ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
What you don't see is the line that we've been riding. What you don't know won't kill ya but it's trying so hard. And I've been feeling caught up, I lost the god that's holdin' me down. Short your position to listen to the sound of you falling out. Don't let me down and I wont it let it out
L’aiguille des minutes défilait sur l’horloge stylisée du restaurant, et Sergio commençait à craindre que Maritza décide de ne pas venir. Si par message, elle avait fini par céder à la demande -pour ne pas dire la supplication- du mexicain de se retrouver autour d’un repas, il n’était plus certain de rien. Cela faisait deux semaines depuis la tempête désormais, et autant dire que les derniers événements avaient été pour le moins chaotiques. Ils n’avaient fait que se croiser entre les fois où il était venu voir Alejandro et les fois où il venait récupérer ses dernières affaires restantes et malgré ses tentatives de discussion, son ex-femme n’était juste pas réceptive. Il se sentait dans une impasse, coincé dans une situation qu’il n’avait jamais voulu créer. Les allégations de Logan étaient un tissu de mensonge, le mexicain en était tout bonnement convaincu. Il n’avait aucune idée de ce qui lui était réellement passé par la tête pour semer un tel chaos mais il ne fallait pas être net pour se pointer dans un cimetière et lâcher de telles énormités les pieds sur la tombe d’un enfant décédé. Sergio en était encore révulsé. Depuis le temps, il avait appris à courber l’échine pour tous les reproches qui étaient franchement mérités. Mais celui-ci ? Il n’y était pour rien. Il refusait de subir les conséquences dramatiques de quelque chose qui échappait autant à sa responsabilité. Alors il avait invité Maritza à ce repas, avait expressément glissé un billet pour s’assurer une table tranquille, loin des autres clients. Ils étaient contre la fenêtre où ils pouvaient admirer une vue dégagée sur Brisbane River, le Story Bridge et le parc Captain Burke. La carte proposait une cuisine gastronomique et raffinée, assez coûteuse pour qu’une carte sans prix soit proposée aux femmes. Ce n’était pas comme si le mexicain était regardant sur le sujet, à en juger par le verre de whisky de luxe devant lui. Il avait eu le temps de le terminer en attendant Mari et hésitait désormais à en commander un deuxième pour faire taire les regards des serveurs qui commençaient à se faire accusateurs. Un énième coup d’œil à son téléphone lui indiqua l’absence de message et avec un certain fatalisme, l’homme se demandait si la brune serait capable de lui poser un lapin juste par vengeance. Certainement. Et il fallut cette déduction pour la voir arriver dans le restaurant. Sublime, le menton haut, et ce regard qu’elle arborait quand elle était prête à en découdre avec quelqu’un. Elle était une bombe qu’il espérait désamorcer, et la comparaison n’était pas tant exagérée que cela. Instinctivement, il se leva et vint tirer la chaise dans un geste de galanterie. « Bonjour Mari. Merci d’être venue. » La connaissant, elle aurait été capable de faire traîner le traitement du silence pendant des semaines et des mois et il n’y avait rien qu’il aurait pu faire contre cela. « Je… Les serveurs semblaient commencer à croire que personne ne se montrerait. » Il émit un léger sourire. Comme pour faire écho à ses propos, la serveuse se présenta à eux pour leur donner la carte. Mais Sergio était tellement pressé d’entrer dans le vif du sujet et de crever l’abcès que ce fut à peine s’il y jeta un œil. « Je suis heureux que tu me donnes enfin l’opportunité de m’expliquer. » Tourner autour du pot ne lui rendrait pas service et il avait la sensation que chaque mot, chaque syllabe comptait à cet instant. « Juste pour que tu saches, j’ai confronté Logan et je l’ai viré. Je ne sais pas ce qui l’a possédé à raconter de tels mensonges mais il n’avait aucun droit. Je l’ai aussi défendu de vous approcher à nouveau. » Et s’il devait être honnête, il n’était pas serein à n’avoir aucun contrôle sur cette situation. Tout comme il réalisait lentement que ses mots pourraient n’avoir aucune valeur aux yeux de Mari. Alors il attendait la sentence, nerveusement.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Assise à l'arrière du taxi qu'elle avait appelé – elle ne se sentait tout bonnement pas capable de conduire dans cet état – Maritza ruminait. Ses ongles n'avaient de cesse de tapoter le plastique intérieur de la portière alors qu'elle observait les rues défiles sous ses yeux. Que foutait-elle dans cette voiture ? Pourquoi avait-elle fini par céder et par accepter la demande de Sergio ? L'agacement qu'elle ressentait lui provoquait des bouffées de chaleur – à moins qu'il ne s'agisse de l'autre problème qui était venu s'ajouter au reste – alors elle sortit de sa pochette un petit éventail et commença à se faire de l'air. Il fallait qu'elle fasse demi-tour et qu'elle rentre chez elle. Accepter l'invitation de dîner avec Sergio était une grossière erreur. Elle en était intimement persuadée. Elle n'avait plus rien à dire à son ancien compagnon comme elle le lui avait répété durant les deux semaines qui venaient de s'écouler dès qu'il avait tenté de lui adresser la parole. Depuis qu'elle avait lâché la bombe dans le salon durant la tempête, tout avait à nouveau éclaté en mille morceaux dans sa vie et dans sa famille. Ses espoirs de retrouver celui qu'elle avait toujours aimé s'étaient envolés, étaient partis en fumée. Evidemment, Sergio avait nié les faits, menti et puis comme toujours, il avait pris la fuite. Lorsqu'elle l'avait vu quitter la maison en pleine tempête, Maritza avait cru devenir folle. Elle l'avait pourtant laissé faire, refusant de passer une seconde de plus sous le même toit que lui. Les jours qui avaient suivi avaient été terribles. La mère était restée enfermée dans sa chambre alternant entre crise de nerfs et crise de larmes. Elle en voulait à Sergio autant qu'elle s'en voulait. Comment avait-elle pu être assez stupide pour retomber une énième fois dans le panneau ?
Lorsqu'elle avait reçu son message pour aller au restaurant, elle l'avait envoyé balader bien fermement, refusant de passer du temps avec lui. Au bout d'un certain temps, voyant qu'il ne lâcherait pas l'affaire, elle avait fini par céder. C'était pour cette raison qu'elle venait de descendre du taxi et qu'elle faisait désormais face aux lourdes portes de l'entrée. Elle inspira profondément, hésita quelques secondes puis pénétra dans les lieux. La tête haute, elle suivit le serveur qui la dirigea jusqu'à la table où l'attendait Sergio. Le regard sombre de Maritza tranchait définitivement avec sa tenue et son allure. Son visage était fermé, laissant bien comprendre à l'homme d'affaires qu'elle n'était pas ici pour une quelconque réconciliation. Pourtant sa tenue donnait quant à elle l'impression de vouloir le séduire à nouveau. Le choix des vêtements n'avait pas été anodin. Maritza portait une nouvelle robe. Une tenue qu'elle avait choisie avec Emery spécialement pour faire fondre Sergio lorsqu'elle pensait sérieusement à remettre le couvert avec lui. Le vêtement moulait ses formes généreuses, laissait entrapercevoir sa peau douce tandis que le haut de sa poitrine se dévoilait assez pour donner envie mais trop peu pour paraître vulgaire.
