ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
On a pris cinq minutes pour digérer, puis quelques jours qui se sont transformés en une semaine complète : je crois qu’on n’a jamais tenu aussi longtemps, et en réalité, on n’a même pas eu à tenir. Il était clair qu’on n’avait pas envie de se parler, parce que parler à ce stade signifierait des émotions trop sur la manche, trop sur le point de retourner à l’ébullition, et qu’il fallait laisser les choses poser un peu. C’est totalement contre ma nature, moi qui aime régler les choses aussi vite que possible pour ne plus jamais en parler : force est d’admettre que jusque-là, ça m’a desservi plus qu’autre chose. Je n’ai paradoxalement jamais été de ceux qui digéraient rapidement leurs émotions, en plus : je dis que j’ai fait ma paix, puis je rumine jusqu’à ce que ça ressorte. Je pense que ça n’a jamais été pire que la semaine dernière, et c’est pour ça que j’ai préféré te laisser de l’espace plutôt que de te tancer à mort pour savoir quand tu allais revenir, comme j’avais eu peur de le faire.
Je ne suis pas sûre qu’on ait tout digéré, pour autant : on s’est blessées, parfois de façon volontaire et plus récemment sans le contrôler, et il y a des choses qu’on doit mettre à plat, maintenant que tout est moins à vif. Je le redoute déjà, parce que je redoute toujours ce genre de conversations avec toi : c’est tellement plus simple, de tout foutre sous un tapis et de faire bonne figure. On a grandi comme ça, dans le faux confort du silence. Sauf que pour toi, ça ressortira jamais ; moi, j’ai été livrée avec la garantie qu’en cas de conflit, j’explosais après quinze jours à esquiver le sujet. Ce n’est pas moi, de rentrer dans ton confort en taisant mes embarras ; c’est terriblement difficile de comprendre que tu trouves de l’apaisement dans le silence et l’oubli, mais j’ai envie de t’offrir ça aussi, quelque part. Ne serait-ce que pour qu’on se rencontre au milieu. Alors j’ai essayé de tout bien faire : je t’ai proposé une sieste, j’ai pris deux cafés en rentrant du boulot, et j’ai essayé de te signifier que je te laissais l’espace qu’il te fallait, pour le moment. J’ai posé mes affaires et je me suis précipitée à la douche : le temps que tu rentres, je suis sur le canapé en serviette, avec Marlon qui dort sur le dos à côté de moi, et je fixe mon écran en espérant que tu changes pas d’avis. Mais la clé tourne dans la serrure, et je suis forcée de retenir un soupir de soulagement.
« Hey. Pas trop crevée ? »
C’est bizarre, de te revoir après tant de temps. Un coup d’oeil rapide me confirme que tu dors aussi bien que moi, et que t’es aussi soulagée de rentrer que je le suis de te voir ; je n’ai pas le temps de laisser l’étrangeté s’installer que je suis déjà debout, à te tendre ton café maintenant froid, et même ce petit geste, il est vite balancé : je te prends dans mes bras, me réconcilie avec ton odeur et la sensation de ta veste froide contre ma joue. Je resterais des heures mais ce n’est pas ma place, pour le moment : il est toujours tacitement entre nous, l’espace que j’ai promis de t’offrir. « Tu m'as manquée, mais genre, ça va. » J’essaie de la jouer chill, comme si mes mains tremblaient pas comme celles d’une gamine qui revoit son chat parti en vadrouille depuis trois jours.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
A plus, que t’as lâché avant de te barrer. Pendant des heures t’as marché dans l’unique but de te calmer les nerfs, t’as même raté le meeting où t’étais supposée aller, comme quoi elle n’avait peut-être pas si tort que ça de remettre ton sérieux en cause. T’as fini par repasser à l’appart chercher des affaires, t’as considéré l’idée de demander à Kieran de t’héberger et puis t’as finalement opté pour aller crécher à l'hôtel, trop honteuse à l’idée d’aller réclamer un toit pour une raison aussi futile. Une nuit, puis deux, puis bientôt une semaine et c'est elle qui a fait le premier pas en envoyant un message. Ça a pris une énième dispute et une nuit supplémentaire sans trouver le sommeil pour se rendre compte que le moment était peut-être enfin venu de se revoir et de tout mettre à plat. T'as hésité à acheter une fleur ou une babiole qui servirait de gage de paix, puis tu t'es dit que c'était sûrement stupide, que tu n'achèterai pas son pardon comme ça. La boule au ventre, t'as presque fait demi-tour au tout dernier moment, anticipant une éventuelle dispute ou d'autres accusations que tu ne sauras encaisser, mais t'as pris ton courage à deux mains et t'as poussé la porte. Forcément qu’elle est déjà là, sans doute fraîchement rentrée du travail et tout juste sortie de la douche. T'es à deux doigts de rougir et de bafouiller comme une ado débile face à son crush de lycée en la