| (vinnie) true hospitality is the key |
| | (#)Sam 6 Jan 2024 - 19:30 | |
| ☾ true hospitality is the key As we grow older we learn that no one is stranger than those, we thought we’d known all our lives. As we grow older we learn that a stranger may carry more empathy, and may understand us more deeply. Even feelings of affection from a stranger may be more sincere. And so I ask: can humanity and the strangeness be synonymous? Could we say: I am a stranger; therefore I am? gifs by (c) nairobigifs and (c) homemade Et si avoir fait le choix de rester auprès de sa grand-mère durant la tempête lui avait en fin de compte sauvé la vie ? Il y pense Mickey, d’autant plus lorsqu’il réalise que le passage d’Olga a pulvérisé une partie de son immeuble, ne laissant que quelques murs tenant à peine debout. Et c’est tout. Son studio n’a donc plus rien d’habitable à présent, pas que cela le surprenne beaucoup compte tenu de sa vétusté mais c’était une chose de s’y attendre, et c’en est une autre de réaliser que le toit au-dessus de sa tête est véritablement parti en fumée. Le boxeur n’a au moins pas perdu ce qu’il possédait de plus cher, lui qui avait mis les souvenirs de sa gloire passée et les dessins de sa fille à l’abri – ses consommations, aussi – comme s’il s’était douté que les retrouver ne lui était aucunement assuré. Mickey a eu du flair, oui, mais sa satisfaction est moindre face au constat le plus évident : il n’a plus d’endroit où vivre, et ce studio dont il avait fait son refuge ne sera plus jamais chez lui. Il pourrait alors se tourner vers ses proches, probablement disposés à le dépanner quelques temps qu’il s’agisse de Zoya ou bien encore de Rhett, mais cette option-là, étrangement, Mickey ne la considère pas. Il ne veut être un poids pour personne si on l’écoute, bien trop fier pour accepter une main tendue tant que celle-ci doit provenir de son entourage, que l’ancien champion refuse tout bonnement d’alarmer. Son statut de sinistré, Mickey ne parvient pas à l’assumer car il ne sera pas encore celui que l’on regardera tout perdre et que l’on tentera de sauver, peu importe à quel point il devra le minimiser. Mais rester sans logement n’est pas envisageable, il le sait, et sa fierté a évidemment ses limites quand il peut choisir de vivre aux dépens d’inconnus plutôt que de sa famille ou ses amis. Certains s’en vexeront peut-être, d’autres ne comprendront simplement pas la logique qui aura été la sienne, mais ce n’est pas une chose dont le boxeur entend se préoccuper tout de suite. Dans l’immédiat, c’est de son inscription à un certain programme qu’il entreprend de se soucier car les places menacent de partir vite, compte tenu du nombre de personnes nécessitant comme lui d’être hébergées. Il en fait donc la démarche, précisant qu’il aura au moins besoin de quelques semaines pour pouvoir se retourner, et cela sans même se demander chez qui il risquera d’atterrir puisque des préférences, le boxeur n’en a aucune. Bien sûr, Mickey se garde bien d’ajouter à quel genre d’activités il peut secrètement s’adonner car ce n’est pas censé impacter sa venue chez un futur hébergeur, mais sans doute met-il aussi toutes les chances de son côté en se limitant au strict minimum à connaître sur lui. Il n’est certes pas l’homme le plus fréquentable de cette ville, mais cette vérité-là n’est heureusement pas inscrite sur son front aujourd’hui. Sa 911 n'a rien elle au moins, et c'est peut-être bien la seule consolation que Mickey en tire à côté de l'impression de devoir tout reprendre de zéro, à nouveau. C'est dans un geste pressé qu'il fourre son unique sac dans le coffre, ce dernier contenant l'essentiel de ce qu'il a pu sauver – des vêtements en grande majorité tandis que le reste occupe encore un coin du salon de Rachel, sans que celle-ci ne puisse se douter de la précarité dans laquelle son petit fils peut désormais se trouver. À quoi bon lui dire et prendre le risque de l'inquiéter ? Du mouron pour lui, la doyenne Reeves s'en est déjà bien assez fait et tant pis si elle aussi doit par la suite lui reprocher ses cachotteries. Ce sont ses problèmes, à lui donc de les résoudre seul et c'est précisément ce qui le mène devant un appartement à West End, sans rien connaître de son occupant ou seulement son prénom, un bon début dirait-on. Le boxeur frappe un coup puis un deuxième, planté face à la porte qui ne tarde pas à s'ouvrir pour dévoiler la silhouette d'un homme qui ne semble pas très éloigné de son âge, et auquel il décroche un début de sourire. Sa venue n'a en principe rien d'une surprise mais Mickey ne coupera pas aux présentations d'usage, il le sait – c'est du moins préférable lorsqu'on s'apprête à vivre chez un parfait inconnu, pour qui on l'est au final tout autant. « Hey, salut. Je suis là pour le programme d'hébergement. Mickey, ou Michael si c'est le nom qu'ils ont gardé. » Il se