(the burrow) Profiter d’une soirée en tête à tête au restaurant est tout ce qu’il y a de plus plaisant pour Lily qui, dernièrement, ne demande qu’à retrouver un brin de normalité mais surtout de temps pour son couple. La maison est en effervescence avec tous les bambins plus ou moins âgés qui y marchent ou rampent et ni elle ni Ezra ne trouvent le temps de se reposer entre les repas et biberons. C’est la vie qu'ils voulaient, c’est la vie qu’ils ont, mais parfois elle se retrouve à imaginer avec une certaine impatience le moment où ils seront tous en âge de voler de leurs propres ailes pour seulement revenir au moment de demander un peu d’argent de poche. D’ici vingt ans, c’est ce à quoi pourrait ressembler leur vie mais pour l’heure, et les années à venir, ils en sont encore loin. Ainsi, elle sait qu’ils ont besoin de prendre du temps pour eux maintenant et que ce n’est pas une chose qu’ils peuvent éternellement repousser. Ainsi, la fille de leurs voisins a été embauchée comme nounou et, avec la ribambelle d’instructions données, tout ne peut que bien se passer. Elle a aussi leurs numéros, celui de la police, celui des pompiers. Tout ira bien pour qu’ils puissent profiter de deux petites heures en tête à tête, à simplement supporter le brouhaha des conversations environnantes et non plus les tentatives de discussions d’Alice et les complaintes d’Alfie - évidemment que nommer un des enfants Alfred était à leurs risques et périls.
« Alors, c’est quoi cette chose dont tu voulais me parler ? » En attendant leur entrée, elle noue ses doigts aux siens et joue avec ces derniers. Leurs alliances brillent sous la lumière et le sourire de Lily, entouré d’un rouge vif, en fait de même. Ses autres bagues ne seront pas aussi belles que celle qu’elle partage avec Ezra, c’est une certitude que même les derniers mois écoulés n’ont pas su faire vaciller. Ou jamais de trop, disons, parce qu’elle ment quand elle dit que les disputes n’existent pas avec Ezra: elles existent, mais elle ne vont jamais trop loin, encore moins maintenant qu’ils ont leur famille, leur maison, leur mariage. Ils ont la parfaite petite vie et un divorce n’a pas sa place dans l’équation, encore moins alors qu’elle l’aime d’un amour véritablement sincère, malgré le fait qu’il ait parfois le don de jouer avec sa patience. « Je suis heureuse d’avoir pu me libérer pour ce soir. On le méritait bien. » Le travail à l’association est prenant et le DBD continue de lui demander tout son temps aussi puisqu’elle refuse de jeter l’éponge. Mais malgré ça, les étoiles se sont assez alignées pour que cette soirée puisse exister et elle en est très heureuse, parce que c’est justement en prenant le temps de poser son regard sur le profil d’Ezra qu’elle se souvient d’à quel point elle l’aime, et que ce sentiment là n’a rien de stratégique ou de pas si pire. Elle l’a aimé, et tout le reste est venu ensuite. Elle continue de l’aimer, alors que tout est là. Grâce à lui, elle a pu réaliser tous ses rêves, enfin.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Se retrouver au milieu uniquement d’humains taille adulte lui semble presque étrange, finalement. Bien sûr, il y a le boulot qui lui permet de garder un contact avec le monde extérieur et la réalité, ainsi que des conversations qui ne tournaient pas uniquement autour de l’heure du dernier biberon ou du plein de couches à faire dans l’armoire de la salle de bain. Cela lui permettait aussi de reposer son attention, cette dernière étant sûr-sollicitée avec les enfants de toutes les tailles et de tous les âges répartis à travers la maison. Ne pas se méprendre: Ezra n’avait jamais été aussi qu’heureux qu’il pouvait l’être ces derniers temps, même si la nouvelle configuration de leur famille ne laissait pas place à beaucoup de repos. Mais d’être au restaurant, une chemise sur le dos et uniquement sa femme à ses côtés, il n’y avait pas à dire: ça faisait du bien.
« Alors, c’est quoi cette chose dont tu voulais me parler ? » Relevant son regard de leurs doigts entremêlés, Ezra plongez le bleu du sien dans celui de Lily en étirant un petit sourire. « Y’a au moins un de nous deux qui a encore de la mémoire, c’est bien. » Il disait cela sur le ton de l’humour, même s’il fallait avouer qu’avec la fatigue ces derniers temps, parfois de son côté les choses n’étaient plus aussi claires qu’elles avaient pu un jour l’être. Il savait que ce n’était du qu’au manque de sommeil et à rien d’autre, mais preuve en était pour ce soir: c’était Lily qui se souvenait que lui désirait lui parler de quelque-chose, et qu’une partie de cette soirée avait été motivée par ce motif. « Je suis heureuse d’avoir pu me libérer pour ce soir. On le méritait bien. » Gardant son sourire toujours perché sur ses lèvres, il releva leurs deux mains jointes à hauteur de son visage pour déposer un baiser sur le dos de celle de la brune. « Moi aussi. Je suis heureux de t’avoir rien qu’à moi pour une fois. » Parce-que ce n’était pas avec un des garçons à réclamer après leur mère et Alice qui ne lâchait toujours pas son père qui réussissaient à prendre autant de temps rien que pour eux qu’Ezra l’aurait réellement désiré. Et encore: Noah était l’enfant parfait donnant autant que possible de son temps et de son aide pour que les choses puissent être facilitées pour tout le monde.