voyant là en serviette, tes yeux sont partout sauf là ils devraient. Puis la réalité de la situation te rattrape et tu fixes tes pieds comme si t’avais été prise sur le fait. « Un peu… Mais ça ira. » T’as trop d’heures de sommeil à rattraper pour véritablement compter mais ça ira parce qu’elle est là, que vous allez pouvoir discuter et débriefer comme des adultes et vous pourrez aller vous reposer après, une fois que tout sera rentré dans l’ordre. Parce que ça finit toujours par s’arranger d’une manière ou d’une autre. « Toi ? » tu renvoies en relevant les yeux vers elle qui s’approche déjà de toi, armée de ce fameux café promis plus tôt. Tu l’a à peine récupéré qu’elle te prend dans ses bras et bien sûr que tu lui rends son étreinte, faisant surtout gaffe à ne pas renverser la boisson. Ton visage vient s’enfouir dans son cou et pour la première fois depuis une semaine, t’as l’impression d’enfin pouvoir respirer. Toi aussi, tu resterais bien comme ça pendant des heures, contentée par sa présence et ses bras autour de toi. Mais tu sais aussi qu’avant toute chose, vous devez parler sérieusement. Doucement, tu t’écartes, juste de quoi pouvoir glisser ta main libre jusqu’à sa joue et prendre le temps de l’observer. Elle aussi, elle a l’air épuisée et au bout de sa vie. « Juste ça va ? » tu demandes à voix basse en remettant de l'ordre dans ses cheveux, replaçant une mèche humide derrière son oreille. L'espace de quelques secondes tu n'ajoutes rien de plus, tu te contentes de la regarder avant d’aller déposer un baiser chaste sur ses lèvres, juste histoire de lui signifier qu’elle aussi, elle t’a manquée, bien plus que juste ça va. Ça fait une semaine que tu dors à peine, que t’as pas d’appétit et que tu rumines ce qui s’est passé jusqu’à t’en rendre malade. Une semaine que tu te dis “ça y est, j’ai tout gâché, c’est terminé” sans vouloir y croire pour autant. Une semaine que tu guettes ton téléphone sans savoir si t’as peur ou si t’attends de recevoir un SMS, que toi tu n’arrives pas à te résoudre à en envoyer un. Tu ne les comptes plus, les messages que t’as rédigé avant de les effacer aussitôt ; “je sais que tu veux sans doute pas me parler mais-”, “désolée”, “je t’aime”, “on en est où?”, “j’arrive pas à dormir”, “tu me manques”, “t’es heureuse avec moi?”, “tu peux embrasser marlon et charlie pour moi?”, “j’ai vu un truc drôle tout à l’heure”, “je t’aime”, bref, tout ce qui te passait par la tête. Finalement, vu les bêtises que c’était et ton état d’esprit, t’es contente de ne rien avoir envoyé. « Tu t'es pas habillée pour me séduire ? » la question sort l’air de rien, continuant encore un peu sur les plaisanteries légères et pas prises de tête, sorte de préparation mentale avant d’entrer dans le sérieux. « Parce que ça fonctionne. Enfin un peu quoi. » Tu continues sur le même air qu’elle, un sourire presque timide qui vient se glisser sur ton visage et ça y est, t’es presque prête à te lancer. « Je- » merde, tu sais même pas par ce que t’es supposée dire. Alors tu hésites et tu baisses les yeux avant de te lancer, autant arracher le pansement tout de suite. « J'voulais te demander pardon. Pour tout ça. » Pour avoir dissimulé l'information concernant Daisy, pour être partie plutôt que d’affronter le problème en face, pour tes mots qui ont dépassé ta pensée, pour ton incompréhension face à ses inquiétudes qui ne sortent probablement pas de nulle part, elle n'a que l'embarras du choix. « J’aurai pas dû réagir comme ça, non plus. » La fuite est toujours l’option la plus facile, rien de nouveau ou même d’étonnant là-dedans, à la différence que t’avais promis de ne plus le faire. « J’sais même pas par où commencer. »
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Mon père m’a vue arriver complètement échevelée, avec du maquillage qui date d'hier matin et qui a eu tout le loisir de s'étaler dans tous les sens dans un désordre anti-artistique au possible. Je l'ai pas laissé poser de questions avant de lui demander si c'était possible qu'il parte faire quelques courses, idéalement assez loin, puis c'était peut-être même mieux s'il faisait 5-6 magasins différents, au cas où – il n’a rien dit de plus, mais je sais que le message est passé. Et qu'il se doute, peut-être, sûrement, qu'il a outrepassé ses droits de père et son temps de séjour. En filigrane, le spectre de notre dispute a pris toute la place et l’oxygène, ces derniers jours : il a beau n'avoir rien entendu à ce sujet, je sais qu'il sait. Et qu'il se sent mal, surtout ; aucun père ne tirerait de fierté à devoir vivre sur le canapé de sa fille unique. Il atteint sa limite malgré tout, et toi aussi – sûrement que c’est aussi mon cas, mais je n'ai pas l'habitude d'y penser, quand il s'agit de famille.
