behind a broken frame / dovecourt center (exposition d'art aborigène)
Depuis le début du festival, Vivian passait beaucoup de temps au Dovecourt center. Elle était fascinée depuis toujours par les différentes cultures du monde, et passait volontiers du temps à découvrir de nouvelles traditions, de nouvelles danses, de nouvelles formes d'art. Ce dernier point l'intéressait tout particulièrement, et pas seulement parce qu'elle était sans cesse en recherche de nouvelles idées pour son métier. L'architecture mondiale, qu'elle se trouve dans les grandes villes ou les coins reculés, était passionnante, et Vivian ne se lassait pas de l'étudier sous tous les angles. Oui, Vivian se sentait dans son élément, au milieu de cette grandiose odyssée culturelle, et le fait que ses origines à elle soient si complexes y avait probablement quelque chose à voir. Elle avait appelé Auden quelques jours en arrière pour lui proposer de la rejoindre ici aujourd'hui. Ils ne s'étaient pas vus depuis un moment, depuis la tempête, en réalité, se contentant de se tenir au courant des dernières nouvelles par des textos, par de brefs appels. Quand sa maison avait été détruite par Olga, elle n'avait pas hésité une seconde, lui proposant de loger chez elle quelques temps avec Sloan, le temps de trouver une autre solution. Elle avait bien assez de chambres pour pouvoir les héberger, sans que le père ne se sente mal à l'aise de la situation. Et même si la conversation gênante remontait à plusieurs mois, Vivian était reconnaissante à l'artiste de ne pas avoir remis ça sur le tapis. Elle lui avait maladroitement signalé son intérêt à son égard, ce n'était apparemment pas partagé, il n'y avait rien de plus à dire. Malgré l'humiliation qu'elle ressentait encore, il lui plaisait toujours autant, et s'efforçait de ne pas y penser quand elle se trouvait à ses côtés. De toute façon, il avait décliné, ayant déjà trouver où aller avant même qu'elle ne se manifeste. Chez un ami, semblait-il. Tant mieux pour lui. Au moins, Sloan n'avait pas dû trop souffrir du changement soudain de logement, à cet âge là on n'avait probablement pas encore pleine conscience des choses. Elle l'espérait, en tout cas. Auden, lui, avait été au courant de l'accident de Vivian, quand elle avait daigné le lui dire. Soit quand elle était sortie de l'hôpital, contre avis médical, incapable de rester entre ces murs qui sentaient la javel plus longtemps que strictement nécessaire. C'est pas grand chose, qu'elle lui avait dit. Sa maison n'avait eu que peu de dégâts, une vitre brisée, ce n'était pas grand chose quant à la violence de la tempête. Elle, avait eu un peu moins de chance. Elle se trouvait juste derrière quand la baie vitrée avait explosé, et un éclat était venu se loger dans son avant-bras. Par chance, il n'avait rien touché de vital, et la jeune femme n'avait écopé que de quelques points de suture, en plus des multiples coupures qui zébraient sa peau. Aujourd'hui, ces points n'étaient plus qu'une fine ligne pâle sur sa peau, une énième cicatrice parmi les autres.
L'architecte flânait depuis déjà une bonne demi heure quand une silhouette familière s'était postée à ses côtés. Elle n'avait même pas eu besoin de lui jeter un coup d'oeil pour s'assurer de son identité, certaine qu'il ne pouvait s'agir que d'Auden, qui avait finalement daigné arriver. La brune ne savait même pas quelle heure il était, aucun indice sur s'il était en avance, en retard, ou pile à l'heure. Pour être honnête, à cet instant elle s'en fichait pas mal, absorbée dans la contemplation d'une peinture aborigène aux couleurs chatoyantes. Elle n'avait pas arraché son regard à l'oeuvre, quand elle avait initié la conversation. « C'est superbe. Je traîne dans le coin depuis des jours, et je ne m'en lasse pas. » Tôt ou tard, elle essayerait de caser des motifs du genre dans une de ses esquisses. La brune était certaine que ça trouverait preneur, en parfait hommage aux civilisations aborigènes. Enfin, elle avait reporté toute son attention sur Auden, ses lippes esquissant un sourire à la même occasion. « Je suis contente de te voir. Comment va Sloan? » En parfaite santé, l'australienne en était certaine. Autrement, l'italien ne serait pas avec elle aujourd'hui, occupé à veiller au bien-être de sa progéniture. « Toujours chez ton ami, pour le moment? Tu sais que ma porte est grande ouverte, si besoin. » S'il avait envie de changer d'air, de peur de s'imposer trop longtemps, de profiter à outrance de la charité de ce fameux ami. Une chambre d'ami était toujours prête pour lui et son fils. Espiègle, elle lui avait coulé en regard appuyé. « Sinon, on peut toujours avancer sur ton projet maison. J'ai pas mal de temps à tuer, en ce moment. » Totalement faux. Si elle avait bouclé sa dernière maquette pour un client privé quelques jours auparavant, et planchait maintenant sur un nouveau projet qu'elle présenterait à un congrès international à Mexico d'ici quelques mois, d'autres propositions l'attendaient déjà. Mais le projet de l'artiste, même si au point mort depuis un moment déjà, lui tenait particulièrement à coeur, et l'australienne trépignait à l'idée qu'ils allaient peut-être enfin pouvoir s'y mettre.
