| (camil #5) as sacred as it's old |
| ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mer 17 Jan 2024 - 15:47 | |
| @Camil Smith (natura verde) L’épicerie n’est pas de celles où Ambrose se rend, et ce n’est pas le possible héritage conséquent que lui a sans doute laissé Norman qui pourrait le faire changer d’avis sur ce point. Néanmoins, être proche des commerçants et de la population de façon générale est une chose importante, pour ne pas dire nécessaire. Les déplacements dans les commerces de quartier sont toujours une bonne idée, que ce soit pour sa propre image ou celle de Camil, pour qui il continue de travailler malgré ses propres problèmes. Et s’il a provoqué celui relatif à toute l’affaire Saül Williams, son avis n’est pas biaisé au point où il pourrait se penser coupable un seul instant de l’accident et de la mort de son père d’adoption. Ainsi, ses pensées sont ailleurs et ses questions posées à l’intention des commerçants manquent clairement de pertinence autant que d’intérêt. D’habitude, au moins, il sait faire semblant de s’intéresser au cours du petit pois ou à la couleur des poivrons. Aujourd’hui, de toute évidence, il manque d’entrain au point d’être particulièrement soulagé de constater que d’autres clients entrent dans le magasin et que cela sonne pour eux une pause obligatoire.
A la seconde où il passe la porte de l’épicerie en sens inverse, il en profite pour tirer une cigarette de son paquet et l’allumer dans la foulée. Les habitudes vont et viennent. « Tu as vu le message que je t’ai envoyé ? » Il sait que Camil est un homme particulièrement occupé, à raison. Ainsi, sa voix ne porte aucune forme de reproches. « Pour le télétravail. » Parce que le message en question n’était pas une question, mais bien une annonce: il ne demande pas à prendre des vacances mais il annonce qu’il travaillera pour l’équipe depuis son pc. Rien sur le terrain, rien en physique non plus. « Le groupe fait une petite tournée en Australie. Je bosserai comme d’habitude. » Parce qu’il est certain qu’il peut être au four et au moulin sans que cela ne pose le moindre problème d’aucune sorte, tout comme il est certain qu’il peut donner autant de son temps à son vrai métier qu’être celui se consacrant le plus aux Sand Witches, pour faire fleurir un groupe dont deux tiers des membres sont des drogués notoires. Et à tout ceci, bien sûr, il n’existe aucune sorte de problème et rien dont Camil pourrait le rendre coupable, n’est-ce pas ?
Son regard se pose sur celui de Camil, à qui il arrive à parler comme s’il était son égal même si cela ne retire en rien tout le respect qu’il a pour lui. Sa cigarette retrouve ses lèvres, lesquelles se creusent aussitôt lorsqu’il tire dessus. La cigarette lui donne un teint gris, ce qui n’arrange en rien le manque de sommeil qui est le sien depuis décembre, sans que ce soit nullement dû aux réjouissances des fêtes de fin d’année. « Je te le dis pour pas que tu sois surpris. Je pars pas longtemps, de toute façon. » C’est à peine si Camil le remarquera, en somme. |
| | | | (#)Mer 31 Jan 2024 - 21:48 | |
| Depuis que la tempête Olga avait balayé les rues de Brisbane, Camil n’avait pas touché terre. Les heures se succédaient sans discontinuer et, depuis une bonne semaine, il ne rentrait chez lui que pour se doucher et dormir. Incapable d’assurer seul son rôle sur le terrain, il avait mobilisé ses équipes, mettant la priorité sur la proximité : même s’il était désormais élu au niveau national, cela ne l’empêchait pas d’essayer de rester proche de ceux qui l’avait plébiscité alors qu’il n’était que directeur de cabinet du maire. Il avait creusé son trou, fait preuve de patience ; son visage et son. nom s’étaient progressivement imposés dans l’esprit de tous, jusqu’à devenir incontournable. À son sens, donc, il ne pouvait pas être ailleurs que dans sa ville après un événement d’une telle ampleur. C’était bien simple : dès que le temps l’avait permis, et que les interdictions avaient été levées, il s’était empressé de sortir et d’aller à la rencontre des habitants et commerçants ayant été touchés par la tempête.