Dès qu'il est sorti, j'ai filé à la douche, posant les cafés sur le comptoir de la cuisine pour qu'ils refroidissent tout seuls. Les animaux fraîchement sortis par mon père ronflent tranquillement sur leurs plaids et l'espace d'un instant, l'appartement recouvre son calme oublié : je n'ai pas besoin de fermer la porte pour me laver, ni de me chronométrer pour éviter de faire perdre du temps à quelqu'un. Je t'attends toi, chez nous : c’est simple et ça vaut encore plus, après l'avoir perdu de vue. Quand tu rentres, je suis assise sur le canapé en profitant du vide, et en un mot à peine tu le remplis de la meilleure des façons. Je hausse les épaules à ta question : si, je suis crevée, mais encore prise par l'adrénaline de la nuit au boulot, même si mes jambes sont lourdes. Je les sens un peu plus quand je t’étreins, comme si mon corps se détendait entièrement à ta proximité. « Ouais, ça va. Faudrait pas que tu penses que c'est gay, ou quoi. » Je le sens, le picotement au nez et les yeux qui clignent plus que d'habitude, et il suffirait d'un rien pour que les premières larmes coulent, mais je tiens bon. J'ai promis aux bestioles avant que t’arrives, et je sens qu'ils m’observent depuis leurs tapis respectifs. Je n'ose plus me détacher de tes bras, parce que c’est retourner à la maison après une absence qui s’étendait sans que je ne la contrôle, et que si je relâche, tu pourrais te dire que t’as oublié un truc au taf et que tu dois m’abandonner encore jusqu'à ce soir.
« Si ça fonctionne, alors oui. »
On chérit ce moment de normalité mais on ne s'y trompe pas : il y a de grosses discussions qui attendent, qu'on a amorcées par message puis jamais terminées, des points d’accroche qui ne seront pas plaisants. Ça se sent dans nos voix basses et nos sourires gênés et ça ne nous quitte plus, jusqu'à ce que tu adresses l'éléphant dans le couloir. Je me frotte le nez par réflexe pour m’empêcher de pleurer pendant au moins dix minutes : ce serait super si ça marchait, mais j'y crois moyennement. « Non, c’est moi. J'ai été injuste avec toi et j'ai demandé des trucs complètement débiles. » Je profite de ma résistance actuelle pour aller choper mon café et lui donner quelques secondes de plus. Le mélange est froid, mais au moins il me distrait de mes yeux qui piquent. « ‘Fin, je peux pas te demander de garder tes distances avec Daisy – ni même avec qui que ce soit, en fait. Et je peux pas non plus m'attendre à ce que tu comprennes si je t’explique que le strict minimum et – non, en fait. » Je reviens et je me pose dans le canapé, l'air vide face à l'écran de télé éteint. Que c’est vide, sans mon père et sans distractions à nous offrir. J'ai presque envie que quelque chose nous force à arrêter la discussion. « Désolée. C'était con de ma part, c’est tout. » Pas besoin d'historique, d’explications pour excuser mes actions. Les reconnaître, déjà, c’est bien. « Je vais revoir un psy. Parler de tout ça. De mes problèmes de confiance, de… tout ça, quoi. » J’élude pour éviter à mon ego de faire la liste de toutes les conneries commises au cours de notre dernière conversation.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
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(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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Vous avez cette capacité à prétendre qui rendrait jaloux bien des acteurs. A peu de choses près, vous pourriez en rester aux plaisanteries légères et pas prises de tête, faire comme s’il n’y avait aucun souci à aborder et ça repartirait comme en quarante, tu le sais et elle aussi. Seulement vous l’avez trop fait, peu importent les raisons, aujourd’hui vous êtes arrivées à un point où les jokers ont presque tous été brûlés. T’acquiesces dans son cou en marmonnant quelque chose qui ressemble à “ça fonctionne toujours” et si tu t’écoutais, la conversation s’arrêterait là. Vous iriez vous réconcilier sur l’oreiller, rien ne serait réellement arrangé, mais vous ferez semblant que oui jusqu’à la prochaine fois. Seulement voilà, vous êtes adultes et il est temps d’avoir des conversations qui le prouvent. C’est toi qui commences, entrant directement dans le vif du sujet histoire d’éviter de trop tourner autour du pot. « Explique moi, alors. » Tu demandes doucement en allant t'asseoir à côté d’elle, posant ton café froid sur la table basse. Peut-être que tu ne réussiras pas à saisir tout à fait son point de vue ou ses raisons, mais promis tu feras de ton mieux pour essayer. « Aide moi à comprendre. » Les silences qui rongent, tu ne les connais que trop bien et tu as besoin de savoir que vous pourrez un jour voir le bout de cette histoire. « S’il te plait. » Après quelques millisecondes d’hésitation ta main vient trouver la sienne, te donne un point d’accroche pour continuer tout en l’encourageant à partager ce qu’elle craint tant, c’est toujours plus simple de communiquer comme ça. T’es prête à l’écouter et à entendre ce qu’elle a à dire, toi aussi, tu lui dois des explications, même si tu ne sais pas tellement comment tu vas t’y prendre. « J’ai pas cherché à te cacher qu’on se croisait, tu sais ? » T’as pas non plus cherché à lui dire, et t’aurais certes pu lui en parler à l’occasion, lui glisser que tu l’avais vue au café et que vous aviez discuté, être aussi honnête et transparente que ce que tu prétends être. « J’crois qu’inconsciemment je savais que ça te ferait chier mais je- J’avais pas conscience que ça serait à ce point. » C'était facile à deviner, pourtant. Daisy