ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Quelque chose clochait avec Diego. Maritza en avait l'intime conviction. Depuis plusieurs jours cette pensée l'obsédait et elle ne parvenait pas à passer à autre chose, à se raisonner ou à rationaliser ce qu'elle avait vu ou au contraire pas vu. L'image de son fils dans l'allée, discutant avec Kai était ancrée dans son esprit. Lorsqu'elle s'était rendue sur la terrasse afin de secouer un tapis recouvert des poils d'Etna – cet animal avait beau lui avoir sauvé la vie durant le stage de survie, il allait tout de même la rendre dingue – elle avait entendu des murmures derrière la haie qui séparait sa demeure de la route. Elle s'était figée quelques instants et puis discrètement s'était décalée afin de voir de qui provenaient les voix. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle remarqua qu'il s'agissait de son fils et d'un autre jeune homme. La pénombre ne lui avait pas permis de reconnaître tout de suite l'autre garçon mais bien vite son visage lui était revenu en tête. Cet homme, elle l'avait déjà vu. Elle lui était venu en aide un soir en sortant du travail. Cette pensée lui avait retourné l'estomac et elle s'était empressée de rentrer dans sa maison, le tapis toujours entre les mains. Elle revoyait parfaitement le visage de ce jeune homme abîmé par les coups qu'il avait reçus. Elle se revoyait contacter les pompiers afin qu'ils lui apportent les soins dont il avait besoin. Une attaque homophobe voilà ce qu'il avait subi. Ca la débectait au plus haut point. Maritza avait donc filé sous la douche, cherchant à s'enlever de la tête le cauchemar de cette nuit-là. Plus tard elle avait croisé Diego qui avait évité son regard et qui paraissait particulièrement bouleversé ou gêné par la situation. Elle s'était convaincue que – comme toujours – elle se faisait des films et imaginait le pire. Son côté surprotecteur allait finir par lui jouer de mauvais tours. Elle n'avait donc pas abordé le sujet avec lui et était allée se coucher.
Les jours s'étaient écoulés mais pourtant Maritza n'arrivait pas à passer à autre chose. Cette rencontre nocturne et secrète la hantait et l'obsédait. D'où les deux garçons se connaissaient-ils ? Et surtout, pourquoi s'étaient-ils retrouvés à parler dans la rue, à chuchoter et à se cacher des autres ? Pourquoi son fils avait-il semblé si contrarié ? Les questions se bousculaient dans sa tête alors qu'elle observait Diego installé dans le salon avec Alejandro. Son fils était passé les voir et en avait profité pour aider son petit frère pour ses devoirs. Cela faisait presque une heure qu'ils étaient tous les deux penchés sur les cahiers et exercices d'Ale et ce dernier commençait tout bonnement à craquer. Un sourire attendri glissa sur le visage de la matriarche lorsqu'elle entendit le médecin de la famille soupirer : « Allez, on fait une pause. Tu peux aller jouer à la console, mais après on s'y remet ! » Alejandro ne s'était pas fait prier pour déguerpir au plus vite. Maritza en avait alors profiter pour apporter une tasse de thé à son fils. Elle se laissa tomber sur le canapé et réchauffant ses mains autour de sa propre tasse avait demandé avec amusement : « Alors ? Il déteste toujours autant les mathématiques ? » Elle avait rapidement compris que les sciences n'étaient pas le domaine que le petit dernier préférait et à chaque fois qu'ils devaient faire les exercices de maths, il perdait patience et se montrait colérique. « Merci de l'avoir aidé » souffla-t-elle au-dessus de sa tasse. Il lui enlevait une sacrée épine du pied et la mexicaine lui en était vraiment reconnaissante. Elle pencha la tête sur le côté tout en l'observant et après quelques secondes d'hésitation osa demander : « Tout va bien Didi ? J'ai l'impression que quelque chose te perturbe depuis quelques temps... » Maritza et sa curiosité maladive étaient de retour. Ses enfants lui avaient souvent reproché de s’immiscer dans leur vie et elle avait beau leur avoir promis de faire des efforts parfois c'était plus fort qu'elle. Heureusement pour elle, Diego était sans doute l'enfant avec lequel elle parlait le plus facilement. Leur lien était assez fort pour qu'il se confie par moments à elle et qu'il ne l'envoie pas promener lorsqu'elle l'interrogeait. Elle espérait sincèrement que cette fois-ci ne dérogerait pas à la règle.
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Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Ce n’était pas sciemment qu’il s’était mis à changer de comportement avec Kai, c’était quelque chose qui était devenu bien plus fort que lui. Malgré la sympathie qu’il ressentait pour son ami et collègue, Diego n’arrivait pas à chasser cette spontanéité qui était la sienne en sa présence et le rendait incisif. Ce qu’il s’était passé avait été un choc, Diego n’étant pourtant pas totalement aveugle aux cruautés de ce monde, bien au contraire. Il gardait en tête les raisons qui avaient amené Kai dans une telle situation, une situation que le mexicain déplorait bien évidemment mais qui lui laissait la désagréable impression qu’il était dans le vrai. Qu’il devait oublier ce baiser, ces doutes qui ne le quittaient plus depuis et avancer. Un mélange de sentiments contraires qui venaient s’associer à sa démotivation pour son travail qui pesait bien trop lourd sur ses épaules, le tout additionné au deuil de Maria. Les problèmes venaient s’accumuler mais plutôt que de les accueillir pour mieux y remédier, Diego tentait de se persuader que tout allait bien et s’il était persuadé que cela fonctionnait, tout ce qu’il renvoyait prouvait le contraire. Ce n’était pas qu’avec Kai que son comportement avait changé – le médecin était distrait, perdait sa bonne humeur et ressentait une fatigue intense. « Allez, on fait une pause. Tu peux aller jouer à la console, mais après on s'y remet ! » avait-il lancé à Alejandro après qu’il ait une nouvelle fois confirmé qu’il ne comprenait pas les explications de son aîné. En temps normal, il aurait insisté, se serait concentré pour trouver une manière détournée qui lui aurait assuré que son petit frère ait compris et puisse terminer ses devoirs mais il avait tout autant besoin d’une pause que lui. Ce n’était pas vraiment un échec, simplement une façon différente d’aborder les choses mais pour Diego, cela en restait un. C’était un échec et il pouvait sentir l’agacement le gagner, lui qui était normalement toujours calme et raisonné. Sa seule victoire avait été de réussir à congédier Alejandro avant de prendre le risque de déverser toutes ses frustrations sur lui – il l’avait déjà fait un bon nombre de fois avec Cesar et il culpabilisait assez pour faire la même erreur avec un enfant bien trop jeune pour déjà être conscients des problématiques des adultes.
