ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Les ambulanciers avaient débarqué en criant, et Olivia avait juste réussi à percevoir que la perfusion de leur petit patient ne passait plus, dans le vacarme qu'ils avaient provoqué. Elle s'était empressé de récupérer de quoi poser une nouvelle perfusion, et des tubes de sang au passage, sachant qu'un médecin finirait bien par demander un bilan.
Elle se rapprocha du patient, notant qu'une de ses collègues étaient déjà en train de prendre des constantes, le bruit familier du brassard à tension se gonflant remplaçant les voix des ambulanciers qui s'étaient éloignés pour parler au médecin. L'adolescent semblait inconscient mais sa respiration était régulière. Il aurait presque pu passer pour endormi, s'il n'y avait pas eu les traces de blessures sur son visage et ses bras - un accident de voiture, si elle devait se fier à son expérience, mais sans qu'elle ne puisse déterminer s'il était conducteur ou passager. Trop jeune pour avoir le permis ne signifiait pas qu'il ne conduisait jamais...
« Ok, mon grand, ça va piquer légèrement mais ça devrait pas prendre longtemps » murmura-t-elle au jeune homme, tout en posant son garrot.
Elle continua de parler doucement, expliquant ses gestes, parce qu'elle avait toujours été incapable de rester muette, même avec un patient inconscient ou bien trop jeune pour comprendre ses mots. Et peut-être que celui-là percevait ce qu'elle disait...
« Tu rajouteras un bilan de drogue, Welch » l'interpella un médecin, venu ausculter l'adolescent.
Elle hocha la tête, tout en attrapant ses tubes de sang. Elle avait beau travailler en pédiatrie, elle savait la couleur du tube pour les tests de drogue, et cette idée la rendait toujours un peu triste. Elle finit pourtant de poser sa perfusion puis s'écarta pour étiqueter et envoyer les tubes de sang, apprenant au passage que son jeune inconnu s'appelait Paul. Comme l'adolescent qu'elle hébergeait chez elle en tant que famille d'accueil, et qui avait sans doute le même âge. Trop jeune pour se retrouver à l'hôpital dans un accident...
Son bilan envoyé, elle se retourna vers le patient, stable et avec une nuée d'internes autour de lui, occupés à écouter le médecin qui l'auscultait et donnait des indications sur ce qu'il fallait chercher et surveiller. Alors qu'elle regardait les visages attentifs, elle finit par tomber sur celui de Laurie, et elle se dit que c'était peut-être la première fois que la jeune femme se retrouvait face à une telle urgence.
« Laurie ? Tu vas bien ? » s'inquiéta-t-elle, se rapprochant de la jeune femme mais sans la toucher pour ne pas la faire paniquer.
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≈ ≈ ≈ {you stand still as a snowman} crédit/(raquelgifs) ✰ w/@Olivia Welch
Toutes les heures au St-Vincent sont différentes. Si toi, tu peux l'expérimenter depuis ton petit poste de bénévole forcé, tu te dis que les choses doivent être pires pour les soignants. Encore une fois, tu ne comprends pas qu'on puisse choisir cette voix-là en âme et conscience, sans se dire que c'est une mauvaise idée et en étant prêt à assumer toutes les responsabilités qui vont avec. Personnellement ? Tu ne pourrais pas le faire. Tu as l'impression d'aller dans le bon sens ces dernières semaines cependant. Tu viens ici six heures par semaine, tu suis les directives des infirmières et médecin, tu vois passer beaucoup de patients, tu distribues beaucoup de plateaux-repas et tu donnes des dépliants qui indiquent comment remplir tel ou tel formulaire. Et tu rentres chez toi. Chez toi où tu restes sobre et où tu travailles d'arrache-pied pour construire quelque chose d'un peu plus solide. Les contrats de mannequinat s'enchaînent, le podcast engendre des bons nombres, si bien que les gens en réclament plus, aucun doute, tu es sur la bonne voie. Mais ce n'est pas la Laurie influenceuse qui est au St-Vincent dans la présente, non, tu es plus ancrée dans la réalité alors que ça déboule dans les urgences. Les gestes sont précis, les ordres donnés et tu reconnais sans mal Olivia qui se penche vers un jeune garçon. Tu te figes sur place avant même de le réaliser, tu le sens, ton rythme cardiaque s'accélère, encore plus quand tu entends tout ce qui se dit. Un accident de voiture. Un bilan sanguin pour déterminer dans quel état le patient est... Tout est trop familier et révélateur à la fois et la prochaine inspiration que tu prends, elle est à la fois profonde et saccadée. Tu sursautes même quand on prononce les syllabes de ton prénom. Olivia, elle est devant toi, elle t'a posée une question simple et totalement normale. "Je..." Est-ce que tu vas bien ? Tu n'en sais rien, est-ce seulement à toi qu'elle devrait poser la question ? Toi, tu n'es pas sur un brancard entouré d'une dizaine de personnes, toi, tu n'es pas inconsciente, toi, tu n'as pas été victime d'un accident. Quoi que, le dernier dire est faux, tu as été victime d'un accident, il a des semaines de cela, et si c'est le quotidien et la norme ici, pour toi, c'était suffisamment notable et retentissant pour te faire changer de bord et être un peu plus sérieuse. "Est-ce qu'il va s'en sortir ?" Tu poses la question, totalement naïve tu le sais, à Olivia. Cela te semble important de le savoir, tu te souviens encore du regard de Mavis sur toi ce soir-là, des médecins qui t'ont dit que toi, tu avais eu une chance folle. De seulement t'en sortir avec des blessures superficielles. "Pardon, tu m'as dit de ne pas traîner dans les pattes des gens et je dérange là..." Tu fais un pas en arrière, ton regard bleuté dérive une nouvelle fois sur ce parfait inconnu. "Il est juste tellement jeune."