c’est sa meilleure pote depuis l’enfance, elle était là bien avant toi, est restée quand t'es partie et quand bien même ce qui s’est passé entre elle et toi remonte à loin, elle n’a probablement toujours pas digéré. Toi qui voulais à tout prix éviter le conflit en omettant d’évoquer ces détails que tu jugeais inutiles, tu te retrouves une fois de plus face aux conséquences de ton silence. Peut-être qu’un jour tu apprendras de tes erreurs, qui sait. En attendant tout ce que tu peux faire, c’est présenter une énième fois tes excuses, écouter les siennes quand bien même tu ne lui en veux pas. Pas vraiment en tout cas. T’acquiesces doucement à son annonce de revoir un psy, serrant sa main au passage. C’est pas comme ça que ça aurait dû se passer, vous deux. Lèvres pincées, tu cherches les mots à mettre sur la conclusion à laquelle t’es arrivée ces derniers jours passés loin d’elle. « Je comprends que tu me fasses pas confiance. » Ca ne vient pas de nulle part, tu le sais, t’as trop souvent abusé par le passé et forcément, ça a laissé des marques. Tu l’as blessée à plus d’un égard, trop de fois pour pouvoir compter et tu n’as toujours pas trouvé comment panser ses plaies. Ca te fait mal à toi aussi, sauf que tu ne sais pas l’exprimer comme elle le fait ; t’aimes mieux tout compartimenter et te dire que ça finira par passer. « Je ferai pas confiance à quelqu’un comme moi non plus. » Finalement, c’est toujours les mêmes schémas qui se répètent d’un côté ou de l’autre, et malgré les disputes ou les retrouvailles qui s’en suivent, rien n’est jamais véritablement réglé. Il y a toujours des non-dits qui trainent et qui ne sont jamais abordés, qui vous font mal et qui suscitent tout un tas de questions. C’est probablement parce que t’es aussi consciente de tes erreurs que t’as été à ce point touchée et que t’as préféré prendre tes distances le temps de décanter. « J’me disais qu’avec le temps… » Vague haussement d’épaules et regard qui fuit, elle aura sûrement compris ce que tu cherches à dire. « C’est pas qu’à cause de Daisy, hein ? » tu risques la question sans trop savoir où tu mets les pieds. Y a forcément une accumulation de choses et dans le lot, t'es à peu près certaine qu’elle t’en veut encore pour tout un tas de trucs, à commencer par Sydney ou tout ce qui s’est passé avant ça. Au final, vous n’avez jamais réellement parlé de tout le reste, de ce qui vous dérange et de ce qui vous fait peur.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je sais pas quoi te dire, ni comment t’aider à comprendre ; c’est tellement difficile à démêler et ça l’a été pendant si longtemps que j’ai l’impression de ne voir qu’un tas de noeud quand je rentre en introspection. Alors je hausse les épaules, un peu impuissante, afin de te signifier que j’en ai envie, mais que je ne sais pas comment m’y prendre. Je caresse la main qui rejoint la mienne de la pulpe du pouce, et tu prends mon silence pour un malaise vis-à-vis de Daisy, peut-être, à moins que tu n’aies besoin d’un peu vider ton sac. « Je comprends pourquoi tu l’as pas dit, Spence. Vraiment. » J’aimerais pas être face à moi dans ce genre de cas, non plus. Je fais un mea culpa un peu foireux en l’admettant. « Mais j’aimerais qu’on arrive à s’en parler sans que ça risque d’être un problème. » Le problème étant moi, évidemment. Et forcément, je pense à Marceline que j’ai croisée au boulot et avec laquelle je risque de collaborer, si toutefois elle ne retourne pas auprès de ma supérieure pour me faire virer. Ce serait peut-être bien que je le mentionne. Mais pour l’instant, ça me frôle à peine l’esprit. Je ne veux pas que tu t’en veuilles pour Daisy, et je sais que c’est ma faute si tu t’excuses maintenant, parce que j’ai eu une réaction démesurée à un moment anodin pour toi. Et tu ne pouvais pas savoir que ça ne l’était pas sans que je te l’explique.
Mais on revient sur l’éléphant dans le couloir, sur la bête noire qui revient toujours nous guetter : « Je comprends toujours pas », je lâche d’une voix un peu fébrile, comme si j’avouais une faiblesse, et sûrement que c’est le cas, parce que je t’ai déjà dit que ça ne poserait plus problème. J’ai toujours cette difficulté à évacuer après avoir promis de le faire, ça reste malgré moi parce que j’ai peur d’être chiante, trop dure à gérer et rassurer. « Et je comprendrais jamais, je pense. Mais c’est normal, je l'ai pas vécu, j'ai jamais été dans ta situation… » J’ai toujours eu un système de soutien, une toile pour me rattraper en cas de chute. Et qu'importe combien j'aurais voulu être la tienne, à l'époque, je sais maintenant que ça n'était pas suffisant, que mes bras étaient trop faibles pour te porter et qu'ils n'auraient jamais pu remplacer un système entier. Ca n’aurait pas été sain, non plus. C’est bête que tu aies eu besoin de partir et de faire une overdose pour que je m’en rende compte. « Et je crois que je me sens un peu coupable de pas avoir réussi à te faire rester, alors je tente l’opposé, j’essaie de rien dire jusqu’à ce que ça pète. Et ça marche pas non plus, c’est même pire, et ça m’angoisse encore plus, parce que je sais pas comment m'y prendre. » On y revient toujours, à ce besoin de contrôle : le même qui me rappelle que si j'avais fait mieux, tu serais restée. Le même qui me donne une importance démesurée dans les actions désespérées d'une jeune adulte qui ne savait pas comment faire pour aller mieux : c'était ça, que le psy m’avait sorti, quand t’étais en désintox. Ça avait sonné vrai sur le coup, puis j'avais perdu ça de vue.