« C’est presque de ça que je veux te parler justement. » Il reprenait une voix et un air quelque peu plus sérieux, parce-que le sujet qu’il voulait aborder s’y prêtait. Ce n’était rien de grave - il n’aurait su attendre tout ce temps si ça avait été le cas -, mais c’était quelque-chose qui lui semblait nécessaire d’être discuté entre eux, et le moment devenait de plus en plus opportun. « On mérite plus de moments tranquilles comme ça, plus de temps libre. » Plus de repos aussi, mais avec autant d’enfants si petits ce dernier ne semblait plus être à l’ordre du jour avant un bon bout de temps, de type dix-huit années. « Tu mérites plus de repos aussi. T’as pas arrêté ces deux dernières années. » Qu’il ajouta, haussant un sourcil dans la direction de Lily, son visage quelque peu penché sur le côté; sa faute, il en était parfaitement conscient. « Tu veux pas qu’on voit pour s’organiser autrement pour le boulot ? » Il avait déjà sa petite idée en tête, mais il savait aussi que c’était Lily qui aurait le dernier mot dans tous les cas et qu’il existait toute une réalité où elle refusait catégoriquement dès le début de cette conversation de lever le pied. Il le savait, parce-que c’était exactement de cette façon là qu’elle s’était comportée pendant ses deux grossesses et qui avait eu raison de son énergie sur la fin de la seconde.
L’instant est simple et il est rendu beau dans la simple mesure où aucun cri d’enfant ne vient rompre les calmes discussions autour d’eux. Ils sont des adultes au milieu d’adultes, et tout va bien. « Y’a au moins un de nous deux qui a encore de la mémoire, c’est bien. » Elle sourit doucement, sans que sa mémoire d’éléphant ne soit une surprise pour quiconque autour de cette table. Elle retient tous les détails, parce que chacun d’eux tient son importance et personne ne sait à quel moment ils pourraient être réutilisés. Celui-ci, elle se doutait bien qu’il reviendrait rapidement sur la table, à commencer parce qu’il l’intrigue sincèrement. Leurs simples caresses sur le dos de la main l’un de l’autre prennent la forme d’un baiser déposé par les lèvres d’Ezra contre sa peau, sans qu’elle ne cherche évidemment à se défaire de son emprise délicate. « Moi aussi. Je suis heureux de t’avoir rien qu’à moi pour une fois. » Elle comprend sans mal qu’il parle de leurs enfants et en particulier des derniers en date: les jumeaux aiment qu’on leur donne de l’attention et si ça ne tenait qu’à eux, il est évident qu’ils voudraient être les seuls autour de qui leur mère graviterait. Malheureusement, elle a d’autres enfants et aussi une vie toute entière rien qu’à elle, laquelle existait avant qu’elle les mette au monde. « Est-ce que tu serais jaloux de ta propre progéniture, Monsieur Beauregard ? » Il est le plus doux et avenant père qui lui ait été donné d’observer et jamais elle n’oserait remettre en question son excellence dans le domaine. Elle se contente simplement d’en rire doucement et d’utiliser la question sur le ton de l’humour, tant qu’ils sont dans une lancée semblable.
« C’est presque de ça que je veux te parler justement. » Son intérêt est attiré par ces quelques mots, raison pour laquelle elle se contente désormais de caresser machinalement sa peau le long de ses phalanges. Ezra a toute son attention, surtout alors qu’elle se retrouve incapable d’anticiper ce dont il pourrait bien vouloir tant lui parler, au point d’avoir attendu le bon moment pour aborder la discussion. « On mérite plus de moments tranquilles comme ça, plus de temps libre. » Ce qui est la raison pour laquelle elle s’est effondrée en apprenant qu’ils allaient avoir des jumeaux, et qu’elle s’était déjà effondrée en apprenant être enceinte en premier lieu. Tout va trop vite, tout est trop fort. Sur ce point, ils sont bel et bien d’accord, même si elle ne le statuerait jamais d’une telle manière parce que cela ne lui ressemble tout simplement pas. « On peut en faire une tradition. Deux soirs par mois, t’en dis quoi ? » Elle pourrait arriver à se libérer à raison de deux soirs par mois, tout comme ils ne devraient pas avoir de mal à trouver une nourrice pour garder toute la petite famille. Si cela peut leur permettre de passer un peu plus de temps ensemble et de s’assurer que leur mariage ne prend pas déjà l’eau avant même qu’ils aient pris le temps de le célébrer avec leur famille, alors oui elle serait prête à beaucoup. « Tu mérites plus de repos aussi. T’as pas arrêté ces deux dernières années. » - « Mais je peux gérer. » Sur ce point, elle ne laisse pas la place au moindre doute. Elle n’a pas arrêté, c’est un fait, mais elle est capable de tenir le rythme et la preuve en est alors qu’elle se tient aujourd’hui devant lui. Tout s’est accéléré depuis la mort de Matt et rien de tout ceci n’était prévu mais elle a tout de même fait face aux obstacles ; et elle y a fait face avec brio. Il n’a pas besoin de la rassurer ou de la border comme il le ferait face à un de leurs enfants.
