de l’entrée du club, elle s’alluma une clope tout en s’adossant au mur. Une nouvelle silhouette attira son attention, celle d’un homme qui n’était pas un parfait inconnu. « Well well well. » Pensa-t-elle à voix haute. « Maybe this nightclub isn't that shitty... » Siobhan détourna légèrement son visage, pour tenter d’être confrontée au regard de l’arrivant. « the famous Scar want to put a foot in it, after all. » Des personnes célèbres elle n’en croisait pas tous les jours, ce simple fait suffisait à lui faire cesser de regretter d’être venue ici.
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Message(#)The spirit of a wild feline ※ SIKEY  EmptyDim 14 Jan 2024 - 19:00


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Everybody wanna be beautiful, scared of the unusual. Scared of givin' mutual respect, all that you hate. You reflect all that godlike, you forget how to love somebody. I hate everybody, I hatе everyone. Can you distract me from all the disaster? Can you touch on me and not call me after? Can you hate on me and mask it with laughter? Can you lead me to the ark? What's the password?
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2019

« C’est pas en tripotant inlassablement ton alliance qu’Ali risque de revenir », trouverait encore à lui dire Junior dont les remarques l'agacent au moins autant que son langage inutilement soutenu. Il commence à avoir l'habitude Mickey, des reproches que sa propre famille n'hésite plus à lui faire depuis déjà plusieurs semaines alors que le mois d'avril a vu mourir deux des choses dont il était le plus fier : sa carrière tout d'abord, sacrifiée en pleine gloire pour quelques maudits grammes de poudre puis son mariage, qu'il n'a même pas été fichu de sauver lui non plus. Incapable de se battre désormais, après l'avoir pourtant fait durant des années sur un ring, jusqu'à refuser de démentir des accusations de dopage lui valant d'être aujourd’hui la bête noire d'un sport qui l'a longtemps vu briller. Le grand Scar n'est plus, c'est ce qu'on peut certainement lire à la une des plus grands torchons de ce pays et si Mickey n'était pas fermement résigné, il irait chercher un à un ces journalistes qui ont jugé bon de l'enfoncer. Briser des vies ne les empêchera pas de dormir la nuit, il le sait bien et laisser un homme plus bas que terre fait même partie du métier, car n'est-il pas après tout un sale drogué qui l'a bien mérité ? C'est comme s'il ne pouvait pas tomber plus bas, les uns et les autres s'en donnant à cœur joie pour salir le grand champion qu'il a été afin de le réduire à un sombre déchet, un crétin qui allait même forcément replonger un jour d'après son frère – et un cas peut-être plus perdu que Rachel n'avait voulu le croire de son côté, même si le plus dur reste de se dire qu'il n'est officiellement plus un homme auprès duquel sa propre femme s’imagine encore vivre. Mickey a tout perdu, c'est un euphémisme que de le dire à ce stade et son réconfort, personne ne serait très surpris d'apprendre qu'il le trouve à nouveau dans l'alcool et la drogue, de vieilles addictions avec lesquelles il semblait tôt ou tard destiné à renouer. Et le sauver de ses démons sera bien plus compliqué cette fois, d’autant plus alors qu’il refuse toutes les mains tendues qui existent, choisissant purement et simplement de se détruire. Quant au divorce qu'Aliyah n'a pas tardé à mettre sur la table, il refuse strictement d'en entendre parler comme d'envisager l'idée de signer le moindre papier, qu'importe si cela doit faire de lui un égoïste ou un homme rongé par le déni. Dire qu'il ne se sent pas seul serait mentir, mais il ignore surtout ce qu'il fera de sa vie sans la boxe, unique domaine dans lequel Mickey se sentait jusqu'ici capable d'accomplir quelque chose – ses nombreuses ceintures et coupes gagnées étaient après tout là pour le prouver, mais on murmure dans le milieu qu'elles ne valent à présent plus grand-chose et que ses titres pourraient eux aussi lui être retirés, à croire qu'il n'a pas été suffisamment piétiné. La chute du grand Scar n'a pas contourné beaucoup de fans de sport, il le devine aux regards de travers qu'il a depuis l'habitude de récolter et lui donnant constamment envie de brûler le monde entier, quand bien même Mickey préfère penser que l'on finira par l'oublier. Il n'est pas le premier à tomber pour consommation de stupéfiants et ne sera pas non plus le dernier, en admettant qu'une telle idée puisse réellement le consoler – non, il ne faut pas rêver.