Sur le canapé, sa mère était venue le rejoindre avec un sourire réconfortant et une tasse de thé. Elle s’était assise à côté de lui mais sa présence d’ordinaire si rassurante ne lui faisait plus aucun effet et ce constat était venu une nouvelle fois porter un coup à son moral. « Alors ? Il déteste toujours autant les mathématiques ? » Diego avait tout de même réussi à laisser s’échapper un rire. « Disons qu’il peut s’estimer heureux que les points se calculent automatiquement sur ses jeux vidéo » Il avait secoué la tête avec un sourire sur les lèvres, il était évidemment impliqué dans l’éducation d’Alejandro parce qu’il avait très vite dû s’imposer comme figure paternelle auprès de lui. Son autorité sur lui n’était plus à prouver mais cela ne suffirait pas à lui inculquer l’amour des mathématiques. Qu’importe, il savait que son petit frère, comme l’ensemble de sa fratrie, réussirait dans un milieu où il s’épanouirait. Et l’idée que ce chemin prestigieux qu’il avait emprunté lui-même ne constituait plus son bonheur l’avait une nouvelle fois amené à regarder dans le vide un long moment avant de reporter son attention sur sa mère. « Merci de l'avoir aidé » « Me remercie pas, c’est normal. » Et sur ce point, il était tout à fait honnête. Elle aurait pu s’arrêter là et boire sa tasse de thé avec son fils en évoquant des banalités ou en silence, pourtant, cet air qu’avait pris Maritza, Diego le reconnaissait instantanément et il savait qu’il n’allait pas apprécier ce qu’elle allait dire. « Tout va bien Didi ? J'ai l'impression que quelque chose te perturbe depuis quelques temps... » avait-elle demandé avec la tête penchée sur le côté de la même manière maternelle avec laquelle elle s’adressait à tous ses enfants. Elle était une mère parfaite, il l’adorait, et cette moue qu’elle lui adressait, il l’avait fixé longtemps en prenant le temps de réfléchir à ce qu’il voulait faire. Être honnête et confier ses doutes ou prétexter que tout allait bien. « Pourquoi tu me demandes ça ? » avait-il lancé avec le sourcil arqué, comme si prétendre qu’aucun signe de fatigue mentale n’avait émané de lui réussirait à le sortir de cette situation. « C’est toujours pareil, le boulot est prenant, mais je t’apprends rien de nouveau j’imagine ? » Il avait tenté un sourire et même sans voir son reflet, il pouvait imaginer combien il était faux. « Ajoute à ça un adolescent et un problème de maths et tu obtiens ça. » Il avait dessiné un cercle devant son visage pour désigner sa mine éteinte et tenté un énième sourire. Il devait en parler pour régler tous ses problèmes, mais il n’était pas prêt à avouer à celle qui portait cette famille qu’il ne serait plus un allié sans faille jusqu’à ce qu’il réussisse à remettre de l’ordre dans ses idées.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Le rire de Diego avait rassuré Maritza l'espace de quelques secondes et elle n'avait pu qu'acquiescer lorsqu'il lui avait dit : « Disons qu’il peut s’estimer heureux que les points se calculent automatiquement sur ses jeux vidéo » Elle se fit la réflexion que cela leur aurait enlevé une sacré épine du pied si les enfants avaient eu à compter eux-mêmes leurs points. Soit Alejandro serait devenu un champion des mathématiques, soit il aurait passé beaucoup moins de temps sur ses jeux vidéo. Dans les deux cas la matriarche aurait été gagnante mais malheureusement la réalité était tout autre. Le rire de Diego avait rapidement laissé place à un regard dans le vide, dénué de toute émotion. Où était passée la joie de son fils ? Même dans les moments difficiles il arrivait toujours à sourire. Il était celui qui lui mettait du baume au cœur, celui qui parvenait à la détendre lorsqu'elle se retrouvait dans une situation critique au bord de l'implosion, celui qui avait toujours le petit mot pour la faire rire même lorsqu'elle n'avait qu'une envie : celle de pleurer. Trouver son fils dans cet état inquiétait la mexicaine et elle était désormais persuadée qu'elle ne faisait pas erreur. Il avait un problème, quelque chose qui le tracassait. Il n'était pas question qu'elle le laisse repartir ainsi sans avoir eu une explication, sans avoir pu l'aider. Elle le remercia donc pour les devoirs d'Alejandro mais constata que cela ne changeait rien. Diego s'obstinait à regarder partout sauf en direction de sa mère. Elle s'était pincée les lèvres et puis s'était lancée. Elle ne voulait pas le brusquer, être trop intrusive alors pour une fois elle avait mis les formes, faisant preuve de douceur, le laissant entendre qu'elle était inquiète mais qu'elle était là pour lui, prête à l'écouter. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Maritza avait penché sa tête sur le côté, haussant à son tour les sourcils. Pas à elle. Il pouvait faire semblant devant les autres, jouer aux innocents, cela ne fonctionnait pas avec elle. Il était la chair de sa chair, elle savait quand quelque chose ne tournait pas rond. Il dut comprendre qu'elle n'était pas stupide puisqu'il poursuivit : « C'est toujours pareil, le boulot est prenant, mais je t'apprends rien de nouveau j'imagine ? » Elle avait inspiré profondément sachant pertinemment qu'une part de vrai se cachait dans ses propos. Elle savait à quel point ce qu'il faisait était éreintant, à quel point cela était épuisant que cela soit physiquement ou bien mentalement mais le faux sourire qu'il lui adressa acheva de la convaincre qu'il lui dissimulait ce qui le perturbait réellement. « Ajoute à ça un adolescent et un problème de maths et tu obtiens ça. » Devant la mine défaite du garçon, Maritza prit une moue désolée. Elle but une longue gorgée de thé et laissa quelques secondes s'écouler.
