ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
promise me just hold my hand Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/zanephillips
Pour me rappeler pourquoi j’avais arrêté mes études, il m’a fallu moins de deux heures de cours. N’importe qui me dirait qu’on ne peut même pas appeler ça un court, puisqu’il s’agissait ce matin surtout de nous présenter les enseignements de cette seconde année de licence pour mes camarades, la première année depuis longtemps pour moi. Pour me rappeler pourquoi je fais ça malgré les trois années compliquées qui s’annoncent, il m’a fallu une myriade d’effort, un échange de message avec Damon entre midi et deux, et il me faudra que je me répète tous les matins que le jeu en vaut la chandelle. Je n’ai pas besoin d’argent et, par conséquent, je n’ai pas vraiment besoin de diplôme. Même sans le cachet qui m’attend après la sortie de Nine, même sans les quelques placements de produits que je fais sur les réseaux sociaux et même sans les contrats que je décroche ici et là avec les marques pour poser pour des photos, je vivrais dans le luxe juste grâce à la fortune de Damon, la voilà la vérité. Sauf que je n’ai pas envie de profiter de lui, je n’aime pas l’image de moi que cela pourrait renvoyer, de le faire, et il est souvent question d’image, lorsque je fais un choix.
Il m’a fallu quelques secondes à peine après le début du premier cours pour me remettre en question, me demandait ce que je foutais là, et ressentir un complexe d’infériorité par rapport aux autres élèves qui semblent tous bien plus érudits que moi. Précurseurs et fondateurs de la sociologie, j’ai écrit en gros et souligné le titre du cours sur mon cahier à spirales neuf avant de décroche, tétanisée par ces termes que je ne comprends pas, le rythme trop rapide pour moi. Emile Durkheim, Max Weber et Vilfredo Pareto, les noms défilent, le mouvement de pensé de chacun sera étudié tout au long du semestre et moi, j’ai déjà l’impression de perdre mes moyens. De ne pas être à la hauteur. De m’être engagé dans quelque chose de bien trop grand pour moi, d’avoir été trop prétentieuse. Je suis pourtant le cours avec la plus grandes des applications, au troisième rang de l’amphithéâtre, insensible aux regards des étudiants qui pour certains, me dévisagent comme si j’étais une curieuse créature. Il n’en reste pas moins vrai que lorsque l’enseignant annonce la fin du cours, je suis l’une des premières dehors, pas encore prête à me mêler aux autres étudiants et à répondre à leurs questions sur mon parcours et ce que je fais ici, peu disposée à répondre à celles de ceux qui m’auraient reconnue : il y en a je le sais.
La vérité, c’est aussi que je suis pressée de retrouver le jeune homme qui m’attends debout à côté de sa voiture sur le parking de l’université, et que j’embrasse avant d’enlacer pour respirer son parfum et faire disparaître le nœud que l’angoisse à installé dans mon ventre toute la journée. Par message, j’ai fait bonne figure. Dans les fais, je suis perdue et aussi anxieuse que n’importe qui reprenant les études après tant de temps et en ayant aussi peu confiance que moi sur le pan intellectuel le serait. « T’étais déjà pressé de revenir ? La fac, ça te manque tant que ça ? » J’esquisse un sourire en me détachant de Damon qui, en effet, a terminé ses études juste avant que je ne les débute. Si je m’y étais prise un an plus tôt, nous aurions pu devenir le power couple du campus, non, nous le serions devenus sans l’ombre d’un doute. « Tu vas venir me chercher tous les soirs pendant la première semaine pour que tout le monde t’ait bien repéré ? » Damon n’est pas jaloux, pas de cette façon mais j’aime trop l’imaginer pour m’en priver. « Parce que je te l’ai dit, j’ai déjà montré ma bague à tout le monde et ils se sont aussi extasiés sur mes photos de Bali de l’Italie entre midi et deux. » Je crois qu’il est clair pour tout le monde que la petite nouvelle n’en a peut-être pas l’air, mais qu’on ne fait pas plus prise et béate lorsqu’elle parle de son couple que moi. « Après je me plains pas. Si tu veux venir me chercher tous les jours même, c’est pas moi qui vais dire non. » Tout ce qui me donne l’impression d’être traitée comme une princesse est accueilli avec le plus grand des enthousiasmes.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 02/11/2020
Il avait tourné comme un lion en cage toute la journée dans leur appartement. Lui qui avait eu l’habitude ces dernières années de donner tout son temps libre à ses études et à son travail n’avait pas l’habitude d’en avoir pour de vrai, et rien que pour lui justement, du temps libre. Surtout que jusqu’à aujourd’hui, si Damon voulait trouver occupation pour passer le temps, il pouvait compter sur la compagnie de sa femme - mais aujourd’hui cette dernière avait repris le chemin de l’université et ne se tenait plus dans leur appartement à attendre qu’il revienne du travail. Ne pas se méprendre: il était on ne pouvait ravi de l’idée et supportait autant que possible Megan dans ses choix et la direction que lui faisaient prendre ces derniers. Mais elle lui manquait et il ne s’en cachait même pas, n’en avait pas honte ou quoi que ce soit; il attendait juste qu’elle rentre de l’école pour profiter de nouveau de sa présence - et c’était alors qu’il relisait pour la quatrième fois la même ligne du livre qu’il tenait entre les mais que son téléphone sonna. Ce n’était pas Megan, mais il répondit tout d même - le but n’était pas de se laisser dépérir complètement dès le premier jour.
Lorsque la silhouette de la jeune femme se fit voir sur le parking de l’université, une poignée de minutes après que Damon s’y soit garé, le sourire du jeune italien se vit grandir autant que possible; et lorsqu’elle fut à sa hauteur, il ne perdit pas un instant pour l’attirer contre lui, entourer sa taille de ses bras et accepter son baiser avec un certain soupire de libération. A croire que c’était lui qui avait été forcé de rester assis sur le banc de l’amphithéâtre toute la journée. « T’étais déjà pressé de revenir ? La fac, ça te manque tant que ça ? » Il eut un petit rire. « Que dalle oui. » Il avait aimé apprendre de nouvelles choses, mais il avait détesté chaque seconde les sujets qu’il avait écouté être abordés pendant toutes ces années. « C’est toi qui m’as manqué, pas la fac. » Et il le répèterait toute la soirée s’il le fallait. « Tu vas venir me chercher tous les soirs pendant la première semaine pour que tout le monde t’ait bien repéré ? Parce que je te l’ai dit, j’ai déjà montré ma bague à tout le monde et ils se sont aussi extasiés sur mes photos de Bali de l’Italie entre midi et deux. » S’il plissa le bout du nez un instant dans un premier temps, ce fut un regard prétendument plus sérieux qu’il adressa à Megan par la suite. « Pourquoi, je vais devoir faire en sorte que tout le monde m’ait repéré ? » Pour jouer le jeu, il jeta un regard circulaire aux alentours, fronçant un peu les sourcils pour se montrer menaçant et possessif - tout ce qu’il n’était pas en somme. Possessif peut-être un peu, mais pas assez pour être jaloux alors cela comptait-il vraiment ? Il ne s’empêcha pas de resserrer quelque peu son étreinte et d’embrasser de nouveau Megan dans la foulée - avec une touche supplémentaire de passion, parce-qu’il pouvait se le permettre.
« Après je me plains pas. Si tu veux venir me chercher tous les jours même, c’est pas moi qui vais dire non. » - « Me donne pas trop d’idées tu sais bien que ça prend rapidement chez moi. » Surtout si c’était là des gestes de romantisme.
Avec un petit sourire, il finit cependant par la relâcher pour lui ouvrir la portière passager de la voiture. « En vrai j’ai une surprise pour toi. » Et d’un mouvement de la tête, il lui indiqua de monter dans la voiture; certes, ils pouvaient se permettre d’étaler leur style de vie à tous parce-que c’était on ne pouvait plus évidant qu’ils appartenaient à une catégorie sociale un brin au dessus de la moyenne - juste un peu -, mais certaines annonces pouvaient se faire dans un cadre privé relatif tout de même. Une fois que Megan fut en voiture, il contourna le véhicule pour montrer de son côté. « Tu te rappelles la maison qu’on avait visité l’autre jour et pour laquelle j’avais pas eu de retour encore ? » Etant donné qu’il était celui des deux qui allait le moindre être occupé dans les semaines à venir, c’était son numéro à lui qui avait été mis à appeler pour donner des nouvelles. « Ouvre la boite à gants. » Peut-être avait-il glissé le trousseau de clefs de cette dite-maison avec un petit ruban autour histoire d’ajouter une petite touche de fantaisie à l’histoire qui n’était initialement en rien féérique. « L’agent immobilier m’a rappelé ce matin. Et comme j’avais du temps à tuer avant que tu sortes des cours, je suis passé à l’agence pour pas perdre de temps. » Il tachait de se contenir, mais il avait grandement hâte de prendre la route pour s’y rendre en réalité; c’était là la maison sur laquelle ils avaient tous les deux eu le plus gros coup de coeur - et si l’appartement qu’ils habitaient en ce moment était un choix de leur part aussi, il n’avait pas été acheté dans les mêmes conditions. « C’est pas les clefs définitives, parce-que y’a pas mal de papiers à signer, et que faudra refaire les serrures, et plein d’autres choses mais je me suis dit qu’au moins pour ce soir, ce serait suffisant. »
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
promise me just hold my hand Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/zanephillips
« Que dalle oui. C’est toi qui m’as manqué, pas la fac. » C’est la seule bonne réponse, de toute évidence, la seule que j’accepte d’entendre. Tout comme il est impensable que Damon ose dire, même pour la blague, qu’il faut du repérage ou qu’il vient se rincer l’œil. Ma jalousie est bien trop dangereuse – et toujours un peu trop à vif – pour qu’il se permettre ce genre de provocation. « Pourquoi, je vais devoir faire en sorte que tout le monde m’ait repéré ? » Damon redresse sa nuque et fait mine de toiser toute autre personne présente sur le parking du haut de son mètre quatre vingt trois. Je sais qu’il n’est pas jaloux, que l’idée que je passe mes journées entourées de nouvelles personnes ne l’inquiète certainement pas un dixième de ce que cela m’aurait inquiété moi, à situation inversées. « J’ai déjà eu quatre demandes en mariage dans la journée, tu sais… » Je hausse les épaules comme si ce n’était rien, comme si c’était vrai surtout, avant d’exploser de rire et de me hisser sur le pointe des pieds les lèvres tendues en direction de mon mari pour l’embrasser après une journée loin de lui.