souvient avoir renseigné les deux au moment de l'inscription mais son nom de naissance l'a sans doute emporté, un nom figurant toujours sur ses papiers d'identité et le poursuivant dans chaque démarche un tant soit peu officielle, de quoi l'amener à ajouter : « Mais Mickey, je préfère. » Le ton a ainsi le mérite d'être donné, il ne répond pour ainsi dire qu'à ce seul nom aujourd'hui et cela pour une très bonne raison. Avançant d'un pas sans toutefois s'autoriser à entrer, la main du boxeur ramène son sac devant lui pour prouver à son hébergeur qu'il voyage léger. L'avantage lorsqu'un grand fragment de sa vie est parti en fumée, sans doute. « J'ai pas ramené beaucoup d'affaires, vous serez pas du tout envahi. Et je comptais pas rester longtemps non plus, ça dépendra surtout de vous et du temps que me prendront mes recherches de logement à vrai dire. » Il se montre ainsi honnête, dépendant avant tout du bon vouloir de cet homme même si l'idée d'abuser de son hospitalité le dérange par-dessus tout. Ce n'est après tout qu'une solution temporaire, le grand garçon qu'il est retrouvera rapidement un toit et c'est l'idée à laquelle il s'accroche pour ne pas se sentir déjà de trop par ici. « Vinnie, c'est bien ça ? » tente-t-il puisqu'il s'agit de l'unique information en sa possession, en plus de l'adresse qui lui a été fournie. Du reste, Mickey ignore tout de ce que cette cohabitation pourrait donner mais si celle-ci s'accompagne notamment de règles à respecter, il suppose que Vinnie ne mettra pas longtemps à les lui énoncer.
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| | | | (#)Dim 7 Jan 2024 - 18:38 | |
| True hospitality is the key -”I promise that you'll never find another like me. I know that I'm a handful, baby, uh. I know I never think before I jump. And you're the kind of guy the ladies want. (And there's a lot of cool chicks out there). I know that I went psycho on the phone. I never leave well enough alone. And trouble's gonna follow where I go” Armé d’une éponge et chantant à tue-tête du Tyler Swift il était en train de terminer son ménage. En effet, c’était aujourd’hui que son colocataire devait arriver. Enfin colocataire. Vinnie le logerait gratuitement. Et de toute façon, vu que lui-même était logé gratuitement, il n’allait quand même pas demander un loyer. Surtout à une personne qui avait perdu son logement à cause de la tempête récente ! Ce serait vraiment mal honnête de sa part. Mais du coup, pour accueillir au mieux l’homme qui partagerait son toit pour quelques semaines, Vinnie avait pris du temps pour faire du rangement. Ce n’était pas le roi du rangement. Marie Kondo ne l’aimerait certainement pas du tout, mais bon, pour recevoir un inconnu, il avait fait l’effort d’organiser son chaos. Teddy lui était posté en haut du réfrigérateur, jugeant peut-être un peu son maître qui était en train de réorganiser son royaume, quand trois coups à la porte lui firent tourner la tête. Le chat sauta lestement de son piédestal. Ce qui était assez surprenant quand on savait qu’il n’avait que trois pattes. Et il vient se poster devant la porte, voulant être le premier à voir qui était l’inconnu. Puisqu'il n’avait pas reconnu l’odeur. Vinnie lui, prit le temps de ranger son éponge, de baisser le son de sa musique et de mettre de l’ordre dans sa tenue avant d’aller ouvrir la porte. Le panneau de bois s’ouvrit sur un homme à la carrure plutôt imposante. Mais Vinnie n’avait pas peur pour si peu. Il offrit un large sourire à l’inconnu qui se présenta immédiatement. -”Salut Mickey.” Il aurait bien risqué une blague, en l’appelant ou Michael. Mais il ne le connaissait pas encore assez pour se permettre ce genre de chose. -”Je suis Vinnie ! Entre.” L’anglais se poussa pour l’aider à entrer et vérifia qu’il n’y avait pas plus de valises à entrer avant de fermer la porte dans son dos. Teddy, le chat à trois pattes, vient renifler le pantalon de Mickey, puis semblant aimer ce qu’il sentait, il eut un petit miaulement plaintif pour réclamer des caresses. Une sorte d’impôt pour avoir le droit de partager son royaume. -”Haha, je te présente Teddy, le roi de cet endroit. Respecte-le et tout se passera très bien. Mais tu n’es pas obligé de l’accepter dans ta chambre. Il boudera, mais il comprendra.” Vinnie poussa un peu Teddy pour qu’il laisse respirer le nouveau venu. -”Alors comme tu peux le voir, c’est plutôt grand, voilà le salon. J’y suis assez souvent, je révise souvent ici le soir. Si je le fais dans ma chambre, je m’endors au bout de cinq minutes. Mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas y être.” Il sourit et lui fit signe de le suivre. -”Ici, c'est la cuisine. Alors je ne l’utilise pas souvent… J’ai tendance à commander ma nourriture. Donc senti toi libre de l’utiliser autant que tu voudras ! Enfin, par là, tu as la salle de bain. Et ici juste en face. Ta