Les yeux rivés sur son téléphone portable, Camil se contenta de secouer la tête pour répondre à la question d’Ambrose. Il termina la lecture de l’article qu’un de ses conseillers lui avait envoyé, et redressa la tête vers son collaborateur. « Pourquoi m’envoyer un message à ce sujet, alors qu’on se croise tous les jours ? » Demanda-t-il en arquant un sourcil. Sa requête aurait pu être formulée directement, sans perdre de temps. « Je vois. » Un petit soupir s’échappa de ses lèvres, et il ne chercha ni à le masquer ni à s’en justifier. Ce n’était donc pas une demande, mais quelque chose que son collaborateur lui imposait. Jeune et hyperactif, Ambrose avait de l’énergie à revendre. Mais son attention ne pouvait pas être divisée de manière égale entre sa vie sur scène, et sa carrière politique. « Permets-moi d’en douter. » Déclara l’Américain, alors qu’il glissait son téléphone portable dans la poche arrière de son jean. Il avait troqué son costard - cravate au profit d’une tenue plus simple, davantage en adéquation avec ses tâches du jour. « Prends des jours, si tu veux partir en tournée. Je n’ai pas besoin de toi en télétravail. » Il avait besoin de lui physiquement parlant, pas à des centaines de kilomètres de distance, et installé derrière son ordinateur. Car le plus gros du travail se faisait sur le terrain, en allant à la rencontre de ceux qui avaient perdu gros dans la tempête. Les autres sollicitations pouvaient bien attendre ; Camil avait déjà fait savoir aux autres politiciens qu’il manquerait quelques séances à la Chambre. Ils firent quelques pas dans la rue, et s’arrêtèrent devant une autre devanture de magasin. « Tu devrais arrêter le tabac. » Fit remarquer l’Américain en haussant les épaules. Loin de lui l’idée de vouloir dispenser la moindre leçon ; il se cantonnait à la politique, et ce domaine lui suffisait largement. Dans leur vie privée, ses collaborateurs étaient libres de faire ce qu’ils voulaient — tant que cela ne rejaillissait pas de manière négative sur Camil. « Ce n’est bon ni pour la scène, ni pour la politique. » Jolie manière de lui faire remarquer que, bien qu’assez différent de prime abord, il pouvait y avoir quelques similitudes entre les deux intérêts majeurs d’Ambrose.
@Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Ven 2 Fév 2024 - 15:12 | |
| « Pourquoi m’envoyer un message à ce sujet, alors qu’on se croise tous les jours ? » Il peut répondre à une question par une autre durant les débats si ça lui chante, mais Ambrose n’apprécie pas que cette méthode soit utilisée dans la stricte intimité de leurs échanges faits en toute confiance. « Parce que c’est pas ce dont j’ai envie de te parler quand je te croise. » Parce qu’il veut une trace physique, parce qu’il veut poser la question une seule et unique fois et ne plus avoir à en discuter ensuite. En somme, il l’a fait justement pour éviter la discussion qu’ils s’apprêtent à avoir. « Permets-moi d’en douter. » Le constat de Camil est simple, sans appel. Il est terriblement dévastateur, aussi, si bien qu’Ambrose doit mettre toute son énergie à tenter de garder un visage neutre. Il le traite comme un gamin qui ne sait pas ce qu’il dit, ni même ce dont il parle. « Je t’ai jamais donné de raisons d’en douter. » Il rétorque à son tour, sans doute un peu plus froidement que ce qu’il avait initialement imaginé.
