Happy Birthday !
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit)

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16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit)

Nous étions ensembles : amis, amants … il n’y avait plus de différence parce que nous étions les deux. C’était lorsque nous étions les deux que ça fonctionnait le mieux.

Je m’allongeais dans le lit et collais davantage mon dos à son torse alors qu’il resserrait son étreinte autour de moi. C’est dans cette position que je m’endormais … beaucoup trop rapidement. Est-ce qu’on allait parler de ce qu’il venait de se passer ? De ce tsunami qui venait de s’abattre sur nous ? Pour l’heure, en tout cas, il n’en était pas question et je plongeais dans un profond … et réparateur…

Quelques heures – ou minutes je l’ignore – ce fut la sonnerie de son téléphone qui nous réveilla. Je grognais. La sonnerie nous vrillait les oreilles. Le téléphone était posé de mon côté du lit et je voulais l’attraper mais des bras chaud et puissants me maintenaient la taille. « MMm grumpfff … c’est ton téléphone. » marmonnais-je. Je tendis les bras et parvins à attraper l’objet de malheur que je lui tendis sans regarder qui pouvait bien appeler à cette heure-ci. Sûrement un membre de sa famille.

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La sonnerie, il la connaît et la reconnaît d’ailleurs. Son téléphone. Il fronce les sourcils, resserre son étreinte en sentant la jeune femme se détacher légèrement pour mettre fin à cette sonnerie. Il enfouit davantage son visage sur sa nuque, resserrant son étreinte et marmonnant un juron, une plainte. « Mmm… grumpfff… c’est ton téléphone. » « Je sais … », marmonne-t-il sans même ouvrir les yeux. Elle lui tend le téléphone et il soupire pour s’en saisir, le mettre en silencieux et étendre de nouveau le bras au-dessus d’elle pour le déposer sur la table de chevet. « J’ai dit, pas de réveil en fanfare », dit-il alors tout continuant de marmonner et il reprend place derrière elle. Il replace un de ses bras autour de sa taille, une main venant couvrir sa poitrine pour la maintenir davantage contre et lui et une jambe s’enroulant autour de la sienne. Le nez reprend sa place sur sa nuque et il dépose un baiser dans son dos. « On a dormi quoi ? deux heures ? … », se plaint-il, n’ayant aucune notion du temps. Certes le soleil était bel et bien là. Il avait même trouvé une place entre les rideaux tirés de sa chambre. A vrai dire, c’était sa mère qui venait de l’appeler pour le prévenir qu’elle passerait d’ici une heure ou deux pour lui ramener Bandit. Le karma : toujours répondre à sa mère quand elle vous appelle. « T’as su dormir ? », qu’il demande tout en déposant un énième baiser sur son épaule. Et, il relâche son étreinte pour se laisser tomber, rouler sur le dos et poser une main sur son propre front. Il est tôt. Bien trop tôt. Soudain, le chaos qui est dans les pièces voisines lui revient en tête. Il referme aussitôt les yeux une ou deux secondes avant de les rouvrir et de tourner la tête vers la jeune femme.

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La sonnerie du téléphone me vrillait les oreilles et pourtant je n’avais pas bu une seule goutte d’alcool. Je tendis le téléphone à Tony qui mit l’objet maudit sur silencieux. « J’ai dit, pas de réveil en fanfare », « Hmm » je marmonnais alors que je savourais d’avoir son corps collé au mien. Il passa ses bras autour de ma taille, et sa main sur ma poitrine pour me garder collée contre lui. Ma peau frissonne lorsqu’il enroule sa jambe autour de la mienne et je me colle davantage à lui – si c’est possible – avec un petit sourire sans pour autant ouvrir les yeux. Je m’écoutais, je ne sortirais plus jamais de ce lit, « On a dormi quoi ? deux heures ? … », je soupirais et ouvrais péniblement les yeux parce que le soleil m’éblouissait, « Aucune idée. » marmonnais-je. Si j’avais su que c’était Madame Lewis qui avait appelé pour prévenir qu’elle passait ramener le chien, j’aurais littéralement sauté du lit, « T’as su dormir ? », « Pas assez. Et toi ? » demandais-je alors que je sentais qu’il se décollait. Le matelas bougea et je finis par me tourner vers lui. « On peut pas dormir encore 5 minutes ? » je demandais, plaintive. « C’est pas comme si on avait des impératifs aujourd’hui, » avançais-je tout en me blotissant contre lui, ma tête posée dans son cou, et une main sur son torse, les yeux fermés. Et je me remémorais, moi aussi, le Bazard qui nous attendait dans le salon et soupirais longuement. « Ou alors une bonne douche bien chaude avant de se mettre à ranger ? » Petit sourire angélique et caresses du bout des doigts sur son ventre. Oui j’étais diabolique !