« Me donne pas trop d’idées tu sais bien que ça prend rapidement chez moi. » - « Je compte bien là-dessus. » J’esquisse un sourire, bien consciente de profiter de l’énorme cœur de Damon, mais de la façon la plus bénigne qu’il soit. « Au moins le temps que je m’achète une nouvelle voiture. » Dès que nous aurons déménagé dans une maison en banlieue proche de la ville et que nous aurons la place pour garer deux voitures. La mienne était déjà bonne pour la casse avant que la tempête ne passe par là. « Tu peux même venir m’apporter un repas traiteur tous les midis si tu te sens l’âme d’une desperate housewife. » Je dépose un second baiser sur sa joue, avant de me décoller pour faire le tour de la voiture.
« En vrai j’ai une surprise pour toi. » - « Je vais quitter la maison pendant quelques heures plus souvent. » Comme si j’avais besoin de ça pour qu’il soit aux petits oignons avec moi. Comme si j’avais le choix, de toute façon, ayant décidé de m’engager dans cette voix en sachant tout ce que cela impliquerait. Le volume d’heure de cours sera faible ou raisonnable, mais même chez nous, il faudra que je prenne le pli de m’isoler pour travailler pendant des heures durant. « Tu te rappelles la maison qu’on avait visité l’autre jour et pour laquelle j’avais pas eu de retour encore ? » Installée dans la voiture, mes yeux s’illuminent instantanément. Evidemment que je me souviens de cette maison pour laquelle nous avons tous les deux eu un coup de cœur immédiat, dans laquelle nous nous sommes immédiatement projetés tous les deux avec Bowie et, qui sait, peut-être un peu plus. Nous avons fait une offre avant les fêtes de fin d’année et, depuis, nous attendons. De mon côté, j’avais presque cessé d’espérer. « Ouvre la boite à gants » - « Encore une nouvelle alliance et une robe de mariée ? Il fallait pas. » J’esquisse un sourire amusé, certaine de ce que je vais trouver dans ladite boite à gant et que cela n’a rien à voir avec des noces – les troisièmes – potentielles.
En en effet, lorsque mes doigts glissent sous le loquet de la boîte à gant pour l’ouvrir, je découvre à l’intérieur une clé entourée par un simple ruban. Mon sourire s’agrandit encore un peu, et je me penche par-dessus le levier de vitesse pour me jeter dans les bras de l’Italien. « L’agent immobilier m’a rappelé ce matin. Et comme j’avais du temps à tuer avant que tu sortes des cours, je suis passé à l’agence pour pas perdre de temps. » Je me détache de lui alors que je laisse échapper un rire joyeux. « C’est pas les clefs définitives, parce-que y’a pas mal de papiers à signer, et que faudra refaire les serrures, et plein d’autres choses mais je me suis dit qu’au moins pour ce soir, ce serait suffisant. » - « C’est à nous alors ? » Une villa, un petit jardin, une piscine, trois chambres, et c’est à nous. Moi qui jusque là n’ai jamais rien possédé d’une telle ampleur – et même si nous avons largement les moyens – je suis prise d’un sentiment de vertige mêlée à de l’excitation. « On mange là-bas ce soir ? » J’ai parlé de traiteur un peu plus tôt, et maintenant j’imagine un repas assis par terre avec le strict minimum et, pour une fois, le manque de confort et d’opulence n’auront rien de dérangeant. « Ca veut dire que, dans les prochaines semaines… » Ou plus, j’ignore si ce genre de procédure prend du temps. « On pourra faire des dates dans des magasins de bricolage et de déco pour tout choisir - » De la décoration à la couleur des murs. « Et passer nos soirées dans la maison pour peindre et tout installer là-bas avant d’emménager ? » Nous pourrions le faire faire, mais cette maison, je veux que ce soit la nôtre de A à Z.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 02/11/2020
« J’ai déjà eu quatre demandes en mariage dans la journée, tu sais… » A ces mots là, il mima une expression outrée - alors qu’en réalité, il ne l’était pas du tout. Il n’était pas jaloux, et il comprendrait sans aucun mal que cela puisse être le cas: à la place des autres sur le campus, il aurait aussi voulu faire une demande en mariage à Megan. Pour continuer dans le jeu, Damon plissa quelque peu les yeux avec un air espiègle sur le visage. « Je paris que y’a pas une personne qui t’a promis de t’emmener en Italie pour te passer la bague au doigt par contre. » Combien pouvaient se vanter de proposer ce type de mariage, après tout, surtout pour officiellement un renouvellent de voeux ? Il attendait. Combien venaient chercher leur femme en fin de journée une fois les cours terminés ? Ils ne devaient pas être nombreux non plus. « Je compte bien là-dessus. Au moins le temps que je m’achète une nouvelle voiture. » Il haussa les épaules. « Ca me parait raisonnable comme compromis. » Comme si acheter une nouvelle voiture comme il était possible d’acheter du lait en magasin était quelque-chose de raisonnable - et de normal. « Tu peux même venir m’apporter un repas traiteur tous les midis si tu te sens l’âme d’une desperate housewife. » Il eut un petit rire sur cette remarque là. « En même temps, c’est mieux ça que si je chercher à te cuisiner des bons petits plats: tu risques de finir bien malade. » Parce-qu’il pourrait réussir sur des points et des étapes de la house wife, mais la cuisine était un cran trop haut pour lui.
« Je vais quitter la maison pendant quelques heures plus souvent. » - « Attends de voir ce que c’est avant de te réjouir. » Plus une façon de parler qu’autre chose puisqu’il savait que cela fonctionnerait comme surprise et qu’elle serait réellement ravie. « Encore une nouvelle alliance et une robe de mariée ? Il fallait pas. » Digne d’un enfant, il lui tira la langue. « Regarde ce que c’est, je te dis, vilaine. »
Même s’il savait d’avance la réaction qu’elle risquait d’avoir, il préférait la voir vraiment plutôt que de simplement l’imaginer; alors quand elle se jeta à son cou depuis le siège passager, un grand sourire aux lèvres, bien sûr que la légère couche d’appréhension qui existait chez Damon s’envola en un clin d’œil. Il la serra autant que possible contre lui un instant, joignant son rire au sien. « C’est à nous alors ? » Alors qu’elle se reculait, il hocha vivement le visage. « Ils ont accepté notre dossier. » Il était le premier surpris aussi, alors qu’il était à peu près sûr que d’autres dossiers étaient bien mieux que le leur. Il plissa le bout du nez. « Je pensais pas qu’on l’aurait mais écoute, un miracle presque de noël faut croire. » Et bien sûr que cela le mettait en joie, parce-que c’était vraiment le bien immobilier sur lequel ils avaient tous les deux eu un coup de cœur - et il fallait avouer qu’il y avait de quoi. « On mange là-bas ce soir ? » Il eut un petit rire, avant d’attraper délicatement du bout des doigts le menton de la jeune femme pour l’attirer à lui et lui voler un baiser. « On peut manger là-bas ce soir si tu veux oui. » C'était originale comme manière de célébrer, mais l’idée n’était pas mauvaise: ils pourraient profiter au plus vite de leur nouveau chez-eux comme ça, même si ce n’était que d’ouvrir un carton et partager une pizza.