Face à la dernière question qu’il ajoute, elle ne peut retenir un rire. Elle a été prise de court, il faut bien l’avouer. « Tu veux pas qu’on voit pour s’organiser autrement pour le boulot ? » Lily n’est pas du genre à accepter les changements aisément, et elle est encore moins du genre à le faire si l’idée ne vient pas d’elle. « Quoi, tu voudrais me remplacer un jour sur deux à l’association ? » Et c’est d’autant plus amusant pour elle parce qu’ils savent tous les deux qu’il aurait eu sa place à la moindre demande de sa part: il est un Beauregard, elle lui aurait été donnée sur un plateau d’argent à la seconde où il aurait dit la désirer. Mais de tous, il est sûrement celui qui s’est tenu le plus loin de l’association durant tout ce temps, en stipulant ne pas s’intéresser à cette dernière. Alors bon, à quoi rime aujourd’hui cette question ? « Je te le dis, Ez, je peux gérer. » Elle répète donc, son amusement déjà un brin moins évident. Et moins réel. « Et il n’y a rien qu’on puisse réorganiser pour le boulot. » Elle ne fera pas le sien, de toute évidence, et il fera encore moins celui de Lily en retour. Alors si tel est ce qu’il tenait tant à lui dire, il a perdu son précieux temps à tourner les mots d’une telle proposition dans sa bouche.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
lieu: the burrow, west end.(c): earth gif (gif), luleaby (codage).
***
« Est-ce que tu serais jaloux de ta propre progéniture, Monsieur Beauregard ? » Avec un petit sourire et une attitude faussement revêche, il se redressa quelque-peu - tout comme il haussa un brin ses sourcils sur son visage. « Et bah oui en fait. » Ce n’était en rien le cas, bien sur que non: il aimait ses enfants de tout son coeur et aimait bien trop voir ces derniers auprès de leur mère pour éprouver la moindre jalousie. Mais il savait que ce n’était pas quelque-chose de malvenu que d’exprimer l’affection et l’attachement qu’il pouvait éprouver pour la brune, alors il en rajouta une couche. « Deux petits bouts de culs me volent la vedette alors qu’ils ont même pas deux mois, autant te dire que je suis jaloux oui. » Il ne changerait aucun détail même contre tout l’or du monde.
Ou du moins, par sur la façon dont l’attrition qu’ils portaient à leurs enfants était mise en place; il se verrait bien changer une chose ou une autre sur tout un aspect différent de leur quotidien. Ils méritaient plus de temps libre tous les deux, séparément et ensemble, et il savait pertinents que pour se faire il allait devoir en discuter et convaincre Lily que c’était une bonne idée. « On peut en faire une tradition. Deux soirs par mois, t’en dis quoi ? » Cette partie là n’était pas difficile à accepter, et il se doutait bien que ce n’était pas quelque-chose sur laquelle elle allait se montrer retissante. Il esquissa un sourire tendre. « Je serai le plus heureux des hommes. » Encore plus heureux qu’il pouvait déjà l’être.
« Mais je peux gérer. » - « Je sais, je sais. » Il fronça doucement les sourcils, opinant du chef. Ce n’était pas ses compétences à le faire qu’il remettait en question, mais c’était ses capacités de maintenir cette organisation sur le long terme et la fatigue que cela allait engendrer. Il n’était pas la voiture la plus rapide du circuit, mais il n’était pas aveugle au point de ne pas s’apercevoir qu’elle faisait des efforts supplémentaires tous les jours pour faire en sorte que tout reste sur les rails. Alors pourquoi pas discuter de tout ça ensemble et de voir s’il n’était pas possible qu’il puisse lui donner un coup de main pour améliorer tout ça ? « Quoi, tu voudrais me remplacer un jour sur deux à l’association ? » Elle avait eu un petit rire en entendant sa proposition - qui était en réalité une question puisque ce n’était pas lui qui aurait le dernier mot sur tout ça -, ce pour quoi il pencha quelque peu sa tête sur le côté en pinçant une petite moue. « Je suis sérieux. » Il ne l’était pas à propos de l’association, comme elle le citait, mais sur l’idée de voir s’il était possible de faire les choses autrement. « Je te le dis, Ez, je peux gérer. »
« Et il n’y a rien qu’on puisse réorganiser pour le boulot. » - « Et si je te proposait de reprendre le DBD à ta place ? »
Lentement, son regard parcourut les traits du visage de sa femme, alors qu’il enserrait avec douceur l’une de ses mains dans la sienne. C’était une idée qui lui trottait déjà depuis quelques temps dans un coin de son esprit, mais les différentes circonstances autour d’eux avaient fait qu’il n’avait pas eu vraiment le temps d’y accorder le temps nécessaire. « J’y pense depuis un bout de temps. » Il haussa les épaules. « Tu cherches quelqu’un presque en permanence parce-que tous les employés qui sont passés à ce poste sont pas restés et faisaient pas l’affaire. » Il ne mettait pas son grain de sel dans tout ce qu’elle faisait sur place, mais il suivait de loin l’évolution du café bien sur. « Je sais pas faire des cocktails, mais je sais gérer une équipe. C’est ce que je fais depuis quoi, quinze ans maintenant ? » Ezra n’avait même pas envie de compter exactement depuis combien d’années il était à la tête du Mecanor, car c’était à donner le vertige. « Et puis soyons honnêtes: j’ai plus la forme physique de mes vingt ans, je pourrais pas tenir encore longtemps au garage. » Il eut un petit rire, empreint d’une certaine tristesse quand à la réalité qui était sienne depuis plusieurs années maintenant. « Alors je me disais que je pourrais être plus utile au DBD à t’aider là bas. »
