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 (camian 9) break me like a promise.

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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyMer 14 Fév 2024 - 21:59

Valentine’s day, Brisbane.


Depuis leur retour de Tahiti, Cami vivait sur un petit nuage. Rien ne semblait pouvoir détruire sa bonne humeur, sa joie de vivre et son bonheur. Elle respirait la plénitude, elle était comblée, tant professionnellement que sentimentalement. Elle avait l’impression d’avoir atteint le sommet de sa vie –ou du moins d’en être proche-, d’être à sa place, là où elle était destinée à se trouver, et rien ne la rendait plus heureuse. Elle ne passait pas une nuit sans la personne qui la rendait la plus heureuse au monde, chaque jour, elle appréciait partir au travail – encore plus qu’habituellement – parce qu’elle savait que quand le soir viendrait, elle retrouverait les doux bras de Dorian. Son quotidien était devenu un rêve, chaque soir – sauf quelques exception -, elle s’endormait auprès de lui, profitant de tout son être, de son odeur, de sa chaleur, et elle n’échangerait sa place pour rien au monde. Ce matin, lorsqu’elle quittait son appartement, elle souriait, hier soir était une des exceptions, Dorian devait travailler tard, alors ils avaient dormi chacun de leurs côtés, mais ce soir, c’était différent, ils s’endormiraient ensemble en tant que valentin l’un de l’autre. En tant qu’amoureuse de l’amour, notre brune était une grande adepte de la fête des amoureux, elle était le genre de personne qui souriait en voyant les couples heureux dans la rue, elle souriait en voyant les hommes faire la queue chez la fleuriste, et encore plus en sentant l’odeur des fleurs, elle souriait en entendant toutes les musiques d’amours les plus cultes sur les ondes, et souriait encore plus lorsqu’elle pensait à sa soirée de ce soir. En réalité, c’était réellement sa première vraie saint valentin. En effet, avec Dorian, elle avait trouvé une personne qui aimait le romantisme mais surtout qui la comprenait. Elle savait qu’avec lui, elle n’avait aucun souci à se faire, il était d’une loyauté incroyable, d’une fidélité sans faille et de plus, ce qu’elle aimait le plus chez lui, il ne mentait pas, jamais. Il était d’une droiture impressionnante, il ne lui cachait rien, il était honnête avec elle, il savait qu’il pouvait tout lui dire, qu’elle ne le jugerait jamais, et qu’elle serait toujours l’épaule sur laquelle il pouvait se reposer. Ils étaient si complémentaires, si amoureux, si faits l’un pour l’autre, tels des âmes-sœurs. Et contrairement à toutes ses relations précédentes, elle avait pleine confiance en lui, grâce à lui, elle croyait de nouveau en l’amour et aux histoires qui finissent bien.

La journée de travail de notre demoiselle touchait presque à sa fin. Celle-ci avait été beaucoup plus calme que d’habitude, étant donné que la plupart des entreprises fermaient plus tôt pour profiter de leurs compagnons pour cette soirée. Cami quant à elle, avait laissé sa secrétaire et ses quelques employés partir à seize heures, elles devaient tous aller chez le coiffeur, la manucure, prendre soin d’elle, pour être la meilleure version d’elle-même pour leur rendez-vous avec leur valentin. En regardant sa montre qui indiquait déjà presque dix-sept heures, Cami rangeait ses affaires dans son sac à main, elle avait un rendez-vous chez le coiffeur, qu’elle ne voulait pas louper. Dorian n’avait pas vraiment laissé d’instructions pour la soirée qu’il avait organisé, elle savait juste qu’elle voulait être la meilleure version d’elle-même pour le jeune homme. Alors qu’elle éteignait son ordinateur, elle entendait la porte de son bureau s’ouvrir. « Je suis désolé, je suis en retard, je ne peux pas vous rece… » Elle ne terminait même pas sa phrase, quand son regard se levait pour croiser celui de Josh, son cœur se mit à battre à une vitesse folle. Ses yeux pourtant si doux, devenait si sombre et ténébreux, qu’il pourrait presque mourir sur place. Que venait-il faire ici ? Et encore plus que venait-il faire ici, le jour de la saint valentin. « Va t’en Josh. Peu importe ce que tu veux me dire, je n’ai pas envie de l’entendre et contrairement à toi, je suis attendu. » La demoiselle avançait dans son bureau, pour rejoindre la porte, elle arrivait à hauteur de Josh et lui faisait signe de prendre la porte. « Après toi. » Elle attendait patiemment qu’il veuille bien bouger, avancer, et partir surtout. Ses yeux le scrutait de haut en bas, et en le regardant, elle se demandait surtout ce qu’elle avait pu lui trouver durant toutes ses années, il puait l’arrogance, la méchanceté et la médiocrité à la fois, elle était bien plus heureuse avec Dorian, le total opposé de Josh, l’homme qu’elle avait attendu toute sa vie. Ses yeux se posaient sur les mains de Josh, qui tenait un dossier inscrit dessus au marqueur : Dorian KEAN. Cami ne voulait même pas en savoir plus, elle savait déjà à quoi s’attendre, des tonnes de mensonges. « Pas tout de suite Cami, je suis certain que tu veux entendre tout ce que j’ai à te dire. » Le jeune homme, confiant, s’installait dans le canapé présent dans le bureau de la demoiselle, Cami se tenait toujours devant la porte, le regardant. « Ne me force pas à appeler la sécurité Josh. » Il ne l’écoutait pas, comme à l’époque de leur relation. Il commençait un récit des plus accablant sur le jeune homme.

Fabrication de bombes artisanales, prison, enfin presque, métier secret, organisation anti-terroriste, blessure non par balle, mais dans une grosse intervention en Arabie-Saoudite, tromperie avec une collègue de boulot. Entre deux, Cami avait fermé la porte de son bureau mais elle était toujours appuyée dessus. Cela faisait plus d’une demi-heure que son ex petit-ami déballer tout ce qu’il pouvait sur Dorian. Quand enfin, il eut terminé, la demoiselle se tournait vers lui un sourire aux lèvres. « C’est bon, tu as terminé ? Tes mensonges ont une fin ? Bien, je t’invite donc à partir. » Cami se décalait de la porte, pour l’ouvrir à nouveau. Elle attendait patiemment. Le jeune homme se levait enfin, elle pouvait presque crier victoire. Cependant, il posait sa main sur la porte, la refermait de nouveau, la regardant, tout en lui tendant le dossier. « Toutes les preuves sont dedans chaton. Cami le regardait avec dégout. Ne m’appelle pas.. Elle n’eu le temps de poursuivre sa phrase qu’il posait un doigt sur sa bouche pour la faire taire. Lis-le, et si tu ne me crois toujours pas, je partirais. Cami fronçait les sourcils, avait-elle bien compris. Je lis le dossier et tu t’en vas ? » Il hochait positivement la tête. Cami lui arrachait le dossier des mains et s’installait à son bureau, prête à le lire. « Tu ne me proposes pas un café ? Son regard devenait encore plus sombre, il n’était pas croyable. N’abuse pas Josh. » Elle ouvrait le dossier. La première photo qu’elle trouvait ne l’enchantait pas du tout. L’appartement de Dorian, la porte d’entrée, une magnifique brune dans ses bras, la date d’il y a quelques jours à peine. Dorian en pyjama, la demoiselle décoiffée, dans ses bras. Elle essayait de ne faire paraitre aucune émotion, mais cette photo ne lui plaisait pas du tout. Cependant, elle ne pouvait croire Josh, c’était impossible. Dorian était fidèle, il ne la blesserait pas, il n’était pas ce genre de personne. Pourtant, au plus elle avançait dans la lecture du dossier, au plus, elle tombait de quatre étages. Il était complet, il y avait tout ce qu’il fallait dedans. Les preuves étaient toutes devant elle, des documents officiels, des photos, des condamnations. Elle était à la dernière page du dossier et son cœur battait encore plus vite. Le rapport complet de l’accident de Dorian, comment il avait eu cette blessure à la jambe et, à chaque phrase, elle se décomposait encore plus. Il lui avait menti, en réalité, il ne faisait que ça lui mentir, chaque jours, chaque minutes, chaque secondes étaient un mensonge. « Il me semble qu’il termine à dix-huit heures aujourd’hui non ? Il laissait un moment de silence avant de reprendre. Si tu as encore des doutes sur ce que je viens de te dévoiler.. L’adresse de son bureau est sur la première page. » Cami relevait la tête, elle la secouait négativement. « Je ne te crois pas Josh, tu peux t’en aller. » Mensonge, elle savait pertinemment qu’il n’aurait pu inventer tout cela même s’il le voulait. Cependant, elle espérait que certaines informations soient un mensonge, comme la fameuse photo avec la demoiselle. Josh passait la porte, la refermait derrière lui.

Cami regardait encore et encore le dossier. Son téléphone s’allumait, un message de Taylor, elle n’avait pas le temps. Elle apercevait cependant l’heure. Dix-sept heures quarante-cinq. Elle entrait l’adresse dans le gps, douze minutes. Elle secouait la tête, hésitante un quart de secondes, mais elle devait prouver à Josh qu’il avait tort. Descendant les escaliers rapidement, elle démarrait sa voiture. Ne respectant pas vraiment les limitations de vitesse, elle arrivait sur le lieu que Josh lui avait indiqué trois minutes avant l’heure. Elle s’était garé en retrait, mais de sa place, elle avait une vue imprenable sur la soit disant laverie. Dorian n’allait pas sortir de cet endroit, ce n’était pas possible, Josh avait tort. Pourtant dix-huit heures quatre minutes, la porte s’ouvre, une magnifique brune, qui ressemblait étrangement à la photo, sort, et juste derrière elle, Dorian. Le cœur de Cami s’accélère, elle regarde la photo encore et encore, comprenant que tout ce que Josh lui avait dit, était la vérité. Les larmes montaient à ses yeux, elle ne pouvait les contenir plus longtemps. Toute la vie qu’elle s’était construite, toute sa relation, toutes ses croyances, n’était que mensonge. Rien de ce qu’il lui avait dit depuis le début était vrai.. Cami attrapait son téléphone, elle appuyait sa tête contre le siège de sa voiture, et tapait le message suivant, pour le jeune homme. « Tu peux annuler la soirée. Toi et moi, c’est terminé. » Elle hésitait une seconde avant d’appuyer sur l’envoie du message, elle fermait ensuite totalement son téléphone, elle ne souhaitait pas être joignable ce soir. Elle lançait un dernier regard, vers le couple que son petit-ami semblait former avec une magnifique femme et s’en allait. Sur la route, sa vision était embuée tant les larmes coulaient sur son visage. Toute sa relation n’était qu’une comédie, un mensonge, mais visiblement, les mensonges étaient quelque chose que Dorian appréciait. Arrivant à son appartement, elle s’enfermait à clé, et parti directement sous l’eau chaude de sa douche.




@Dorian Kean (camian 9) break me like a promise. 3606011672 (camian 9) break me like a promise. 4285025084 (camian 9) break me like a promise. 2375186608
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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyDim 18 Fév 2024 - 16:58

Malgré la quantité de travail que j'avais en ce moment, ce jour-ci, mon sourire ne m'avait pas quitté une seule seconde. Je devais avouer que j'avais perdu cette habitude avec le temps, de fêter la saint valentin. D'une part parce que ça faisait bien au moins quatre que je n'avais pas eu de vraie relation stable, durable ou sérieuse. Et d'autre part, quand j'étais avec Callie, on ne le fêtait pas vraiment, ce n'était pas trop son truc, et puis notre amour c'était dissipé lentement avec les années. Donc j'étais des plus heureux de pouvoir la fêter des plus dignement, certes je n'avais pas besoin d'un jour précis pour montrer à mon incroyable copine à quel point je l'aimais, mais c'était une occasion de faire encore plus que d'habitude. Surtout que je savais pertinemment qu'elle affectionnait grandement cette fête également et qu'elle m’attendrait très certainement au tournant ! Je ne voulais pas la décevoir. J'avais pris grand plaisir à organiser ce que j'avais prévu pour ce soir, et j'avais plus que hâte de le partager avec elle. Toute la soirée dans ma tête était cadré, j'avais tout prévu. J'allais rentrer chez moi me préparer, avant d'aller la chercher chez elle avec un bouquet de ses fleurs préférée. Puis j'allais l'emmener dîner sur la plage, dans un coin un peu reculé de la ville à l'abri des regards, où j'avais tout prévu pour que ce soit des plus romantique. Le couché de soleil juste en face, l'océan en fond, des lumières, des bougies, des pétales de fleurs, et de quoi bien boire et manger également. Je lui aurais offert son cadeau, je lui avais acheté un petit bijou pour l'occasion. J'avais opté pour une bague, pas de fiançailles bien évidemment, mais j'avais bien remarqué qu'en avoir une lui ferais beaucoup plaisir. C'était disons en attendant la vraie. Puis on serait retourné chez elle pour passer une merveilleuse nuit ensemble. Tout allait être parfait, je n'avais pensé qu'à ça toute la journée. Surtout que mes mois de permission étaient terminé depuis début février, et j'avais donc repris le travail, ce qui par conséquent, faisait qu'on se voyait tout de même un peu moins, ou surtout moins longtemps. Mais ça n'empêchait pas que depuis notre retour de vacance, je vivais quasiment chez elle, les jours où je n'y étais pas était rare, et le fait de l'avoir près de moi chaque jour me comblais de bonheur. J'avais vraiment cette sensation de comme si, jamais je n'avais été aussi heureux qu'en ce moment, et surtout j'avais aussi cette sensation que rien ne pourrait nous arrêter. J'avais une telle confiance en nous, en notre histoire, elle était inébranlable.