Lorsqu'il se leva pour tirer sa chaise, elle se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas pousser sa main et l'envoyer balader. Il n'était pas question qu'elle fasse un scandale en plein milieu de ce restaurant bien trop huppé et classe pour ce genre de situations. « Je… Les serveurs semblaient commencer à croire que personne ne se montrerait. » Elle s'assit tout en répondant froidement : « Ce n'est pas moi qui ne tiens pas mes engagements ou mes promesses. » Le ton était donné. Elle n'était pas là pour prendre des détours, pour lui trouver des excuses, pour lui donner une nouvelle chance ou pour se laisser amadouer. La serveuse leur tendit les cartes et Maritza plongea son nez dedans, refusant de croiser le regard de l'agent qui s'était à nouveau installé en face d'elle. « Je suis heureux que tu me donnes enfin l’opportunité de m’expliquer. » Ses yeux roulèrent dans leur orbite alors que ses doigts se crispaient sur la carte. Ses explications ne valaient rien. La mexicaine ne croyait plus un seul mot qui sortait de sa bouche. Si elle avait accepté de le rejoindre, c'était pour une toute autre raison, elle avait à nouveau quelque chose à lui annoncer. A cette pensée, elle sentit son ventre se nouer mais releva le visage lorsqu'elle l'entendit poursuivre. Les lèvres de Mari s'entrouvrirent de stupeur alors qu'une serveuse venait leur servir deux coupes de champagne offertes par le restaurant. Elle ne remercia même pas la jeune femme bien trop abasourdie par ce qu'elle venait d'apprendre. Elle croisa les bras sous sa poitrine et siffla : « Pourquoi je ne suis pas surprise ? Le virer... C'est si simple. » Elle secoua la tête de gauche à droite, sa langue claquant au passage sur son palais, signe qu'elle désapprouvait la tournure des événements. Elle finit par poser ses mains sur la table et approcha un peu son visage : « Qu'est-ce que tu crois Sergio ? Qu'en lui disant de foutre le camp il va oublier le fait que tu es son père et que tu ne l'as jamais reconnu ? » Elle se recula, prit sa coupe de champagne et but une longue gorgée. Elle détourna le regard et mauvaise, asséna : « A choisir, je préférerais que ce soit toi qui ne nous approche plus. ». Maritza avait mal, et comme toujours lorsqu'elle souffrait, elle faisait mal en retour.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
What you don't see is the line that we've been riding. What you don't know won't kill ya but it's trying so hard. And I've been feeling caught up, I lost the god that's holdin' me down. Short your position to listen to the sound of you falling out. Don't let me down and I wont it let it out
Sergio n’était tristement pas étranger aux sujets de conflits avec sa famille. Mais rien n’aurait pu le préparer à un tel cataclysme. Il aurait été incapable d’imaginer qu’un tel scénario se produirait un jour, et il était d’autant plus heurté par le fait que le couperet était tombé quand enfin, les choses semblaient reprendre leur sens. Il avait sincèrement cru qu’ils étaient en train de retrouver leur équilibre avec Maritza et que peut-être, il aurait la dernière chance qu’il ne méritait pas. Il n’y avait plus d’espoir possible quand elle débarquait dans le restaurant avec ce regard sombre et ces lèvres pincées, celles qui indiquaient qu’elle n’avait plus envie de pardonner quoique ce soit. L’homme n’était pas aveugle, il la voyait apprêtée, sublime. S’il n’avait pas eu toutes ces préoccupations dans son esprit, il se serait facilement laissé distraire. Il se serait laissé aller à imaginer ce que cela aurait donné si ce repas avait été un repas galant. Ce dont ils auraient pu parler, le temps qu’il aurait mis avant d’attraper sa main, ou les activités auxquelles ils se seraient adonnés une fois rentrés et seuls. Ils auraient pu aller chez lui, exceptionnellement. A la place, l’homme appréhendait tous les scénarios possibles et imaginables qui pourraient se dérouler à cette table. Il dut retenir son soupir de lassitude à la froideur polaire de Maritza. Ils avaient définitivement fait quelques pas en arrière si elle en était à nouveau à l’accuser de ne pas avoir tenu ses promesses. C’était la vieille rancœur qui revenait comme les saisons, l’affront qu’on lui mettait dans le visage dès qu’il faisait un pas de travers. Il connaissait cette vieille rengaine par cœur à force. « J’ai tenu tous les miens depuis que je suis de retour. » Ce serait sa seule et unique défense. Il n’était pas irréprochable, mais il ne la laisserait pas piétiner ces deux dernières années sans rien dire. A quoi bon être venue si ce n’était pas pour l’écouter ? Elle aurait pu s’abstenir si elle était incapable de le croire. Le fait est que dans le cas présent, le mexicain n’avait guère d’explications à fournir. Mari l’avait informée d’une histoire dont il n’avait absolument aucune connaissance. Il avait été le dernier au courant et la confrontation avec Logan ne l’avait pas aidé à mieux comprendre ce qui avait motivé ces inepties. C’était une chose que Mari lui en veuille. Cela, il pouvait l’accepter. En revanche, la voir réagir aussi vivement à ses paroles, et prendre le parti de Logan décontenança le patriarche au plus haut point. Bien évidemment qu’il l’avait viré, qu’aurait-il dû faire d’autre ? Car de toute évidence, elle n’avait pas compris le problème principal : il n’était pas le père de Logan. Il ne savait pas pourquoi la mère du môme était obsédée par sa personne, mais il ne croyait pas une seconde au fait que le Novak soit son fils. La dernière phrase de son ex-femme le heurta de plein fouet avec une violence sans précédents. Parce que cette fois, il savait qu’une part d’elle le pensait. Que parler ne servirait probablement à rien. « Ce n’est pas mon fils. Pas même biologiquement. C’est un gosse perturbé qui s’est raconté des histoires. Il a poussé l’obsession jusqu’à aller errer sur la tombe de Maria et toi, tu l’as cru. » C’était difficile de réaliser le peu d’estime que Mari pouvait avoir à son égard. « Qu’est-ce que j’étais supposé faire ? Avoir pitié et le ramener à la maison comme un chien errant ? Je ne sais pas si tu as remarqué Mari, mais notre famille est bien assez grande comme ça. L’unique autre enfant que j’ai est Paola. C’est tout. » Il avait eu des liaisons après le divorce mais aucune histoire n’avait donné lieu à un enfant, jamais. Ce n’était pas un rejeton dissimulé ou des responsabilités évitées. « Mais que ce soit la vérité ou non, tu n’es pas disposée à me croire. Tu as déjà ton avis tout fait sur le fait que je suis un horrible père. N’est-ce pas ? » Aucun effort ne semblerait jamais suffisant pour trouver grâce à ses yeux. Il commençait à pleinement le réaliser.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Face à Sergio, Maritza sentait son cœur battre beaucoup plus vite que d'ordinaire. Elle n'aurait su dire si c'était le fait d'être au restaurant avec lui ou bien s'il s'agissait des sentiments contradictoires qu'elle éprouvait pour lui : l'amour et la haine. Surtout la haine. Elle aurait tout donné pour que tout ceci ne soit jamais arrivé. Après la nuit qu'ils avaient passée ensemble, la mexicaine s'était surprise à rêver d'un renouveau. Elle avait espéré, envisagé, imaginé vivre à nouveau aux côtés de Sergio, main dans la main. Ce doux rêve avait volé en éclats dès lors que Logan était apparu dans sa vie de manière plus que fracassante. Elle se retint de tout commentaire lorsqu'il souligna le fait qu'il n'avait fait aucun faux pas depuis qu'il était de retour dans leur vie. Aucun si ce n'était une enfant : Paola. Elle ne dit rien néanmoins parce qu'à cette époque-là, ils n'étaient plus ensemble et l'idée même de refricoter avec lui ne lui avait jamais traversé l'esprit. Alors oui, il avait sans doute tenu tous ses engagements mais cela ne changeait rien au fait qu'une fois de plus il l'avait blessée, qu'une fois de plus il faisait du mal à leur famille.
