ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(the burrow) Millie lui avait promis qu’elle passerait le voir à la seconde où elle serait de retour à Brisbane et il n’a pas douté un seul instant de sa parole. Il la sait de confiance, mais il sait surtout qu’elle ne se serait pas avancée sur de quelconques promesses s’il y avait le moindre risque qu’elle ne puisse pas les tenir - surtout sur ce sujet en particulier. Elle n’est pas de la famille mais elle fait partie des rares personnes en qui James a confiance, ce qui se traduit avec l’idée qu’elle le connaisse assez bien pour savoir à quel point la mort de Norman est synonyme d’un cataclysme: pour lui, pour l’entreprise. Pour Ambrose aussi, par extension, tant parce qu’il ressent les émotions de James comme les siennes que parce qu’il est aussi personnellement touché par sa disparition. Malgré tout, il espère que leur conversation ne tournera pas autour d’un fantôme, bien qu’il ait du mal à imaginer autour de quoi elle pourrait tourner sinon. Leurs discussions se sont faites rares, les moments passés ensemble l’ont été bien plus encore. Tout en appréciant sincèrement la jeune femme, Ambrose nourrit l’impression que tout est bien plus simple s’ils continuent ainsi et se contentent de brèves discussions lorsqu’il lui arrive de passer dans les locaux de Weatherton.
Ce soir, c’est justement parce qu’il la connaît qu’il a proposé un restaurant pour se retrouver plutôt que nulle part ailleurs: elle aura sûrement travaillé d’arrache pied au cours des jours écoulés et ne se sera même pas rendue compte des repas ratés, ou même de leur nombre. Elle veut toujours bien faire, sans doute trop, et il est bien placé pour comprendre une telle façon de faire même s’il ne peut évidemment pas la défendre chez autrui. Pour certains, c’est du professionnalisme à l’état pur, pour d’autres ce n’est qu’une forme de masochisme auto-destructeur. Ambrose, depuis le temps, préfère ne plus poser de mot dessus. Tout est un peu plus simple ainsi. « Je paierai l’addition, t’en fais pas. » Il le stipule après qu’elle ait posé son regard sur la carte un instant. Elle peut prendre ce qu’elle veut et il peut en faire de même, ironiquement parce que l’argent n’est désormais plus un problème. « C’est une nouvelle coupe ? J’aime bien. » Ce n’est pas de la drague. C’est de l’amitié, du souci. C’est un regard qu’il prend enfin le temps de poser sur elle pour la personne qu’elle est et non en sa qualité d’assistante de. Son sourire est timide mais bien présent. « Il a été supportable ? » Il ne tarde pas longtemps avant de déjà s’enquérir de l’état de son aîné, chose qui ne sera sûrement pas pour étonner Millie. A l’époque déjà, il lui posait souvent la question. Aujourd’hui plus que jamais, il a une excuse pour le faire, et il aurait aimé que la vie ne la mette jamais sur son chemin. « J’étais content que tu m’envoies un message. » Enfin, il le précise. Il n’a pas été des plus délicats lors de leur dernière véritable discussion mais il est heureux (et surtout soulagé) que cela n’ait pas détruit leur amitié de façon irrémédiable. Elle continue de compter pour lui, malgré ses choix de vie hasardeux. Elle n’est coupable de rien, elle ne l’a jamais été. Elle se contente de jongler avec les pots cassés, et ce soir encore n’en est qu’une preuve supplémentaire.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: the burrow, west end.(c): likea-villain (gif), luleaby (codage).
***
Cela ne s’était même pas présenté à elle comme une question à laquelle réfléchir ou quoi que ce soit, il était évident qu’elle se montrerait présente pour Ambrose. A la hauteur de ce qu’elle pouvait proposer, à la hauteur du temps qu’elle avait - à la hauteur de ce qu’il souhaitait recevoir aussi, cela allait de soi. Mais elle serait là à ses côtés s’il en ressentait le besoin, et c’était la première chose qu’elle avait fait alors qu’elle était revenue de Paris la veille au soir. Le décollage horaire était un enfer à encaisser, elle regrettait les décisions que la elle d’avant le voyage avait pris sans être en connaissance de cause - mais lorsqu’elle regarda pour la troisième fois l’heure qu’il était sur son téléphone et la raison pour laquelle elle s’infligeait ce retour à la réalité surement trop rapidement, elle savait que ça en valait le coup. Ambrose en valait le coup. Alors, elle avait enfilé une tenue bien moins habillée que toutes celles qu’elle avait pu porter lors de la dizaine de jours passés en France et c’était rendu au restaurant qu’il lui avait indiqué pour leur rencontre du jour.
« Je paierai l’addition, t’en fais pas. » Ils s’étaient installés à la table qui leur avait été désignée après bien sur qu’elle l’ait étreint avec force et compassion: elle savait ce que c’était, de perdre quelqu’un de proche - ou en tous cas, de devoir composer avec son absence plutôt que sa présence. Elle avait suivi de près qui plus était l’affaire à être toujours dans les pattes de James, et savait à quel point Norman avait pu être une personne importante dans l’histoire de Rose. Millie avait tous les éléments pour tout faire en son pouvoir pour apporter son soutien à celui à qui elle tira présentement un petit sourire. « Je m’en fais pas, et t’es pas obligé de payer tu sais. » Ce n’était pas pour le caresser dans le sens du poil ou quoi que ce soit qu’elle disait ça, simplement parce-que si l’argent ne s’entassait pas non plus en masse sur son compte en banque, elle avait eu la chance de toujours pouvoir affirmer que ce n’était pas une denrée rare dans son quotidien.
« C’est une nouvelle coupe ? J’aime bien. » - « Une petite folie parisienne. Merci, c’est gentil. »
« Il a été supportable ? » Bien sur qu’elle esquissa un doux sourire à la question de Rose. Elle se doutait que cette dernière allait arriver à un moment dans leur conversation, et elle ne lui en voudrait jamais que ce soit le cas; il était normal qu’il s’inquiète pour lui, et elle était de ceux le mieux placé pour lui répondre. Millie s’inquiétait et avait appris à apprécier réellement James avec le temps; il était normal qu’elle puisse répondre au jeune homme s’il s’inquiétait à son tour. « Il a arrêté d’être insupportable pour moi maintenant, tu sais. » Une pointe d’humour ne saurait faire de mal - surtout qu’il n’avait jamais véritablement insupportable, simplement quelque peu capricieux parfois. « Il s’en est sorti comme un grand garçon. » Aussi parce-qu’il n’avait passé que peu de temps seul à Paris finalement, ayant été rejoint par une compagnie qu’il trouvait de plus en plus douce. Millie n’avait pas besoin d’épiloguer sur cette partie là des vérités. « Je pense qu’il est quand même soulagé d’être rentré en Australie. » D’une certaine manière, dans certaines mesures. Cela l’avait rapproché de la date où il mettrait son père en terre, mais c’était nécessaire: il se devait de commencer son processus de deuil un jour ou l’autre.