La reprise avait été un peu compliqué pour tout le monde, malgré la réussite de notre dernière mission, tout le monde en était ressorti avec des séquelles plus ou moins importante, que ce soit physique ou psychologique. J'étais à la fois impatient, mais à la fois stressé de travailler sur une nouvelle mission. Ce que j'avais réellement apprécié pendant ces trois mois de permission, était que étant donné que je ne travaillais pas, je n'avais quasiment pas eu besoin de mentir à Cami sur quoi que ce soit, et c'était tellement plus simple et agréable comme ça. Notre nouveau projet avait l'air tellement fastidieux, que j'étais inquiet d'avance de ce que j'allais encore devoir lui dire. Je m'étais clairement habitué à vivre cette petite vie tranquille et parfaite, alors retombé dedans ne m'enchantais pas du tout. J'avais oublié presque à quel point c'était difficile de lui mentir, elle ne méritait pas ça. Une chose qui me soulageait un peu, était que je n'étais pas seul dans ce cas de figure, bon nombre de mes collègues avaient aussi une vie privé, dont leur moitié n'avait aucunement connaissance de leurs activités. Donc en parler entre nous nous faisait souvent du bien, ça permettait d'extérioriser un peu, même si je préférerais parler tout ça avec Cami, mais c'était impossible. La conversation au boulot aujourd'hui avait été très centré sur ce jour particulier qu'était la saint valentin, tout le monde avait hâte de partager cette soirée avec leur moitié, moi le premier. Elle était comme ma bouffée d'oxygène après une journée bien chargé ou compliqué. Vers dix-huit heures, je quittais donc mon poste en même temps que l'une de mes collègues. Pour aujourd'hui je n'allais faire aucune heure supplémentaire, j'étais attendu, et je ne comptais pas la faire patienter trop longtemps. On parlait quelques instants, avant de nous diriger ensemble vers le fleuriste juste à côté, elle comptait également offrir un joli bouquet à sa femme. Après m'avoir même aidé à choisir le bouquet parfait pour Cami, on se souhaitait respectivement une bonne soirée avant de partir chacun de notre côté. Je m'installais dans ma voiture, posait le bouquet sur le siège passager et remarquait que j'avais réussi un message de Cami quelques plus tôt. Je souriais en pensant à elle, mais le perdais bien rapidement en ouvrant et surtout en lisant son message.

« Mais qu'est ce que... » Mes sourcils froncé, je restais un instant bloqué sur le massage, le lisant plusieurs fois, ne comprenant pas. « C'est quoi ce bordel... » Je parlais pour moi même, et essayais de l'appeler plusieurs fois, mais à chaque fois en vain. Je commençais à m'inquiéter, mon cœur se serrait de lire ces mots, mais je ne voyais clairement aucune raison pour qu'elle m'envoie un message pareil, c'était même inimaginable. Alors je commençais à me dire qu'elle c'était peut être fait voler son portable, que c'était une mauvaise blague, ce ne pouvait être que ça, ce n'était absolument pas son genre de faire ça. Je ne perdais alors pas une minute de plus, et modifiais mes plans en prenant la route vers chez elle au lieu d'aller d'abord chez moi. Je me faisais un tas de scénarios en tête, ça ne pouvait pas venir d'elle, j'en étais persuadé, tout allait parfaitement bien entre nous, on c'était vu la vieille et rien n'étais différent de d'habitude. J'espérais alors qu'elle ne se soit pas faite agressé ou quelques chose comme ça dans la rue pour lui voler son téléphone ou plus, et puis j'espérais aussi surtout que ce n'était pas une blague de mauvais goût de quelqu'un d'autres, car ce n'était clairement pas drôle. Je roulais donc à toute vitesse pour aller chez elle, je voulais en avoir le cœur net et surtout être certain qu'elle allait bien, j'étais bien plus inquiet du fait de ce qui aurait pu lui arriver, plutôt que du fait que ce message m'était potentiellement destiné. Une fois garé, j'attrapais tout de même mes affaires, ainsi que le bouquet et montais jusqu'à chez elle. J'utilisais la clé qu'elle m'avait donné et remarquait que la porte était verrouillé. Je fronçais les sourcils, à cette heure, elle était censé être chez elle, donc ça devrait être ouvert, mon inquiétude du fait qu'il lui était arrivé quelque chose s'accentuait. J'ouvrais alors la porte et entrais dans l'appartement. « Cami ? Tu es là ? ». J'étais soulagé en entendant du bruit venir de la salle de bain, déjà elle était bien chez elle c'était une bonne chose. Je posais alors mes affaires ainsi que le bouquet de pivoine sur la table, et continuais, n'entendant pas de réponse. « Tout va bien ? Tu répondais pas, je me suis inquiété. » En tout cas, j'avais une horrible boule au ventre, il y avait forcément quelque chose qui n'allait pas dans cette histoire, et je voulais vraiment savoir de quoi il s'agissait, il y avait forcément une explication logique, elle ne m'enverrais pas un message comme ça... Mais plus les secondes passaient, plus je sentais de l'anxiété m'envahir, j'arrivais à relativiser dans la voiture, mais de la savoir juste là derrière cette porte, sans savoir encore ce qui c'était passait, m'angoissais. Je remarquais son sac posé non loin, et avec à l'intérieur son téléphone, mes sourcils se fronçaient de nouveau, et je sentais d'un coup comme un gros coup de chaud, mon cœur s'emballait, je ne comprenais rien. C'était clairement impossible, je n'y croyais pas. Je m'approchais alors de la porte de la salle de bain et y toquait doucement, peut être ne m'entendait-elle pas. « Mon cœur, c'était quoi ce message ? C'est toi qui l'as envoyé ? Tu peux m'expliquer ? ». Ma voix était douce, tentant un peu de masquer mon angoisse dans ma voix, je voulais juste comprendre. Je patientais derrière la porte de la salle de bain, mes mains appuyés sur l'encadrement de la porte, le temps me paraissait affreusement long. La porte finissait par s'ouvrir, mais ce n'était clairement pas le visage que je pensais voir, quelque chose n'allait pas, elle était différente...



@Cami Hasting  :wut:  :nono:   (camian 9) break me like a promise. 3606011672
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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyDim 18 Fév 2024 - 21:40

Tout son monde s’écroulait. Elle qui pensait avoir trouvé un homme bien sous tous rapport, sincère, prévenant, loyal, fidèle mais par-dessus tout honnête. A ce moment précis, elle devait se rendre à l’évidence, Dorian était finalement comme tous les autres. Il trahissait sa confiance depuis des semaines, de mois même. Depuis qu’ils avaient repris contact il y a plus d’un an, chaque phrase qu’il avait prononçait était un mensonge. Sur la route du retour qui la menait à chez elle, Cami était au plus bas, elle repensait à ce qu’elle venait de voir, elle essayait d’assimiler la situation, sa tête relisait le dossier de Josh encore et encore, elle aurait tellement souhaité que tout ce qu’il était écrit à l’intérieur soit un mensonge, que Josh ait manigancé quelque chose pour essayer de les séparer, mais non, pour une fois, il avait dit la vérité, alors que Cami souhaitait qu’il lui mente. En bas de son immeuble, la brune essuyait les larmes qui avaient couler sur ses joues, ses yeux étaient rougis par les larmes. Elle enfilait sa paire de lunette de soleil et franchissait la première porte de l’immeuble. Les lunettes lui permettaient de cacher ses larmes, si elle devait croiser Vinnie son voisin de pallier, elle ne voulait pas qu’il la voit dans cet état. Heureusement, elle ne croisait personne, elle fermait rapidement la porte de son appartement, à clé – chose qu’elle ne faisait jamais-, mais elle voulait être seule, définitivement seule. Lorsqu’elle ne va pas bien, notre américaine à deux options : téléphoner à sa meilleure amie Taylor et discutait avec elle du problème, elle est toujours de très bons conseils, mais c’est la saint Valentin, elle et James, ont surement des projets, elle lui téléphonera donc demain à la première heure. Il ne reste plus que la deuxième option : une douche bien chaude, une skincare parfaite et un verre de vin en regardant le soleil se coucher depuis la banquette présente sous sa fenêtre. Sous l’eau chaude de la douche, les larmes de la demoiselle coulaient toujours énormément mais ses larmes se mêlaient à l’eau qui ruisselaient sur sa peau.

Elle entendait la porte de son appartement s’ouvrir et d’un seul coup, elle se rappelait que Dorian avait la clé, il était le seul à avoir la clé de chez elle. Idiote. C’est ce qu’elle pensait immédiatement, comment avait-elle pu oublier qu’il avait la clé de chez elle, et que s’enfermait ne changerait rien puisqu’il pourrait tout de même pénétrer dans son appartement. Cami sortait de l’eau chaude, s’enroulant dans une serviette tiède, elle s’avançait vers la porte de la salle de bain, et en prenant le soin de faire le moins de bruit possible, elle la verrouillait, il ne rentrerait pas ici, pas dans son espace. C’était exactement ce qu’elle redoutait, elle ne voulait pas le voir, lui parler, l’entendre, elle voulait juste être seule. La voix du jeune homme résonnait dans l’appartement, il la cherchait, elle le savait, mais elle restait pourtant dans la salle de bain. Elle branchait son sèche-cheveux, profitant pour faire son brushing, elle prenait tous son temps, elle aimerait qu’il se lasse et finisse par partir, mais elle le connaissait, il ne partirait pas, elle le savait. « Rentre chez toi Dorian, et laisse tes clés sur la table du salon, s’il te plait. » Elle ne lui répondait pas directement à sa question, mais avec ses quelques mots, il comprendrait qu’effectivement, le message venait d’elle, et qu’effectivement leur relation était terminée. Mon cœur, se surnom qu’elle appréciait tant, il y a encore quelques heures et qui maintenant, la faisait se sentir idiote. Avec toutes ses mensonges, Cami se demandait s’il n’avait pas menti sur autre chose, ses sentiments, ses intentions, rien ne semblait juste maintenant, rien ne semblait réel, tout semblait être un énorme mensonge tout droit sorti d’un roman d’amour. Elle qui pensait avoir enfin droit à sa belle et grande histoire d’amour, se retrouvait célibataire, le jour de la saint valentin. Elle attrapait son pyjama en soie noir, une magnifique brassière courte avec de la jolie dentelle au niveau du décolleté, passant le short, elle se regardait dans le miroir, ses yeux encore gonflés, elle tapotait doucement sur le contour de ceux-ci, soupirant.

Prenant une grande respiration, Cami ouvrait la porte de la salle de bain. Elle ne s’attendait pas à tomber sur Dorian, appuyé sur la porte de celle-ci, l’attendant visiblement. Cami passait sous ses bras qui étaient en hauteur et s’avançait dans son salon. Elle secouait la tête. « Je t’ai demandé de partir Dorian. Alors va-t’en, pose tes clés et va t-en. Je t’enverrais tes affaires chez toi. » Elle ne le regardait même pas, elle ne le calculait même pas à vrai dire, elle faisait comme s’il n’était pas la, elle vivait sa vie, s’occuper de son appartement. Arrivant dans sa cuisine, la demoiselle sortait la bouteille de vin rouge qu’elle avait en stock et se servait un verre. Elle le portait à ses lèvres, prenant une longue gorgée avant de poser son verre. Elle se tournait vers le salon, Dorian était toujours présent, elle secouait la tête. « Tu veux récupérer tes affaires de suite ? Bien. » Elle contournait l’îlot de sa cuisine, et avançait vers sa chambre, elle prenait un sac et sortait toutes les affaires de Dorian, ses vêtements, les choses qu’il avait laissés ici et là. Elle prenait soin de ne rien oublié, mine de rien, cela la défoulait à vrai dire, elle pensait légèrement à autre chose mais en réalité, son énervement était de plus en plus grandissant. Elle arrivait dans le salon, lui lançait le sac au pied et relevait le visage vers lui. « C’est presque terminé. » Elle partait vers la salle de bain, ramassait son parfum, ses produits pour les cheveux et tout ce qui était à lui. Elle posait le tout sur la table du salon. « Oh, j’ai oublié ça aussi. » Elle posait sur la table, au-dessus de ses affaires, le maillot de bain qu’il lui avait offert à noël pour leur voyage à Tahiti. Elle lançait un regard aux fleurs présentes sur la table, ses préférés, les pivoines, naturellement, c’était ses fleurs favorites, naturellement, il ne l’avait pas oublié. Elle relevait son regard vers lui, et dès qu’elle le voyait, bien qu’elle était folle de lui, ses yeux étaient noirs, tellement elle était folle de rage, déçu et triste. « Reprends les fleurs, je n’en veux pas. Tu peux les offrir à ta super collègue, qui passe des nuits chez toi visiblement. » Elle espérait surtout qu’il ne nierait pas, ça serait vraiment la goutte d’eau qui ferait déborder le vase, elle serait totalement hors d’elle, encore plus qu’elle ne l’était déjà. Elle voyait très bien qu’il était surpris de ce qu’elle venait de dire et qu’il ne comprenait pas vraiment comment elle pouvait savoir cela. « Je t’en prie, épargne-moi tes excuses et tes autres mensonges. Je ne veux plus entendre le son de ta voix, je ne veux même plus te voir, je veux juste que tu t’en ailles, que tu prennes tes affaires et que tu disparaisses de ma vie. Va t’en, toi, tes mensonges, tes histoires, et tes tromperies. Et surtout, ne t’approches pas de moi. » Elle voulait qu’il reste à distance, elle ne voulait pas qu’il essaie de la prendre dans ses bras, de la toucher ou même juste d’essayer d’être proche d’elle.



@Dorian Kean (camian 9) break me like a promise. 3606011672 (camian 9) break me like a promise. 2375186608 (camian 9) break me like a promise. 371680844
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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyLun 19 Fév 2024 - 1:00

Je détestais ce sentiment d’incompréhension total dans lequel j'étais, je me sentais complètement perdu, comme si j'avais plusieurs wagons de retard. Il y avait clairement quelque chose qui n'allait pas, jamais elle ne m'avait laissé sans réponse comme ça, elle m’accueillait toujours plus que heureuse quand je débarquais chez elle, elle ne s'enfermait pas dans la salle de bain. Même si je ne voulais pas y croire, je commençais à me dire que ce message m'était bel et bien destiné. Mais même si c'était vraiment le cas, pourquoi ? Pourquoi voudrait-elle que ce soit terminé entre nous ? Je ne pensais pas avoir fait mal quelque chose, j'avais beau réfléchir, je ne voyais pas sur quoi elle pourrait m'en vouloir à ce point. J'avais besoin de réponse. De plus, je ne savais même pas si elle allait bien, ni ce qui lui était arrivé pour en arriver là en si peu de temps. Il y avait forcément un quiproquo, je ne voyais rien d'autre... Mais la seule réponse qu'elle m'apportait, était qu'elle voulait que je m'en aille en prenant soin de laisser les clés ici. Je sombrais dans l’incompréhension la plus totale, mais qu'est ce qui était en train de ce passer au juste ? Il n'y avait plus de doute possible, elle avait bien envoyé ce message délibérément. « Quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes ? Pourquoi tu me dis ça ? » Je n'arrivais pas bien à réaliser si c'était bien réel ou pas, cette scène était tellement improbable à mes yeux. Mon rythme cardiaque s'accélérait, je ne me sentais pas très bien, je n'aimais pas du tout ça, c'était clairement une mauvaise blague. Je relevais mon visage vers elle en la voyant enfin ouvrir la porte de la salle de bain, mon regard se posait immédiatement sur le sien, elle avait pleuré, ça se voyait. J'avais l'impression d'avoir un véritable sac de nœud dans ma tête. « Qu'est ce qui ce passe Cami ? Pourquoi tu veux que je parte je comprends rien là. » Je la regardais d'un air inquiet, je n'étais absolument pas énervé, je voulais juste comprendre ce qui lui passait par la tête.