Néanmoins, et puisqu’il avait déjà rangé son téléphone avec désinvolture, Ambrose l’imaginait lui répondre qu’il ne pouvait pas partir et c’est là la seule raison pour laquelle il est plutôt rassuré que la réponse soit différente. « Prends des jours, si tu veux partir en tournée. Je n’ai pas besoin de toi en télétravail. » Ses mots sonnent comme un nouveau coup d’épée. Tout ce qu’il entend, c’est que Camil n’a pas besoin de lui. Tout court. « Je serai quand même disponible. » Même si l’idée ne semble pas plaire à Camil, il prendra avec lui son ordinateur et son téléphone du bureau. Il travaillera, comme il le fait toujours. Que ce soit fait à Brisbane ou ailleurs n’y change rien. Il n’y aura même pas le moindre décalage horaire. « Tu devrais arrêter le tabac. » Tout en tirant un peu plus longuement sur sa cigarette, esprit de contradiction oblige, il pose lentement son regard sur Camil. « Ce n’est bon ni pour la scène, ni pour la politique. » - « Normalement, on me parle avant de ma santé. » Qu’il fait remarquer à son tour, sans vouloir donner trop d’importance à un reproche qui s’attaque aux deux passions de sa vie en même temps. La cigarette ne quitte pas ses doigts, même s’il n’a effectivement plus envie de la fumer, maintenant. « Et je doute que tu t’intéresses à ce qui est bon ou non pour la scène. » Le terrain est dangereux mais Ambrose tente tout de même de s’y aventurer, ne serait-ce pour jauger la réaction de Camil sur ce point. Ils n’ont jamais réellement discuté de sa passion pour la musique, ni sa présence dans un groupe: qu’il s’agisse des Leftovers ou des Sand Witches. Sur ce sujet, il n’a jamais ressenti le besoin de glaner quelques mots de ses précieux conseils ; et peut-être qu’il aurait dû, finalement. « Je fume jamais en déplacement. » Il termine, comme pour expliquer son geste et surtout faire pardonner son agissement: lorsqu’ils sont en déplacement pour le travail, il se garde bien de faire savoir au reste du monde qu’il fume parce qu’il connaît effectivement l’impact négatif de cette activité sur le jugement d’autrui. |
| | | | (#)Sam 10 Fév 2024 - 22:52 | |
| « Tu estimes que ce n’est pas suffisamment important ? » Demanda Camil, curieux d’entendre la réponse qui lui serait apportée. Ambrose avait raison sur un point : jusqu’à maintenant, le politicien n’avait jamais douté de lui. De sa volonté de bien faire, de ses capacités de réflexion, de sa tolérance au stress, de sa gestion des crises. Mais s’il avait été capable d’encaisser tout ça, c’était parce qu’il avait été dévoué à sa tâche professionnelle. La politique avait pris le pas sur le reste. « La vérité d’hier n’est pas forcément celle d’aujourd’hui. » Commenta Camil en haussant les épaules. Ce qui ne signifiait pas que, pour le moment, Ambrose était sur la sellette. Il n’allait pas se débarrasser d’un collaborateur pour si peu ; simplement, il espérait qu’il finirait par comprendre que les deux ne pouvaient pas se conjuguer en harmonie éternellement.
« Je ne te demande rien de tel, et ce n’est pas non plus ce que j’attends de toi. » Ambrose l’avait lui-même dit : la tournée ne durerait pas longtemps, et il serait vite de retour au bureau. Ce choix, il l’avait fait en son âme et conscience : Camil exigeait simplement de lui qu’il assume jusqu’au bout, et qu’il prenne ses responsabilités en prenant des congés, et en coupant avec le monde de la politique. « Tu auras d’autres chats à fouetter, je pense. » Il n’était pas naïf : monter sur scène demandait du temps, de l’énergie. La relation avec les membres du groupe et avec les fans aussi, d’ailleurs. Ambrose ne pouvait simplement pas faire les choses à moitié, où il perdrait tout. Un fait dont Camil était intimement persuadé, mais qu’il se refusait de lui débiter de but en blanc. « Mais je te sais carriériste. » Fit remarquer le blond avec un sourire goguenard quand Ambrose lui fit savoir que les gens s’inquiétaient avant tout de sa santé. L’Américain releva la tête en direction de son fidèle collaborateur, et arqua un sourcil de surprise. Ambrose avait-il été piqué dans son amour propre ? Avait-il été vexé par la réaction et la franchise de son supérieur ? Si Camil ne comptait pas s’opposer à la carrière musicale d’Ambrose, il savait déjà qu’il n’aurait pas d’autre choix, tôt ou tard, que de prendre une décision qui donnerait une orientation plus claire et plus précise à la suite de sa vie professionnelle. Conjuguer la musique et la politique était possible, tant que l’un des deux éléments restait une passion ; dès l’instant où il était question de professionnalisation, l’équation devenait insoluble. Camil en était intimement persuadé ; Ambrose aurait le temps de s’en rendre compte par lui-même. « Tu es libre de le penser. » Répondit simplement Camil, sans confirmer ni infirmer ce que son collaborateur avait avancé. À vrai dire, il se méprenait sur lui, sur ses intentions : il ne se fichait pas de la scène. Il avait accueilli Ambrose au sein de son équipe parce qu’il avait su se vendre, su le convaincre que sa présence serait bénéfique. Il avait voulu y croire, et n’avait pas été déçu ; il avait investi du temps et de l’énergie sur son collaborateur, parce qu’il était persuadé qu’Ambrose pourrait avoir une brillante carrière. « Tu fais ce que tu veux. » Commenta le politicien en haussant les épaules. C’était juste un conseil, une mise en garde pour le futur. En aucune manière, il ne comptait gérer la vie d’un homme devenu adulte, et avec lequel il n’avait aucun lien de parenté. « Pas besoin de te justifier. » Déclara l’Américain. Personne n’était parfait, et Camil aussi avait ses travers. « Tu es suffisamment grand et mature pour te gérer tout seul. » Le ton n’était pas sec, mais le message était clair. Indirectement, il concernait aussi sa vie professionnelle : Ambrose était libre de ses choix, libre de ses actions. S’il souhaitait prendre du recul sur la politique, qu’il le fasse : Camil ne le retiendrait pas. Cela ne l’empêcherait pas de regretter son fidèle collaborateur, bien sûr ; mais il n’allait pas s’opposer à ses choix de vie. « On pourra en reparler, si tu le souhaites. Ma porte n’est pas fermée. » Elle ne l’avait jamais été, d’ailleurs. Pour quiconque faisait parti de son équipe.
@Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mer 14 Fév 2024 - 22:47 | |
| « Tu estimes que ce n’est pas suffisamment important ? » Il a l’impression d’être dans un combat politique et il déteste cette idée. Il la déteste d’autant plus alors qu’il a l’impression de se battre contre son propre camp, lui dont le métier même se résume à réarmer le canon de Camil dès que ce dernier en a besoin. « Ce n’est pas le sujet. » Ca peut l’être avec ses proches et avec ses amis mais ce ne sont pas des cases dans lesquelles Camil peut trouver sa place, et ce peu importe à quel point Ambrose le respecte. Les deux aspects ne sont pas liés, et il grandit enfin en comprenant que vies professionnelles et privées ne sont pas faites pour être mélangées. Maintenant plus que jamais, il se rend compte du besoin de cloisonner son existence, ses rêves et ses désirs. « La vérité d’hier n’est pas forcément celle d’aujourd’hui. » Ambrose fait de son mieux pour ne pas souffler, parce qu’il n’en pense pas moins face aux paroles sibyllines de son supérieur et mentor. « Ca l’est dans ce cas. » Il n’a donné aucune raison à Camil d’en douter mais il continue d’assurer qu’il va continuer de travailler comme si rien n’était différent, à la seule différence de son absence physique. Du reste, il est capable de gérer deux choses de front sans le moindre problème et il pensait l’avoir déjà démontré à d’assez nombreuses reprises pour ne plus avoir à davantage faire ses preuves aujourd’hui. « Je ne te demande rien de tel, et ce n’est pas non plus ce que j’attends de toi. Tu auras d’autres chats à fouetter, je pense. » Camil insiste sur son point, Ambrose le fait sur le sien en retour. La discussion ne semble mener nulle part et, plutôt que de risquer de perdre patience, le plus jeune décide simplement de laisser couler. Peu importe ce qu’en pense son supérieur: il travaillera, même s’il aura effectivement d’autres chats à fouetter. Il a souvent eu d’autres chats à fouetter récemment, mais cela n’a jamais regardé personne, et certainement pas son cercle professionnel.