« J’étais content que tu m’envoies un message. » Le regard qu’elle posa à ce moment là était empli d’une douceur qui lui était exclusivement réservée - peut-être ne s’en rendrait-il pas compte, mais ce n’était pas grave, parce-qu’aux yeux de Millie c’était justifié et tout à fait adapté. Avançant sa main sur la table, elle attrapa celle du brun pour la serrer doucement dans la sienne, coinçant une petite moue à son sourire. « Je regrette de pas l’avoir fait plus tôt, excuse moi. » Parce-qu’elle avait attendu que les choses se dégradent de façon définitive avant de lui apporter son soutien, là où elle aurait du le faire depuis le début. « Je te demanderai pas comment tu vas, parce-que je connais pas la réponse. Je te donnerai mes condoléances que si tu me les demandes. » Elle pinça ses lèvres un instant, penchant un brin son visage sur le côté sans jamais pour autant le lâcher du regard. « Je sais que c’est ce que font les gens dans ces moments là, mais je sais aussi que ça aide pas forcément. » Elle inspira quelque peu. « Alors juste sache que je m’excuse de pas avoir été disponible pour toi plus tôt, mais que je le suis maintenant. » Elle esquissa un semblant de petit sourire. « Et qu’on peut discuter de n’importe quoi d’autre si tu préfères. » Le sujet de l’évidence n’ayant pas besoin d’être nommé.
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je m’en fais pas, et t’es pas obligé de payer tu sais. » « Ça me fait plaisir. »
Et à défaut que ce soit totalement vrai, n’en reste pas moins que l’idée de payer l’addition lui retire un petit poids des épaules et que c’est toujours une bonne chose à prendre, surtout en ce contexte qui n’est pas le plus agréable. Les jours ont passé mais il porte toujours le deuil, bien que cela ne soit sûrement pas à la même hauteur que ce que Millie a dû voir au quotidien auprès de James. Pour lui, tout est pire encore, si bien qu’Ambrose peine à se sentir légitime à l’idée de ressentir une profonde tristesse à son tour: il n’était pas le fils de Norman et, s’il l’a connu toute sa vie, il n’en est pas de même pour le styliste qui l’a simplement vu arriver dans son quotidien du jour au lendemain. Littéralement. N’en reste pas moins que c’est pour celui qu’il considère comme son grand-frère qu’il continue de s’inquiéter, et plutôt que de risquer de remuer le couteau dans la plaie en lui demandant directement, il s’adresse à Millie pour savoir où en sont les choses. « Il a arrêté d’être insupportable pour moi maintenant, tu sais. » Rose sourit simplement, Millie étant une des rares personnes en ce monde capable de sous-entendre que James n’est pas facile à vivre sans qu’il en fasse une affaire personnelle que de défendre l’honneur de son frère. « Il s’en est sorti comme un grand garçon. » - « C’est vrai ce mensonge ? » Il cherche à s’assurer qu’elle n’est pas en train d’essayer de ménager Ambrose en lui cachant une partie de la vérité, mais si elle insiste sur cette idée, il ne continuera pas à gratter pour autant. Lui-même veut croire en ce mensonge, même s’il se doute que si James n’a pas montré son chagrin publiquement, il n’a fait que tout garder pour lui - ce qui n’est peut-être pas mieux, sans pour l’ego. « Je pense qu’il est quand même soulagé d’être rentré en Australie. » Ils sont tous deux d’accord sur ce point, raison pour laquelle Ambrose hoche la tête. Il comprend que James ne pouvait pas se soustraire à l’exercice de la Fashion Week, mais il comprend aussi sans mal qu’il doit être bien plus soulagé maintenant de ne plus avoir cette pression sur les épaules et ainsi pouvoir se concentrer sur son deuil. L’enterrement de Norman approche à grands pas.
Sur un ton un peu plus bas encore, la discussion ne regardant qu’eux, Ambrose confesse avoir été heureux de recevoir un message de sa part. « Je regrette de pas l’avoir fait plus tôt, excuse moi. » Il ne repousse pas le contact de sa main contre la sienne et même au contraire. Sa mémoire musculaire pousse ses doigts à chercher ceux de Millie et la pulpe de son pouce à caresser sa peau. « T’as aucune raison de t’excuser. » Elle l’a fait, c’est tout ce qui compte. D’autres ont été plus rapides, sans que leur voix ne puisse compter à la même hauteur. Plus que tout, Ambrose espère qu’elle ne se tient pas rigueur d’un sujet sur lequel lui-même ne lui reproche rien. « Je te demanderai pas comment tu vas, parce-que je connais pas la réponse. Je te donnerai mes condoléances que si tu me les demandes. » - « J’ai bien assez entendu ça. » Il ne compte plus le nombre de condoléances reçues et bien que ce soit dans la tradition, il ne demandera pas à Millie à ce qu’elle s’ajoute à la liste: cela ne changera rien à la finalité. Norman restera mort et lui, il continuera d’être triste. « Je sais que c’est ce que font les gens dans ces moments là, mais je sais aussi que ça aide pas forcément. » Il hoche la tête, bien conscient que Millie sait parfaitement à quoi ressemble le deuil, surtout alors que le sien a sans aucun doute été plus difficile à vivre autant qu’à accepter. Il tait ses commentaires sur le sujet: elle sait qu’il sait ; ils n’ont pas besoin d’en rajouter. « Alors juste sache que je m’excuse de pas avoir été disponible pour toi plus tôt, mais que je le suis maintenant. Et qu’on peut discuter de n’importe quoi d’autre si tu préfères. » Sans que cela ne témoigne de son agacement ou d’un quelconque sentiment négatif, Ambrose lâche la main de la jeune femme pour se redresser sur son siège. « C’est bon, t’en fais pas. Je veux pas que ce soit une omerta. » Le sujet de Norman est difficile à aborder et continue de lui briser le cœur mais il n’imagine pas un monde dans lequel prononcer son prénom serait impossible et interdit. Il l’aime bien trop pour ça. « Le défilé s’est bien passé quand même ? J’ai quasiment pas parlé à James. » Il ne précise pas depuis quand, parce que là aussi cela lui semble être malheureusement évident: depuis qu’il a su pour Norman, il n’a pas osé parler à son aîné, de crainte de ne pas trouver les mots dont il aurait réellement besoin. Millie l’a vu bien plus que lui récemment et elle est bien plus au courant de son état d’esprit que ne l’est Ambrose. « Il voulait attendre qu’il soit passé pour tout annoncer. Je pense qu’il a une importance particulière pour lui, maintenant. » Et surtout une résonnance particulière, malheureusement. « Je suis surtout contente que t’aies été disponible pour James. » Elle s’excuse de ne pas l’avoir été pour lui, ce qu’il balaye d’un signe de main. Encore une fois, ce n’est pas ce qu’il lui reproche. « Et je suis désolé de t’avoir repoussé, à un moment donné. Je me rends compte que c’était pas légitime. » Puisqu’ils en sont aux excuses, il ne tarde pas d’aligner les siennes avec sincérité. Maintenant qu’il se rend compte à quel point la vie est précieuse, il jure qu’il va faire des efforts pour mener la sienne un peu mieux que ça a été le cas jusqu’à présent.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
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AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: the burrow, west end.(c): likea-villain (gif), luleaby (codage).