Elle passait sous mon bras pour s'aventurer dans son salon, et je me retournais pour la suivre, je ne comptais certainement pas m'en aller comme ça. Elle me le redemandait une seconde fois, me précisant même qu'elle m'enverrait mes affaires. Je fronçais mes sourcils. « Mes affaires ? Mais... arrête qu'est ce que tu racontes là ? Je ne vais pas m'en aller Cami... Dis moi ce qu'il se passe s'il te plaît. » Je la voyais m'ignorer, vaquer à ses occupations comme si je n'étais pas là. Je la suivais du regard, patientant qu'elle daigne m'expliquer la raison de ce soudain revirement de situation pour le moins improbable.  «Mais enfin non je ne veux rien récupérer du tout... Tu es vraiment sérieuse là ? Parce que je t'avoue que je ne comprends absolument rien. » Je la voyais partir dans la chambre et commencer à mettre réellement toutes mes affaires dans un sac, je n'en croyais pas mes yeux, je passais mes mains sur mon visage. C'était un cauchemar. Elle balançait le sac à mes pieds. « Mais tu veux bien arrêter ce que tu fais et m'expliquer le problème à la fin ? Je ne sais même pas pourquoi tu fait tout ça, c'est insensé là. T'es vraiment en train de me q... » Je m'arrêtais dans ma phrase en la voyant déposer le reste de mes affaires sur la table, et même le maillot de bain que je lui avais offert à noël pour nos vacances. J'étais sidéré, vraiment, j'avais la bouche ouverte je ne savais plus quoi dire, c'était complètement fou. J'étais réellement en train de me faire larguer sans aucune explication ? J'étais tellement abasourdi que je ressentais aucune autre émotion. Même son regard sur moi avait totalement changé, je ne la reconnaissais même plus, elle avait l'air si en colère, jamais je ne l'avais vu comme ça, même contre son ex. Quelque chose se connectait dans ma tête à cette pensé, et si... Non c'était impossible. Elle ne voulait pas des fleurs, mais ce qu'elle disait ensuite me surprenait encore plus. Alors pour le coup, j'étais clairement sur le cul là, je la regardais avec de grands yeux. « Quoi ? A qui ça ? M'enfin Cami qu'est ce que tu racontes, je passe toutes mes nuits ici presque. » Elle m'avait encore plus perdu, elle ne me faisait quand même pas toute cette scène, pour une histoire de jalousie dont je ne comprenais même pas l'origine. Je ne voyais absolument pas qui aurait pu dormir chez moi et la déranger à ce point, ou alors je n'étais pas au courant de toutes les personnes qui venaient chez moi. « D'où tu sort une histoire pareille ? Tu sait je ne suis pas forcément au courant de toutes les personnes qu'Eli ramène chez moi. »  J'avais beau réfléchir, je ne voyais clairement pas a quel moment j'aurais pu faire quelque chose que je n'aurais pas dû. Je passais quasiment tout mon temps et toutes mes nuits avec Cami, à quel moment j'aurais pu inviter une autre femme chez moi ? Et dans quel monde je ferais ça ? Enfin elle devrait me faire confiance depuis le temps quand même. Elle ne voulait absolument pas écouter ce que je lui disais, elle campait sur ses positions.

Les mots qu'elle employait me poignardait le cœur, elle voulait que je disparaisse de sa vie, vraiment ? M'accusant moi de lui mentir et de la tromper. Je la regardais sincèrement surpris, blessé, la tromper était une chose clairement impensable pour moi, je ne l'avais jamais fait et ne le ferais jamais, je ne cautionnais pas du tout ça. Et à aucun moment je ne lui avais menti sur ce que je ressentais pour elle, j'avais vraiment besoin de savoir d'où elle tenait ces idées. Je devais la raisonner avant qu'elle n'aille trop loin et ne fasse une bêtise. « Mes tromperies ? Je ne sais même pas de quoi ou de qui tu parles Cami. Je devrais même pas avoir à me justifier sur ça, tu sais très bien que je ne ferrais jamais ça, et encore moins a toi. » Je laissais échapper un soupire résigné, je n'avais aucune envie de me battre avec elle sur ce sujet, c'était totalement absurde. J'avais beaucoup trop l'impression de revivre ce qui c'était passé avec mon ex, qui n'avait aucune confiance dès qu'une autre fille était trop proche de moi, alors que ça ne m'avait même jamais traversé l'esprit même une seconde de tromper qui que ce soit. « Écoute je sais clairement pas d'où tu sors une info pareille, mais je n'aie pas de super collègue qui passe des nuits chez moi et avec qui je pourrais te tromper d'accord ? Tu sais très bien a quel point je t'aime, pourquoi je ferais une chose pareille ? » Je n'arrivais pas à croire qu'elle puisse me penser capable d'une telle chose, pour le coup, ça me peinais et me blessais énormément. Je me rapprochais ensuite doucement d'elle. « Mais clairement je ne compte pas partir d'ici tant que je n'aurais pas eu une véritable explication sur ce qu'il se passe et sûr d'où tu sorst toutes ces infos erronées. Parce que si c'est bien ce que je pense, c'est du grand n'importe quoi. » Je n'avais pas 36 collègues qui étaient venu à la maison, et encore moins de femme, alors cette histoire ne pouvait forcément venir que de là, même si apparemment ça avait été complètement transformé. « J'ai bien une collègue qui est passé à l'appart, mais c'était y'a genre deux semaines, avant que je reprenne le boulot. On avait des soucis à régler par rapport à la reprise au travail, et en plus elle avait des problèmes personnels à gérer avec sa femme dont j'essayais de l'aider. Puis elle est resté dormir sur le canapé parce qu'on avait bu quelques verres mais c'est tout. J'allais pas la renvoyer chez elle Cami. Et je ne vais pas ne pas l'aider juste parce que sous prétexte que c'est une femme, elle m'a beaucoup aidé aussi dans mon travail alors je lui devais bien ça. » Je me doutais très fortement qu'elle n'en aurait très certainement rien à faire de mon histoire, mais au moins je lui avais raconté ma vérité. Je devais bien avouer que par contre je n'avais que très peu de patiente concernant le sujet, si elle m'en voulait simplement parce que je voyais d'autres femmes en toute amitié, clairement je ne pourrais rien faire de plus là. Je ne voulais absolument pas revivre ce que j'avais vécu avec Callie, et qui m'avait rongé pendant des années. Mais je ne voulais clairement pas non plus perdre Cami pour une histoire aussi futile, et puis ça m'étonnait tout de même d'elle, il y avait forcément autre chose encore. « Cami s'il te plaît... tu ne m'en veux quand même pas juste pour ça... ? Je comprends pas bien ce que j'ai fait de mal... » J'étais quasiment arrivé en face d'elle, je la regardais avec un air vraiment déconcerté, et sincèrement attristé par ce qui était en train de ce passer. Je tendais ma main doucement vers la sienne, j'espérais plus que tout au monde que la situation s'arrange et qu'on puisse s'expliquer calmement sur ce qui n'allait pas. En tout cas si jamais j'avais fait quelque chose qui ne fallait pas, j'étais prêt à l'entendre et à tout faire pour arranger les choses.


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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyLun 19 Fév 2024 - 23:09

Cami était vraiment dans un état second, c’est comme si elle passait toutes les étapes du deuil amoureux en à peine quelques fractions de secondes. Elle avait d’abord été dans le déni après les révélations de Josh, ensuite elle était passé par la face de la tristesse, en pleurant toutes les larmes de son corps depuis le lieu où elle avait appris toute la vérité et son appartement, elle avait ensuite passé très brièvement l’étape de l’acceptation, et se trouvait désormais dans l’étape de la colère, qui précédait la dernière étape : le renouveau. C’est ce qui était le plus compliqué pour elle, elle n’avait pas envie de renouveau, d’une nouvelle relation, d’un nouveau départ. Ce qu’elle s’était imaginé comme vie avec le jeune homme la comblait, c’était son rêve et maintenant, elle était dans une situation qu’elle n’aurait jamais pensé voir un jour. Dorian, était dans son appartement et il ne l’écoutait pas, il n’écoutait pas ce qu’elle lui demandait. Elle voulait tout simplement qu’il parte, qu’il s’en aille, qui laisse ses clés et que leurs chemins se séparent parce qu’elle ne supportait pas de l’avoir devant elle, si beau, si perdu alors qu’elle était folle de rage contre lui. Pourtant, toutes les paroles que le jeune homme prononçait, la rendait encore plus distante et énervée, il faisait l’homme qui n’avait rien à se reprocher, qui ne mentait pas alors que c’était tout ce qu’il faisait depuis le début. « Des infos erronées ? Bien sûr Dorian, j’invente tout, tout ça c’est le fruit de mon imagination. » Il pouvait lui raconter encore et encore l’histoire avec sa collègue, elle ne l’écoutait qu’à moitié. Elle n’en avait rien à faire que sa collègue ait une femme, et avait des problèmes, comment réagirait-il s’il apprenait qu’un homme avait passé la nuit chez la demoiselle après avoir bu quelques verres ? Pas très bien, et elle le savait, même lui le savait. « Oh c’est vraiment trop gentil de ta part Dorian. Tiens demain, je vais inviter Jonah, ou encore mieux Cody à venir dormir ici, c’est une bonne idée non ? » Ironique, bien entendue et au ton qu’elle prenait, il le comprendrait tout seul.

Il ne l’écoutait définitivement pas, il s’approchait, tendant même sa main, il n’avait vraiment rien compris. Cami reculait, creusant encore plus l’espace entre eux, elle reprenait, avec une voix si froide, c’était presque impossible de la voir dans cet état en compagnie de Dorian mais pourtant la rupture était bien en train de se produire, et personne ne pourrait l’empêcher. Elle ne supportait pas le mensonge, la trahison et visiblement leur relation rimer parfaitement avec ses deux mots. « Tu ne comprends pas ce que tu as fait de mal ? Bien, allons-y alors. » Cami secouait la tête, se rendait dans son sac à main et sortait le dossier, une pochette beige avec le nom de Dorian écrit au marqueur. Elle soupirait, s’approché doucement et commençait la lecture du dossier. « Alors, je ne sais même pas par pù commencer, avec tout ce qu’il y a dire. Tiens, prenons par exemple, cette photo. Vous êtes vraiment très beau toi et ta collègue, Elena je crois non ? C’est étrange, je ne prends pas mes amis dans des longues étreintes comme celle-ci. Elle lui lançait la photo à la figure avant de reprendre. Oh, mais cette partie est très intéressante également. Tu comptais me dire un jour que tu avais failli faire de la prison ? Oh, et j’aurais apprécié aussi le fait d’être mise au courant de tes talents manuels. Fabriquer des bombes artisanales dans ton garage. Wahou c’est impressionnant. Je ne savais pas que les fédéraux, passaient des accords comme dans les films. Je suis également ravie de savoir que tu ne travailles pas en tant que démineur pour la police de Brisbane mais plutôt dans une bridage anti-terroriste secrète. Elle reprenait sa respiration, elle débitait les mots avec une colère et d’une vitesse, c’était stupéfiant. Mais surtout, n’oublions pas le plus grand mensonge de tous. L’accident en arabie saoudite. Tu devrais devenir acteur, visiblement tu sais te mettre dans la peau d’un personnage, toute ta vie est une comédie. Tu ne fais que mentir, rien de ce que tu dis est vrai. Chaque parole qui sortent de ta bouche est un flu de mensonge. » Elle prenait le dossier et comme pour la photo, elle lui balançait au visage. « Tu n’as pas besoin de le lire, vu que tu connais tes propres mensonges mais je ne veux plus voir. Tout comme toi, hors de ma vue. »

La demoiselle se retournait, partant vers sa chambre, elle ne lui lançait même pas un dernier regard. Elle lui avait dit ce qu’elle avait sur le cœur. Ce qu’elle détestait le plus, c’était les menteurs et elle en avait un de compétition devant elle. Elle claquait la porte de sa chambre, avant de faire demi-tour et de revenir vers lui. « Est-ce qu’il y a ne serait-ce qu’une seule chose que tu m’as dite qui soit vraie ? Pas un mensonge juste la vérité. Tu n’es pas l’homme que je croyais que tu étais, tu n’es pas si différent de Josh. Mais lui, au moins, il assumait être un menteur et un moins que rien. Toi, tu te fais passer pour un homme bien, qui est amoureux, qui donnerait sa vie pour l’autre, qui est fidèle et loyal mais aujourd’hui, on a la preuve que tout ça, ce n’est que des mensonges. Je ne suis même pas sûr que tes sois disant sentiments soient réels. Tout ça, ce n’est qu’un jeu malsain pour toi. Je ne veux pas faire partir de ton petit manège. Tu as tout perdu Dorian. Je me suis peut-être fait avoir encore une fois mais au moins, moi j’ai ma conscience tranquille et toute ma dignité. » La demoiselle se reculait prenait son verre de vin, avalant une longue gorgée, elle le reposait sur sa table avant de reprendre. « Je t’ai demandé de partir et j’ose espérer que pour une fois, tu vas faire ce que je te demande. Je ne veux pas entendre d’autres mensonges, je ne veux pas d’explications qui seront aussi des mensonges. Je ne veux pas entendre le son de ta voix, ou sentir ta peau près de la mienne. Je veux que tu t’en ailles et que tu ne reviennes pas. Je veux que tu disparaisses de ma vie et que tu embarques avec toi toutes tes affaires, tes mensonges, tes promesses qui étaient au final également des mensonges. Je ne veux plus de tout ça. » Elle le contournait, se dirigeant vers sa porte. Elle l’ouvrait en grand et fit signe de sa main à Dorian, lui indiquant de partir. « Au revoir Dorian. Va t’en, je ne veux plus te voir. »


@Dorian Kean (camian 9) break me like a promise. 24709462 (camian 9) break me like a promise. 2524836188 (camian 9) break me like a promise. 3606011672
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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyMer 21 Fév 2024 - 20:59

J'étais complètement abasourdi, je ne comprenais absolument pas comment tout avait pu tourner à la catastrophe de la sorte. Je sentais également de la colère en moi de me faire si injustement accuser de tromperie alors que je n'avais strictement rien fait. Mais je faisais tout pour garder mon sang froid afin d'essayer de comprendre le vrai centre du problème et de le résoudre le plus calmement possible, rien ne servait de s'énerver, ça ne ferait qu'empirer les choses. Même si je devais avouer que ces accusations de sa part me faisait vraiment mal au cœur, à croire qu'elle ne me connaissait pas, ou plus, c'était incroyable. Il était hors de question que je m'en aille d'ici en la laissant croire à de pareille histoire. Cette conversation n'avait aucun sens pour moi, elle comparait ma situation avec ma collègue avec le fait qu'elle pourrait inviter d'autres hommes à dormir chez elle, je soupirais en l'entendant, ça n'avait strictement rien à voir. Elle ne comprenait et toute façon n'avait pas l'air d'avoir envie de comprendre. J'avais décidé de ne pas relever, de toute manière ça n'aurait servi à rien à part l'énerver encore plus si je la contredisais.  J'essayais de temporiser les choses, de parler plus doucement, d'être attentif à ce qu'elle me disait pour tenter de comprendre ce qui n'allait vraiment pas. Car pour moi, ce n'était pas une raison suffisant pour qu'elle me quitte comme ça, ou alors j'avais fait erreur sur la personne et elle n'était pas comme je l'imaginais. J'étais même assez déçu qu'elle ne me laisse pas me défendre, ou même le bénéfice du doute, elle avait l'air de croire dur comme fer à ce qu'elle avançait. J'étais assez surpris de la voir aller chercher quelque chose dans son sac, et d'en ressortir une pochette avec mon nom dessus, je fronçais les sourcils, ça devenait de plus en plus étrange. « C'est quoi ça... ? » J'avais rapidement ma réponse, quand elle en sortait une photo de ma collègue et moi nous prenant amicalement dans les bras. Elle me lançait la photo au visage et je la rattrapais pour la regarder de plus près. « Tu te moques de moi là j'espère ? » Plus on avançait plus j'étais dans le flou, elle avait si peu de confiance en moi qu'elle avait demandé à quelqu'un de m'espionner ? Je rêvais c'était pas croyable... Cette situation commençait à réellement m'agacer, c'était n'importe quoi. Mais j'étais rapidement descendu en pression en entendant la suite de son récit...