« Au lieu d'apprendre à te faire confiance, j'essaie d'éviter d'avoir à le faire, en fait. Et c'est nul comme raisonnement, parce que c’est pas durable, mais au moins je compte que sur moi et je sais que je peux m'en prendre qu'à moi-même, si ça merde. »
Et je me blâme à la place. Je n'avais pas réussi à sauver ma mère, je ne suffisais pas à mon père pour qu'il reste sans me confier à mes tantes tous les trois jours pour aller à l'hôpital, je n'étais pas assez présente pour empêcher à Daisy de se tourner vers l'alcool plutôt que vers moi, et je t'avais carrément fait fuir avec mes questions et mon comportement à la limite du contrôle. Je ne sauvais personne, mais je savais toujours bien m'entourer de personnes qui portaient leur désespoir sur eux comme un bijou lourd et visible, et je répétais mes schémas pour toujours m'étonner de foirer quand on ne me demandait rien, par ailleurs. « La plupart des gens dans ma vie ont été accros à un truc, ou dépressifs, t’sais. Sauf Margot peut-être. » Ou Marceline : les cadrans de boussole moins perturbés, auxquels je m'étais accrochée comme si ça pouvait me soigner moi, alors que j’étais à côté de la plaque tout du long : « Je sais pas comment t’aider, ou aider qui que ce soit, et j’ai peur que ça te fasse retomber parce que je saurai pas répondre présente. » Et c’est aussi ça, Daisy : il y aura toujours cette partie de toi qu’elle comprendra plus intrinsèquement que je saurai jamais le faire. Et je sais pas ce qu’il en est pour elle mais c’était sûrement pas aussi anodin que pour toi : parce que peut-être qu’elle aussi, elle a besoin de quelqu’un qui comprend, et je ne serai jamais cette personne. Il y a deux personnes que je mets au-dessus de toute autre dans ma vie, et je suis infoutue d’aider l’une ou l’autre. « Et j'ai peur que les personnes qui peuvent répondre présentes participent à ce que tu rechutes, justement. » Je ne sais pas comment te le dire autrement, et je ne sais pas comment dédouaner Daisy, ou pardonner mes propres pensées à son encontre. Je te l'avais dit : c'est plus compliqué qu'on ne puisse le saisir, toi ou moi.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
« C’était hypocrite de ma part, surtout. J’suis là à réclamer de la transparence et la première occasion… » Vague haussement d’épaules, elle aura compris ; t’omets des détails que tu sais dommageables, puis tu t’étonnes quand ça explose. « Bien sûr qu’on y arrivera. » Doucement, avec le temps et la communication, une blessure soignée à la fois, arrivera bien un moment où ça devra fonctionner. « On y arrivera, » tu répètes en acquiesçant d’un air peut-être un peu trop sûr de toi. Vous valez mieux que ça, mieux que ces disputes à la con ou ces doutes qui vous aspirent tout votre oxygène. T’as envie d’y croire, t’as envie qu’elle y croit aussi et tu feras tout pour que ça arrive et que ça dure. Pour l’heure, vous pouvez commencer par crever l’abcès et par mettre à plat ce qui doit être adressé. A mesure qu’elle déballe et que t’écoutes dans un silence presque religieux, ton coeur se serre et tu le sens se briser un peu plus à mesure qu’elle continue. L’incompréhension de ton départ toujours présente, la culpabilité qu’elle ressent à l’idée de ne pas avoir su l’empêcher, les précautions qu’elle prend pour ne pas se retrouver de nouveau blessée, les gens de son entourage qui partagent plus ou moins les mêmes afflictions. Elle qui se retrouve au milieu sans savoir quoi faire ou comment réagir face aux addictions des uns ou des dépressions des autres, comme si c’était sa responsabilité ou qu’elle avait quelque chose à voir avec leurs conditions. Tu serres ses doigts et il te faut un petit moment pour procéder tout ça, pour trouver quoi répondre alors que c’est si difficile pour toi d’organiser tes idées. Lorsque tu penses avoir suffisamment de contenance pour pas craquer et te mettre à pleurer, t’inspires un coup et tu te tournes vers elle. « Mac… » tu murmures son prénom alors que ta main libre va se poser délicatement sur sa joue. « Regarde moi, » ça relève plus de la supplique que de la véritable demande à ce niveau là. Tu marques une pause, prenant quelques instants pour la regarder. « C’est pas ta faute et t’as pas à te sentir coupable. Tu pouvais pas garder près de toi quelqu’un qui voulait pas rester et qui voulait pas d’aide. » Si t’étais pas partie cette fois-là, ça serait arrivé à un autre moment, dans d’autres circonstances et c’est pas certain que tu serais revenue un jour. « Ca avait rien à voir avec toi ou avec nous. C’était pas à toi de réparer ce qui allait pas chez moi. » C’est pas son rôle. Tu sais que c’est ce qu’elle aurait voulu, mais c’est pas comme ça que ça fonctionne et c’est jamais aussi simple que ce qu’on voudrait, de toute