Madison a été très étonnée lorsque sa sœur lui a proposé de s’occuper du photoshoot promotionnel de K. Cosmetics, et on ne peut pas lui en vouloir, les deux sœurs n’ont jamais été très fusionnelles. Alors que pour Saddie c’est tout naturellement que ses pensées se sont tournées vers sa cadette. Effectivement, son style habituel de photographie n’est pas des plus colorés, ne ressemblant pas franchement à ce qu’on attend d’une campagne promotionnelle d’une marque de cosmétique. Enfin si, ça pourrait, mais pas d’une marque comme K. Cosmetics ayant cette direction artistique douce, classe et frôlant presque une ambition d’être un jour considérée comme étant l’une des meilleures. Si ce n’est pas la meilleure. Il était important pour Saddie que sa marque partage ses propres valeurs en proposant des produits vegan avec toujours au moins 90% de produits d’origine naturelle et surtout non testés sur les animaux. Saddie a toujours eu un amour spécial pour ces derniers, bien qu’elle ait attendu si longtemps pour adopter un petit chat qu’elle couvre d’amour de câlins et de bisous depuis son arrivée dans sa vie. Ce matin, elle s’est d’ailleurs trouvée face à un dilemme : pouvait-elle emporter Nutella, son petit chat avec elle pour le présenter à Madison ? Est-ce qu’emmener un chat dans un studio de photographie était une idée brillante ? Non. Non. Clairement pas. Mais je peux vous assurer que cette idée lui a réellement trotté dans la tête. Devoir laisser son fils (oui oui) tous les matins seul chez elle alors qu’elle part passer la journée au bureau est toujours un véritable crève-cœur pour la jeune cheffe d’entreprise.
Mais aujourd’hui est une journée spéciale. C’est aujourd’hui que les deux sœurs vont se retrouver pour ledit photoshoot et Saddie a rarement eu aussi hâte de se retrouver seule en tête à tête avec Madison – la dernière fois étant pour les fameuses courses de Noël. Pas qu’elle n’apprécie pas passer du temps seule avec la cadette, non pas du tout, mais qu’elles se retrouvent toutes les deux sans personne pour les unir reste tout de même assez rare. Bien que techniquement, aujourd’hui elles sont loin d’être seules et d’une dizaine de gens seront à leurs côtés. Mais ce seront elles, les cheffes de tout le monde. Saddie dans un premier temps bien évidemment puisqu’il s’agit de son entreprise, Madison juste après car c’est elle qui va diriger cette séance photo et c’est bien elle l’œil expert de la journée, et bien sûr que Saddie a confiance en Laurie pour être la plus belle et aussi pour potentiellement apporter quelques idées qu’elle pourra discuter aisément avec la photographe de la journée.
C’est bien évidemment la hâte et l’excitation qui tord l’estomac de la jolie jeune femme, mais tout de même avec une pointe d’appréhension. Elle sait très bien qu’en choisissant Laurie comme mannequin principale pour le marketing de lancement de K. Cosmetics chez Sephora, ça fera parler. Non seulement dans la presse à cause des derniers scandales liés à celle-ci, mais aussi et surtout dans sa famille. Laurie étant une membre active et assumée dans la communauté LGBT, Saddie sait très bien que ce choix ne laissera pas indifférent ses parents. Archie non plus certainement. Quant à Madison elle n’en a aucune idée. Pour se rassurer elle se dit que si sa sœur était contre l’idée de photographier Laurie elle aurait tout simplement refusé la proposition de sa sœur, non ? Ça aurait été le plus logique. Mais pourtant elle ne peut pas empêcher cette petite pointe de stress venir lui bouffer l’estomac alors même qu’elle arrive avant sa sœur au sein du studio. Certaines personnes sont déjà arrivées et tout le monde s’affaire à tout mettre en place. Sirotant son thé matcha, un joli petit sourire s’étire sur ses lèvres lorsqu’elle voit sa sœur arriver avec tout son matériel. Certain membre de l’équipe se ruent vers l’entrée pour aider Madison à porter son matériel de photographie, et c’est avec son matcha dans une main et une autre boisson dans l’autre qu’elle s’avance vers sa sœur. « Coucou. » Pourquoi est-ce que Saddie se sent légèrement stressée en saluant sa sœur ? « Tiens je t’ai pris une boisson sur la route. » Qu’elle lui dit en alors qu’elle tend le deuxième gobelet vers sa sœur. D’ailleurs, une fois arrivée dans le café Saddie s’est sentie bien ridicule en se rendant compte n’avoir aucune idée de ce que sa sœur boit pour le petit déjeuner. Thé ? Café ? Chocolat chaud ? C’est pour la dernière option qu’elle a opté. « J’ai été chercher des trucs à manger aussi. » Elle précise, pointant du doigt deux grosses boîtes posées un peu plus loin, laissées en libre-service pour tout le monde. Des bagels, des cookies et viennoiseries achetées exprès dans une boulangerie française un peu plus loin dans la ville. « On a un peu de temps pour se poser et tout préparer, Laurie ne devrait pas arriver tout de suite. » Sous-entendu, Madison, si tu veux manger, boire et te détendre, tu peux. Aussi parce que bien que les deux sœurs ne soient pas les plus proches du monde, Saddie est sûre et certaine que Madison doit être tout aussi stressée qu’elle ce matin – si ce n‘est pas plus. « Bien dormi ? » s’intéresse Saddie en apportant son matcha à ses lèvres pour en boire quelques gorgées.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Madison est toujours stressée avant un photoshoot. Si elle est honnête, elle pourrait même admettre qu’elle est toujours stressée tout court. Mais aujourd’hui, c’est particulier. Son cœur bat dans ses tempes, le bout de ses doigts, elle évite son reflet dans le miroir en se levant de peur qu’il lui saute à la gorge. Elle a passé la nuit à tourner dans son lit, à faire des recherches sur internet, réarrangeant des dizaines de pinterest boards qu’elle a créé. Elle pourrait réciter les yeux fermés tous les photoshoots de marques cosmétiques des dix dernières années, les égéries, les photographes. Elle a regardé des dizaines de tutoriels youtube, lu des articles jusqu’à que ses yeux piquent, sorti et trié ses appareils photos et leurs objectifs, décidant chaque heure d’en prendre un nouveau, d’en ranger un, puis de le ressortir, juste au cas où. Elle se sent prête pour absolument toutes les combinaisons possibles, les photos grand angle, en macro, en numérique, en argentique. Elle a relu le brief et les notes de la réunion qu’elle a eu avec Saddie et son équipe. Madison réalise à quel point c’est une opportunité énorme pour elle de rajouter un tel photoshoot à son portfolio, et elle ne veut surtout pas que l’on pense que Saddie lui a fait une faveur qu’elle ne méritait pas. Mais avant tout, elle veut absolument que tout soit parfait pour le lancement chez Sephora de la marque de Saddie, et que sa sœur soit heureuse du résultat. C’est ce qui compte évidemment le plus.