En entendant le mot prison et bombe sortir de sa bouche, je me figeais instantanément. « Quoi... ? » Je ne savais pas si j'avais rêvé ou mal entendu, c'était impossible... « Comment tu... » Je sentais une immense vague de chaleur m'envahir, en l'entendant poursuivre son récit, ma vision commençait à se troubler, je ne me sentais vraiment pas bien. Je me tenais à la table d'une main tant j'étais choqué par ce que j'entendais de sa bouche, et passait l'autre sur mon visage. Elle me parlait même de mon réel emploie, c'était impossible, personne ne pouvait savoir tout ça... « Nan tu...C'est pas... » Mon cœur battait à toute allure, j'étais clairement au bord du malaise, je pouvais sentir des gouttes de sueur perler sur mon front. Elle ne pouvait pas être au courant, dans quelle merde je me retrouvais. Elle savait tout, même des détails sur ma dernière mission en Arabie Saoudite, sur mon accident, elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle venait de faire, dans quoi elle venait de tomber... Elle me balançait le reste du dossier encore au visage et je l'attrapais en me hâtant de regarder rapidement ce qu'il y avait dedans. C'était pire que ce que je pensais, il y avait tout sur moi, on allait avoir un sacré problème... « Cami non... tu comprends pas... c'est grave... Tu n'es pas censé savoir tout ça... Comment... Comment tu as eut tout ça?! Qui d'autres sait ? » J'étais réellement en panique et très inquiet, garder tout ça secret faisait partie de mon contrat, et je n'avais aucune idée ce qui arrive quand on ne le respecte pas. Je craignais le pire. Clairement la nier et démentir ne servirait à rien, les preuves étaient là, je ne pouvais rien faire, à part lui expliquer, mais jamais elle ne m'écouterait. Je comprenais alors que ce n'était pas juste une stupide histoire de tromperie qui la gênait, mais bien tous ces mensonges. J'étais clairement dans une situation dans laquelle je ne savais absolument pas comment m'en sortir. Bien entendu elle ne me répondait pas, et était partie dans sa chambre en claquant la porte. « Cami attends, il faut vraiment que je t'explique c'est important ! » Je ne pouvais pas la laisser comme ça avec ces infos, elles pourraient les donner à d'autres et puis je devais à tout pris comprendre comment elle les avait eut.

Elle revenait, mais pas pour me laisser parler, elle n'en avait pas encore fini avec moi. Les phrases qu'elle enchaînait ensuite me brisait littéralement le cœur, elle ne croyait même plus en mes sentiments pour elle, elle pensait que j'avais menti sur tout, sur ma vie, sur moi même, elle remettait en doute tout ce que j'avais pu lui dire jusque là. « Josh... » J'eus soudain une illumination. « C'est lui... C'est lui qui t'a donné tout ça je me trompe ? » Elle n'avait pas besoin de répondre, je savais que c'était lui, qui d'autre. Il m'avait déjà démontré qu'il savait des choses sur moi, il avait continué ses recherches, quel enfoiré, comment c'était possible ?! Mais je n'avais pas le temps de me sentir énervé pour le moment, j'étais beaucoup trop affligé par ce que Cami me disait. « Non... Bien sûr que non... Cami je t'aime et ça à toujours été sincère. Tu es ce que j'ai de plus réel et de plus important je te le jure... Laisse moi te... » Bien sûr elle ne voulait rien entendre, elle me coupait, elle voulait que je parte, n'en avait rien à faire de mes explications, elle ne voulait plus rien de moi. Je savais qu'à ce moment c'était trop tard, que je ne pourrais pas faire marche arrière. J'avais perdu sa confiance, je l'avais perdu elle, elle me détestait, et je ne pouvais que la comprendre, je me détestais également. Tous ces mois passés ensemble, je m'étais détesté à chaque mensonge que j'avais dû faire, priant pour réussir à vivre un peu cette double vie pour toujours. Mais ce n'était qu'un rêve, je n'avais fait que retarder l'inévitable. En signant pour ce job je savais que jamais plus je n'aurais de vie sentimentale stable, et le sort venait bien de le prouver ce soir. Voir autant de colère, de rage, de dégoût même dans son regard à mon égard, me faisait si souffrir. « Ne fais pas ça Cami... Je t'en supplie... Laisse moi au moins t'expliquer... Tu peux pas faire ça, je... » Elle avait déjà ouvert la porte de son appartement, me demandant de sortir, insistant sur le fait qu'elle ne voulait plus me voir. J'ouvrais la bouche pour répliquer, mais à quoi bon, elle ne voulait rien entendre, j'étais si frustré de rien pouvoir lui dire. Sa décision était prise. Moi qui avais tant rêvé tout lui raconté, voilà qui était chose faite... « Si c'est vraiment ce que tu souhaites... » J'acceptais sa demande vraiment à contre cœur, je savais très bien qu'insister ne rendrait les choses que plus difficile, et je ne ferais que la braquer davantage. Peut être serait elle plus apte à m'écouter demain, je l'espérais de tout cœur. Le dossier toujours en main, j'attrapais mon sac au sol, et me dirigeais vers la sortie, laissant volontairement les fleurs et le cadeau sur la table, qu'est ce que j'en ferais de toute façon. Je m'arrêtais à sa hauteur, ouvrant de nouveau la bouche pour dire quelque chose, je voulais encore me justifier, lui expliquer, la supplier de me laisser une chance, mais ça ne servirait à rien, je laissais alors échapper un soupir. « Je te demande juste de ne parler à personne de ce que tu as lu dedans... Pas pour moi, mais pour toi, pour ta sécurité. Je t'expliquerai tout, quand tu le voudras... Je... Je suis tellement désolé... Je ne voulais pas que ça se passe comme ça, que tu l'apprennes comme ça... Je... » La porte se refermait sur moi avant que je ne finisse ma phrase, je laissais échapper un autre soupire. « Je t'aime... ». A cet instant, je compris que j'avais tout perdu, qu'à penser pouvoir tout gérer en même temps, je m'en saurais sortie, que j'aurais pu vivre une vie tranquille. Mais la réalité était bien différente, j'étais peut être fait pour rester seul. Je m'en voulais terriblement de la faire souffrir, et tout était entièrement de ma faute, je me détestais pour ça. Je sentais mes yeux commencer à s'embuer, mon poing se serrait tout seul. « Quel con... »

Je partais le plus vite possible d'ici pour rejoindre ma voiture, je ne voulais pas rester là. Je jetai le sac à l'intérieur, avant de m'y installer, je restais assis sans rien faire, ne réalisant pas vraiment ce qui venait de se passer. J'avais tellement de sentiment différent en moi que je ne savais pas lequel laisser sortir. J'étais terriblement en colère, complètement détruis et je ressentais un horrible vide en moi, comme si on venait de m'arracher une énorme partie. Je ressentais une pression sur le torse comme si j'avais du mal à respirer, mon rythme cardiaque battait des records. J'ouvrais de nouveau ce dossier me concernant pour le regarder plus en détails, j'étais effaré de voir à quel point il était complet, absolument tout y était. Plus je le lisais, plus j'étais rongé par la colère, je m'en voulais tellement, mais surtout, j'en voulais à ce Josh, tout était de sa faute au final et non de la mienne. Je finissais par balancer le dossier dans la voiture à en faire voler les feuilles, avant de donner un coup dans mon volant. « Et merde ! » Il fallait un coupable dans cette histoire, et c'était lui, tout aurait très bien su passer si il n'avait jamais été là. Sans vraiment réfléchir, je m'étais mis à rouler, et sans vraiment m'en rendre compte je m'étais retrouvé devant chez lui. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais là, je me laissais clairement guider par mes sentiments, tout ce que je savais c'est que j'avais besoin de mettre les choses au clair avec lui. Cami m'avait déjà parfaitement décrit où il habitait et à quel étage, je n'avais plus qu'a mis rendre. Ce n'était sûrement pas une bonne idée, mais je n'avais rien à perdre après tout. Je ne pensais à rien d'autres que Josh, me concentrer sur ma colère pour lui était bien plus facile et moins douloureuse que sur ma peine pour Cami. Je pense que j'imaginais que régler mes comptes avec lui soulagerais ma tristesse, j'en étais persuadé sur le moment. Devant sa porte, j'avais toqué, et à peine la porte avait-elle été ouverte, que mon poing était parti tout seul à une vitesse et une force fulgurante. Ce premier coup m'avais fait un bien fou, mais j'en voulais davantage, je voulais le détruire comme il venait de détruire ma vie sentimentale et probablement professionnelle également. « Espèce d'enfoiré, c'est toi qui a donné ce dossier à Cami sur moi ! » Mais alors que je pénétrais dans son appartement pour en remettre une couche, quel a été ma surprise en sentant deux autres gros gaillards m'attraper de chaque côté. Il se tenait le visage, il avait eu mal ça se voyait, mais ça ne l'empêchait pas de continuer d'afficher ce stupide sourire si fier de lui. « J'étais certain que tu viendrais me rendre visite, alors j'ai pris la peine d'inviter quelques amis, pour t’accueillir comme il se doit. Je me doutais que ce dossier ne serait pas suffisant pour te faire comprendre qu'il serait mieux pour toi de ne plus t'approcher de Cami. Alors peut être que ces deux personnes t'aideront à y voir plus clair. » J'avais juste eu le temps de voir Josh faire un signe aux deux hommes me tenant, qu'ils m'avaient fait tomber au sol avant de se mettre à me rouer de coup. Je n'avais rien vu venir, et n'avais même pas eu le temps de me défendre, j'avais été si aveuglé par ma rage, que j'avais agi sans réfléchir si stupidement. Tout ça ne me ressemblait tellement pas, mais cette situation me mettait hors de moi. Je sentais de vives douleurs à répétition dans le dos, les jambes, le ventre, le visage même, j'avais si mal que je finissais par ne plus rien sentir. Ils finissaient par s'arrêter, des coups j'avais l'habitude d'en prendre, mais ça n'avait clairement rien à voir avec l’entraînement. J'avais mal partout, je n'en pouvais plus, mais il essayait de m'intimider, de me faire peur, et je ne pouvais pas le laisser faire. Je m'étais redressé avec grande difficulté sur les genoux, le regardant fixement, essuyant le sang de ma bouche du revers de la main. « Tu peux me frapper autant que tu veux... ça ne changera rien... » Je pouvais encaisser, j'en étais persuadé, en tout cas, je n'avais rien à perdre d'essayer. Il avait déjà réussi à gagner, mais je ne m'avouerais pas vaincu devant lui. « C'est ce qu'on verra. » Je le voyais ensuite me frapper de toutes ses forces avec un objet au visage, puis plus rien.

Quand j'ouvrais les yeux, j'étais à l'arrière de ma voiture et il faisait nuit. Je ressentais de vives douleurs un peu partout, mais surtout à la tête, il m'avait assommé. Je me redressais avec difficulté et essayais de me remettre les idées en places, je me regardais dans le rétro, j'avais vraiment une sale gueule. Ma colère était passée, et je me sentais maintenant si stupide, a quoi tout ça avait servi ? A rien, comme si le véritable responsable était Josh. C'était moi et uniquement moi qui avais causé tout ça. A part lui donner une autre occasion de prouver sa supériorité, c'est tout ce que j'avais fait. Je reprenais place tant bien que mal à l'avant de la voiture pour retourner chez moi. Je commençais à croire que je méritais tout ce qui m'arrivait, que le sort s'acharne sur moi ainsi. Je me sentais si vulnérable, et si ça se trouvait, j'allais me retrouver en prison dans quelques jours car Josh ou Cami aurait raconté toute mon histoire, et ça finirait forcément par retomber dans l'oreille de mes supérieurs. Et j'aurais tout perdu définitivement pour le coup, avec plus aucune chance de récupérer Cami. Par chance, Eli était déjà couché quand je rentrais, j'avais donc pu me débarbouiller et me soigner tranquillement, mais j'allais tout de même devoir lui donner une explication le lendemain... Sans parler de mes collègues qui allaient également se demander ce qui c'était passé, qu'est ce que j'allais leur dire... Il fallait que personne ne sache que d'autres étaient au courant. Et puis Cami... Qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire, il fallait à tout pris que je lui parle de tout ça, elle devait me croire, il le fallait. Sinon je n'étais pas certain de pouvoir m'en remettre, j'avais tout gâché, comme d'habitude.