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« Ça me fait plaisir. » Elle esquissa un petit sourire: elle ne se battrait pas sur ce point là, s’il désirait payer elle ne l’empêcherait pas.
Bien sur que rapidement, leur discussion en vint à tourner au moins un instant autour de James et de l’état dans lequel se trouvait ce dernier. Il était le frère - ou tout comme - de Rose, l’un s’inquiétait pour l’autre et l’inverse était tout aussi vrai. Millie s’était doutée bien avant d’arriver ici qu’il lui demanderait de ses nouvelles en premier lieu avant d’enchainer sur n’importe quelle autre conversation. « C’est vrai ce mensonge ? » Penchant quelque peu la tête sur le côté, elle esquissa un maigre sourire; il se voulait plus rassurant qu’il n’était enjoué, cela était certain. « Toutes circonstances prises en compte, il s’en est sorti comme un grand garçon. » Et n’était-ce pas le principal ? Après tout, c’était là la raison et les attentes quand à l’idée de maintenir le voyage à Paris, afin que les défilés soient une réussite. Cela ne réparerait pas le chagrin que pouvait éprouver James à travers ce deuil inattendu, mais cela permettait au moins d’être fier d’un quelque-chose. C’était aussi un bon moyen de rendre hommage à son père une dernière fois avant de le mettre six pieds sous terre. « Il a la chance d’être bien entouré et de pas être seul, tu sais. Ca fait la différence. » Elle ne mentionnerait pas la manière dont cela se trouvait être, Ambrose n’avait pas besoin de précision; à ses yeux, cela pourrait sonner comme si sa propre présence aux côtés de son frère faisait une différence et Millie savait que c’était réellement le cas de toutes façons.
Le contact de la peau d’Ambrose sur la sienne, même si cela ne durerait qu’une poignée d’instants, lui fit du bien. « T’as aucune raison de t’excuser. » Elle haussa quelque peu les épaules: à ses yeux, elle avait toutes les raisons de s’excuser. Si elle avait vraiment agi au plus correctement dans cette situation, elle lui aurait envoyé un message bien plus tôt et se serait montrée présente à ses côtés dès Norman n’avait pas donné signe de vie. A la place, elle avait attendu que ce dernier soit prononcé mort pour montrer son soutien à Ambrose là où elle ne le faisait qu’à distance et à travers les paroles de James jusqu’alors. Elle avait toutes les raisons de s’excuser - et toutes autant de maintenant faire en sorte d’essayer de se montrer le maximum présente. « J’ai bien assez entendu ça. » Des condoléances; elles pouvaient être rassurantes comme elles pouvaient être la partie la plus lourde à porter dans ce type de situation. La plupart du temps elles partaient d’un bon sentiment et d’une envie de la part d’autrui de se montrer présent auprès de ceux qui venaient de perdre un proche, mais elles ne faisaient que remuer le couteau dans un plaie trop fraiche et sans autre possibilité que de se montrer poli en les recevant. Elle ne ferait pas passer Ambrose par cette étape là, il n’en avait pas besoin et ce serait osé de sa part que de le faire. Même: s’il désirait, ils pouvaient ne pas du tout mentionner les derniers événements, si c’était ce dont il avait présentement besoin. « C’est bon, t’en fais pas. Je veux pas que ce soit une omerta. » Doucement, elle opina du chef: elle s’accorderait à tout ce dont il avait besoin. « Sache juste que c’est une possibilité et que je t’en voudrais pas si c’est ce que tu préfères faire. » Qui était-elle pour lui en vouloir de gérer le deuil qui lui était tombé dessus sans prévenir ? Personne ne pouvait se permettre ce type de comportement.
« Le défilé s’est bien passé quand même ? J’ai quasiment pas parlé à James. » Le hochement de sa tête répondit avant ses paroles. « Un succès, même. Le travail a payé comme on espérait, et c’était… Incroyable. » Elle avait son avais d’enfant découvrant une situation idéale à ses yeux: son avis était biaisé. Mais elle savait de façon bien plus professionnelle que le défilé avait véritablement été un succès. « Je suis contente que ce soit le cas mais bon, c’est pas mon avis qui change quoi que ce soit. » Elle esquissa un faible sourire. « James m’a dit qu’il était content de l’accueil et même si d’habitude il aurait plus expansif, je sais qu’il le pensait vraiment. » Toutes choses considérées une fois de plus, qu’il ait simplement fait un commentaire positif sur le déroulé des événements à Paris était un point positif. « Il voulait attendre qu’il soit passé pour tout annoncer. Je pense qu’il a une importance particulière pour lui, maintenant. » Son regard se porta sur ses mains qui jouaient avec sa tasse. « Oui. Il saura jamais y repenser sans repenser au contexte qui allait avec. » Certains événements avaient le don d’ancrer ce qui se passait à ce moment là dans le temps avec eux; pour le meilleur, souvent pour le pire. « Mais je pense qu’il a bien fait d’attendre. Au moins, il a pu en profiter autant que possible sans être embêté par les gens et les journalistes. » Ca n’aurait pas été la même paire de manches si la moitié de la presse locale avait tenté d’être sur son dos.