Madison est si chargée qu’elle abandonne son fidèle vélo et prend un taxi. A son arrivée, plusieurs personnes l’aident à poser ses affaires, qui sont définitivement trop lourdes et trop nombreuses. Madison sent à nouveau une bouffée d’anxiété quand elle réalise qu’elle a encore fait trop, accidentellement. Saddie arrive à sa hauteur, un matcha latte dans les mains, évidemment. Elle a l’air un peu stressée, elle aussi, ce qui ne calme pas les nerfs de Madison. « Coucou. » « Saaaluuuut !!!! » S’exclame Madison, trop enthousiaste pour avoir l’air naturelle. « Tiens je t’ai pris une boisson sur la route. » Madison tend la main, récupère la boisson avec un sourire. Elle peut sentir l’arôme de chocolat depuis le gobelet en carton. « Oh, merci Sad », elle répond avec un petit sourire, son coeur commençant à calmer ses loopings. « J’ai été chercher des trucs à manger aussi. » De toute évidence, Madison n’est pas la seule à en avoir fait un peu trop. Elle a grand sourire devant le tas de nourriture amenée par sa soeur.
« On a un peu de temps pour se poser et tout préparer, Laurie ne devrait pas arriver tout de suite. » Ohhhh, Laurie. Oui, oui, Laurie. Madison sourit, essaie d’avoir l’air normale. Elle n’a toujours pas trouvé le courage de questionner sa soeur sur sa choix qui l’a surprise, et elle est aussi évidemment stressée à l’idée d’être en sa présence. LEs gens comme Laurie l’impressionnent et la fascinent. « Bien dormi ? » Madison fait une grimace. « Hmmm. Pas vraiment », elle avoue avec un petit rire. « Et toi, ça va ? Tu te sens comment ? C’est un grand jour », souffle Madison. Elles se rapprochent toutes les deux de la nourriture, et Madison attrape un croissant, mord dedans pour s’empêcher de se mordre nerveusement l’intérieur de la joue. « J’ai lu et relu le brief, j’ai fait pleins de recherches, mais aujourd’hui c’est toi la boss, donc tu hésites pas à me dire si tu veux qu’on change un truc. Je suis sous tes ordres ! » Dit Madison avec un petit sourire. « Un rêve de grande soeur, non ? » Elle ajoute, un peu amusée de la situation. « Et, d’ailleurs, je me demandais, c’est, euh, une amie à toi, Laurie ? » Elle questionne, l’air de rien, en sirotant son chocolat chaud.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
Les choses sérieuses sont enfin sur le point de commencer pour K. Cosmetics. Pas que depuis le début de la marque tout le travail effectué n’était que des futilités peu importantes pour, non, ce n’est pas du tout le cas. Mais en ce qui concerne le lancement de la marque chez Sephora, le photoshoot est l’une des choses les plus importantes et cette tâche a été confiée à la sœur de la patronne. Certains pourraient y voir un simple traitement de faveur et à vrai dire, Saddie s’en contrefiche. Elle a confiance en les capacités de sa sœur et sait que celle-ci a le talent nécessaire pour sortir des clichés plus que parfaits, et puis il faut dire que cette séance photos sera la parfaite opportunité pour les deux sœurs de passer du temps toutes les deux. D’ailleurs il est difficile de savoir si la boule au ventre de l’aînée est liée au stress du photoshoot ou bien à l’idée de se retrouver en tête à tête avec sa petite sœur le temps d’une journée entière. Ça sera presque une première pour les deux – peut-être un peu triste à dire, d’ailleurs.
Les locaux sont encore vides, enfin presque. Lorsque Madison franchit le pas de la porte tout le monde n’est pas encore arrivé, ce qui laisse le temps aux deux sœurs de tout mettre en place avant l’arrivée de Laurie et de toutes les autres personnes impliquées dans le photoshoot. C’est sans aucune surprise que Saddie constate que l’anxiété de sa cadette semble être encore plus forte que la sienne, et l’excès d’enthousiasme dans ses salutations est si étonnant qu’il ne peut sonner naturel. Mais il faut dire que Saddie en a peut-être un peu trop fait elle aussi, entre les nombreuses pâtisseries et viennoiseries achetées tout juste pour l’occasion et la boisson apportée à Madi – même si pour cette dernière, on pourrait simplement y voir une tentative de geste d’affection de la part de Saddie. « J’ai pris un chocolat chaud, j’espère que c’est ok… » souffle-t-elle, accompagnant ses inquiétudes d’une légère grimace. Ne pas savoir si sa sœur préfère le chocolat chaud au café de bon matin, c’est peut-être un peu triste, mais Saddie a fini par se dire que Madison avait plus la vibe chocolat chaud. « Hmmm. Pas vraiment » La photographe n’a pas très bien dormi, mais la connaissant cette information n’a vraiment rien de très étonnant. « Et toi, ça va ? Tu te sens comment ? C’est un grand jour » Les doigts de Saddie se resserrent autour de son gobelet contenant son matcha latté avoine alors qu’elle avance aux côtés de Madison vers les viennoiseries. « Je stresse aussi un peu. C’est bête, parce que c’est pas moi qui sera devant ou derrière l’appareil mais…je crois que ça rend les choses un peu trop concrètes d’un coup. » Pas qu’elle regrette son choix d’avoir signé avec Sephora. Oh que non. Mais le jour officiel du lancement approche, et elle l’attend avec sûrement autant d’impatience que d’anxiété. « J’ai lu et relu le brief, j’ai fait pleins de recherches, mais aujourd’hui c’est toi la boss, donc tu hésites pas à me dire si tu veux qu’on change un truc. Je suis sous tes ordres ! » Le sérieux de Madison n’a encore une fois rien de bien étonnant, mais c’est un petit sourire qu’elle regarde sa sœur prête à lui répondre mais « Un rêve de grande soeur, non ? » « Oh, si tu savais… » répond Saddie tout en lâchant un long soupir, attrapant à son tour un pain au chocolat pour mordre dedans. « J’adore