« Ca veut dire que, dans les prochaines semaines… » Il haussa un sourcil. « On pourra faire des dates dans des magasins de bricolage et de déco pour tout choisir - et passer nos soirées dans la maison pour peindre et tout installer là-bas avant d’emménager ? » Le sourire qu’il portait sur son visage ne savait faire autrement que de s’agrandir au fur et mesure des précisons qu’elle apportait à haute voix. Il opina lentement du chef. « Ça veut dire qu’on va pouvoir commencer à réfléchir à tout ça et à s’y mettre vraiment oui. » Ils avaient eu quelques discutions sur des idées, ils avaient commencé à partager sur ce qu’ils avaient envie l’un et l’autre de voir arriver dans leur nouveau logement - dans leur véritable cocon. Cette fois-ci, ils allaient pouvoir faire en sorte que ce soit vérité plutôt que discussions. « Qu’on va pouvoir se projeter pour de vrai. » Et le sourire qu’il portait sur son visage soulignait l’engouement qui était le sien pour le projet. « Je suis pas sûr d’être très bon pour faire des travaux par contre… » Il laissa échapper un rire. « Mais je sais peindre, ça doit compter pour quelque-chose non ? » Et puis tout pouvait se trouver sur YouTube à leur époque, ils iraient chercher des informations du côté de cette mine d’or là s’ils avaient besoin.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
promise me just hold my hand Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/zanephillips
« Je parie que y’a pas une personne qui t’a promis de t’emmener en Italie pour te passer la bague au doigt par contre. » Les bras enroulé autour de la nuque de Damon, je nargue et je joue sans qu’il n’y ait la moindre once de vérité dans mes provocations. Je fais mine de réfléchir, avant de hausser les épaules, comme presque un peu déçue. « Non, c’est vrai, personne. T’as de la chance, je te garde encore un peu, va. » Je plante un baiser sur ses lèvres, un peu trop appuyé peut-être pour ce parking qui reste un lieu public, mais qui est pratiquement désert. « Ça me parait raisonnable comme compromis. » - « Parfait. » Une motivation de moins à chercher mon prochain véhicule dans ce cas : j’aime être choyée voire prise en charge, et Damon ne m’encourage pas à abandonner ces vieux travers. Un jour, mon tempérament de princesse deviendra peut-être pesant pour lui mais, pour l’instant, cela ne me traverse pas l’esprit une seule seconde. « En même temps, c’est mieux ça que si je cherche à te cuisiner des bons petits plats : tu risques de finir bien malade. » - « Pourquoi tu crois que je l’ai pas évoqué ? » Je connais ses points forts – et il en a des tonnes, bien plus que l’inverse, mais je connais aussi ses points faibles et, jusqu’à preuve du contraire, sans être un cordon bleu, je suis bien meilleure que lui dans ce domaine-là.
« Regarde ce que c’est, je te dis, vilaine. » Je ne peux pas dire qu’il n’est pas doué pour les surprises : ce serait hypocrite au regard de celle qu’il a mise sur pied en Italie en organisant pas une petite soirée intimiste, mais bel et bien une noce de mariage sans que je ne me doute de rien. Pourtant, cette fois, il a donné bien trop d’indices pour que je ne devine pas rapidement de quoi il s’agit. Cette maison, nous en avons parlé un moment avant de nous jeter à l’eau et d’être désillusionné par le marché de l’immobilier sur Brisbane. Même en ayant la chance d’avoir largement les moyens nous sommes en compétitions avec tous ceux que la tempête a réveillé ou même mis à la rue et les biens partent vite. Nous en avons fait les frais plusieurs fois et, lorsque nous avons visité avant les fêtes notre dernière maison à West End, j’ai pensé que c’était écrit pour que nous puissions avoir cette dernière. Sauf que plusieurs jours ont passé, deux semaines même, sans de réponse à notre offre et que je pensai qu’il fallait faire un trait dessus. Mais à en croire la mine réjouie de Damon, il n’est pas là pour m’annoncer une mauvaise nouvelle et me dire que nous devons reprendre les recherches. La clé que je trouve dans la boîte à gant n’est qu’une formalité qui confirme ce que j’ai compris à l’instant où il a abordé le sujet de la maison et il ne m’en faut pas plus pour lui sauter au cou. Cette maison-là, je participerai à son coût d’achat et tout le cachet que j’ai reçu pour Nine y passera, parce que c’est important pour moi de pouvoir investir avec lui. Alors bien sûr, ce ne sera jamais à parts égales – je n’ai pas les moyens pour ça, même avec un film en prévision et même s’il devenait un succès au box-office, mais j’ai à cœur de ne pas être perçue que comme une profiteuse, comme une croqueuse de diamants.
« Ils ont accepté notre dossier. » Après lui avoir peut-être percé les tympans, je me retrouve dans ses bras et puisque j’hésite entre le serrer contre moi et l’embrasser, j’alterne entre les deux à la limite de l’euphorie. « Je pensais pas qu’on l’aurait mais écoute, un miracle presque de noël faut croire. » - « J’y croyais plus non plus. Je, c’est formidable ! » Et cette maison-là, si elle possède trois chambres, c’est volontaire et lorsque l’agent immobilier nous a posé la question il a fait rougir nos joues, mais aucun de nous deux n’a prétendu que c’était pour pouvoir accueillir nos amis, cette fois. « On peut manger là-bas ce soir si tu veux oui. » Ce n’était certainement pas l’idée de base de Damon qui est plus du genre restaurant trois étoiles que "pique-nique" à la bonne franquette et sans aucun meuble, mais c’est ce que j’ai envie de faire, même si pour l’instant l’endroit est totalement vide. « Vendu alors, on passe prendre des pizzas dans le quartier ? Comme ça on peut commencer à faire du repérage. » Puisque des soirées pizzas, il y en aura indubitablement ; c’est le risque lorsque l’on épouse un Italien/jeune homme à peine adulte dans son esprit/homme qui déteste cuisiner et est terriblement mauvais pour ça.
« Ça veut dire qu’on va pouvoir commencer à réfléchir à tout ça et à s’y mettre vraiment oui. Qu’on va pouvoir se projeter pour de vrai. » - « Ils ont dit quand est-ce qu’on pourrait y emménager ? » Les questions un peu plus factuelles et importantes arrivent maintenant. « Si ça pouvait être rapide, avant que les cours deviennent vraiment intenses et que la promotion du film commence. » Je me demande déjà comment je vais bien pouvoir concilier les deux ; il est évident que je manquerais plusieurs cours alors que le semestre commence à peine et j’ai du mal à imaginer rajouter un déménagement dans tout ça, et ce même s’il y a fort à parier que Damon engagera des gens pour presque tout faire à notre place. « Je suis pas sûr d’être très bon pour faire des travaux par contre… Mais je sais peindre, ça doit compter pour quelque-chose non ? » - « C’est vendu. Tu t’occupes de la peinture et moi - » Je fais mine de gonfler mes biceps avant d’éclater de rire. « Je m’occupe des travaux de mâle. » Je dépose un baiser supplémentaire sur ses lèvres, avant de me reculer pour le laisser démarrer et m’attacher dans mon siège. Je pousse un long soupir profondément heureux, avant de plonger un regard rempli d’émotion dans le sien. « On va acheter une maison, toi et moi. Une maison, avec un jardin et trois chambres. Une maison à nous deux. » C’est déjà concrêt entre nous, mais ça le devient diablement plus, d’un coup, et j’adore la sensation de normalité que ce constat me fait ressentir.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 02/11/2020
Elle fit mine de réfléchir et bien sur que cela arracha une petite grimace amusée à Damon. « Non, c’est vrai, personne. T’as de la chance, je te garde encore un peu, va. » - « J’ai échappé à l’élimination directe grâce à mes gênes, une première. » Et promis c’était dit là sur le ton de l’humour et rien d’autre. Comme s’ils auraient réellement le temps d’avoir des yeux pour d’autres personnes alors qu’il était on ne pouvait plus évident qu’ils n’avaient d’yeux que l’un pur l’autre. « Parfait. » Elle n’aurait même pas eu besoin de lui demander qu’il lui aurait proposé tant que c’était possible d’être son chauffeur personnel - ce n’était pas la partie des choses pourtant normalement simples qu’il ne pouvait pas réaliser. « Pourquoi tu crois que je l’ai pas évoqué ? » Il eut un petit rire. « Parce-que t’aimes bien l’idée de rester en vie ? » Pour ce qui était de préparer des petits plats à emporter pour les cours, effectivement, il valait mieux que Megan n’en attende pas trop de lui.
Le point sur lequel ils n’en attendaient plus trop, et ça ils en avaient discuté ces derniers jours donc l’avis était partagé, c’était le fait de ne pas avoir de retour sur la proposition d’achat qu’ils avaient faite avant les fêtes pour une maison qui leur avait tapé dans l’oeil. Ils en avaient discuté pendant longtemps, quelques opportunités s’étaient faites pour eux de trouver un nouveau logement, et après les aléas de la vie avaient fait qu’ils n’avaient soit pas eu de retours positifs sur certaines de leur proposition - ils étaient jeunes et pas toujours très pris au sérieux, apparemment et malheureusement -, soit des événements de type tempête sur la ville avaient mis au ralenti le processus. Aujourd’hui cependant, leurs recherches touchaient à leur fin puisqu’ils avaient entre leurs mains la clefs de la maison qu’ils désiraient le plus depuis le début de leur recherche. « J’y croyais plus non plus. Je, c’est formidable ! » Et de voir le sourire et l’émotion chez Megan était peut-être plus grande réjouissante qu’il pouvait obtenir. Il était on ne pouvait plus heureux de son côté qu’ils aient obtenu la maison, certes - cela permettait de leur ouvrir de nouvelles portes pour leur futur -, mais il était d’autant plus heureux de savoir qu’il allait offrir un endroit qui serait véritablement leur chez eux à sa femme et où elle serait en sécurité. « Vendu alors, on passe prendre des pizzas dans le quartier ? Comme ça on peut commencer à faire du repérage. » Son sourire s’agrandit alors qu’il attrapa sa main pour déposer un baiser sur le dos de cette dernière. « Vendu alors. » Il aurait choisi un tout autre programme s’il avait réagi de façon naturelle et s’il avait été aux commandes, mais cela n’importait pas en réalité: célébrer avec Megan était la seule chose qui importait en cet instant. Et si une boite de pizza sur le sol de leur maison était celui lui faisait envie et la rendait heureuse, alors c’en était de même pour lui.