Olivia Welch
les bonnes intentions
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La question de Laurie était somme toute logique, mais il y avait une vulnérabilité dedans qui fit bizarre à Olivia, sans qu'elle ne sache bien ce qui provoquait cette sensation. Elle se tourna néanmoins vers leur jeune patient, stable pour le moment, mais dont le pronostic vital était encore engagé.
« Je ne sais pas » répondit-elle honnêtement. « On va finir de faire les bilans et on va l'envoyer en réanimation. S'il passe la nuit, ça nous rassurera un peu sur son avenir. »
Ils allaient surtout avoir besoin de savoir quelles substances il avait ingéré pour savoir quels médicaments ils pouvaient lui donner. Une partie qui était déjà compliqué quand le patient était réveillé mais réticent à donner ce type d'informations, et qui était encore pire quand le patient était inconscient. Olivia était prête à mettre sa main à couper que les parents allaient jurer que leur enfant ne se droguait pas, quand ils arriveraient aux urgences et demanderaient des nouvelles de leur fils.
« T'es pas totalement dans nos pattes, t'es restée dans un coin » souligna-t-elle gentiment. « Et puis, je peux comprendre que certains cas interpellent plus que d'autres. Moi, j'ai toujours du mal quand c'est des patients de l'âge de mes enfants, par exemple. »
Voir des petites blondes aux jolies tresses, comme Lizzie aimait les porter quand elle allait à l'école, ou des garçons lui parlant de leur joueur de rugby préféré, ça lui rappelait immédiatement ses jumeaux. Certains soirs, elle ne pouvait que se glisser dans leurs lits et les serrer contre elle, pour se rassurer quand au fait qu'ils allaient bien, qu'ils n'étaient pas malades ou blessés...
« L'accident, ça t'évoque de mauvais souvenirs ? »
Un instant, Olivia se demanda si c'était ça qui était à l'origine du volontariat imposé de Laurie. Elle avait pu être responsable d'un accident, ou peut-être que c'était plus le volet drogue qui avait posé problème.
« T'es pas obligée d'en parler » la rassura-t-elle. « Mais on va aller en salle de pause, et tu vas manger quelque chose. Ça va te faire du bien. »
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≈ ≈ ≈ {you stand still as a snowman} crédit/(raquelgifs) ✰ w/@Olivia Welch
"S'il passe la nuit..." Tu répètes les mots d'Olivia. Une part de toi choquée, une autre rassurée, une autre en train de te dire que c'est injuste, et une autre proclamant déjà qu'il y a des médecins compétents, alors tout devrait bien se passer. Sauf que tu n'en sais rien, ça ne fonctionne pas comme cela et alors que le brancard et le patient s'éloigne, tu doutes, des tas de scénarios dans ton esprit. Ton regard bleuté est toujours sur le visage du patient, alors qu'on ordonne toute une série de tests et d'examens. Les mots d'Olivia ne sont qu'un vague écho, tu l'entends à peine ce qu'elle te dit, ce n'est pas ton genre d'être aussi distraite. Elle te pose une question, tu bats des cils et tu en poses d'autres. "Sa famille, son contact en cas d'urgence... quelqu'un va être appelé, pas vrai ?" C'est la procédure à suivre, cela te semble être logique, toi tu étais consciente, capable de dire ce qui t'es arrivé, enfin dans une certaine mesure. Tu voulais surtout rentrer chez toi, persuadée que les égratignures sur tes jambes n'étaient pas si graves que cela, et que tu pouvais te passer de traitement. Tu étais encore sous l'emprise de beaucoup de choses, malheureusement, l'esprit trop embrumé et trop pris pour penser correctement. Mais maintenant que tu es de l'autre côté, que tu vois plus clairement que jamais, tu réalises que oui. Tu as été une idiote finie, une idiote chanceuse, ça, ça ne fait aucun doute. "Je ne suis pas arrivée dans cet état-là, le soir de mon propre accident." Tu le dis avant de ne pouvoir t'arrêter, parce qu'Olivia te rassure. Tu ne comprends pas pourquoi elle le fait encore dans une situation pareille. Alors que tu ne le mérites pas et que ce n'est pas toi la patiente, pas toi du tout. "Mais t'as raison, on n'a pas besoin d'en parler ici. Ce n'est pas le meilleur endroit." Tu pousses un long soupir avant de passer une main dans tes mèches blondes toujours courtes. Tu t'y fais depuis quelques mois et si ce n'est pas le signe que tu n'es pas la même personne que ce soir-là, tu ne sais pas ce qu'il faut de plus. "Et je te suis seulement si on n'a pas besoin de toi." Que tu concèdes, ton regard bleuté retombant sur Olivia. Tu ne veux pas déranger, tu ne veux pas faire de vagues, pas maintenant, ce n'est pas très important que tu manges ou même que tu parles. Du moins, ça ne te parait pas important.