donner des ordres mais pour le coup, j’y connais pas grand-chose à la photographie. Donc je te fais confiance là-dessus. Je suis sûre que Laurie et toi vous allez gérer. » C’est bien pour ça que les deux ont été choisies par Saddie. « Et, d’ailleurs, je me demandais, c’est, euh, une amie à toi, Laurie ? » Oh la voilà, cette première question quant à son choix de mannequin. Elle prend à nouveau un morceau de son pain au chocolat, histoire de se donner un peu de réconfort. « Hm…non…enfin, pas vraiment. On s’est déjà croisées ici et là lors de quelques events mais on se connait pas énormément. » Alors pourquoi ne pas avoir choisi une amie pour ça, Saddie ? Elle a bien choisi Penny qui est une de ses amies les plus proches, alors pourquoi ne pas avoir continué sur cette lignée ? « Je sais ce que tu penses. » C’est un peu un coup de poker qu’elle tente, là, Saddie. Peut-être bien que Madison ne pensait en rien au fait que le choix de Laurie fera sûrement scandale auprès de vos parents puisqu’elle représente tout ce qu’ils détestent et qu’ils pourraient qualifier de contre-nature. Mais son instinct te fait penser qu’il est plus simple de discuter de tout ça avec Madison que vos parents. Ou même Archie – même si tu l’adores. « Mais je m’en fous de ce que maman et papa vont penser. » Voilà comme ça s’est dit, et elle part se réfugier dans son matcha.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
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ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
« J’ai pris un chocolat chaud, j’espère que c’est ok… » C’est drôle de voir Saddie si inquiète que les choses se passent bien, elle qui est habituellement si confiante en elle. Madison a presque du mal à reconnaître sa sœur. « J’adore ça », elle répond, sincère. Elle repense à son échange de textos avec Maxine qui lui dit qu’elle a une vibe de chocolat chaud, mais n’ose pas le raconter à Saddie, de peur que son sourire tendre la trahisse. Madison préfère orienter la conversation vers le photoshoot, et l’état de Saddie, qu’elle perçoit bien comme agité. « Je stresse aussi un peu. C’est bête, parce que c’est pas moi qui sera devant ou derrière l’appareil mais…je crois que ça rend les choses un peu trop concrètes d’un coup. » Madison sourit. Elle imagine que c’est impressionnant pour Saddie de voir tout cela devenir réel, après autant de travail. « C’est normal, K. Cosmetics, c’est ton bébé, et là, il devient grand. » C’est comme ça que Madison le perçoit, en tout cas, comme si Saddie était maman. Elle songe à leurs parents qui rêveraient qu’elles soient toutes les deux femmes au foyer et mères. Madison n’a jamais demandé à Saddie si celle-ci voudrait des enfants, comment elle imagine son avenir. Elles n’ont jamais parlé d’amour, Saddie n’a jamais ramené personne à la maison. A vrai dire, si Saddie n’avait pas autant gloussé devant Leonardo DiCaprio quand elles regardaient Titanic, gamines, Madison se serait presque demandé si Saddie n’avait pas aussi quelque chose à cacher - comme elle et Archie.
« J’adore donner des ordres mais pour le coup, j’y connais pas grand-chose à la photographie. Donc je te fais confiance là-dessus. Je suis sûre que Laurie et toi vous allez gérer. » Madison rougit. Elle n’a pas l’habitude qu’on lui accorde une telle confiance. « Wow, d’habitude tout le monde veut me donner son avis sur tout, ça arrive souvent d’être micromanagée », elle explique. « Et c’est assez insupportable », elle avoue avec un petit sourire et les joues qui rougissent de s’affirmer. La photographie est le seul moment où elle est à l’aise pour s’imposer. Elle se dit d’ailleurs vaguement que cela risque de surprendre Saddie. « Mais vraiment, hésite pas, si tu veux donner ton avis en cours de route, qu’on change quelque chose. Je veux que ça te convienne parfaitement. » Elle veut faire honneur à Saddie et tout le travail qu’elle a mis dans son petit empire de cosmétiques.
Le sujet de Laurie vient sur la table, et Madison questionne, essayant d’avoir l’air détachée. « Hm…non…enfin, pas vraiment. On s’est déjà croisées ici et là lors de quelques events mais on se connait pas énormément. » Madison murmure un hmmm hmmm, analysant silencieusement la réponse de sa soeur, se demandant ce qui a motivé son choix. « Je sais ce que tu penses. » Madison lève un sourcil. « Ah… Ah bon ? » Elle demande, avec un espèce de rire nerveux. Saddie n’a aucune idée d’à quel point elle est loin d’imaginer tout ce qui se joue pour Madison en cet instant. « Mais je m’en fous de ce que maman et papa vont penser. » L’estomac de Madison se contracte, elle sent une pointe d’angoisse, comme à chaque fois que ces sujets sont abordés, et qu’elle essaie d’avoir l’air normale sur ces sujets. Elle pense à son photoshoot avec Carmine, aux textos que lui a envoyés Archie ensuite… “Papa va voir les photos.” Et au vu de l’actualité autour de Carmine, il commentera. « Je… » commence Madison, essayant d’organiser ses pensées. « Je ne savais pas que ça ne te dérangeait pas, euh, ce sujet », elle bredouille, hasardeuse. Elle et Saddie n’ont jamais parlé d’homosexualité, encore moins de transidentité. « Mais, je… Moi, je trouve ça cool que tu ais choisi Laurie. C’est une excellente mannequin, et je trouve que ça envoie un message très… Hm, positif ? Pour les autres gens qui sont… de sa communauté… » Elle se plonge dans le chocolat chaud, essaie d’avoir l’air normale. Le sang bat dans ses tempes. « Un message plus positif que ceux que nous rabachent les parents sur ce sujet, en tout cas », elle avoue, les yeux baissés, les joues en feu d’oser ouvertement critiquer leur éducation.