« Je suis surtout content que t’aies été disponible pour James. » - « J’aurais pas vu les choses autrement. Même au delà du boulot je veux dire. » Parce-qu’à force de côtoyer certaines personnes, malgré leur mauvais caractère, vous finissiez par vous y attacher. « Et je suis désolé de t’avoir repoussé, à un moment donné. Je me rends compte que c’était pas légitime. »
A ces mots là, Millie releva lentement son regard vers Ambrose. De toutes les choses qu’elle pensait entendre de sa part aujourd’hui, bien sur que ce type d’excuses ne faisait pas partie de la liste qu’elle s’était mentalement faite. A ne pas s’y méprendre: entendre ces mots là lui faisait du bien, bien sur. Mais elle n’avait pas envie qu’il se sente obligé de les prononcer parce-que la situation portait à prononcer des excuses et à balayer devant sa porte. Restant un nouveau instant silencieuse, elle finit par soupirer un brin, pincer ses lèvres un instant de plus, avant d’hausser quelque peu les épaules. « Je suis sure que t’as fait ce qui te semblait le plus juste. » Elle laissa ses yeux glisser de son visage aux personnes aux alentours, laissant un instant l’instant se poser entre eux. « Je mentirais si je disais que ça m’a pas blessé, honnêtement. » Mais ce n’était pas le sujet de conversation du jour, n’était-ce pas ? « Mais j’ai à coeur de me dire que c’était ce qui te semblait le plus logique à faire pour toi et ton bonheur. » Ses yeux noisettes s’ancrèrent un instant aux siens alors qu’elle étirait un maigre sourire. Elle n’avait pas tout à fait digérer la façon dont les choses s’étaient déroulées, mais elle s’en remettrait; le fait de remuer les émotions en cet instant n’était peut-être pas l’idée la plus judicieuse. « Comment ça se passe, les fiançailles ? »
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
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constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il n’aime pas résumer Millie à un moyen pour obtenir des nouvelles de James, mais il faut bien avouer qu’elle est un intermédiaire entre lui et son frère dont il ne pourrait se passer. Qui plus est dans la situation actuelle, Ambrose n’y réfléchit pas à deux fois avant de lui poser la question tant il s’inquiète pour son aîné. « Il a la chance d’être bien entouré et de pas être seul, tu sais. Ça fait la différence. » Il hoche la tête, incapable de remettre en question ses mots. James est entouré, c’est un fait, oui, mais cela ne suffit pas à annihiler toute sa peine. « J’espère juste qu’il le sait. » Non pour qui que ce soit puisse être remercié à la hauteur de ses efforts, là n’est même pas la question, mais uniquement pour qu’il sache à quel point il peut parler à ses proches et à quel point aucun d’eux ne le jugera jamais. Ambrose voit à quel point ce deuil déchire ses entrailles, alors il imagine à peine ce qu’il en est pour James. Pour la première fois depuis toujours, il n’a aucune envie d’être à sa place. « Sache juste que c’est une possibilité et que je t’en voudrais pas si c’est ce que tu préfères faire. » Il accepte les mots tels qu’ils viennent, sans repousser l’idée de les accepter à un moment ou à un autre. Pour autant, il ne cherche pas à en dire davantage, tout simplement parce que le temps n’est pas encore assez passé pour qu’il ait du recul et puisse comprendre ce qui est le mieux pour lui. Il ne veut pas oublier Norman, mais il ne veut pas recommencer son deuil encore et encore chaque jour.
Millie lui annonce tout de même que le défilé a été un grand succès, ce qui est un véritable soulagement pour le jeune homme. Si en plus de toutes ces épreuves, le succès n’avait pas été au rendez-vous, James n’aurait pas pu s’en relever. Il aurait voulu, ça oui, mais il n’en aurait pas été capable, tout simplement. La mode est tout ce qu’il lui reste et pourtant cela lui fait encore et toujours penser à son père. « Je suis contente que ce soit le cas mais bon, c’est pas mon avis qui change quoi que ce soit. » - « Ton avis compte aussi. » Il ajoute rapidement dans un sourire. Son avis compte sûrement bien plus que ce qu’elle veut accepter ou comprendre. « James m’a dit qu’il était content de l’accueil et même si d’habitude il aurait plus expansif, je sais qu’il le pensait vraiment. » Ambrose n’imagine pas un monde dans lequel il mentirait au sujet de son travail, mais il n’a effectivement pas de mal à imaginer qu’il n’ait été que très peu expansif sur le thème. Cette semaine était plus importante que n’importe laquelle pour lui, ce qui n’est pas un secret pour qui que ce soit ayant connaissance de l’état de santé de Norman. « Tant mieux s’il a été satisfait. » Parce qu’il s’est sans aucun doute dit que c’est ce que Norman aurait voulu et, effectivement, parmi bien d’autres choses, c’est ce qu’il aurait voulu.
Pour autant, ce n’est pas pour parler de Norman qu’ils ont pris la décision de se retrouver et même s’il s’agissait d’un passage obligatoire, Ambrose refuse de garder la conversation autour de ce seul sujet, bien trop lourd à porter pour quiconque. Au lieu de ça, pourtant, il ne l’échange pas pour un autre sujet plus léger lorsqu’il revient sur la façon dont leurs chemins se sont séparés de façon un peu plus définitive que ce qu’il avait à l’esprit. « Je suis sure que t’as fait ce qui te semblait le plus juste. » Il a fait ce qui pouvait lui rapporter le plus de gloire et d’honneurs, mais cela n’avait rien à voir avec la justice, ou la droiture. Ce n’est pas à Millie qu’il a pensé un seul instant, et de ça il ne peut pas être fier. « Je mentirais si je disais que ça m’a pas blessé, honnêtement. » - « Je sais, je suis désolé. » A défaut de pouvoir se rattraper, ou changer le passé, il veut au moins qu’elle sache qu’il est bien conscient de ses erreurs. « Comment ça se passe, les fiançailles ? » Ironiquement, ça ne se passe plus vraiment. Plus du tout, même. « Ce qui s’est passé m’a fait me concentrer sur ce qui importe vraiment. » Ou tout du moins, cela a été une claque pour lui, laquelle l’a fait remettre en question beaucoup de choses. Il y eu Norman, il y a eu Ruben. « Et les fiançailles, ça en faisait finalement pas partie. » Il n’ose pas directement les mots mais il ne les cache pas particulièrement non plus. « Je l’ai pas encore annoncé à ma famille pour le moment. » Au cas où l’idée d’y faire allusion pourrait naître, même sans faire exprès, il tente déjà de la contrecarrer: il vaut mieux qu’elle garde cette annonce pour elle pour le moment encore. Il leur en parlera bientôt, il le jure. Juste, pas tout de suite. « Et je vais arrêter la musique. Je vais juste me concentrer sur ce qui importe vraiment, parce que la vie est courte. » Et qu’il ne veut pas la perdre sans avoir apporté une pierre significative à l’édifice. « Et parce que j’y gagnerais sûrement à arrêter de faire miroiter des choses aux personnes que j’aime. » A sa famille, à Millie. A Cassie, officiellement, à défaut qu’il l’aime de façon officieuse. « Je pense que tu vois ce dont je veux parler. » Il termine, dans un sourire triste qu’il ne cherche pas à nuancer.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: the burrow, west end.(c): likea-villain (gif), luleaby (codage).
