(amen #16) i check my pulse to make sure i'm still alive
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, west end.(c): emails-i-cant-send (gif), luleaby (codage).
***
Au moins, il hocha la tête à ses premières paroles; peut-être que le geste mis un instant de trop à arriver, peut-être qu’il n’était pas tout à fait convainquant, mais au moins il existait et Ruben ne pouvait le mettre de côté comme s’il ne valait rien. Une partie de lui aurait été davantage ravie si Ambrose lui avait assuré qu’il y avait autre chose qui le rendait mal à ce point là, parce-qu’il ne saurait faire autrement que de s’assurer de temps à autres de l’importance qu’il avait dans sa vie - mais pour aujourd’hui, pour ce soir, il mettait cette partie là de lui de côté pour se pencher uniquement sur la véritable raison de sa tristesse. C’était ce que le jeune homme devrait faire aussi: se concentrer uniquement sur cette dernière sans ressentir le besoin de se cacher de lui. « Je veux pas que tu te souviennes de moi comme ça. » Les traits du visage de Ben se détendirent quelque peu, alors que son regard soulignait en silence un Oh, Ambrose. « J’ai plein d’autres souvenirs de toi qui sont pas celui là, Rose. » Ses mots étaient plus doux, sa voix était plus tendre. Bien sur qu’il se souviendrait autrement de lui, qu’il aurait davantage les souvenirs où c’était son sourire qui primait sur le reste qui lui resterait. « J’ai d’autres souvenirs auxquels je m’accroche, t’en fais pas. » Si ce n’était que ça, il n’avait pas à s’en faire: il avait bien d’autres choses sur lesquelles laisser ses pensées s’évader.
« Y’a rien à en dire de plus. » - « Alors n’en dis pas plus. » Et son regard soutenait un je suis désolé qu’il ne prononcerait pas mais qu’il pensait pourtant; il avait désiré bien fait, tendre une main qu’il pensait nécessaire, là où finalement ce n’était pas ce dont il était question ici.
La rancoeur d’Ambrose était de toutes façons, apparemment et d’après ses mots, bien plus ancrée que cela - ce n’était pas uniquement question d’aujourd’hui, pour qu’il en vienne à lui soutenir qu’il agissait comme le méchant de l’histoire. Pas de la situation, de l’histoire, de la totalité des moments mis bout à bout. Avec surprise, il accueillit néanmoins le baiser de Rose sur sa joue en fermant les yeux un instant et lorsqu’il apposa sa main contre ses cheveux, il la laissa là un instant avant de l’attraper de la sienne pour la glisser contre son propre visage. « Je voulais que tu me prennes dans tes bras. Je me suis pas tourné parce que je pouvais pas pleurer devant toi. Je voulais juste que tu me prennes dans tes bras. » Et il aurait du le comprendre de lui même, mais il avait décidé de tout compliquer parce-qu’il ne savait faire autrement, apparement. « Pardonne moi. » Qu’il murmura du bout de ses lèvres. « J’aurais du le comprendre tout seul. » Mais ça n’avait pas été le cas et il lui avait surement fait plus de mal que s’il n’avait pas été présent. Il savait qu'il lui apportait un certain soutien, mais ce n’était jamais tout ce qu’il lui donnait. Embrassant le creux de sa paume, Ruben laissa ses lèvre remonter le long de son bras pour embrasser sa peau petit à petit, avant d’embrasser ses lèvres une nouvelle fois - promis, ce n’était pas par pitié qu’il l’embrassait, il ne l’aurait pas fait sinon sa demande avait été explicite quelques instants plus tôt. « Viens là. » Qu’il souffla en déposant un dernier baiser, un tout léger, presque chaste avant de le cueillir dans ses bras. « Je suis là, je bouge pas. » Il n’était pas tant pressé que ça. Il y avait bien des choses qui l’attendait au delà des portes closes, mais pour ce soir il fermait les yeux sur tout cela: il y avait plus important, il y avait Rose qui avait besoin de sa présence. Nichant son visage dans le creux de son cou, resserrant ses bras contre lui, son pouce dessinait des cercles sur l’épiderme d’Ambrose. « Je bouge pas. » Qu’il lui répéta, ancrant cette vérité dans l’intrant présent. Il pourrait reprendre à lui reprocher son attitude dès qu’il ne supporterait plus sa présente proximité, mais jusque là il ne desserrait pas ses bras d’autour de lui.
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« J’ai plein d’autres souvenirs de toi qui sont pas celui là, Rose. J’ai d’autres souvenirs auxquels je m’accroche, t’en fais pas. » Tout ce à quoi pense Ambrose en cet instant est tout ce qui entoure l’affaire Williams et tous les souvenirs qui viennent possiblement avec ; ceux-là aussi, il n’a aucune envie que Ruben les garde à l’esprit lorsqu’il pense à lui. Pourtant, ils se sont bel et bien passés. Pourtant, il ne peut pas les contrôler non plus. Tout le dépasse, à commencer par leur discussion autant que les contours d’une relation fondée sur des mensonges, à la limite entre l’amour et la haine. Et bien qu’il en ressente une profonde honte, il finit par avouer à Ruben la seule façon dont il voudrait enfin terminer cette journée qui n’en finit pas et, si possible, trouver un brin de sommeil: le tout en étant dans ses bras. « Pardonne moi. J’aurais du le comprendre tout seul. » Et alors qu’il embrasse tendrement chaque parcelle de sa peau, Ambrose secoue doucement la tête. « Tu pouvais pas deviner. » Peut-être qu’il aurait au moins pu deviner qu’Ambrose ne voulait pas subir un interrogatoire, mais en ce qui concerne le reste, il sait qu’il ne peut pas le tenir responsable de tous les maux du monde. Il accueille néanmoins avec bienveillance ses baisers, particulièrement le dernier qu’il dépose contre ses lèvres et qu’Ambrose lui rend tendrement.
« Viens là. » Comme il l’avait simplement désiré, il finit par se blottir dans ses bras sans un mot de plus. « Je suis là, je bouge pas. » Le plus jeune accepte enfin de fermer les yeux sans que ce ne soit pour pleurer, quand bien même sa gorge est terriblement nouée. Il s’accroche à la pression de ses bras autour de lui autant qu’à sa chaleur. Il est là, il ne bouge pas. Pour les heures à venir, au moins, il ne bougera pas. Pour les heures à venir, donc, Ambrose sait qu’il sera à sa place et pleinement en sécurité auprès de lui, la seule raison pour laquelle il se retourne se résumant à son besoin de prendre une des mains de Ruben dans les siennes pour la serrer doucement. Pour les heures à venir, plus rien d’autre ne sera aussi important que l’instant présent.
:
(amen #16) i check my pulse to make sure i'm still alive