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Saddie n’est pas d’une nature à angoisser facilement, non, l’anxieuse de la fratrie n’est nulle autre que sa petite sœur Madison. Mais aujourd’hui étant une journée spéciale quant à l’avancée de sa marque de cosmétique son inconscient semble avoir voulu prendre le relai de sa sœur, et alors lorsque celle-ci lui affirme aimer le chocolat chaud c’est une première angoisse qui s’envole. « C’est normal, K. Cosmetics, c’est ton bébé, et là, il devient grand. » Un sourire sincèrement touché se dessine sur les lippes de la femme d’affaire. Il est vrai que K. Cosmetics est son bébé, le rêve de sa vie et sa plus grande fierté et celui-ci a vraiment grandi comme le dit si bien Madi. Un peu comme lorsque son enfant fait sa toute première rentrée scolaire, ou quelque chose du genre en tout cas. « C’est vrai, c’est presque émouvant… » répond simplement Saddie tout en se remémorant le tout premier lancement de sa marque. Sa communauté avait été ravie de l’annonce lancée par leur youtubeuse préférée, tellement qu’au bout d’à peine quatre heures un certain nombre de produits étaient déjà out of stock. Déjà à ce moment-là tout semblait complètement irréel et pourtant bien que la marque était encore petite à l’époque, tu avais travaillé dur pour ça alors le succès qu’elle a aujourd’hui est plus que mérité. « Wow, d’habitude tout le monde veut me donner son avis sur tout, ça arrive souvent d’être micromanagée. Et c’est assez insupportable » Saddie voit bien les joues rougies de sa sœur osant s’affirmer en disant que parfois certaines personnes avec qui elle travaille pouvaient être insupportables. Et ça fait rire Saddie – elle ne se moque pas, mais voir sa petite sœur oser parler ouvertement sans prendre de pincette l’amuse grandement. À vrai dire elle aimerait avoir plus souvent cette Madi face à elle. « Je déteste qu’on me donne des ordres. » Hm, rien d’étonnant de la part de Saddie. « Ou encore qu’on juge mon travail. » Elle accepte les critiques seulement si elles sont constructives. « Mais vraiment, hésite pas, si tu veux donner ton avis en cours de route, qu’on change quelque chose. Je veux que ça te convienne parfaitement. » Elle acquiesce tout en venant boire une gorgée de son matcha. « T’en fais pas, si je vois quelque chose qui me déplait fortement je le dirais. Mais ça devrait aller. » Et puis Madison semble avoir bien compris ce qui était attendu pour ce photoshoot, et elle doit sûrement assez connaître sa sœur pour se douter de ce qu’elle apprécie ou déteste.
À juste titre, Madison s’interroge quant au choix de Laurie pour le photoshoot. C’est un excellent mannequin il n’y a aucun doute là-dessus mais quand on connait l’éducation qui vous a été inculquée par vos parents c’est un choix étonnant. C’est aussi d’ailleurs pour ça que Saddie a longuement hésité avant de lui faire cette proposition, parce qu’elle sait pertinemment que cette image fera scandale au sein de la famille. Madison et Saddie sont peut-être celles qui se sont toujours montrées le plus discrètes à ce sujet. L’aînée s’est finalement fait une opinion assez rapidement quant à la communauté lgbt : tant que tout le monde se sent bien dans son corps et bien dans sa vie et dans ses relations elle s’en fiche pas mal. « Je… Je ne savais pas que ça ne te dérangeait pas, euh, ce sujet » Madison bégaye, elle semble avoir perdu ses mots et Saddie ne peut pas lui en vouloir. Aborder ce sujet avec sa sœur la stresse un peu elle aussi. Saddie hausse doucement les épaules et après avoir croqué une nouvelle fois dans son pain au chocolat elle finit par lui répondre. « Je sais pas… » Si Saddie, tu sais. « Enfin ce que je veux dire c’est que… » Elle cherche ses mots durant quelques secondes mais reprend assez vite. « Avec qui les gens couchent et ce qu’ils font de leur corps ça me regarde pas. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. » Elle pense aussi surtout que personne ne devrait les juger pour ça, et pourtant croyez-moi, Saddie n’est souvent pas la dernière lorsqu’il s’agit de juger sur quoique ce soit. « Mais, je… Moi, je trouve ça cool que tu ais choisi Laurie. C’est une excellente mannequin, et je trouve que ça envoie un message très… Hm, positif ? Pour les autres gens qui sont… de sa communauté… » Au moins on peut voir que Madison est toute aussi à l’aise que sa sœur dans cette conversation. « C’est vrai ? » demande Saddie, un sourcil levé tout en regardant Madison. C’est donc ainsi qu’après vingt-sept et vingt-neuf ans d’existence les deux sœurs apprennent partager une même opinion sur un sujet tabou dans la famille. Mieux vaut tard que jamais. « Un message plus positif que ceux que nous rabachent les parents sur ce sujet, en tout cas » Pour la seconde fois les joues rougies de la photographe ne passent pas inaperçues et ne manquent pas d’arrache un nouveau rire à Saddie. « C’est clair. » Étrangement elle se sent maintenant presque à l’aise à l’idée de critiquer leur éducation aux côtés de Madison maintenant qu’elle sait qu’elles partagent toutes les deux cette même opinion. « Enfin on est plus au vingtième siècle, il serait temps d’ouvrir un peu son esprit. » Elle avoue avant de finir son pain au chocolat. Et oui, Saddie a toujours trouvé cette éducation bien trop conservatrice de leurs parents un peu dépassée. Elle s’est d’ailleurs promis que si un jour elle sera maman, elle ferait les choses autrement. « Tu crois qu’ils vont réagir comment ? Et Archie ? » Oh Saddie en a bien une idée, mais le point de vue de Madison sera le bienvenu.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
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OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
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ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
« Je déteste qu’on me donne des ordres. Ou encore qu’on juge mon travail. » Madison a un petit sourire malgré elle. Elle reconnait bien sa sœur, là, et se dit que c’est incroyable à combien elles peuvent être différentes. Madison a souvent l’impression d’avoir été conditionnée pour recevoir des ordres et accepter la critique, c’est ce que ses parents savent faire de mieux. Il n’y a que dans sa bulle de photographie qu’elle arrive à s’affirmer. Du reste, toute sa vie est construite autour de son besoin de plaire et correspondre à ce qu’on attend d’elle. C’est ainsi qu’elle sait être aimée. Saddie, elle, a décidé de s’affirmer plus. Et honnêtement, Madison a l’impression que ses parents l’aiment plus que Madison et son rôle de fille parfaite ; parce que Saddie est charismatique, magnétique, là où Madison se contente de bafouiller et rougir. Madison a l’impression qu’elle ne peut pas gagner au jeu des apparences qu’a construit sa famille.