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
(le temps du rêve) Je n’ai pas refusé la proposition d’une entrevue dans une galerie d’art, évidemment. Je l’ai encore moins refusée alors que l’exposition n’est qu’éphémère et qu’elle a attisé ma curiosité, à défaut de pleinement me rendre hystérique. Désormais, mon regard se pose sur des traits nouveaux que je n’ai que peu l’occasion d’observer, eux qui proviennent pourtant de coutumes si anciennes. En silence, ma silhouette s’approche de celle de Vivian. « C'est superbe. Je traîne dans le coin depuis des jours, et je ne m'en lasse pas. » Je prends davantage le temps d’observer le tableau sous nos yeux, le coup de pinceau, les choix de teintes. Je me dis que Ginny aurait adoré, je me dis que puisqu’elle est de retour à Brisbane alors elle pourrait même le voir de ses propres yeux. « Je suis contente de te voir. Comment va Sloan? » - « Il aimerait que Noël soit tous les 25 de chaque mois. » Il va bien, il va très bien. Il ne comprend pas tout ce qui se passe autour de nous et c’est ce qui protège justement son mental. Tant mieux. Viendra un temps où il comprendra tout et je n’ai pas hâte que ce moment vienne, tant parce que cela signifiera qu’il aura déjà trop grandi que parce que tout sera justement bien moins amusant pour lui. « Toujours chez ton ami, pour le moment? Tu sais que ma porte est grande ouverte, si besoin. » Je sens son regard brûler mon profil mais le mien n’y répond pas, toujours posé sur la peinture. Elle n’a rien entendu des dernières semaines agitées chez James et je n’ai pas l’intention que cela change d’aucune manière. « J’ai trouvé une location, ce sera très bien pour un logement temporaire. » Ce n’est pas l’endroit où j’élèverai mon fils, mais nous y serons à notre place pour les mois à venir. Par dessus tout, Sloan ne sera plus baladé de droite à gauche selon mes affinités et disputes. « Mais merci. » J’ajoute sur le tard, mon regard lâchant enfin la peinture pour brièvement se poser sur elle. Je n’ai jamais eu l’intention d’accepter son offre, et ce pour diverses raisons, mais le remerciement que je partage avec elle est sincère.
« Sinon, on peut toujours avancer sur ton projet maison. J'ai pas mal de temps à tuer, en ce moment. » « Ca tombe bien, parce que le plan B est devenu le plan A. »
Le projet ne pressait pas tant que j’habitais encore à Bayside mais puisque ce n’est plus une possibilité envisageable désormais, tout a été chamboulé et transformé. Plus que jamais, j’attends effectivement d’elle qu’elle se remette au travail. « Tu arrives à travailler ? » D’un geste de la tête, je désigne le bras qui a plutôt mal vécu l’arrivée d’Olga sur notre territoire. Je sais que le lien n’est pas immense, mais je sais aussi à quel point une douleur physique peut parfois altérer le mental. « J’aimerais que ce soit fini aussi vite que possible, tu penses que tu peux faire ça ? » Je reprends avec bien plus de sérieux, statuant plus que jamais mes nouvelles intentions au sujet de ces plans dont il est question depuis bien trop longtemps déjà. Peut-être que je trouverai davantage d’inspiration dans cette exposition.
behind a broken frame / dovecourt center (exposition d'art aborigène)
Deux silhouettes face à un tableau peint de mille couleurs, dans un style qui les fascinait autant l'un que l'autre, bien que le plus grand des deux avait probablement un avis plus critique sur ce qu'ils avaient sous les yeux. De son côté, Vivian ne pouvait s'empêcher de se dire qu'un tableau de ce genre aurait tout à fait sa place dans son salon, en oeuvre de maître, tant elle ne lassait pas de la détailler. Ce qu'elle avait signifié à son ami, avant de changer de sujet pour quelque chose d'un peu plus sérieux, à savoir le fils de ce dernier. Elle avait beau ne l'avoir jamais rencontré, elle restait touchée par la situation du petit garçon, autant que par celle de son père. On ne perdait pas sa maison et tous ses repères sans en être ébranlé. « Il aimerait que Noël soit tous les 25 de chaque mois. » Amusée, la jeune femme avait esquissé un sourire, sans pour autant lâcher la peinture des yeux. « Comme tous les enfants de trois ans, j'imagine. » Elle en côtoyait trop peu pour en être certaine, mais si elle se basait sur sa propre expérience, ça coulait de source. « Dans quelques années il commencera à compter les dodos qu'il reste, dès le mois de février. Bien sûr, tu devras participer à ça, et gare à toi si tu perds le fil. » Pour ne pas mentir, c'était franchement amusant d'imaginer Auden dans une situation pareille, quand bien même elle savait qu'il s'y plierait de bonne grâce pour faire plaisir à Sloan. Comme tout parent, il était prêt à tout pour le bien être de son enfant, Vivian n'en avait jamais douté. Elle était même soulagée que le peintre ait si facilement trouvé un toit de substitution aussi rapidement dans leur malheur, quand bien même ce n'était pas chez elle. Malgré tout, elle avait réitéré sa proposition de les héberger au besoin, histoire d'être certaine qu'il le garderait en mémoire. « J’ai trouvé une location, ce sera très bien pour un logement temporaire. » La brune avait acquiescé sans un mot, absolument pas surprise de voir sa proposition rejetée une fois de plus. Elle n'était même pas vexée, en fin de compte, tant sa réponse était prévisible. « Mais merci. » Le regard du brun avait accroché le sien succinctement, juste assez longtemps pour que l'australienne puisse apercevoir la lueur de sincérité dans ses yeux. Elle avait souri. « Je t'en prie. »