chambre. Sens-toi libre de mettre tes affaires dans l’armoire. Ce sera peut-être plus agréable que de les garder dans ta valise.” Il pensait qu’il avait dit le principal. Il n’avait pas envie de souler Mickey et puis Vinnie n’était pas bien difficile à vivre. -”Fais-moi penser à te filer le double des clés et le code Wi-Fi. Je ne suis pas trop doué pour poser les règles ou quoi. Donc vie ta vie. Et si des fois un truc me gêne, je te le dirai. Et fais-en de même. Juste pas de cigarette à l’intérieur. Je suis fumeur, mais je ne veux pas que l’appart sente le tabac froid.” Le chat arriva en venant se frotter contre les jambes du boxeur. -”Je crois qu’il t’aime bien. Je pense donc que tout va bien se passer. Tu veux boire un truc pour… J’allais dire fêter ton arrivée, mais tu préférerais être chez toi. Disons pour sceller notre colocation ? Je garde rarement de l’alcool ici, mais en prévision de ton arrivée j’ai acheté un peu de bière. Tu en partages une avec moi ?”
(c) 0tsana |
| | | | (#)Lun 29 Jan 2024 - 20:33 | |
| ☾ true hospitality is the key As we grow older we learn that no one is stranger than those, we thought we’d known all our lives. As we grow older we learn that a stranger may carry more empathy, and may understand us more deeply. Even feelings of affection from a stranger may be more sincere. And so I ask: can humanity and the strangeness be synonymous? Could we say: I am a stranger; therefore I am? gifs by (c) nairobigifs and (c) homemade Il pourrait dire que sa dernière cohabitation en date remonte à l'époque de son mariage, mais les nombreuses nuits passées sur le canapé de Rhett en revendiquaient certainement aussi le titre durant l'année passée, faisant ainsi du Hartfield le dernier colocataire à l'avoir supporté. Et aujourd'hui, un autre homme est en passe de découvrir la vie à ses côtés sans qu'il ne sache encore si celle-ci aura le mérite de bien se passer, car Mickey n'a pas la prétention de croire qu'il puisse être un cadeau pour quiconque, pourtant disposé à faire quelques efforts. Pour ne pas faire regretter à cet inconnu de l'héberger d'une part, et pour garder aussi un toit temporaire sans risquer à tout moment de se voir montrer la porte, tant qu'à faire. À premier vue, son logeur paraît franchement accueillant et il n'en faut pas beaucoup plus au boxeur pour déjà le voir comme une bonne pâte, sûrement pas le genre à aborder sa venue avec méfiance alors que la gentillesse sous sa forme presque naïve, Mickey n'y a pas droit souvent. Son monde à lui est peuplé de types vicieux au possible, et ce changement de décor n'a finalement rien pour lui déplaire pour une fois que les intentions de quelqu'un semblent claires. « Je suis Vinnie ! Entre. » Il confirme bien le nom qui lui a été donné, au cas où un doute l'aurait titillé quant au fait de s'être présenté à la bonne adresse. Mickey s'exécute alors, posant un pied puis un second dans l'appartement alors que la première chose qu'il remarque est l'ordre apparent qui y règne, si différent là encore de son propre bordel. Son observation des lieux se voit alors troublée par l'intervention d'un animal, une boule de poils rousse dont il ne remarque pas tout de suite la patte manquante, et dont la curiosité vaut au boxeur d'être vivement reniflé. « Haha, je te présente Teddy, le roi de cet endroit. Respecte-le et tout se passera très bien. Mais tu n’es pas obligé de l’accepter dans ta chambre. Il boudera, mais il comprendra. » Le roi, rien que ça. Cette image a au moins de quoi lui arracher un sourire car difficile de ne pas faire le parallèle avec un certain tigre, comme si le gros félin qu'il est rencontrait aujourd'hui un plus petit. « Salut Teddy. J'ai pas trop l'habitude des chats mais comme je compte en adopter un prochainement pour ma fille, j'imagine que m'entrainer un peu ne serait pas du luxe. » C'est la raison pour laquelle il se risque à lui offrir une première caresse, plutôt maladroite, avant de le gratifier d'une deuxième sans que l'animal ne s'en plaigne. « Oh, il n'a que trois pattes. » réalise-t-il enfin, faisant reposer sur Vinnie un regard suffisamment intrigué pour que ce dernier traduise son envie d'en connaître la raison. Un accident, peut-être ? Quoi qu'il en soit, Teddy semble bel et bien errer en véritable pacha par ici. « Alors comme tu peux le voir, c’est plutôt grand, voilà le salon. J’y suis assez souvent, je révise souvent ici le soir. (...) » Il intègre les premières informations que son logeur lui donne mais bloque bien vite sur l'une d'elles, au point que ses traits s'animent même avec surprise. « T'as dit que tu révisais ? Pardon d'avance pour cette question mais je te pensais pas si.. jeune. » Car Mickey associe un peu bêtement les révisions aux gens toujours en études, sans même considérer que Vinnie puisse avoir repris les siennes car après tout, rien n'est impossible de leurs jours.