« Mais je te sais carriériste. » Et Ambrose ne le niera pas, en effet. Il est carriériste, ce qui le pousse à ne pas mettre sa santé au premier plan, raison pour laquelle lui et Camil n’ont jamais eu de mal à s’entendre. Ils se comprennent sur les sujets qui ont le plus d’importance. Le sourire de Camil ne trouve pas son écho sur le visage d’Ambrose mais ce dernier n’en pense pas moins. « Tu es libre de le penser. » Mais il ne nie pas ne pas s’intéresser à ce qu’Ambrose fait sur scène, et c’est une réponse qui suffit largement à ce dernier pour savoir comment gérer une telle situation. Après tout, il n’a jamais demandé à Camil d’être sur tous les tableaux et la situation actuelle lui convient très bien: ils travaillent ensemble et le font bien, cela ne sert à rien d’en demander davantage. « Tu fais ce que tu veux. Pas besoin de te justifier. Tu es suffisamment grand et mature pour te gérer tout seul. » - « Tu comptes me répondre en mi-figue mi-raisin toute la journée ? » Si oui, autant qu’il le dise tout de suite parce que cette situation a tout pour énerver un Ambrose qui devient peu à peu moins enclin à avoir cette discussion. Il n’est pas en train de lui dire d’une quelconque manière qu’il veut prendre du recul sur la politique et il n’arrive pas à croire que Camil puisse ne serait-ce envisager la possibilité, au lieu de la repousser comme il le devrait et comme le ferait toute personne sensée. Tout son entourage sait à quel point il vit pour la politique, et ils n’ont même pas idée de tout ce que ça implique. « On pourra en reparler, si tu le souhaites. Ma porte n’est pas fermée. » - « Pourquoi faire ? » Le menton relevé, ses yeux posés dans les siens, il lui pose la question calmement. Il cherche à savoir ce que Camil a derrière la tête parce que lui, de son côté, il n’y a rien dont il pourrait avoir envie de davantage discuter avec Camil. « J'ai été transparent avec toi, j'ai pas grand chose à dire de plus. On peut discuter du prochain meeting, par contre, si tu veux. » Meeting qui aura lieu durant sa tournée, mais pour lequel il vient de lui promettre qu'il travaillerait néanmoins. Et il compte bien le lui prouver, sans que Camil l'ait demandé. Question d'ego. |
| | | | (#)Mar 2 Avr 2024 - 23:25 | |
| « D’accord. » Répondit laconiquement le politicien. Rien ne transparaissait, dans ce simple mot. Impossible pour Ambrose Constantine de savoir si son supérieur était agacé, soulagé, ou s’il se fichait de sa réaction comme de sa première dent. Il avait mis des années à apprendre à rester maître de lui-même, en toute circonstance. Que les événements soient heureux ou dramatiques, l’ancien directeur de cabinet était capable de rester complètement placide. Cela ne signifiait pas pour autant qu’il ne ressentait rien ; simplement, il était en capacité de garder ses émotions enfouies, pour lui seul. « Je te souhaite que ton statu quo dure le plus longtemps possible. » Déclara le blond en inclinant légèrement la tête. Pour le moment, Ambrose parvenait à mener de front sa carrière musicale et sa carrière politique. Camil savait que, tôt ou tard, il devrait faire un choix qui serait déterminant pour la suite de sa vie, tant personnelle que professionnelle. Que les deux activités ne pourraient plus se conjuguer en harmonie, et qu’elles finiraient par entrer en collision. Comment ? Quand ? De quelle manière ? Impossible de le dire. La seule chose dont le politicien était absolument certain, c’était qu’à la longue, les absences d’Ambrose (et quand bien même elles seraient tolérées par Camil) finiraient par rejaillir sur l’ensemble de son équipe. Et, à ce moment-là, des décisions devraient être prises. Il anticipa sur ce point en précisant à l’artiste qu’il n’attendait rien de lui lors de son absence — même si, au fond de lui, il était persuadé qu’Ambrose n’en ferait qu’à sa tête.
« Je pourrais. » Répondit le politicien en arquant un sourcil. « Il faut croire que je suis d’humeur à philosopher, aujourd’hui. » Il sait qu’il pousse son collaborateur dans ses retranchements, qu’il se joue de lui. Il sait qu’il exagère et qu’il a tout du mec à qui on a envie de faire ravaler son sourire narquois. « Apprends à maîtriser ça ; tu n’as pas envie que tes adversaires politiques puissent un jour en jouer. » Au détour d’un débat, par exemple. Certaines personnes étaient douées pour pousser les autres dans leurs retranchements. « Tu ne penses pas que cela devient… Nécessaire ? » La question était volontairement ouverte ; l’Américain voulait que son interlocuteur prenne le temps d’y réfléchir. Il ne s’attendait pas à ce que ce cheminement se fasse dans la minute, puisqu’Ambrose ne voyait pas en quoi sa situation devenait problématique. « Tu parles du meeting au cours duquel tu ne pourras pas être présent ? » Demanda Camil, sur un ton faussement innocent. Ambrose allait probablement détester le fait qu’il remue le couteau dans la plaie, et détester qu’on lui rappelle qu’il n’était pas irréprochable. Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, Camil Smith ne prenait aucun plaisir à malmener son fidèle collaborateur ; simplement, il ne pouvait pas ne pas le mettre face à ses contradictions. « J’attends de toi que tu fasses un point sérieux et complet avec Sixtine à ce sujet. Elle te suppléera, en ton absence. » Elle n’avait pas les mêmes qualifications que Constantine, mais s’il avait travaillé son sujet comme il le disait, alors la passation serait limpide. Et Camil, en l’absence d’Ambrose, resterait bien entouré. En voyant l’air passablement agacé de son interlocuteur, l’Australien haussa les épaules. « Que ça te plaise ou non, c’est comme ça. » Il faisait rarement preuve d’intransigeance ; mais quand il s’agissait de sa carrière, il restait vigilant et alerte. « Il y aura d’autres projets sur lesquels travailler. » Sa carrière n’était pas suspendue à un meeting ; il avait encore quelques années devant lui, avant de se lancer dans une nouvelle campagne politique. @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mer 3 Avr 2024 - 18:36 | |
| « D’accord. » Les mots pourraient être ceux d’un parent ou, tout du moins, c’est ainsi qu’Ambrose le ressent, à avoir l’impression de se faire gronder sans qu’aucun n’ait le cœur à débuter un quelconque débat. « Je te souhaite que ton statu quo dure le plus longtemps possible. » Et la vérité, c’est qu’Ambrose ne sait même plus s’il pourrait se souhaiter la même chose. Le statu quo n’est pas si pire, mais il est le premier à être au courant qu’il n’est pas optimal, même s’il est encore moins capable de prendre une décision radicale. Le simple fait de savoir qu’il devra en prendre une un jour suffit à lui faire bien assez peur, et il trouve cette idée d’autant plus pathétique alors qu’il aspire à de grandes choses. Il ne devrait pas se retrouver mis à mal face à un si petit obstacle.
« Apprends à maîtriser ça ; tu n’as pas envie que tes adversaires politiques puissent un jour en jouer. » Il le sait, ça. Il n’y a pas besoin d’être un fin observateur pour savoir que les meilleures réponses politiques sont celles qui font en oublier jusqu’à la réponse initiale. Bavarder, bavasser, tisser des liens à partir d’un rien ; il sait ce que c’est autant qu’il sait comment s’en servir à son tour, mais ce n’est pas pour autant qu’il a la moindre envie que leur discussion prenne une telle tournure. Face à Camil, il veut croire qu’ils peuvent oublier pendant un maigre instant tout ce qui tourne autour de la politique et simplement parler entre hommes. « Tu ne penses pas que cela devient… Nécessaire ? » De toute évidence, la réponse est non et l’attitude stoïque autant que muette d’Ambrose face à lui le lui fait comprendre. Il ne prend pas davantage de pincettes, il ne cherche pas à arrondir les angles: il a déjà dit à Camil tout ce qu’il pensait sur ce sujet et a à cœur qu’ils passent enfin à autre chose. « Tu parles du meeting au cours duquel tu ne pourras pas être présent ? » - « Arrête, j’ai quand même travaillé dessus. » Il coupe déjà, marquant son idée autant que son point: ce n’est pas parce qu’il ne pourra pas être physiquement présent que cela remet tout son sérieux en cause.
« J’attends de toi que tu fasses un point sérieux et complet avec Sixtine à ce sujet. Elle te suppléera, en ton absence. » « Pardon ? » « Que ça te plaise ou non, c’est comme ça. »
Plus que jamais, il nourrit l’impression que Camil le traite comme un vulgaire enfant à qui on demanderait d’être gentil avec sa sœur. A ses yeux, Sixtine n’est rien de plus qu’un enfant gâté qui se retrouve à gagner des droits autour de Camil uniquement parce qu’elle partage un peu de son sang. Elle n’a jamais rien fait pour le mériter et, surtout, elle n’a rien prouvé. Il faisait rarement preuve d’intransigeance ; mais quand il s’agissait de sa carrière, il restait vigilant et alerte. « Il y aura d’autres projets sur lesquels travailler. » Et il y en aura qui n’auront plus aucun rapport avec Camil, un jour. Que ce soit tôt ou tard, les deux hommes savent que ce jour viendra et qu’avec, le moment où il n’y aura plus aucune forme de hiérarchie entre eux. « Je transférerai à Sixtine les dossiers. » Et il ne fera rien d’autre, absolument rien. Pas de précision, pas de briefing, pas de point sérieux et complet: si Sixtine veut sa part du gâteau, alors elle doit travailler pour l’obtenir, parce que de son côté il n’y a aucune forme d’empathie qui pourrait le pousser à vouloir aider la jeune femme. « La journaliste d’ABC a l’air de vouloir te parler. Je vous laisse. » Ils n’ont définitivement rien de bon à tirer du reste de cette conversation et Ambrose préfère en réchapper plutôt que de former des mots avec les pensées qui lui traversent l’esprit et sont uniquement le fruit de sa colère bien temporaire. |