La conversation suivant son cours, l'architecte avait profité d'une occasion en lui parlant de son projet de maison, à nouveau. L'ancienne étant détruite, quasiment réduite à l'état de poussière, ça paraissait être le moment opportun pour relancer tout ça. Ou au moins, pour planter une graine d'intérêt dans l'esprit du peintre. « Ça tombe bien, parce que le plan B est devenu le plan A. » L'oeuvre à laquelle ils faisaient toujours avait été instantanément oubliée, toute l'attention de l'architecte dirigée dans la seconde vers le brun. « Dis-moi tout. » Elle rayonnait littéralement à l'idée que le projet allait enfin avancer, qu'elle pourrait exercer ses talents quand Auden pourrait voir la maison de ses rêves enfin prendre forme sur papier - puis sortir de terre. « Tu arrives à travailler ? » Suivant le bref mouvement de tête du peintre, la jeune femme avait réalisé au bout d'une seconde qu'il parlait de son bras amoché. Soulevant légèrement ce dernier, ses yeux s'étaient arrêtés brièvement sur la cicatrice claire et encore boursoufflée qui s'étalait sur son avant bras, avant de hausser les épaules. « Oh, c'est pas grand chose, tu sais. J'ai vécu bien pire. » La courte ligne rose n'avait rien à voir avec les balafres qui zébraient son abdomen et son thorax, vestiges de ces temps sombres qu'elle aurait préféré oublier. Cachées sous ses vêtements - elle prenait grand soin de ne rien laisser au hasard ce concernant -, Auden ne risquait pas d'être intrigué par quoique ce soi, et c'était sans doute pour le mieux. « J'ai même pas eu besoin d'antidouleurs. » qu'elle avait rajouté, comme pour balayer le sujet une fois pour toutes. En vérité, on lui en avait prescrit pour quelques jours, mais tous les cachets avaient fini dans les toilettes dès qu'elle s'était retrouvée chez elle. « J’aimerais que ce soit fini aussi vite que possible, tu penses que tu peux faire ça ? » Un sourire étirant de nouveau ses lippes, la brune avait roulé des yeux avant de revenir sur le peintre, amusée. Il pensait carrément qu'elle s'était tournée les pouces jusque là? « Auden, j'ai déjà trois versions différentes à te proposer, et une ribambelle de modifications possibles qui n'attendent que toi. » Quand bien même il s'était montré peu investi pendant un bon moment, voir même carrément perdu quant à ce qu'il voulait, Vivian n'avait pas tout envoyé à l'abandon dans un tiroir en attendant des jours plus cléments. Elle avait avancé avec ce qu'il lui avait décrit au départ, et même si c'était encore peu à cette époque, ça avait été suffisant pour qu'elle réussisse à mettre en forme quelque chose de prometteur. « J'avais pas grand chose à exploiter, au départ, mais il en faut plus que ça pour me décourager. » Tout ce qu'elle espérait, c'est que le brun n'avait pas complètement changé ses envies depuis la première fois qu'ils en avaient parlé. Après tout, ça remontait à un sacré moment maintenant, et il était légitime de se poser des questions là-dessus. « Tout ce dont j'ai besoin, c'est que tu passes jeter un coup d'oeil aux plans. À partir de là, on pourra voir ce qui te plaît ou pas, que ça finisse par ressembler exactement à ce que tu avais en tête. » L'architecte espérait de toute son âme qu'il n'aurait pas grand chose à y redire, du moins, pas sur les grandes lignes. Persuadée de le connaître assez bien, elle serait franchement vexée de ne pas avoir réussi à déterminer ce qui lui plairait ou pas. « Les originaux sont chez moi, mais on peut se retrouver dans la semaine à mon bureau, si tu préfères. » Elle avait travaillé sur ce projet précis essentiellement chez elle, puisque par vraiment officiel, d'où leur localisation actuelle. Elle ferait comme il le souhaitait, d'autant que de toute manière, elle finirait probablement par rouler les plans pour les ramener chez Archiris, afin d'y travailler pendant la journée. Avant de continuer, Vivian avait marqué une hésitation. « J'ai tenu compte de ce que tu m'as dit à l'époque, mais s'il y a toujours... D'autres avis à prendre en compte, on en discutera en temps voulu. » Ce fameux ami qu'il avait évoqué avait sûrement toujours son mot à dire. Et maintenant que Ginny était revenue dans le paysage... Peut-être qu'elle aussi. Quand bien même le peintre ne comptait que lui-même et son fils dans un nous, pour le moment.
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Parler de Sloan est toujours un sujet que j’affectionne et dont je sais que je ne me lasserai jamais. Il n’a que trois ans et n’est pas très doué de ses deux mains mais j’aurais déjà envie de parler de lui et de ses relatifs accomplissements à tout bout de champ. Face à Vivian, et face au reste du monde de façon générale, je fais néanmoins de mon mieux pour me contenir et rester raisonnable. « Comme tous les enfants de trois ans, j'imagine. » J’imagine aussi. J’imagine qu’il a surtout besoin d’imaginer Noël tous les jours après avoir connu une tempête l’ayant empêché de retrouver la chambre et la maison qu’il a toujours connu. Tout est différent pour lui, du haut de ses trois pommes. « Dans quelques années il commencera à compter les dodos qu'il reste, dès le mois de février. Bien sûr, tu devras participer à ça, et gare à toi si tu perds le fil. » Cette remarque m’arrache un sourire tendre. Vivian ne le sait peut-être pas, mais je me plierai à l’exercice si tel est ce qu’il demande et ce sans avoir même à y réfléchir à deux fois. « J’aime autant profiter de son innocence. » Je concède simplement. Il a le temps de grandir, et je ne souhaite que pour lui qu’il profite de son enfance autant que possible. L’âge adulte est fait de nombreux problèmes et même si les blessures de Vivian ne sont pas directement reliées à ça, n’en reste pas moins que je ne cache pas le souci que je m’en fais en posant un regard sur elle. « Oh, c'est pas grand chose, tu sais. J'ai vécu bien pire. J'ai même pas eu besoin d'antidouleurs. » Je ne la crois pas sur parole, soyons clairs là-dessus, mais je ne la prends pas non plus pour une enfant dont il faudrait tirer les vers du nez à chaque instant. Si elle ne veut pas me parler du problème, je le respecte simplement et c’est ainsi la raison pour laquelle je hoche la tête. « Si tu peux les éviter, tant mieux. » Je ne reviens pas sur sa blessure mais je reviens au moins sur ça, un peu trop conscient de la facilité avec laquelle l’addiction peut naître sans crier gare.