Poursuivant sa visite, les yeux du boxeur se posent sur chaque pièce qu'on lui présente afin de déjà s'en imprégner. « Ici, c'est la cuisine. Alors je ne l’utilise pas souvent… J’ai tendance à commander ma nourriture. Donc senti toi libre de l’utiliser autant que tu voudras ! » Y penser l'amuse et pour cause, on ne peut pas dire qu'il fasse très honneur au fait de sortir avec une grande amatrice de cuisine. Zoya a promis de lui donner des cours pour qu'il puisse s'y remettre mais pour l'heure, Mickey est encore loin d'en avoir repris l'habitude. « Je cuisine plus beaucoup non plus, autant te prévenir. Et commander me va très bien aussi, on risque au moins de s'entendre là-dessus. » Ce qu'il voit aussitôt comme une bonne chose, car ce n'est certainement pas lui qui reprochera à Vinnie d'avoir la flemme, pas en trouvant le plus souvent son bonheur dans une pizza toute faite. « Enfin, par là, tu as la salle de bain. Et ici juste en face. Ta chambre. (...) » Il peut se sentir libre d'y disposer ses affaires en utilisant même l'armoire s'il le souhaite, c'est ce que Vinnie laisse entendre alors qu'il constate pour sa part que cette chambre sera bien assez grande. En attendant, Mickey dépose son sac dans un coin en se promettant d'y revenir plus tard. « (...) Et si des fois un truc me gêne, je te le dirai. Et fais-en de même. Juste pas de cigarette à l’intérieur. Je suis fumeur, mais je ne veux pas que l’appart sente le tabac froid. » Cette première règle pourrait le faire grimacer par principe mais Mickey se retient, respectant les préférences de son logeur car c'est bien la moindre des choses quand on débarque chez quelqu'un, même un homme comme lui en saisit la notion. « Compris, t'auras pas à t'en faire pour ça. Je fume pas mal mais ça me tuera pas de le faire dehors, et puis je voudrais pas enfumer le royaume de Teddy. » Il affiche un sourire, caressant une nouvelle fois l'animal avec lequel le feeling semble bon, comme il devrait en principe l'être aussi avec son maître. Et pour s'en assurer, Mickey évitera de consommer tout court entre ces murs, parmi les nombreuses choses lui passant entre les mains pour ne pas nommer sa poudre et ses seringues, un joyeux attirail qui n'aura donc pas sa place chez Vinnie. Teddy, lui, ne se défait officiellement plus de ses jambes et pour peu, le boxeur se sentirait presque comme l'élu. Cette boule de poils n'aura pas mis longtemps à l'adopter, et Mickey mentirait s'il disait ne pas en être un peu flatté. « Je crois qu’il t’aime bien. Je pense donc que tout va bien se passer. Tu veux boire un truc pour… J’allais dire fêter ton arrivée, mais tu préférerais être chez toi. Disons pour sceller notre colocation ? » Cette idée lui plait, comme n'importe quelle idée sous-entendant de boire, autant bien se l'avouer. « Je garde rarement de l’alcool ici, mais en prévision de ton arrivée j’ai acheté un peu de bière. Tu en partages une avec moi ? » D'un vif hochement de tête, l'ancien champion accepte l'offre sans broncher. « Avec plaisir, tu sais déjà comment me parler je dois dire. » Trop tôt sans doute pour lui apprendre que l'alcool est son domaine car il tient un bar un peu particulier en ville – dont il n'aura toutefois pas intérêt à trop se vanter. « Et c'est pas un drame, tu sais, je me doutais un peu que la tempête me ferait pas de cadeau. » Il fait mine de prendre la chose avec philosophie quand en vérité, cette situation l'emmerde profondément. « C'est sympa de t'être proposé pour accueillir quelqu'un en tout cas et ça me sauve, surtout. C'est de voir les dégâts en ville qui t'a motivé à t'inscrire ? » Ou est-il toujours aussi généreux, à tendre la main à la moindre personne dans le besoin avec ou sans élan solidaire autour de lui ? « Mes proches savent pas encore que je suis ici, et je leur donnerai pas ton adresse si tu préfères être tranquille. » Et ne serait-ce pas mieux, surtout ? Mickey lui-même ne tient pas à ce qu'on vienne le déloger de là, et c'est sans doute ce qui l'attendra à la minute où ils comprendront qu'il n'a pas considéré un seul instant leur aide.