« Ils ont dit quand est-ce qu’on pourrait y emménager ? Si ça pouvait être rapide, avant que les cours deviennent vraiment intenses et que la promotion du film commence. » Damon secoua quelque peu la tête. « Ils m’ont pas dit mais je pense pas que ça prenne plus d’une quinzaine de jours. » Le temps que les papiers passent chez le notaire, parce-qu’il n’y avait pas d’accord de banque ou quoi que ce soit d’autre à mettre dans la balance pour eux. « Je sais pas si ça sera avant que les cours prennent trop de temps, mais on fera en sorte pour que tu puisses jongler avec tout t’en fais pas. » Parce-qu’elle allait être très demandée à droite et à gauche, mais c’était quelque-chose dans laquelle il allait pouvoir l’accompagner et faire en sorte que ça se passe au mieux. Pour la maison, ils allaient être contraints d’attendre que les professionnels fassent leur boulot et pourraient pas y couper. « C’est l’avantage du fait que j’ai pas besoin de bosser tout de suite: ça permet qu’on s’arrange pour que tout passe pour toi. » Et si cela se traduisait par lui faisant le chauffeur dans toute la ville toute la journée, il ne s’en plaindrait pas une seule fois. Ils allaient devoir se répartir les tâches et les expérience de toutes façons: il n’avait personnellement pas les compétences pour bien des choses et il le savait. « C’est vendu. Tu t’occupes de la peinture et moi - je m’occupe des travaux de mâle. » Qu’elle décréta, et Damon la vit gonfler ses biceps du coin de l’oeil. Ca lui arracha un rire franc. « Ouais ouais, j’ai hâte de t’y voir tiens. » Tout en sachant qu’elle saurait bien mieux que lui gérer tout cette partie là, effectivement. Elle lui arracha un baiser, et s’installa correctement dans son siège alors qu’ils sortaient du parking.
Il prenait en direction de leur maison, et il mentirait en disant que cela ne lui avait pas arraché quelques papillons dans le ventre. « On va acheter une maison, toi et moi. Une maison, avec un jardin et trois chambres. Une maison à nous deux. » Après les discussions qu’ils avaient eu en Italie, bien sur que cela rajoutait une couche palpable de réalisme qui était on ne pouvait plus agréable à percevoir. « Ce sera notre chez nous cette fois. » Parce-qu’ils savaient très bien que si l’appartement était chez eux, techniquement, ce n’était pas chez eux. Ce qui fit rebondir Damon sur un autre point. « Dans le on va acheter une maison d’ailleurs… » Il mit son clignotant pour s’insérer dans la circulation de la rocade. « Tu sais que t’es pas obligée d’y participer financièrement à l’achat, hein ? » Ce n’était pas un reproche ou une façon de pointer quelque-chose du doigt: l’argent n’était pas un problème ou un sujet qui pouvait justement en créer chez Damon. Il n’en avait que peu à faire, le jèterait par les fenêtres si cela était la solution à tout; en l’occurrence, ils en avaient besoin là pour acquérir le bien donc il ne le ferait pas mais l’idée était là. « Ca change rien. Ca sera notre maison dans tous les cas. » Et parce-qu’il savait que les choses avaient été différentes pour sa femme jusqu’à temps qu’elle croise sa route, il ne voulait pas que cela soit un problème pour la situation présente: il ne lui demanderait jamais d’y participer parce-que c’était leur maison, alors qu’il considérait déjà depuis le premier jour que son argent était devenu leur argent.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
promise me just hold my hand Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/zanephillips
« Parce-que t’aimes bien l’idée de rester en vie ? » « J’aime bien l’idée de rester en vie, oui. »
Mais la vraie raison derrière sa visite est rapidement révélée : cette fois, il n’envisage pas de faire durer l’effet de surprise, certainement bien trop pressé de partager cette nouvelle avec moi. Evidemment, j’explose de joie et, après une fois compliquée – elle ne l’était pas tant parce que j’ai eu du mal à m’intégrer et me projeter mais parce qu’un tel changement est forcément effrayant – c’est la meilleure nouvelle qu’il aurait pu m’apporter. Après m’être fait violence toute la journée, avoir réprimé des larmes de frustration plusieurs fois, j’ai hâte de passer une soirée avec Damon dans notre nouvelle maison et d’oublier que je suis à présent une étudiante à temps plein. « Vendu alors. » Je dépose un baiser sur les lèvres, un grand sourire sur les lèvres. Le programme de la soirée se dessine, et il me plaît tout particulièrement.
« Ils m’ont pas dit mais je pense pas que ça prenne plus d’une quinzaine de jours. » Quinze jours, c’est exceptionnellement peu. Quinze jours, cela va passer aussi vite qu’un claquement de doigts. Déjà, je commence à imaginer comment je voudrais aménager et décorer notre chambre, comme je l’avais déjà fait au moment de la visite. « Je sais pas si ça sera avant que les cours prennent trop de temps, mais on fera en sorte pour que tu puisses jongler avec tout t’en fais pas. » - « Quinze jours on y sera vite. Faut qu’on commence à contacter des déménageurs et qu’on réfléchisse à comment on veut meubler. » Nous avons l’argent qu’il faut pour aménager la maison différemment de l’appartement, si c’est ce que nous décidons de faire. Moi, j’ai envie de bien plus mettre de cœur et d’âme dans cette nouvelle maison que dans notre appartement, certes magnifique, mais qui était bien plus le fruit d’un marché ou accord quasi commercial que d’un réel investissement. Dans notre future maison, j’entends bien débattre sur chaque pièce d’ameublement ou de décoration, des tapis jusqu’au rideaux. « C’est l’avantage du fait que j’ai pas besoin de bosser tout de suite: ça permet qu’on s’arrange pour que tout passe pour toi. » - « Oui, mais j’ai envie de participer et de t’aider aussi. » Je n’ai pas repeint des maisons avec le programme de reconstruction après le passage d’Olga pour ne pas me salir les mains maintenant qu’il s’agit de mon propre foyer. « Et de toute façon, à la sortie du film, j’espère bien que tu m’accompagneras sur tous les tapis rouges qu’on me demandera de faire. » Et à ce rythme là, même sans interviews et shootings photo promotionnels – on me demandera d’en faire, je ne suis pas idiote – il sera lui aussi épuisé.
« Ce sera notre chez nous cette fois. » Mon regard, qui jusque là se perdait pour mémoriser le chemin de l’université jusqu’à chez nous et observer le quartier, se plonge à nouveau dans celui de Damon. J’attrape sa main gauche dans la mienne à un feu rouge, et je la serre quelques secondes. Ce sera notre chez nous et le terreau de nos futurs projets à deux à la fois. « Dans le on va acheter une maison d’ailleurs… » Je connais assez Damon pour savoir ce qu’il s’apprête à dire, et lui me connait certainement aussi assez bien pour pouvoir anticiper ma réponse. « Tu sais que t’es pas obligée d’y participer financièrement à l’achat, hein ? » Je penche la tête sur le côté, un sourire tendre sur les lèvres, mais le coin de celles-ci légèrement relevé en guise de désapprobation. « Ça change rien. Ça sera notre maison dans tous les cas. » - « Je sais que ça change rien pour toi. » Et qu’il ne considèrera pas que je suis un poids ou une profiteuse parce que l’argent investi ne provient que du pactole confortable constitué par Elise. « Mais c’est important pour moi. Je sais que j’ai pas autant d’argent à moi que toi, mais grâce au film, j’ai au moins de quoi contribuer un peu et je veux le faire. » Là où cela ne me perturbait guère qu’il soit le seul investisseur et propriétaire de l’appartement à Spring Hill, je veux cette fois que nous soyons sur un pied d’équité, l’égalité étant impossible étant donnés mes revenus. « Je sais que tu me vois pas comme une profiteuse. » Ou plutôt, que ce n’est plus le cas, puisqu’il a un jour cru que je n’étais intéressée que par son argent. « Mais j’ai besoin de pas me faire complètement entretenir, pour la façon dont les autres me perçoivent, pour la façon dont je me perçois moi aussi. » Autrement dit, pour mon amour propre. « Tu comprends ? »
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 02/11/2020
« J’aime bien l’idée de rester en vie, oui. » Il ne s’offusquerait pas de cette répartie un seul instant, puisqu’il connaissait ses talents inexistants pour la cuisine et était le premier à les souligner. A la place, il se permit un petit rire en secouant la tête.
« Quinze jours on y sera vite. Faut qu’on commence à contacter des déménageurs et qu’on réfléchisse à comment on veut meubler. » Il eut un doux sourire étirant ses lèvres de part et d’autre de son visage alors que ce dernier restait tourné vers la route qu’il serpentait pour les emmener vers chez eux - l’idée était toujours invraisemblable à ses yeux. « Tu sais, on est pas pressés. » Il avait tout autant envie qu’elle d’être rapidement dans ce nouvel endroit et de se lancer dans les préparatifs pour rendre la maison à leur image. « Ce que je veux dire, c’est qu’on va pas être mis à la porte de l’appartement dès qu’on aura eu l’accord officiellement pour la maison. On a le temps de prendre le temps. » C’était l’avantage d’être propriétaire des deux endroits: la transition entre les deux pourraient se faire en douceur et avec facilité, sans précipiter quoi que ce soit. « Oui, mais j’ai envie de participer et de t’aider aussi. » Parce-qu’il y avait aussi la pression de l’école qui se mettait sur les épaules de Megan où jusqu’alors, elle en avait exempte. « Je sais, je sais. Mais je pourrais m’occuper des trucs chiants pendant que t’es à la fac, et on fera les trucs cool ensemble après. » Parce-que pour certaines démarches, si c était attendre deux heures sur une chaise pour récupérer un permis de construire quoi que ce soit ou une autorisation quelconque, il n’en savait rien, ils n’avaient pas besoin d’être tous les deux mobilisés. « Et de toute façon, à la sortie du film, j’espère bien que tu m’accompagneras sur tous les tapis rouges qu’on me demandera de faire. » Il siffla avec un petit sourire amusé aux lèvres. « Je vais avoir le droit de faire le beau sur le tapis rouge à côté de toi c’est vrai ? » Bien sur qu’il la taquinait. « J’ai trop hâte tu sais. De te voir sur le tapis rouge. » Parce-qu’à ses yeux, il n’y avait pas plus belle femme et il était normal de la célébrer pour le travail qu’elle avait accompli.