Rapidement Sergio aborda le sujet épineux : son fils illégitime. La matriarche était en quelque sorte soulagée qu'ils en parlent dès le début. Elle n'avait aucune envie de tourner autour du pot ou de prendre un quelconque détour. Elle remarqua bien son air déconcerté, sans doute déçu lorsqu'elle se montra cinglante vis-à-vis du renvoi du jeune homme mais ne s'en soucia guère. Il ne prenait pas en considération ses états d'âmes, elle en ferait de même désormais. La cinquantenaire en avait marre d'être la seule à souffrir, la seule à se sentir blessée, la seule à regretter ce qu'ils avaient perdu. Si Sergio ne comprenait pas la douleur qu'elle ressentait, c'était qu'il ne l'aimait pas assez et qu'une fois encore, seul son petit nombril importait. Afin de s'occuper les mains et l'esprit, elle commença à jouer avec le verre de champagne qui était posé devant elle. Elle fit tourner le liquide tout en observant les bulles remonter à la surface. Elle mourait d'envie de tremper ses lèvres dedans pourtant elle ne le pouvait pas. « Ce n’est pas mon fils. Pas même biologiquement. C’est un gosse perturbé qui s’est raconté des histoires. Il a poussé l’obsession jusqu’à aller errer sur la tombe de Maria et toi, tu l’as cru. » Ses doigts se resserrèrent sur le pied de la flûte qu'elle s'empressa de reposer de peur de briser. Insinuait-il qu'elle était stupide ? Il n'était pas là, il n'avait pas vu ce qui s'était passé au cimetière, il n'avait pas pu lire ce qu'elle avait lu dans le regard du garçon. C'était trop facile de sous-entendre qu'elle était naïve. « C'est vrai que tu te souviens de toutes tes aventures... » souffla-t-elle amèrement alors que son regard ne cillait pas. Qu'il ose lui dire que c'était le cas et le champagne finirait sa vie sur sa chemise tirée à quatre épingles.
Sa main posée sur la table attrapa violemment la nappe lorsqu'il eut le toupet de lui faire remarquer que leur famille était bien assez grande. Sa mâchoire se crispa alors qu'elle prenait sur elle pour ne pas lui hurler d'horreurs au visage. Un nombre incalculable d'insultes traversait son esprit alors qu'il continuait sur sa lancée : « Mais que ce soit la vérité ou non, tu n’es pas disposée à me croire. Tu as déjà ton avis tout fait sur le fait que je suis un horrible père. N’est-ce pas ? » Elle déglutit avec difficulté, renvoya d'un signe de main la serveuse qui s'approchait de leur table puis finit par croiser les deux mains sous son menton. Elle inspira profondément et avec un sourire mauvais daigna enfin lui répondre : « Oh ce n'est pas la peine de me rappeler que notre famille est bien assez grande... Elle l'est tellement que tu l'as abandonnée. Elle l'est tellement que tu n'as pas reconnu tous tes enfants. Alors un de plus, un de moins, tu n'es plus à ça près je suppose. » Elle lui fit un large sourire alors que son regard le fusillait sur place. Elle se racla la gorge, passa de manière désinvolte une main dans ses cheveux et poursuivit : « Tu l'as regardé ? » Elle marqua une courte pause attendant une quelconque réaction puis poursuivit : « Je veux dire : bien regardé. Il a le même regard que Rudy. Les mêmes fossettes que Maria. » sa voix se brisa quelque peu sur ces derniers mots. Il dirait qu'elle fabulait, qu'elle voyait des ressemblances là où il n'y en avait pas mais Maritza savait ce qu'elle avait vu. Sa première réaction avait été de ne pas le croire mais lorsqu'elle avait plongé son regard dans celui de Logan, l'évidence l'avait frappée : Il était un Gutiérrez. Elle soupira et lui dit : « Quand le test de paternité annoncera que tu es bien le père, ce ne sera pas la peine de venir t'excuser. » Parce qu'elle connaissait assez bien Sergio pour savoir qu'il ne laisserait pas cette histoire en plan ainsi, elle était prête à parier qu'il avait déjà exigé ce fameux test. Le résultat prouverait que ni Logan ni Maritza ne s'étaient trompés, et ce jour-là, la patriarche n'aurait rien d'autre à faire que de reconnaître les faits : il était un père désastreux.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
What you don't see is the line that we've been riding. What you don't know won't kill ya but it's trying so hard. And I've been feeling caught up, I lost the god that's holdin' me down. Short your position to listen to the sound of you falling out. Don't let me down and I wont it let it out
Cela faisait deux semaines que le couperet était tombé et pourtant, Sergio peinait encore à faire sens de toute cette situation. C’était un puissant mélange de colère, de lassitude, et d’incompréhension. Il pensait pourtant avoir fait des progrès. Doucement mais sûrement, il avait retrouvé une place dans sa famille et dans les bras de Maritza. Il s’était laissé aller à croire qu’il aurait enfin cette chance qu’il ne méritait pas, et il était prêt à tout pour la mériter. Puis, il avait fallu que cette nouvelle tombe de nulle part. Qu’un gosse illégitime se pointe, comme un coup sadique du destin. Sergio avait considéré cette possibilité, il l’avait précautionneusement évaluée avant d’en arriver à la conclusion que c’était tout bonnement impossible. Il n’aurait pas été si stupide. Après avoir quitté Mari pour de bon, il avait eu une période de perdition où il avait tenté de tromper la solitude avec plusieurs femmes. Il avait profité de son célibat retrouvé sans jamais vibrer de la même manière qu’avec son ex-femme. La transition n’avait pas été simple, et il n’avait jamais refait sa vie, au final. Alors il ne pouvait pas croire qu’il serait aller semer de nouveaux enfants dans la nature quand ils étaient la cause de se séparation, et que de surcroît, une de ses conquêtes aurait passé sous silence sa grossesse alors même qu’elle connaissait son nom. Cela n’avait juste pas de sens. C’était bien plus logique que le Novak se soit raconté des mensonges ou soit vraiment à la recherche de quelque chose. Malheureusement pour le mexicain, c’était facile de lire dans le regard de Mari qu’elle n’en croyait pas un traître mot. Qu’elle l’accuse de ne pas se souvenir de toutes ses conquêtes le fit soupirer en secouant la tête. « Je ne sais pas qui est sa mère. Et même dans le cas hypothétique où je l’aurais fréquentée, je ne lui ai certainement pas laissé d’enfant. » Il ne pouvait même pas concevoir que cela soit possible, mais il ne ferait pas l’affront à son ex-épouse de lui mentir les yeux dans les yeux. Peut-être qu’il aurait dû enquêter sur cette femme plutôt que sur Logan, vérifier si les scénarios fictifs venaient d’elle ou de son fils. Mais l’agent refusait de passer davantage de temps sur ces histoires. Quoiqu’il advienne, sa famille était celle qu’il avait créée avec Maritza, et Paola. C’était tout. Dans un geste mesuré, il attrapa sa coupe de champagne