« Auden, j'ai déjà trois versions différentes à te proposer, et une ribambelle de modifications possibles qui n'attendent que toi. » Cette information me fait sourire et, surtout, me rassure. Je n’avais pas à cœur de tout recommencer à zéro, et j’avais encore moins à cœur de mener ce projet avec une autre personne. Rien n’a jamais été lancé officiellement mais c’est bel et bien avec Vivian que j’ai longuement travaillé, et avec qui j’ai longuement discuté aussi. « J'avais pas grand chose à exploiter, au départ, mais il en faut plus que ça pour me décourager. » Elle a l’habitude de mes sautes d’humeur, et je n’en attendais effectivement pas moins d’elle. « Trois, tu me dis ? » Et maintenant, j’avoue que les peintures face à nous ne sont plus réellement ce qui m’intéresse le plus dans toute cette histoire. Donner un nouveau toit à mon fils, et qui plus est un toit mûrement réfléchi et d’une qualité indéniable, est d’un tout autre niveau. Elle m’annonce avoir simplement besoin de mon avis sur les plans, ce qui me semble être largement réalisable à mon niveau, raison pour laquelle je marque mon enthousiasme en hochant une fois de plus la tête. « Les originaux sont chez moi, mais on peut se retrouver dans la semaine à mon bureau, si tu préfères. » - « Donne moi un jour et une heure. » Du reste, je me débrouillerai. Pour une fois, dire que je donne la priorité à la future construction d’une maison pas si future ne me semble pas être si incompréhensible. Et quand bien même, l’avis d’autrui ne m’a jamais intéressé. Vivian, de son côté, sait à quel point ce projet me tient à cœur, même si le manque de nouvelles que j’ai pu lui donner pourrait laisser penser le contraire. La vie n’est pas aussi simple, les décisions logiques ne sont pas toujours le fruit de la seule logique. J’avais besoin d’autres choses, d’autres personnes aussi. Ce n’est n’est pas que le mien, il ne l’a jamais réellement été.
« J'ai tenu compte de ce que tu m'as dit à l'époque, mais s'il y a toujours... D'autres avis à prendre en compte, on en discutera en temps voulu. » J’hésite un instant. James a donné son avis sur les plans il y a des mois, et je n’ai de toute façon aucune envie de l’importuner avec ça maintenant alors qu’il traverse une passe difficile et a bien d’autres choses à penser. « Non, non. J’ai obtenu les avis que je voulais. » Le seul, en réalité, mais il n’y a pas à en faire des tonnes. « Tu veux travailler seule sur le projet ? Je te fais confiance là-dessus, c’est pas un problème. » Je veux simplement savoir comment elle envisage l’avenir, parce que nous allons devoir travailler étroitement ensemble et se tenir au courant. Je veux savoir comment me positionner. « Rien n’a changé. Je veux juste que le projet avance. » Je ne la ferai pas tout retravailler et je ne lui tiendrai pas non plus une liste infinie des détails qui ne concordent pas.
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Contrairement à ce qu'Auden pensait peut-être, l'architecte ne s'était pas tourné les pouces pendant la période où ce dernier avait été indécis, bien au contraire. Elle avait travaillé avec les informations qu'elle avait déjà, dessinant et modélisant sans se décourager, utilisant son imagination ou tentant de se mettre à la place de l'artiste quand elle ne savait pas exactement vers quoi se diriger. Au final, elle était plus que satisfaite du résultat qu'elle avait obtenu, et n'avait plus qu'à espérer que tout cela plairait à son ami, quand bien même elle était très confiante à ce sujet. En tout cas, savoir que les choses avaient avancé, même avec lui en retrait, avait fait sourire Auden. Une mimique que la jeune femme avait repris de plus belle, ravie de voir enfin une émotion positive sur son visage avec les évènements difficiles de ces derniers temps. « Trois, tu me dis ? » La jeune femme avait acquiescé vigoureusement avant de continuer sur sa lancée. Elle avait simplement besoin qu'il se décide à venir voir les plans un jour ou l'autre, afin que le projet puisse prendre rapidement une autre dimension. S'il n'y avait que peu de changements à faire, alors tout pourrait s'accélerer. Et l'australienne ne souhaitait que ça; que le peintre ait de nouveau un toit sur la tête, où il serait chez lui, en sécurité, avec son fils. Il leur restera juste à trouver un moment pour faire cela, et le plus tôt serait certainement le mieux. « Donne moi un jour et une heure. » Faisant écho à l'enthousiasme du brun, la jeune femme avait cependant récupéré son téléphone, jetant un coup d'oeil sur l'écran pour vérifier des détails. « Je te tiens au courant au plus tôt. Faut juste que je m'organise par rapport à deux trois trucs. » Rien de trop important, du moins c'est ce qu'elle se forçait à imaginer. Quelques meetings de boulot, des déplacements par ci par là, et surtout, elle devait revoir Elijah sous peu. Et elle avait beau dire que c'était un évènement négligeable, ça ne l'était pas. S'ils s'entendaient suffisamment bien, cela représenterait probablement un tournant dans sa carrière. Mais dans tous les cas... Elle trouverait toujours le temps pour la maison de son ami.