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« Pas assez. Et toi ? » « La même … », dit-il à voix basse. Pas assez dormi. Et sans doute un peu trop de mélange d’alcool la veille. Un peu des deux. Il a le sentiment d’être dans du coton. Tout simplement fatigué, épuisé. Elle se tourne vers lui et il n’attend qu’une chose, qu’elle se rapproche. Un soulagement quand elle agit de la sorte. « On peut pas dormir encore 5 minutes ? C’est pas comme si on avait des impératifs aujourd’hui. » Il lève légèrement les épaules. Non, il n’a rien de prévu car c’est comme ça que doivent se passer des anniversaires. Ne rien faire de ses journées. « On pourrait ouais … ça me choque de t’entendre dire ça, toi l’hyperactive qui a toujours quelque chose à faire … » lâche-t-il d’une voix moqueuse, car elle lui avait déjà prouvé un bon milliard de fois. Il était le flemmard, elle était l’active. « Ou alors ou alors une bonne douche bien chaude avant de se mettre à ranger ? » Il sourit en tournant la tête vers elle, levant les sourcils. Une proposition plus qu’intéressante, ce n’est pas lui qui allait dire le contraire. « Ranger … c’est vrai que ça va faire partie du projet de la journée … », il a l’air d’être abattu par la simple idée de devoir lancer au moins deux lave-vaisselle et ranger le bordel que les invités avaient laissé, ici et là.

« Ok mais on est d’accord pour que le reste de la journée soit tranquille… vraiment tranquille. » Son bras est enroulé d’elle, la main posée dans son dos qu’il caresse du bout des doigts. « Quand tu parlais de cette douche, il était sous-entendu que je m’incruste, on est d’accord ? Et je file quelques fringues pour que tu puisses passer le reste de ta journée sans le moindre souci. » Sourire angélique. Un chaste baiser et il se redresse pour s’asseoir sur le bord du lit. Les mains passent dans ses cheveux qu’il ébouriffe un peu plus. Son regard se pose sur les morceaux de tissu … ah oui, il y avait ça aussi. Toujours assis sur le bord du lit, il tourne la tête vers elle. Elle est vraiment là.

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16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit)
La tentation de rester là, dans ce lit était hyper tentante mais ce ne serait pas raisonnable. En plus il fallait ranger le bordel dans la maison et ça n’allait pas se faire tout seul. « On pourrait ouais … ça me choque de t’entendre dire ça, toi l’hyperactive qui a toujours quelque chose à faire … », Je lève un sourcil, amusée par sa voix et lui réponds : « Moi je trouve, au contraire, qu’on a été très actifs ce matin. » lui rappelais-je avec malice. Son sourire, lorsque je propose une douche bien chaude pour se réveiller semble éveiller sa curiosité. Oui il allait bien falloir ranger et je n’allais pas le laisser tomber. C’était toujours ma mission post anniversaire et je ne comptais pas changer les bonnes habitudes. Les traditions. « Ranger … c’est vrai que ça va faire partie du projet de la journée … », je soupirais longuement et déposais un rapide baiser dans son cou. « Oui et plus vite ça sera fait, mieux tu te sentiras. » l’encourageais-je sans pour autant bouger.

J’étais bien dans ses bras et j’aimais beaucoup trop qu’il me caresse le dos. « Ok mais on est d’accord pour que le reste de la journée soit tranquille… vraiment tranquille. », Sourire moqueur de ma part, « Bien sûr ! Sauf si ça implique cette chambre, là je te promets pas que ce soit tranquille. » Dis-je en reprenant ses mots. Oui oui, j’étais bien en train de lui dire que j’avais hâte de recommencer. « Quand tu parlais de cette douche, il était sous-entendu que je m’incruste, on est d’accord ? Et je file quelques fringues pour que tu puisses passer le reste de ta journée sans le moindre souci. » Et visiblement, lui aussi, il avait hâte de recommencer. Il déposa un rapide baiser sur mes lèvres. Je lui adressais un sourire taquin : « Y’a pas de sous-entendu, t’es obligé de prendre cette douche avec moi. » Je lui réponds alors que je m’assois, moi aussi, au bord du lit, emportant avec moi le drap froissé. « Et oui, faudra me prêter des fringues. Je te les rendrais, promis ! » précisais-je, moqueuse, en référence au dernier sweat que je lui avais emprunté il y a quelques années et que je ne lui avais jamais rendu.