***
« J’espère juste qu’il le sait. » Penchant quelque peu son visage sur le côté, elle acquiesça doucement. « Je suis sure qu’il le sait. » Mais James restait James. « Je pense juste qu’il s’exprime pas beaucoup sur la question, que c’est sa façon de se protéger. » Elle ne jugeait pas, elle avait même plutôt tendance à comprendre ce type de comportement qui permettait de se protéger. Surtout que les choses s’étaient bien rapidement enchainées pour lui, et il ne s’était laissé que trop peu de temps à son gout pour récupérer, que ce soit autant de la fatigue physique qui s’accumulait avec les semaines que de ses émotions qui prenaient forcément plus de place que ce qu’il pouvait prétendre. James avait décidé de se concentrer davantage sur les choses qu’il pouvait gérer, sur lesquelles il avait la main mise plutôt que sur le chaos qui entourait sa vie personnelle à côté; d’où le fait qu’il s’était investi de cette sorte dans le défilé de Paris. Millie avait retenu son souffle plus d’une fois durant ces jours là, tant elle avait peur que la moindre chose aille de travers et déclenche la moindre chose qui pourrait faire s’effondrer le jeune Weatherton; heureusement pour eux, les choses s’étaient passées sans encombre et le défilé avait été un succès. « Ton avis compte aussi. » Elle haussa légèrement les yeux au ciel au commentaire ainsi qu’au sourire d’Ambrose. Elle savait qu'il ne disait pas ça uniquement pour lui faire plaisir mais parce-qu’il le pensait vraiment - mais elle n’était pas tout à fait d’accord avec lui sur toute la longueur. « Peut-être. Mais c’est pas le plus important. » Parce-qu’elle n’avait pas assez d’expérience dans le domaine pour que ce dernier soit dans ceux décisifs; à ses yeux, les choses se seraient de toutes façons surement bien passées s’il n’y avait pas eu le moindre incident tant la beauté et la magie qu’opérait un tel événement étaient un élément important pour décider si c’était ou non un succès. « Tant mieux s’il a été satisfait. » Elle hocha quelque peu sa tête. « Tant mieux oui. » Ils savaient tous deux à quel point c’était important.
Discuter de James et de ses réussites aurait pu occuper tout le temps de leur rencontre, et ce sans que ce soit une véritable gêne; mais ce n’était pas autour de ce dernier que leur relation s’était construire et ce n’était pas grâce à ce même homme qu’elle continuerait aujourd’hui. Si Millie avait tenu à faire en sorte d’être présente et de prendre des nouvelles de Rose, ce n’était pas pour James mais pour elle-même, pour le jeune homme surtout. Les dernières semaines n’avaient été faciles pour personnes mais ne l’avaient certainement pas été pour lui non plus, et elle s’en voulait de ne pas avoir été autant présente qu’elle l’aurait désiré pour de vrai. Disons que les dernières discussions avaient quelque peu freiné ses élans naturels, contre son gré. « Je sais, je suis désolé. » Une petite moue prit sa place sur ses lèvres, alors qu’elle balayait d’un revers de la main les paroles d’Ambrose. « Je sais, je sais. » Elle ne remettrait jamais en question ses excuses et la volonté qui se cachait derrière ces dernières. Elle restait persuadée qu’il avait agi en fonction de ce qui lui semblait être le plus juste sur le moment; cela n’avait pas protégé tout le monde autour de lui, mais le simple fait qu’il soit apte à revenir sur ce qu’il s’était passé - ou non-passé, finalement - entre eux plusieurs mois plus tôt prouvait que son intention initiale n’avait pas été celle de lui nuire. Il avait d’autres fronts à tenir, et elle espérait simplement maintenant que ces derniers étaient bons pour lui. « Ce qui s’est passé m’a fait me concentrer sur ce qui importe vraiment. » A cette première réponse là, elle fronça quelque peu les sourcils, ne comprenant pas où il en venait. Allait-il lui dire qu’il avait accédé à l’étape supérieure plus rapidement que prévu, en se rendant compte qu’il fallait profiter de ses proches le plus possibles tant qu’il était possible de le faire ? « Et les fiançailles, ça en faisait finalement pas partie. » - « Oh. » L’interjection lui échappa, et elle monta sa main devant sa bouche dans la foulée tant elle s’en voulait ne pas avoir su retenir une telle réaction. Elle qui s’attendait à une bonne nouvelle ne glissait pas cette dernière dans cette catégorie là. Humectant ses lèvres, elle fit une petite moue, s’adossant au dossier de sa chaise. « Je suis désolée Rose. » Et ce n’était pas là une réaction parce-que les conventions sociales faisaient d’être désolée pour ce type d’annonce, mais parce-qu’elle était sincère: elle n’avait jamais voulu que les choses tournent de cette façon là pour lui, malgré tout. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Elle ouvrait la porte, si jamais il désirait en parler; il y avait bien sur une part de curiosité, mais elle ne forcerait rien pour satisfaire cette dernière si jamais il ne voulait pas expliciter davantage ici.
« Je l’ai pas encore annoncé à ma famille pour le moment. » Elle secoua quelque peu sa tête de gauche à droite. « C’est pas moi qui leur en parlerait en premier. » Elle connaissait mieux certains membres de la famille d’Ambrose, mais elle ne se permettrait pas de commenter et d’apporter des nouvelles qui ne la concernaient en rien.