Au bout d'un certain temps, elle soupira, posa sa tasse sur la table basse et se tourna pour être assise bien en face de Diego. « Ca va durer longtemps ? » demanda-t-elle sans plus d'explication, cherchant à capter son attention, à faire en sorte qu'il soit véritablement concentré sur cette conversation. « Toi qui fais semblant que tout va bien, moi qui fais semblant que je te crois ? » Les choses étaient dites, la mexicaine ne croyait pas un mot de ce qu'il lui disait. Elle tendit la main, passa avec tendresse ses doigts entre ses cheveux et murmura : « Depuis quand tu n'oses plus me dire la vérité ? » Que s'était-il passé pour qu'une telle barrière se dresse entre eux ? Etait-ce le retour de Sergio dans leur vie qui était venu bouleverser leur relation ? Peut-être que depuis qu'elle s'était rapprochée de son ancien mari Diego n'avait pas confiance en sa mère. Elle espérait que cela n'était pas le cas. Elle l'avait toujours dit à Sergio : Ses enfants passaient avant tout le reste, avant lui. Elle finit par laisser sa main retomber le long de son corps et ajouta : « Parle-moi Didi... » son ton était presque suppliant tout comme son regard l'était. Il fallait qu'il s'ouvre à elle, cela ne pouvait plus durer ainsi.
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
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Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Diego n’aurait pas dû perdre son calme durant une discussion qui avait lieu juste aux abords de la maison familiale. Il était bien placé pour savoir que sa mère avait des yeux partout, et qu’elle mettait un point d’honneur à rester informée. Non pas qu’elle souhaitait s’immiscer dans la vie de ses enfants, ni même les espionner, mais si elle avait l’occasion de glaner quelques informations concernant leurs tracas, Maritza le ferait sans hésiter. Alors il était conscient du risque, pourtant, lorsque Kai avait sonné à la porte pour venir voir sa mère, la façon dont il l’avait abordé l’avait obligé à faire quelques pas pour discuter avec lui avant qu’il n’entre. C’était une erreur, le constat de l’agressivité de l’être humain pour une sexualité qui n’était, selon eux, pas dans la norme, avait pris la forme de cet ami de l’hôpital et Diego ne le supportait pas. Alors, forcément, ses traits tirés avaient alerté sa mère.
Se retrouver face à Maritza qui avait repris son rôle de mère à bras le corps, laissant simplement son instinct la guider, avait quelque chose de rassurant. Cela réveillait en Diego une nostalgie profonde, de lorsqu’il était encore trop jeune pour que ses problèmes prennent une telle importance. « Ca va durer longtemps ? » avait-elle lancé et rien qu’avec cette question rhétorique, il savait qu’il ne pourrait plus échapper à sa vigilance bien longtemps. Et il ne pouvait pas lui en vouloir, d’être une mère à l’écoute, attentive à ses enfants et leurs états d’âme alors même que ses propres problèmes auraient largement pu l’aveugler. Il avait trouvé son regard, ses pupilles vacillant de gauche à droite presque timidement parce qu’il savait qu’elle était en train de le sonder. « Toi qui fais semblant que tout va bien, moi qui fais semblant que je te crois ? » Son regard s’était baissé, il avait pensé réussir à donner le change mais alors qu’elle ne demandait plus mais affirmait, lui adressant sa version des faits, Diego ne pouvait plus se dérober. Il avait tenté, pendant quelques secondes, de trouver une façon de chasser les doutes de sa mère, mais il semblait avoir épuisé toutes ses cartes joker. « Depuis quand tu n'oses plus me dire la vérité ? » Depuis qu’elle aurait pu la blesser, c’était sûrement la réponse. Que ce soit sa carrière dont elle était fière mais dont lui doutait, ou ses doutes concernant sa sexualité, Diego savait que cela serait difficile à entendre. « Parle-moi Didi... » Il était resté silencieux quelques instants avant de soupirer, et parmi ces deux problèmes majeurs, l’un d’eux était évidemment bien plus facile à aborder. « Rassures-toi, je vais m’excuser auprès de Kai. » avait-il commencé, et c’était probablement la manière la plus maladroite de dirirger le sujet vers son travail. Devant l’air faussement outré de la matriarche, il avait continué. « Je sais pertinemment que t’écoutais, Mamà. » Il accusait mais ne jugeait pas, un tendre sourire habillant son visage. « Tu l’auras deviné, je suis irritable en ce moment dès que ça concerne le travail. » Il cherchait ses mots, prenant soin d’y réfléchir pour ne pas se mettre dans une situation complexe. « C’est dur, Mamà. Pour tout un tas de raisons. Je sais que je t’ai assuré que tout allait bien, que ce n’était que la fatigue, mais c’est plus que ça. » Sa mine contrariée avait regardé celle de sa mère qui l’était tout autant. Comment évoquer Maria à cette mère dont le deuil ne serait jamais totalement complet ? « A chaque fois que je perds un patient, c’est comme si je revivais le moment, encore et encore. » Elle avait souhaité son honnêteté, il devait donc passer par cet aveu déchirant qui avait laissé sa voix finir dans un craquement. Il ne lui en voulait pas de le sonder, il lui en voulait simplement de ne pas réaliser qu’il y avait des sujets dont il aurait préféré l’épargner.