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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyVen 23 Fév 2024 - 23:50

Pendant une fraction de seconde, Cami avait espérer que tout ce qu’elle avait appris sur Dorian, n’était qu’une autre ruse de Josh, un autre mensonge pour tenter de la brisé, et de reprendre le contrôle sur elle et sur sa vie. Pendant une fraction de seconde, elle avait espéré que la réaction de Dorian serait différente, qu’il ne se décomposerait pas en entendant toutes les choses qu’elle avait à lui dire, qu’il serait surpris de tout ce qu’elle dirait mais simplement parce qu’il n’aurait aucune idée de ce dont elle parlait. Mais elle devait se rendre à l’évidence, la stupeur sur le visage du jeune homme, la pâleur que sa peau avait prise en quelques secondes, la décomposition dans son regard et l’incompréhension que ses yeux avaient ne faisait que lui confirmer, que tout ce qu’elle avait lu dedans était la stricte vérité. L’homme, doit elle était éperdument amoureuse était un menteur pathologique. Pour une fois, elle pensait avoir enfin fait un bon choix en matière d’homme, elle pensait avoir enfin réussit, à trouver un gentil garçon qui la protégerait, l’aimerais et serait honnête, digne de confiance. Finalement, il n’était rien de tout ça, il n’était visiblement pas très fidèle – laisser dormir une femme dans son appartement, sans prévenir sa copine c’est non-, et encore moins honnête. Notre brune laissait échapper un rire lorsqu’elle l’entendait dire qu’elle n’était pas censée être au courant. Ça, elle l’avait bien compris. Il s’était fait un malin plaisir, à cacher toute la vérité pendant autant de temps, c’est bien pour qu’elle ne le sache pas. « Oh oui Dorian, j’ai bien compris que je ne devais pas être au courant de tout ça. Tu as bien mener ta barque pendant des mois entiers, pour que je n’apprenne rien. » Il voulait s’expliqué, et il n’avait rien de surprenant dans cette situation, c’est plutôt le contraire qui serait étonnant, mais notre américaine, ne voulait l’écouter, elle ne voulait pas entendre le son de sa voix, elle ne voulait pas le voir, et encore moins le sentir, elle le voulait le plus loin possible d’elle et pour toujours désormais. Quand ils avaient commencé leur relation, la demoiselle avait la crainte de gâcher leur amitié si cela venait à ne pas fonctionner mais ce soir, elle était certaine, il n’y avait plus d’amitié, c’était tout bonnement terminé entre eux, en tant qu’amant mais également en tant qu’amis. Elle ne répondait même pas à ses questions, elle se dirigeait vers sa porte, l’ouvrant en grand, faisant signe à Dorian de partir. Elle attendait patiemment qu’il se dirige vers la porte de sortie. Alors qu’il était sur son palier, il lui demandait d’en parler à personne, elle secouait la tête, encore plus blessé. « Tout ce qui compte pour toi c’est de préserver tes mensonges. Tu es encore plus pathétique que je l’imaginais. Elle soupirait, il la rendait vraiment folle de rage. Ne t’inquiète pas Dorian, personne ne sera que tu es un menteur pathologique, tout le monde gardera en tête l’image du parfait gentleman Kean. » Mais si Dorian, la connaissait si bien, il savait que la désignation personne, n’englobait pas la seule personne que Cami aimait plus que lui sur terre : Taylor.

Reclaquant la porte s’en prendre le temps d’écouter Dorian, la demoiselle la fermait à clé. Elle ne souhaitait pas être dérangé, elle voulait être seule. Elle s’appuyait, le dos contre celle-ci, se laissant tomber vers le sol, prenant sa tête dans ses mains, elle sanglotait, c’était terminé. Elle était tombée follement amoureuse alors qu’elle s’était juré de ne plus jamais l’être, elle s’était ouverte à une personne qu’elle croyait sincère et désormais, en repensant à chaque moment qu’ils avaient passé ensemble, elle était persuadée que pour lui, tout à toujours été une sorte de jeu, rien n’a jamais été sincère. Elle relevait son visage vers la table voyant la boite, et le bouquet de fleurs. Ses fleurs favorites, mais elle ne souriait pas pour autant. Elle frottait ses yeux, se relevait et attrapait le bouquet, elle allait jusque dans sa cuisine, ouvrit la poubelle et laissait tomber les fleurs dedans. Elle posait ensuite son regard sur la boite, surement un bijou mais elle ne l’ouvrait pas. Elle la déposait dans un tiroir du meuble de l’entrée et attrapant son téléphone portable, elle se rendait dans sa chambre, s’emmitouflant dans les couvertures, elle allumait son portable. Elle soupirait en voyant les appels manqués de Dorian, elle composait le numéro de Taylor. Il était désormais le lendemain matin chez eux, elle pouvait lui téléphoner et tout lui racontait.

Le lendemain matin, le réveil fut compliqué par notre brune, elle n’avait pas beaucoup dormi. Elle avait passé sa nuit au téléphone avec Taylor, pleurant toutes les larmes de son corps, lui racontant dans le moindre détail sa soirée et dans les moindres détails le dossier que Josh lui avait donné. Taylor essayait de comprendre, accompagnait de James, elle ne pouvait s’empêcher de défendre Dorian, prétextant que Josh avait tout inventé mais, en entendant Cami dire que Dorian avait plus ou moins avoué, elle tombait de haut elle aussi. Ce jour-là, Cami ne se rendit pas au travail, elle avait passé sa journée dans son lit, ou dans le canapé, accompagné d’un pot de glace à la vanille avec de gros éclat de chocolat, à regarder des comédies romantiques dont une de ses préférés : la revanche d’une blonde. Même si elle ne le savait pas encore, dans quelques jours, la demoiselle irait mieux, et elle aussi, aura sa revanche, son moment de boss girl mais pour l’instant, elle prenait le temps de diriger sa rupture avec l’homme qu’elle pensait devenir le père de ses enfants, son futur mari. Au final, ce n’était pas plus mal que cela arrive maintenant, elle n’avait pas à vivre une vie entière de mensonge. Elle était désormais libérée des mensonges, des trahisons. Ce soir-là, Cami s’endormait assez rapidement, extenuée par la soirée de la veille et sa journée, elle ne se réveillait pas avant midi le lendemain, et ce jour-là, elle ne se rendait pas non plus au siège de sa société.

Il aura fallu quatre jours à notre demoiselle pour sortir de son lit et être enfin prête à conquérir le monde extérieur. Nous sommes quatre jours après la terrible soirée et elle se sent enfin prête à se rendre au travail. Après un long passage dans la salle de bain, Cami se rendait dans son dressing et enfilait une jolie combinaison pantalon noire qu’elle agrémentait d’une jolie ceinture, une paire d’escarpin, elle passait un coup de lisseur dans ses cheveux avant d’opter pour un maquillage léger mais qui la rendait encore plus jolie. Elle attrapait ses affaires et partait vers le siège de sa société. Sur le chemin, elle s’arrêtait à son café habituel, elle était partagée entre le fait d’être déçu de ne pas croiser Jonah et le fait d’être heureuse de la ne pas l’avoir vu, ainsi, il n’avait pas à la voir si mal en point. Arrivant au bureau, elle saluait son personnel avant de s’enfermer dans son bureau, prête à reprendre sa vie en main. La matinée fut rapide, elle avait des centaines d’e-mail en retard, des tonnes d’appels à passer et surtout des réunions à programmer. Lorsque l’heure de la pause déjeuner sonna, Cami ne prenait même pas le temps de sortir pour manger, cependant, son assistante Maria, lui rapporter une salade du restaurant situé en bas de la rue. « Qu’est-ce que je ferais sans toi Maria ? » La demoiselle sortait du bureau mais avant elle reprenait. « Mademoiselle Hasting, vous avez une réunion avec le groupe Craine dans une heure, ici, dans la salle de réunion. Cami regardait son agenda, la réunion n’était que dans cinq jours normalement. Ils ont téléphoné tout à l’heure pour l’avancer, ils doivent partir pour une urgence familiale et ne seront pas disponible de la semaine, hormis aujourd’hui. » Cami la remerciait d’un sourire et lorsque Maria avait fermé la porte, elle laissait tomber sa salade dans la poubelle et se mit à travailler sur sa réunion qui allait arriver. Elle avait une heure pour finir une parfaite présentation, alors qu’elle pensait avoir cinq jours de délai.

L’heure passait à une vitesse folle, si vite, que Cami fut désemparée en entendant son téléphone sonnait. « Oui, Maria ? Elle soupirait en entendant la voix de la jeune femme. Votre rendez-vous est arrivé mademoiselle Hasting, ils vous attend dans la salle de réunion. » Quelques secondes plus tard, Cami prenait la direction de la salle de réunion en compagnie de Maria, elles discutaient du travail, Cami rappelant à Maria ses missions pour la réunion. Arrivant devant la porte, Cami l’ouvrait, ne faisant pas vraiment attention tout en discutant avec Maria. « Peux-tu aller chercher le rétroprojecteur ainsi que plusieurs tasses de café ? Elle se tournait vers Maria mais celle-ci restait hors de la pièce, Cami fronçait les sourcils avant de reprendre. Entre Maria, pourquoi tu.. » Elle ne finissait pas sa phrase, elle suivait le regard de Maria qui vacillait entre elle et le fond de la pièce. Notre brune se tournait et reconnaissait la personne qui était dos à elle, Dorian. Elle se tournait de nouveau vers Maria qui s’empressait de claquer la porte et de la fermer à clé. « Maria, ouvre tout de suite cette porte. Une seconde de silence. MARIA. » Rien n’y faisait, la demoiselle était déjà partie. Cami n’était pas du genre à menacer ses employés de les renvoyer mais là, il faut avouer que c’était plutôt tentant. Cami prenait son téléphone, essayant de joindre quatre fois Maria, elle tombait à chaque fois sur sa messagerie. Elle soupirait, elle ne voulait pas être ici. « Je ne veux pas te parler Dorian, j’ai été très clair là-dessus. Appel tout de suite Maria, et demande lui de venir nous ouvrir la porte. » Elle ne plaisantait pas. Son téléphone en main, elle essayait même de joindre la sécurité de l’immeuble pour qu’ils viennent lui ouvrir. Enfin, ils décrochaient. « Oui, bonjour, ici Cam.. » Elle n’eut le temps de dire quelque chose que le jeune homme s’était retrouvé devant elle, lui avait pris son téléphone. Il ne voulait visiblement pas que Cami échappe à cette situation.




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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptySam 24 Fév 2024 - 15:52

Ces derniers jours avaient été plus que horribles. J'avais passé mon temps à essayer d'envoyer des messages à Cami, de l'appeler des centaines de fois par jour. Je n'avais toujours pas eu l'occasion de lui expliquer ma version de l'histoire, et je n'avais pas eu de nouvelle d'elle depuis qu'elle m'avait viré de chez elle. Elle avait fini par me bloquer de partout, je n'avais plus aucun moyen de la contacter. Je commençais à devenir fou, et je m'inquiétais aussi terriblement. Je n'avais pas été au travail depuis non plus, privilégiant le télétravail et repoussant le plus possible le moment où ils verront mon état. Mais pour le moment je n'avais reçu aucun appel annonçant ma prochaine entrée en prison, donc c'est que personne n'avait rien dit pour le moment. Je passais mes journées à me lamenter sur mon sort, me répétant à quel point elle me manquait et à quel point j'avais merdé. Déprimant, ne sortant plus, je ne savais absolument pas quoi faire. Eli était là pour tenter de m'aider à sa manière et de me remonter le moral mais en vain, je ne pouvais même pas tout lui expliquer. Je savais qu'elle avait besoin de temps, et je devais la laisser respirer et digérer tout ça autant qu'elle en avait besoin si je voulais avoir une chance de pouvoir lui reparler. Têtu comme elle l'était, je ne savais même pas si ça allait être possible un jour, et pour le coup, ça me faisait vraiment peur. J'avais misé tellement d'espoir dans notre relation, j'y avais tellement cru, j'avais réellement pensé que l'on pouvait être heureux malgré le fait que je lui mentais sur une grosse partie de ma vie. J'étais si stupide. Les seules nouvelles que j'avais eues de Cami étaient par le biais de son amie Taylor. J'avais reçu un coup de téléphone de sa part dès le lendemain de notre dispute, et je devais dire qu'elle m'avait presque plus engueulé que Cami elle même. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais accepté cet appel, j'avais certainement espoirs qu'elle me parle un peu de Cami. Et puis peut être que j'avais aussi envie de savoir ce qu'elle lui avait dit sur moi, sur ce qui c'était passé, savoir si elle m'avait écouté ou non quand je lui avais dit de n'en parler à personne. Mais malheureusement pour moi, elle lui avait raconté tout dans le moindre détail. A vrai dire je m'y attendais beaucoup, mais je l'avais tout de même espéré, elle n'avait pas saisi l'importance de la chose, ni le risque que d'autres personnes soit au courant. Plus de personne savait, plus il y avait possibilité que tout parte de travers. Après, elle avait surtout insisté sur cette pseudo histoire de tromperie ainsi que sur mes nombreux mensonges concernant mes sentiments. A la différence de Cami, Taylor ne demandait que ça des explications de ma part. Je lui avais alors tout raconté, ma version des faits. Je lui avais raconté le pourquoi du comment de cette histoire avec ma collègue, lui expliquant les raisons de sa venue chez moi, sans trop rentré dans les détails évidement. J'avais été dans l'obligation de tout lui raconté quasiment pour que mon histoire ait du sens, après tout si il y avait bien une autre personne que je devait convaincre pour récupérer Cami autre que elle même, c'était bien Taylor. J'étais grandement certain que je n'arriverais à rien sans son approbation. Je lui avais fait comprendre que je devais rester discret et que de par mon contrat, j'étais obligé, forcé même de mentir sur ma profession, sous peine au mieux, d'emprisonnement je pense. Je lui parlais même de mon aventure avec Josh et des quelques dommages que j'avais subi suite à ma stupidité sans limite. Et je ne sais vraiment par quel miracle, elle me pensait sincère, ou du moins, elle pensait que Cami avait besoin d'entendre cette version de l'histoire. Taylor avait ensuite accepté de me parler un peu de Cami, me confirmant ce que je pensais déjà, qu'elle était effondré, au fond du trou, et vraiment très remonté contre moi. Rien qui ne soulageait ma conscience. Mais son but premier était de faire en sorte que son amie aille mieux, et pour cela, elle voulait m'aider à voir Cami pour que je puisse tout lui raconter et peut être ainsi un peu apaiser son tourment. Elle ne me garantissait clairement pas que ça allait changer quelque chose entre nous, mais elle aurait ainsi peut être moins de rage à mon égard. Étant donné que je n'avais pas de meilleure idée, que je ne voyais absolument pas comment arranger les choses, toute petite avancé était bonne à prendre. Et puis j'avais terriblement envie de la simplement la revoir, je voulais vider mon sac, je ne voulais plus rien lui cacher, au point où j'en étais, elle pouvait tout savoir. Je serais prêt à en subir les conséquences si il y avait même juste une chance qu'elle me pardonne.