pour en boire une gorgée, abandonner momentanément le regard colérique de la brune. Elle lui donnait la sensation d’être dans des sables mouvants, comme si quoiqu’il dise, il ne pourrait que s’enfoncer davantage. Il avait eu un peu d’espoir de pouvoir parler lorsqu’elle avait accepté de le rejoindre, mais si elle avait eu cette volonté à un moment donné, celle-ci semblait fondre comme neige au soleil. La même rengaine revenait ; le fait qu’il soit un père absent, qu’il ait osé avoir un autre enfant ensuite. « Je t’avais prévenue que je ne voulais plus d’autres enfants après Sara. J’ai mes torts, mais je t’avais dit que je ne supporterais pas plus. » Il s’était tenu à ce qu’il avait dit. Il était parti. Et aucun acharnement à se repentir ne changerait cela, alors autant présenter les faits. Sergio n’était pas indifférent à l’existence d’un autre de ses enfants, le destin lui ayant cruellement montré les conséquences à les ignorer. Mais Logan n’était pas l’un d’eux, et il ne savait pas ce qu’il devait dire de plus pour avoir droit au bénéfice du doute. L’homme ne retint pas un soufflement exaspéré à entendre les comparaisons. Bien évidemment que non il n’avait pas regardé. « Si tu veux trouver des ressemblances, alors je peux t’en trouver quinze avec la serveuse. Ils n’ont rien de similaire avec Rudy, et surtout pas avec Maria. » Une pointe de colère lui perça le cœur. Il refusait d’associer Logan avec Maria, de quelque manière que ce soit. Le fait qu’il ait osé aller sur sa tombe continuait de lui faire perdre son sang-froid. Tout reposait sur ce test de paternité, finalement. Celui dont les résultats mettaient une éternité à arriver, en dépit de l’argent que Sergio avait mis dedans. « Et qu’est-ce qu’il adviendra de nous ? » La question fusa, comme une préoccupation qui ne cessait de lui brûler les lèvres depuis qu’elle était née dans son esprit. « Parce que j’ai l’impression que quelle que soit la réponse du test, c’est un retour à la case départ. » L’observer lui faisait mal. Maritza était si proche mais si inaccessible. Il avait réellement cru pouvoir la reconquérir à un moment mais à nouveau, il pouvait lire le dédain dans son regard. « Pourquoi est-ce que tu es venue, Mari ? » Si c’était pour l’accuser, alors c’était inutile.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Il mentait, encore et toujours. S'enfonçait dans sa spirale d'affabulations. A moins qu'il ne vive dans le déni. Maritza ne savait pas, ne savait plus. Tout ce qu'elle voyait c'était un homme qui refusait d'admettre la vérité en face ou qui refusait juste d'envisager que toute cette histoire était possible. C'était sans doute cela qui blessait le plus la mexicaine. Le fait que quoi qu'il arrive, Sergio cherchait à garder la face, le contrôle de tout. Qu'il ait fait un enfant à une autre sans le savoir était une éventualité et sans doute que la mère de famille aurait fini par le comprendre ou l'accepter mais la posture qu'il adoptait la débectait. Il se montrait suffisant presque hautain, trop sûr de lui, comme si rien ne pouvait l'atteindre, comme s'il était trop bon pour commettre ce genre d'erreurs. Au fond d'elle, Maritza savait qu'elle détenait la vérité et qu'il faisait erreur sur toute la ligne, son instinct de mère parlait alors que celui de l'égo démesuré de Sergio prenait le pas sur tout le reste. La conversation – ou plutôt la dispute – continuait bon train alors qu'elle le voyait boire une gorgée de champagne. Dieu qu'elle aurait aimé faire de même ! Elle se crispa davantage lorsqu'il eut le culot de lui dire : « Je t’avais prévenue que je ne voulais plus d’autres enfants après Sara. J’ai mes torts, mais je t’avais dit que je ne supporterais pas plus. » Elle sentit ses lèvres trembler et croisa donc ses bras sous sa poitrine pour cacher la colère qui la tiraillait. Oui il le lui avait dit, mais cela ne l'avait pas empêché de lui faire trois enfants par la suite. Un pouvait être considéré pour un accident, deux pour te la faiblesse mais trois c'était de la négligence. Du désintérêt total. Sergio venait, prenait son pied, laissait un cadeau et puis se tirait sans aucun regret ni remord. Et ce à trois reprises. Quatre plutôt. Mais ce n'était clairement pas le moment pour aborder ce sujet. Au lieu de ça, elle préféra souligner les ressemblances qu'elle avait remarqué chez Logan ce qui eut le don d'énerver Sergio comme le laissait entendre le ton de sa voix. Que croyait-il ? Qu'elle était heureuse de retrouver sa fille décédée dans le visage de cet inconnu ? Elle allait lui répliquer qu'il n'avait jamais été physionomiste ou alors qu'il était beaucoup trop auto-centré pour prendre le temps de regarder les autres mais il lui coupa l'herbe sous le pied en lui demandant précipitamment : « Et qu’est-ce qu’il adviendra de nous ? » Elle eut un léger mouvement de recul et fronça les sourcils. C'était tout ce qui le préoccupait ? Savoir s'ils pourraient encore s'envoyer en l'air ? « Parce que j’ai l’impression que quelle que soit la réponse du test, c’est un retour à la case départ. » Elle répondit instinctivement : « Il n'y a pas de nous. Il n'y en a plus depuis longtemps. » Ils s'étaient bercés d'illusions l'un comme l'autre lorsqu'ils avaient cru qu'ils pourraient se redonner une dernière chance. Mari mentirait si elle disait qu'elle ne l'avait pas secrètement espéré, qu'elle n'en avait pas rêvé chaque nuit, pourtant aujourd'hui elle se rendait compte qu'il ne s'agissait que d'une mascarade, d'une utopie qui ne se produirait jamais. Ca lui brisait le cœur de se rendre compte qu'elle s'était trompée, encore une fois. Elle n'apprenait pas de ses erreurs et lorsqu'il s'agissait de Sergio elle enchaînait les mauvaises décisions. C'était un éternel cercle, une boucle sans fin dans laquelle elle semblait emprisonnée. « Pourquoi est-ce que tu es venue, Mari ? » Elle détourna le regard. Incapable de maintenir le lien plus longtemps. Elle décroisa ses bras et une main joua nerveusement avec la serviette blanche posée devant elle. Elle inspira profondément et puis finit par darder son regard sur l'homme d'affaire. « Pourquoi ? Parce que malgré mes nombreux refus tu ne semblais pas vouloir comprendre... » Elle marqua une courte pause, observant la moindre de ses réactions, cherchant la moindre faille puis poursuivit : « … Je ne veux plus entendre parler de toi Sergio. J'espère que cette fois l'information est claire. » Sa voix était sèche alors que brillaient aux coins de ses yeux quelques larmes. Ne pas pleurer, ne pas flancher, ne pas se montrer faible. Voilà ce qu'elle se répétait en boucle. Il ne fallait pas qu'elle lui montre à quel point la situation lui faisait mal, à quel point lui dire ces mots lui brisaient le cœur. Elle se racla la gorge et d'une main quelque peu tremblante, poussa sa coupe de champagne dans sa direction et murmura : « Et aussi pour t'annoncer que je ne peux plus boire ça... Pour le moment. » Elle déglutit difficilement, ne lâcha pas son regard, priant intérieurement pour qu'il comprenne sans qu'elle n'ait à prononcer les fameux mots. Elle était enceinte. Il l'avait mise enceinte. Une nouvelle fois. Une dernière fois.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