Olivia Welch
les bonnes intentions
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Olivia se connecta sur le logiciel des urgences pour vérifier que rien n'était en attente - c'était souvent le problème après avoir géré un gros choc, sur lequel toute l'équipe ou presque était réquisitionnée, les autres patients passaient ensuite, et ne devaient pas être oubliés dès que les soignants étaient libres. Heureusement, rien ne semblait presser, ce qui laissait du temps à l'infirmière pour débriefer un peu l'urgence avec Laurie.
« On a son identité, on va pouvoir essayer de contacter sa famille. Et si on arrive pas à avoir leur numéro, c'est la police qui ira les prévenir. »
Ils essayaient toujours d'avoir un membre de la famille, que ce soit pour avoir les antécédents médicaux ou pour que quelqu'un vienne voir le malade. Ce n'était pas toujours simple, parce qu'il y avait des dynamiques familiales compliquées, et qu'ils n'en avaient généralement aucune idée avant de téléphoner. Même si dans le cas d'un adolescent se livrant à des activités illégales ou ayant accès à des drogues illégales, c'était assez facile de s'imaginer que la situation sociale ou familiale était complexe.
Quoi qu'il en soit, cette situation interpellait Laurie, lui rappelait de mauvais souvenirs, et Olivia sentait qu'il fallait sans doute mieux en parler avant que la jeune femme ne finisse son service et ne rentre chez elle. Ce ne serait pas lui rendre justice que de la laisser rentrer seule, avec toutes ces questions en tête et aucune réponse pour se rassurer.
« Les filles, si vous me cherchez je suis en salle de repos » lança-t-elle à deux de ses collègues.
Amy lui sourit de là où elle préparait de quoi perfuser, pensant sans doute que la grosse réanimation qui venait d'être faite avait été compliquée à voir pour leur recrue. Olivia entraîna donc Laurie vers la salle de pause, déserte, et elle sortit quelques gâteaux de leur réserve, espérant que la jeune femme mange un peu. Le choc et le stress pouvaient provoquer une hypoglycémie réactionnelle, et elle préférait éviter de devoir réanimer Laurie dans les minutes à venir.
« Tu veux boire quelque chose ? Un jus de fruit ou une boisson chaude ? » demanda-t-elle tout en se faisant couler un café.
Elle observa la jeune bénévole tout en attendant sa réponse. Elle était un peu plus pâle qu'à son habitude, mais ne semblait pas encore prête à s'évanouir, ce qui était déjà un peu rassurant. La situation pouvait vite changer, le stress pouvant provoquer des malaises soudains, et Olivia était prête à surveiller la jeune femme comme du lait sur le feu, consciente de la violence de la scène qui venait d'arriver, et du fait que Laurie n'était pas une soignante et n'avait donc pas les ressources pour y faire face.
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≈ ≈ ≈ {you stand still as a snowman} crédit/(raquelgifs) ✰ w/@Olivia Welch
Tu suis Olivia du regard alors qu'elle se penche vers l'ordinateur et tu la laisses taper sur le clavier. Tu ne sais pas quoi ajouter pour le moment, ton esprit fonctionne à plein régime, un tas de pensées se bouscule dans ta tête. Une en particulier : si tu ne devrais pas être un peu plus utile. Plutôt que juste te tenir là et de poser des questions stupides. On t'a forcée à être ici, parce que toi aussi t'as merdé, tu n'es pas là parce que tu es une bonne personne ou parce que tu as décidé d'aider parce que tu sais qu'il faut tendre la main aux autres. Olivia te sort de tes pensées avec ses prochains mots et tu hoches la tête."Okay, la police... oui, pour un accident, c'est la procédure normale, je le sais maintenant..." Tu murmures cela, plus pour toi que pour quelqu'un d'autre en réalité et l'instant suivant, tu te fais entraîner au loin, loin du service des urgences, par Olivia en personne. Dans la salle de pause, tu n'hésites même pas une seule seconde et tu finis par investir une chaise. Tu mets tes pieds sur le siège, les jambes pliées, tes genoux pressés contre ta poitrine, tu laisses ton menton reposer sur tes genoux. Ton regard est perdu dans le vide pendant quelques instants et tu réponds à Olivia, sans vraiment y penser. "Juste de l'eau, ça suffira largement." Juste de l'eau pour toi, pour le moment alors que tu continues de réfléchir. Ce sont tes propres bras qui viennent encercler tes genoux, alors que tu repenses à cette fatidique soirée. Est-ce une bonne idée d'y penser ? Certainement pas, mais c'est là dans ton esprit, encore frais, les souvenirs beaucoup plus vifs maintenant que sur le canapé du Docteur Flynn. Pourquoi est-ce que tout te revient maintenant ? Tu n'en as aucune idée, tu ne l'expliques pas et tu le sais, ton cœur bat rapidement dans ta poitrine alors que les souvenirs et le reste revient. "Je ne pense pas que j'avais réalisé à quel point j'ai eu de la chance ce soir-là... maintenant que je vois quelqu'un qui lui ne peut pas répondre aux questions..." Tu soupires alors que tu ne sais pas comment finir cette phrase en réalité."J'ai mis quelqu'un dans le coma pendant quelques jours avec mes conneries. Alors que moi j'étais debout. La vie est vraiment mal foutue parfois..."