C'était donc ainsi, sous les conseils de Taylor que je me rendais aujourd'hui dans les bureaux de Cami. Étant donné que je n'avais aucun moyen de la contacter directement, et que passer chez elle serait beaucoup trop intrusif selon son avis, elle m'avait conseillé cette idée. J'étais pleinement conscient qu'elle n'allait pas apprécier ma venue, mais il le fallait. Moi qui étais habituellement si heureux de la rejoindre sur son lieu de travail, voilà que j'angoissais comme jamais. J'avais peur qu'elle refuse encore de m'écouter, qu'elle me jette une fois de plus et que cette fois ci ses mots soit encore plus dur à entendre. Dans l'ascenseur qui menait à son étage, je sentais mes mains moites tant j'étais stressé. Je me dirigeais ensuite vers la secrétaire qui bien sûr me reconnaissais aussitôt avec sourire. Vu sa réaction, elle n'avait pas dû parler de notre histoire à son travail pour le moment, ce qui m'arrangeait bien pour le coup. Et d'un côté aussi me donnait un petit espoir que pour elle rien n'était encore totalement terminé non plus. Je l'avais appelé plus tôt ce matin pour être sûr que Cami était bien à son travail aujourd'hui, et je lui avais demandé de me donner un coup de mains pour que je puisse me retrouver seule avec elle dans une pièce. Elle avait accepté sans trop poser de question. Ça se voyait à son regard qu'elle était plus surprise par mon apparence. J'avais mis une casquette et des lunettes de soleil pour cacher le plus gros des dégâts, mais on pouvait quand même apercevoir un bel œil au bord noir, ma pommette encore un peu tuméfié, et ma lèvre fendue. Sans parler du fait que je boitais légèrement et que je me tenais les côtes en marchant, sans doute que je devais en avoir quelques unes de fêlés. Puis encore heureux que mes vêtements cachaient bon nombre de bleu sque j'avais sur le ventre, le dos et les jambes. « Allez vous installer dans la salle de réunion, je vais aller lui dire que son rendez-vous l'attends. » Je la remerciais avec un sourire avant de me diriger vers la salle en question. Je m'asseyais avec un peu de difficulté sur un des fauteuils, ne me restant plus qu'à attendre patiemment son arrivé. Ma jambe bougeait frénétiquement toute seule, je jouais avec mes doigts et tentais de respirer doucement pour me décontracter. Mais c'était impossible, j'avais beaucoup de mal à croire qu'elle allait bien prendre ma venue surprise ici. Elle allait croire que je l'avais piégé exprès ici pour l'obliger à m'écouter, sans qu'elle ne puisse s'enfuir, et elle avait raison. Je commençais à me dire que c'était une mauvaise idée... Je me dégonflais... Je décidais alors de me relever pour m'en aller, c'était trop risqué, ça allait empirer les choses j'en étais certain.

Mais c'était à ce moment précis qu'elle passait la porte, et que sa secrétaire refermait la porte derrière elle. Les battements de mon cœur c'était immédiatement accéléré, mon stresse était monté encore d'un cran. Mais à la fois, la voir là devant moi, me donnait tellement envie de la prendre dans mes bras, j'étais si effondré intérieurement de me dire que ça n'arriverait peut être même plus jamais. Cami était donc coincé avec moi ici, pour son plus grand malheur apparemment, elle avait déjà l'air remonté alors que je n'avais encore rien dit. Comme je pouvais m'y attendre, elle ne voulait pas me voir ici. « Je peux pas faire ça désolé. » Maintenant que j'étais là, je devais aller au bout des choses. Je prenais une inspiration et m'avançais vers elle quand je la voyais essayer de joindre quelqu'un par téléphone. Je le lui retirais alors des mains, en prenant la peine de raccrocher, avant de le mettre dans ma poche afin de pouvoir capter toute son attention. « Ça sera pas nécessaire, je n'en ai pas pour longtemps ne t'en fait pas. » Je laissais un petit instant de blanc, avant de reprendre. « Disons que si ce n'était pas aussi difficile de te contacter, je n'aurais pas été obligé d'en arriver là. J'ai vraiment besoin de te parler et que tu m'écoutes, c'est important s'il te plaît... » Je me doutais bien que tout ça ne l'intéresserait en rien, mais je devais essayer, elle ne le savait peut être pas encore, mais quitte à savoir un bout de l'histoire, elle méritait de la connaître dans son entièreté. « Parce que si j'en crois ce que m'a dit Taylor, je crois que tu n'a pas bien saisi l'importance sur le fait de ne rien dire sur ce que tu as appris. Il ne s'agit pas que de moi Cami. Parce que oui, tu te doutes bien qu'elle m'a appelé dans la foulée pour avoir des explications. Ce que j'ai d'ailleurs dû lui fournir, mais tu ne te rends pas compte dans quelle situation vous vous mettez. Chaque personne supplémentaire au courant est un risque pour moi comme pour vous. » Je la fixais dans les yeux, ma voix était posé et le plus calme possible, j'essayais du mieux que je pouvais de ne pas me démonter, je devais la forcer à écouter et à comprendre. Je m'asseyais de nouveau sur le fauteuil, en posant une main sur mes côtes et en grimaçant légèrement. Je continuais de parler pour lui laisser le moins de temps possible de répliquer. « Alors si tu as pu prendre la peine d'écouter Josh pour qu'il te raconte tout ça, je te demande à peine dix minutes de ton temps pour t'expliquer les raisons de tout ça. Parce que ce n'est pas tout à fait complet ce qu'il t'a donné, il t'a donné seulement ce qu'il voulait que tu vois. » Je laissais échapper un soupir, je n'allais clairement pas aimer les dix prochaines minutes à venir. « Je ne fais pas ça pour que tu me pardonnes, ça je sais très bien que c'est pas comme que j'y arriverai, c'est plus beaucoup compliqué que ça. Oui j'ai menti sur beaucoup de chose, mais j'avais mes raisons et c'est ça que je veux t'expliquer. Mais ça à toujours concerné que le travail, jamais ce que je ressentais pour toi. Tu n'es pas obligé de me croire non plus, tout ce que je veux, c'est que tu écoute ce que j'ai a te dire, et puis tu pourras décider toi même ce que tu en ferras. » Dans le fond je l'espérais tout de même un peu que tout ça me mettrait sur la voie du pardon, même si à part soulager ma conscience, je ne croyais pas vraiment que cela allait changer grand chose. Ou au moins j'espérais qu'elle me détesterait un peu moins. « Je te promets qu'après ça je te laisserait définitivement tranquille si c'est vraiment ce que tu souhaites, je n’essaierai plus de te contacter ni de te voir. Je respecterai ta décision. Mais je veux juste quelle soit justifié et que tu aies tous les éléments en mains pour juger ce que j'ai fait... S'il te plaît. » J'étais assez surpris de moi de lui avoir sorti tout ça en restant sûr de moi, sans être trop fébrile dans ma voix. Mais j'avais fait le plus facile pour le moment. Je voulais tout de même avoir son accord pour tout lui raconter, car si elle ne le voulait pas, elle n'écouterait rien de toute manière et ça ne servirait à rien. Alors j'espérais avoir déjà réussi à la convaincre de me laisser continuer.


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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyDim 25 Fév 2024 - 13:10

Cami savait parfaitement pourquoi elle ne voulait plus avoir des nouvelles de Dorian, pourquoi elle ne voulait plus le voir, ne plus l’entendre, ou même tout simplement ne plus l’apercevoir. Elle était si folle de lui, si amoureuse – comme elle ne l’avait jamais été-, elle savait que dès qu’elle le verrait, elle devrait réunir toutes ses forces pour ne pas le prendre dans ses bras, ne pas l’embrasser, ne pas plonger son regard dans le sien, et ne pas lui dire toutes les raisons pour laquelle elle était folle de lui. Elle savait qu’en le voyant, son cœur ne lui donnerait que les bonnes raisons de lui sauter dans les bras, alors que son cerveau, devrait lutter pendant de longues minutes pour résister, et ne pas revenir en arrière. Elle avait raison de lui en vouloir, elle avait toutes les raisons du monde, il ne faisait que mentir. Toute leur relation était mensonge, et même leur amitié avant leur relation, il lui avait toujours menti, lui avait-il dit un seul jour la vérité. Le plus difficile dans toute cette situation, c’est que désormais, elle était persuadée que même ses sentiments étaient un mensonge. Toutes les nuits précédentes cette rencontre orchestré visiblement, elle avait repassé chaque soirée, chaque moment qu’ils avaient passé ensemble. Finalement, cette chanson était-elle vraiment pour elle ? Ou finalement, est-ce qu’il la chantait à toutes les filles avec lesquelles il sortait ? C’était peut-être sa technique, jouer de la guitare, chanter une chanson romantique pour avoir la demoiselle dans son lit. La seule chose qu’elle ne comprenait pas, c’était pourquoi, il avait tenu à ce point à ce qu’elle rencontre sa mère ? Mais visiblement, cela ne pesait pas assez dans la balance pour la demoiselle, elle lui en voulait et elle voulait définitivement rester sur ses positions. A ce moment précis, Dorian, devant-elle, son cœur battait la chamade, elle était partagée entre l’amour qu’elle lui portait et son énervement contre lui. Elle le détestait, elle le détestait parce qu’elle l’aimait, elle le détestait parce qu’il n’arrivait pas vraiment à lui en vouloir – enfin si, elle lui en voulait mais pas autant qu’elle aimerait -, et c’est pour cela qu’elle ne voulait pas l’écoutait, elle ne voulait pas entendre d’explications qui pourrait faire pencher la balance dans le sens positif pour lui.

« Rends-moi mon téléphone Dorian, je n’ai pas le temps pour ce petit jeu. J’ai du travail et un véritable travail, pas celui que je prétends faire pour te raconter mes journées bidon. C’est un véritable travail, avec des responsabilités et aucun mensonge. » Elle était méchante, mais c’était sa barrière protectrice, Cami se renfermait sur elle-même, c’est ce qu’elle faisait à chaque fois qu’elle était blessé. Elle devenait aigrie, presque trop, préférait montrer une version d’elle-même qu’elle n’était pas plutôt que de laisser parler ses émotions. « Oh, nous y voilà, la véritable raison de ta visite. Elle parlait d’un ton sec, nonchalant, sans aucune gentillesse, bien au contraire. Tu es là pour toi. Pas pour fournir des explications où essayer d’arranger les choses, ou tout simplement parce que tu regrettes ton comportement et que je te manque. NON, pas du tout. Tu es juste là pour me demander de garder ton précieux secret. Ça n’a aucun rapport avec moi, c’est pour toi que tu ne veux pas que ça se sache. Je n’aurais aucun problème, c’est toi qui en aura. Le risque de retourné en prison ? C’est ça qui t’inquiète réellement. Elle soupirait, elle était encore plus deçu. Tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle n’en parle à personne, il était venu pour ça, et bien qu’elle disait ne pas vouloir lui parler c’était faux, mais ce n’est pas ce qu’elle voulait entendre de base. Elle ne lui manquait visiblement pas, il était juste inquiet de sa situation. Ne t’inquiète pas, Taylor ne le dira à personne. Et je ne le dirais à personne d’autre. Taylor ne compte pas et tu le sais très bien. Elles ne se cachaient rien, c’était son ombre, son double, une partie d’elle-même. Tu peux retourner à ta vie de mensonge, je n’ai rien d’autres à te dire. » Elle soupirait, s’appuyait contre le mur près de la porte.

Voyant Dorian s’asseoir avec du mal, elle fronçait les sourcils. Elle savait très bien que quelque chose n’allait pas. Elle le laissait cependant parler, elle était outrée de ce qu’elle entendait. « Ne mets pas Josh dans l’histoire Dorian, c’est à cause de TES MENSONGES qu’on en est là, et non l’inverse. Je n’ai pas écouté Josh, je ne lui ai même quasiment pas parler, le dossier suffisait. Et tu sais ce qui est le plus dingue dans l’histoire ? C’est que je ne le croyais pas, je ne voulais pas le croire. Mais visiblement, l’adresse de ton travail, ta collègue, tout était vrai et tu n’as pas démenti. Tu t’es noyé dans tes mensonges. » Elle soupirait, elle ne voulait pas discuter de tout ça avec lui, elle ne voulait pas entendre ses excuses, parce que ça ne changerait rien. « Tu avais tes raisons, je comprends, et si tu ne regrettes pas, je comprends aussi. Mais maintenant, c’est à toi de comprendre que je ne veux pas entendre ce que tu as à me dire, que je ne veux pas entendre tes explications. Que je veux juste être seule. » Et travailler. S’enfouir dans son travail, oublier ses problèmes. Elle ne voulait pas l’entendre, elle était certaine de ça. Son téléphone se mit à sonner, elle avait reçu un message. Elle s’approchait alors de Dorian, tendant la main. « Puis-je voir qui m’a envoyé un message ? » Elle attendait, après tout, c’était peut-être urgent. Elle le prenait quand il lui tendait et souriait en voyant le message de Taylor. « Tu me disputeras surement ce soir au téléphone mais écoute ce qu’il veut te dire.. Tu finiras par le regretter si tu ne le fais pas. Tu sais que c’est la bonne décision. Love, Tay. » Cami, souriait, posait son téléphone sur la table, l’écran face à celle-ci, pour que Dorian ne puisse voir qui venait de lui écrire. Elle reprenait. « Bien, je te laisse cinq minutes. » Elle allait s’asseoir mais avant, elle se mit face à Dorian. « Si tu veux me parler, c’est sans ton accoutrement. Je veux voir ton regard quand tu me parles. » Ainsi, elle arriverait à mieux distinguer ses émotions. Elle levait les mains vers Dorian, enlever sa casquette puis ses lunettes de soleil.