Mon regard dévia sur nos affaires encore en boule, à terre et je ne laisse pas Tony cogiter plus longtemps là-dessus. Je suis une froussarde, je veux encore profiter de cette bulle sensuelle avant qu’il ne réalise ce qu’il a fait. J’ai peur qu’il rétropédale, qu’il change d’avis alors je ne lui laisse pas le temps de réfléchir : « On y va ? » Demandais-je tout en l’obligeant à se lever.

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« Y’a pas de sous-entendu, t’es obligé de prendre cette douche avec moi. Et oui, faudra me prêter des fringues. Je te les rendrais, promis ! » « Ca marche », dit-il à demi-mots en se doutant qu’il pourra dire au revoir à ses fringues une fois qu’elle les emportera avec elle. « On y va ? » Il relève la tête vers elle qui vient de se lever, il tend le bras pour venir lui prendre la main, acceptant bien évidemment l’invitation. Le duo disparaît dans la salle de bain pour s’offrir à une douche crapuleuse, rires et gémissements se mêlant pour créer leur petite bande son. Ils se mettent même d’accord sur le programme de la journée, apparemment, ils sont sur la même longueur d’ondes.

Anthony enfile simplement un pantalon de jogging clair en guise de tenue pour passer son samedi. Pas de tee-shirt. La météo de Brisbane semble être propice à un look beaucoup plus tranquille et cosy. Pour Pen, il a sorti un tee-shirt et ce qui ressemble de près ou de loin à un short de sport, en coton. Sans doute bien trop grand pour elle mais il se dit qu’en resserrant la corde autour de sa taille, elle aura juste l’air minuscule dans des vêtements trop amples. Il l’abandonne pour rassembler leurs affaires délaissés la veille, histoire d’effacer les preuves de ce qui s’était passé la veille et répété dans la douche quelques minutes plus tôt. Quand elle finit par apparaître dans la cuisine, il est en train de préparer un café. Le café coule et l’odeur a déjà rempli la pièce. Il est en train de préparer la mousse de lait pour le café : un café sans lait, ce n’est pas possible et encore moins depuis qu’il a passé plusieurs jours à côté d’un barista qui lui a fait comprendre comment on doit boire un café. Il tourne la tête vers Pen et ne peut s’empêcher de rire en voyant à quoi elle ressemble dans cette tenue. « Woh ! Tu as des petits airs de gangstas des années 90s », qu’il lance en agitant les bras, faisant des signes avec les doigts comme l’aurait fait un comédien voulant se moquer des gestes classiques des rappeurs des 90s. « Je prépare un café, t’en veux un ? Tu peux … ? », qu’il demande en désignant d’un signe de tête son ventre désormais disparu et inexistant à cause du tee-shirt. Il n’en savait rien. Est-ce que les femmes enceintes pouvaient boire un café ? juste un. Peut-être. Sans doute.

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16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) ça aussi, la douche crapuleuse, ça devrait devenir une nouvelle tradition parce que c’était sûrement le meilleur moyen de commencer la journée. Il n’était plus question de râler sur ce réveil beaucoup trop prématuré, les seuls sons qui sortirent de cette salle de bains étaient nos rires et nos gémissements, remake de ce qu’il s’était passé dans la chambre un peu plus tôt.