What you don't see is the line that we've been riding. What you don't know won't kill ya but it's trying so hard. And I've been feeling caught up, I lost the god that's holdin' me down. Short your position to listen to the sound of you falling out. Don't let me down and I wont it let it out
Une part de lui savait qu’au vu du contexte, cette discussion risquait d’être houleuse. Mais Sergio ne s’était pas attendu à se prendre un tel mur. Il ne pensait pas que quoiqu’il dise, il ne reçoive que de l’hostilité. Il ne pouvait pourtant pas admettre des torts qu’il ne pensait sincèrement pas avoir. Cette histoire était lunaire, il n’en comprenait ni les tenants ni les aboutissants. Contrairement à ce que son ex-femme semblait croire, il prenait très au sérieux le sujet des enfants. Il lui avait fallu deux décennies pour apprendre de ses erreurs, certes. Un huitième enfant, Paola, pour réaliser pleinement tout ce qu’il avait raté. Il sentait que sa réplique ne plaisait pas à Maritza, mais ils avaient abordé le sujet un millier de fois sans jamais s’entendre. Quoiqu’elle lui dise, il n’était pas parti sans avertissement. Le sujet des gamins avait pesé sur leur mariage, jusqu’au point de rupture. Il l’avait fait savoir et il n’avait pas été prudent. Il avait fait confiance à son épouse avec les questions de contraception et s’il n’avait pas appris de ses erreurs avec l’arrivée d’Alejandro et de Maria, la matriarche n’avait guère fait mieux. Aujourd’hui, il n’y avait plus rien qu’ils ne puissent faire à ce sujet. Pourtant, pendant un temps, Sergio avait cru qu’ils seraient capables d’avancer, et d’enfin surmonter ces erreurs pour se redonner une chanson. Mari venait de rendre très clair le fait que ce n’était qu’un mirage illusoire. Ils n’étaient plus rien. C’était blessant, dur à encaisser, et le visage de l’homme se referma encore un peu dans un effort désespéré de ne rien laisser paraître. « Si tu le dis. » Ils avaient été quelque chose, il n’y a pas si longtemps. Quand ils laissaient leurs regards s’accrocher un peu trop longtemps, quand ils se surprenaient à avoir des regards et sourires complices, quand ils avaient un geste tendre au détour de la cuisine ou du salon. Quand ils avaient partagé ces mêmes draps, aussi. Quand elle avait risqué son poste pour lui envoyer des photos provocantes. Elle était en colère contre lui, et il lui en voulait de nier aussi ouvertement qu’ils étaient proches de se redonner une chance. A la place, elle avait décidé de lui en vouloir. Il ne savait pas s’il devait la croire, ici. Est-ce que c’était vraiment tout ce qu’elle était venue faire ? Les briser pour de bon ? Il n’était plus certain d’avoir la force de se battre. Elle ne voulait plus de lui et il ne pouvait décemment pas être celui qui passait son temps et dépensait son énergie à supplier pour des miettes de son attention ou de son amour. Cela lui brisait le cœur et malgré tout, il ne se battait plus. Il considéra la coupe de champagne qu’il tenait entre ses doigts. « On a des enfants. Tu entendras parler de moi. Mais j’arrêterai d’essayer avec toi. » Il y avait quelque chose d’engourdi dans cette déclaration solennelle, comme s’il refusait de se connecter émotionnellement à ce qu’il était en train d’annoncer. Il était épuisé de se faire constamment rejeter, sauf qu’il n’y avait plus rien à faire. Il avait passé plus de vingt ans à chercher Maritza dans toutes les femmes qu’il fréquentait. Il était revenu à la première occasion, avait fait des pieds ou des mains avec l’espoir qu’elle lui offre une chance. Mais si tous ses efforts n’avaient aucune valeur, il était peut-être temps de se faire une raison. Il était prêt à partir, avant qu’elle lui fasse son annonce. Le mexicain releva un regard quelque peu confus sur Mari et sur la coupe qu’elle ne boirait pas. Pourquoi l’en informer ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire ? « Tu as des problèmes de santé ? » Il ne voyait que cela, et fut dépité de réaliser que malgré ce qu’elle venait de lui dire, il s’inquiétait. Il imaginait différents scénarios qui ne lui plaisaient pas. Cette femme avait le don pour souffler le chaud et le froid d’une manière qui le perdait inexorablement.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Maritza étouffait dans sa nouvelle robe qu'elle trouvait désormais trop moulante, trop près du corps. Sa poitrine semblait compressée à l'intérieur. Plus elle respirait plus elle avait la désagréable impression que les coutures du vêtement allaient craquer, à moins qu'il ne s'agisse en réalité de son cœur meurtri. « Si tu le dis. » Le ton employé avait été froid alors qu'elle voyait le regard de Sergio s'assombrir et son visage se refermer. C'était fini. Envolés les doux baisers, évaporées les caresses, détruits leurs espoirs de voir renaître une nouvelle fois la flamme qui avait toujours brûlé entre eux. Ils s'étaient consumés. Autodétruits. L'un blessant l'autre qui faisait ensuite de même pour rendre la pareille. Le cœur au bord des lèvres, la matriarche gardait la tête haute, refusant de montrer le moindre signe de faiblesse. Si son regard semblait froid, le fait que ses yeux brillent montrait à quel point elle était touchée par la situation. Elle n'était pas insensible bien au contraire, l'effort qu'elle prenait pour se tenir face à son ancien mari et ne pas flancher était colossale. Sa carapace se fissura un peu plus néanmoins lorsqu'il lui répondit : « On a des enfants. Tu entendras parler de moi. Mais j’arrêterai d’essayer avec toi. » et elle ne put retenir plus longtemps une larme de glisser le long de sa joue. Une larme qui trahissait la douleur qu'elle ressentait, la peine qu'elle éprouvait. Mais une seule et unique larme qui montrait aussi qu'elle était déterminée, qu'elle entendait aller au bout de sa démarche de mettre un terme à leur pseudo histoire. Sergio semblait avoir compris, son attitude froide et implacable prouvait qu'il ne chercherait pas, ne chercherait plus. La mexicaine avait cru qu'elle serait soulagée en apprenant cela pourtant ce fut tout l'inverse. Elle avait l'impression qu'il venait de lui planter un poignard dans le cœur. Hypocrite qu'elle était, fière qu'elle était, indécise qu'elle était, savoir qu'il tirait à son tour une croix sur eux la dévastait.