façon. « Y a rien que t'aurais pu dire, ou faire différemment. J'étais pas bien et j’étais bloquée sur le fait que quoi qu’il se passe, j’arriverai pas à voir le bout. » Est arrivé le moment où t’en pouvais plus et où t’as juste lâché prise, tout ce que tu pouvais faire c’était l’épargner au maximum, quand bien même c’était une décision stupide et égoïste au possible. Tu l’as blessée dans le procédé et c’était pas ce que tu voulais. « C’est pas ta faute. Ni pour moi, ni pour les autres. » Elle aimerait les aider, leur apporter un semblant de réconfort ou tu sais pas, mais c’est jamais aussi simple que ça. « T’as largement fait ta part. » Qui sait ce que toi tu serais devenue si elle ne t’étais pas tombée dessus, même. A treize ans à peine, t’avais perdu tout espoir d’être autre chose que la gamine dont personne ne voulait, t’étais déjà prête à abandonner puis elle est arrivée et a chamboulé tous tes plans. « Faut pas que t’aies peur de me dire les choses, même si tu penses que ça peut me bousculer ou me faire chier. » Ou qu’importe ce qu’elle imagine quand elle décide de garder pour elle ce qui mériterait d’être partagé. « C’est pas ça qui me fera retomber. » Si tu as parfois besoin de ton espace pour procéder les choses, t’es plus sans arrêt dans l’attente de la prochaine dose qui t’apaisera et te fera du bien. Ça reste compliqué par moments, mais t’as appris à gérer autrement et t’as surtout enfin intégré le fait que tes conneries n’affectent pas que toi, que ça lui fait du mal à elle et c’est la dernière chose dont tu as envie. « Ca me fera pas repartir non plus, j’ai promis. T’es coincée avec moi maintenant. » Aussi longtemps qu’elle te laisse une place dans sa vie, en tout cas. « Et puis tu m’aides déjà. Tous les jours. A un point que t’imagines même pas et j’attends rien de plus. » Sa simple présence à tes côtés après tout ça, c’est suffisant et à partir du moment où elle saura te faire confiance, t’auras vraiment tout gagné. « Quand je suis avec toi, j’y pense même plus, à tout ça. Ça fait des mois que j’ai pas eu envie d’me défoncer, des années que j’ai pas eu l’esprit aussi clair et c’est grâce à toi. » C’est sûrement bateau à dire mais ça n’en reste pas moins vrai. Elle te répondra probablement que c’est toi et ta propre volonté qui a fait ça, mais tu ne cesseras jamais de clamer que c’est elle, ta vraie motivation. « C’est pas non plus la présence de qui que ce soit qui changera ça, d’accord ? » Pas celle d’Eli, pas celle de Daisy, pas celle de tu ne sais qui. Comme pour appuyer encore un peu plus le propos et mettre du poids à tes mots, tu viens embrasser son front pendant quelques secondes. « Et si un jour je sens que ça va vraiment pas, j’ai des gens spécialement formés à contacter. » Des gens qui sauront te prendre en charge et qui sauront la rassurer, elle aussi. « C’est pas à toi de subir encore une fois. » C’était déjà le cas lors de ta fuite ou de ton overdose, mais là, t’as un semblant de contrôle sur tes risques de rechute et tu comptes bien le garder. « On a jamais été douées pour se dire les choses, hein ? » Tu constates en secouant la tête, un sourire amer dessiné sur tes lèvres. « Mais on peut apprendre, le reste viendra. » La confiance et le fait de pouvoir se confier à l’autre sans craindre un retour de flamme, ça viendra.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
« Ouais. Je le sais, maintenant. » Ou du moins je le rationalise comme ça, sans être sûre de ce que mon inconscient comprend, parce qu'ils sont toujours en décalage l’un avec l’autre. C’est trop aisé de te dire que je ne culpabilise plus alors que je m’en fous plein la gueule dès que j’y pense, et que tes mots me font du bien, malgré tout, parce qu’il faut que ce soit les tiens pour que j’y croie, et que tu me prouves que t’as pas une espèce de vendetta secrète à mon encontre parce que je n’ai pas su trouver les mots avant. « Peut-être que je pouvais rien réparer, mais j’aurais pu me renseigner, demander du soutien, apprendre comment t’en donner au lieu de faire ce que je faisais : te reprocher des trucs et t’éloigner de moi plutôt que l’inverse. » Mais c’est plus facile à dire qu’à faire et je me rends compte que l’une comme l’autre, on est très dures avec nos nous d’avant, les plus jeunes, celles qui n’ont pas le recul d’aujourd’hui. C’est toujours facile de trouver de meilleures solutions avec de meilleures ressources et un meilleur état d’esprit. Et j’ai envie de te dire qu’il n’y a rien à réparer chez toi, et que tu étais victime au même titre, et je n’aime pas l’idée que tu te sois considérée cassée quand tu n’étais plus tout à fait toi-même, mais je sais que tu auras le même réflexe : tempérer, garder une partie de torts, et imaginer ce que tu aurais pu faire de mieux.