Et ce jeu l’a souvent privé de conversations sincères avec Archie ou Saddie. Alors lorsque la conversation glisse vers Laurie, le choix de la prendre comme mannequin, Madison a l’impression de retenir sa respiration, comme en apnée. Elle trouve une maigre consolation à voir que même Saddie est aussi gênée qu’elle - dans ces moments, Madison se rappelle qu’elle n’est pas la seule inapte de sa famille. Elle et Saddie n’ont jamais ce genre de conversations, les non-dits empilés, cachés sous le tapis. Cela fait des mois que Madison et Archie sont tantôt complices, tantôt en froid, Saddie l’a forcément remarqué, et pourtant, aucune question n’a été posé. Elles sont les reines du silence, pures produits de leur éducation. Mais Saddie sera-t-elle jusqu’au bout la fille de ses parents, si elle a choisi quelqu’un comme Laurie ? « Je sais pas… Enfin ce que je veux dire c’est que… » Madison lève un sourcil, essaie de ne pas avoir l’air inquiète. Mais elle est pendue aux lèvres de sa soeur. « Avec qui les gens couchent et ce qu’ils font de leur corps ça me regarde pas. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. » Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal.
Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal.
Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal. Tant qu’ils sont heureux, c’est le principal.
Madison fait un sourire à sa soeur, faisant tout pour avoir l’air normale et pas complètement soulagée. Elle confie même à Saddie trouver que le choix est plutôt une bonne idée, ce qui semble surprendre la blonde et la faire sourire. « C’est vrai ? » Madison hoche la tête, détournant discrètement le regard. Oh, Saddie, si tu savais. Penserait-elle la même chose, que seul être heureux compte, si elle savait que Madison était dans cette situation ? Les gens sont étranges, parfois, quand ces sujets deviennent plus personnels. Madison essaie de ne pas trop s’imaginer la réaction de Saddie, si elle savait la vérité. Elle a peur d’espérer et se tromper.
« C’est clair. Enfin on est plus au vingtième siècle, il serait temps d’ouvrir un peu son esprit. » Madison a un petit rire un peu gêné. Elle a l’impression de faire quelque chose d’absolument interdit, mais elle ne peut pas s’empêcher d’être d’accord avec Saddie. Pourtant, pendant des années, elle a pensé comme ces parents - et s’est détestée de ne pas être “normale”. Aujourd’hui, elle a l’impression que c’est un peu différent. « Tu crois qu’ils vont réagir comment ? Et Archie ? » Madison baisse la tête, réfléchit dans un long “hmmmmm”. L’ironie de la conversation ne lui échappe pas. « Le meilleur scénario, c’est qu’ils ne remarquent rien. Je veux dire, Laurie a l’air d’une femme normale… » Madison réalise ce qu’elle a dit, et se reprend : « Enfin, je veux dire. C’est une femme normale. » Ses joues se colorent. « Sauf qu’à mon avis, il y aura des articles sur la campagne, son identité sera mise en avant, et ça retombera à leurs oreilles. Maman ne va rien dire, elle laisse Papa parler, non ? Elle… » Mais Madison ne termine pas sa phrase. Leur mère est une telle entitée pour elle, une personne dont elle chasse l’affection depuis des années malgré sa froideur.
« Papa va sûrement te confronter et te demander pourquoi tu as choisi quelqu’un comme ça. Peut-être mégenrer Laurie, dire qu’elle a une maladie mentale. C’est ce qu’ils pensent, lui et Maman. » Ce qu’ils pensent des gens queer, des gens comme moi, voudrait rajouter Madison. « A toi de voir si tu veux être honnête, ou leur dire que tu ne savais pas, ou que c’était un choix de ton équipe marketing, je ne sais pas… » Madison inspire. « Tu sais mes photos avec Carmine Cavendish ?» elle demande en soupirant. « Elles sont sorties juste après les rumeurs sur lui. Et Papa m’a demandé pourquoi j’avais fait des photos avec lui. Au lieu de le défendre, j’ai juste dit que j’avais pris les photos avant de connaître la situation », avoue Madison. « Je m’en veux tellement de ne pas l’avoir défendu, alors que c’est quelqu’un de si gentil, quelqu’un grâce à qui ma photo a été publiée dans Vogue. » Madison a évité son propre reflet dans le miroir pendant des jours après ça. « Mais c’est si dur, de leur tenir tête. »
Quant à Archie… C’est une autre paire de manches. « Archie, il… » Sauf que Madison ne sait même plus exactement ce que son frère pense, après toutes leurs disputes. « Il ne pense pas comme les parents. » Pas vraiment, en tout cas. « Mais il ne te défendra pas devant eux. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Dernière édition par Madison Kwanteen le Lun 18 Mar 2024, 19:49, édité 1 fois
La conversation est arrivée comme ça, sans que Saddie ne l’attende réellement. Dire qu’elle n’avait pas pensé à la possibilité que sa sœur l’interroge quant à son choix pour le shooting d’aujourd’hui serait mentir : en tant que Kwanteen on s’attend forcément à être interrogé si l’on choisit un mannequin queer. Est-ce que l’avis de ses parents est important pour elle ? En temps normal et la réponse serait forcément à la positive. Bien évidemment que la jeune femme d’affaires aimerait avoir la certitude que ses parents parlent d’elle avec leurs amis haut placés les yeux brillants de fierté et pour leur fille chérie, mais elle sait qu’avec ce choix c’est certainement l’effet inverse qui se passera. Peut-être même qu’elle aura droit à un véritable interrogatoire afin qu’ils puissent comprendre pourquoi leur fille a-t-elle choisi de donner de travail à une personne qui, selon eux et leurs idéologies n’est pas normale – cette simple pensée suffit à lui hérisser les poils. Sauf que Saddie se fiche pas mal de ce que font les gens de leur vie privée et pourtant croyez-moi, bitcher fait sûrement parti de ses activités préférées. Peu importe que des femmes couchent avec des femmes, des hommes avec des hommes, que d’autres se considèrent comme étant une personne avant tout et surtout avant d’être un homme ou une femme. Elle en a tout simplement rien à faire. Ça ne change rien à sa petite vie. D’ailleurs, elle a elle-même couché avec une femme une fois par simple curiosité – résultat : elle n’a maintenant aucun doute sur le fait qu’elle aime bien trop les hommes pour aller voir ailleurs.