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Comme elle l'avait espéré, Maritza était parvenue à capter l'attention de son fils qui désormais la regardait dans les yeux. En croisant son regard, elle sentit son cœur se serrer. Son fils, habituellement si sûr de lui, avait laissé place à l'enfant qu'il avait été. Devant elle se dressait un petit Diego, celui qui, petit, venait se blottir contre elle lorsqu'il n'allait pas bien. Les barrières qu'il avait dressées tout autour de lui semblaient s'effondrer une à une. La force qu'il avait mis à dissimuler son mal être depuis sans doute de longues semaines le quittait peu à peu. Il la regardait avec gêne, embarras mais ne disait toujours rien. Alors elle avait poursuivi, mettant un terme à cette pseudo mascarade : non tout n'allait pas bien dans la vie de l'apprenti chirurgien, et non elle n'était pas dupe. Elle ne voulait plus jouer, faire semblant. La vérité devait éclater et Maritza comptait bien soulager son fils du poids qui pesait sur ses épaules. Elle avait continué de le questionner avec douceur, l'encourageant à se livrer, à dire quelque chose, n'importe quoi, mais le garçon restait obstiné. Aucun son ne franchissait la barrière de ses lèvres. Etait-ce de la fierté mal placée ? Une honte insurmontable ? Une douleur dévastatrice ? La mexicaine n'en savait rien mais le silence de Diego la rendait de plus en plus nerveuse à tel point qu'elle le supplia presque de lui parler. Finalement un soupir avait glissé entre les lèvres du médecin qui avait fini par lâcher : « Rassure-toi, je vais m'excuser auprès de Kai. » Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas ce que le garçon venait faire dans la conversation. Oui bien sûr qu'elle avait entendu le ton monter mais elle se souciait peu du fait que son fils s'excuse ou non. Il était rare que Diego s'énerve sans raison, s'il l'avait fait c'était sans doute parce que la situation l'exigeait. « Je sais pertinemment que t’écoutais, Mamà. » Elle détourna le regard quelques secondes, presque gênée d'avoir été prise sur le fait alors qu'elle n'avait pas écouter volontairement leur discussion. Elle haussa les épaules et lui dit : « Je me fiche bien que tu t'excuses ou non. » La matriarche aimait penser qu'elle avait bien éduqué ses enfants, qu'ils étaient respectueux, à l'écoute et qu'ils savaient se tenir en société mais jamais elle n'aurait exigé de Diego qu'il s'excuse sans même savoir quel était véritablement le fond du problème. Son fils poursuivit sans qu'elle n'ait besoin de creuser un peu plus : « Tu l’auras deviné, je suis irritable en ce moment dès que ça concerne le travail. » Elle lui adressa un sourire compatissant. Elle savait à quel point le travail de son fils était difficile, éprouvant et stressant, personne ne pourrait lui jeter la pierre d'être parfois sur les nerfs, en tout cas pas elle. Combien de fois était-elle rentrée énervée de son travail ? Combien de fois avait-elle perdu patience avec ses enfants simplement parce qu'elle était fatiguée ? Combien de fois avait-elle crié injustement sur l'un d'eux juste parce qu'elle était épuisée ? « C’est dur, Mamà. Pour tout un tas de raisons. Je sais que je t’ai assuré que tout allait bien, que ce n’était que la fatigue, mais c’est plus que ça. » La poitrine de la brune se gonfla alors que ses doigts se crispaient quelque peu sur le coussin qu'elle tenait sur ses genoux. Elle gardait le silence, se contentant d'observer son fils. Elle ne voulait pas l'interrompre de peur qu'il cesse de se confier à elle. Elle aurait voulu lui dire que c'était normal et que ce n'était qu'une phase mais quelque chose dans le regard de Diego lui indiquait que ce n'était pas le cas. Quelques années auparavant, Maritza l'aurait sans doute secoué, elle lui aurait sans doute dit de se ressaisir mais pas aujourd'hui. Elle n'était pas à la place de Diego, n'endurait pas ce qu'il vivait, elle était donc très mal placée pour dire quoi que ce soit. « A chaque fois que je perds un patient, c’est comme si je revivais le moment, encore et encore. » Les lèvres de Maritza se mirent à trembler alors qu'instantanément ses yeux se mirent à briller. Maria. Comment avait-elle pu passer à côté de cela ? Comment avait-elle fait pour se voiler la face et ne pas voir la réalité ? Evidemment que travailler dans ce service ramenait inlassablement Diego à la perte de sa sœur. Les secondes s'écoulèrent avant qu'enfin la mère ne réagisse. Elle attrapa la main de son fils et l'obligea à la regarder. Dans un murmure elle l'assura : « Tu n'as pas à t'infliger ça... » Bien sûr qu'elle était fière de lui, bien sûr qu'elle se plaisait à dire à tout le monde que son fils était un brillant médecin mais à quel prix ? Elle poursuivit à voix basse sans jamais lâcher sa main : « Tu ne nous dois rien Diego. » Parce que désormais elle comprenait, s'il travaillait là-bas c'était pour eux, pour elle. Cette constatation lui arracha un frisson alors qu'avec tendresse son pouce caressait le dessus de sa main. Savoir qu'il se rendait malade sans doute pour ne pas la décevoir lui retournait l'estomac. « Je ne veux que ton bonheur. » et si cela passait par le fait de changer de voie professionnelle alors qu'il en soit ainsi. Rudy était parti. Maritza avait perdu une fille. Il n'était pas question qu'elle perde un autre de ses enfants. Il n'était pas question qu'elle le laisse souffrir sans rien dire. Elle se pencha alors et le serra contre elle. Sa tête posée contre son épaule elle murmura au creux de son oreille : « Je t'aimerai toujours autant quoi qu'il arrive. » Qu'il n'en doute jamais.