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| | | | (#)Ven 2 Fév 2024 - 12:08 | |
| True hospitality is the key À la mention de sa fille, Vinnie se dit qu’il a oublié un détail dans le courrier qu’il avait reçu, on avait parlé d’un homme seul non ? S’il avait su qu’un enfant viendrait ici, il aurait arrangé les choses mieux. Mais non, il était presque certain qu’on ne faisait pas mention d’un enfant. Alors, par pudeur et par respect pour la vie privée de Mickey, il ne posa pas la question qui lui brûlait les lèvres. Il y pouvait y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles sa fille n’était pas avec lui aujourd’hui et si c’était déplaisant, il n’avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie. Et puis, il avait appris quelques petits trucs pratiques dans la vie de tous les jours en foyer et dans la rue. Occupe-toi de ton cul et tu vivras vieux. Une règle qu’il avait apprise à la dure, mais qu’il n’était pas près d’oublier, même aujourd’hui que sa vie avait repris un tournant plus “normal”, même si une vie normale ne voulait rien dire. Qui pouvait dire ce qui était normal et ce qui ne l’était pas ? C’était une définition propre à chacun. En tout cas, il ne posa pas la question qui lui brûlait les lèvres. Mais une autre. -”Ho une petite fille ? Quel est son prénom ? En tout cas un animal, c'est une super idée. Je te conseille d’aller en prendre un dans un refuge. Ce sont des animaux qui n’ont rien et qui méritent d’avoir une famille qui les aimera comme un membre à part entières. Si tu as besoin de tips pour t’en occuper, je peux te répondre, ça fait des années que j’ai Teddy maintenant. Et on ne croirait pas quand on les rencontre pour la première fois… Mais ils prennent une place immense dans nos vies et nos cœurs.” Oh ça oui. Teddy, c'était le sang de Vinnie, ils avaient tout traversé ensemble. Et Vinnie avait fait des conneries pour son chat. Comme s’endetter auprès de personnes peu recommandables, presque failli tuer un vieux pour quelques dollars australiens… Mais même si ses actions le hanteront jusqu’à la fin de sa vie… Il ne regrettait pas. Parce que c’était pour sauver la vie du seul membre de sa famille. Et qu’on ne regrettait jamais ce que l’on faisait pour sa famille.
Teddy, lui, était ravi d’être le centre de l’attention de cet inconnu, qui était sien à présent. Et il ronronnait à qui mieux mieux, frottant sa petite tête rousse adorable contre les mollets de ce géant. « Oh, il n'a que trois pattes. » Vinnie hocha la tête et s’agenouilla pour venir prendre le museau de Teddy entre ses mains et de lui grattouiller le haut du crâne entre les oreilles. -”Oui. Il a été fauché par une voiture. C’est un miracle qu’il n’est perdu qu’une patte. Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie.” Il sourit à Teddy avant de se redresser, puis de faire visiter l’appartement. Mais il ne voulait pas non plus noyer son nouveau colocataire sous des dizaines de règles. Donc, il se contenta du minimum. Le reste, ils apprendront à se connaître et à vivre ensemble sur le tas. « T'as dit que tu révisais ? Pardon d'avance pour cette question, mais je te pensais pas si.. Jeune. » Il se mordille la lèvre le Vinnie. Est-ce que c’est de la moquerie ? Il sait que ce n'est pas… Enfin, il sait l’image qu’il donne. Il baisse un peu la tête. -”Je n'ai jamais été une foudre de guerre plus jeune. Et après, j'ai… Pas eu l’occasion. Alors aujourd’hui, j’ai eu l’idée de reprendre mes études. Pour au moins avoir un diplôme.” Pour prouver aux autres et beaucoup à lui-même qu’il pouvait réussir quelque chose de lui-même. Parce que pour le moment, tout ce qu’il avait, on le lui avait donné. Il aimerait bien réussir quelque chose par lui-même. Et pas parce que James le lui avait offert tout cuit dans la bouche. Enfin, le sujet passa et Vinnie retrouva sa bonne humeur légendaire. -”Parfait, je suis heureux de savoir que tu ne me jugeras pas avec mes plats tout prêts ! Dans le quartier il y a un super thaï, on pourra commander ce soir si tu veux ! Je connais la carte par cœur.” Et le pire ? Il en était très fier de cette performance ! Il fallait être content de soi dans la vie. C’était important.