Maintenant, grâce à cette conversation Saddie a compris une chose : Madison partage son avis à ce sujet-là et c’est comme un gros poids qui vient alléger ses épaules. Au moins une personne de la famille qui n’en viendra pas à la renier ou la regarder des travers aux repas de famille. Madison est de son avis, mais malheureusement elle est à peu près persuadée qu’elle ne la défendrait pas auprès de leurs parents si drame finissait par arriver à cause de la campagne promotionnelle de K. Cosmetics. « Le meilleur scénario, c’est qu’ils ne remarquent rien. Je veux dire, Laurie a l’air d’une femme normale… Enfin, je veux dire. C’est une femme normale. » Saddie acquiesce, comprenant bien ce que Madison voulait dire, l’encourageant donc à poursuivre le court de sa pensée. « Sauf qu’à mon avis, il y aura des articles sur la campagne, son identité sera mise en avant, et ça retombera à leurs oreilles. Maman ne va rien dire, elle laisse Papa parler, non ? Elle… » La blonde relève les yeux pour observer sa sœur attendant désespérément la fin de sa phrase qui n’arrivera sûrement pas. Oui, maman laissera papa parler, mais elle n’en pensera sûrement pas moins, pas vrai ? Alors que la sortie de sa marque de cosmétiques dans la plus grande chaîne de magasin de maquillage et de skin care au monde était censé rendre fiers ses parents, on dirait bien que c’est l’inverse qui risque de se produire. Simplement parce que Saddie a choisi pour représenter la marque, un mannequin qui ne convient pas aux parents chéris. Cette simple pensée la fait rager de l’intérieur. Décidemment, peu importe ses efforts elle ne sera jamais assez bien pour les satisfaire.
« Papa va sûrement te confronter et te demander pourquoi tu as choisi quelqu’un comme ça. Peut-être mégenrer Laurie, dire qu’elle a une maladie mentale. C’est ce qu’ils pensent, lui et Maman. A toi de voir si tu veux être honnête, ou leur dire que tu ne savais pas, ou que c’était un choix de ton équipe marketing, je ne sais pas… » Ses yeux roulent lorsque Madison émet la possibilité que leur père puisse mégenrer Laurie, soumettre la possibilité qu’elle soit atteinte d’une maladie mentale. Ça l’énerve. Elle en a marre de se taire. « Tu sais mes photos avec Carmine Cavendish ?» Saddie acquiesce avant de prendre une gorgée de son matcha. « Elles sont sorties juste après les rumeurs sur lui. Et Papa m’a demandé pourquoi j’avais fait des photos avec lui. Au lieu de le défendre, j’ai juste dit que j’avais pris les photos avant de connaître la situation. Je m’en veux tellement de ne pas l’avoir défendu, alors que c’est quelqu’un de si gentil, quelqu’un grâce à qui ma photo a été publiée dans Vanity Fair. Mais c’est si dur, de leur tenir tête. » Elle pourrait juger sa sœur d’avoir fait l’autruche et de ne pas voir pris la défense du bel Anglais, mais Saddie ne le fait pas. Parce que Madison a raison : tenir tête à leur parent relevait d’une mission impossible. Saddie soupire, levant de nouveau les yeux au ciel tapant doucement du pied par terre. « Tu sais quoi ? Si papa me confronte en me questionnant je lui dirais la vérité : que je savais pour Laurie et que ça m’est complètement égal. Je pourrais même peut-être lui confier que pour une prochaine campagne des hommes seront sur les shootings et attention, ces hommes seront maquillés. Parce que oui, les hommes peuvent aussi porter du maquillage. Je refuse de genrer ça. » Oh Saddie… As-tu pour souhait de déclencher une guerre au sein des Kwanteen ? Non mais en réalité elle veut juste être honnête et sincère, alors la voilà en train de préparer sa rébellion. Quitte à ses mettre ses parents à dos, de toute façon foutue pour foutue… N’est-ce pas ?