« Je sais que ça change rien pour toi. » Il avait vu le petit sourire qu’elle avait étiré de paire avec ses paroles; il connaissait d’avance la réponse qu’elle allait lui donner. « Mais c’est important pour moi. Je sais que j’ai pas autant d’argent à moi que toi, mais grâce au film, j’ai au moins de quoi contribuer un peu et je veux le faire. » Doucement, il caressait le dos de sa main de son pouce, s’autorisant un regard dans sa direction tant que le feu était encore au rouge. « Je sais que tu me vois pas comme une profiteuse. Mais j’ai besoin de pas me faire complètement entretenir, pour la façon dont les autres me perçoivent, pour la façon dont je me perçois moi aussi. Tu comprends ? » Il opina document du chef, resserrant sa prise sur sa main. « Je comprends, t’en fais pas. » Il ne remettait pas en question un seul instant la façon dont elle souhaitait faire les choses, loin de là. « Je veux que tu sois le plus à l’aise avec ça, mais je veux aussi que tu saches que t’as le choix. » Il avait compris depuis longtemps désormais qu’elle ne restait pas à ses côtés pour son argent - cette période là et ses croyances allant de paire avec étaient mise de côté.
Reportant son attention sur la route, cela ne l’empêcha pas d’esquisser un petit sourire tendre. « Tu te rends compte qu’on va avoir nos deux noms l’un à côté de l’autre sur l’acte de propriété ? » Parce-que ce n’était pas rien, et que cela faisait partie de toutes ces petites choses qu’il avait toujours imaginé être de grands moments mais auxquelles une partie de lui avait renoncé pendant un temps. Pourtant, Damon avait toujours fait de partie de ceux ayant hâte de construire quelque-chose avec une autre personne. « Ca va être la maison de madame et monsieur Williams. » Et ce serait là le début d’une nouvelle aventure tous les deux. Avec un timing parfaitement chronométré, tant qu’il aurait voulu le faire exprès il n’y serait pas parvenu, ce fut à ce moment là que le jeune italien tourna dans la rue qui les menait jusque chez eux. Se garant dans l’allée de la maison, il coupa le moteur pour porter son regard un instant supplémentaire sur la bâtisse, avant de le tourner vers Megan. « Sur une échelle de un à dix, t’as l’impression que c’est irréel à combien toi ? »
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
promise me just hold my hand Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/zanephillips
« Tu sais, on est pas pressés. Ce que je veux dire, c’est qu’on va pas être mis à la porte de l’appartement dès qu’on aura eu l’accord officiellement pour la maison. On a le temps de prendre le temps. » - « Je sais. » S’il est bien plus rare de voir mes joues s’empourprer que d’assister à ce phénomène chez mon époux, elles se teintent toutefois de rose face au constat que je suis incapable de m’empêcher de m’emballer plus que de raison à la pensée d’emménager dans un endroit qui nous appartiennent à tous les deux. Il semblerait bien que je sois prise la main dans le sac d’excès d’enthousiasme et, une fois n’est pas coutume, c’est Damon qui doit me tempérer plutôt que l’inverse. « Mais plus tôt on y sera, plus tôt on pourra profiter de la piscine. » Je lui adresse un clin d’œil appuyée et un sourire ravageur. Dans les faits, la piscine ne figure même pas sur la liste des raisons qui me poussent à vouloir emménager avant que l’été ne soit trop avancé, mais il s’agit à mes yeux du bon argument pour alléger l’atmosphère et ne pas s'appesantir sur le fait que je ressens tout un tas d’émotions difficile à décrire, à l’idée de ce premier achat de couple. « J’ai hâte, beaucoup trop hâte, je crois, c’est tout. » Je pince mes lèvres, pudique face à cet aveu de "sensiblerie", avant de détourner les yeux pour éviter de trop rougir. Si cela ne tenait qu’à moi, nous nous installerions déjà dans notre nouveau chez nous en campant dans une pièce pendant que nous faisons les rénovations que nous aménageons les autres, mais je sais que le manque de luxe refroidirait Damon.
« Je sais, je sais. Mais je pourrais m’occuper des trucs chiants pendant que t’es à la fac, et on fera les trucs cool ensemble après. » « Marché conclu. Mais ça, ça veut dire que c’est toi qui vas t’occuper de peindre toutes les sous-couches blanches de toutes les pièces de la maison. »
J’ai du mal à réaliser que, dans moins de deux mois, les curieux du monde entier pourront m’observer sur un écran de cinéma. Cela n’a jamais été mon rêve ou ma vocation, pourtant, à cette idée et à celle d’enfiler des robes glamours de créateurs pour fouler le tapis rouge de toutes les avant premières du pays, je ne peux m’empêcher de ressentir une vague d’excitation. « Je vais avoir le droit de faire le beau sur le tapis rouge à côté de toi c’est vrai ? J’ai trop hâte tu sais. De te voir sur le tapis rouge. » - « Evidemment. Tu crois quand même pas que je vais le faire au bras de cet idiot de Rhett Hartfield. » Pour les photos, il faudra bien que je l’attrape et que j’offre mon plus beau sourire. Au bras de Tomlinson aussi, je serai certainement forcée de m’accrocher. Mais du reste, c’est avec Damon que j’ai envie de m’afficher dès qu’il ne sera pas strictement nécessaire d’en faire autrement. « Tu te souviens quand je t’ai dit que t’étais pas obligé de voir le film ? » J’ai évoqué ce fait là quelque part entre la fin de l’histoire et le début du printemps. Bien sûr, j’en serais déçue, mais à sa place, je n’aurais pas envie de le voir en train d’embrasser ou de jouer des scènes plus intimes avec quelqu’un d’autre sur grand écran, et ce même s’il s’agit uniquement de jouer la comédie. « J’étais sérieuse, tu peux encore me le dire et changer d’avis. » Damon n’est pas moi, alors je doute qu’il le fasse, mais je veux lui en laisser la possibilité. Espiègle, je me penche finalement vers lui. « Ou alors je pourrais te couvrir les yeux à chaque fois que ce sera nécessaire. » S’il n’était pas au volant, j’aurais mimé le geste. Là, je me contente de caresser le dos de sa main gauche.
« Je comprends, t’en fais pas. Je veux que tu sois le plus à l’aise avec ça, mais je veux aussi que tu saches que t’as le choix. » Je profite d’un feu rouge pour déposer mes mains de part et d’autre de ses joues, et pour me pencher et lui voler un baiser. « Je sais. » Tout comme je sais qu’il ne me voit pas comme une croqueuse de diamant. Mais c’est encore le cas de certains de ses proches, voire de certains membres de sa famille et, quelque part au fond de moi, j’ai envie de leur prouver que c’est absolument faux. Le jour où j’arrêterai de me préoccuper du regard des autres est encore loin, de toute évidence. « Tu te rends compte qu’on va avoir nos deux noms l’un à côté de l’autre sur l’acte de propriété ? Ça va être la maison de madame et monsieur Williams. » J’esquisse un sourire ému, avant de pincer mes lèvres. « Madame et monsieur Williams. J’ai l’impression qu’on a quarante ans quand tu nous appelles comme ça. » J’ai l’impression qu’il parle de Saül et Elise et de personne d’autre. « Mais oui, ça va être la maison de madame et monsieur Williams. » Mon sourire s’agrandit encore un peu, signe qu’encore une fois, je tente de plaisanter pour masquer mon émotion, pour masquer que je suis tout autant troublée qu’il ne l’est certainement. Nos signatures vont se retrouver côte à côte, et cela ne sera pas pour signer un acte de mariage bidon à la mairie de Brisbane, cette fois, mais bel et bien pour acquérir le symbole de ce que nous ressentons l’un pour l’autre, le symbole de notre engagement l’un envers l’autre.