La question est lancée sur le ton de l’humour et la réponse vient avec l’exacte même composition. « Et bah oui en fait. » Il est un piètre menteur, Ezra, et elle a toujours aimé ça chez lui. Elle sait qu’elle peut lui faire confiance, elle sait aussi qu’il est un père merveilleux qui ne sait faire autre chose qu’aimer ses enfants plus qu’il ne s’aime lui-même. « Deux petits bouts de culs me volent la vedette alors qu’ils ont même pas deux mois, autant te dire que je suis jaloux oui. » S’il était assez proche d’elle, Lily l’aurait évidemment embrassé pour cacher la ride du lion venue appuyer l’idée de sa colère. Jamais il n’aimera quelqu’un à la hauteur dont il aime ses enfants. Elle le sait depuis que Noah est né et elle l’a toujours accepté sans chercher à s’en plaindre, justement parce que cela représente une raison parmi tant d’autres expliquant pourquoi elle l’aime tant, pourquoi elle a aussi voulu fonder une famille à ses côtés - même s’il n’était pas le premier en tête de liste, ce n’est plus important aujourd’hui. Ils en viennent même à se promettre de reproduire ce genre de soirée à un intervalle régulier, ce qui ne semble poser problème à personne, ni même être une confession d’aucune sorte. « Je serai le plus heureux des hommes. » Et elle, malgré tout, elle est aussi particulièrement heureuse à ses côtés.
« Et si je te proposais de reprendre le DBD à ta place ? » Et bien sûr, bien sûr que son réflexe premier consiste à repousser la proposition dans un énième rire en lui disant qu’il est con quand il s’y met et qu’il devrait arrêter de passer son temps à lui balancer des blagues à la figure. Elle n’en pense pas moins, mais elle ne le dit pas, parce que le regard que pose Ezra sur elle est effectivement plus sérieux que jamais et qu’elle ne sait plus comment le gérer, ni comment y répondre non plus. Vraiment ? « J’y pense depuis un bout de temps. » - « Combien ? » Plus sérieuse, elle insiste. Elle veut savoir. Elle veut savoir s’il y pense depuis l’instant où Matt est mort ou s’il a eu la décence d’être un peu plus patient avant de voir en elle une personne incapable de gérer un établissement du genre. « Tu cherches quelqu’un presque en permanence parce-que tous les employés qui sont passés à ce poste sont pas restés et faisaient pas l’affaire. » Son silence admet bien malgré elle qu’il n’a pas tort et qu’elle a dû essuyer de nombreuses déconvenues à ce sujet. Les propositions ont été nombreuses mais moins étaient sérieuses, et très peu encore dignes de confiance. Tous ont fini par quitter le navire avant l’heure. « Je sais pas faire des cocktails, mais je sais gérer une équipe. C’est ce que je fais depuis quoi, quinze ans maintenant ? » Du fond de sa chaise, les bras croisés, elle l’écoute prêcher pour sa paroisse sans jamais avoir su anticiper que leur sortie en amoureux se transformerait en entretien d’embauche bien malgré elle. Ce n’est pas ce qu’elle voulait, de toute évidence, et si parler du DBD auprès de lui n’a jamais été un problème, elle n’avait jamais imaginé qu’elle irait jusqu’à en parler sérieusement. Non pas avec Ezra, mais pour Ezra. « Tu te sens vraiment de reprendre le bar de ton ancien ami ? » De son beau-frère, de son ennemi, de celui qu’il a fait cocu ? Reprendre une entreprise est une chose mais le DBD, c’est différent. Il a une histoire dont Ezra n’est pas étranger. « Je sais pas, Ez. On pense déjà que j’ai eu mon poste grâce à toi, et maintenant quoi ? Tu vas avoir le tien grâce à ta femme ? » Elle ajoute un rire nerveux, comprenant dans quels marasmes ils pourraient plonger si elle écoutait et acceptait son idée. « On peut trouver autre chose ensemble si tu veux plus du garage. » Elle ajoute dans un souffle, ce qui est sans doute une façon douce et délicate de lui faire comprendre que son idée première n’est pas envisageable.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
lieu: the burrow, west end.(c): earth gif (gif), luleaby (codage).
***
Si les rôles avaient été inversés, la façon de voir les situations avec, surement qu’Ezra aurait ri face à une telle proposition - si bien qu’il ne pouvait pas véritablement lui en vouloir de réagir comme ça de prime abord. Sauf que dans ce cas là, il était tout à fait sérieux; s’ils voulaient pouvoir s’octroyer plus de temps, en avoir également davantage pour leur famille devenue nombreuse en peu de temps, ils allaient devoir compromettre voire sacrifier certaines choses. Et si pendant longtemps, il n’avait pas été question pour Ezra de mettre la légitimité du garage en jeu, désormais il se rendait bien compte que sa priorité c’était ses enfants, c’était Lily, ce n’était plus son lieu de travail.