Enroulant une serviette autour de mon corps, j’en profitais pour peigner, à l’aide de mes doigts, ma longue chevelure blonde avant de sortir de la salle de bain. Anthony avait déjà enfilé un bas de jogging clair et rien d’autre, me laissant le loisir de le reluquer torse nu toute la journée ! C’était parfait ça. Est-ce que j’avais déjà dit à quel point je trouvais ça terriblement sexy un homme portant un pantalon de jogging, surtout porté très bas sur les hanches comme il le faisait ? Bon bah voilà c’était dit ! Il avait laissé pour moi un tee shirt ainsi qu’un short en coton, tous deux, trop grand pour moi. Le tee-shirt me tombait au niveau des cuisses. Le short, bien trop grand pour moi, était heureusement équipé d’une corde que j’ai serré au maximum pour qu’il ne me tombe pas sur les chevilles. Lorsque j’avançais dans la cuisine une délicieuse odeur de café flottait dans l’atmosphère. Anthony se mit alors à rire quand il me vit dans cette tenue et je le suivis en pouffant. « Woh ! Tu as des petits airs de gangstas des années 90s », je baissais les yeux sur ma dégaine de rappeuse de wish et déclarais : « J’ai peut-être raté ma vocation ! » Non. Vu mon niveau en chant, c’était clair que je n’aurais jamais percé dans le milieu de la chanson. « Je prépare un café, t’en veux un ? Tu peux … ? », Mon regard se posa un instant sur mon ventre qu’on apercevait plus tant le tee-shirt m’était large. Je posais ma main dessus. J’avais un petit ventre. Rien de très impressionnant pour le moment mais il était là et je m’en réjouissais. Ensuite, je m’avançais vers lui et déposais un rapide baiser sur son épaule, « Oui je peux, mais pas plus d’un par jour. Je crois qu’il faut pas aller au-delà de deux, mais .. je sais pas, je préfère être prudente. Mais le café du matin, c’est sacré ! » répondis-je en souriant. Je me positionnais derrière lui, jouant les collantes et passant mes bras autour de sa taille. Je le taquinais encore plus en caressant son ventre du bout des doigts alors qu’il versait la mousse de lait dans nos cafés respectifs. « J’ai toujours pensé qu’on pouvait repérer un homme bien à la façon dont il prépare le café le matin. Bravo, tu as réussi et haut la main !  » le taquinais-je en prenant la tasse qu’il me tendait. J’en bus une gorgée et me délectais du précieux liquide. Je ne pourrais jamais me passer de mon café du matin, c’était IM-PO-SSIBLE !

Un aboiement nous sortit alors de notre « bulle ». Bandit, le chien d’Anthony arrivait vers lui en courant, aboyant joyeusement. Ce qui voulait dire que … « Anthony ? C’est moi ! » Oui c’était bien la voix de la matriarche Lewis que j’entendais raisonner, « Tu ne m’as pas répondu au téléphone tout à l’heure, j’ai supposé que tu dormais mais là, je peux pas garder Bandit plus longtemps, », elle continuait sa tirade, sans regarder vraiment autour d’elle, focalisée sur son écran de téléphone, Je me baissais pour caresser le chien qui n’arrêtait de renifler mes jambes, « Ton père est parti au restaurant, moi je dois aller aux courses et je ne voulais pas laisser ce petit toutou seul trop longt… Oh ! Pénélope ma chérie ! », un grand sourire de ma part.  Heureusement qu’elle n’était pas arrivée une heure plus tôt ! « Madame Lewis ! » Bien que gênée par ma tenue, je m’avançais vers elle pour la saluer et elle m’attira contre elle pour coller un baiser sur ma joue, « Qu’est-ce que tu fais encore là ma fille ? », je jetais un coup d’œil à Anthony, l’air de dire : Aide-moi bon sang !!, « Comme d’hab, je l’aide à ranger le bazar mais je crois qu’on devient vieux. On s’est endormis alors qu’on avait même pas commencé à ranger. C’est plus pour nous les fêtes qui se terminent à 4h du matin ! » lui dis-je avec humour.

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« Oui je peux, mais pas plus d’un par jour. Je crois qu’il faut pas aller au-delà de deux, mais … je sais pas, je préfère être prudente. Mais le café du matin, c’est sacré ! » « Un par jour, c’est noté », dit-il tout en continuant de s’affairer à sa tâche avec attention et précaution. Le café est sacré pour le duo. Il reste même concentré quand elle vient se coller derrière lui, il affiche un sourire amusé tout en continuant. « J’ai toujours pensé qu’on pouvait repérer un homme bien à la façon dont il prépare le café le matin. Bravo, tu as réussi et haut la main ! » « Oh, un homme bien, rien que ça, ravi de l’entendre ! », dit-il en faisant une petite révérence et en lui confiant sa tasse de café. Il porte son café à ses lèvres sans la quitter du regard quand des aboiements se font entendre et que Bandit apparaît devant lui. Aussitôt la tasse retrouve le plan de travail et ses mains se posent sur son chien qui se met à aboyer et à se frotter contre lui.