Incapable de se lever, comme sonnée par la tournure que venait de prendre leur discussion, Maritza avait décidé d'aller au bout des choses en poussant sa coupe de champagne dans sa direction. « Tu as des problèmes de santé ? » Elle avait ri d'un rire sans joie, constatant avec effarement qu'une fois en plus il refusait de voir la vérité en face. Pourtant, lorsqu'elle l'avait regardé dans les yeux, elle avait pris conscience qu'il n'avait pas compris le message qu'elle avait essayé de lui transmettre. Elle posa ses deux coudes sur la table et commença à se masses les tempes. « Non. » murmura-t-elle, les yeux fermés. Ce n'était pas un problème de santé. Un problème oui. Mais pas celui auquel il pensait. Peu à peu le corps de la brune s’affaissa alors qu'elle cherchait le courage de lui dire à voix haute la nouvelle épreuve qui l'attendait. Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait plus ses règles. Elle se sentait souvent nauséeuse, avait parfois le tournis. Les bouffées de chaleur étaient fulgurantes parfois tétanisantes. Il ne lui avait pas fallu longtemps avant de reconnaître les symptômes : « Je suis enceinte. » souffla-t-elle, sa voix tremblant quelque peu sur le dernier mot. Elle souleva ses paupières, prête à le voir se lever d'un bond et foutre le camp. C'était ce qu'il avait toujours fait, pourquoi cela serait-il différent ce soir-là ? D'autant plus qu'elle venait de lui dire que tout était terminé entre eux. Avant qu'il n'entre dans une colère noire, elle ajouta : « Ne t'en fais pas, je ne compte rien te demander. » Elle se débrouillerait seule, comme elle l'avait fait pour Cesar, Alejandro ou Maria. Il n'était même pas question qu'il lui donne une quelconque pension. Elle voulait juste qu'il sache. « Tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas. » murmura-t-elle en faisant directement référence à Logan qu'il s'évertuait à repousser en clamant haut et fort qu'il n'était pas son fils mais juste un simple déséquilibré. Qu'il ne reconnaisse pas leur dernier enfant serait un fait qu'elle finirait par accepter, mais qu'il nie l'existence de ce futur enfant à naître serait intolérable à ses yeux.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
What you don't see is the line that we've been riding. What you don't know won't kill ya but it's trying so hard. And I've been feeling caught up, I lost the god that's holdin' me down. Short your position to listen to the sound of you falling out. Don't let me down and I wont it let it out
Il pouvait la voir flancher, les yeux brillants, le visage fermé. Cette discussion n’était pas facile pour Mari et pourtant, Sergio était incapable d’avoir la moindre compassion. Il était blessé, lui aussi. Il n’était pas celui qui prenait les décisions radicales ici et l’hypocrisie de son ex-femme ne l’aidait pas à se montrer conciliant et à rendre la situation plus facile. Quel choix lui offrait-elle ? Il ne pouvait pas continuer de s’acharner en vain, enchaîner les attaques et les reproches en sachant pertinemment qu’elle refuserait de le laisser revenir. Il aurait fait n’importe quoi pour essayer de raviver leur histoire passée. Sauf qu’il avait ses limites, lui aussi. Des limites qui avaient été piétinées à répétition. Il l’avait laissée se défouler sur lui, l’humilier en public à plus d’une reprise. Il avait accepté d’encaisser en se disant qu’une part de tout cela était sans doute mérité. Mais il ne ramperait plus si c’était pour toujours en arriver à ce résultat. Si elle ne voulait plus entendre parler de lui, elle aurait ce qu’elle désirait. La conversation aurait pu être close s’il n’y avait pas eu cette annonce, celle qu’il ne comprit pas immédiatement. Le mot « enceinte » lui vrilla le cœur, lui fit siffler les oreilles au point que respirer devint une fonction secondaire. Il devrait être familier avec le choc de cette annonce à force, mais cette fois, c’était différent. C’était de la trahison pure et dure, un retour de karma qu’il n’aurait jamais songé vivre. Il resta silencieux, sans doute quelques secondes de trop, le visage impassible. Il ne pouvait plus la regarder, ni son visage, ni ses courbes savamment dessinées par sa robe. Quand il reprit la parole, sa voix était blanche, avec ce fatalisme de la défaite. « Je comprends mieux pourquoi tu ne veux pas nous donner de chance. » Elle avait quelqu’un d’autre. Elle en avait parfaitement le droit ; ils n’étaient pas ensemble, elle ne lui avait pas promis fidélité. Il avait juste supposé que l’alchimie entre eux signifiait quelque chose de spécial. C’était douloureux de voir que pendant qu’il dévouait tous ses efforts et toutes ses attentions à cette femme, elle ne voyait pas l’intérêt de lui offrir la réciproque. « C’est tristement ironique, non ? Tu es prête à me brûler sur la place publique pour un gamin qui est supposément le mien… quand tu es celle qui a actuellement ce problème. » Elle avait trouvé comment lui faire payer l’existence de Paola et les mensonges de Logan. Quoique sa version de l’histoire était sans doute pire quand tout s’était passé sous son nez. « Je vais te faciliter la tâche : je ne suis pas le père de celui-ci. C’est facile à prouver. Alors félicitations à ton amant et toi. » Qui qu’il soit. Sergio ne voulait pas savoir qui était cet homme, ce qu’il avait de plus. Il refusait catégoriquement d’imaginer un autre mettre les pieds dans sa maison et rencontrer ses enfants, le tout au bras de son ex-femme. Il sentait un subtil mélange de colère et de révulsion poindre juste à imaginer ce cas de figure. Au moins, il fallait lui reconnaître l’efficacité du plan pour s’assurer qu’il ne reviendrait plus essayer de la courtiser. Elle n’était plus sienne, c’était très clair. Et il ne se lancerait pas dans un combat de coq pour tenter de prouver quoique ce soit. « Aie effectivement la décence de ne rien me demander. » Il ne voulait rien savoir de ce bébé, ou du type. Il refusait de considérer leur existence, exactement comme Mari l’avait fait avec Paola. L’homme leva la main pour faire signe à la serveuse de lui apporter l’addition et il piocha dans la poche de sa chemise pour sortir son portefeuille. Il l’avait invitée à déjeuner initialement, mais il n’avait aucune intention de rester. Pas après ça.