Alors que sa vie a dernièrement connu les tournants les plus rudes, le boxeur a fait de ses sorties nocturnes une nouvelle habitude, mettant les pieds dans un monde qu'il a autrefois bien connu pour s'y perdre tout entier, côtoyant autant de crapules vendant tout ce qu'on imagine que d'hommes n'ayant comme lui plus rien à perdre. Des combats de rue tout juste bons à le rendre vivant, et des consommations toujours plus douteuses constituant son seul carburant, à défaut de trouver en lui la motivation de s'en sortir quand tout son monde n'est plus qu'un champ de ruines. Autant donc se jeter à corps perdu dans cette nouvelle vie de dépravation, l'amenant ce soir encore à trainer son ombre dans les ruelles mal fréquentées de la ville et ce, jusqu'à entendre parler d'une boite de nuit à l'intérieur de laquelle se tiendraient bon nombre de trafics. C'est suffisant pour que Mickey décide d'y pointer le bout de son nez, toujours partant pour tester de nouvelles adresses dans le quartier avec pour seule promesse une nuit de défonce et d'ivresse, accentuée par l'espoir de pouvoir ainsi tout oublier. L'entrée à présent dans sa ligne de mire, c'est d'un pas tranquille que l'ancien champion s'avance vers celle-ci mais une voix sur sa droite l'interpelle, l'amenant à ralentir puis à tourner lentement la tête. Une rousse pour le moins apprêtée laisse échapper une remarque sur le fameux établissement, ce dernier ne l'ayant de toute évidence pas franchement convaincue même s’il semblerait que la donne vienne tout juste de changer. Et c'est lui, ou plutôt sa notoriété de sportif qui y serait pour quelque chose, à en juger le surnom employé pour le nommer. Scar, aussi appelé la machine pour son impitoyable efficacité sur un ring, de quoi l'amener à penser que se trouve face à lui une possible admiratrice. « Je comptais sur quelqu'un pour me dire ce qu'elle vaut mais je crois que j'ai ma réponse. » glisse-t-il à son tour, ne sachant encore rien de la boite de nuit en question mais disposé étrangement à se fier au seul avis de la jeune femme. Mickey n'a pas envie de perdre son temps ce soir, c'est ce qu'il pourrait ajouter s'il ne désirait pas plutôt rebondir sur les dernières paroles de la rousse, intrigante au possible. « Amatrice de boxe, alors ? Avec tout mon respect, ceux qui me connaissent sous ce nom sont surtout des hommes. » Connaissaient serait alors plus précis, car ils ne sont pas nombreux à encore porter ce nom en estime. Il est maintenant un pauvre débauché pour beaucoup, mais il ne croit pas détecter une once de dégoût ou de jugement dans ses yeux à elle. « Vous devez pas lire beaucoup les journaux, vous. » il remarque en se déplaçant pour prendre appui contre le mur à ses côtés, avant de réaliser qu'il aurait tort d'appuyer sur ses frasques pourtant vivement relayées si au moins une personne dans cette ville n'en a pas entendu parler. « Laissez tomber. » reprend-il, balayant au plus vite tout ce qui pourrait convaincre la jeune femme de se mettre à jour sur lui. Il l'observe alors en silence, sans trop savoir ce que cette rencontre lui inspire puis retrouve sa bonne vieille désinvolture. « J'peux vous piquer une clope ? Et du feu, par la même occasion. » Il se pourrait qu'un paquet et un briquet trainent quelque part dans le fond de sa poche mais pour the famous Scar elle fera bien ça, non ? Tout est bon pour ne pas garder la tête vide et les mains libres, même s'il n'est encore question que de tabac – à peine moins addictif. « C'est pas un vieux plan drague, juré. » il précise quand même, n'ayant pas approché d'autre femme que la sienne depuis une éternité et se sentant particulièrement rouillé dans l'exercice, jusqu'à ne pas savoir dire si ce genre de choses l'intéressent encore. L'alliance à son doigt aurait de toute façon de quoi en dissuader plus d'une, vient-il intérieurement conclure.

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Message(#)The spirit of a wild feline ※ SIKEY  EmptySam 27 Jan 2024 - 20:00