« Combien ? » Depuis combien de temps y pensait-il, à lui parler de cette idée là. Relevant son regard vers Lily, il dodelina quelque peu de la tête. « Depuis avant qu’Alice naisse. » Il y pensait déjà un peu au deuxième trimestre de la première grossesse de Lily, mais c’était dit que ce n’était qu’une idée de passage et qu’elle n’avait aucun potentiel à être appliquée; puis le dernier trimestre de la fatigue de sa maintenant femme grandissant, il s’était dit que finalement, cela ne serait pas une si mauvaise idée. Les événements et les grossesses s’étaient un peu trop rapidement enchainé par la suite, et il n’avait pas pris le temps de repenser à tout ça. Aujourd’hui, cela semblait davantage indiqué de le faire. Et il savait qu’il avait pris de court Lily, que ce n’était pas de cette façon là qu’elle avait prévu de passer la soirée; mais ils avaient peu de temps disponible ensemble et il ne lui semblait pas juste de garder cette idée là encore pour lui alors qu’ils avaient besoin de trouver des parades pour se trouver du temps, justement - l’histoire du serpent se mordant la queue. Si elle n’avait pas anticipé cette conversation, elle le regardait désormais au moins avec un sérieux qu’elle n’avait pas dans le regard quelques instants plus tôt. Ezra sut à partir de ce moment là qu’il avait réussi à imposer la discussion malgré elle, et qu’elle ne la repousserait pas d’un simple revers de la main mais qu’elle la laisserait au moins se dérouler. « Tu te sens vraiment de reprendre le bar de ton ancien ami ? » C’était cette partie là qui l’avait fait douter, qui l’avait fait repenser à tout ça - parce-que ce n’était pas qu’un bar, que c’était celui de Matt à l’origine. Et que ce n’étiat pas anodin, tout le monde le savait. « Je sais pas, Ez. On pense déjà que j’ai eu mon poste grâce à toi, et maintenant quoi ? Tu vas avoir le tien grâce à ta femme ? » Il haussa les épaules. « Les gens savent rien. » Et ils critiqueraient dans tous les cas, il préférait encore que ce soit lui le critiqué plutôt que Lily si elle arrivait un jour à ne plus tout gérer d’une main de maitre - mais il garda cette réflexion là pour lui.
« On peut trouver autre chose ensemble si tu veux plus du garage. » - « J’ai pas envie de me débarrasser du garage. »
Ezra la connaissait assez pour savoir qu’elle cherchait à mener la discussion à une conclusion, mais ce n’était pas de cette façon là qu’il voyait les choses en cet instant. Il soupira quelque peu, posa sa main à plat sur la table paume face au ciel pour qu’elle puisse y mettre la sienne à l’intérieur. « J’ai envie de faire quelque-chose qui va t’aider toi. » Parce-que l’idée de base était cette dernière: ce n’était pas pour se faire mousser lui qu’il proposait tout ça. « Et parce-que je sais que c’est important pour toi de tout réussir. Et que je sais que le DBD est important parce-que c’est celui de Matt. » C’était rare qu’il parle de lui de façon aussi délibérée, aussi abrupte, parce-que la vie avait fait que sa relation avec McGrath n’avait pas toujours été parfaite - ils avaient tous les deux eut leurs parts de tort à travers cette dernière. Il soupira quelque peu. « Je dis pas de prendre ta place, mais de te seconder. Pas de reprendre le bar de mon ancien ami, mais de t’aider à faire perdurer ce pour quoi il a bossé dur. » Ses épaules se haussèrent vaguement, il fit une petite moue tout en penchant sa tête sur le côté. Il savait que son idée n’était pas parfaite, mais il savait aussi que c’en était pas une mauvaise pour une fois. « Repousse pas l’idée de suite, c’est tout ce que je te demande. »
« Depuis avant qu’Alice naisse. » C’est donc depuis autant de temps qu’il la trahit. Qu’il pense qu’elle n’est pas capable de gérer, alors que cette pensée provient d’une époque même où ils n’avaient qu’un seul enfant en commun: désormais, le chiffre a triplé. Il est devenu assez important pour qu’il ne puisse plus se contenter de pensées et qu’il éprouve le besoin de lui dire, tout en étant sans doute incapable d’anticiper ce que Lily pourrait en penser à son tour ensuite. « Les gens savent rien. » - « Les gens savent tout. » Ou tout du moins, ils le pensent. Ils évoluent dans un monde où la vérité n’est pas ce qui importe le plus et ce n’est de toute façon pas ce qui peut faire le plus de dégâts. Dans cette situation bien précise, tout du moins, ce n’est pas ce qui importe. Elle ne pourrait pas en dire de même sur tous les sujets, mais Ezra est très loin de tout savoir, ce qui est tant mieux. « J’ai pas envie de me débarrasser du garage. » Tout en ayant l’impression de faire face à un enfant capricieux, elle souffle longuement sans chercher à cacher le fond de sa pensée. S’il ne veut pas se débarrasser du garage, alors qu’est-ce qu’il désire ? Si selon ses dires elle ne peut pas gérer deux institutions en même temps, alors Lily sera la première à lui faire comprendre qu’il le peut bien moins encore et qu’il n’a pas intérêt à tenter de négocier pour lui faire croire le contraire.