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Pourquoi ne réagissait-il pas ? Pourquoi gardait-il le silence ? Maritza venait de lui annoncer qu'elle était enceinte, qu'une fois de plus il avait réussi à agrandir leur famille pourtant aucun mot ne sortait de sa bouche. Elle le vit se figer, pire encore, elle lut une forme de colère dans son regard. Que croyait-il ? Qu'elle était ravie par la situation ? Qu'elle avait cherché à obtenir ce résultat ? Si c'était ça c'était donc qu'il ne la connaissait pas. Si Maritza aimait tous ses enfants et ne regrettait en rien leur existence, en avoir un autre alors qu'elle avait plus de cinquante ans, qu'elle était épuisée, que sa relation avec Sergio était partie en fumée, n'était pas quelque chose qu'elle avait souhaité ou espéré. Si elle avait été moins croyante, sans doute aurait-elle sérieusement envisagé un avortement mais elle était incapable de prendre une telle décision. Elle savait que si elle venait à mettre un terme à sa grossesse, jamais elle ne pourrait plus se regarder dans un miroir. « Je comprends mieux pourquoi tu ne veux pas nous donner de chance. » Les sourcils de Maritza se froncèrent d'incompréhension. Qu'entendait-il par là ? Cette grossesse – non désirée – n'avait rien à voir avec le fait qu'elle ait mis un terme à leur relation. Elle restait d'ailleurs persuadée que si elle ne l'avait pas fait, il aurait de toutes manières pris ses jambes à son cou pour fuir ses responsabilités. Elle ne dit rien cependant mais sa surprise n'eut de cesse de croître alors qu'il poursuivait : « C’est tristement ironique, non ? Tu es prête à me brûler sur la place publique pour un gamin qui est supposément le mien… quand tu es celle qui a actuellement ce problème. » Elle passa une main dans ses cheveux, ayant soudainement chaud, trop chaud. Elle ne comprenait rien à ce qu'il lui racontait, n'arrivait pas à faire le lien entre la situation qu'il vivait et le côté ironique de la chose. Elle murmura : « Non, je veux juste que tu saches que tu vas avoir un autre enfant... » elle n'eut néanmoins pas le temps de poursuivre que déjà il la coupait pour l'assassiner un peu plus : « Je vais te faciliter la tâche : je ne suis pas le père de celui-ci. C’est facile à prouver. Alors félicitations à ton amant et toi. » La mexicaine eut un mouvement de recul si vif qu'elle fit tomber le verre de champagne sur la table. Par pur réflexe elle parvint à le redresser mais le liquide se répandait déjà sur la nappe blanche alors qu’abasourdie elle fixait Sergio. Ses lèvres s'entrouvrirent alors qu'elle cherchait désespérément une lueur d'amusement dans son regard. Il devait plaisanter, lui faire une mauvaise blague, ce n'était pas possible autrement ! De quel amant parlait-il ? Et pourquoi affirmait-il ne pas être le père ? La mexicaine ne comprenait plus rien. Son regard se brouilla alors qu'elle commençait à avoir le tournis. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. « Aie effectivement la décence de ne rien me demander. » Un hoquet de stupeur lui échappa alors qu'elle le voyait lever la main pour appeler la serveuse. Elle resta statufiée quelques secondes avant d'enfin reprendre le contrôle de son corps. Sans réfléchir davantage, elle attrapa sa main qu'elle serra pour l'obliger à la regarder : « Qu'est-ce que tu racontes ? » s'étrangla-t-elle à moitié. Qu'essayait-il de faire ? Le contact avec la peau de Sergio la brûlait mais Mari refusait de lâcher sa main. Il n'était pas question qu'il se lève et qu'il quitte le restaurant après les horreurs qu'il venait de lui balancer. « Un amant ? Mais tu me prends pour qui ? » Elle avait si mal au cœur qu'il puisse la penser capable d'aller voir un autre homme, surtout alors qu'ils étaient sur le point de sans doute se remettre ensemble. « Tu crois que je suis le genre de femmes à baisser ma culotte avec le premier passant ? » Elle finit par lâcher sa main, un regard de dégoût et de déception inscrit sur son visage. Elle recula sa chaise, incapable de rester plus longtemps en sa compagnie mais ne se leva pas dans l'immédiat, à l'inverse elle souffla, mauvaise : « Que tu ne veuilles pas entendre parler de cet enfant ne m'étonne pas. J'ai l'habitude désormais. Mais que tu insinues qu'il puisse être d'un autre... C'est bas Sergio. Même venant de toi. » La serveuse arriva à cet instant-là, elle glissa la note à Sergio et partit aussi vite qu'elle était arrivée, bien conscience qu'une crise pouvait exploser à tout moment.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
What you don't see is the line that we've been riding. What you don't know won't kill ya but it's trying so hard. And I've been feeling caught up, I lost the god that's holdin' me down. Short your position to listen to the sound of you falling out. Don't let me down and I wont it let it out
Il ne subsistait plus rien de l’appréhension et de l’espoir qui l’avaient animé quand il était entré ici. A présent, Sergio ne ressentait rien de plus que du dédain, de la colère et de la déception. D’une certaine manière, Maritza venait de rendre la décision bien plus simple. Il ne voulait plus la voir après cette annonce. Il ne serait pas le deuxième homme dans sa vie, et encore moins le père d’un gosse qui n’était pas le sien. « Oui bien sûr. » Il ne retint pas un rire sans joie. Il avait terminé d’avoir des enfants. Logan était un sujet à part qui ne dépendrait que d’un test ADN pour mettre cette histoire derrière. Mais il avait désormais l’assurance qu’il ne serait plus responsable d’aucune nouvelle grossesse et jamais il n’aurait songé que cela lui sauverait la mise de la sorte. C’était trop à encaisser et il ne jouerait pas à ce jeu. Il devait reconnaître à son ex-femme qu’elle était bonne comédienne ; elle jouait l’outrage à la perfection, ses traits choqués s’accompagnant à merveille avec la coupe de champagne qui se renversa. Le mexicain ne chercha pas à éviter le drame ou à nettoyer les dégâts, son visage se crispant en sentant les doigts de Mari serrer les siens. Il voulut récupérer sa main, mais elle obtint ce qu’elle désirait, à savoir toute son attention. Il ne pouvait pas croire qu’elle était capable de lui mentir les yeux dans les yeux, avec une telle perfection qu’il aurait pu y croire. Jamais il n’aurait pensé qu’elle puisse être aussi manipulatrice. Qu’espérait-elle, sincèrement ? Qu’il avalerait ce qu’elle lui raconterait ? Il ne voulait pas la juger, sauf qu’elle rendait cela vraiment compliqué. « Tu peux faire ce que tu veux, Maritza. Tu es une femme libre. » Aussi coûteux que cela soit à admettre. Elle avait tous les droits d’aller fréquenter qui elle désirait. Ce serait hypocrite de la part de l’agent de dire le contraire quand il avait eu autant d’aventures après leur mariage. Il avait juste tout cessé depuis qu’ils avaient recommencé à passer du temps ensemble, et son ego ne se remettait pas de l’absence de réciproque. Elle avait perdu le droit au moindre reproche quand le premier mensonge avait franchi ses lèvres. « Ce qui est bas, c’est cette tentative de me coller une faute qui n’est pas la mienne. Je ne te pensais pas capable de faire une chose pareille. » La serveuse glissa la note en vitesse et repartit. Elle avait dû avoir un bel aperçu de la discussion qui prenait place ici mais Sergio s’en moquait bien, son regard dur trop concentré sur son ex-femme. Mari recula sa chaise et il s’attendit à la voir partir en trombe, dans un geste trop dramatique pour être honnête. Elle n’en fit rien et Sergio attint rapidement la conclusion qu’il refusait de la laisser filer avant que tout ne soit clair entre eux. Alors il se pencha sur la table, baissant la voix pour ne pas se donner en public. « Je ne peux plus avoir d’enfants. Je m’en suis précautionneusement assuré après Paola. » Il avait fait des contrôles, deux fois. Il n’y avait plus le moindre pourcentage de chance pour qu’il puisse engendrer un enfant, dieu merci. La conclusion n’était donc pas difficile à faire sur les activités de Maritza. « Qui qu’il soit, je refuse qu’il vive dans ma maison. » Sergio ne s’approcherait plus. Il avait imposé Paola à