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CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
« Je me fiche bien que tu t'excuses ou non. » A cette annonce, le visage de Diego s’était tourné vers sa mère et son front s’était plissé. Elle leur avait tout appris, notamment toutes ces valeurs dont il était fier aujourd’hui mais qu’il avait pourtant tous les maux du monde à perpétuer. La réponse ne ressemblait pas à Maritza, tout comme son propre comportement ne lui ressemblait pas. Elle n’avait pas conscience d’à quel point son fils était le coupable de l’histoire, s’en prenant à Kai simplement parce qu’il avait été victime de tout ce qui terrorisait Diego. Lui le premier ne réussissait pas à justifier ou même à comprendre la véhémence dont il faisait preuve alors il serait impossible pour sa mère de suivre son fils. Alors il avait détourné la conversation sur la difficulté qu’il éprouvait à exercer sa profession, et il avait instantanément regretté d’avoir évoqué, même subtilement, la mort de Maria. Les yeux de sa mère s’étaient immédiatement recouverts de larmes et l’estomac du mexicain s’était noué. « Tu n'as pas à t'infliger ça... » Il baissait la tête pour échapper à son regard qui lui brisait le coeur et pour tenter de formuler ses propres pensées. « Tu ne nous dois rien Diego. » Mais il avait le sentiment de devoir le faire, pour Maria. La main de sa mère avait trouvé la sienne et elle caressait délicatement son pouce et il aurait été mentir de dire que l’adulte qu’il était devenu n’appréciait pas la douceur de ce geste. « Je ne veux que ton bonheur. » Un maigre sourire avait étiré ses lèvres alors qu’il avait de nouveau retrouvé son regard. « Je savais tout ça avant que tu me le dises, je sais que tu ne me demanderais jamais de faire quelque chose qui ne me rend pas heureux. » Il y avait bien des comportements de la fratrie que Maritza ne pouvait comprendre et pourtant, elle restait toujours présente pour eux. Une mère aimante mais, surtout, une oreille attentive et compréhensive. Pourtant, confier l’intégralité de ses pensées restait quelque chose d’impossible pour Diego. « Mais je peux pas abandonner, j’ai sacrifié trop de choses pour en arriver là. » L’amour et le respect de ses frères et soeurs qui s’étaient sentis abandonnés, des heures de sommeil et une bonne partie de sa joie de vivre. Peut-être qu’il était encore trop tôt pour considérer le deuil comme complètement fait et qu’il réussirait bientôt à faire la part des choses mais, pour le moment, tout semblait bien trop difficile à gérer. « Je t'aimerai toujours autant quoi qu'il arrive. » Il s’était retrouvé dans ses bras et l’effet réconfortant avait rapidement laissé place à tout un tas de questions. L’aimerait-elle si elle savait ce qu’il avait été capable de faire avec Emery ? Et avec qui il avait commis cette faute ? L’accident de Kai l’avait replongé directement dans cette soirée où ses lèvres s’étaient posées sur celle d’un autre garçon et, s’il refoulait tant bien que mal l’effet que ce geste avait eu sur lui, la prise de conscience de ce que cela pourrait soulever le terrifiait. Il ne pouvait nier l’importance qu’il accordait à ce geste, pourtant, il se sentait désespèrement seul, incapable de se confier sur ce point. Sa famille ne comprendrait pas, il en était convaincu, alors savoir que sa mère avait assisté à sa discussion houleuse avec Kai l’avait rendu nerveux, comme si elle aurait pu en déduire quoique ce soit. « Quoiqu’il arrive… » avait-il répété sans réellement le réaliser, cherchant simplement à briser le silence bien trop long qui s’était installé. Relevant le visage vers sa mère, il pouvait encore voir ses yeux rougis par les larmes. « C’est pour ça que je te parle pas de tout ça, c’est pas juste, on souffre tous. » Il était égoïste d’évoquer Maria à sa propre mère dont les blessures ne cicatriseraient jamais. Elle souhaitait être présente, mais sur ce point, elle ne pouvait pas être la mère forte et solide qu’elle avait toujours été et il le savait. « C’est juste une période compliquée. » Il avait haussé les épaules en lui accordant ce même sourire triste. Il se sentait presque hypocrite, d’évoquer la douleur du décès de sa petite soeur et de faire pleurer sa mère alors que ce problème en cachait bien d’autres. « Et honnêtement là si j’étais mal c’était à cause de cette dispute avec Kai, rien de plus. On avait pas besoin d’être aussi solennels ! » avait-il ajouté dans un rire qui sonnait faux. Il devait trouver une excuse pour justifier cette animosité avec un collègue qu’il avait toujours apprécié. « T’aurais pu être blessée quand tu l’as défendu. » C’était idiot car c’était la première pensée qui avait traversé son esprit pour dissimuler le plus gros de ses secrets, celui qui risquait d’être trahi par sa réaction.