Olivia Welch
les bonnes intentions
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Olivia restait concentrée sur Laurie, percevant sans mal le malaise de la jeune femme. Elle essayait de la considérer non pas comme la volontaire pleine d'entrain qu'elle était depuis son arrivée aux urgences, mais comme quelqu'un ayant vécu un traumatisme - sans doute assez récemment - et qui avait besoin de temps pour surmonter le choc qu'avait causé la réanimation qu'elle venait de voir. Sans doute avait-elle eu des souvenirs de ce qu'elle avait elle-même vécu. Laurie était en tout cas clairement sous le choc, et Olivia préféra la tirer dans un endroit calme où elle pourrait plus facilement se détendre et traverser cet épisode douloureux.
Elle avait bien fait, puisqu'une fois dans la salle de pause, Laurie se prostra sur une chaise, ayant sans doute besoin de se sentir contenue. Olivia ne la connaissait pas assez pour savoir ce qu'elle appréciait ou non dans un tel épisode, aussi se contenta-t-elle de rester assez proche pour pouvoir intervenir si besoin, sans la coller ou la toucher dès fois que le contact n'empire ses symptômes. Si Laurie en avait besoin, il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle sache le demander.
Olivia resta silencieuse le temps que la jeune femme ne regroupe ses pensées et ne soit prête à parler. Si elle le voulait. Après tout, elle pouvait ne pas vouloir se confier, ou ne pas s'en sentir capable pour le moment, et l'infirmière ne pourrait que comprendre. Ce n'était pas évident de s'ouvrir sur quelque chose d'aussi personnel auprès de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas mais côtoyait tout de même fréquemment. Laurie finit cependant par parler, donnant assez peu de détails - mais ceux qui semblaient le plus la déranger.
« Ton accident, c'était il y a combien de temps ? »
Sans doute quelques mois, peut-être une année, estima-t-elle intérieurement. Le temps qu'elle soit jugée, et sans doute était-ce la raison de son volontariat imposé au sein des urgences. Une façon de la punir de ses erreurs passées, même si Olivia trouvait que la mettre dans un endroit où elle pourrait être observatrice d'une situation proche de son accident était un peu de la torture psychologique.
« Ce n'est pas forcément celui qui est le plus en tort qui est le plus blessé » souligna-t-elle doucement. « Mais même si tu es sortie sur tes deux jambes, j'ai l'impression que tu continues d'y penser, et de ressentir de la culpabilité. »
Olivia se disait que c'était plutôt une bonne chose. Elle ne savait pas exactement à quel point Laurie se punissait elle-même en ressassant son accident, mais le fait qu'elle ressente de la culpabilité à l'égard de tout ça montrait qu'elle était en position de changer ce qui n'allait pas et de ne pas être de nouveau la cause de blessures, ou pire, sur quelqu'un d'autre.
« Si j'ai bien compris, tu étais en tort à l'époque ? Sans forcément rentrer dans les détails, est-ce que tu as changé des choses pour éviter que ça se reproduise ? » demanda-t-elle, pour que Laurie se fixe sur les bonnes choses qui en avaient résulté, et pas forcément sur le fait qu'elle aurait pu mourir, ou tuer quelqu'un.
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≈ ≈ ≈ {you stand still as a snowman} crédit/(raquelgifs) ✰ w/@Olivia Welch
La question d'Olivia te tire complètement de tes pensées. Combien de temps ? Oui, il y a de l'eau qui a coulé sous les ponts. Et tu peux le dire, de manière objective, tu n'es pas la même femme que tu étais ce soir-là. Plus aussi perdue, plus autant à la recherche de quelque chose pour te compléter, plus aussi perdue et surtout plus aussi malheureuse. Tu es incapable d'expliquer toutes les pensées qui te sont passées par la tête ce soir-là, ni ce qui t'a poussé à sortir. Sincèrement, tu ne peux pas, et tu le réalises encore plus alors que tu poses ton regard bleuté sur Olivia. Qui ne connaît que les grandes lignes, cela ne te coûte rien de le dire, les détails ont déjà été partagés, et par toi en plus, en ligne à tes abonnés et techniquement, ton compte Instagram est public. Qu'est-ce que tu as à cacher ? Tu as merdé et tu en paies le prix fort depuis. "C'était en septembre dernier, donc il y a quelques mois en réalité… Ça parait tellement loin quand j'y pense." Six mois, ce n'est rien en fait, et pourtant beaucoup de choses ont changé pendant ces quelques semaines. Tu as changé, tu as fait une pause loin des réseaux sociaux, tu as arrêté de boire, arrêté de jouer avec ce genre de substances de manière générale. Et tu t'es pliée aux règles : l'amende, la thérapie, les heures de travaux d'intérêt généraux. Tu n'as pas cherché à faire l'intéressante ou à te faire bien voir, ou même essayer de gagner des points de sympathie avec cette histoire. Tu n'as pas joué les victimes, car tu sais que dans ce cas-là, ce n'est pas toi la victime, non, tu ne l'as jamais été. Tu laisses tes jambes retomber sur le sol, tu adoptes une position un peu plus conventionnelle sur cette dernière, alors que tu réfléchis aux mots d'Olivia. "Hmm, tu devrais parler à ma thérapeute, parce qu'elle me sort le même discours, et souvent." La culpabilité est là, c'est un nœud dans ta poitrine, qui t'empêche de respirer et qui ne part pas. Qui ne partira jamais, car tu finis toujours par repenser à cette nuit. Toujours, comment est-ce tu pourrais juste passer à autre chose ?"Pas juste en tort, la seule responsable. Et je vais bien, l'homme que j'ai mis dans le coma s'est réveillé et il a repris sa vie d'avant. J'ai payé mon amende, je fais mes heures de bénévolat ici et pourtant..." Et pourtant tu ne sais pas si tu réussis à faire une différence, à réellement te racheter. Cela, tu préfères ne pas le dire à voix haute, tes problèmes ne sont pas ceux d'Olivia et ce n'est pas sympa de vider son sac quand les gens ne sont pas prêts. Cela, le Docteur Flynn te l'a déjà dit. "Je suis sobre." C'est une vérité, quelque chose que personne ne peut te l'enlever et tu en es même fière. Tu sais ce que tu cherchais à oublier avec tout ça, aller t'asseoir aussi souvent sur le canapé d'une thérapeute aide à gérer. Et t'aide à relativiser et tu peux enfin te sentir normale. Surtout en sachant que tu n'es pas la seule qui se sente un peu dépassée parfois."Depuis tout ce temps-là, le truc le plus fort dans mon frigo, c'est de l'eau minérale."