Et le voilà, ce symbole. Une petite maison à la façade en bois blanc, typique de la région. Combien de plus, lorsque j’étais une gamine, ai-je rêvé d’emménager dans ce genre d’endroit avec un chien, un prince charmant et des projets plein la tête ? Combien de fois ai-je désiré posséder une maison comme celle des familles dans lesquelles je résidais parfois quelques mois, plutôt que dans un appartement miteux et trop petit ? Dans une maison de banlieue adorable, le genre que l’on voit dans les soap opéra et qui sont à la fois synonyme de réussite et de conformiste ? Trop pour les compter. « Sur une échelle de un à dix, t’as l’impression que c’est irréel à combien toi ? » Je réalise que je fixe la façade avec les lèvres légèrement entrouvertes depuis un peu trop de temps maintenant, si bien que je me secoue les puces avant de regarder à nouveau Damon. « J’ai l’impression de rêver. » Je ne pensais pas un jour posséder quelque chose d’aussi imposant – ce n’est pas un manoir, mais une vraie maison – de A à Z, toutes les pièces et toutes les responsabilités qui vont avec l’achat d’un bien comme celui-ci. Ce petit bout de terrain, il est à nous, à personne d’autre. J’attrape à nouveau la clé de la porte dans mes mains, toujours entourée de son petit ruban rose, avant d’ouvrir ma portière et d’y rester appuyée quelques secondes de plus, contemplant la maison. Je ne réalise pas que Damon s’approche de moi. « Tu sais ce qu’on va pouvoir faire ? Organiser un barbecue avec tous les gens avec qui on a envie de partager ça. » La joie d’être propriétaire d’un nouveau bien. Moi, je sais déjà qui sera de la partie, et cela ne tiens qu’en quelques prénoms. Jo, Charlie et Shiloh sont mes indispensables. Maisie s’ajoutera peut-être mais rien n’est moins sûre, tant il semble parfois compliqué de partager avec elle toute chose empreinte de simplicité. « Tu sais qui tu voudrais convier ? » Je me glisse derrière lui pour enrouler mes bras autour de sa taille et coller mon front sur son t-shirt, dans son dos. « Sloan serait ravi de passer un peu de temps à la piscine. Et ça pourrait permettre à sa mère de le voir en terrain neutre, en plus. » Si je suis toujours fermement scandalisée à l’idée que Ginny ait laissé son enfant derrière elle, je ne peux ignorer la joie que j’ai vu dans les yeux du petit garçon lorsque nous sommes tombés sur elle "par hasard", au printemps. « T’as peut-être envie de montrer la maison à Auden ? » Je m’y risque à voix un peu plus basse, ne sachant jamais trop où me situer concernant la relation entre Damon et son père biologique.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 02/11/2020
« Je sais. » C’était l’avantage que d’être propriétaires des deux logements. « Mais plus tôt on y sera, plus tôt on pourra profiter de la piscine. » Bien sur que le sourire de Damon fit parfaitement écho à celui de la blonde: il voyait bien que c’était là une excuse montée de toutes pièces pour en trouver une, justement d’excuse. « La piscine hein, bien sur. » Et que la seule véritable raison qui l’animait à désirer y arriver au plus vite, c’était l’envie d’y être et rien d’autre. « J’ai hâte, beaucoup trop hâte, je crois, c’est tout. » Il attrapa sa main pour l’attirer à lui et déposer un baiser sur cette dernière, un sourire ne sachant se défaire de ses lèvres. « J’ai très hâte aussi tu sais. » Il reposa leurs mains jointes sur l’accoudoir. « Je suis ravi que ce soit ton cas aussi. » Il n’était pas sans savoir que ce n’était pas le genre de chose sur lequel elle s’exprimait facilement - il était persuadé que s’il était en capacité de pouvoir tourner la tête vers elle, il l’aurait vu autant que deviné -, et il était heureux qu’elle le fasse désormais plus facilement à ses côtés. Alors forcément qu’il allait là glisser un petit mot dans ce ses là.
« Marché conclu. Mais ça, ça veut dire que c’est toi qui vas t’occuper de peindre toutes les sous-couches blanches de toutes les pièces de la maison. » - « J’aurais du me taire, j’ai parlé trop vite. » Il n’était pas sérieux pour un sous, son sourire en coin amusé en témoignait sans le moindre effort.
Même s’il s’en doutait grandement, Damon était satisfait de l’entendre dire qu’il serait à ses côtés pour fouler le tapis rouge. « Evidemment. Tu crois quand même pas que je vais le faire au bras de cet idiot de Rhett Hartfield. » Il dodelina de la tête légèrement. « C’est de lui que parle le film, après tout. T’aurais pu. » Et Damon étant Damon, ce n’était même pas par jalousie qu’il disait cela, mais par pure logique: Megan au bras de cet idiot de Rhett Hartfield ferait couler beaucoup d’encre. Il était bien sur ravi qu’elle préfère le faire avec lui plutôt qu’avec le principal intéressé. « Mais j’ai hâte que ce soit avec moi que tu te pavanes. » Lui n’en avait rien à faire de la célébrité, loin de là; à ses yeux, il s’agissait simplement d’un événement qui leur permettait de profiter d’une soirée grandiose l’un avec l’autre, rien de plus. « Tu te souviens quand je t’ai dit que t’étais pas obligé de voir le film ? » Il haussa un sourcil. « Hm ? » - « J’étais sérieuse, tu peux encore me le dire et changer d’avis. » Il fronça les yeux, secouant quelque peu son visage. « J’ai pas besoin de changer d’avis. » Il savait ce qu’il aurait sous ses yeux - elle l’avait prévenu et lui avait raconté les journées de tournage -, mais ce n’était pas un problème pour lui. Il était on ne pouvait plus au clair que c’était un film, et que la personne avec qui elle voulait être une fois le costume remis au placard le soir c’était lui et personne d’autre. C’était suffisant, il n’avait pas besoin de plus. « Ou alors je pourrais te couvrir les yeux à chaque fois que ce sera nécessaire. » Un petit rire lui échappa. « C’est pas parce-que j’ai l’honneur et le plaisir de te voir comme je veux quand on est que tous les deux que je vais pas en profiter sur grand écran, crois moi. » Il resserra doucement ses doigts autour des siens.
Megan profita du feu rouge pour lui voler un baiser. « Je sais. » Il garda son regard dans sa direction tant qu’il lui fut possible. « Alors si tu sais, que je comprends, c’est tout ce qui compte. » Il n’avait pas envie de la voir dépenser le recettes qu’elle allait percevoir avec son labeur dans une chose où il n’était pas nécessaire de le faire, mais si c’était quelque-chose qui lui tenait à coeur il ne s’y opposerait en aucun cas. Il était là pour la soutenir, pas pour la freiner.
« Madame et monsieur Williams. J’ai l’impression qu’on a quarante ans quand tu nous appelles comme ça. » Ils étaient dans une étape qui pourrait s’apparenter à cette tranche là d’âge, en réalité. « Mais oui, ça va être la maison de madame et monsieur Williams. » C’était déjà de cette sorte que c’était noté sur l’acte de propriété de l’appartement, mais cela ne sonnait pas aussi doux que c’était le cas aujourd’hui; l’appartement était une partie de leur histoire que s’il était honnête, Damon avait presque hâte de mettre derrière eux pour commencer ce nouveau chapitre. Il y avait de bons souvenirs, mais il n’y avait pas que cela et il désirait faire mieux, vivre toujours plus doux à partir d’aujourd’hui.
Il tourna son regard vers elle avant qu’elle n’en fasse de même. Peut-être que la vue qu’elle lui offrait de cette émerveillement sur les traits de son visage fit manquer un battement à son coeur. « J’ai l’impression de rêver. » Il étira un brin davantage son sourire. « Moi aussi. » Et pourtant, il était habitué à tout cela - ce n’était pas la première fois qu’il se trouvait à pouvoir emménager dans un bien qui était à son nom. Mais dès aujourd’hui, tout était différent. Elle récupéra la clef qu’il avait emmené avec eux, celle qui servait d’objet symbolique pour le moment, avant de sortir de la voiture; il en fit de même. « Tu sais ce qu’on va pouvoir faire ? Organiser un barbecue avec tous les gens avec qui on a envie de partager ça. » Bien sur qu’ils allaient pouvoir: ils étaient chez eux, les maitres des lieux. « Tu sais qui tu voudrais convier ? » Ses mains glissèrent autour de sa taille et il vint les cueillir entre ses mains. Inspirant longuement, il secoua quelque peu son visage. « Aucune idée. » Ce n’était pas une chose sur laquelle il s’était vraiment concentré ces derniers temps, ni depuis un bout de temps: savoir qui il avait envie de voir chez lui, à ses côtés. « Sloan serait ravi de passer un peu de temps à la piscine. Et ça pourrait permettre à sa mère de le voir en terrain neutre, en plus. » Megan ne pouvait pas le voir, mais il fronça quelque peu le bout du nez à cette évocation. Parce-qu’il savait ce que cela impliquait, si Ginny pouvait voir son fils sur terrain neutre - et la question ne mit qu’un instant avant d’être posée à la suite. « T’as peut-être envie de montrer la maison à Auden ? » Il soupira, resserrant quelque peu sa prise autour des avant-bras de la jeune femme, son regard restant dirigé en direction de la maison. « J’en sais rien. » Ce n’était pas tout à fait juste - il se reprit rapidement. « Enfin si, j’en ai envie. Mais je suis à peu près sur qu’il en a rien à foutre donc je sais pas si j’ai envie de voir l’agacement dans son regard en l’invitant. » Et ça, c’était s’il le faisait alors qu’il se tenait en face de lui; c’était au pire s’il disait oui et venait vraiment. Il y avait toute une réalité où Auden ne perdait pas son temps et refusait son invitation sur le champ - il secoua son visage.