Restait à savoir si Auden attendait toujours des avis extérieurs, ceux qui lui tenaient fortement à cœur il y a encore quelques mois. Un seul avis, en réalité, si Vivian se souvenait bien, cependant, ces derniers temps, une personne bien particulière avait émergé du paysage, sortant de nulle part, et il était légitime de se demander si elle aurait son mot à dire sur tout ça, ou pas. Il avait beau ne pas l'avoir vu depuis des années, Ginny restait sa femme, et l'australienne ne savait pas bien comme se positionner par rapport à cela. Ni comment lui, il se positionnait. « Non, non. J’ai obtenu les avis que je voulais. » La réponse ne lui donnait que peu d'indices sur le nombre de personnes qui étaient réellement impliquées dans cette proposition. L'utilisation du pluriel la laissait dans le flou, encore une fois. L'architecte n'en était même pas étonnée. Elle commençait à bien connaître le personnage, à force, et aborder ce genre de sujet n'était jamais facile. « Tu veux travailler seule sur le projet ? Je te fais confiance là-dessus, c’est pas un problème. » Les coins de sa bouche s'étaient redressés sous l'assurance qu'il affichait de la voir prendre les choses en main, seule. C'était bon pour l'égo de la brune. « Tant mieux parce qu'effectivement, je prévoyais de travailler seule. Enfin, avec toi, j'imagine. T'es quand même l'un des maillons importants de tout ça. » Elle n'avait pas posé la question à voix haute, mais cette dernière se hurlait tellement fort dans sa tête que ça s'était affiché sur ses traits. Elle voulait savoir. Savoir combien d'autres maillons comptaient la chaîne, ou au moins, obtenir un indice. « Rien n’a changé. Je veux juste que le projet avance. » Pendant une seconde, la brune l'avait dévisagé sans gêne, les lèvres pincées, incertaine. Puis elle avait hoché la tête après une dernière seconde d'hésitation. « D'accord. » Pour la première fois depuis de longues minutes, le regard de Vivian avait quitté Auden pour se perdre dans les couleurs du tableau qu'ils avaient toujours en face d'eux. Il y avait des questions qu'elle ne lui poserait pas, parce qu'elle connaissait déjà la réponse, et savait pertinemment qu'aborder le sujet le mettrait en rogne. Donc, elle ne lui demanderait pas s'il avait peint, ces derniers temps. Depuis que Ginny était revenue. En revanche, elle oserait parler d'autre chose, tout en prenant le risque de se heurter à un mur. Mais ça lui ferait du bien de savoir, tout comme elle était persuadée que ça lui ferait du bien d'en parler. « Est-ce que tu savais? Quelle allait revenir? » Probablement que non, puisqu'elle l'avait laissé sans nouvelles si longtemps qu'elle savait qu'il l'avait crue morte, à un moment donné. Mais Vivian ne connaissait que trop bien ces gens qui jouaient les fantômes pour mieux réapparaître du jour au lendemain, après une longue période sans donner de signe de vie. « Est-ce que... Est-ce que Sloan sait qu'elle est de nouveau dans les parages? » Si l'état d'esprit du brun l'inquiétait, celui du petit garçon pouvait bien être perturbé, lui aussi. Se souvenait-il seulement d'elle, ou n'était-elle plus qu'une sombre inconnue pour lui? Vivian avait exhalé un soupir. « Ça a dû être difficile de la voir, après tout ce temps. Crois-moi, j'imagine bien ce que tu ressens. Et j'en suis désolée. » Elle aurait aimé ne pas connaître ce sentiment désagréable, douloureux et déconcertant, et à choisir, elle aurait préféré que ce ne soit pas non plus le cas du peintre.
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
« Je te tiens au courant au plus tôt. Faut juste que je m'organise par rapport à deux trois trucs. » J’hoche simplement la tête, sans davantage m’imposer dans son emploi du temps. Je sais qu’elle est une personne de parole et que je n’ai rien à craindre, ce qui est le plus important à retenir de cette histoire. Il s’agit d’un sujet important, pour moi comme pour Sloan, et elle le sait autant que moi, ce qui me conforte dans l’idée que le projet a bien assez longtemps été repoussé pour qu’il n’en soit plus de même aujourd’hui. Avant, j’avais ma maison. Avant, je pouvais aussi rester chez James. Maintenant, la donne est complètement différente. « Tant mieux parce qu'effectivement, je prévoyais de travailler seule. Enfin, avec toi, j'imagine. T'es quand même l'un des maillons importants de tout ça. » Je me moque qu’elle ne souhaite pas une équipe avec elle pour travailler: si elle pense avoir les compétences nécessaires pour aller au bout du projet seule, alors je la crois. « Evidemment, tu t’en sortiras pas aussi simplement. » Je travaillerai avec elle sur le projet parce que je veux avoir un œil à chaque instant du processus de création. Il ne s’agit pas d’une broutille dont je me serai lassé d’ici peu mais bien d’un projet de vie, et c’est pour cette raison que rien ne peut être laissé au hasard.
Une des raisons pour lesquelles j’apprécie Vivian est sa langue bien pendue mais je dois bien avouer que j’aimerais parfois qu’elle ne s’en serve pas autant à tout va. « Est-ce que tu savais? Qu’elle allait revenir? » J’observe son expression un instant, tentant sans doute d’y déceler les prémices d’une blague. Est-ce qu’elle peut réellement penser une chose pareille ? Que j’aurais pu feindre ? Que j’aurais pu laisser tout mon entourage dans l’obscurité, alors même qu’il en va d’un sujet aussi important que la vie de ma propre femme ? Je ne suis pas l’homme le plus vertueux qui soit, évidemment, mais j’ai aussi mes principes. Un minimum. « Non. Je le savais pas jusqu’au moment où elle s’est pointée chez moi. » Un endroit que j’appelais chez nous, il n’y a pas si longtemps que ça encore. Quand elle est revenue, pourtant, elle était en territoire hostile et en des terres qui ne la reconnaissaient plus tant elle était partie il y a une vie de ça. « Est-ce que... Est-ce que Sloan sait qu'elle est de nouveau dans les parages? » - « Oui. Bien sûr, oui. » Ginny a eu un interrogatoire avant que j’accepte de lui présenter à nouveau son fils, mais je n’ai jamais eu l’intention de l’en garder éloignée. Il est autant son enfant qu’il est le mien, et je ne pourrai jamais le nier. Ce que je n’ai pas hésité à souligner, cependant, c’est que j’ai passé bien plus de temps à ses côtés au cours des deux dernières années que cela n’a été son propre cas ; notamment parce qu’elle n’a jamais été là, justement. « Il a le droit de grandir avec sa mère. » Peu importe la nouvelle relation que j’entretiens avec elle, et celle que je n’entretiens justement plus le moins du monde. Ce n’est pas à Sloan de payer les pots cassés des adultes. « Ça a dû être difficile de la voir, après tout ce temps. Crois-moi, j'imagine bien ce que tu ressens. Et j'en suis désolée. » Et puisque je n’ai pas de mal à comprendre qu’elle ouvre la porte à une autre discussion, je l’aide en ce sens, sincèrement curieux - et sans doute ouvert à l’idée de ne pas aborder plus longtemps le sujet de Ginny. « Tu peux développer si tu veux. » Je sais être particulièrement perméable aux confessions en temps normal, alors je lui fais comprendre à ma manière qu’aujourd’hui les choses sont différentes. Si elle le désire.