« J’ai envie de faire quelque-chose qui va t’aider toi. » Mais elle n’est pas sans défense, elle n’est pas non plus dans la nécessité. Elle ne veut pas de son aide, elle peut se débrouiller seule. Plus que tout, elle ne veut pas qu’il se pense nécessaire au bien-être de leur famille alors qu’il ignore tout de ce qui se passe autour d’eux. Il vit dans un monde où le DBD est la question la plus ardente qui puisse exister et ce uniquement parce qu’elle le veut et l’a protégé de tout le reste. « Et parce-que je sais que c’est important pour toi de tout réussir. Et que je sais que le DBD est important parce-que c’est celui de Matt. » Plus que jamais, elle déteste qu’il vise aussi juste. Elle ne peut pas nier ses mots, elle ne peut même pas tenter de lui dire qu’il est dans le faux à un moment ou à un autre. Bien sûr que la réussite est importante pour elle, et bien sûr que le DBD est ô combien important parce qu’il est tout ce qui lui reste de Matt. Il représentait tout pour lui de son vivant et elle en a pris la succession en toute connaissance de cause. « Justement. » Elle souffle, froide pour ne pas dire glaciale. C’est justement parce que le DBD est important qu’elle ne peut pas accepter l’idée de le lui céder. Il peut gérer le garage, elle ne s’en même pas, mais le café ? Non, cela lui semble être bien trop optimiste. « Je dis pas de prendre ta place, mais de te seconder. Pas de reprendre le bar de mon ancien ami, mais de t’aider à faire perdurer ce pour quoi il a bossé dur. » De toute évidence, il a préparé son discours. Cette idée suffit à pousser Lily à y réfléchir davantage, quelques secondes au moins. Il le veut vraiment, et ce n’est pas un caprice. Ses intentions sont louables, finalement, mais cela ne peut pas la faire changer d’avis aussi simplement que ça. Tout ne peut être aussi simple, justement. « Repousse pas l’idée de suite, c’est tout ce que je te demande. » - « Si tu veux une autre activité, on en discutera. » Bien qu’elle se demande encore ce qu’elle pourrait lui trouver à faire, elle sait qu’elle en serait capable. Si cela peut lui faire plaisir, après tout, c’est une motivation suffisante pour qu’elle veuille l’aider. « Mais pas le DBD. » Le café est à elle. Il était à son mari que la mort lui arraché ; Ezra ne peut pas le reprendre. Si ce n’est personne d’autre, alors elle en prendra soin jusqu’aux restants de ses jours, sans aucune exception à cela. « Je peux très bien gérer toute seule. » Elle rajoute une fois de plus pour lui faire comprendre que son offre n’a aucune raison d’être, tout autant que l’idée qu’elle n’attendra pas davantage avant de repousser l’idée: le temps ne la fera pas changer d’avis.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
lieu: the burrow, west end.(c): earth gif (gif), luleaby (codage).
***
« Les gens savent tout. » Il secoua quelque peu la tête. « Ils pensent tout savoir mais en vrai, c’est pas le cas. » Il savait que les impressions et l’apparence étaient quelque-chose d’important pour Lily, mais en l’occurence lui n’en avait rien à faire si le reste du monde pensait qu’il avait eu son travail actuel grâce à sa femme - surtout que ce serait le cas. « Ca changerait rien de toutes façons. » Que ce qu’ils en pensent soit accordé à la réalité ou non; il n’y avait que ce que eux deux savaient qui importait.
Surtout qu’Ezra n’avait pas réellement besoin ni envie de lâcher le garage. L’idée qu’il avait été surtout là pour que la brune à ses côtés puisse lâcher un peu de lest, se trouver du temps libre là où elle n’en avait qu’à peine le reste du temps. Il n’y avait à voir: ils avaient eu du mal à trouver une seule soirée pour se retrouver tous les deux. Beauregard aurait bien sur préféré rester les mains dans le cambouis pendant des années encore, mais sa santé ne lui permettrait pas de le faire ainsi; alors autant anticiper un peu et prendre les devants en se rendant utile là où il pouvait l’être. Le seul point qui pourrait effectivement être pris en compte dans la balance, c’était que le bar appartenait avant à Matt et que bien sur il restait un sujet sensible et que peu abordé entre eux. « Justement. » Et justement parce-que c’était un élément important pour Lily, ça le devenait pour Ezra et il avait envie de faire en sorte que cela puisse l’être pendant des années durant. Pour cela, il lui fallait une équipe au complet, ce qui n’était pas le cas pour le moment.
« Si tu veux une autre activité, on en discutera. » Il pinça ses lèvres: ce n’était pas ce qu’il disait. Il n’avait pas envie d’une autre activité, il le soulignait, mais c’était ce qui semblait le plus logique pour la situation actuelle à ses yeux. « Mais pas le DBD. Je peux très bien gérer toute seule. » La voix comme les paroles de Lily laissaient entendre que la négociation n’était pas possible - et à tout autre moment, il n’aurait pas cherché à aller au delà. Ezra savait courber l’échine quand il le fallait pour que les choses se passent pour le mieux; il savait reconnaitre quand il était en tort et admettre ses fautes. Mais aujourd’hui il savait que son idée n’était pas mauvaise, et il n’appréciait pas qu’elle ne lui donne pas un minimum de crédit - au moins une pensée, un instant de réflexion, parce-qu’elle ne s’était pas embarrassée avec ça. Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il laissa échapper un petit soupire. « Je sais que tu peux gérer toute seule. » Il ne remettait pas ses compétences un seul instant en doute. « Et j’ai pas envie d’une nouvelle activité. » Il avait commencé son plaidoyer par cette information là. « Je te propose juste de reprendre le poste où t’as personne, pour t’assister et que tu puisses avoir plus de temps pour toi. » Il haussa quelque peu un sourcil. « Pour les enfants aussi. » Et il ajoute après un instant de silence. « Pour moi. » Parce-que là étaient toutes autant qu’elles étaient des raisons valables de considérer la proposition d’Ezra; si seulement Lily arrivait à passer outre l’idée qu’elle était effectivement tout à fait capable de tout gérer en même temps. Elle avait prouvé après la naissance d’Alice que c’était possible - mais cela l’avait été aussi parce-qu’Ezra avait l’avantage d’être son propre patron et qu’il savait redonner ses heures quand il le fallait.