« Et je vais arrêter la musique. Je vais juste me concentrer sur ce qui importe vraiment, parce que la vie est courte. » Ce n’était donc pas un seul choix qu’il s’imposait dans cette version de la vie qu’il voyait après la perte de Norman, mais plusieurs. « Et parce que j’y gagnerais sûrement à arrêter de faire miroiter des choses aux personnes que j’aime. Je pense que tu vois ce dont je veux parler. » A ces mots là, elle baissa le regard quelque peu, se concentrant sur ses mains qui jouaient avec la mordue de sa tasse. Bien sur qu’elle voyait de quoi il parlait, mais ce n’était pas tant l’important qu’elle tentait de retenir et d’extirper de ses mots - parce-que certes, ils pourraient en disserter pendant des heures, mais ce n’était pas sur ça qu’elle avait envie d’appuyer pour le moment. Elle releva ses prunelles dans les siennes, garda le silence encore un instant. « Est-ce que tu penses que ça te permettra d’aller mieux, toutes ces choses là ? » Parce-que ce n’était pas rien, les changements qu’il souhaitait appliquer à sa vie; son quotidien avait été créé avec une certaine balance ces derniers mois, ces dernières années même - elle l’avait côtoyé de proche pendant assez de temps pour y connaitre quelque-chose -, et il semblait volontairement défaire toute cette dernière pour se forcer à arpenter des pentes bien plus sinueuses. « Faut pas que ce soit le chagrin qui te fasse prendre des décisions trop hâtives que tu regretterais par la suite. » Et bien sur que sa voix, son regard, son attitude étaient emplis de la plus développée des bienveillances qu’il était possible d’avoir. Elle ne voulait pas qu’il plonge tête baissée simplement parce-qu’il lui semblait que son coeur était sur le point d’exploser.
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je pense juste qu’il s’exprime pas beaucoup sur la question, que c’est sa façon de se protéger. » Elle ne connaît pas James autant qu’il connait son frère, mais elle le connait sur des points différents et des sujets différents, si bien qu’Ambrose ne lutte pas davantage. Il hoche la tête, tombe simplement d’accord avec elle. Ils savent tous les deux qu’il n’est pas particulièrement expressif sur ses sentiments, encore moins en ce qui concerne sa vie privée, mais ce n’est pas pour autant qu’il est un bloc de marbre perméable à tout ce qui se passe autour de lui. Bien loin de là, en réalité. « Peut-être. Mais c’est pas le plus important. » - « Ca dépend des sujets. » Son avis n’est sûrement pas importante sur la question dont il gère sa vie de famille, par exemple, mais il l’écouterait sans doute sans mal sur ce qui est relatif à la gestion de son quotidien, ou de son travail. James s’entoure de personnes compétentes qu’il sait écouter, parfois, quand il n’est pas occupé à être trop têtu.
Les minutes ne s’écoulent pas beaucoup avant qu’il lui avoue avoir rompu ses fiançailles, sans que l’idée puisse le rendre fier d’une quelconque manière. Il est surtout désolé pour Cassie, il est tout autant désolé pour l’image publique que ça renvoie de lui, d’eux. Son foutu plan était parfait, jusqu’à ce qu’il ne le soit plus du tout. « Oh. Je suis désolée Rose. » Il balance sa tête de droite à gauche pour lui faire comprendre que ce n’est pas si pire, que tout va. Qu’en comparaison de la mort de Norman, ce n’est vraiment pas grand chose et qu’il s’en remettra donc sans mal. Les déceptions amoureuses, ça arrive. Les mariages qui prennent l’eau avant l’heure, ça arrive presque aussi souvent.« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » - « Je pense qu’on était pas tant faits l’un pour l’autre. » Il lui fait comprendre que l’idée vient de lui, ce qui est supposé atténuer la peine qu’elle ressent pour lui: s’il l’a provoquée, alors tout est un peu moins pire. En réalité, il est surtout désolé pour Cassie bien plus qu’il n’est triste de tout le reste. « Rien de plus. Y’a pas eu de grande dispute. » Il pourrait rajouter qu’ils vont rester en contact, mais Ambrose en doute: ils ne l’étaient pas avant de se fiancer, il n’y a aucune raison qu’ils le soient encore maintenant qu’ils ne sont plus liés par le même secret, et toujours pas par le moindre sentiment commun. « C’est pas moi qui leur en parlerait en premier. » Il sait, oui. Il n’a jamais remis en question un seul instant la confiance qu’il porte à Millie. Tout ce qu’il veut faire, c’est anticiper de possibles maladresses qui pourraient finir par créer des tensions. Il lui en parle en toute amitié, mais il ne veut pas qu’elle se retrouve au cœur des discussions avec le reste des membres de sa fratrie et de tout ce que ça peut parfois impliquer.
« Est-ce que tu penses que ça te permettra d’aller mieux, toutes ces choses là ? » Il replonge longuement son regard dans celui de Millie, incapable de comprendre comment il a un jour pu prendre la décision de la rayer de sa vie et ce sans même avoir à y penser à deux fois. « Je sais pas. J’espère. C’est le plan. » Pour le savoir, il n’avait aucun autre moyen à sa disposition que d’essayer et ainsi de sauter à pieds joints dans ce parfait inconnu. Il doit réapprendre beaucoup de choses, il doit réaffirmer sa présence au travail, il doit enfin concrétiser ses idées et arrêter d’être l’éternelle ombre de Camil pour enfin exister par lui-même. Et à travers tout ça, il veut le faire sans plus aucun artifice conjugal (sans pour autant exposer les véritables sentiments enfouis dans son coeur), ni aucune passion qui lui dévore toute son énergie bien plus qu’elle ne le rend heureux. « J’ai pensé à devenir parolier. Avec un nom d’emprunt, peut-être, je sais pas. » Il ne l’a jamais confessé à personne, mais pour Millie c’est différent. Il le fait avec un sourire doux et un brin rêveur, incapable de totalement abandonner sa passion pour la composition. Il ne veut pas être sur le devant de la scène, mais il veut qu’on entende ses chansons. Il veut que d’autres se retrouvent dans ses mots. « Si jamais tu m’as caché une super star de la musique comme ami d’enfance, c’est le moment. » Il rajoute dans un rire sincère, loin d’avoir engagé ce sujet avec Millie parce qu’il attend quelque chose d’elle en retour. Ce sont de simples confessions d’ami à ami. « T’avais un plan B, si jamais ça marchait pas à Weatherton ? » La musique est le plan B d’Ambrose sans que ce ne soit plus vraiment une surprise pour elle, maintenant, mais il n’est pas certain de connaître le sien.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: the burrow, west end.(c): likea-villain (gif), luleaby (codage).