behind a broken frame / dovecourt center (exposition d'art aborigène)
Toute l'impatience et la joie de Vivian quant à leur projet commun, dont elle était ravie de pouvoir enfin discuter, s'était muées dans les minutes qui avaient suivi en une hésitation désagréable, écrasante, qui l'avait finalement poussé à poser la question qui lui brûlait les lèvres. Elle voulait absolument aborder le sujet Ginny, pour saisir les pensées du brun par rapport à tout ça autant que pour satisfaire sa curiosité mal placée. À sa première phrase, il lui avait accordé toute son attention, un air étrange flottant sur le visage. Il avait attendu, comme s'il attendait qu'elle poursuive, à tel point que l'architecte avait cru qu'il ne répondrait pas à sa question. Mais finalement, il était sorti de son mutisme. « Non. Je le savais pas jusqu’au moment où elle s’est pointée chez moi. » Une mauvaise surprise, donc. Ça aussi, elle connaissait, elle l'avait vécu déjà quelques fois avec un certain Moriarty, et ça avait été désagréable à chaque fois. « Alors elle a juste débarqué comme ça, sans un message ou un mail pour que tu puisses te faire à l'idée? C'est... » La jeune femme n'avait pas réussi à terminer sa phrase, ne trouvant pas le mot juste pour exprimer ce qu'elle ressentait. Se renfrognant, l'australienne avait détourné les yeux. « J'espère au moins que t'as eu des explications. » Exhalant un soupir, Vivian avait fait quelques pas, pouvant difficilement rester immobile, sa voix se perdant dans un chuchotement. « Comme si il pouvait vraiment y avoir une excuse valable à ça. »
Et même si Auden était en droit d'être sonné par la réapparition de son ex-femme, ce n'était peut-être pas lui le plus perturbé dans toute cette histoire. Sloan était jeune, et la jeune femme peinait à imaginer ce qu'il avait bien pu ressentir du haut de ses trois ans quand sa mère avait réapparu. Est-ce qu'il le savait seulement? « Oui. Bien sûr, oui. » L'australienne n'imaginait pas qu'il garderait éternellement le secret, cachant à la prunelle de ses yeux la réapparition de sa génitrice, mais elle était un peu étonnée que le petit garçon soit déjà au courant. Elle aurait imaginé Auden plus méfiant, à ce sujet. « Il a le droit de grandir avec sa mère. » Une mère qui les avait abandonnés tous les deux pour aller vivre une vie en solitaire dieu savait où? Mouais. « Bien sûr. Ça ne veut pas dire pour autant que tu n'aurais pas eu le droit d'hésiter un peu avant d'initier les retrouvailles. » Le temps de se faire lui-même à l'idée, déjà. C'était pas tous les jours qu'on retrouvait un fantôme. Dans tous les cas, le moins qu'on puisse dire était que le petit garçon devait avoir eu son lot de chamboulements pour une année entière, ces derniers temps. « T'es un bon père, Auden. Sloan a vraiment de la chance de t'avoir pour veiller sur lui. » Loin d'être égoïste quand il s'agissait de sa progéniture, le peintre était l'image même d'un parent dévoué, faisant toujours passer les intérêts de son enfant avant les siens. De ce fait, la brune était intimement convaincue que le père serait toujours présent pour son fils, quels que soient les choix futurs de ce dernier.
Finalement, Vivian lui avait exprimé sa compassion avec douceur. Le voir dans une situation si sensible était inconfortable, et elle savait de quoi elle parlait, puisqu'elle l'avait vécu de son côté. Mais au lieu d'accepter la marque de sympathie et de passer à autre chose, à un sujet plus léger, Auden avait rebondi, l'air curieux. « Tu peux développer si tu veux. » Son premier réflexe avait été de dire « Non. », un peu trop précipitamment pour que ça puisse paraître naturel. Elle avait tellement évité le sujet ces derniers temps, esquivait si souvent les discussions qui pourraient évoquer ses faiblesses et ses erreurs que se mettre sur la défensive était devenu un réflexe avec le temps. Mais après une seconde de réflexion supplémentaire, elle avait soupiré, se tordant les mains inconsciemment alors qu'elle se jetait à l'eau. « Y a rien de vraiment comparable. J'étais pas mariée, on était même pas un couple ou quelque chose d'approchant. Je me suis juste attachée à la mauvaise personne, trop vite et trop fort. Il a disparu du jour au lendemain, sans la moindre explication, et c'était même pas surprenant. Et moi, j'en ai plus souffert que ce à quoi je m'attendais. Il le mérite même pas. » Amère, Vivian avait croisé les bras, prise soudainement d'un froid sorti de nulle part. Ses émotions étaient un tel bordel quand il s'agissait de Seth, même des mois plus tard. C'était bien pour ça que la plupart du temps, elle essayait de ne pas y penser. « J'ai toujours eu le chic pour faire les mauvais choix. » Ouais, aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle avait toujours eu des prédispositions pour faire des choix de merde, et souvent, elle en avait payé le prix. D'un autre côté, elle n'en serait pas là aujourd'hui si elle avait fait les choses différemment, pour autant, elle n'était pas certaine qu'elle referait la même chose en repartant de zéro. Quelque peu embarrassée, l'australienne avait fini par relever la tête pour mieux capter le regard d'Auden. « J'espère que t'as conscience du privilège que t'as de m'écouter me plaindre. » Parce que oui, l'artiste était bien la seule personne à qui elle avait osé se confier, ces derniers temps. Même si en vérité il ne s'agissait que d'un infime fragment des secrets de l'architecte, c'était déjà plus que ce qu'elle avait pu donner à quiconque.