| | | | (#)Sam 4 Mai 2024 - 20:03 | |
| D’une certaine façon, Camil était inquiet pour Ambrose. Son poulain, sans vouloir s’en rendre compte, se retrouvait complètement acculé : ses deux passions, qu’il pensait d’abord pouvoir conjuguer de concert, venaient d’entrer en collision. C’était une première ; jusqu’à maintenant, Constantine avait maîtrisé son sujet et avait réussi à ce que l’un n’empiète pas sur l’autre. Il aurait été naïf de croire que les choses se passeraient toujours de la sorte ; tôt ou tard, le temps vient à manquer. Et puisque personne ne possédait le don d’ubiquité (au grand dam de Camil, d’ailleurs), se dédoubler pour assouvir ses deux passions n’était pas possible. L’heure du choix sonnerait bientôt ; le politicien s’en était rendu compte. Ambrose, lui, semblait se voiler la face. « Je n’ai jamais prétendu le contraire. » Rétorqua le politicien sur un ton un peu plus froid, qui était sans appel. Il ne remettait pas le travail d’Ambrose en question : il savait qu’il avait bossé. Il avait fait des recherches, avait écrit une bonne partie de son discours, s’était renseigné sur des sujets spécifiques et avait rédigé quelques fiches sur des dossiers brûlants. Il s’était investi, c’était indéniable ; Camil regrettait simplement qu’il ne soit pas là pour voir l’aboutissement de son propre travail.
Le blond n’était pas sans ignorer que les relations entre Sixtine et Ambrose n’étaient pas au beau-fixe. À vrai dire, elles n’avaient jamais été exceptionnelles : tous deux s’étaient toujours regardés en chien de faïence, prêts à sauter à la gorge de l’autre en cas de mauvais pas. Ils marchaient sur la ligne blanche sans la franchir ; ils se testaient et repoussaient les limites ; ils s’affrontaient, plus ou moins clairement, dès qu’une occasion se présentait. Pendant un moment, Camil les avait soupçonnés de se livrer une guerre sans merci pour obtenir les louanges du politicien. Désormais, il n’était plus sûr de rien. Il avait observé leur petit jeu sans jamais intervenir : sauf cas extrême où il devrait trancher pour le bien commun, il veillait à ne pas se mêler des relations de ses collaborateurs — et encore moins de celles de sa soeur. « Parfait. » Répondit simplement l’Américain en inclinant légèrement la tête. Il n’était pas dupe : Constantine ne ferait absolument rien pour faciliter la tâche de Sixtine. Mais Camil avait suffisamment confiance en sa soeur pour assurer le coup et, à défaut, le prévenir des écueils qu’elle rencontrerait. Contrairement à ce que son poulain supposait sans doute, il n’avait pas choisi Sixtine pour l’embêter ou pour le titiller ; il l’avait choisie elle, parce qu’elle était la seule personne en qui il plaçait une confiance aveugle. Mais ça, Camil s’abstiendrait de le dire ; il ne souhaitait pas froisser son interlocuteur. Ce dernier lui indiqua d’ailleurs qu’un journaliste souhaitait lui parler ; le politicien acquiesça et, avant de se détourner pour aller répondre aux éventuelles questions du curieux, déclara : « Tu peux rester et m’attendre, ou tu peux rentrer au bureau. » Il ne quitta pas son interlocuteur du regard. Il pouvait y lire toute sa colère, toute sa frustration, tout son agacement. Ambrose devait littéralement bouillir de l’intérieur, et le traiter de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables à cet instant précis. « À ta guise. » Il lui laissait le choix, volontairement. Il voulait le mettre face à ses contradictions, face à ses deux ambitions dévorantes qui ne pourraient pas éternellement cohabiter. Tôt ou tard, Camil le savait, Ambrose serait contraint de faire un choix crucial qui orienterait et déterminerait la suite de sa carrière. Alors, en guise de mise en bouche, le politicien le plaçait dans une situation inconfortable. La suite lui appartenait. @Ambrose Constantine |
| | | | | | | | (camil #5) as sacred as it's old |
|
| |