Mari, elle pouvait lui imposer son rejeton dans un retour de bâton absolument insupportable. L’amant, en revanche, n’avait pas le droit de fouler le sol de la maison qui avait demandé au mexicain des années de labeur. Il fallait reconnaître que c’était un répulsif idéal. Le patriarche ne s’imaginait pas supporter de voir Maritza enceinte, de la voir prendre soin d’un bébé qui n’était pas le sien. Sans même parler de la paternité, elle n’avait plus l’âge. Il était même surpris qu’elle puisse encore tomber enceinte. Son commentaire lui échappa donc avec une certaine réticence. « Tu devrais songer à cette grossesse à deux fois plutôt que de te mettre en danger. » C’était du grand n’importe quoi, une source d’inquiétude que même la colère ne parvenait pas à totalement occulter. Il jeta un œil à la note et sortit les billets, arrondissant la somme jusqu’à atteindre un beau pourboire. Une excuse pour le trouble qui venait de se répandre dans le restaurant. « Et quoique tu décides de dire aux enfants, ne leur mens pas. Tu as déjà bien assez cultivé leur haine à mon égard. » Elle s’était entraînée avec Logan sans avoir la moindre preuve. Elle n’avait aucun droit de faire la même chose avec son polichinelle.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
La situation lui échappait totalement. Maritza avait la désagréable sensation d'avoir été percutée par un semi-remorque. La manière dédaigneuse dont usait Sergio pour la regarder lui retournait l'estomac. La colère qu'elle lisait sur ses traits, dans son regard, dans sa mâchoire crispée lui broyait le cœur. Comment la vapeur avait-elle pu s'inverser de la sorte ? Que s'était-il passé pour que les rôles changent aussi vite ? A quel moment était-elle devenue la traîtresse de la famille ? La tête commençait à lui tourner alors qu'elle observait sa relation avec Sergio se désagréger plus vite qu'elle n'aurait jamais pu l'imaginer. Une femme libre ? Elle ne l'était pas et ne le serait sans doute plus jamais. Dès l'instant où elle avait croisé le regard du mexicain, elle avait perdu cette liberté, instantanément et à jamais liée à lui. Elle aurait voulu lui rétorquer qu'elle n'avait ni besoin de sa bénédiction ni même de son avis sur la situation mais sa bouche était trop sèche pour pouvoir articuler la moindre parole. La vérité, c'était que même si elle avait insisté pour mettre fin à leur relation, une fois devant le fait accompli la matriarche avait l'impression de se noyer.
La serveuse avait à peine filé que Sergio continuait, s'obstinait à l'accuser de tous les maux. Les mains de la brune tremblaient désormais au-dessus de la table alors que son cœur battait à tout rompre. Elle le haïssait, de la dénigrer si facilement, sans la moindre hésitation. Il ne vacillait pas, se contentait de la fixer en lui balançant horreur sur horreur. Le respect semblait désormais mort. La froideur dont il faisait preuve, la brutalité de ses mots, tout heurtait Maritza de plein fouet. Il se pencha alors au-dessus de la table alors qu'elle ne bougeait pas. Le dos bien droit, la Gutiérrez était incapable du moindre mouvement. Se rapprocher de lui lui donnait l'impression que les blessures qu'il allait lui infliger seraient sans nul doute fatales. « Je ne peux plus avoir d’enfants. Je m’en suis précautionneusement assuré après Paola. » Elle fronça les sourcils, les mots s'entrechoquant dans sa tête. « Je ne comprends pas... » souffla-t-elle plus pour elle-même que pour lui. Rien n'avait de sens. Pas la situation et encore moins les propos qu'il tenait. Maritza avait beau cherché à assimiler ce qu'il lui racontait, son esprit refusait de comprendre. Après un effort considérable, une bribe d'explication s'insinua en elle. Avait-il fait une vasectomie ? Les sourcils de la mère se froncèrent de douleur quant à cette éventualité. Imaginer qu'il ait pu avoir recours à une telle chirurgie sans l'en avertir avant lui déplaisait et la blessait. « Qui qu’il soit, je refuse qu’il vive dans ma maison. » Cette fois-ci ce fut la colère qui vint bousculer la brune. Ses poings se crispèrent alors qu'elle sifflait entre ses dents : « Il n'y a personne. » Elle n'allait pas se justifier éternellement, lui répéter encore et encore qu'à part lui elle n'avait eu personne. Et puis la maison lui revint en tête. Sa fierté et son ego venaient violemment d'être bousculés. A quoi bon leur « donner » une maison si c'était pour en réalité garder un quelconque pouvoir sur elle ? « Reprends-la » lança-t-elle sèchement. Elle refusait d'être considérée comme un objet, comme une propriété. Il n'avait rien à lui imposer, n'avait pas son mot à dire sur sa façon de vivre ou de voir les choses. Elle n'était pas libre de ses mouvements et de ses décisions ? Elle déménagerait. Les enfants quittaient tous un à un la demeure familiale. Elle n'aurait qu'à prendre un appartement où Alejandro aurait sa chambre, elle aussi, ainsi qu'une troisième chambre pour Cesar. Elle se débrouillerait. Il n'était pas question qu'elle se fasse humilier de la sorte plus longtemps.
« Tu devrais songer à cette grossesse à deux fois plutôt que de te mettre en danger. » Le regard de la mère foudroya l'agent. Pour qui se prenait-il ? Comment osait-il insinuer de telles choses ? « Je ne vois pas ce que ça peut te faire. » répondit-elle abruptement. Il était clair qu'ils n'avaient plus rien à se dire, clair qu'ils ne se comprenaient plus et ne se comprendraient sans doute jamais plus. Qu'il fasse semblant de se soucier de son bien-être ou de sa santé était tout bonnement pathétique. « Ne fais pas semblant. » Semblant qu'elle avait compté, semblant qu'elle lui importait. Elle l'observa glisser un énorme pourboire ce qui la dégoûta plus qu'autre chose. L'argent achetait tout n'est-ce pas ? Même un petit scandale au milieu d'un restaurant. La facilité, toujours la même. Faire en sorte que rien ne se sache, que rien ne lui échappe. Sergio n'avait pas changé, et il ne le ferait jamais. « Et quoique tu décides de dire aux enfants, ne leur mens pas. Tu as déjà bien assez cultivé leur haine à mon égard. » Cette fois-ci ce fut autour de Maritza de se mettre un rire. Le son ricocha sur les murs, dénotant parfaitement avec le regard glacial qu'elle lui lançait. « Ils n'ont pas besoin de moi pour te haïr. Tu t'en sors très bien par toi-même. » Ne supportant plus de rester en sa présence, elle se leva, les jambes flageolantes. Elle prit appui sur la table et balança, cinglante : « Je lui ai dit que tu n'en valais pas la peine. Je lui ai dit qu'il serait déçu. Jamais je n'aurais pensé viser aussi juste. » Pauvre Logan, il avait mis des années pour retrouver un père qui ne voulait pas de lui et voilà que désormais il avait retrouvé la plus grande pourriture que la terre ait porté en son sein. Maritza se redressa, attrapa son sac et sans un regard traversa la pièce du restaurant. Ses oreilles bourdonnaient, sa vue se brouillait mais la mexicaine restait digne, c'était la dernière chose qui lui restait après qu'il l'ait humiliée de la sorte. Ce ne fut que dehors, à l'abri des regards qu'elle se permit de pleurer. Encore une fois. La dernière fois pour lui.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be