Pour l’heure, personne ne crie et je ne pleure pas : c’est déjà beaucoup, pour cette configuration. Tu répètes que je devrais pouvoir te parler sans crainte et j’ai encore du mal à y croire, à un niveau intrinsèque qui tient davantage de ma propre peur d’emmerder avec mes craintes et mes peines. C’est viscéral, et je suis sûre qu’un psy me dirait que c’est parce que je ne me suis jamais sentie sécurisée à parler de mes craintes à mon père de peur qu’il clamse, ou à ma mère parce qu’elle allait clamser. T’as failli, toi aussi : ce n’est qu’un parallèle de plus, si jamais il m’en manquait vraiment. « Sûre ? » je demande par acquit de conscience quand tu me dis que tu ne risques pas de rechuter par ma faute ; je te vois encore comme si fragile et facile à briser que j’ai tendance à te traiter comme si tu n’avais pas voix au chapitre. « Tu parles d’une aide, tu dis juste ça parce que je te fais prendre ton pied. » Je déconne parce que c’est plus facile mais je me force à revenir au sérieux : « Mais je suis pas la seule à t’aider, hein ? Genre, si pour une raison X ou Y, je disparais, tu replongeras pas non plus ? » Je ne veux pas être la seule barrière entre toi et l’addiction, non plus, j’ai pas envie que t’y penses même quand t’es pas avec moi, j’ai envie que tu sois en sécurité même si c’est seule. C’est encore pire à envisager, mais je m’y efforce. Je hoche pourtant la tête quand tu me dis que personne d’autre ne te fera replonger, non plus, et j’essaie d’y croire aussi, sinon rien ne sert qu’on essaie d’en discuter, si on ne peut pas se faire confiance. « Okay. Je sais juste que - fin, j’ai peur que tu regrettes. » Qu’ils représentent une facette trop tentante de ta personne qui ne partira jamais entièrement. Que ce soit Eli, ou Daisy. Je ne pourrais jamais m’y comparer ; je n’ai jamais vécu ce que vous partagez. « Je sais, ça. Mais je veux le savoir, quand même, si t’as peur de rechuter, hm ? » Je ne peux pas demander grand-chose de plus, mais je veux au moins ça.
Ça nous draine, toujours, ces conversations qui arrivent trop tard et se répètent trop souvent. Je le vois dans tes yeux fatigués et je le sens dans mon corps engourdi par la nuit blanche, on a baissé les armes à moitié par amour et à moitié par lassitude : t’as raison, on doit apprendre à se dire les choses. On le peut, en tout cas, et on essaie, et ça me suffit, à ce stade. « Je peux t’en parler, de tout ça, tu sais. De Daisy, et tout. Je sais qu’il y a plein de choses dont t’es pas au courant. Et je veux pas te les dire pour que t’aies une raison de l’éviter, hein : je veux juste que tu saches. » Que tu ne prennes pas mon évitement et mes sautes d’humeur à son égard pour de la névrose, non plus. C’est plus compliqué que ça, trop chargé en souvenirs qu’on a encore du mal, l’une comme l’autre, à intégrer. Et si on se marie, ça inclut aussi que tu en saches un peu plus sur ma famille. « Et euh, puisqu’on parle de se dire les choses… » J’hésite, c’est peut-être beaucoup pour une seule fois, et d’un autre côté si je n’en parle pas maintenant, je ne le ferai jamais, c’est sûr et certain. « Ecoute, j’ai croisé une ex au boulot. Tu sais, je t’en avais parlé là… » Je reste évasive parce que de toute façon, il n’y en a qu’une qui ait vraiment compté en ton absence, et tu sais déjà que je bosse avec l’autre. « Elle va bosser dans l’adaptation cinématographique du bouquin de Margot. Et j’ai un peu repris le dossier parce que Rebecca part en congé mat’. » J’hésite à parler de cadeau empoisonné et à pester un peu contre ma supérieure, mais je n’ai pas envie de me dédouaner non plus. « Margot est au courant, hein, bien sûr. Je pense qu’elle fait un peu ça pour me faire chier. » Je retrouve mon café et je finis les quelques gouttes qu’il reste puis mordille le bord, à défaut d’avoir réellement envie d’enchaîner. « Je vais peut-être la croiser encore une ou deux fois et ce sera fini, normalement. Mais je voulais que tu le saches. »
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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« Y a plein de choses qu’on aurait pu faire autrement. » Avec le recul, c’est forcément plus facile, de se dire “et si” et de tout réimaginer en mieux. « Pour autant, y’a un paquet de trucs que je changerai pour rien au monde. » Ta rencontre avec elle et tous les moments passés à ses côtés (presque tous), et tant pis si ça veut dire repasser par la case Maureen et celle des foyers sans âmes, pour elle, tu le referais mille fois si on te le demandait. Sans la moindre hésitation. Du bout des doigts, tu caresses la paume de sa main dans un geste que tu veux rassurant, autant pour toi que pour elle, « sûre, » tu confirmes cette fois et tu le feras autant que nécessaire si jamais elle vient à douter. T’es grande, t’es capable d’encaisser les nouvelles les moins