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« Ca dépend des sujets. » Un instant, elle pencha quelque peu son visage sur le côté, analysant les traits de celui d’Ambrose. Dans bien des circonstances, elle se serait attendue à ce que ce soit laqué de belles paroles, pour agrémenter poliment la conversation; face à lui, elle savait qu’il était sincère et que ce n’était pas pour lui faire plaisir qu’il avançait de telles idées. Alors, Millie étira un petit sourire. « C’est gentil, merci. » Elle aimait croire d’ordinaire que c’était effectivement le cas, mais avait toujours appris à ne pas trop s’avancer: les gens étaient rapidement décevants lorsque les attentes étaient au dessus du raisonnable. C’était plaisant de savoir qu’elle n’était pas la seule à penser que son avis puisse effectivement importer auprès d’un homme comme l’était James - et Ambrose le connaissait bien, alors ses affirmations comptaient énormément.
James fut rapidement relayé au placard lorsque d’autres sujets arrivèrent sur la table. Et de ce qu’il lui disait, les fiançailles d’Ambrose n’étaient plus de mise, dissoutes avant même d’avoir pu éclore. Et si une partie de Millie aurait pu se réjouir de cette nouvelle, ce ne fut bien sur pas sa première réaction: elle était désolée pour lui, et aurait sincèrement voulu que ce soit là une histoire qui puisse fonctionner si cette dernière rendait le jeune homme heureux. Ses excuses, il les balaya gentiment d’un mouvement de la tête. « Je pense qu’on était pas tant faits l’un pour l’autre. Rien de plus. Y’a pas eu de grande dispute. » Elle fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre. « Je suis quand même désolée. » Même s’il semblait prendre cette nouvelle configuration à la légère - il avait eu le temps de murir l’idée surement -, elle ne retirait pas sa désolation à son égard dans cette situation. Une histoire qui se terminait, qu’importaient les circonstances, ce n’était jamais un moment agréable à vivre et passer. Et qu’il prenne là tout le temps qu’il jugeait nécessaire pour en parler aux personnes qui lui étaient proches: ce n’était pas Millie qui lâcherait l’information. Il le savait, elle savait qu’il savait, mais parfois souligner les évidences faisait du bien.
Ce qui l’étonna par la suite en revanche, et ce qu’elle n’avait pas vu venir, c’était qu’il ne se contente pas de simplement mettre un terme à sa relation personnelle, mais qu’il tire un trait sur une autre partie de son quotidien qui prenait pourtant une place importante jusque maintenant: la musique. Alors peut-être qu’elle lui apporta un regard un brin plus appuyé, quelque peu pus inquiet aussi, parce-que Millie avait l’impression que le décès de Norman était en train de le faire jeter pas mal de choses par la fenêtre de façon précipitée pour lui permettre de gérer le deuil comme il le pouvait. Elle ne jugeait pas: chacun réagit de façon différente et c’était monnaie courante que de recommencer à zéro soit l’une des façons de gérer la situation. Elle espérait simplement que c’était là quelque-chose qui fonctionnerait pour lui, que ces décisions lui permettraient de s’en sortir. « Je sais pas. J’espère. C’est le plan. » Elle laissa son regard accrocher le sien en retour encore quelques instants, avant d’étirer une petite moue, copiant un maigre sourire. « J’espère que ce sera le cas alors. » Parce-qu’elle ne lui souhaitait que de bonnes choses, sans avoir besoin de se poser la question. « J’ai pensé à devenir parolier. Avec un nom d’emprunt, peut-être, je sais pas. » A ces mots là, le sourire de la jeune femme se fit plus doux mais plus spontané aussi; un presque parfait reflet de celui d’Ambrose qui se voulait être davantage de cet acabit là. Penchant quelque peu son visage sur le côté, elle plissa vaguement ses yeux un instant avant de reprendre la parole. « Ca t’irait bien au teint. Ca ferait un peu Batman, en plus, si tu prends un nom d’emprunt. » Elle n’avait aucun doute quand au fait qu’il aurait du succès: elle avait entendu ses musiques, elles valaient le détour. « Qu’est-ce qui t’empêche de commencer de suite, d’écrire ? » Après tout, il n’avait pas besoin d’avoir un public pour entendre ses musiques dès le premier instant; avait-il déjà un catalogue bien fourni chez lui ? « Si jamais tu m’as caché une super star de la musique comme ami d’enfance, c’est le moment. » Son rire fit écho dans aucun mal à celui du brun, alors qu’elle secouait quelque peu sa tête. « C’est une information classée secret défense, tu penses bien. » Elle aurait aimé pouvoir répondre par la positive et contacter ce fameux ami d’enfance pour lui donner un coup de pouce, si cela pouvait lui apporter quelque-chose.
« T’avais un plan B, si jamais ça marchait pas à Weatherton ? » Laissant son rire se figer dans un sourire, elle finit par s’adosser complètement à sa chaise, ses incisives jouant avec la chair de sa lèvre inférieure. Elle laissa encore le silence s’installer un instant avant de répondre. « Pas vraiment, non. » Ce n’était même pas une question d’une quelconque prétention ou quoi que ce soit. « Qui aurait vraiment envie d’envisager autre chose que Weatherton dans le coin. » Elle plissa le bout de son nez dans un air mutin. « Disons que j’ai eu beaucoup de chance. L’offre d’emploi pour James est tombée pile au moment où j’ai commencé mes recherches de boulot, donc j’ai pas eu besoin de réfléchir longtemps. C’est pas exactement le type de poste que je visais… » Parce-qu’elle ne s’était pas formée en tant que couturière et créatrice pour devenir assistante, en toute honnêteté. « Mais ça m’apporte bien plus que ce que j’aurais pu penser. » Elle ne pratiquait pas au quotidien comme les autres personnes employées à l’atelier, mais elle avait l’extrême chance et privilège de travailler directement aux côtés de James tous les jours et d’apprendre de lui; ce n’était pas donné à tout le monde.