Olivia Welch
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Après le silence de Laurie, Olivia sursauta presque en entendant la jeune femme prendre la parole pour raconter ce qu'il s'était passé. D'un ton presque étonné qu'elle ne sache pas, alors que l'infirmière n'avait pas moyen de savoir pour l'accident. Elle ne se souvenait pas avoir vu Laurie passer côté adulte, mais elle avait pu être de repos ce jour-là, ou juste bien occuper dans son secteur - ou la voir mais sans garder son visage en tête, et sans la reconnaître le jour où elle avait débuté son volontariat.
« Beaucoup de choses peuvent se passer en six mois » approuva-t-elle doucement.
La période pouvait sembler courte, juste une demi-année, mais Olivia savait combien le temps pouvait sembler s'éterniser quand on se noyait sous les problèmes sans en voir le bout. Un accident traumatisant pouvait avoir donner l'impression que le temps ne passait pas, que Laurie était bloquée dans l'enquête ou dans l'attente de la décision du tribunal. Bloquée aussi dans l'incapacité de reprendre une vie normale, puisqu'elle devait régulièrement se présenter aux urgences pour ses heures de bénévolat, qu'elle n'aurait jamais faites s'il n'y avait pas eu ce problème.
« J'imagine qu'à force d'accompagner les psys du service, on finit par retenir quelques méthodes. Si tu reconnais ta thérapeute dans ce que je dis, c'est que je dois pas être loin de la vérité ! »
Et peut-être aussi que Laurie avait besoin d'entendre le même discours dans la bouche de plusieurs personnes, pour commencer à y croire. C'était bien beau de la part de la personne qui la suivait, mais ça ne voulait pas dire que la jeune femme était convaincue, ou prête à travailler sur sa culpabilité. Olivia espérait pouvoir enlever un peu de cette chape de béton qu'elle semblait porter sur les épaules, sans trop être sûre que ses paroles aient le moindre impact.
L'infirmière resta impassible, mais elle fut bien soulagée d'apprendre que la victime de l'accident causé par Laurie allait bien possiblement sans séquelles puisqu'il avait même repris le cours de sa vie. Elle imaginait facilement un traumatisme, peut-être une incapacité à reprendre le volant, mais les traitements qu'il pouvait mettre en place ne concernait pas Laurie. Cette dernière devait se focaliser sur elle-même, et sur la façon dont elle pouvait réparer ce qu'elle avait cassé.
« La sobriété, c'est un chemin difficile, et c'est courageux de s'y engager et de s'y tenir. J'imagine que cet accident est une bonne motivation pour te rappeler à quel point c'est important de s'y tenir. »
C'était impressionnant que Laurie n'ait pas eu d'épisodes de relâche en six mois. Certes, elle avait de bonnes raisons de s'y tenir, mais ça ne voulait pas dire que l'addiction ne pouvait pas gagner le combat et la forcer à briser sa sobriété. C'était une maladie vicieuse et qui savait comment parvenir à ses fins, surtout avec la culpabilité et les regrets de Laurie, qui étaient de bons attraits pour boire et tout oublier.
« J'imagine que ta psychothérapeute te suit pour ce combat contre l'addiction ? Ou que tu le fais avec un professionnel de santé. »
Laurie était forcément accompagnée, pour réussir à rester sobre si longtemps. Du moins, Olivia l'espérait fortement, parce qu'elle savait qu'il fallait être bien accompagnée pour que le sevrage réussisse. Il fallait aussi qu'elle travaille sur ce qu'il l'avait amenée à être addict à l'origine, sans quoi elle finirait par replonger dans ses travers.