Tournant doucement sur place pour faire désormais face à Megan, Damon haussa un sourcil dans sa direction. « Tu veux pas on visite notre chez nous plutôt que de parler de lui ? J’ai pas… envie. » Il savait parfaitement que cela ne ferait que lui ruiner son humour pour le reste de la journée et ce n’était pas ce qu’il avait envie. Il désirait profiter de ce moment spécial. « Si tu vas ouvrir la porte avec ta clef magique, je pourrais te porter à l’intérieur comme la tradition le veut. » Ils ne respectaient aucun tradition, mais celle là était romantique alors forcément qu’elle entrait dans la juridiction de Damon. « Et c’est ce que j’ai envie de faire là, plutôt que parler de tout le reste. » Ils auraient tout le temps du monde pour faire ça plus tard dans la soirée, voire dans la semaine, voire plus tard même c’était un plan qui semblait tenir tout autant la route.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
promise me just hold my hand Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/zanephillips
« C’est de lui que parle le film, après tout. T’aurais pu. » - « T’as pas passé assez de temps avec lui, si tu l’avais fait, je te jure que tu comprendrais que je veuille passer le minimum de temps possible à m’afficher avec. » Ou pas, parce que Damon est un gentil garçon est qu’il est loin d’être irrité par tout et rien comme je le suis, et que lui ne part pas au quart de tour dès qu’il est question de consommation de drogue non plus. Mais je n’en démordrai pas : Rhett est un bellâtre insipide, rien de plus. S’il n’avait pas une belle gueule, personne ne se serait intéressé à ses déboires. « Je ferai deux trois photos, je sortirai peut-être de la limousine en lui tenant le bras, mais je m’en tiendrai au minimum syndical. » Je dépose un baiser sur la joue de Damon pour lui démontrer, une fois de plus, qu’il est le seul au bras duquel j’accepterai de me pendre pendant toute une soirée entière. « Mais j’ai hâte que ce soit avec moi que tu te pavanes. » Nous serons tellement beaux et bien assortis que plus personne ne pensera à accoler notre nom au scandale concernant son père après ça, j’en suis tout bonnement certaine. « J’ai choisi ma robe, je te montrerai des photos à la maison. On doit encore me l’envoyer. » J’ai cru être une princesse quand plusieurs marques m’ont demandé de porter une robe issue de leur collection pour la première du film et les autres tapis rouges. Bien sûr, je n’ai pas eu les plus grands à mes pieds. Mais recevoir de l’attention, même plus modeste, cela me fait tourner la tête. Puisque je n’ai pas d’agent, les marques se sont adressées à moi et les robes que j’ai sélectionnées doivent m’être expédiées, Damon aura bien rapidement droit à un défilé privé.
« J’ai pas besoin de changer d’avis. » Je crois que je serai plus gênée que lui à l’idée de me voir à moitié nue sur un grand écran avec mon mari à côté de moi, alors. « C’est pas parce-que j’ai l’honneur et le plaisir de te voir comme je veux quand on est que tous les deux que je vais pas en profiter sur grand écran, crois-moi. » J’éclate de rire et donne un doux et léger coup dans l’épaule à Damon, avant de secouer la tête. « Je suis tellement nerveuse à l’idée de voir ces scènes. » Je suis nerveuse à l’idée de me voir à l’écran tout court : je n’irradie pas réellement de la confiance que je veux laisser croire que j’ai. Dans les faits, je doute bien plus de tout, jusqu’à mon potentiel séduction, que ce que je ne laisse paraître.
La maison efface bien rapidement le sujet du film puisqu’elle se dresse devant nous, en parfait cliché de la petite villa de banlieue Australienne et réalisant ainsi des rêves de gosse que je n’ai jamais perdu de vue. Elle est plus belle et plus grande que beaucoup des habitations de familles d’accueil dans lesquelles j’ai pu atterrir et que je considérais pourtant à l’époque comme le summum du luxe et de symbole de réussite. Je ne connaissais pas le monde des Williams, à l’époque. « Moi aussi. » Pour partager toutes les émotions que je ressens à Damon, je glisse mes bras autour de sa taille et j’appuie ma joue contre son t-shirt. Il représente le salut de la gamine que j’étais et celui de l’adolescente cynique et sans rêve que je suis devenue. Il n’a pas la moindre idée d’à quel point je le place sur un piédestal et d’à quel point je suis entièrement dédiée à son bonheur et son épanouissement. D’ailleurs, j’œuvre toujours pour qu’il se sente en paix avec les membres de sa famille qui semblent encore valoir la peine à ses yeux. « Aucune idée. » Moi, j’ai déjà une idée derrière la tête. Je ne veux pas parler de ses amis de fac, ils seront conviés si c’est important pour lui mais je m’en moque. Je parle d’une chose qui a toujours eu plus d’importance et de valeur à mes yeux que ça : la famille. « J’en sais rien. » Damon ne me dit pas grand-chose de ses échanges avec Auden. J’ai compris qu’il ne s’était pas réjoui de notre mariage comme Damon aurait voulu qu’il le fasse – le vrai, cela va sans dire – mais, du reste, je n’ose pas poser trop de question. Il n’a pas donné sa bénédiction et à, à ce titre, je le déteste autant que je voudrais pouvoir réconcilier Damon avec lui. « Enfin si, j’en ai envie. Mais je suis à peu près sûr qu’il en a rien à foutre donc je sais pas si j’ai envie de voir l’agacement dans son regard en l’invitant. » - « Fais le par message si tu as pas envie de le faire en le regardant dans les yeux. » Je ne le jugerai pas pour ça : son géniteur est un homme impressionnant. Il ne m’a jamais témoigné le moindre intérêt ou la moindre considération mais pour Damon, je suis prête à mettre ma fierté de côté. « Tu veux pas on visite notre chez nous plutôt que de parler de lui ? J’ai pas… envie. » Je laisse un soupir léger m’échapper, alors que Damon se retourne vers moi et que mes yeux attrapent les siens. « Oui, bien sûr. On fait comme tu veux. » Est-elle égoïste, ma peine à l’idée de ne plus faire partie d’aucun clan ? Je n’y ai jamais été la bienvenue, ce n’était qu’une illusion, mais une illusion plaisante malgré tout. J’aime Damon avec ou sans sa famille, la question n’est pas là, mais c’était agréable, le temps que ça a duré, d’avoir une belle-famille étendue, et ce même si elle me détestait ouvertement. « Si tu vas ouvrir la porte avec ta clef magique, je pourrais te porter à l’intérieur comme la tradition le veut. » Un sourire plus franc vient étirer la commissure de mes lèvres. Est-ce que j’ai envie d’être traitée comme l’héroïne de ces romans de fantasy vieux jeu que je lis ? Evidemment que oui. « Et c’est ce que j’ai envie de faire là, plutôt que parler de tout le reste. » Je me hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres, avant d’agiter la clé sous son nez avec malice. Je remonte l’allée qui mène jusqu’à la porte et, non sans émotion, je la fais tourner dans la serrure. J’ai les larmes aux yeux lorsque j’appuie sur la poignée pour entrouvrir la porte mais, bien entendu, je ne mets pas une jambe à l’intérieur. A la place, je me retourne vers Damon et j’étire mes bras en croix pour lui signifier qu’il me venir me soulever de terre, me porter à l’intérieur et faire tout ce qu’il a envie de faire. « On est même pas obligés de parler, Monsieur Williams. » Un air espiègle ne quitte pas mon visage. « Bon il manque quelques meubles pour que faire autre chose soit réellement confortable, mais je suis sûre que tu peux faire marcher ton imagination. » Quand il arrive à mon niveau et avant qu’il ne me prenne dans les bras, je profite d’être une marche au-dessus de lui et à son niveau pour poser mes avant-bras sur ses épaules et plonger mes yeux dans les siens. « Mais si t’as envie de m’en parler à un moment, je suis là. Je veux pas que tu gardes pour toi des choses qui te font mal au cœur parce que t’ose pas les partager. » Ou parce qu’il a peur d’être ridicule, d’entre faire des tonnes, de me faire de la peine ou que sais-je.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 02/11/2020
« T’as pas passé assez de temps avec lui, si tu l’avais fait, je te jure que tu comprendrais que je veuille passer le minimum de temps possible à m’afficher avec. » Il eut un petit rire: non, il n’avait surement pas passé assez de temps avec lui, mais ce n’était pas sur sa liste de choses à faire prochainement dans tous les cas. Ce n’était pas contre le rugbyman en question, mais simplement qu’ils ne partageaient pas les mêmes centres d’intérêts et qu'il ne voyait pas de raison de se rapprocher de lui d’une quelconque façon. Sauf s’il en venait à faire des avances à sa femme, là il pourrait peut-être se fâcher quelque peu - mais idem, il ne pensait pas que cela puisse arriver. « Je ferai deux trois photos, je sortirai peut-être de la limousine en lui tenant le bras, mais je m’en tiendrai au minimum syndical. » - « Et après tu reviendras à mon bras. » Et de cette partie là, bien sur qu’il en était fier. « J’ai choisi ma robe, je te montrerai des photos à la maison. On doit encore me l’envoyer. » Il haussa un sourcil intrigué. « J’ai hâte de voir ça oui. » Il savait d’avance que dans tous les cas, elle serait magnifique - et il avait surtout hâte de la voir fouler le tapis rouge juste pour avoir une nouvelle occasion de la trouver belle, justement. A ses commentaires suivants, elle lui assena un gentil coup de poing dans l’épaule - rien qui ne puisse pas lui arracher un rire de son côté également. « Je suis tellement nerveuse à l’idée de voir ces scènes. » - « Elles vont être très bien, tu verras. » A défaut de pouvoir la regarder dans les yeux, il reprit sa main dans la sienne pour la serrer avec douceur. « Et toi tu seras parfaite. » Déposant un baiser sur sa main, il esquissa bien sur un sourire amusé. « Je sais que je suis pas le plus objectif sur la question, mais je m’en fous je le dis quand même: tu seras parfaite dans le film. »
Arrivés devant la maison, la question de Megan le laissa quelque peu entre deux émotions, deux réactions. Ce n’était pas qu’il n’avait pas envie d’en parler à Auden, ni de l’inviter sur place, mais plutôt qu’il avait la nette impression que son géniteur n’en aurait pas grand chose à faire de venir voir la nouvelle maison de son fils, si bien que de ne pas lui poser la question permettait de ne pas essuyer de refus. « Fais le par message si tu as pas envie de le faire en le regardant dans les yeux. » Il pencha quelque peu son visage sur le côté. « Ouais, je verrai. » Cela n’empêcherait pas Auden de refuser l’invitation et de dire ce qu’il en pensait au passage. Pour le moment de toutes façons, Damon ne souhaitait pas parler de lui, ni de la suite, alors qu’il pouvait profiter du moment avec son épouse - c’était une occasion qui s’était déjà présentée à eux d’agir comme certaines traditions, mais à l’époque les choses n’étaient pas disposées correctement pour la saisir. Aujourd’hui, tout était différent. « Oui, bien sûr. On fait comme tu veux. » Il souffla un petit « Merci. » avant de préférer laisser son attentions diriger sur ce qui lui procurait de la joie en cet instant: découvrir à deux leur maison, clefs désormais en main.