Voir Dorian dans cet état lui brisait littéralement le cœur. Elle faisait un pas en arrière, le détaillant du haut en bas. Elle se rapprochait, soulever doucement son t-shirt, et aperçu l’état de son torse, de ses côtes. « Qu’est ce qui .. Qui a .. Elle n’arrivait même pas à terminer sa phrase. Qui ce qui s’est passé Dorian ? Tu t’es battu ? Elle entendait sa voix fondre pour lui, s’inquiéter au plus haut point, elle ne devait pas le laisser s’apercevoir de ça, il penserait que ça serait trop simple de se faire pardonner. C’est très mature ça Dorian, bravo. » Elle regardait l’heure, soupirant, elle reprenait. « Il te reste quatre minutes. »



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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyDim 25 Fév 2024 - 19:47

La situation se passait exactement comme je l'imaginais, moi qui tentais de lui expliquer la raison de ma venu, et elle qui comprenait tout de travers. Je ne savais pas si elle faisait exprès de ne pas comprendre ou bien si elle était trop aveuglé par sa colère pour réussir à lire entre les lignes. Je ne doutais pas une seconde qu'elle choisissait ses mots avec précision, chaque phrase qu'elle prononçait était faite pour me blesser davantage. Mais je n'avais pas d'autres choix que de les accepter, après tout d'un côté j'avais bien mérité toutes ces remarques blessantes, ces piques qu'elle me lançait. Et puis si ça pouvait l'aider ou lui faire du bien pour évacuer sa colère, je ne pouvais que la laisser faire. Je soupirais en l'entendant, elle me pensait si égoïste au point de faire tout ça uniquement pour moi, alors que je n'étais clairement pas ma propre priorité. Si seulement aussi elle me laissait le temps de tout lui expliquer, elle comprendrait que je n'étais pas là juste pour ça.  « Bien sûr que ça m'inquiète. Mais ce n'est pas pour ça que je suis là... Écoute moi jusqu'au bout et tu sauras exactement toutes les raisons qui m'ont poussé à venir te voir. » Elle tirait des conclusions beaucoup trop rapidement, j'avais clairement besoin qu'elle s’assoit sans rien dire pendant dix minutes et qu'elle me laisse parler sans m'interrompre. Je la croyais quand elle me disait qu'elle ne le dirait à personne d'autres que Taylor, ce qui déjà me rassurait un peu. Mais je n'avais pas pu retenir un petit sourire nerveux en l'entendant me demander de ne pas mettre Josh dans cette histoire. Il faisait clairement partie de l'histoire désormais. Même si j'étais d'accord sur le fait que tout était de ma faute, j'avais clairement laisser une traîné de poudre derrière moi et Josh y avait juste mis le feu. Je soupirais de nouveau et passais mes mains sur mon visage quand je l'entendais me dire qu'elle ne voulait tout de même rien savoir, elle ne voulait pas d'explication. Je commençais sérieusement à me demander comment j'allais faire, j'allais devoir la forcer à m’écouter, je ne pouvais pas repartir comme ça. « Je comprends pas Cami, tu t'énerves en m'accusant de venir pour moi et non pour toi, et quand je t'explique que je suis là pour te fournir des détails, pour t'expliquer toutes les raisons de mon comportement, pour essayer au mieux d'apaiser les choses, tu refuse. » Elle changeait tout bonnement de conversation en me demandant de voir son téléphone, je soupirais et cédais à sa demande car de toute façon, je n'arrivais à rien. Je la regardais sourire devant certainement un message, le lire, puis reposer le téléphone sur la table, avant d'accepter de me laisser cinq pour lui expliquer. Je fronçais alors les sourcils, ne comprenant clairement pas ce changement soudain d'avis. Mais je n'allais pas passer à côté de cette occasion aussi curieuse soit elle. J'étais soulagé qu'elle accepte enfin m'écouter même seulement cinq minute, je n'avais pas besoin de plus, mais je me raidissais immédiatement en l'entendant vouloir me parler sans mes lunettes et casquette qui me servait justement à masquer les dégâts de mon visage. Je n'étais pas en position de négocier, et la laissait faire. « D'accord... Mais... » Je n'osais pas la regarder dans les yeux, gêné par mon état, et toujours un peu honteux de ce que j'avais fait. Elle avait l'air surprise, et prenait même la peine de vérifier sous mon t-shirt si les blessures s'étendaient davantage, ce qui était le cas. Mais d'un autre côté, la voir s’intéresser même un minimum à mon état me rassurais, elle n'en avait pas encore totalement plus rien à faire de moi. Je pouvais sentir encore un peu d'inquiétude dans sa voix, et ça me réchauffait un peu le cœur, même si je savais que c'était de courte duré. « Je... En quelque sorte, j'étais un peu remonté contre une certaine personne... » Pour ne pas dire complètement fou de rage même, ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas été dans un état de colère pareil. « Mais trois contre un je n'appelle pas vraiment ça se battre. » Ayant raconté tout ce passage à Taylor, je ne doutais pas qu'elle se fera une joie de la raconter à Cami en échange. Pour le coup je n'allais pas gâcher mes quatre minutes avec cette histoire là. Je réfléchissais alors un instant, pour savoir où commencer. Je cherchais mes mots, je devais les sélectionner avec soin, je n'aurais pas le droit à l'erreur.

Je prenais ensuite une grande inspiration pour me donner du courage, sachant déjà d'avance de quoi j'allais devoir lui parler. Mon stress était entrain de revenir au galop et mon cœur s'emballait de nouveau. « Très bien... Je vais commencer par le début, et t'expliquer pourquoi j'ai failli aller en prison, et pourquoi j'ai été débauché pour ce job... Je... » Je jouais avec mes mains, puis redressais le visage pour la regarder dans les yeux en lui parlant. « Il y a six ans, j'ai vu mon père se faire tuer sous mes yeux. Alors qu'on sortait tous d'un restaurant, une voiture c'est arrêté et quelqu'un lui à tirer dessus. Il était flic, un vrai flic pour le coup, et c'était une histoire de revanche de gang, enfin bref... » Même après tout ce temps, c'était encore compliqué pour moi d'en parler, alors j'essayais d'aller à l'essentiel, sans trop m'étendre sur le sujet, afin d'éviter que les larmes ne me monte en parlant. Et pour le coup je n'avais encore jamais raconté cette histoire à Cami. « Ses collègues savaient très bien qui était le coupable, mais faute de preuve, ne pouvaient rien faire. Donc je pense que tu vois où je veux en venir, j'ai pensé vouloir faire justice moi même. Toute cette histoire m'a rendu complètement fou, je ne pensais plus qu'à ça, c'est en grande partie à cause de ça aussi que Callie m'a quitté après, j'avais changé. Et c'était très facile pour moi, de construire une bombe, avec le travail que je faisais, et c'est à ce moment là aussi que je suis blessé au bras. Suite à une erreur que j'avais faite, j'aurais pu faire sauter tout l'appartement, j'étais vraiment ailleurs. Mais quand j'avais terminé, je me rendais bien compte que jamais j'aurais été capable de m'en servir.  Sauf que c'était trop tard, Callie avait signer la fin de notre relation et ma vie en me dénonçant à la police, je pensais avoir tout perdu. » Je n'aimais pas du tout me rappeler cette partie de ma vie, je la détestais réellement, et ça me faisait toujours beaucoup de mal d'y repenser ou même d'en reparler. Mais si ça pouvait m'aider avec Cami, j'étais prêt à lui raconter le moindre petit détails de ma vie entière. «  J'ai pu échapper à la prison en acceptant de travailler une organisation dont je ne connaissais même pas l'existence. J'ai vraiment travaillé en tant que démineur pendant un long moment. Mais tout ça avait pour but de m'envoyer ici a Brisbane, il y a un an et demi maintenant, dans une unité, que pour le coup je ne peux vraiment pas dire le nom, je n'ai pas vraiment eu le choix, je n'étais pas en position de négocier. Ils avaient besoin de mes compétences en terme de chimie, d’électronique, d'explosifs. J'ai tout de suite été briffé sur le fait que tout ça, tout ce que je verrais et ferais ici, je ne devais jamais en parler en personne, femme, enfant, parents, personne, qu'ils allaient me fournir une couverture, et que j'allais devoir accepter ça. Que jamais personne ne doit savoir où je me trouve, où je part en mission, ce qu'on y fait. On traite des sujets vraiment sensible Cami, comme le terrorisme, ça en va de la sécurité même du pays, c'est au dessus de moi. Donc tu comprend bien que la moindre personne au courant peut compromettre une mission. Si moi, ou n'importe lequel de mes collègues divulgue la moindre information, on finit en prison pour ça, et encore dans le meilleur des cas j'imagine. Les gens qui dirigent ça ne rigole pas, et te mettre au courant, c'était courir le risque qu'il t'arrive quelque chose à toi aussi, et ça clairement je ne pourrais pas me le pardonner. Je ne sais pas de quoi ils sont capable pour garder cette unité secrète. Je n'ai jamais menti par choix ou par plaisir, mais par contrainte. Mais au final, j'adore vraiment ce job, j'aime ce que j'y fais, je me sens réellement utile et important. Et puis je ne voyais pas le problème de mentir un peu à ma famille, ou à mes amis, jusqu'à ce que je retombe sur toi... J'arrivais à gérer tout ça, à faire la part des choses, mais avec toi ça à toujours été plus compliqué, et encore plus depuis qu'on sort ensemble. En m'engageant dans ce travail je ne pensais clairement pas vivre une histoire pareille avec quelqu'un, je ne pensais pas tomber à ce point amoureux. Chaque mensonge que je te racontais me rongeait, je m'en voulais toujours terriblement ne te pas te raconté la vérité. Si tu savais le nombre de fois où je rêvais de tout te dire, où j'en mourrais d'envie... Surtout à mon retour d’Arabie Saoudite, si tu savais à quel point j'avais besoin de t'en parler, mais je ne pouvais pas. Je devais garder toute cette souffrance en moi, t'en parler était bien trop risqué. Et on est tous dans le même cas, personne ne peut en parler a ses proches, alors c'est pour ça qu'on se livre entre nous, entre collègue, on en a besoin pour ne pas devenir fou et péter un câble. Ma collègue qui est venu chez moi angoissait à l'idée de reprendre le travail après nos trois mois de permission, elle à beaucoup de mal à supporter de mentir à sa femme également. Et j'avais besoin de parler de toi avec elle aussi, j'avais peur d'y retourner pour être de nouveau forcé de te mentir, je n'en avais absolument pas envie. Donc voilà, j'espère que tu comprendras... et j'espère ne pas avoir dépassé les cinq minutes accordées. Si jamais tu as des questions, maintenant, un autre jour, tu n'auras cas me demander et je répondrais à tout ce que tu voudras si je le peux.»

Je n'avais à aucun moment lâché le regard de Cami, j'avais été le plus sincère possible en essayant de lui expliquer au mieux les choses. Elle avait désormais toutes les cartes en mains pour décider quoi en faire. J'essayais de percevoir dans son regard, dans son attitude, si elle me croyait, si elle comprenait, ou si tout simplement j'avais raconté tout ça pour rien et qu'elle n'en avait rien à faire. « Sache que je m'en veux énormément pour tout ça, tu sais pas à quel point je suis désolé de t'aimer et de t'avoir entraîné la dedans. Ce n'est pas ce que je voulais pour toi, je pensais vraiment pouvoir t'apporter le meilleur, mais je me suis trompé. Je t'ai laissé tomber amoureuse de moi alors que je savais pertinemment que jamais tu ne pourrais pas connaître toute la vérité sur moi, que jamais je n'aurais pu être totalement sincère avec toi. Et j'en suis désolé, mais c'était trop tard, j'étais déjà amoureux de toi, et renoncer à toi était clairement impensable. Mais j'ai été égoïste, je n'aurais pas du tenter quelque chose avec toi, ça t'aurait évité toute cette souffrance et ces problèmes... Malgré tout, si tu savais comme tu me manques, je n'ai pensé qu'à toi ces derniers jours. Et si c'est encore possible, je ferais tout pour arranger les choses, même si ça doit me prendre des années, sauf si bien sûr, tu me demandes de te laisser tranquille... Je le ferai... Je ferai tout ce que tu voudras. » Rien qu'à l'idée qu'elle prenne tout de même la décision de me quitter, m'angoissais, et me remplissais de peine. J'avais si peur de ces mots, et je l'aimais tellement. Mon point se serrait pour me concentrer sur autre chose que ma tristesse et empêcher les larmes de me monter à nouveau. Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, je lui avais menti sur tellement de chose, tellement longtemps, que je voulais être le plus sincère possible avec elle, je ne voulais plus de mensonge. Mais il était sans doute trop tard. Et puis même si elle savait presque tout, et qu'elle acceptait de me laisser une autre chance, je serais tout de même obliger de continuer de lui cacher l'affaire sur laquelle je travail ou bien le lieu de mon prochain déplacement, elle devrait accepter de vivre avec quelqu'un qui pouvait partir n'importe quand pour le travail, pendant une durée souvent indéterminé. Il ne me restait plus qu'à attendre ce qu'elle pensait de tout ça, ou alors l'entendre me demander de sortir d'ici et ne plus jamais lui adresser la parole. Ce silence ente nous, me pesait énormément,  


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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyDim 25 Fév 2024 - 22:42

Les quelques jours qui venait de passer avait été un véritable calvaire. Etre loin de Dorian ne faisait qu’accentuer l’amour qu’elle avait pour lui, le manque qu’elle ressentait. Sa présence lui manquait, son sourire, son odeur, son être, son rire, ses regards en douce, tout, l’entièreté de sa personne lui manquait. Mais en réalité, elle avait peur. Elle avait peur que son odeur, son visage, son rire s’effacent de sa mémoire. Cela serait douloureux, douloureux que certains morceaux de ce qu’il était disparaissent avec le temps, alors elle regardait des photos, les vidéos qui lui restaient pour entrainer sa mémoire à se souvenir de chaque parcelle de son âme. C’était dur, parce qu’elle savait que cette situation était faite pour durer, elle savait qu’elle ne pourrait pas le pardonner. Elle savait qu’elle ne serait pas capable de passer à autre chose, de revoir en lui ce qu’elle voyait avant, de le croire quand il lui disait qu’il l’aimait, de ne plus réussir à lui faire confiance. Elle aimerait que tout ça ne soit jamais arrivé. Que Josh n’a pas débarqué à son bureau avec un énorme dossier remplis d’informations concernant la vie, le passé, et peut-être même le futur du jeune homme, que tout ça n’était qu’un rêve. Pourtant, elle savait que ce n’était pas plus mal. Voulait-elle d’une relation comme elle avait ? Certes elle était heureuse, mais elle vivait dans le mensonge, rien n’était finalement réel, tout était illusoire. Alors le voir devant elle, après ses quelques jours était une épreuve plus que compliqué, c’était si dur de devoir faire l’indifférente, comme si elle s’en fichait royalement alors qu’elle n’avait qu’une seule envie, sauter dans ses bras, l’embrasser, lui posé trente-six milles questions, mais elle ne pouvait pas, elle devait garder ses distances, être forte, et camper sur ses positions.