réjouissantes et de ne pas te jeter sur la première aiguille qui passe dans l’unique but de te sentir mieux sur le moment. A une autre époque, tu dis pas, mais maintenant, t’es suffisamment confiante pour savoir que c’est plus le cas. Tu ne peux pas t’empêcher de ricaner à sa remarque sur le genre d’aide qu’elle t’apporte, pire, tu fais même semblant de considérer la chose l’espace de quelques secondes. « J’veux dire… C’est quand même un bonus non négligeable. » Et clairement, tu ne craches pas dessus, mais c’est loin d’être tout. Tu souris, c’est léger, ça a au moins l’avantage de dédramatiser un peu la situation et ça fait du bien avant de retourner sur du plus sérieux. « T’es pas la seule à m’aider. » De là à affirmer que tu ne replongeras jamais, surtout si elle venait à partir ou à disparaître, c’est une autre histoire. T’as envie de dire chaque chose en son temps, un pas à la fois, tout ça. Tout ce que tu peux faire dans l’immédiat, c’est la rassurer sur le fait que t’as d’autres personnes sur qui prendre appui dans les moments les plus compliqués. « Je sais déjà que je regretterais pas. Genre, je suis à peu près sûre à 200%. » Au moins. Y a quoi à regretter, même ? Un type au moins aussi paumé que toi ? Une meuf avec qui t’as quasi aucune affinité ? Non, vraiment, tu vois pas. « Sans exagérer. » Et pour le coup, t’es on ne peut plus sérieuse. Ça te prend peut-être une ou deux secondes à la regarder, à trouver la détermination d’acquiescer malgré l’idée tenace que tu détestes l’idée qu’elle puisse un jour te revoir au plus bas. Ta main glisse de sa joue à sa nuque, la fait se rapprocher de toi pour venir déposer un baiser sur son front. « Promis, je te dirai, » que tu murmures contre sa peau. Retour sur Daisy, sur les promesses de se parler et de se dire les choses, c’est toujours plus facile à dire qu’à faire mais t’es sûre qu’avec le temps ça finira par venir. « T’es pas obligée de m’en parler tout de suite, hein. On a le temps, on fait ça à ton rythme. » Et puis vous pouvez en discuter morceau par morceau, un petit bout à la fois, quand et comme elle le décide. Toi, tu seras une oreille attentive tout du long, tu feras de ton mieux pour comprendre et quand tu sauras, tu pourras te faire ton propre avis, même si t’es quasi certaine que tu finiras par te ranger au sien. Ton pauvre cerveau atrophié a un peu de mal à assembler les morceaux, c’est simple pourtant, même en ayant peu d’éléments, « l’actrice ? » celle pour qui tu n’as jamais demandé les détails et dont tu ignores jusqu’au prénom. Si t'es forcément curieuse d'en savoir plus, t'es aussi consciente du fait que ça ne sera pas bon, pour toi. T'es capable d'aller checker sur les réseaux, “juste pour voir”, et tu finiras forcément par te comparer à elle sur tous les points les plus évidents, mais aussi sur les détails que seul ton œil critique saura repérer. D'avance, tu sais que tu ne fais pas le poids, pas selon tes propres standards en tout cas, c'est un no match flagrant qui te fera trop te questionner pour rien. Il te faut bien quelques secondes supplémentaires pour engranger l'information, la meuf de Netflix est donc aussi de la partie au boulot, c'est pas quelque chose que t'avais vu venir ou qui te plaît forcément, mais t'as pas ton mot à dire dans tout ça. Et puis toi aussi, tu rationalises, Mac est là, avec toi, pas avec l’autre, elle a choisi de te le dire parce que vous avez décidé d'être honnêtes l'une envers l'autre et que ça commence visiblement tout de suite. « Okay, heu, » tu cherches quoi répondre, n’importe quoi, mais rien ne vient, t'es pourtant bien placée pour savoir qu'il n'y a parfois rien à ajouter. Elle te partage l'information sous sa forme brute, un fait immuable qu'il te faut accepter parce que dans votre histoire à vous, ça ne change rien. C'est pour son boulot, s'il s'agit d'une adaptation ça doit être un gros dossier et surtout une opportunité à saisir, du moins t'imagines. Pour toi, c’est surtout une question d'ego à mettre de côté pour prouver que t'es capable d'entendre et de faire la part des choses, comme promis. « C’est cool si le bouquin est adapté, » quand bien même c’est un setup de la part de Margot, tu l’imagines mal saboter volontairement l’adaptation ciné de son propre livre. « Merci de me l'avoir dit, » t’acquiesces doucement, pas sûre que ta réponse soit réellement satisfaisante ou même crédible. Ça devra faire l’affaire pour le moment, t’as toujours besoin d’un moment pour complètement assimiler les choses et trouver les mots juste pour en parler. « Je t’aime, tu sais ça ? » t’as l’impression que ça fait une éternité que tu lui as plus dit et t’as presque peur qu’elle l’ait oublié avec tout ça, « plus que tout, » t’ajoutes en enfouissant ta tête dans son cou, retrouvant cette proximité qui t’a tant manquée depuis une semaine.