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Peu de personnes savent comment les retrouvailles avec Ginny se sont passées, autant parce que je n’en tire aucune joie ni fierté que parce que je n’ai jamais été du genre à accepter de dévoiler notre vie de couple à qui que ce soit. Et il en est de même pour notre vie tout court, même si je ne nous considère plus comme un couple. Nous sommes toujours mariés, pour le moment du moins. « Alors elle a juste débarqué comme ça, sans un message ou un mail pour que tu puisses te faire à l'idée? C'est... » Mon regard remonte dans le sien, tant pour lui ordonner de ne pas terminer cette phrase que pour la défier de le faire. Je pense beaucoup de choses de Ginny, de son retour et de la façon dont elle l’a fait, mais je n’autoriserai jamais personne à tenir des reproches à son égard. Que je sois d’accord avec ces derniers ou non n’est d’aucune importance. « C’était pas facile pour elle non plus. » Je lui en veux de la façon dont elle est revenue dans ma vie, il ne faut pas s’y méprendre, mais cela ne regarde que nous deux. « J'espère au moins que t'as eu des explications. - Comme si il pouvait vraiment y avoir une excuse valable à ça. » Mon regard se durcit, toujours aussi peu capable d’accepter le moindre reproche donné à ma femme, même après tout ce qu’elle a pu faire et ne pas faire au cours des deux années écoulées. « C’est une question qu’on règle entre nous. » Autrement dit, elle n’en saura pas plus. Elle, comme qui que ce soit d’autre. Je continuerai toujours à faire mon possible que pour Sloan grandisse en étant heureux, et c’est bien la seule chose en ce monde qui puisse avoir la moindre importance à mes yeux. « Bien sûr. Ça ne veut pas dire pour autant que tu n'aurais pas eu le droit d'hésiter un peu avant d'initier les retrouvailles. » Cela ne veut pas dire non plus que ce n’est pas ce que j’ai fait, puisque Ginny n’a jamais reçu autant d’ordres et de menaces que cette journée là, où j’ai à peu près jurer de la tuer de mes propres mains si elle disparaissait à nouveau après être revenue dans la vie de son fils. Malgré tout, le fait qu’il ne la reconnaisse pas au premier coup d'œil a été la plus grande leçon qu’elle ait apprise ce jour-là. « T'es un bon père, Auden. Sloan a vraiment de la chance de t'avoir pour veiller sur lui. » J’esquisse une moue. « On verra ça. » J’imagine que cela se mesurera au niveau auquel il me déteste, entre celui socialement accepté et acceptable et celui qui prouve que j’ai été trop loin, à vouloir le couver et le protéger du monde entier sans le laisser expérimenter par lui-même. J’espère sincèrement arriver à trouver un juste milieu, sans pour autant être certain qu’il puisse exister. « J’essaye juste de faire ce qui est le mieux pour lui, pour le moment. » Raison pour laquelle les discussions au sujet de notre couple attendent, encore et encore, que le bon moment apparaisse. Elles attendent surtout que je trouve le courage de les initier.
Lorsque Vivian me tend une perche pour se confier, je ne la refuse pas. Au contraire, je lui propose de développer si elle en trouve l’envie, parce que je sais à quel point les confessions peuvent parfois aider à améliorer toute une situation. Je ne suis pas le plus doué pour donner des conseils, mais je peux au moins essayer. « Y a rien de vraiment comparable. J'étais pas mariée, on était même pas un couple ou quelque chose d'approchant. Je me suis juste attachée à la mauvaise personne, trop vite et trop fort. Il a disparu du jour au lendemain, sans la moindre explication, et c'était même pas surprenant. Et moi, j'en ai plus souffert que ce à quoi je m'attendais. Il le mérite même pas. » Et si cela ne tenait qu’à moi, je lui dirai que le mariage ne signifie rien si ce n’est un bout de papier et une bague - et parfois un nouveau nom. Si même moi j’en suis venu à me marier, alors cela prouve bien que c’est devenu une passade obligatoire dans nos mœurs, sans que cela ne soit une bonne chose pour autant. « T’as le droit d’être en colère, même sans mariage. » J’ai connu un sentiment similaire et, bien que je ne continue pas sur cette idée, je peux au moins en partie comprendre ce qu’elle raconte. « On a le droit de le qualifier de connard ? » J’aurais tué de mes mains la moindre personne parlant de Ginny de cette façon, mais mon petit doigt me dit que Vivian a un avis différent sur la situation qui la concerne. « J'ai toujours eu le chic pour faire les mauvais choix. » - « Bienvenue au club. C’est pas si pire, tu verras. » Et dans un sourire, je bouscule légèrement son épaule pour lui faire comprendre qu’elle n’a pas à s’en faire et, surtout, qu’elle s’en remettra. Cela n’enlève rien à la douleur présente, mais je jure qu’elle s’en ira. « J'espère que t'as conscience du privilège que t'as de m'écouter me plaindre. » Étrangement, je n’aurais pas qualifié ses confessions de “privilège”, mais j’entends sans mal l’idée qu’elle ne les distille pas à tout va. « Et je le garderai précieusement pour moi. » Personne ne saura ce qu’elle vient de me dire, notamment parce que je n’ai pas grand monde à qui partager de tels secrets. Pas que je le veuille, de toute manière. « Aide moi plutôt à trouver quelle peinture je ramènerai chez moi. » Il est temps qu’on passe à autre chose, tous les deux, et pour ça je suis à peu près certain que l’art reste un terrain d’entente.