Cami regardait Dorian, son visage était tuméfié, mal en point, il avait visiblement reçu de nombreux coups. Soulevant son t-shirt, elle voyait que ce n’était pas que son visage, c’était son corps entier. Elle était inquiète pour lui, elle souhaitait prendre soin de lui, le soigner, désinfecter ses bobos, tout simplement remplir son rôle de petite-amie, mais ce n’était plus ce qu’elle était, elle devait faire face de nouveau, réagir et se comporter comme elle le devait. Elle secouait la tête, ne comprenant pas sa réaction, ni pourquoi il avait fait ça. Aller jusque chez Josh ? En quoi cela allait arranger la situation. « Tu es allé jusque chez Josh ? Elle soupirait, passant sa main sur son visage. Et qu’est-ce que tu pensais que cela t’apporterait ? Tu débarques chez lui et ? Tu te bats comme un enfant ? Tu crois que c’est ça qui allait arranger la situation ? Non, ça n’aurait rien changer et tu le sais. Le mal était déjà fait, la vérité avait éclaté, pour une fois. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait été trouvé Josh, chez lui. Cami lui avait assez souvent raconté comment il était, comment il se comportait. Il aurait du savoir. Il n’est jamais seul. Je pensais avoir été clair dans ma description de Josh. J’ai t’ai donné une description réaliste. Je te l’ai dit : il n’est jamais seul, il protège toujours ses arrières. Et bien sûr qu’il les protègerait encore plus après ce qu’il a fait. »

Il ne lui restait plus que quatre minutes, quatre minutes pour s’expliquer. Cami était inquiète à l’idée d’entendre ce qu’il avait à dire mais elle l’écouterait, Taylor lui avait dit qu’elle devait le faire, elle le ferait. Cependant, elle ne pensait pas être bouleversé dès les premières phrases. Dorian ne lui avait jamais réellement parler de son père, Cami savait qu’il était mort, mais elle n’en connaissait pas les raisons. Elle ne lui en avait jamais parlé, préférant attendre qu’il lui en parle par lui-même. Elle ne se voyait pas aborder le sujet, et même s’il avait fait allusion à lui quelques mots, il n’était jamais rentré dans le détail. Ils avaient, son père et lui, une relation très fusionnelle – c’est une chose que Cami ne pouvait pas comprendre, elle n’était pas proche de ses parents. Elle jalousait même cette relation -, le perdre avait été une réelle blessure, une véritable déchirure. Les larmes montaient aux yeux de Cami, ses yeux étaient embués, elle ne voyait presque rien. En clignant des yeux, elles laissaient quelques larmes coulaient le long de ses joues, c’était horrible. Son père, son héros, était mort devant ses yeux, alors qu’il n’était encore qu’un jeune adulte, à peine sortie de l’enfance. Puis il avait perdu Callie, son désir de vengeance était trop fort, elle pouvait le comprendre, qui n’aurait pas envie de se venger après une tel histoire ? Le regard de la brune descendait vers l’avant-bras de Dorian, sa blessure, la mort de son père, son travail tout été lié, c’était comme un cercle sans fin, assez étrange, complexe. Il continuait son histoire, Cami l’écoutait attentivement, elle comprenait ce qu’il lui disait et ce qu’il insinuait par la même occasion. S’ils venaient à se remettre ensemble, une partie de sa vie, sera toujours un secret, elle serait toujours dans le doute, ne serait jamais où il sera, si la mission est dangereuse, ils ne seront jamais totalement honnêtes l’un envers l’autre. Il connaitra toute sa vie, dans le moindre détail et, elle, elle n’en connaitrait qu’une partie. Elle serait celle qui serait vulnérable, alors que lui, aura toujours un bouclier de protection.

L’histoire se terminait, Cami essuyait les larmes qui avaient couler sur ses joues, elle ne voulait pas qu’il la voit pleurer, mais s’il avait dû le remarquer depuis le début de la conversation. Il lui parlait désormais de ses sentiments et Cami fermait les yeux pour contenir sa tristesse. Il en venait presque à regretter leur relation ? Leur situation ? « Je suis désolé pour ton père, ça n’a pas dû être une situation évidente, et je n’imagine pas la douleur que tu as du ressentir.. Elle aurait aimé être là, à ce moment-là, pour le soutenir, le réconforter, et ne pas l’abandonner comme ce que Callie avait fait. Je suis navré que notre relation t’ai causé tant de peine et de souffrance. Je suis désolé que tu viennes à la regretter. Je suis désole que celle-ci à été si difficile pour toi.. J’espère que désormais tu te sentiras mieux, avec un poids en moins, une nouvelle liberté, maintenant que tu puisses être enfin toi-même. » Elle n’essayait même plus de retenir ses larmes, son cœur se brisait encore plus, il se brisait de comprendre que l’homme qu’elle aimait, souffrait tant de sa relation avec elle. Elle se levait de sa chaise, avançant vers la porte d’entrée. Elle secouait la tête, elle avait si mal, il y a quatre jours, elle ne pensait pas pouvoir souffrir plus, pourquoi c’était le cas. « Demandes à Maria de nous ouvrir s’il te plait.. » Sa voix était tremblante, son corps ne répondait presque plus. Elle n’avait presque rien mangé depuis quatre jours, son corps était faible, elle voulait juste partir loin, ne plus le voir, ne plus avoir à penser qu’il est malheureux depuis plus de cinq mois. « S’il te plait Dorian.. Appel-là.. »




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Message(#)(camian 9) break me like a promise. EmptyLun 26 Fév 2024 - 21:24

La voir aussi proche de moi, mais aussi loin en même temps était un vrai supplice. J'étais là devant elle, à attendre le moment où elle allait enfoncer le couteau encore plus profondément, le moment où elle allait prononcer ces mots plus cinglant les uns que les autres. Mais je pouvais supporter tout ça, c'était la moindre des choses, accepter sa colère contre moi, je n'étais pas en position de lui en vouloir pour ça. Mais malgré tout, la seule chose dont j'avais envie, était de la serrer dans mes bras et ne plus jamais la lâcher, je ne voulais pas la perdre, je ne pouvais pas. Je voulais l'embrasser jusqu'à ce que ses lèvres n'en puissent plus, je voulais la sentir contre moi, et de ne pas avoir cette sensation qu'elle était en tain de me filer entre les doigts. Je voulais lui dire que je l'aimais jusqu'à ce que je ne puisse plus parler, mais tout ça, c'était impossible, tout ça, elle n'y croyait plus.  Et tout ça, était entièrement de ma faute, d'avoir cru ça possible. Je ne pensais pas que son sourire pouvait me manquer autant, mais je m'en rends compte maintenant que la seule chose à laquelle j'ai le droit, c'est un visage complètement fermé, sans aucune possibilité d'y changer quelque chose. Et pour tout ça, je m'en voulais terriblement, et si jamais je n'arrivais pas à inverser le cours des choses, je pense que je m'en voudrais toute ma vie, d'avoir laissé passer une personne aussi parfaite pour moi. Elle était devenue si importante pour moi, voir même si essentiel, que la simple idée de la perdre, me donnait le vertige. Ne plus l'avoir à mes côtés serait je pense, comme oublier comment respirer. J'avais imaginé tellement de futur possible avec elle, que je n'avais jamais pensé à imaginer un sans elle. J'allais tomber de haut, en même temps, à jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler, et j'étais bien placé pour le savoir pourtant. Elle ne comprenait pas non plus pourquoi, ni comment j'avais eu l'idée d'aller trouver Josh, mais ça, je le savais déjà que c'était une décision stupide, immature et dangereuse. Mais ce qu'elle ne savait peut être pas non plus, c'est que bien souvent, les personnes qui font sortir le meilleur en nous, sont également capables de faire sortir le pire. L'état dans lequel j'étais en partant de chez elle, n'était pas beaucoup différent de l'état dans lequel j'avais été après le décès de mon père. Dans le sens que j'aurais été prêt à faire sans doute n'importe quoi pour les faire revenir et surtout me débarrasser du responsable. Au final ce n'était pas plus mal que je n'ai rien pu faire chez Josh, car clairement, même moi je ne savais pas de quoi j'aurais pu être capable. Mais la différence cette fois ci, était que le responsable était nul autre que moi, donc c'était bien à moi même dont je devais m'en prendre. « Je sais tout ça... J'étais obligé, je ne pouvais pas m'en empêcher c'est tout, c'est... Tu peux pas comprendre... »

Je m'étais lancé dans un des plus longs monologue de ma vie, dans l'espoir de lui faire comprendre pourquoi j'avais menti, pourquoi j'avais fait tout ça, et comment on en était arrivé là. Je lui avais tout déballé, je voulais qu'elle sache tout, ou du moins le plus que je pouvais. Je ne voulais plus qu'elle me reproche de lui cacher des choses, ou de savoir moins de chose sur moi. J'avais été plus que soulagé de voir qu'elle prenait la peine d'écouter tout ce que je lui disais avec attention, elle ne faisait pas semblant, elle essayait de comprendre. Étrangement, lui parler de tous ces souvenirs horribles, lui parler de mon père, lui raconter tous ces détails que je m'étais interdit de lui parler, me faisait du bien. J'avais la sensation d'être beaucoup plus sincère, beaucoup plus vrai avec elle, et c'était tout ce que j'attendais, tout ce qui me manquait, depuis tout ce temps au final. Je voyais bien que tout ce que je lui racontais la touchait, et ça me faisait aussi de la peine, j'avais l'impression de la faire souffrir une nouvelle fois, que ça ne s'arrêtait jamais. Plus je parlais, plus j'avais cette effrayante sensation que je n'étais clairement pas fait pour elle, qu'elle méritait cent fois mieux qu'un gars qui passe son temps à lui mentir, ou du moins, à omettre la vérité. Peut être serait elle même mieux sans moi finissais-je par penser. Je détestais l'idée de lui faire du mal, alors que je m'étais toujours engagé à ne jamais lui briser le cœur. Donc en plus d'être un menteur, je n'avais aucune parole, elle pouvait rajouter ça sur sa liste des raisons pour me détester. Une fois mon discours terminé, elle ne semblait plus vraiment en colère, mais triste, comme si elle avait compris ou réaliser quelque chose. Elle s'excusait même pour l’histoire de mon père, elle avait l'air d'être sincère et de réellement compatir, ce qui pour le coup me réchauffai un peu le cœur. « La douleur n'est jamais complètement partie. Mais ces derniers temps, j'arrivais presque à l'oublier. » Tous ces moments partagés avec Cami m'avait rendu tellement heureux, elle avait une telle joie de vivre, m'apportait tellement de bonheur, qu'elle réussissait à me faire oublier mes pires démons. Mais j'avais bien l'impression que j'avais réussi à m'en créer un nouveau, qui pour le coup me hanterait un long moment. L'entendre me parler comme ça, la voix brisée, le visage remplie de larme, brisait ce qui restait d'intact dans mon cœur. Tout ça sonnait comme la fin de quelque chose, jamais elle ne me pardonnerait ce que j'ai fait, même si c'était tout ce que je ne voulais pas, je l'avais tout de même perdu. Je basculais ma tête en arrière et posais mes mains sur mon visage, avant de la regarder de nouveau. « Ce qui me soulage c'est que maintenant tu connaisses tout ela vérité, et que tu saches réellement qui tu as en face de toi. Sache que je t'aime sincèrement plus que tout, et ça, ça ne changera jamais. Et je ne regrette absolument pas notre relation, ce que je regrette, c'est de n'avoir jamais pu être totalement honnête avec toi... J'espère vraiment avoir l'occasion de changer ça un jour. Je suis désolé Cami, pour tout ça, tu ne méritait pas ça... »

Quand elle me demandait d'appeler sa secrétaire pour qu'elle nous ouvre, je fermais les yeux, je comprenais que la conversation était terminée, elle en avait assez entendu, et tout ça faisait beaucoup pour elle. Mais je comprenais aussi que ça voulait dire qu'elle voulait que je parte, et que cette fois ci c'était réellement terminé. Je n'avais pas le droit de lui en demander plus, elle m'avait déjà donné beaucoup plus de temps que nécessaire. Je ne répondais pas tout suite, je ne voulais pas partir, je voulais trouver une solution miracle tout de suite maintenant pour tout arranger, mais c'était impossible. « Donc c'est tout ? C'est terminé... ? » Elle n'avait pas besoin de répondre, c'était une question rhétorique, rien qu'à voir son visage, l'état dans lequel je l'avais mis, j'étais conscient que je n'étais pas près de la revoir. Mais je devais tenir parole, je lui avais dit que je n’essaierais plus de la contacter si jamais elle m'écoutait, et c'est ce qu'elle avait fait. Quand elle me suppliait une nouvelle fois de l'appeler, je sentais les larmes me monter, c'était si douloureux... J'avais vraiment l'impression de la torturer de ma simple présence. « Très bien... » J'envoyais alors un message à sa secrétaire pour lui dire d'ouvrir la porte et me relevais de la chaise. « Je sais que ça n'arrivera sans doute jamais, car je ne le mérite pas... Mais j'espère que tu me pardonneras un jour... » J'entendais le verrou de la porte  se déverrouiller. « Prends soin de toi Cami...Tu mérites plus que quiconque d'être heureuse. » A peine la porte était elle ouverte, qu'elle c'était littéralement envolé le plus loin possible de moi. Je la regardais alors s'en aller, sans même savoir si allait seulement m'ignorer quelques jours ou semaine, ou bien si elle allait couper tout contact avec moi pour toujours. Je pense que c'était le plus terrible dans tout ça, être dans l'ignorance, et ne rien pouvoir faire dans l'immédiat pour arranger les choses. Si ça ne tenait qu'à moi, je ne l'aurais pas laissé partir, j'aurais tenté de me racheter chacun des jours qui allait passer. Mais elle m'avait bien fait comprendre que ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle ne voulait plus à faire à moi, et si je l'aimais vraiment, je me devais de respecter son choix. Je devais accepter le fait qu'elle ressentait plus de haine envers moi, que d'amour. Et plus que tout, je ne voulais plus la faire souffrir, donc si cela nécessitait que je disparaisse de sa vie, je me devais de le faire.  Je sortais de la pièce peu de temps après Cami, me dirigeant immédiatement vers la sortie, je devais sortir le plus vite possible d'ici. Je ne devais plus me trouver aussi proche d'elle, c'était trop difficile. Descendant les marches de l'immeuble en courant, je passais le revers de ma main sur ma joue, sur laquelle je sentais une larme couler. Je ne savais clairement pas comment les prochains jours allaient se dérouler, et ça me faisait peur, je n'avais aucun contrôle sur ce qui allait arriver.


THE END


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