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Savoir que son fils souffrait dans son travail brisait le cœur de Maritza. Qu'il se tue à la tâche, qu'il se rende malade, qu'il soit malheureux n'étaient pas ce qu'elle voulait pour lui, ni pour aucun autre de ses enfants. Elle avait alors parlé avec son cœur, lui disant qu'il pouvait tout arrêter, lui affirmant que personne ne lui en voudrait s'il changeait de voie. Elle avait besoin qu'il l'entende, qu'il prenne conscience que le fait de changer de carrière ne changerait rien à ses yeux à elle. Diego était quelqu'un de bien, un jeune homme bon comme on en voyait très peu désormais. La matriarche refusait de le savoir continuer dans une voie professionnelle qui le rendait misérable. L'espace de quelques secondes, elle crut qu'il l'avait entendue et qu'il l'avait comprise puisqu'il lui fit un sourire tout en expliquant : « Je savais tout ça avant que tu me le dises, je sais que tu ne me demanderais jamais de faire quelque chose qui ne me rend pas heureux. » Elle hocha la tête affirmativement, appuyant ses propos. Elle avait par le passé fait trop souvent ce genre d'erreurs. Elle avait elle-même créé des fossés entre certains de ses enfants et elle parce qu'elle n'avait pas su les écouter, prendre en compte leurs états d'âme. Il n'était plus question qu'elle agisse de la sorte, qu'elle fasse les mêmes erreurs. Le soulagement fut de courte durée et la mexicaine pinça les lèvres lorsqu'elle l'entendit poursuivre : « Mais je peux pas abandonner, j’ai sacrifié trop de choses pour en arriver là. » Sa poitrine se gonfla alors que son regard s'assombrissait. Il se culpabilisait, encore et toujours. Il s'autoflagellait, portant une fois de plus sur ses épaules les drames de leur famille. Oui il avait été absent, et oui il avait fui la maison, sa famille mais ce n'était pas pour autant que les Gutiérrez ne l'aimaient plus. Il avait fait ce qui avait été bon pour lui à cette période de sa vie. Il avait affronté le deuil et la perte de Maria d'une manière qui lui était propre et personne ne pourrait lui en tenir rigueur. Maritza s'apprêtait à le lui dire mais bien consciente que ses mots n'auraient aucun impact, elle avait préféré lui rappeler que quoi qu'il arriverait, quoi qu'il décide, elle resterait toujours à ses côtés. Elle l'aimait et rien ne pourrait venir entacher leur relation.
Elle l'avait prise dans ses bras, fermant les yeux et appréciant la chaleur de son corps, la tendresse de leur étreinte. Diego était subitement redevenu un enfant, se blottissant contre sa mère. Leur câlin dura de longues secondes durant lesquels aucun des deux ne parla. Un moment d'accalmie, un moment de paix retrouvé dont ils savouraient chaque seconde. Diego avait néanmoins fini par briser ce silence : « Quoi qu'il arrive... » Et puis il s'était déjà d'elle, plongeant son regard dans le sien. Le cœur de la mexicaine s'était mis à battre un peu plus vite alors qu'elle cherchait à comprendre pourquoi il répétait ces simples mots. C'était comme s'il avait besoin de les entendre à nouveau pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Alors elle murmura une nouvelle fois : « Quoi qu'il arrive. ». Les yeux de la brune brillaient sans doute encore un peu poussant Diego à poursuivre : « C’est pour ça que je te parle pas de tout ça, c’est pas juste, on souffre tous. » Elle fronça les sourcils, son regard s'assombrit alors qu'elle répliquait : « Tu n'as pas à me protéger, c'est à moi de le faire. » Diego avait toujours été un soutien infaillible pour Maritza, que ce soit pour s'occuper des enfants ou de la maison. La mort de Maria était venu tout bouleverser et les rôles s'étaient inversés. Elle était devenue une gamine incapable de quoique ce soit tandis qu'il était devenu le père de famille. Jamais Maritza ne pourrait se pardonner d'avoir fait preuve de temps de faiblesse. C'était elle qui devait prendre soin de lui et de ses frères et sœurs, et non pas l'inverse.