À la fin de la visite, la seule vraie règle que Vinnie imposa était celle de la cigarette. Il sourit, se voulant rassurant. -”Je fume comme un pompier aussi, tu peux monter sur le toit, il n’y a jamais personne, sauf moi parfois. Et si vraiment, il ne fait pas beau, je m’assois sur le rebord de la fenêtre de la salle de bain ; il est large. Mais il faut juste faire attention, Teddy aime bien venir et avec trois pattes, il a moins d’équilibre.” Il sourit en allant vers la cuisine, puisque son nouveau coloc avait accepté de boire avec lui. Il sortit deux bières du frigo et revint dans le salon, faisant signe à l’autre homme de prendre ses aises en se laissant tomber sur le canapé. Alors qu’il sortait son briquet, la question de Mickey le prit un peu au dépourvu. « C'est sympa de t'être proposé pour accueillir quelqu'un en tout cas et ça me sauve surtout. C'est de voir les dégâts en ville qui t'a motivé à t'inscrire ? » D’un geste sûr, il souleva la capsule de sa bière à l’aide du briquet avant d’en prendre une gorgée. -”Les dégâts un peu. Mais c’est surtout… Je sais ce que c’est que de ne pas avoir de toit, le désespoir de ne pas savoir où dormir au chaud et à l'abri. Alors si je peux empêcher quelqu’un de le ressentir. Je le fais sans hésiter.” Teddy clopina jusqu’à son maître pour venir quémander, mais quand il comprit que ce n’était pas à manger, cela l’intéressa d’un coup beaucoup moins et il fit sa toilette sans demander son reste.
« Mes proches ne savent pas encore que je suis ici, et je ne leur donnerai pas ton adresse si tu préfères être tranquille. » Il secoua la tête et s’étira un peu. -”Tu peux leur donner l’adresse. Si tu as envie de voir quelqu’un.” Il pensait notamment à sa fille, mais encore une fois, il ne s’en mêlera pas. -”De toute façon, comme tu peux le voir, je n'ai rien de fragile ou de précieux.” Oué la déco était… Inexistante. Il y avait tout le nécessaire pour vivre, mais rien de superflu. Donc il n’avait pas peur des dégradations. -”Mais évite les fêtes, je ne crois pas que ce soit le genre de l’immeuble.” Il n’avait jamais fait de fêtes, donc il n’en savait rien.
(c) 0tsana |
| | | | (#)Ven 23 Fév 2024 - 19:51 | |
| ☾ true hospitality is the key As we grow older we learn that no one is stranger than those, we thought we’d known all our lives. As we grow older we learn that a stranger may carry more empathy, and may understand us more deeply. Even feelings of affection from a stranger may be more sincere. And so I ask: can humanity and the strangeness be synonymous? Could we say: I am a stranger; therefore I am? gifs by (c) nairobigifs and (c) homemade Il n'a pas toujours abordé le sujet de sa fille avec autant d'aisance, et Mickey serait presque tenté de le voir comme un signe – celui qu'il reprend progressivement sa place de père, après avoir trop longtemps manqué d'assurer dans celle-ci. Le signe, aussi, qu'elle ne pourrait pas être plus au centre de ses priorités que ces temps-ci, entre l'adoption dont il veut lui faire la surprise et la chambre qu'elle pourrait bien avoir dans son prochain chez lui, aussi secret soit encore ce projet dont le boxeur n'a pas osé parler autour de lui. « Ho une petite fille ? Quel est son prénom ? » À cet instant, Mickey réalise que ses précédentes paroles portaient peut-être à confusion et c'est pourquoi il ne se contente pas de répondre à Vinnie pour lui fournir un nom, si un doute devait subsister sur une situation pourtant claire, il le jure. « Elle s'appelle Lola mais elle ne vit pas avec moi, sa mère en a la garde. » Ainsi Mickey estime clarifier ce qui avait potentiellement besoin de l'être, car son logeur l'aurait bien évidemment su s'il n'était pas venu seul ou si une fillette devait le rejoindre ici un peu plus tard, chose qui n'arrivera pas. Fort heureusement pour Aliyah et Lola, leur logement n'a pas subi la tempête comme le sien et les savoir en sécurité ce jour-là n'avait pas