Bandit ?! Prise de conscience. Bandit. Sa mère. Sa mère !? Sa mère ! Il écarquille les yeux en se redressant, posant son regard sur sa mère. « Anthony ? C’est moi ! Tu ne m’as pas répondu au téléphone tout à l’heure, j’ai supposé que tu dormais mais là, je peux pas garder Bandit plus longtemps. Ton père est parti au restaurant, moi je dois aller aux courses et je ne voulais pas laisser ce petit toutou seul trop longt… Oh ! Pénélope ma chérie ! » « Madame Lewis ! » « Hey m’man », qu’il dit après qu’elle ait embrassé Penelope. Il l’enlace avec la même tendresse et elle dépose un tendre baiser sur sa joue tout en passant sa main dans ses cheveux. Une habitude qu’elle a depuis toujours. « Qu’est-ce que tu fais encore là ma fille ? » « Comme d’hab, je l’aide à ranger le bazar mais je crois qu’on devient vieux. On s’est endormis alors qu’on avait même pas commencé à ranger. C’est plus pour nous les fêtes qui se terminent à 4h du matin ! » La matriarche laisse échapper un rire en venant enrouler un bras autour de la taille de son fils, tapotant du bout des doigts ses côtes. Son aîné. « T’as le temps pour un café ? On était sur le point d’en boire un … » Bandit se cale près de lui, et instinctivement, il le caresse en s’acroupissant. « Il a été sage ? Ou est-ce que c’était la galère ? » « Un amour ! Pas à me plaindre … ok, fais-moi un café mais après, il faut que je file. » Il acquiesce tout en se redressant pour s’occuper du café de sa mère. « Et ? Vous avez passé une bonne soirée ? Il y avait du monde ? », qu’elle demande avec candeur ne se doutant pas une seule seconde que cette amitié platoniquement parfaite ne l’était plus.

Prenant place autour de la table de cuisine, elle pose la main sur l’avant-bras de Penelope, « Et tu continues à lui donner un coup de main à ranger son chaos ? » Elle lève les yeux, « Comment tu veux qu’il survive sans toi si tu es toujours là pour le sauver ? », qu’elle ajoute sur un ton taquin alors qu’il dépose le café devant sa mère.

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16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) La panique. C’était bien de ça qu’il s’agissait quand je croisais rapidement le regard du brun. La chance nous souriait parce que, quelques instants plus tôt, j’étais encore en train de l’enlacer alors que là, sa mère nous surprenait à boire simplement un café. Ce n’était pas la première fois que je prenais un café chez lui, ni même que je dormais dans cette maison lorsque la soirée était trop alcoolisée et qu’il ne voulait pas que je prenne le volant. Je regardais toujours avec la même tendresse la matriarche de la famille enlacer son fils. Cette femme était une deuxième mère pour moi et elle m’avait maintes fois consolée lorsque j’avais perdu la mienne à l’âge de 16 ans. Pour ça, je lui en serais éternellement reconnaissante. T’as le temps pour un café ? On était sur le point d’en boire un … », Bandit se cala immédiatement prés de son maître qui s’accroupit pour le caresser. La mère de fatigue accepta volontiers le café qui lui était proposé tout en s’asseyant sur une chaise. « Et ? Vous avez passé une bonne soirée ? Il y avait du monde ? », « Il y avait au moins la moitié de Brisbane ici hier soir. » plaisantais-je. Mais à l’aise, ça je ne l’étais pas complètement et j’espérais qu’elle ne le percevrait pas. Elle posait des questions avec toute la candeur qui la caractérisait, inconsciente que nous, on avait changé.

Je prenais ma tasse de café entre mes mains encore dans toutes ces pensées et j’eus un petit sursaut lorsqu’elle posa main sur mon avant-bras : « Et tu continues à lui donner un coup de main à ranger son chaos ? », J’haussais les épaules et lui souris, croisant mon regard avec le sien, « Toujours ! », Pourquoi j’avais l’impression qu’elle sondait mon regard et qu’elle pouvait deviner toutes les bêtises que j’avais fait ?! « Comment tu veux qu’il survive sans toi si tu es toujours là pour le sauver ? », Ne m’attendant certainement pas à ce genre de réplique, j’avalais de travers la gorgée de café et je crus m’étouffer. Si même sa mère n’arrêtait pas de dire que j’étais toujours là, ça n’allait pas aider à me calmer. « ça va Pénélope ? » me demanda la matriache, inquiète alors qu’elle tapotait doucement mon dos, « Oui oui ça va, j’ai avalé de travers mon café. », la rassurais-je, « Et ne vous inquiétez pas, il s’en sort très bien sans moi. » répondis-je en sentant mes joues rosir. Je n’osais même pas la regarder … Je n’aimais pas mentir à sa mère. Je détestais ça !