« Archie, il… » Saddie hausse un sourcil, resserrant ses doigts autour de son thé matcha. « Il ne pense pas comme les parents. » Cette fois ses sourcils se froncent, surprise par cette réponse. « Mais il ne te défendra pas devant eux. » Alors là. S’il y a bien une personne sur qui elle ne comptait pas pour qu’il soit du même avis qu’elle, c’était bien Archie. « Il ne pense pas comme les parents ? » Elle répète pour être sûre d’avoir bien compris. « Comment tu sais ça ? » Déjà qu’elle ne pensait pas avoir une conversation de ce genre avec Madison aujourd’hui, imaginer Archie et Madi discuter de tout ça est encore plus étonnant. Et puis en plus, elle ressent comme une pointe de jalousie. Donc Archie a préféré discuter d’un des sujets les plus tabous chez les Kwanteen avec Madison plutôt qu’avec elle. Hm. D’accord. Très bien. Une information qu’elle retient et case bien dans un petit coin de sa tête. Cette fois elle laisse un léger soupir s’échapper de ses lippes et alors qu’elle s’apprêtait à venir frotter ses yeux elle se souvient du beau maquillage sur lequel elle a passé du temps ce matin alors rapidement, elle éloigne ses doigts de ses yeux. « Tant pis. » Elle finit par dire avant de se redresser. « De toute façon quoiqu’il arrive tout ce que je fais n’est jamais suffisant. » Pour eux en tout cas. Pour vos parents. C’est la sensation que tu as en tout cas.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Saddie ne peut pas se douter de tout ce qui se joue en cet instant. Madison ne se sent pas vraiment coupable de lui mentir - elle a menti toute sa vie et commence à s’habituer à cette sensation, s’est convaincue que c’est pour le mieux - mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle est à l’aise avec la situation. Elle a peur de se trahir, de trahir Archie, de trahir ses parents. Elle se retrouve coincée, essaie d’avoir l’air normale, et a un étrange soulagement dans les veines à l’idée d’avoir trouvé une alliée accidentelle en Saddie. Pendant un instant, elle a la pensée stupide d’imaginer que Saddie elle aussi n’est pas hétérosexuelle, puisqu’elle n’a après tout jamais ramené de petit ami à la maison. Mais Madison l’a déjà trop entendu midiner à propos de garçons, déjà quand elles étaient petites devant des films à la télévision, et Madison a du mal à croire que Saddie soit une telle actrice. Ca, et le fait que statistiquement, la probabilité d’avoir trois enfants queer sur trois est plutôt mince. Non, c’est le fardeau d’elle et Archie. Pas celui de Saddie. « Tu sais quoi ? Si papa me confronte en me questionnant je lui dirais la vérité : que je savais pour Laurie et que ça m’est complètement égal. Je pourrais même peut-être lui confier que pour une prochaine campagne des hommes seront sur les shootings et attention, ces hommes seront maquillés. Parce que oui, les hommes peuvent aussi porter du maquillage. Je refuse de genrer ça. » Madison écarquille les yeux, pas parce qu’elle n’est pas d’accord, mais parce que l’idée de tenir ces discours devant ses parents lui donne envie de crier. Elle ne sait pas quoi penser : une part d’elle a envie de dire à Saddie de ne pas déclencher une telle affaire d’état, l’autre a envie de la féliciter pour son courage. Une troisième, minuscule mais pourtant présente, ne peut pas s’empêcher de se dire qu’elle aura l’air d’une enfant modèle à côté de cette rébellion de la part de sa sœur. Et Madison a affreusement honte de la sensation. Mais leurs parents ont fait de leur amour une compétition à remporter, et Madison a parfois du mal à s’en détacher. « Tu es sûre d’être prête pour les conséquences de leur dire de telles choses, Sad ? » Murmure Madison d’une petite voix. « Je.. J’aimerais te dire que je te défendrais, mais… Tu me connais. Un regard de Papa et je me mets à bafouiller. » Un trait de caractère qui attire les foudres de leur père, qui ne supporte pas qu’elle ne sache pas s’exprimer clairement. Combien de fois a-t-elle entendu ses parents lui dire d’articuler, de ne pas rougir, de ne pas baisser les yeux ?
La conversation dérive sur Archie, Madison de plus en plus sur un terrain glissant. Et elle sait que ce qu’elle dit à Saddie la surprend. « Il ne pense pas comme les parents ? » Madison hoche légèrement la tête, évitant son regard, comme si son chocolat chaud était soudainement très intéressant. « Comment tu sais ça ? » Oh, alerte sujet risqué. Elle doit mentir, et raconter une histoire crédible qu’Archie pourrait corroborer sans souci. Elle toussote, et répond en essayant d’être détendue : « Parce que je lui ai parlé d’un ami de fac qui a un copain, et… C’est un peu venu dans la conversation. Je ne dis pas qu’Archie est un champion de la tolérance, hein », elle ajoute d’une petite voix. « Mais il n’est pas aussi dur que Papa. » C’est une espèce de réponse vague, mais qui en dit assez sans complètement mentir.
Saddie a l’air à la fois surprise et déçue, pour une raison que Madison a du mal à comprendre. « Tant pis. » Elle finit par décréter en secouant la tête. « De toute façon quoiqu’il arrive tout ce que je fais n’est jamais suffisant. » Madison regarde sa soeur, perplexe, et lâche un petit « Hein ? » dans l’incompréhension. Mais qu’est-ce que Saddie raconte. « Mais… Quoi ? Tu penses vraiment ça ? » Elle demande bêtement. « Je veux dire, euh… C’est toi qui est à la tête d’un empire de cosmétiques et moi qui suis une saltimbanque qui fait de la photographie », dit Madison avec un petit rire gêné. « Je sais que les parents voudraient qu’on soit deux mères au foyer. Mais, euh, au fond, ils sont fiers que tu fasses quelque chose qui a autant de succès, c’est sûr. » Madison en est persuadée. Elle ne rajoute même pas qu’en plus, Saddie est lumineuse, charismatique, drôle, sportive, tandis que Madison est timide et maladroite. Des deux filles Kwanteen, c’est Saddie la golden girl. C’est une évidence, ça, que sa sœur n’a pas besoin que l’on pointe.
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Il est rare de tomber sur une Saddie peu sûre d’elle, et c’est donc une toute nouvelle facette de la personnalité de sa sœur que Madison est en train de découvrir. Habituellement débordant de confiance et de dynamisme, il suffit apparemment d’une conversation quant à l’un des sujets les plus tabous dans la famille pour la déstabiliser. Maintenant elle sait qu’elle peut trouver une alliée en la personne de sa sœur, en revanche Saddie ne doute pas du fait qu’elle ne puisse pas en dire autant de ses parents. Ils sont un peu vieux jeu, c’est ainsi que Saddie préfère les qualifier. Vieux jeu, ou bien trop conservateurs, à vous de voir, mais à ses yeux c’est la même chose. Elle aimerait ne pas avoir la boule au ventre en pensant à la réaction de ses parents lorsqu’ils découvriront le photoshoot pour la campagne promotionnelle de K. Cosmetics. Peut-être aurait-elle pu se contenter de choisir un mannequin moins controversé mais l’idée ne lui a même pas traversé l’esprit. Saddie aime que Laurie représente la marque et la trouve parfaite pour faire passer le message qu’elle a en tête, mais elle est à peu près sûre que Papa Kwanteen ne sera pas du même avis que sa fille. Rien d’étonnant, en soi. Mais lorsque Madison lui confirme ses craintes, la jolie jeune femme sent de nouveau son estomac se retourner. Saddie a toujours voulu prouver à ses parents qu’elle est une femme indépendante n’ayant besoin de rien ni personne pour réussir dans la vie. Dans l’absolu, c’est vrai. Si sa carrière a pris un tournent encore plus important depuis la signature avec Sephora, Saddie n’a personne à remercier. C’est elle qui a travaillé avec ambition et détermination pour en arriver là. Mais la vérité c’est aussi qu’au fond, elle a toujours cherché l’approbation et la fierté de son père. Peut-être parce qu’elle l’admire, au fond, même si elle ne partage en rien ses idées. « Tu es sûre d’être prête pour les conséquences de leur dire de telles choses, Sad ? » Saddie baisse les yeux quelques secondes tout en haussant les épaules. Oh qu’elle aimerait avoir une force d’esprit telle qu’elle puisse affirmer avec aplomb ne pas avoir peur des conséquences qu’une telle affirmation puisse avoir sur elle et sa place dans la famille. « Je.. J’aimerais te dire que je te défendrais, mais… Tu me connais. Un regard de Papa et je me mets à bafouiller. » Que Madison se rassure, pas une seule seconde Saddie n’a pensé que sa cadette oserait la défendre face à leur père. « On a plus qu’à espérer que papa ne connaisse pas Laurie, alors. » Et puis en ce qui concerne la question à savoir si elle assumerait face à leur père Saddie semble s’être officiellement positionnée. « Parce que je compte assumer mes choix. » Qu’elle répond, en se redressant, comme pour se donner un air bien plus confiant qu’elle ne l’est réellement. En revanche, bien sûr que non elle ne confiera sûrement pas à son père sa pensée quant aux hommes qui portent du maquillage – elle n’a pas envie qu’il raye définitivement son nom de l’héritage familial.