Un nouveau sourire triste glissa sur le visage de Diego lorsqu'il dédramatisa la situation : « C’est juste une période compliquée. » Un léger soupire échappa à la matriarche qui lâcha les mains de son fils pour porter à nouveau sa tasse de thé jusqu'à ses lèvres. Elle but une longue gorgée puis finit par lui dire : « Une période que tu n'as pas à vivre seul. » Elle ne savait pas pourquoi ses enfants agissaient ainsi mais ils avaient tendance à tous s'isoler lorsqu'ils avaient un problème ou qu'ils n'allaient pas bien. Aucun n'osait se confier aux autres ou demander de l'aide. Etait-ce à cause de l'éducation qu'elle leur avait donné ou bien avaient-ils été déçus plus jeunes ? N'avaient-ils aucune confiance en leur famille ? Elle n'eut pas le temps de s'interroger davantage qu'une nouvelle fois Kai revenait sur le tapis : « Et honnêtement là si j’étais mal c’était à cause de cette dispute avec Kai, rien de plus. On avait pas besoin d’être aussi solennels ! » Pourquoi parlait-il toujours de ce garçon et pourquoi cet incident était-il si important à ses yeux ? Le rire parfaitement faux qui accompagna les propos de son fils indiqua à Mari qu'il y avait anguille sous roche. Tout n'était pas clair dans cette histoire. « T’aurais pu être blessée quand tu l’as défendu. » Cette fois-ci Mari croisa les bras sous sa poitrine tout en lui lançant un regard noir. Qu'il s'inquiète pour elle était une chose mais qu'il se montre surprotecteur en était une autre. « Je ne suis pas une petite fille sans défense. » Si Mari pouvait se montrer fragile au sein de sa famille, elle n'en restait pas moins une mexicaine au tempérament de feu. Il ne valait mieux pas la chercher car elle se battrait toujours comme une lionne. Elle haussa un sourcil et lui demanda : « Tu aurais préféré que je le laisse étendu dans la rue ? » Non, évidemment que non, elle le savait pertinemment et Diego aurait beau lui dire le contraire, tous les deux sauraient alors qu'il mentait. « Vraiment Diego, je comprends pas pourquoi toute cette histoire te perturbe autant... » elle marqua une courte pause et précisa : « Ca s'est passé il y a des mois ! » Alors que cette constatation venait de se faire à elle, Maritza comprit à cet instant-là qu'il y avait bien plus mais que son fils refusait de lui dire la vérité.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
La solution était simple aux yeux de tous, arrêter, abandonner et trouver une profession qui serait bien moins difficile mentalement. Mais personne n’avait réellement conscience de ce que Diego pouvait réellement ressentir et pour cause, lui-même bataillait avec des émotions qu’il ne contrôlait pas. Plutôt que de voir la situation évoluer positivement, c’était l’inverse, et était venu s’ajouter à l’état actuel des choses une émotion toute nouvelle : la peur irascible de ce qu’il pourrait réellement être. « Quoi qu'il arrive. » Le sourire triste qui recouvrait son visage le forçait à taire ce qu’il sous-entendait en répétant les mots de sa mère et il était convaincu que son regard sur lui pourrait changer avec une simple révélation. Avec la pire chose qu’il n’avait jamais faite et qui trahissait toutes les valeurs qui étaient les siennes et qui découlaient directement de l’éducation que lui avait donné sa mère. Le travail était pesant et s’il avait tenté de tirer un trait sur son erreur du passé, maintenir une relation apaisée avec Emery lui coûtait énormément et l’accident avec Kai avait été un point de non retour. La confirmation qu’il ne pourrait jamais s’autoriser à tenter d’apaiser une autre relation, celle qu’il entretenait avec lui-même. Alors Diego avançait en se mentant à lui-même sur bien trop de points pour que son visage ne vienne pas par moment trahir le fond de sa pensée. L’étreinte avait été salvatrice et il appréciait de pouvoir encore profiter des bras rassurants de sa mère, se replonger un temps dans une enfance qui, même si elle avait été chaotique, paraissait bien plus simple à ses yeux maintenant. Maritza était là, sa famille était là, mais il manquerait toujours un membre et la déchirure ne se refermerait jamais tout à fait. Tout comme toutes les confidences qu’il pourrait faire à sa mère ne seraient jamais totalement complètes. « Tu n'as pas à me protéger, c'est à moi de le faire. » Il ne s’agissait pas d’une protection mais plutôt d’un sujet qui était devenu un tabou quand il n’aurait pas dû l’être, le souvenir de Maria devait perdurer. « C’était à toi de le faire quand j’étais enfant, plus maintenant. » avait-il corrigé en accordant un sourire cette fois-ci bien plus sincère à sa mère.
« Une période que tu n'as pas à vivre seul. » « J’ai pas le sentiment d’être seul. J’estime juste que vous avez tous vos propres soucis à gérer. »
Ils étaient tous tourmentés et pour cause, et Diego, l’aîné par défaut, ne se pardonnerait jamais d’avoir pris pour pilier des membres de sa famille peut-être bien plus fragile que lui. Il avait tenté de briser le ton bien trop grave qui s’était installé et qui, finalement, n’arrangeait en rien son état mental. Au contraire, cela ajoutait à son sentiment de culpabilité et venait raviver un peu plus le souvenir de sa petite soeur. Evoquer la dispute avec un collègue comme raison de sa tourmente, prétendre que l’accident en était la cause et ce parce que sa mère était impliquée. Diego ne savait pas mentir et cela n’avait pas suffi. « Je ne suis pas une petite fille sans défense. » « Je sais que t’es forte et tu sais que j’ai tes gênes alors pourquoi tu t’en fais pour moi ? » Il la taquinait, mais rien ne réussissait à effacer les traces de contrariété sur les traits de la mexicaine. « Tu aurais préféré que je le laisse étendu dans la rue ? » Il aurait préféré ne pas se prendre en pleine figure toute la haine dont certaines personnes pouvaient faire preuve. « Vraiment Diego, je comprends pas pourquoi toute cette histoire te perturbe autant... Ca s'est passé il y a des mois ! » Il avait doucement hoché la tête, prétextant d’être encore sous le choc pour se laisser le temps de la réflexion. « Non bien sûr que non, tu as bien fait. Mais c’est compliqué quand le personnel et le professionnel se mélangent et surtout de cette façon. » Rien n’était logique et Diego n’arrivait pas à formuler un mensonge qui tienne debout. « Je pense que ce qui me perturbe c’est de savoir ce que certaines personnes sont capables de faire. » Et pour quelles raisons.