The spirit of a wild feline
feat @Mickey Reeves & Siobhan Sallinger

L’inactivité était une chose qui insupportait au plus haut point, Siobhan n’appréciait que rarement les temps morts et celui en était un qu’elle ne voyait pas perdurer. Si elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait dans moins d’une demi-heure, il y avait fort à parier qu’elle allait s’en aller ailleurs, dans un endroit encore moins recommandable, mais où elle n’aurait qu’à claquer des doigts pour avoir ce que pour quoi elle s’était déplacée. Elle n’avait pas imaginé qu’elle trouverait la meilleure des sources de distractions en prenant tout bêtement l’air, qu’elle avait commencé à polluer avec sa cigarette. Il lui était impossible de rester passive, alors qu’elle venait de constater qu’une célébrité allait rejoindre cette boîte de nuit dont elle n’attendait presque plus rien. Elle n’avait pas hésité à attirer son attention, même si celui-ci pour être lassé qu’on l’aborde, probablement dans le but de demander à être photographié avec lui. Siobhan avait d’autres intentions, moins superficielles mais qui allaient nécessiter qu’elle soit suffisamment intéressante pour qu’il reste à ses côtés. L’hôtesse de l’air ne manquant pas de confiance en elle, pensait que c’était un défi réalisable. Elle avait d’ores et déjà visé dans le mile, puisqu’il voulait savoir si cela valait le coup de venir ici. Il lui faisait confiance, alors qu’il n’avait strictement rien vu de l’établissement, ce qui était plutôt flatteur puisqu’elle pouvait deviner qu’il n’était pas le genre d’homme à être naïf. Il semblait étonné qu’elle connaisse son activité, qui était surtout apprécié des hommes. Elle afficha un large sourire. « C’est une discipline divertissante, à laquelle j’ai assisté une fois.  J’ai été chanceuse, j’ai pu te voir en action. » Siobhan n’irait pas jusqu’à dire qu’elle en était une grande fan, mais ce sport avait su la rendre suffisamment curieuse pour qu’elle ne se contente pas de le regarder sur un écran. Elle avait aimé observer des hommes forts, qui n’hésitaient pas à se servir de leurs poings pour dominer, ce qu’elle aimerait parfois faire si cela ne lui attirerait pas des ennuis. La rousse se contentait d’user de manipulation psychologique, un art plus délicat qu’elle n’arrêtait jamais de perfectionner. Mickey était bien formel, à la vouvoyer et à mentionner des journaux, qui selon lui auraient pu l’empêcher d’apprécier sa venue. « Cette paperasse est d’un ennui. » Elle se demandait qui prenait encore du plaisir à lire les actualités ? Elles racontaient toujours les mêmes choses, en plus d’être négatives la plupart du temps. Siobhan n’avait pas besoin de l’entendre dire de laisser tomber, elle n’était pas intéressée par ce qu’ils avaient bien pu raconter sur lui. Il devait être - comme toute personne possédant un minimum de notoriété - une source de fantasmes, que l’on pouvait aussi bien chercher à encenser qu’à abattre. La deuxième option avait probablement été choisie pour lui, mais cela n’avait pas d’importance. Soudainement, il se mit à devenir un peu plus familier, en lui réclamant une clope et du feu. L’interlocuteur de la rousse n’étant pas n’importe qui, elle accéda à sa demande sans broncher. Il avait pris la peine de se justifier, en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une tentative de drague, ce qui déclencha son rire. Est-ce qu’il pensait vraiment que cela l’aurait dérangé ? Elle regarda sa main d’un coin de l’oeil, elle remarqua que celle-ci était ornée d’une alliance. Il s’inquiétait visiblement du jugement qu’elle allait émettre par rapport à celle-ci, mais l’hôtesse était loin d’être une moralisatrice. Elle ne considérait pas le mariage comme quelque chose de sacré ou d’indéfectible, elle savait que ce genre d’union était bien plus complexe que cela. « Je ne m’en scandaliserai pas. » S’exclama-t-elle tout en lui offrant un air malicieux, tout en allumant la cigarette qu’elle lui avait donnée. « Je me suis toujours demandée quelque chose. » Elle tira une latte avant de reprendre ; « À quel point c’est jouissif, de frapper, de mettre quelqu’un à terre, d’être applaudi et payé pour ça ? » Et ce en toute légalité, la société pouvait vraiment être lunaire sur certains points. « De pouvoir se défouler autant... » Cela la laissait rêveuse, elle qui devait faire tout le contraire lorsqu’elle travaillait. Être avenante, au petit soin, ce n’était pas insurmontable, mais c’était d’une monotonie plutôt effrayante. Heureusement que cela lui permettait de voyager gratuitement, cela lui permettait d’assouvir son insatiable envie de nouveauté. Faire la connaissance d’un champion - même déchu - en étant une sur laquelle elle ne cracherait pas, elle était toujours avide de croiser des hommes sortant de l’ordinaire. Elle lui avait sûrement posée une question déroutante, encore plus provenant d’une femme, mais elle n’avait pas la moindre envie de se filtrer.  Siobhan s’était persuadée que la nuit était faite pour se libérer de toutes les bienséances.
 
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Message(#)The spirit of a wild feline ※ SIKEY  EmptySam 17 Fév 2024 - 18:19


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Plusieurs semaines après s’être retrouvé sous les feux des projecteurs pour les pires raisons qui soient, Mickey est incapable de dire s’il est encore considéré comme une célébrité quelque part. Il l’a été au sommet de sa gloire, lorsque ses fans se comptaient par millions et que les contrats pleuvaient au même titre que les coupes et les ceintures, faisant de lui un digne successeur de Tyson et même d’Ali. Aujourd’hui ce n’est plus avec admiration qu’on le regarde, Mickey pourrait même dire qu’il n’a jamais été autant fixé et dévisagé que ces temps-ci mais parmi les fans déçus et les amateurs de sport allergiques aux débauchés dans son genre, une rousse se démarque sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi. Elle semble bien connaître l’homme qui se tient devant elle et l’ancien champion s’en étonne, bien plus habitué à compter parmi son public des représentants de la gent masculine car les femmes et la boxe font rarement bon ménage, il le sait mieux que quiconque. Ses traits s’animent alors avec étonnement lorsque la jeune femme affirme avoir même assisté à l’un de ses combats, le poussant à demander sans attendre : « Lequel ? » Une part de lui espère que ça n’était pas le dernier, même si cela rendrait la chose ironiquement symbolique pour quelqu’un qui aurait suivi d’assez près sa carrière. Plus de combats professionnels prévus en ce qui le concerne, Mickey a perdu le respect de ce sport et de tous ceux qui autrefois ne juraient que par lui. Sa gloire dans le domaine est aussi enterrée que son mariage peut l’être et pourtant, s’il avait pu choisir, c’est bien le second qu’il se serait arrangé pour ne pas perdre au détriment de la première. « Si c’est un autographe que tu veux, je préfère te prévenir qu’il risque pas de se revendre très cher. » Il ignore après tout ce que cette rousse peut attendre de lui mais mettre en avant sa chute n’est sans doute pas la meilleure stratégie à adopter, Mickey le réalise en évoquant ces torchons de la presse qui ont précipité à eux seuls la fin de son règne. La jeune femme prétend justement ne pas les lire et c’est une sacrée chance pour lui, une aubaine même par les temps qui courent alors que son nom est devenu synonyme de dopage et d’addiction. Il intègre alors l’information en silence, pas mécontent que son image ne soit au moins pas écorchée pour tout le monde car la rousse est différente, il le ressent dès les premiers instants passés à ses côtés. Elle ne le regarde pas comme s’il ne valait plus rien, ne semble pas non plus conjuguer ses exploits au passé et c’est si rare que Mickey se sente encore désiré dans cette foutue ville. Sa propre famille lui en veut d’avoir tout gâché, sa femme ne reconnait plus l’homme qu’elle a épousé et ces reproches incessants l’ont amené à se renfermer comme une huître, creusant un peu plus sa tombe dans le trou à rats où il mène à présent sa (sur)vie, entre les bouteilles vides et les grammes de poudre traînant un peu partout. Rien qui ne fasse franchement rêver n’est-ce pas, le décor fait même peine à voir tout comme celui qui l’occupe mais cette réalité n’a pas sa place entre cette jeune femme et lui ce soir, au point de se demander s’il ne gagnerait pas à s’éterniser un peu plus auprès de celle-ci, sans même savoir ce que l’heure à venir pourrait lui réserver.