« Est-ce que tu peux me dire ce que cet accident que tu viens de voir aux urgences a fait remonter comme émotions ou comme souvenirs en toi ? »
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≈ ≈ ≈ {you stand still as a snowman} crédit/(raquelgifs) ✰ w/@Olivia Welch
Tu hoches la tête alors qu'Olivia confirme que six mois eh bien... c'est long. Tu n'es pas la même personne et pourtant, tu pourrais retomber dans les mêmes travers et refaire les mêmes conneries. Tu ne le souhaites pas et plus tu vas t'asseoir sur le canapé du Docteur Flynn et plus tu réalises que tu es la seule personne responsable de tout cela. De tes actes, de ta sobriété, de ton bonheur, et même de ta réussite. Mais également du mal que tu fais aux autres. Dans un sens, tu es presque contente d'avoir pu croiser Jo en décembre dernier, cela aussi, ça semble remonter à une décennie. Cet accident t'a surtout permis de réaliser que non, tu n'aimais pas particulièrement la personne que tu étais devenue, et qu'il n'était pas trop tard pour faire marche arrière. Tu as fini par ouvrir les yeux, de la pire façon qui soit certes, mais le déclic s'est bien fait et désormais ton regard bleuté tombe sur Olivia. Tu bats frénétiquement des cils en regardant le médecin, et aussi parce que tu n'aimes pas la façon qu'elle a de décrire ton accident. Une bonne motivation ? Ouais, ce n'est pas ainsi que tu décrirais les choses en fait, et tu n'es pas certaine d'aimer le raccourci qu'Olivia est en train de faire. "Je ne vois définitivement pas mon accident comme quelque chose de bon ou même de positif. Et ce même si je suis sobre maintenant." Tu te concentres sur un seul jour à la fois et ce que tu peux contrôler. Cela, ce sont les conseils du Docteur Fynn, ça et le fait de réaliser que tu es comme tout le monde. Que tu as le droit de faire des erreurs, que tu peux recommencer ou même demander de l'aide si tu en as besoin. "Pas que pour ça, c'est un suivi recommandé et plus ou moins obligatoire. Avec l'amende et les heures de travail d'intérêt général en fait..." Et aussi un combat pour récupérer tes hormones et tes traitements de femme transgenre, tu n'en prends plus aussi régulièrement qu'à ton adolescence ou même après ton opération, mais tu as besoin de doses régulières. Tu es bien suivie par un médecin un peu plus traditionnel, qui t'a assurée que tout se passerait bien pour le moment et que tu pourrais reprendre les traitements au moment important et quand les restrictions seront levées. Mais ça n'a pas son importance pour le moment, et tout ce que tu peux voir, c'est ce jeune garçon, les yeux fermés et entouré de médecins. "Il est tout seul, comme moi." Que tu finis par laisser échapper, après un autre long soupir. Mavis t'a bien proposé d'appeler un contact proche ou même ta mère ce soir-là, mais tu ne vois pas comment Catherine aurait pu se déplacer jusqu'à toi. Et ensuite, tu n'es pas certaine que tu aurais voulu dans ta mère dans une telle situation, pas certaine qu'elle te rassure ou qu'elle soit là pour toi tout simplement. Ce qui est assez terrifiant quand tu y penses bien, ne pas savoir si on peut compter sur les autres, ou même sur soi-même. "Personne ne devrait être seul dans ce genre de moments." Tu le dis de façon beaucoup plus résolue que tu ne l'aurais dit par le passé, très sûre et certaine de ce que tu avances."C'est tout ce que je peux dire à ce sujet. J'essaye de ne pas trop remuer les souvenirs de cette soirée-là. " Tu reprends une gorgée de ton eau après cette phrase. Ce n'est pas que tu es dans le déni, tu sais ce qui t'est arrivé, mais c'est justement parce que tu te souviens de tout ça que tu ne peux pas le prendre à la légère. "Parce que ce n'était pas une bonne soirée, tout simplement." Tu le dis en poussant un autre long soupir.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia laissa Laurie poser des mots sur ce qu'elle ressentait, un peu soulagée de constater que Laurie était toujours capable de la contredire. L'accident qu'elle avait causé avait eu un fort impact sur elle, et l'arrivée de leur actuel blessé aux urgences avait certes réveillé de mauvais souvenirs, mais elle n'était pas en état de choc. Ni en train d'essayer de lui mentir ou de diluer ses responsabilités. C'était courageux de sa part, de continuer d'affronter les choses et de les garder les plus véridiques possibles.
« C'est important d'avoir un suivi en de telles circonstances. Même si le fait que le tribunal l'ait rendu obligatoire ne simplifie pas forcément les choses ? »
En tant qu'infirmière, Olivia estimait qu'un sevrage était plus facile à mener quand on était bien accompagné, que ce soit dans sa vie privée, ou par des soignants formés. Elle espérait que la personne qui suivait Laurie soit un bon professionnel, mais également que le contact soit bon entre eux. Il fallait que Laurie soit en confiance et se sente soutenue pour que le travail qu'ils faisaient ensemble porte ses fruits. Mais ce n'était pas à Olivia de mettre son nez là-dedans, et elle ne pensait pas que Laurie lui parle de tout ça pour qu'elle émette un quelconque jugement ou conseil.