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Maritza Gutiérrez
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ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Ils n'étaient pas d'accord et ne le seraient sans doute jamais concernant le décès de Maria et la façon dont ils avaient géré le drame. Maritza avait parfaitement conscience qu'elle avait échoué dans son rôle de mère, qu'elle s'était laissée submergée par la tristesse et la douleur. Alors qu'elle aurait dû être un pilier pour sa famille, un soutien moral, elle s'était effondrée et avait laissé ce rôle à ses enfants. A Alma, à Diego, aux autres. Diego avait beau insisté en lui disant : « C'était à toi de le faire quand j'étais enfant, plus maintenant. » la mère n'était pas d'accord. Tant qu'elle foulerait la Terre, Maritza aurait pour but et pour rôle de protéger ses enfants et de s'assurer qu'ils allaient bien. Qu'ils aient 5 ans ou bien 50, cela ne changeait rien. Elle avait néanmoins esquissé un léger sourire et n'avait pas rebondi là-dessus sachant pertinemment qu'ils ne parviendraient jamais à se mettre d'accord. Ce combat n'en était pas vraiment un, et ni Diego ni elle n'avait d'énergie pour cela. Ce qui lui importait le plus à cet instant précis était la santé mentale de son fils. Il lui paraissait si fatigué, désabusé, et sur le point de craquer que Maritza insista sur le fait qu'il ne devait pas rester seul. C'était aussi ça l'avantage d'avoir une grande famille, il y avait toujours quelqu'un sur qui on pouvait se reposer ou s'appuyer. « J'ai pas le sentiment d'être seul. J'estime juste que vous avez tous vos propres soucis à gérer. » Nouveau froncement de sourcils contrarié du côté de la brune. Le fait que Diego n'accepte aucune main tendue l'agaçait mais la rendait aussi triste. Avait-il vraiment l'impression d'être entouré ou préférait-il simplement s'isoler ? Dans tous les cas, il faisait fausse route. Ce n'était pas parce qu'ils avaient aussi leurs soucis à régler qu'ils ne pouvaient pas être là les uns pour les autres. La carapace que le jeune homme avait dressé autour de lui semblait inébranlable. La fissurer paraissait impossible à faire mais Maritza refusait de baisser les bras et de rendre les armes.
La conversation avait une nouvelle fois bifurqué comme si Diego cherchait à détourner son attention. La manœuvre qu'il avait entreprise était maladroite. Il avait une nouvelle fois parler de Kai, et une nouvelle fois Maritza avait tiqué. Elle ne comprenait tout simplement pas pourquoi une dispute qui semblait banale et sans importance bouleversait autant son fils. Il chercha à se justifier en expliquant qu'il avait eu peur pour elle mais cela l'avait agacée plus qu'autre chose. Elle s'était instantanément défendue ce à quoi son fils s'était empressé de répondre : « Je sais que t'es forte et tu sais que j'ai tes gênes alors pourquoi tu t'en fais pour moi ? » La plaisanterie était mal venue et si habituellement Diego parvenait toujours à détendre Maritza en la faisant rire, ce n'était ici pas le cas. Elle avait balayé d'un revers de main sa boutade, continuant sur sa lancée, insistant pour connaître le fin mot de cette histoire. Diego lui mentait, Diego lui cachait des choses, c'était indéniable et plus il essayait de s'extirper de la situation plus il s'enfonçait dans des sables mouvants. « Non bien sûr que non, tu as bien fait. Mais c'est compliqué quand le personnel et le professionnel se mélangent et surtout de cette façon. » De quoi parlait-il ? Elle ne comprenait plus rien et ne put s'empêcher de questionner : « Le personnel et le professionnel ? Mais de quoi parles-tu ? » Elle ne faisait pas exprès de lui poser des questions qui pourraient l'embarrasser ou le pousser dans ses retranchements, elle était tout simplement perdue et se faisait de plus en plus de soucis pour son fils qui ne savait décemment par mentir. « Je pense que ce qui me perturbe c'est de savoir ce que certaines personnes sont capables de faire. » Les lèvres de Mari s'entrouvrirent afin de former un cercle montrant parfaitement sa surprise. C'était donc ça. L'attaque avait été d'une violence folle et Kai avait presque été laissé pour mort sur le trottoir. L'image la hantait encore. Le garçon baignait dans son sang avant qu'elle n'intervienne. Elle prit le temps de terminer sa tasse avant de souffler dans un murmure : « Des animaux, c'est ce qu'ils sont. » Son regard était dans le vague alors qu'elle pensait à toutes les atrocités qui se produisaient dans le monde. Les gens s'entre-tuaient, se faisaient souffrir sans la moindre hésitation. Elle finit par caresser la joue de son fils et murmura avec tendresse : « Heureusement, il y a aussi des gens bons, c'est sur eux qu'il faut qu'on porte notre attention. » Un craquement au-dessus de leur tête l'obligea à relever le visage et à observer le plafond. Un sourire amusé glissa sur son visage alors qu'elle disait à Diego : « Je crois que ton frère essaie de se faire discret pour qu'on oublie sa présence... » Ale avait eu le droit à une pause dans son travail et le garçon devait se dire que sur un malentendu il pourrait peut-être échapper à la suite de ses devoirs. « Tu peux y aller si tu veux Didi, je vais prendre le relais avec Ale. » A elle de se coller aux exercices de mathématiques, à elle de s'arracher les cheveux tout en essayant de faire rentrer de nouvelles notions dans la caboche du plus jeune. Diego en avait fait bien assez, comme toujours. Elle avait aussi conscience qu'il ne lui parlerait pas, qu'il ne s'ouvrirait pas davantage. A quoi bon le garder prisonnier dans le salon ?
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