Megan lui vola un baiser avant de se diriger vers la porte pour ouvrir cette dernière, alors que le jeune italien continuait de l‘observer faire de loin, avec un sourire qui redevenait de plus en plus authentique accroché sur le visage. Une fois que l’entrée fut accessible, elle se tourna vers lui en voulant grand les bras - ce qui lui tira un petit rire. « On est même pas obligés de parler, Monsieur Williams. » Monsieur Williams - il secoua quelque peu sa tête en se mettant à marcher jusque elle. « Bon il manque quelques meubles pour que faire autre chose soit réellement confortable, mais je suis sûre que tu peux faire marcher ton imagination. » Il haussa un sourcil; il n’était jamais en manque d’imagination. Si elle ne l'avait pas ralenti dans sa démarche, elle serait déjà dans ses bras mais Megan posa les siens sur ses épaules, le tenant quelque peu à distance pour être apte à le regarder dans les yeux. Il ne fit pas le moindre commentaire, attendant simplement qu’elle lui dise ce qu’elle désirait dire. « Mais si t’as envie de m’en parler à un moment, je suis là. Je veux pas que tu gardes pour toi des choses qui te font mal au cœur parce que t’ose pas les partager. » Les traits du visage de Damon restaient d’une douceur infinie alors qu’il apposa son regard sur la jeune femme, faisant glisser ses bras sur ses épaules pour la prendre dans ses bras et l’embrasser avec tendresse. « Je sais, Meg. Je les garde pas pour moi parce-que j’ose pas les partager, juste aujourd’hui j’ai pas envie d’en parler tout court. » Il glissa son nez contre le sien. « Je veux que ce soit que des bons souvenirs, pour aujourd’hui. Alors j’ai envie de laisser tout ce qui pourrait gâcher ça dehors. » Et pour joindre les gestes à la parole, il se décala pour passer un bras sous les fesses de la jeune femme et l’autre dans son dos, la soulevant du sol pour acter tout ça: il désirait passer le seuil de la porte alors qu’elle s’accrochait à lui, à plus d’un mètre du sol. Damon haussa un sourcil. « Madame Williams, bienvenue dans notre nouvelle demeure. » Et déposant un baiser sur sa joue, il la porta depuis le devant de la porte d’entrée jusque dans le salon.
Ce ne fut qu’à ce moment là qu’il la reposa au sol, sans efforts et avec douceur. Son regard parcourait les éléments qui étaient disponibles à portée d’yeux - il n’y avait pas énormément, les meubles n’étant pas encore achetés, mais déjà il avait l’impression que tout était merveilleux. C’était chez eux, pour de vrai, et ça le ferait à leur façon cette fois-ci. Se tournant vers Megan, il tendit une main dans sa direction en haussant un sourcil. « J'ai envie de sauter directement dans la piscine. Tu viens ? » Après tout, elle avait dit qu’ils pouvaient faire tout ce dont il avait envie - et Damon restant malgré tout un enfant dans l’âme, faire la chose qui lui semblait le plus amusant en premier se justifiait pour lui.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
promise me just hold my hand Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/zanephillips
« Et après tu reviendras à mon bras. » La fierté qui illumine ses yeux bleus me fait esquisser un sourire tendre et ravi. Damon n’est pas seulement heureux de pouvoir remonter le tapis rouge de l’avant-première à mon bras, il exulte de fierté d’être celui que j’ai choisi et si je n’ai jamais eu de doute quant à l’inverse – n’importe qui serait fier d’être au sien et la compétition a été rude – la preuve que la réciproque existe bel et bien me rends plus heureuse que je ne peux l’exprimer. « Et après, je reviendrai évidemment à ton bras. » Un sourire béat étire mes lèvres tandis que je nous imagine tous les deux, plus beaux et beaux et parfaitement assortis. J’aspire à ce que tout le monde nous envie. J’aspire à ce qu’aux yeux du monde entier, ces deux quasi-inconnus sur le tapis rouge ne devienne un couple goal, ces personnalités que l’on observe sur les réseaux sociaux et à qui tout semble sourire. Je me moque que le film soit bien et bien accueilli par le publique, en comparaison de ça.
« Elles vont être très bien, tu verras. » - « Tu n’es pas objectif. » Mon affirmation n’a rien d’un repproche. Au contraire, je ne sourirais pas à ce point si c’était le cas. J’ignore si les scènes seront très bien, mais ce que je sais, c’est que Jo ne me laissera jamais passer ça sans quelques railleries. « Et toi tu seras parfaite. Je sais que je suis pas le plus objectif sur la question, mais je m’en fous je le dis quand même: tu seras parfaite dans le film. » Il ne l’est pas et, dans les faits, il n’a de toute façon pas besoin de me rassurer à ce sujet. J’ai obtenu ma vengeance sur Cameron et c’était le seul objectif derrière mes manœuvres : pas de débuter une longue carrière d’actrice. « Tu devrais revoir un tout petit peu tes attentes. » Je plisse mon nez, consciente que je ne suis pas la meilleure personne qui aurait pu être choisie pour ce rôle. « Je suis pas actrice, tu sais. » Je n’avais pas la moindre expérience et, si j’ai fait de mon mieux, j’ai surpris bien trop de personne à lever les yeux au ciel lorsqu’une scène devait être recommencée à cause de moi pour ne pas être consciente que je n’étais pas au niveau. Tant pis. Tant mieux : Cameron a dû s’en mordre les doigts et cela a dû constituer une torture pour lui, comme situation.
« Ouais, je verrai. Merci. » Damon se referme alors qu’il est question d’Auden, et je n’ajoute pas grand-chose de plus. Je n’ai pas envie de le brusquer, la seule chose que je voudrais l’aider à faire, c’est faire en sorte que l’histoire ne se répète pas et qu’il ne soit pas forcé de tirer à nouveau une croix sur une nouvelle relation père-fils. Saül n’existe déjà plus à ses yeux et, même si Auden ne semble pas être mon plus grand supporter, je n’ai pas envie que Damon le perde lui aussi à cause des choix qu’il a fait me concernant. « Je sais, Meg. Je les garde pas pour moi parce-que j’ose pas les partager, juste aujourd’hui j’ai pas envie d’en parler tout court. » Mes mains sur ses épaules, je l’observe et l’écoute avec la patience d’une sainte. Il n’a pas envie d’en parler souvent, pas uniquement aujourd’hui, et je sais bien que ce n’est pas lié qu’à moi. Damon a toujours l’impression qu’il dérange tout le monde mais, à moi, il peut tout dire sans cette crainte ; c’est tout ce que j’avais envie de lui réaffirmer. « Je veux que ce soit que des bons souvenirs, pour aujourd’hui. Alors j’ai envie de laisser tout ce qui pourrait gâcher ça dehors. » Mon front collé contre le sien, je hoche doucement la tête. « D’accord. » Je n’insisterai pas plus aujourd’hui, moi aussi j’ai envie que tout soit parfait. Je voudrais juste que tout le soit aussi pour lui, pas uniquement avec moi, pas uniquement entre nous, mais qu’il n’ait pas le sentiment de décevoir qui que ce soit en approfondissant sa relation avec moi, qu’il ne soit pas maussade dès qu’il est question de sa famille parce que je sais qu’il a mal au cœur, et que je n’aime pas ça.
Ses bras se glissent sous moi pour me soulever du sol et, dans un doux rire, je m’accroche à sa nuque pour l’aider à soutenir mon poids. « Madame Williams, bienvenue dans notre nouvelle demeure. » Il dépose un baiser sur ma joue et, puisque cela me laisse un goût de trop peu, je libère une de mes mains pour la poser sur sa joue et embrasser ses lèvres. Après ce baiser un peu plus satisfaisant, je m’accroche à nouveau fermement à son cou. Ce n’est qu’une fois qu’il me repose que je laisse mon attention glisser de mon époux à la maison qui est à présent la nôtre. Mon regard se balade tout autour de moi, et les larmes me montent aux yeux. Je me sens sans l’ombre d’un doute idiote, et je tente de les ravaler avant qu’elles ne coulent réellement. « C’est parfait. » La maison, lui et tout le reste. Ma vie m’effraye parce qu’elle n’est remplie que de nouveauté, surtout avec ma reprise de l’université, mais elle je n’en voudrais pas une autre à la place. Un mari, une maison à nous et des projets d’avenir – je n’en avais jamais eu – je ne pensais pas avoir le droit un jour à ces choses-là. « J'ai envie de sauter directement dans la piscine. Tu viens ? » Damon me tend la main, et je n’hésite pas une seconde avant de la saisir. Sauter dans la piscine, ce n’était pas le genre de chose que j’imaginais lorsque je parlais de faire marcher son imagination, mais je ne veux au fond que ce qui lui fera plaisir et ce qui lui fait envie à lui. « Je n’ai pas de maillot, je te préviens. » Un sourire amusé étire mes lèvres et je resserre un peu plus mes doigts entre les siens.