« Personne ne devrait être seul à l'hôpital » approuva-t-elle. « Et je suis sûre que nos médecins sont en train de prévenir sa famille, maintenant qu'on a son identité. »
Olivia ne pouvait pas assurer que ce serait aidant. Parfois, les réactions des familles quand elles apprenaient qu'un de leurs proches était l'instigateur d'un accident pouvaient être terribles. Et après plus de dix ans en pédiatrie, elle avait bien conscience de combien certaines familles pouvaient être dysfonctionnelles.
« Et puis ici, on est en pédiatrie. La prise en charge sera différente de ce que tu as vécu côté adulte, du moins tant qu'il sera hospitalisé dans nos murs. Je crois qu'il a l'âge d'être jugé comme un adulte. »
Il devait aussi avoir l'âge d'être soigné comme un adulte, mais son visage juvénile - et le manque d'informations sur son identité au moment de l'accident - avait sans doute influencé les premiers secours, qui avaient préféré l'amener côté pédiatrique. Le réveil serait sans doute un peu plus doux et cocooné, sans que Olivia ne sache si ça l'aiderait à mieux appréhender tout ce qui allait se passer ensuite.
« Est-ce que tu vis avec quelqu'un ? Ou est-ce que tu peux avoir quelqu'un avec toi ce soir ? » demanda-t-elle ensuite, un peu inquiète de laisser Laurie rentrer seule avec ses mauvais souvenirs.
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≈ ≈ ≈ {you stand still as a snowman} crédit/(raquelgifs) ✰ w/@Olivia Welch
Oui, le suivi est important, tu hoches la tête, sans le réaliser, aux mots d'Olivia. Parce que cela reste la vérité, sans le Docteur Flynn, cette amende et tout ce qui a suivi, tu sais que tu aurais pu retomber dans les mêmes schémas qu'avant. Les mêmes mauvaises habitudes, c'est tellement facile. Parfois, tu penses à le faire, à arrêter de penser, de prendre le temps de respirer et juste te laisser avoir par une bouteille de vodka, et par l'euphorie, ainsi que le sentiment de légèreté qui arrive quand tu n'es pas sobre. Un sentiment que tu as associé à du bonheur pendant trop longtemps, ce n'est plus le cas maintenant... Enfin moins. Parfois, ça te manque, quand tu vois des scènes comme celle d'aujourd'hui, qui est toujours ancrée sur ta rétine. Tu te dis que tu pourrais oublier et passer à autre chose. Oui, c'est sûrement cela le plus effrayant au final, ne rien oublier et de te souvenir de tout dans des détails plus qu'effrayants. Tu n'y peux rien tu supposes, tu résistes à l'envie de demander à Olivia comment elle fait pour passer à autre chose, quand elle abandonne sa blouse au vestiaire, quand elle doit retourner chez elle, et à sa vie normale. Mais ça te parait un peu trop personel, alors tu ne le fais pas. "C'est de ma faute, je me suis mise dans la merde toute seule, je suis une adulte, il y a des conséquences..." Tu le marmonnes parce que c'est la vérité, et le dire à voix haute est important. Pas juste pour montrer à Olivia que tu as bien tout compris et que la leçon est apprise, mais juste de manière générale. Pour toi, c'est important aussi. De l'admettre, de ne pas rejeter la faute sur quelqu'un d'autre, montrer que tu comprends tes erreurs et qu'elles ne font pas de toi quelqu'un de cassé, mais juste... Une personne humaine, ni plus, ni moins. "Tu sais quel âge il a ? Je demande sérieusement, j'ai toujours été plus que nulle pour deviner ou estimer ce genre de choses. Je suppose que c'est plus facile quand tu es médecin." Et que tu sais sur quoi t'appuyer et où regarder. Tu ignores son âge, mais tu le vois comme un adolescent, peut-être seize ans ? Dix-sept ? Si Olivia te dit qu'il est plus âgé, tu seras la première surprise, mais cela ne t'étonnerait pas vraiment. Ce n'est pas comme si tu avais pu te rapprocher, avec tous ces médecins autour, difficile de se faire une idée ou de pouvoir bien le regarder ou même de le regarder tout court. La dernière question d'Olivia te surprend, mais tu te lèves bien, pour finir ton verre d'eau et pour t'étirer un peu. Rester dans la même position aussi longtemps n'est vraiment pas fait pour toi. "Nan, je vis toute seule." Comme beaucoup de gens, ce n'est pas un problème en soit. Et la perspective de retrouver ton appartement silencieux est même plutôt réconfortante. Tu peux faire autant du bruit que tu veux, décider d'organiser toutes tes palettes de maquillages ou tous tes vêtements. Ou de manger de la pizza en sous-vêtements... il n'y a personne qui peut t'en empêcher. "Je crois que tu t'en fais trop pour moi Olivia, j'arriverais à rentrer toute seule comme une grande." Tu forces un sourire sur ton visage, complètement faux, mais pour rassurer l'autre femme, tu ne veux pas devenir sa responsabilité ou qu'elle décide de s'occuper de toi de manière excessive. "Et puis techniquement, je suis toujours là pour... Quarante-cinq minutes alors..." Tu le dis alors que ton regard bleuté se pose sur une des horloges qu'il y a dans la pièce. "Et je veux aider pendant ce temps, pas me tourner les pouces."