Entre temps, Bandit avait disparu et revint en aboyant joyeusement de la chambre de son maître, quelque chose de brillant dans la gueule. Ma robe. …. Ma robe ?!! qu’il ramena à nos pieds. Ah mais non, il n’y avait pas que ma robe, il y avait aussi mon soutien-gorge. Super !!, « Mais ou est-ce que tu es allé chercher ça Bandit ! » m’écriais-je en me levant précipitamment. Et ce bandit – c’était le cas de le dire – refusait de me le rendre, repartant en courant, aboyant joyeusement et l’apportant … entre Anthony et sa mère alors que je me sentais devenir écarlate. Comment est-ce qu’on allait s’en sortir ?

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« Il y avait au moins la moitié de Brisbane ici hier soir. » « Sans exagérer, bien sûr » dit-il sur le ton de la plaisanterie sans poser son regard sur les femmes qui se trouvaient dans son dos. « Et tu continues à lui donner un coup de main à ranger son chaos ? » Il lève les yeux. « Toujours ! » « Elle a intérêt », qu’il dit sur le ton de la plaisanterie tout en déposant la tasse de café devant sa mère. « Comment tu veux qu’il survive sans toi si tu es toujours là pour le sauver ? » Penelope manque de s’étouffer alors que Tony, lui, laisse échapper un éclat de rire. La question, il se l’était déjà posé. « Ça va Pénélope ? » « Oui oui ça va, j’ai avalé de travers mon café. Et ne vous inquiétez pas, il s’en sort très bien sans moi. » Il vient poser une main sur l’épaule de sa mère, baissant son regard sur cette dernière avec le sourire du fils parfait. « Excellemment bien même. Un jeu d’enfants, regarde j’ai même un chien », faisant référence au fait qu’elle lui avait dit qu’elle avait quelques doutes quant à la possibilité d’avoir un chien avec le mode de vie qu’il avait et son travail. Elle avait joué le rôle de la mère : elle l’avait conseillé et avait aidé à prendre finalement la décision finale … un clin d’œil amusé à sa mère avant de boire une gorgée de café.

Puis Bandit réapparait pour attirer l’attention du trio. « Mais ou est-ce que tu es allé chercher ça Bandit ! » Tasse entre les mains, Tony ne peut que s’amuser de voir sa meilleure amie se précipiter pour récupérer ses vêtements alors que sa mère tend le cou pour observer la scène. Anthony baisse le regard avant de se pencher pour récupérer les morceaux de tissu en les tendant à Pen avec un sourire radieux, et sans doute un peu moqueur. « Pen ressemblait à une vraie boule de disco hier, t’aurais dû voir ça, m’man. » Il acquiesce d’un signe de tête. La tasse de la mère reprend place sur la table de cuisine. Elle n’est pas terminée. Elle se redresse et fait mine de jeter un coup d’œil à sa montre. « Une boule de disco ? j’aurais bien aimé voir ça. Oh ! Il va falloir que j’y aille, moi si je ne veux pas être en retard ... » Elle se lève. « Tu passeras à la maison demain, pour qu’on puisse manger ensemble ? » Elle vient poser les mains sur les joues de son fils. « Bon anniversaire mon coeur » et elle se hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue tout en tapotant son torse quand elle s’éloigne. « Bon courage pour ranger tout ça … », qu’elle dit en désignant les différentes assiettes, verres et bouteilles. « Ça m’a fait plaisir de te revoir, Penelope. » Un sourire et elle se dirige vers Bandit pour le saluer à son tour. « Je t’appelle ce soir, ‘man et merci pour Bandit ! » Elle agite la main alors qu’elle foule la porte de la maison, les joues rosées … mais amusée.

On n’apprend pas à faire la grimace à un vieux singe. Les indices sont bien nombreux. Mais elle ne dira rien. Pas respect. Par pudeur. Elle attendra qu’il lui parle, qu’il lui dise, … même si cela signifie ne jamais en parler. « Ok. Ma mère est au courant. » Il lâche ça simplement en reprenant sa tasse de café.