de prix, si ce n'est celui de sa propre ruine car à choisir, bien sûr, Mickey préfère être touché plutôt que l'inverse. « En tout cas un animal, c'est une super idée. Je te conseille d’aller en prendre un dans un refuge. Ce sont des animaux qui n’ont rien et qui méritent d’avoir une famille qui les aimera comme un membre à part entières. (...) » Vinnie propose même de mettre son expérience à profit s'il devait avoir besoin de conseils, avant d'ajouter que ces boules de poils prennent bien souvent une place conséquente dans une vie et dans un cœur, le genre de piège pour lequel on signe de toute évidence et vers lequel Mickey lui aussi se dirige. Il hoche alors la tête et confirme, d'un air tranquille. « J'ai aussi l'impression que personne n'y échappe, tous ceux qui ont adopté un animal autour de moi en sont devenus gaga. Et je crois pas me tromper en te mettant dans cette catégorie, je te connais pas encore mais je peux déjà dire que Teddy a l'air d'un chat heureux et choyé. » Il suffit de l'observer pour s'en convaincre, mais aussi d'écouter Vinnie parler de lui alors que le rouquin semble être un petit compagnon sans lequel il n'image déjà plus vivre, et dont la patte manquante a par ailleurs le don d'intriguer le boxeur et d'éveiller en lui quelques questions. « Oui. Il a été fauché par une voiture. C’est un miracle qu’il n’est perdu qu’une patte. Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. » Il ne l'a donc pas recueilli ainsi, pense aussitôt Mickey avant de visualiser la scène qui aurait pu coûter bien plus cher au pauvre Teddy. « Les gens conduisent vraiment comme des malades, hein. » il souffle alors, peut-être bien pour lui-même dans un sens car prendre la route pour un terrain de jeu est l'une de ses grandes spécialités. Et il y a des moments comme ça où Mickey n'est fier de rien, conscient qu'il prend lui aussi le risque de renverser un animal ou même un humain, dans ces rodéos sauvages à la dangerosité qu'on ne présente plus. S'imprégnant après ça des lieux comme des règles, ce sont les révisions mentionnées par Vinnie qui ont cette fois de quoi lui titiller l’oreille. Maladroit, lui ? Possiblement un peu, mais son hébergeur s'avère déjà plus surprenant qu'il l'aurait cru et ce n'est pas une mauvaise chose, de son point de vue. « Je n'ai jamais été une foudre de guerre plus jeune. Et après, j'ai… Pas eu l’occasion. Alors aujourd’hui, j’ai eu l’idée de reprendre mes études. Pour au moins avoir un diplôme. » Et sûrement qu'une part du boxeur le comprend pour n'avoir lui non plus aucun diplôme à son actif, ayant préféré suivre la voie qui lui était tracée dans le sport que la poursuite de ses études prises par-dessus la jambe. Ce n'était pas pour lui et ça ne le serait encore pas aujourd'hui, Vinnie a donc tout son respect pour y remettre les pieds de son côté. « C'est carrément courageux je trouve, et à quel domaine tu te destines du coup ? » Difficile à présumer en l'observant mais il devine que cela lui tient en tout cas très à cœur, et se jure au même instant de ne jamais troubler ses révisions. Mickey a beaucoup de défauts mais compromettre la réussite des autres n'en fait pas partie, d'autant plus lorsqu'ils semblent avoir une revanche à prendre sur la vie. « Parfait, je suis heureux de savoir que tu ne me jugeras pas avec mes plats tout prêts ! Dans le quartier il y a un super thaï, on pourra commander ce soir si tu veux ! Je connais la carte par cœur. » C'est un argument qui lui parle là encore, et qu'il s'empresse de saisir comme une perche bien trop tentante qu'il ne pourrait laisser filer. « Je vais te suivre là-dessus, c'est toi le connaisseur après tout. Et comme t'es assez sympa pour m'héberger, je serai assez sympa pour payer pour deux ce soir. » Ce sera sa façon à lui de contribuer, parallèlement à toute la générosité dont Vinnie fait déjà preuve car mettre les pieds sous la table oui, mais pas gratuitement non plus.