Une clope et du feu, pour commencer. Mickey n’a pas besoin d’autre chose ou du moins, pas avant d’avoir eu sa dose de nicotine. Son approche peut sembler un poil familière mais le boxeur n’a jamais été du genre à s’encombrer de grandes manières, précisant simplement que cela ne dissimule pas des avances qu’il chercherait à lui faire car s’il y tenait vraiment, ce n’est sans doute pas la façon dont il s’y prendrait. Si Mickey n’a jamais manqué d’arguments de séduction, il doute d’en posséder encore beaucoup ces derniers temps mais ce n’est pas comme si la question se posait encore, dirait-il. Car si sa propre femme ne veut plus de lui, il ne voit pas bien ce qui ferait de lui une option pour quiconque, aujourd’hui. La rousse laisse pour sa part entendre qu’elle ne s’en offusquerait pas, consentant après ça à lui offrir la cigarette demandée pour mieux l’interroger ensuite. Et sa question le prend de court, car aucune femme avant elle n’avait encore témoigné un tel intérêt pour la boxe et les combats, bien au contraire. Ce sport a même toujours effrayé Rachel, bien avant qu’il ne rencontre celle qu’il finirait par épouser car Aliyah redoutait elle aussi qu’il puisse s’abîmer sur le ring, inquiète de l’état dans lequel Mickey pourrait revenir. Cette violence a longtemps déplu aux femmes de sa vie mais celle devant lui semble y trouver un côté jubilatoire, pulvérisant ainsi toutes les idées reçues qu’il pouvait avoir. « C’est libérateur oui, je vais pas prétendre le contraire. » il confirme en oubliant lui-même d’employer le passé, sa pratique en tant que professionnel étant bel et bien derrière lui car retourner à celle-ci après avoir été publiquement décrié, Mickey n’est pas certain d’y tenir. « Et c’est aussi la seule chose que j’ai jamais été capable de faire. Quand t’as traîné un problème de colère et l’envie de taper sur tout le monde pendant des années, c’était assez inespéré de réussir à en faire un métier. » Aussi cadré soit un sport comme la boxe, il a permis à Mickey d’extérioriser cette rage qui le dévorait et l’idée n’était même pas de devenir un champion à l’origine, uniquement de trouver un défouloir moins dangereux que tout ce qu’il pouvait autrefois trafiquer dans la rue. « J’ai jamais rien connu de plus fort que cette adrénaline, c’est comme si je me sentais invincible dès que je grimpais sur le ring. Et je l’étais, ça va sans dire. » Si Mickey laisse après ça échapper un court soupir, c’est bien parce que tout ça est terminé pour lui. Cette question éveille même beaucoup de frustration et de manque dans son corps de champion au destin brisé, il n’a jamais su régler ses problèmes autrement que par la violence et tout était plus simple, c’est vrai, lorsque celle-ci était contrôlée. Ses adversaires n’étaient rien d’autre que des cibles à abattre pour le grand compétiteur qu’il était et cette liberté d’éradiquer la concurrence sans conséquences était du pain bénit après avoir été pointé du doigt pour son envie d’en découdre toute sa vie. « Je te trouve bien curieuse, tu l’es toujours autant ? » il l’interroge en tirant une nouvelle fois sur sa clope. Mickey l’observe en tentant de ne pas trop se perdre dans son regard mais ce n’est pas évident, celui-ci traduisant autant de mystère que celle qui le possède. « T’es la première nana pas allergique à la violence que je rencontre. Et avant que tu me demandes, c’est plutôt un compliment. » Mickey a ce petit sourire en coin en le disant, curieux à son tour d’en découvrir un peu plus sur elle alors qu’il se retient de lui demander si elle s’est déjà battue. Peut-être que les sports de combat l’attirent au point de les pratiquer elle aussi, il peine à le dire en vérité car c’est une autre question qui lui brûle les lèvres, et que la concernée sera libre d’interpréter comme elle le souhaite. « Comment tu te défoules toi, quand t’en as vraiment besoin ? » Ses yeux ne quittent plus les siens et Mickey n’est lui-même pas certain du sens à donner à ces mots, éveillant peut-être bien un petit quelque chose dans le creux de son ventre. Il y a d’autres moyens de se défouler qu’en tapant sur quelqu’un, il n’est pas censé l’ignorer et cette idée le pousse à manipuler l’alliance à son doigt comme s’il avait subitement besoin de s’y raccrocher – ou de ne pas oublier qu’il reste un homme marié, en plus d’être sacrément rouillé. Ce n’est toujours pas un plan drague foireux mais alors, pourquoi cette jeune femme a sur lui un effet magnétique contre lequel Mickey tente déjà de lutter ?