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16 février 2024 – Chez Anthony Lewis (outfit) Tout ça c’était la faute de Bandit (non). S’il n’était pas arrivé, tout joyeux, avec mes vêtements dans la gueule, … Non c’était entièrement faux. Nous nous étions déjà fait cramer lorsqu’elle avait pénétré dans le salon, nous trouvant tous les deux en train de boire un café, lui torse nu et moi portant ses vêtements. Elle n’était pas dupe maman Lewis mais j’appréciais sa pudeur, son respect … Et je crois qu’en cet instant je l’aimais encore plus. « Pen ressemblait à une vraie boule de disco hier, t’aurais dû voir ça, m’man. », Je m’avançais pour prendre mes affaires, le défiant du regard avant de faire quelque chose de très mature : lui tirer la langue. Mais j’étais gênée bien sûr parce que je n’aimais déjà pas mentir mais alors mentir à la mère de mon meilleur ami, c’était encore pire. J’avais l’impression qu’elle avait un radar à mensonges. « Une boule de disco ? j’aurais bien aimé voir ça. Oh ! Il va falloir que j’y aille, moi si je ne veux pas être en retard ... », je les regardais se dire aurevoir, silencieuse. Elle nous souhaita bon courage pour ranger toute cette pagaille et finit par me saluer : « Ça m’a fait plaisir de te revoir, Penelope. », « A moi aussi Madame Lewis, à bientôt ! » je lui adressais un signe de la main tandis que je posais mes vêtements sur la chaise.

Je la suivis du regard lorsqu’elle quitta la pièce et que je vis ses joues rosées. Je cachais mon visage à l’aide de mes mains, me sentant devenir écarlate. C’était n’importe quoi, j’étais toujours à l’aise avec la mère de Tony, et là, j’tais tellement surprise de la voir débarquer que j’avais paniqué… et fait n’importe quoi ! « Ok. Ma mère est au courant. » J’éclatais de rire, encore gênée mais soulagée qu’elle soit partie. « Je vois pas comment elle peut ne pas l’être. » dis-je avec un certain amusement. Je posais mon regard sur lui et me saisis de ma tasse de café. J’en pris une gorgée, puis m’avançais vers mon meilleur ami pour lui faire face. Je me mettais face à lui, essayant de capter son regard : « Et ça t’ennuie ? » demandais-je, la voix calme. Intérieurement, cependant, je redoutais sa réponse, j’étais fébrile. Il m’avait déjà dit qu’il voulait prendre son temps et faire les choses à son rythme. Et que sa mère nous surprenne, ce n’était pas prévu. « Qu’elle sache. » je précise, sentant mon cœur rater un battement, « Tu veux p’t’être que je te laisse ? » J’espérais qu’il ne répondrait pas par l’affirmative mais je ne voulais pas le brusquer et bon sang ! ça me coûtait !!

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Elle rit. Il boit une gorgée de son café avant de la reposer sur la table. « Je vois pas comment elle peut ne pas l’être. » Il hausse les épaules. Sa mère, elle a toujours eu un talent inné pour tout deviner des secrets de ses enfants. Cependant, elle n’a jamais poussé ces derniers à les révéler. Elle n’en a jamais eu le besoin. Anthony a toujours fini par aller voir sa mère, lui parler, se confier. Et, elle a toujours fait semblant de ne pas déjà tout savoir. « Et ça t’ennuie ? » La question le surprend. Mais elle fait sens. Il repose son attention sur Penelope. Est-ce que ça l’ennuie ? A vrai dire, il sait que sa mère ne dira rien à personne et qu’elle se sent peut-être même coupable d’être entrée sans frapper, de ne pas avoir entendu qu’il la rappelle. Il se dit que c’est toujours leur petit secret, que ça n’engage à rien. Un non événement en soi. Mais de l’autre, c’est peut-être avec un soulagement qu’il voit que ce n’est pas la fin du monde. La terre ne s’est pas arrêtée de tourner. « Qu’elle sache. Tu veux p’t’être que je te laisse ? » Il penche la tête, les sourcils froncés, une grimace. « Que tu me laisses ? t’essaies d’esquiver le plan rangement ? Si c’est ta technique pour m’laisse gérer tout seul, tu rêves » qu’il réplique aussitôt en agitant son index d’un air accusateur, sourire aux lèvres. L’humour, la comédie pour issue de secours.