Laissant un nouveau soupire lui échapper, il tendit la main sur la table pour attraper celle qui mettait en avant l’alliance que portait Lily. « Ca, je te l’ai pas passé au doigt juste parce-que je t’aime. » C’était le cas, mais ce n’était surtout pas la question pour le moment. « Je l’ai fait aussi pour t’aider tout le long de la vie et j’ai l’intention de le faire. » Et il savait bien le faire, parce-qu’il était volontaire et loyal Ezra. « Ca commence par le faire avant que tu sois trop fatiguée. J’ai pas envie que ça arrive alors que je peux faire quelque-chose. »
Elle l’aime, Ezra, mais elle sait très bien qu’ils ne font que semblant d’évoluer dans le même monde. Il lui confirme ce sentiment dès qu’il ouvre la bouche à nouveau, et ce uniquement pour préciser que le monde est simple, beau et parfait. « Ils pensent tout savoir mais en vrai, c’est pas le cas. » Lui le premier, il pense sûrement tout savoir de la femme qu’il a épousé ; mais ce n’est pas le cas, une fois de plus. « Ca changerait rien de toute façon. » Elle se retient tout commentaire supplémentaire. Cela ne change rien pour lui parce qu’il a le bon rôle peu importe la version évoquée ; ça change tout pour elle, dont le rôle se contente de passer de mal à pire selon les choix qui sont faits ou non. Ce n’est pas un problème qu’ils peuvent régler au restaurant, encore moins alors qu’ils se sont promis que cette soirée serait la leur et qu’elle serait belle et simple. Ils méritent de souffler, et la discussion qu’ils ont ne leur permet pas de faire une telle chose.
Ce qu’elle dit, ce su’elle continuera de dire, c’est qu’il ne peut pas lui prendre le DBD. Elle est prête à montrer les dents pour le protéger et elle n’hésiterait pas à le faire, même face à son mari: tout mais pas le DBD. « Je sais que tu peux gérer toute seule. Et j’ai pas envie d’une nouvelle activité. » Alors l’incident peut être clos, non ? Il sait qu’elle peut gérer, il ne veut pas une nouvelle activité, et voilà donc qu’il n’y a même plus le moindre problème à évoquer. Il n’y a plus rien de quoi discuter non plus. « Je te propose juste de reprendre le poste où t’as personne, pour t’assister et que tu puisses avoir plus de temps pour toi. » - « J’occupe ce poste. Il n’est pas vacant. » Elle le fait maladroitement, dans les maigres heures que l’association lui laisse de libres, mais elle le fait quand même. Lily est de mauvaise foi parce qu’elle a évoqué à de nombreuses reprises ses recherches de manager en compagnie de son mari mais jamais ô grand jamais elle n’avait imaginé qu’Ezra pourrait faire partie des candidats. Il n’a aucune expérience, rien qui puisse la faire envisager de le choisir. « Pour les enfants aussi. Pour moi. » Malgré son parfait rouge à lèvre, elle se pince les lèvres, bien consciente qu’il est en train d’utiliser deux arguments qu’elle aurait du mal à repousser. Elle veut le bien de leurs enfants, elle veut le bien d’Ezra aussi. Elle l’a toujours voulu en sa qualité de mère et de femme, évidemment, mais à quel prix ?
Lorsqu’il avance sa main sur la table, elle lui donne la sienne sans se battre, comme un bon signe que les efforts existent de son côté aussi. « Ca, je te l’ai pas passé au doigt juste parce-que je t’aime. » Et elle l’a accepté parce qu’elle l’aime aussi, c’est évident. Ca, et le fait qu’elle refusait d’accueillir un enfant de plus hors mariage, et qui plus est des jumeaux. « Je l’ai fait aussi pour t’aider tout le long de la vie et j’ai l’intention de le faire. Ça commence par le faire avant que tu sois trop fatiguée. J’ai pas envie que ça arrive alors que je peux faire quelque-chose. » Il ne se contente pas de sous-entendre qu’elle est fatiguée: il le fait de front, encore et encore. Il répète, il enfonce le couteau dans la plaie, il l’enfonce toujours un peu plus loin à chaque fois. Les doigts filiformes de la jeune femme caressent doucement la main d’Ezra dans laquelle ils étaient lovés, avant qu’elle ramène ses mains sur ses cuisses en voyant leur repas approcher et le serveur avec. « On en parlera un autre jour, d’accord ? Ce soir c’est notre soirée. » Et au coeur de leur soirée, ils ne peuvent pas se permettre de continuer à aborder un sujet qui a tous les airs d’une véritable dispute. « Mange mon amour. J’y réfléchirai. » Dit-elle, au son de sa fourchette s’enfonçant dans la chair d’un poisson cuit à la perfection. Elle lui parle comme elle parlerait à Noah ou à Alice, sur un sujet à propos duquel elle aurait bien évidemment décidé ne pas réfléchir aucun instant. « C’est un très bon choix de restaurant. » Elle change déjà de sujet et tente de vanter ses mérites, même si elle a tout fait pour que son choix se porte bel et bien sur cet endroit. Il pense avoir pris la décision seul, et c’est tout ce qui importe.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
lieu: the burrow, west end.(c): earth gif (gif), luleaby (codage).