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Message(#)The spirit of a wild feline ※ SIKEY  EmptyDim 10 Mar 2024 - 10:00

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Le boxeur voulait plus de précisions, il souhaitait savoir quand elle l’avait vu sur un ring pour la première fois et elle ne savait pas ce que cela allait lui apporter. Avait-il besoin de se replonger dans ce combat ? De se remémorer s’il l’avait gagné ou non ? Cela devait certainement être la raison, est-ce qu’elle l’avait vu quand il était au meilleur de sa forme ou est-ce qu’elle l’avait vu un jour où il avait échoué. Une défaite n’aurait rien changé au fait qu’il avait eu un parcours mémorable, qu’il avait été une légende dans ce domaine, Siobhan serait prête à tuer pour accéder au même titre dans le monde de la musique. Elle n’y avait pas encore mise un seul pied, elle n’en avait pas encore eu le courage, contrairement à son interlocuteur qui s’était donné corps et âme pour vivre de sa passion et rien que pour cela, elle ne pourrait que l’admirer. « Celui de mars. » Un mois qui lui paraissait déjà bien loin, sa vie étant plus remplie que jamais depuis qu’elle enfilait l’uniforme d’hôtesse de l’air. Elle avait pourtant réussi à le situer, car elle notait tout sur un grand calendrier qui était placardé chez elle, elle aimait regarder de temps à autre les précédentes pages pour se réjouir encore plus de son nouveau quotidien. La rousse avait la sensation d’avoir définitivement jeté à la poubelle la longue période durant laquelle elle enchaînait les boulots et ingrats et sans intérêt, même si elle n’avait pas encore une rémunération qui lui permettait de faire tout ce dont elle avait envie. Il lui parla d’une façon de se faire de l’argent à laquelle elle n’avait même pas pensé, elle pencha sa tête sur le côté et fit mine d’être peinée, non pas d’être prise pour une femme intéressée mais par le fait de le voir avoir si peu d’estime pour lui-même. « Honey ça ne m’a même pas traversé l’esprit. » Qu’elle lui répondit en toute franchise. Elle n’était même pas du genre à demander des autographes pour elle-même alors ce n’était certainement pas elle qui allait chercher à en faire un quelconque business. Siobhan ne trouvait pas ça intéressant d’avoir la signature d’une célébrité, n’importe qui pourrait en faire des  copies, elle préférait plutôt avoir une photo avec celle-ci, afin de mieux pouvoir se vanter. Un jour elle sera peut-être amenée à en voir plus régulièrement, si elle finissait par travailler dans les avions qui les transportaient, mais cela ne la faisait pas fantasmer plus que cela. La jeune femme nourrissait un autre rêve un peu plus fou, celui de croiser la route de managers de musique, parce que cela lui serait bien plus profitable. Elle s’était persuadée qu’elle pourrait les reconnaître, parce qu’elle les avait étudiés, alors qu’elle n’était pas dotée de la prétention de s’être produite où que ce soit. Siobhan nourrissait le désir d’entrer directement par la grande porte, malgré une absence criante de réseau. Elle ne s’était pas pour autant décidée de participer à un télé-crochet ou autre concours, parce qu’elle préférait se faire repérer à l’ancienne, en ayant tapé dans l’oeil d’un chercheur de talent ou d’un artiste reconnu. En attendant, elle comptait bien profiter de cette rencontre fortuite pour poser des questions indiscrètes, creuser un peu sous la surface de ce sport médiatisé. Mickey admit rapidement que le pratiquer était libérateur, avant de lui confier qu’il était victime d’un problème de colère. Siobhan ne pouvait que comprendre cette envie de taper sur tout ce qui bougeait, puisqu’elle l’avait elle-même ressentie lorsqu’elle était au beau milieu d’une secte et que personne ne cherchait à la sortir de là. Elle avait été abandonnée par sa famille, qui avait longtemps prétendu que son père était un bon samaritain alors qu’il n’en était rien. L’hôtesse de l’air continua de l’écouter, il n’avait rien connu de plus satisfaisant et elle voulait bien le croire. « Il n’y a probablement rien de plus réjouissant que d’être le plus fort. » Personne ne pouvait se frotter contre lui, elle aimerait en dire de même, mais elle savait bien qu’elle ferait pâle figure face à un homme de sa trempe. Heureusement pour elle, elle était dotée d’autres armes pour survivre dans ce monde qui était une véritable jungle, sous son vernis de modernité. Il se demanda si elle était toujours aussi curieuse, elle fuma une nouvelle fois, ferma ses yeux avant d’afficher un fin sourire. Il ajouta que c’était la première fois qu’il échangeait avec une femme qui n’était pas contre la violence. « Je ne le suis qu’avec les personnages intéressants. » Dit-elle avant de rouvrir ses paupières. Siobhan ne s’intéressait pas à tout le monde de la même manière, même si elle pouvait être douée pour faire semblant, tout particulièrement lorsqu’elle se baladait dans les couloirs des avions, c’était bien parce qu’elle était payée pour que les passagers soient satisfaits. Mickey lui posa l’interrogation qui allait l’amener à mettre sur le tapis l’une de ses activités préférées, celle qu’il valait mieux pratiquer à plusieurs qu’en solo. Il semblait avoir deviné sa réponse, puisqu’il se mit à tripatouiller son alliance, une bague qui n’allait aucunement l’empêcher d’être honnête. « Je me défoule avec du sport de chambre, qui a le mérite de ne pas m’abîmer. Je ne peux pas en dire autant de mes partenaires. » Il pouvait la croire en observant ses mains, elle possédait de longs ongles qui pouvaient se révéler particulièrement acérés. S’il tenait à être discret auprès de son épouse, il n’était probablement pas tombé sur la meilleure des femmes pour pêcher secrètement. « Mais je peux faire des efforts, pour quelqu’un comme toi. » Il n’avait qu’à le demander, elle ferait le nécessaire pour ne pas laisser de traces, même si elle n’était pas certaine de ne pas finir par céder à ses pulsions. C’était à ses risques et périls, mais elle était prête à parier qu’il était du genre à jouer avec le feu, elle pouvait aisément le sentir.
 