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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En un sens, c'était rassurant de voir que Laurie avait conscience d'avoir commis une énorme erreur, et faire en sorte de la réparer et d'en payer les conséquences, voire même de culpabiliser à l'idée de ne pas en faire assez. De l'autre, elle avait appris à connaître la jeune femme sur les derniers mois, et elle avait l'impression qu'elle se mettait trop de pression sur les épaules. Mais il y avait une raison pour laquelle on n'était pas sensé juger un proche, et si elle avait été aux urgences au moment de l'accident, avant de connaître Laurie, elle aurait certainement réagi de manière très différente face à la jeune femme. Laurie ne semblait pas vouloir de la pitié des autres, et elle avait un thérapeute à qui parler de tout ça, aussi Olivia ne jugea pas nécessaire de trop intervenir, ni dans un sens, ni dans l'autre.
« Oh, je suis juste infirmière mais j'imagine qu'à force de côtoyer les enfants, on arrive à être meilleurs juges. Je dirai qu'il doit avoir seize ou dix-sept ans, à peine l'âge pour être encore admis chez nous. »
Le transfert vers le secteur adulte se faisait à partir de quinze ou seize ans, et aussi suivant la charge de travail chez les uns ou les autres. En plein pic de bronchiolite, tout ce qui pouvait être traiter côté adulte y était automatiquement envoyé, pour soulager les équipes déjà surchargées. Les ambulanciers avaient toutefois tendance à venir d'abord côté pédiatrie quand ils n'étaient pas sûrs de l'âge d'un patient et n'avait pas moyen de vérifier son identité.
« J'ai vu assez de situations comme celle-ci pour savoir que l'adrénaline peut retomber un bon moment après ce qui t'a provoqué le pic. Alors si ça va pas, hésite pas à nous rappeler aux urgences, ou à contacter ton thérapeute, un ami, n'importe qui avec qui tu te sens en confiance. »
Reprendre la routine des urgences n'était pas évident mais l'aiderait à tenir pour la fin de son volontariat. Olivia appréhendait plutôt ce qui pourrait se passer après, quand Laurie se retrouverait seule chez elle à retourner le problème dans sa tête ou à faire des parallèles dangereux avec sa propre situation. Surtout que la jeune femme était volontaire au sein des urgences, et n'avait pas reçu la même formation que les soignants au milieu desquels elle travaillait.
« Tu te sens prête à y retourner ? » demanda-t-elle, observant Laurie avec attention.
Elle semblait moins pâle qu'au moment où Olivia l'avait traîné dans la salle de repos pour boire un jus de fruits et prendre le temps de se reposer un peu, ce qui était déjà rassurant. Et il y avait encore plus ou moins une heure où elle serait encore au sein des urgences, avec des soignants qui pourraient l'aider en cas de souci.
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≈ ≈ ≈ {you stand still as a snowman} crédit/(raquelgifs) ✰ w/@Olivia Welch
Olivia te répond avec un calme et un sérieux qui sont rassurant. Oui, c'est son métier, ça ne faisait aucun doute à tes yeux et maintenant qu'elle le réitère, c'est plus qu'apparent. Elle ne minimise pas du tout les tragédies, mais il est vrai, qu'il y a une certaine habitude. Dans les gestes, dans le fait de croiser des enfants, et elle sait identifier les âges en plus des blessures profondes ou légères. Tant mieux, que tu te dis, au moins, elle est investie et elle prend son métier au sérieux. Encore une fois, quelque chose que tu ne peux qu'applaudir. Les rôles ne pourraient pas être inversés, si la vue du sang ou des aiguilles ne t'effraient pas, devoir gérer la vie d'autres gens ? Tu ne pourrais pas, la pression de ta propre existence t'a déjà fait flancher par le passé, et tu sais que cela sera le cas dans le futur. Oui, que tu te dis en te relevant tout doucement, abandonnant ta chaise, la seule raison pour laquelle tu t'es relevée après ton accident, c'est parce que tu as pris du temps pour toi. Et parce que'on t'a forcé à aller t'asseoir sur le canapé d'un thérapeute. Mais pour de bons résultats. "Quelqu'un avec qui je me sens en confiance ? C'est un bon conseil." Un bon conseil, cependant sans rentrer dans les détails, il y a peu de personnes qui te viennent à l'esprit. C'est ça le souci quand on vit dans un monde un peu trop superficiel et virtuel, tu ne peux pas te tourner vers tes abonnés, tu as blessé la seule personne qui était une vraie amie et alliée et... tu penses brièvement à Adrian, mais tu essayes de ne pas autant te reposer sur le brun, cela ne te parait pas très juste quand tu y réfléchis à deux fois en fait. Mais tu pousses l'agent de sécurité de ton esprit, alors qu'Olivia te demande si tu es prête à retourner au service et au milieu des patients. Tu prends une profonde inspiration, tu fais rouler tes épaules pour faire partir toute trace de nervosité ou d'anxiété de ton système, avant de répondre à Olivia. "Oui et Olivia ?" Tu as un sourire alors que vous commencez à faire le chemin en sens inverse. "Merci d'avoir pris le temps... et de juste m'avoir écouté." Un truc qui peut paraître un peu stupide, mais qui fait bien toute la différence à tes yeux. Elle ne t'a pas fait te sentir inadéquate ou de trop."Je devrais m'en sortir pour le reste de la soirée."