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Elle est quand même désolée au sujet de ses fiançailles qui n’iront jamais plus loin et Ambrose lui répond d’un sourire poli, mal à l’aise sur le sujet, comme il le sera toujours. Il pourra continuer à faire croire que c’est une forme de chagrin et sans doute que, par politesse, personne n’osera l’interroger davantage sur le point. Après tout, personne n’a envie de parler plus longtemps des couples qui prennent l’eau, et sans doute que c’est d’autant plus le cas pour Millie, qui a connu une discussion plus ou moins similaire en sa compagnie. D’un sujet à un autre, pour ne pas risquer de faire retomber trop de nombreux souvenirs à le surface (pour lui, pour elle), il finit par parler avec elle de ses projets d’avenir, comme il parlait il y a peu de son implication auprès de James. « Ca t’irait bien au teint. Ca ferait un peu Batman, en plus, si tu prends un nom d’emprunt. » Devenir un Batman n’était évidemment pas l’idée derrière mais il en rigole quand même, en réalité surtout touché de savoir que Millie le soutient et qu’elle ne pense pas qu’il est complètement stupide et fonce droit dans le mur. Et quand bien même elle le pense peut-être, elle ne lui dit pas. « Qu’est-ce qui t’empêche de commencer de suite, d’écrire ? » Son sourire en coin est parfaitement amusé. « Je le fais déjà. » Il n’en parle pas, il ne le montre jamais, mais l’écriture sous toutes ses formes est l’art auquel il s’addonne dans une famille d’artistes. Il crée des discours qui ennuieraient tous ses proches, mais il écrit aussi un tas d’autres choses à côté, qui pourraient les ennuyer un peu moins. « C’est une information classée secret défense, tu penses bien. » Pas de contact dans la musique du côté de son amie et, bien que ce soit dommage, il est peut-être rassuré de ne pas avoir à lui demander un service supplémentaire dans une existence qui en compte déjà bien assez.
Curieux, il finit par lui demander ce qu’aurait pu être son existence si elle ne s’était pas nouée autour de James et de l’entreprise familiale. « Pas vraiment, non. Qui aurait vraiment envie d’envisager autre chose que Weatherton dans le coin. » Il se pose bien la question, lui aussi, mais son avis est particulièrement biaisé par sa propre histoire. Il est un Weatherton, à un certain pourcentage, et jamais il ne pourrait trahir sa famille et tout ce qu’elle représente pour lui, pour la ville, pour tant d’autres personnes à travers le monde. « [...] C’est pas exactement le type de poste que je visais… Mais ça m’apporte bien plus que ce que j’aurais pu penser. » Il est touché par ses mots qu’il sait être purs et sans arrière-pensée. Elle n’a aucune raison de lui mentir ni de maquiller la vérité: ce n’est pas un entretien d’embauche, ce n’est même pas une discussion qui aura la moindre conséquence sur son travail. Il fait la part des choses et ne se mêle pas de cette partie du contrat le liant à James, sans doute conscient que son cousin se serait passé dans un premier lieu qu’il s’amourache de son assistante. « A commencer par moi, et ça en effet, c’est un avantage professionnel un peu cool. » Il rétorque avec le sourire en coin de l’adolescent turbulent et faussement imbu de sa personne, qui a des journées entières pour chercher des blagues et jouer à des jeux vidéo. « On peut trinquer aux bons hasards. » Qu’elle soit rentrée dans l’entreprise en est un, pour elle autant que pour lui, et sur ça il n’y a plus le moindre doute - il n’y en a jamais eu le moindre, en réalité.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
lieu: the burrow, west end.(c): likea-villain (gif), luleaby (codage).
***
Les actions d’Ambrose semblaient mener à l’idée de mettre un peu sa vie sans dessus-dessous, au moins pour les prochaines semaines et mois, afin de repartir de bon pied. Ce n’était pas forcément la solution la plus stable et celle qui pouvait être conseillée sans assurer ses arrières, mais il semblait assuré que c’était ce qui était bon pour lui alors Millie ne pouvait faire qu’une chose: l’encourager. « Je le fais déjà. » Et d’apprendre que ce n’était pas juste un plan d’avenir mais que c’était déjà un plan en fonctionnement. Elle haussa légèrement l’un de ses sourcils, en étirant son sourire d’une façon assez similaire à celui que portait Rose en cet instant. « J’espère que j’aurais le droit d’en voir un bout à l’occasion, alors. » Elle ne s’offusquerait pas s’il ne désirait pas que ce soit le cas, mais elle était réellement curieuse de voir ce qui l’animait derrière les portes closes - celles qu’elle avait déjà peu côtoyer quelque peu. Elle serait un oeil critique s’il le désirait, elle se contenterait de garder ses commentaires pour elle si c’était là quelque-chose qu’il préférait. Dans tous les cas, elle était contente de voir que cette idée savait avoir une suite et que ce n’était pas quelque-chose de simplement imaginée pour la beauté de la chose.
Millie avait aussi de son côté su aller au bout des choses, puisqu’à ses yeux il n’était pas véritablement question de travailler ailleurs que chez Weatherton déjà à l’époque où elle était encore en école. C’était là la maison la plus côté du continent, et elle avait la chance de se trouver dans la ville où elle était établie; à ses yeux, ça aurait été du gâchis que de se projeter ailleurs. Ses premiers pas au sein de cet univers avaient été faits d’une manière qu’elle n’avait pas prévu en revanche, mais elle savait que c’était là uniquement un moyen pour arriver à une fin. Et travailler quotidiennement auprès de James était un privilège - elle en était parfaitement consciente et savait la chance qu’elle pouvait avoir, que d’autres tueraient pour avoir sa place - qui lui apportait bien plus que n’importe quelle autre place qu’elle aurait pu avoir au sein de l’atelier. Alors certes, elle n’apportait pas de touche finale aux collections comme elle aurait pensé le faire lorsqu’elle s’était lancée dans ses études, mais elle prenait d’autres décisions qui se relevaient autant importantes sur le long terme. « A commencer par moi, et ça en effet, c’est un avantage professionnel un peu cool. » A la remarque d’Ambrose, elle se laissa rire à gorgée déployée - autant parce-qu’elle ne s’attendait pas à cette remarque là que parce-que cette dernière le faisait sincèrement rire. Millie finit par reposer un regard autant amusé qu’attendri sur les traits du visage d’Ambrose. « Un sacré avantage, c’est vrai. » Elle ne reprendrait même pas ses mots: ce n’était pas vraiment un avantage professionnel, mais c’en était un de façon plus large dans tous les cas. « On peut trinquer aux bons hasards. » Elle attrapa son verre pour le faire tinter contre celui du brun. « On peut trinquer aux bons hasards. » Parce-que c’était, dans toute cette situation, le meilleur résumé qu’ils pouvaient en faire. C’était simple, mais c’était un quelque-chose qui mettait du baume au coeur - et si c’était Ambrose qui en avait le plus besoin en ce moment, que Millie était ravie d’être celle réussissant à lui en mettre, elle ne nierait pas que l’inverse était tout aussi vrai et qu’il faisait du bien.