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Message(#)The spirit of a wild feline ※ SIKEY  EmptyLun 1 Avr 2024 - 17:19


☾ the spirit of a wild feline
Everybody wanna be beautiful, scared of the unusual. Scared of givin' mutual respect, all that you hate. You reflect all that godlike, you forget how to love somebody. I hate everybody, I hatе everyone. Can you distract me from all the disaster? Can you touch on me and not call me after? Can you hate on me and mask it with laughter? Can you lead me to the ark? What's the password?
@SIOBHAN SALLINGER ☆ MICKEY REEVES
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Les traits de son visage manquent de grimacer à l'évocation de son tout dernier combat, auquel son interlocutrice lui révèle avoir assisté le mois dernier. Sans le savoir, celle-ci a de toute évidence été témoin de l'ultime moment de gloire du grand Scar, avant que ses consommations de l'ombre ne soient dévoilées au grand jour pour apporter sur sa carrière les conséquences qu'aucun champion de ce monde ne pourrait lui envier. Tout perdre pour quelques malheureux grammes de poudre, voilà où Mickey en est rendu alors que replonger la tête la première dans ses vieux démons semblait être écrit, car s'il a su donner l'illusion d'en être sorti pendant quelques années ses addictions, elles, n'en étaient pas pour autant enterrées. Face à la jeune femme, il se retient alors de dire que ce combat ne représente pas à ses yeux un très bon souvenir car comment appréhender autrement cette soirée qui a signé sa dernière montée sur un ring, dont Mickey aurait assurément bien plus profité s'il avait su que tout serait ensuite terminé. Il y a une fin à tout mais pas à une légende comme la sienne, et ce n'est sans doute pas la jeune femme à ses côtés qui affirmera le contraire alors qu'il croit déceler une pointe d'admiration dans son regard, un assez bon remontant pour le champion déchu qu'il est. Nombreux sont ceux qui lui ont tourné le dos, son propre mentor peine même à le regarder dans les yeux depuis que cette histoire a éclaboussé bien plus de monde que Mickey l'aurait pensé en sniffant ces fameuses lignes alors au beau milieu de cette tornade dont il ne perçoit pas le bout, il est agréable de compter sur les soutiens les plus insoupçonnés. La rousse se fiche certainement pas mal des étiquettes qu'on lui attribue aujourd'hui, difficile après tout de passer à côté du scandale que le grand Reeves a dernièrement suscité mais dans le fond, ne s'intéresse-t-elle pas surtout à ce que ses propres sens peuvent percevoir, sans prêter véritablement attention à ce que l'on peut ici ou là raconter ? Elle se moque également des autographes et de toutes ces choses que l'on pourrait tenter d'obtenir d'une personne de sa notoriété, de quoi arranger le boxeur dont les lèvres se retroussent légèrement en récoltant au passage le surnom honey. Cette fille n'est pas seulement directe, elle est aussi très curieuse et c'est ce qui ne manque pas de le frapper lorsqu'elle l'interroge sur les bienfaits que ces combats peuvent lui procurer, supposant à juste titre que Mickey peut y trouver un très bon défouloir car c'est bien la seule chose susceptible de soulager une boule de nerfs doublée d'une tête brûlée comme lui. Cette violence a toujours bouillonné dans ce corps devenu avec le temps une véritable machine, une envie de se battre avec le monde entier qu'il lui fallait à tout prix tenter de maitriser et c'est à travers la boxe que cela a été rendu possible, quand bien même en respecter les règles n'était au départ pas vraiment inné. Il hoche lentement la tête aux prochains mots de la rousse, plus flatté qu'il ne voudrait l'admettre par ce côté imbattable, presque invincible qu'elle ne manque pas de lui associer. « Et de gagner sa vie comme ça, oui. » confirme-t-il, pour ne pas mentionner aussi les avantages qu'il pouvait en tirer durant sa scolarité, très tôt déjà. Il n'était pas bon dans grand-chose mais il était au moins le dernier élève susceptible de se faire persécuter, une tendance qu'il n'a lui-même jamais suivie au grand étonnement de beaucoup car Mickey frappait déjà fort, oui, mais uniquement sur ceux qui le cherchaient et le méritaient. « Mes poings, c'est la réponse que j'offre la plupart du temps parce que ça règle bon nombre de problèmes d'être « le plus fort », comme tu dis. » Un différend a avec lui de très fortes chances de finir en confrontation physique car c'est ainsi que l'on vient à bout d'un conflit quand on s'appelle Michael Reeves, recourir au dialogue n'étant pas souvent une peine que le boxeur peut se donner, autant bien se l'avouer. « C'est aussi une façon d'insinuer que si un gars t'emmerde ce soir, tu peux me l'envoyer. » il ajoute avant de tirer sur sa clope, son regard glissant vers la rousse pour appuyer le sérieux de ses propos. Elle ne semble pas du genre demoiselle en détresse et ça Mickey le sent bien, mais il s'engage malgré tout à refaire le portrait du moindre type qui voudrait l'approcher de trop près – d'humeur généreuse ou tout simplement possessive, lui-même ne saurait trop le dire.