Madison ne prendra pas sa défense face à la déception des parents, c’est une certitude qu’elle avait déjà mais qui ne fait que se confirmer. En revanche, apprendre qu’Archie ne partage pas – plus ? – les idéologies que leurs parents ont essayé de leur inculquer l’étonne fortement. « Parce que je lui ai parlé d’un ami de fac qui a un copain, et… C’est un peu venu dans la conversation. Je ne dis pas qu’Archie est un champion de la tolérance, hein. Mais il n’est pas aussi dur que Papa. » C’est un regard suspicieux que Saddie pose sur sa sœur, un sourcil arqué. Hm. D’accord. Archie n’est pas un Dieu de la tolérance, merci, oui, Saddie en avait bien conscience. Mais les explications données par Madison semblent la laisser quelque peu perplexe. Soit. Tant mieux si Archie ne viendra pas se joindre à leur père pour descendre le projet de Saddie simplement à cause d’un choix de mannequin qui ne lui convient pas, mais elle se prépare désormais à devenir la déception de la famille. « Hein ? » Oui ? Saddie relève le regard vers sa sœur. « Je veux dire, euh… C’est toi qui est à la tête d’un empire de cosmétiques et moi qui suis une saltimbanque qui fait de la photographie. Je sais que les parents voudraient qu’on soit deux mères au foyer. Mais, euh, au fond, ils sont fiers que tu fasses quelque chose qui a autant de succès, c’est sûr. » Les deux sœurs ont une vision des choses bien différentes. Mais est-ce réellement étonnant ? Pas vraiment non. « Je suis surtout celle qui emmerde tout le monde lors des repas de famille en refusant toujours de manger la viande servie à table et qui doit donc uniquement se nourrir des pommes de terre et des haricots verts – façon de parler, bien évidemment. Les parents ont sûrement pensé qu’il ne s’agissait que d’une phase pour Saddie mais plus de dix ans plus tard, elle est pourtant toujours végétarienne. , et qui à dix-sept ans est tom – » Saddie s’arrête brutalement de parler. Oh my… Madison ne sait pas que sa sœur est tombée enceinte à dix-sept ans et que cette dernière a choisi l’option avortement. « Anyway. » souffle-t-elle en agitant sa main avant de venir attraper un nouveau croissant. « Les autres ne devraient pas tarder à arriver, on devrait commencer à tout préparer. » L’art de changer de sujet sans absolument aucune subtilité.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
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Madison est impressionnée par la force de caractère de Saddie, mais elle n’en est à la fois pas surprise. Sa grande sœur a toujours été ainsi, charismatique, affirmée. Quand elles sont dans une pièce ensemble, c’est Saddie que l’on remarque, son rire chantant, ses opinions tranchées et sa capacité à fasciner un auditoire. Madison a toujours été admirative de ce côté-là de Saddie - et d’Archie - dont elle n’a pas hérité. Madison, elle, elle sait être polie, gentille, elle sait poser les bonnes questions pour flatter les égos et ne pas faire de vague. Malgré tout ce qu’elle met en place pour être la fille parfaite, Madison sait qu’elle n’est qu’une poupée lisse qui n’arrive pas à affirmer sa personnalité. Ce n’est pas elle qu’on retient, après une soirée. C’est le nom de Saddie qui flotte dans la tête des invités qui rentrent chez eux après un dîner chez les Kwanteen.Ne parlons même pas des gens de leurs âges : Saddie est venue un jour à l’université de Madison, pour un vernissage, et tous ses amis l’ont instantanément adoré, la trouvant drôle et solaire.
C’est bien pour toutes ces raisons que Madison est particulièrement surprise que Saddie se dévalorise tout à coup dans la discussion. « Je suis surtout celle qui emmerde tout le monde lors des repas de famille en refusant toujours de manger la viande servie à table et qui doit donc uniquement se nourrir des pommes de terre et des haricots verts et qui à dix-sept ans est tom – » Saddie s’arrête net dans son envolée, l’air troublée. A dix-sept ans quoi, a envie de demander Madison, mais elle regarde le visage de sa sœur qui se ferme, et ravale sa question. Elles sont à deux doigts de commencer le photoshoot le plus important de la carrière de Saddie, et Madison ne veut pas la déstabiliser. « Anyway. » Madison détourne le regard, un peu gênée. « Les autres ne devraient pas tarder à arriver, on devrait commencer à tout préparer. » Le message est clair : sujet clos. « Oui, bonne idée », répond Madison en se redressant, prête à aider. Elle réfléchit, ne sait pas comment bien s’exprimer, mais ose tout de même rajouter : « Mais vraiment, tu sais, je pense que tu te trompes. Sur, euh, ne pas être… assez. » Ses joues rougissent. « En tout cas, ce n’est pas ce que je pense de toi, moi. » C’est une confession déjà trop intime pour les deux jeunes femmes et leur pudeur, et Madison se détourne pour retourner sur le set, l’air de rien, prête à tout donner pour que le shoot soit réussi.
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