***
« J’occupe ce poste. Il n’est pas vacant. » Ezra pencha quelque peu sa tête sur le côté, comme pour souligner l’absurdité des paroles qu’elle prononçait mais sans réellement le dire. Elle comblait le poste plutôt qu’elle ne l’occupait, et même cela devait être une évidence en réalité pour elle. Elle le faisait autant qu’elle le pouvait, mais forcément qu’à tenter de faire le travail de tous les autres autour d’elle, elle se consumait à petit feu. Il était en premier plan de tout ça, et même si parfois il ne disait rien - très souvent en réalité -, avec les jumeaux dans la balance désormais il ne pouvait se permettre de rester ce silence pseudo-confortable qu’il avait adopté depuis des années désormais. Il comprenait qu’en cet instant, il ne pourrait insister davantage sur le sujet, mais il savait aussi qu’en avançant les deux arguments qui pourraient la faire changer d’avis et de façon de voir les choses, il gagnait quelques points. Il ne lui demandait pas de prendre la moindre décision aujourd’hui, il désirait simplement ouvrir une discussion qui lui semblait importante et qu’ils auraient surement du avoir des semaines de ça; les événements s’étaient enchainés, ne leur avaient pas permis de tout prévoir aussi bien qu’anticipé, mais ils avaient encore tout le loisir de redresser le tir.
Si Lily vint glisser sa main dans celle d’Ezra au début, qu’elle laissa ses doigts jouer avec les siens un instant et un autre, elle finit par retirer cette dernière pour la rapatrier vers elle. Ce n’était pas un quelque-chose d’appréciable, car discussion ou non Ezra aurait préféré garder la peau de sa femme contre la sienne - il savait surtout que c’était là une façon pour elle de repousser en bloc tout ce qu’il avait amené sur la table durant leur première partie de soirée passée assis à cette dernière. « On en parlera un autre jour, d’accord ? Ce soir c’est notre soirée. » Faisant une petite moue, il laissa passer un instant en accrochant son regard au sien avant de se laisser retomber lentement en arrière pour avoir son dos accolé au dossier de la chaise. « Mange mon amour. J’y réfléchirai. » Alors, il laissa tomber pour la soirée: pas qu’il avait confiance en l’idée qu’elle y réfléchirait effectivement pour de vrai, mais plutôt qu’il savait qu’il n’avancerait pas dans ce processus et en direction des finalités qui lui semblaient être bonnes s’il insistait maintenant. Alors, dans un soupire, il finit par prendre la parole de nouveau. « D’accord. Tu sais que je vais te prendre au mot hein ? » C’était plus une question rhétorique initialement, mais en même tempo cela lui semblait être important d’être souligné; il n’était pas du genre à s’imposer là où cela pouvait poser problème, et il n’insistait que lorsqu’il ne voyait pas d’autre solution de se faire entendre. En cet instant, c’était la seconde raison qui était de mise et ce n’était pas dans ses habitudes d’agir de la sorte avec sa femme - il préférait donc souligner tout ça pour ne pas qu’il y ait la moindre surprise plus tard.
« C’est un très bon choix de restaurant. » Elle changeait déjà de sujet, plantait sa fourchette dans le plat qui avait été disposé entre temps devant elle, et peut-être que cette remarque qui se voulait être transition réussi tout de même à tirer un petit sourire à Ezra. « Tu m’en as déjà parlé plusieurs fois, je me suis dit que ça te ferait plaisir d’enfin y aller. » Il pensait avoir attrapé des indices qui n’en étaient pas vraiment, il n'avait pas encore tous les moyens à disposition pour comprendre qu’avancer une discussion compliquée n’était pas assez pour réussir à déjouer le plan plus large de Lily. Mais pour ce soir, cela faisait office de très bon trampoline d’une conversation à une autre, y plongeant tête baissée sans même s’en apercevoir. « Tu sais ce que j’ai commencé à faire ? A tenir une liste des endroits dont tu parles souvent. » Sortant son téléphone de sa poche, il ouvrit la note en question; ce n’était pas révolutionnaire, mais pour lui c’était un immense pas vers une réalité où il faisait de vrai efforts et pas simplement où il se laissait porter. D’autres diraient que la avait un petit côté romantique: c’était vrai aussi. « On peut essayer de tous les tester si on sort tous les mois comme ça ? » Ils auraient besoin de plus de soirées de libres s’ils voulaient y arriver, mais petit à petit l’oiseau faisait son nid et c’était déjà un bon début qu’ils reprennent du temps pour eux deux, rien que pour eux deux, sans avoir le moindre enfant dans les pattes ou appelant depuis le haut de l’escalier.