behind a broken frame / dovecourt center (exposition d'art aborigène)
Bien que ce ne soit absolument pas son droit de l'être, Vivian était révoltée par la façon dont Ginny avait réapparu dans la vie d'Auden et son fils. Ne pas donner de nouvelles pendant des mois, des années même, avant de revenir comme si de rien était en faisant les yeux doux et en cherchant probablement le pardon, ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait cautionner - ou même comprendre. « C’était pas facile pour elle non plus. » Et voilà qu'il la défendait, maintenant. Ce qui pouvait paraître compréhensible aux yeux du plus grand nombre, car après tout elle restait sa femme, ne l'était en rien aux yeux de Vivian. Bon sang, l'architecte espérait au moins qu'Auden avait eu des explications et des excuses dignes de ce nom. Cependant, le regard que lui avait lancé le peintre avait réussi à la dissuader de continuer dans la voie qu'elle avait initié. « C’est une question qu’on règle entre nous. » Message reçu. Tout à fait logique, en soit, Vivian n'avait clairement pas son mot à dire sur tout ça n'ayant rien à voir avec la situation, pourtant, se faire remettre à sa place l'avait vaguement vexée. Un sentiment qui n'avait pas duré longtemps, certes, mais qui restait désagréable. Malgré le flegme affiché de l'artiste depuis qu'elle avait abordé un peu plus franchement le sujet, la jeune femme s'était sentie obligée de demander ce qu'il en était pour Sloan, qui avait subi un certain nombre de bouleversements ces derniers temps, en tout cas, pour un enfant de son âge. Sans avoir besoin d'insister, Vivian avait appris de la bouche de son ami que oui, le garçonnet savait que sa mère était de retour parmi eux. Malgré le ressentiment évident d'Auden à l'égard de sa femme, et ce bien qu'il la défende, ce dernier lui avait permis de voir son enfant, alors qu'il aurait pu refuser - du moins dans un premier temps. Aux yeux de l'architecte, ce n'était qu'une raison de plus prouvant que le peintre était un bon père. Veiller sur son jeune rejeton paraissait comme une seconde nature, pour lui. « On verra ça. » Sa grimace incertaine avait adouci la brune dans la seconde. « J’essaye juste de faire ce qui est le mieux pour lui, pour le moment. » Comme tous les parents dignes de ce nom, en concluait Vivian. « Et c'est tout à ton honneur. »
La conversation déviant légèrement, l'australienne ayant laissé entrevoir un brin de sa souffrance par rapport à une situation qui se rapprochait grandement à celle que vivait actuellement son ami, elle avait finalement décidé de se confier sur le sujet pour une fois, après une courte hésitation. Le peintre l'avait écoutée avec attention, tout du long. « T’as le droit d’être en colère, même sans mariage. » Bien sûr, qu'elle avait le droit. Cependant, une partie d'elle ne se sentait pas légitime de ressentir cela, pour une relation qui n'avait même pas vraiment existé. « On a le droit de le qualifier de connard ? » Vivian lui avait coulé un regard, complice, en coin. « C'est même un super connard. » C'était bien comme surnom ça. Probablement qu'elle le garderait en tête pour l'avenir, quand prononcer le nom de Seth lui arracherait encore trop les lèvres. Dans tous les cas, Auden pouvait bien le traiter de tous les noms d'oiseaux bien qu'il ne le connaisse pas, l'architecte lui donnerait carte blanche. Son amertume était encore trop présente pour qu'elle en tienne rigueur à qui que ce soit. D'un côté, Vivian s'en voulait. Laisser le Moriarty entrer dans sa vie et s'y ancrer avait été une grave erreur, mais quand même pas la pire de ce qu'elle avait déjà pu faire. C'était une véritable championne, pour les choix de merde. « Bienvenue au club. C’est pas si pire, tu verras. » La légère bousculade qu'il lui avait offert avait eu le mérite de lui arracher un pauvre sourire. Mais en le voyant faire, elle avait bien saisi le message sous jacent. Auden était là pour elle, et serait toujours un soutien en cas de besoin. Et évidemment, ça faisait du bien, d'avoir une personne sur qui se reposer. Mais puisque la brune ne se plaignait que rarement à autrui, les confessions qu'elle venait de faire étaient une exclusivité. Vaguement embarrassée, elle avait plaisanté en charriant le peintre sur la chance qu'il avait de l'entendre grommeler. « Et je le garderai précieusement pour moi. » Doucement, Vivian avait acquiescé. Pas besoin de parole pour qu'il comprenne qu'elle appréciait sa promesse de silence. Et s'il tenait parole, comme elle l'en croyait capable, peut-être qu'un jour elle serait amenée à se confier sur d'autres sujets, nettement plus graves. « Aide moi plutôt à trouver quelle peinture je ramènerai chez moi. » Accueillant avec empressement la distraction bienvenue, la jeune femme l'avait suivi alors qu'il recommençait à déambuler dans les allées de l'exposition. De temps à autre, l'un des deux pointait une œuvre qui avait du potentiel, sans qu'ils ne tombent d'accord. Jusqu'à ce que Vivian ne stoppe net devant une peinture fardée de tons chauds, au bout d'une artère de l'exposition. « C'est celle là. » Quand bien même l'artiste pouvait refuser, il s'agissait de la décoration de son intérieur après tout, le ton de l'architecte était sans appel. Cette peinture aurait toute sa place dans la vie du brun, avec son âme et son nom évocateur.