« Je sais qu’elle ne m’en parlera pas, qu’elle ne t’en parlera pas, qu’elle n’en parlera pas … mais j’avoue que j’aurais aimé annoncer la chose de manière différente si jamais on avait voulu annoncer quoique ce soit, non ? » Il prononce cela avec une voix un peu plus sérieuse. Et soudain, il prend conscience. Il se souvient. Il se souvient ce que signifie vivre dans le secret. Il se souvient de la douleur, de la douce folie vécue avec Juliet. Il se souvient devoir mentir. Vivons cachés, vivons heureux est une connerie. Il y avait perdu bien trop de plumes. Il ne veut plus vivre comme ça. Il ne peut pas. Il ne veut pas d’une demi-relation. Il ne veut pas d’un demi-amour. « J’ai déjà vécu l’histoire planquée, cachée, faite de mensonges et de secrets. J’ai pas envie de recommencer. » La voix est posée. Le ton néanmoins sérieux. « J’ai pas envie que tu deviennes un secret, Pen », qu’il ajoute en plantant son regard dans le sien.

Happy Birthday !
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Chez Anthony Lewis J'aurais du mal à exprimer le soulagement que je ressentais lorsque je compris qu'il ne paniquait pas. Que, de nous deux, c'était moi la plus fébrile. Anthony parle calmement et semble plus se focaliser sur le fait que je me défile pour le rangement de sa maison. « Que tu me laisses ? t’essaies d’esquiver le plan rangement ? Si c’est ta technique pour m’laisse gérer tout seul, tu rêves » Il utilise l'humour comme issue de secours et son index faussement accusateur pointé en ma direction m'arrache un petit sourire:« Je me défile pas, si c'est ce que tu insinues Mr Lewis. » précisais-je.

« Je sais qu’elle ne m’en parlera pas, qu’elle ne t’en parlera pas, qu’elle n’en parlera pas … mais j’avoue que j’aurais aimé annoncer la chose de manière différente si jamais on avait voulu annoncer quoique ce soit, non ? », J'acquiesçais, avec un petit signe de tête. S'il y avait eu, effectivement, quelque chose à annoncer, j'aurais préféré afficher une meilleure dégaine que celle que j'ai actuellement. J'aurais préféré être plus sûre de moi, moins nerveuse surtout parce que je la connaissais bien Mme Lewis, que je n'avais pas à me poser la question sur sa famille qui me connaissait déjà. Je pris alors conscience – avec un mélange d’horreur et d’angoisse - que j’étais déjà en train de me projeter. Mme Lewis comme belle-mère par exemple. Il fallait absolument que j’arrête de me faire des films. « Oui c’est sûr, mais pour l’instant, on a rien à annoncer de toute façon. » Que j’essayais de me convaincre, affichant une fausse décontraction. « J’ai déjà vécu l’histoire planquée, cachée, faite de mensonges et de secrets. J’ai pas envie de recommencer. » Il n’avait pas besoin d’en dire plus. Je savais qu’il parlait d’elle. Et tout à coup, me revint en mémoire ce que je lui avais dit la première fois qu’il m’en avait parlé. Je lui avais dit qu’il méritait de vivre l’amour sans se cacher et qu’il ne devrait pas accepter de passer en second, qu’il méritait qu’on l’aime au grand jour. Ça ne me paraissait jamais aussi vrai aujourd’hui. Je le pensais toujours. « J’ai pas envie que tu deviennes un secret, Pen » Et c’était comme si mes pensées faisaient échos à ses paroles. « Et j’en serais pas un. » lui assurais-je, toujours mon regard planté dans le sien, je posais mes mains sur ses joues, « Je me cacherais pas, je NOUS cacherais pas. Je ne suis pas elle, Tony, je n’accepterais pas la clandestinité. J’ai pas honte de toi ou de ce que les autres pourraient penser. » J’espérais qu’il avait bien assimilé ce que je venais de dire, « Je te l’ai déjà dit, je te laisse le temps de ranger tout ce bordel dans ta tête mais si quelqu’un se met entre nous, » Juliet par exemple, je crois que c’était ça que je craignais le plus, qu’il replonge … , « Je me cacherais pas derrière un secret. Je me battrais. » Pour toi, parce que ça en valait la peine.