Il serait à l'entendre un homme intéressant, suffisamment en tout cas pour justifier ces questions qu'elle lui adresse et qu'il finit par lui retourner, car autant tenter d'en apprendre davantage sur cette jeune femme sur laquelle plane encore tout un mystère. Elle bénéficie elle aussi d'un intérêt certain de sa part grâce à sa vision d'un sport aussi violent que la boxe, faisant d'elle une adepte dont Mickey n'a pas l'habitude de s'entourer et le changeant grandement des femmes de son entourage aux yeux desquelles ces combats n'ont bien souvent pas lieu d'être. Tu y laisseras ta peau un jour lui a plus d'une fois répété Rachel, frileuse à l'idée que son petit fils puisse subir un mauvais coup sur le ring comme le tristement célèbre Prichard Colón, une inquiétude partagée par sa femme ou du moins, celle qui l'est encore sur le papier. Et c'est précisément à Aliyah qu'il entreprend de penser au moment d'interroger la rousse sur ses moyens préférés pour se défouler, comme s'il était un peu trop conscient du terrain glissant sur lequel il s'apprête à mettre les pieds. Une part de lui peut certainement le sentir au vu du petit jeu entamé entre eux depuis plusieurs minutes, ce que la jeune femme confirme en évoquant sans l'ombre d'une gêne un autre genre de sport, pratiqué le plus souvent dans une chambre comme son nom peut l'indiquer. Mickey l'observe alors en se disant qu'elle n'a pas froid aux yeux, une impression qui ne fait à vrai dire que se renforcer tandis qu'elle se dit prête à faire une exception pour lui, en tant que partenaire qu'elle pourrait ne pas trop malmener. Est-ce une invitation ? Difficile de ne pas le percevoir comme telle et difficile, aussi, de rester parfaitement insensible à ces avances de plus en plus explicites quand on en vient à se sentir aussi minable et rouillé que lui. Mickey n'a pas toujours été aussi faible, il serait prêt à le jurer, mais son mariage a pris l'eau il y a un mois de cela pour le plonger dans une solitude extrême – et les charmes de cette rousse sont aussi un argument qu'il ne peut pas tellement ignorer, même avec la plus grande des volontés. « Tu sais très bien ce que tu fais, pas vrai ? » souffle-t-il sans décrocher son regard du sien, et maintenant ce contact visuel avec une certaine intensité. Il ne perdra pas son temps à lui demander de préciser ce que signifie un homme comme lui, préférant étudier les paroles de son interlocutrice tout en luttant intérieurement contre sa conscience, celle lui dictant de ne pas céder. Il est encore marié, oui, mais il est aussi un homme brisé qui ne cracherait pas sur un peu de compagnie pour la soirée, pourvu que celle-ci lui fasse tout oublier. « Et qu'est-ce que tu proposes alors, mademoiselle dont je ne connais même pas le nom ? » Elle n'en finit pas de se montrer mystérieuse, et Mickey mentirait s'il disait ne pas trouver cela excitant dans un sens. Il pivote alors sur le côté pour prendre appui sur son épaule, ses yeux détaillant toujours la jeune femme dont il se retient pour l'heure de trop se rapprocher car qui sait s'il ne finirait pas par craquer le premier. Elle l'attire autant qu'elle le trouble, en plus de fortement l'intriguer. « Ça fait partie des informations que tu gardes volontairement secrètes ou c'est le genre de chose qu'un mec comme moi peut connaître avant de te suivre, par exemple ? » De la suivre, parfaitement. Disons que Mickey ne l'exclut pas et que cette idée ne le rend pas non plus allergique, retrouvant même des réflexes qu'il pensait avoir perdus et sentant au même instant un certain désir gronder en lui, au point de le pousser à venir lui souffler. « Je crois que je suis assez curieux de voir au contraire à quel point tu pourrais m'abîmer. » Qu'on le ménage est bien la dernière chose qu'il souhaite quand avant tout, Mickey a besoin de sensations fortes pour se sentir vivant. Cet interdit lui tend les bras et pour une fois, ce n'est pas dans ses drogues qu'il pourrait trouver refuge, en admettant toutefois que la rousse ne soit pas faite que de belles paroles et qu'il parvienne lui-même à lâcher prise. Ce n'est pas comme ça qu'il pourra sauver son mariage, et c'est l'unique frein que Mickey peut encore se mettre tandis que sa résistance promet malgré tout d'être faible.