S'il ne prétend pas mériter à la fin de son séjour le prix du colocataire de l'année, Mickey entend au moins respecter la façon de vivre de son hébergeur en n'allant jamais trop à l'encontre des règles en vigueur, aussi peu nombreuses soient-elles. Pas de cigarette à l'intérieur, donc. C'est une sale habitude que l'ancien champion va devoir perdre mais s'adapter devrait être dans ses cordes, car n'est-ce pas après tout déjà ce qu'il s'emploie à faire lorsqu'il rend visite à sa fille ou à Rachel ? Aucune ne mérite de recevoir ces fumées nocives en pleine figure et Vinnie n'y tient manifestement pas non plus, pour une autre raison que celle de ne pas fumer lui-même, cependant. « Je fume comme un pompier aussi, tu peux monter sur le toit, il n’y a jamais personne, sauf moi parfois. Et si vraiment, il ne fait pas beau, je m’assois sur le rebord de la fenêtre de la salle de bain ; il est large. » Il en prend bonne note Mickey, certain que ces petits recoins deviendront également les siens quand il ne décidera pas plutôt d'aller prendre l'air pour enfumer le quartier plutôt que cet appartement, où la boule de poils rousse n'en finit déjà plus de le suivre comme son ombre. « Mais il faut juste faire attention, Teddy aime bien venir et avec trois pattes, il a moins d’équilibre. » Son regard se reporte justement sur l'animal à la démarche légèrement boiteuse, de quoi l'amener à doucement en sourire. « Je garderai un œil sur lui dans ce cas, il a pas perdu son côté aventureux malgré l'accident d'après ce que je vois. » Un côté téméraire qu'il vaudra mieux surveiller et c'est bien ce à quoi Mickey s'engage, le bon moment pour apprendre à veiller sur un chat avant qu'il ne devienne question de celui de Lola. Saisissant la bière que Vinnie lui tend et remerciant ce dernier en silence, c'est tout naturellement qu'il se laisse ensuite conduire au canapé pour mieux y prendre place à son tour, sans avoir peur de paraître déjà très à l'aise. Sa curiosité ne fait quant à elle qu'accroitre, comme lorsqu'il s'intéresse à ce qui a pu le pousser à ouvrir sa porte à un inconnu dans le besoin, une démarche honorable et méritant d'être saluée parmi toutes les raisons qui ont pu la motiver. « Les dégâts un peu. Mais c’est surtout… Je sais ce que c’est que de ne pas avoir de toit, le désespoir de ne pas savoir où dormir au chaud et à l'abri. Alors si je peux empêcher quelqu’un de le ressentir. Je le fais sans hésiter. » Un court silence s'empare de la pièce durant lequel Mickey prend connaissance des informations qui lui parviennent. Il croit Vinnie lorsqu'il affirme ne pas avoir hésité, reconnait même un homme que la misère a déjà pu toucher et repose calmement sa bière pour remarquer : « T'es passé par là le premier alors. C'est cool d'utiliser ton vécu pour te mettre à la place des autres, j'espère que t'as pu compter sur une main tendue toi aussi à l'époque pour te sortir de tout ça. » Peut-être pas un programme du même genre, mais au moins une entraide semblable à celle animant la ville quand bien même Vinnie n'a sûrement pas perdu son logement à la suite d'une tempête, lui. Face au parallèle de leurs deux vies, Mickey comprend qu'il a encore beaucoup de choses à apprendre de lui. « Enfin ça me regarde peut-être pas, l'essentiel c'est que t'aies l'air d'avoir bien rebondi depuis. » il reprend au cas où sa précédente question viserait à en savoir un peu trop, car Vinnie reste un homme rencontré il y a quelques minutes à peine. Ils ont le temps pour ça, tout comme Mickey a le temps de décider s'il dira ou non à ses proches où il peut précisément loger. « Tu peux leur donner l’adresse. Si tu as envie de voir quelqu’un. De toute façon, comme tu peux le voir, je n'ai rien de fragile ou de précieux. » Ce n'est pas pour l'intérieur de Vinnie qu'il aurait tendance à s'inquiéter pour tout dire, à tel point que de tels mots le font même sourire. « Ma copine serait capable de venir faire ma valise elle-même si je lui dis que je vis ici. Elle voudra pas comprendre pourquoi je suis passé par ce programme au lieu de loger directement chez elle, et t'as pas signé pour une scène de ménage sous ton toit. » Disons surtout que ça n'est pas l'image qu'il tient à donner de lui par ici, et qu'il connait assez bien Zoya pour savoir qu'elle le verra comme un affront susceptible de la faire vivement réagir. En l'état, le boxeur n'exclut pas de garder le secret de cette adresse pour garantir leur tranquillité à tous les deux, et parce que cette situation n'est de toute façon pas vouée à durer. « Mais évite les fêtes, je ne crois pas que ce soit le genre de l’immeuble. » Ce n'était pas non plus le genre de son immeuble avant que celui-ci ne finisse détruit, et il n'a pas l'intention de laisser aux voisins de Vinnie un souvenir aussi mémorable que celui qui l'avait presque rendu célèbre dans tout Recdliffe. Il sait encore se tenir à carreaux quand il le faut, cette nouvelle règle ne tombe donc pas dans l'oreille d'un sourd. « Tu trouves que j'ai l'air d'un fêtard ? Remarque, t'aurais pas complètement tort de le penser si on considère que je gère un bar plutôt branché où les gens sont jamais les derniers à s'amuser. » Si Mickey n'était pas pris d'un élan de modestie, il oserait se présenter comme il se voit habituellement : le roi de la nuit, à la tête d'un établissement où les entrées se méritent et où les trafics vont aussi bon train, même si ce dernier point n'est pas à mettre entre toutes les mains. « C'est noté, pour les fêtes. Et tu m'as parlé de tes études reprises mais pas de ton boulot, c'est indiscret de te demander ce que tu fais dans la vie ? » il finit par questionner en reportant un regard pas moins curieux vers Vinnie, pour mieux reprendre une gorgée de sa bière et apprécier cette dernière.
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| | | | | | | | (vinnie) true hospitality is the key |
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