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Message(#)The spirit of a wild feline ※ SIKEY  EmptySam 11 Mai 2024 - 21:00

The spirit of a wild feline
feat @Mickey Reeves & Siobhan Sallinger

L’absence de réponse suite à sa précision en disait long, Mickey ne devait pas garder un bon souvenir de ce combat, dans lequel il lui avait pourtant paru en forme. Il existait toujours des hauts et des bas, la vie professionnelle n’en était certainement pas exemptée, encore plus en exerçant un métier dans lequel tous les regards sont braqués vers soi. Il fallait une sacrée part de narcissisme pour accepter d’être observé à ce point, avec une tonne de gens autour. Cependant Siobhan serait la dernière à lui reprocher ce trait de personnalité, puisqu’elle en était elle-même dotée. Elle serait tout à fait capable de se retrouver sur une scène, plus particulièrement devant un micro, si on lui en laissait l’occasion. L’hôtesse de l’air cherchait donc à savoir à quel point c’était satisfaisant de vivre d’une activité qui était une passion, même si elle le faisait déjà plus moins, son travail avait des inconvénients, qu’elle n’aurait pas si elle était devenue une chanteuse. Elle aurait eu une vie d’artiste et cela aurait probablement tout changé, car elle nourrissait un certain nombre de fantasmes là-dessus. « Être payé pour quelque chose qui nous est interdit au quotidien... l’ironie de cette société dans toute sa splendeur. » Dès que de l’argent était en jeu, tout semblait permis, une idée qui alimentait son désir ardent de devenir riche. Elle l’enviait de pouvoir remettre n’importe qui à sa place, bien qu’elle soit plus grande que la majorité des femmes, elle savait qu’elle n’avait pas un gabarit qui lui permettait de vaincre tout le monde. Heureusement pour elle, elle avait une autre arme, une arme invisible qui ne nécessitait pas d’utiliser son corps, du moins pas de façon systématique ; l’art de la manipulation. Elle n’avait même pas à en user ce soir, le boxeur lui proposait ses services alors qu’elle n’avait rien fait en particulier. Siobhan n’en était pas vraiment étonnée, les hommes aimaient se poser en sauveurs, qu’une femme leur soit inconnue ou non, surtout si elle était séduisante. L’hôtesse de l’air plissa légèrement des yeux. « Les hommes ne m’emmerdent jamais bien longtemps. » C’était d’autant plus véridique maintenant qu’elle était perpétuellement en mouvement, elle ne pouvait pas se faire harceler sur une longue durée. La rousse savait comment se débarrasser des nuisibles, elle avait appris à le faire parce qu’elle savait que cela était tout bonnement indispensable. Quelque chose lui disait que ce soir, aucune personne n’essayerait de l’approcher de trop près, si elle se tenait encore aux côtés du boxeur, ce qui était fort probable. Elle ne se trompait généralement pas sur ses probabilités de rester un certain moment avec quelqu’un ou non, parce qu’elle analysait rapidement tous les facteurs. L’anneau qu’il portait encore à son doigt ne lui avait pas échappé, il risquait d’être celui qui lui donnerait l’envie de prendre la fuite, avant qu’ils n’aillent trop loin. Cependant elle n’était pas naïve, cela n’était pas un gage de fidélité, loin de là, il pouvait s’agir d’un repoussoir pour les femmes qui se targuaient d’avoir une morale irréprochable, mais Siobhan n’en faisait pas partie. Elle prenait au contraire un malin plaisir à transgresser tous les interdits. La demoiselle fit battre ses cils avant d’adoucir son ton.  « Je ne suis qu’une parfaite ingénue. » Siobhan aimait utiliser ce mot, qui ne lui correspondait pourtant plus d’une éternité, parce qu’elle avait perdu son côté innocent dans les flammes. Mickey chercha à savoir ce qu’elle avait en tête, elle lui répondit sans hésitation. « Aller chez toi plutôt que perdre notre temps dans ce bar pourri ? » Elle n’avait aucune gêne à s’inviter chez lui, elle était même curieuse de voir à quoi pouvait ressembler le logement d’un célèbre sportif, il était probablement mieux que le sien. L’hôtesse de l’air rigola à gorge déployé lorsqu’il souligna qu’il n’était toujours pas en possession de son nom. « Je te le montrerai et si tu arrives à le lire correctement dès le premier coup, tu auras le droit à une faveur. » La commissure de ses lèvres s’étendit, qu’il relève ou non son défi ne changeait pas grand-chose pour elle, parce que cela ne la dérangerait pas d’exécuter l’une de ses requêtes. Elle en était d’autant plus sûre lorsqu’elle l’entendit dire qu’il voulait voir jusqu’à où elle pourrait abîmer sa peau. « Tu ne porteras jamais aussi bien ton surnom que ce soir Scar, je te le garantis. » C’était une promesse qu’elle allait réaliser avec délectation, ce n’était pas tous les soirs qu’elle pouvait planter ses ongles dans l’épiderme d’un homme considéré comme l’un des plus puissants de son pays. Il allait figurer à coup sûr dans son palmarès, elle ne manquerait pas de le mentionner dans son petit carnet, où seules ses conquêtes les plus marquantes avaient le droit à de beaux encarts. Elle se projetait en train d’écrire ces quatre lettres, qu’elle accompagnerait d’une étoile et de ses constatations, qui pouvaient aussi bien être bonnes que mauvaises. Elles ne dépendraient que des performances de Mickey, allaient elles être au même niveau que celles qu’il avait sur un ring ? Siobhan était plutôt confiante, à moins qu’il ne se soit trop laissé aller, elle devait avoir misé sur le bon cheval, les hommes sportifs avaient au moins le mérite d’avoir de l’endurance. Elle s’était débarrassée de sa cigarette dans le cendrier le plus proche, avant de s’éloigner de l’endroit la première, la rousse avait l’intention de prendre sa bagnole, qui était une alliée de taille pour se faire la malle dès que cela lui chantait. Elle n’avait pas l’habitude d’y faire monter des hommes qu’elle venait à peine de rencontrer, mais la fin justifiait les moyens, non ? 

FIN DU RP
 
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